FR2763453A1 - Dispositif coupleur pour bus a couplage magnetique - Google Patents

Abstract

L'invention est relative à un dispositif coupleur pour bus à couplage magnétique, comprenant, d'une part, un boîtier de couplage (39) inséré sur le bus (27) et comportant un coupleur magnétique assurant le couplage entre un circuit primaire raccordé au bus et un circuit secondaire et, d'autre part, au moins un boîtier de raccordement (51) raccordé à un abonné du bus et apte à être connecté au circuit secondaire du boîtier de couplage.Le boîtier de couplage comporte un unique coupleur et le circuit secondaire de ce coupleur est agencé pour que plusieurs boîtiers de raccordement puissent s'y raccorder.

Description

La présente invention concerne un dispositif coupleur pour bus à couplage magnétique.

De tels bus à couplage magnétique sont utilisés pour véhiculer des informations entre différents appareils, que l'on désigne sous le terme d'abonnés.

C'est ainsi que l'on fait par exemple communiquer des équipements industriels dispersés dans un bâtiment ou encore des appareillages répartis dans un véhicule et notamment dans un avion.

EP-A-O 736 990 décrit un dispositif coupleur pour bus à couplage magnétique comprenant, d'une part, un boîtier de couplage inséré sur le bus et contenant des éléments passifs assurant le couplage entre un circuit primaire raccordé au bus et un circuit secondaire et, d'autre part, un boîtier de raccordement assurant l'interface entre le boîtier de couplage et des abonnés.

Dans ce dispositif connu, le boîtier de couplage ne peut raccorder au bus qu'un nombre prédéterminé d'abonnés (en l'occurrence dix).

Il en résulte un manque de souplesse dans l'utilisation du dispositif car ce nombre prédéterminé a peu de chances d'être égal au nombre d'appareils que l'on souhaite raccorder au bus en un point donné de ce dernier.

De ce fait, à moins de réussir à l'exploiter de façon optimale, ce dispositif connu a un prix de revient par abonné élevé.

De surcroît, son encombrement est le plus souvent excessif.

La présente invention vise notamment à résoudre ces problèmes, en proposant un dispositif économique, apte à s'adapter facilement et précisément au nombre d'abonnés que l'on souhaite raccorder en un point du bus.

La présente invention a pour objet un dispositif coupleur pour bus à couplage magnétique, comprenant, d'une part, un boîtier de couplage inséré sur le bus et comportant un coupleur magnétique assurant le couplage entre un circuit primaire raccordé au bus et un circuit secondaire et, d'autre part, au moins un boîtier de raccordement raccordé à un abonné du bus et apte à être connecté au circuit secondaire du boîtier de couplage, caractérisé par le fait que le boîtier de couplage comporte un unique coupleur et par le fait que le circuit secondaire de ce coupleur est agencé pour que plusieurs boîtiers de raccordement puissent s'y raccorder.

Le dispositif selon l'invention présente l'avantage que son boîtier de couplage est peu encombrant et économique, car le coupleur qu'il renferme est mis en commun à tous les abonnés qui sont situés au voisinage d'un même point du bus, le nombre de ces abonnés n'étant pas limité.

Dans un mode de réalisation préféré, le circuit secondaire comporte une voie d'émission et une voie de réception.

Les signaux utilisés par les abonnés du bus pour communiquer entre eux peuvent être du type à doublets impulsionnels, c'est-à-dire qu'ils comportent une composante positive et une composante négative.

Un doublet est dit positif lorsqu'il commence par un front montant et négatif lorsqu'il commence par un front descendant.

Dans ce cas, le circuit secondaire comprend, de préférence, sur sa voie d'émission, deux lignes de commande, à savoir une première ligne pour les signaux positifs et une seconde ligne pour les signaux négatifs, et chaque boîtier de raccordement comprend, de préférence, un séparateur qui envoie les composantes positives dans la première ligne et les composantes négatives dans la seconde ligne.

De cette manière, tous les abonnés raccordés au circuit secondaire d'un même boîtier de couplage peuvent être protégés entre eux à l'aide de dispositifs anti-retour, constitués par exemple par de simples diodes prévues dans chaque boîtier de raccordement sur les première et seconde lignes de commande de la voie d'émission, pour empêcher tout retour de signal en cas d'émission par l'un des abonnés sur le circuit secondaire. Les autres abonnés raccordés au circuit secondaire reçoivent donc le signal par leurs voies de réception, après circulation du signal sur le bus, comme tout autre abonné raccordé au bus par un autre boîtier de couplage.

En outre, le dispositif peut comporter deux voies d'émission distinctes, l'une pour l'émission de doublets positifs, l'autre pour l'émission de doublets négatifs. A cet effet, le circuit secondaire et chaque boîtier de raccordement comportent deux voies d'émission.

Dans un mode de réalisation préféré, le coupleur comprend, sur la voie d'émission de son circuit secondaire, au moins un enroulement pour induire des signaux positifs et au moins un enroulement pour induire des signaux négatifs.

Le coupleur peut être réalisé sous la forme d'une carte de circuit imprimé multicouche.

Avantageusement, le dispositif comporte un dispositif électronique de contrôle de la forme des signaux envoyés par les abonnés sur le bus.

Ce dispositif de contrôle a pour fonction de garantir que les signaux véhiculés par le bus sont correctement formés.

Dans une première variante, ce dispositif de contrôle est logé dans le boîtier de couplage.

Dans une deuxième variante, chaque boîtier de raccordement comporte son propre dispositif de contrôle.

Dans une troisième variante, le dispositif de contrôle est réparti entre le boîtier de couplage et chaque boîtier de raccordement.

Dans chacune de ces variantes, le dispositif de contrôle peut détecter les signaux émis par les abonnés et reconstruire, dans un format correct prédéterminé, des signaux équivalents qui sont envoyés sur le bus à la place de ceux provenant des abonnés.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le boîtier de couplage comporte un élément de connecteur relié au circuit secondaire et chaque boîtier de raccordement comporte un circuit interne et, reliés à ce circuit interne, deux éléments de connecteur dont l'un est complémentaire à celui du boîtier de couplage et dont l'autre est identique à celui du boîtier de couplage.

Dans ce mode de réalisation, le boîtier de couplage peut être avantageusement monté sur un rail porteur et chaque boîtier de raccordement peut être agencé pour pouvoir glisser sur ce rail, les éléments de connecteur complémentaires du boîtier de raccordement et de chaque boîtier de couplage étant positionnés de manière à s'accoupler automatiquement lorsqu'on engage le boîtier de raccordement sur le rail et qu'on l'accole au boîtier de couplage, tandis que l'élément de connecteur du boîtier de raccordement identique à celui du boîtier de couplage est agencé de manière à se présenter, par rapport au rail, comme l'élément de connecteur du boîtier de couplage, de manière à pouvoir s'accoupler avec l'élément de connecteur d'un autre boîtier de raccordement engagé sur le rail.

Le dispositif de couplage constitue alors un ensemble modulaire comprenant un seul boîtier de couplage et autant de boîtiers de raccordement qu'il existe d'abonnés à raccorder au bus en un point de ce dernier, les boîtiers de raccordement étant reliés les uns aux autres.

Dans une variante, chaque boîtier de raccordement comporte une embase conformée de manière à pouvoir être engagée sur le rail ou dégagée de ce dernier en position oblique par rapport au rail, et verrouillée sur le rail par pivotement d'une fraction de tour pour prendre une position parallèle au rail.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le boîtier de couplage comporte plusieurs éléments de connecteurs reliés au circuit secondaire du coupleur et chaque boîtier de raccordement comporte un élément de connecteur complémentaire à l'un de ceux du boîtier de couplage. Tous les boîtiers de raccordement sont donc accolés au boîtier de couplage.

Dans ce cas, le nombre d'abonnés susceptibles d'être raccordés au bus par l'intermédiaire du boîtier de couplage est limité mais le boîtier de couplage présente néanmoins l'avantage de mettre son unique coupleur à la disposition de plusieurs abonnés.

Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire maintenant des modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence au dessin annexé dans lequel
- la figure l représente schématiquement les raccordements de huit abonnés sur un bus à l'aide de trois dispositifs selon l'invention,
- la figure 2 représente, en perspective, un dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention,
- la figure 3 représente, en perspective, un dispositif selon un deuxième mode de réalisation de l'invention,
- la figure 4 est une vue en perspective, après rotation d'un quart de tour, du dispositif de la figure 3 à l'état démonté,
- la figure SA est une vue de dessus du boîtier de couplage,
- la figure 5B est une vue en élévation du boîtier de couplage de la figure SA,
- la figure 5C est une vue en coupe selon V-V de la figure 5B,
- la figure 6A est une vue de dessus d'un boîtier de raccordement,
- la figure 6B est une vue en élévation du boîtier de couplage de la figure 6A,
- la figure 6C est une vue de gauche de la figure 6A,
- la figure 6D est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 6B,
- la figure 7 est une vue de détail de la partie VII de la figure 4,
- les figures 8A, 8B et 8C sont des schémas synoptiques des différents traitements subis par les signaux émis et reçus par un abonné sur le bus, et
- la figure 9 représente deux relevés de tension montrant deux exemples de signaux utilisés par les abonnés du bus pour communiquer entre eux.

Le bus à couplage magnétique 1 représenté sur la figure 1 est également désigné sous le terme de bus à mode courant.

I1 est physiquement constitué par deux fils conducteurs 2, 3 constituant une ligne adaptée en impédance.

Le bus véhicule des signaux que s'échangent des abonnés abl à ab8 raccordés au bus par couplage inductif, à l'aide de trois dispositifs coupleurs 4, 5, 6 selon l'invention.

Chaque dispositif comprend un boîtier de couplage 7, 8, 9 qui est inséré sur le bus 1 et comporte un coupleur magnétique 10, 11, 12 assurant le couplage entre un circuit primaire 13, 14, 15 raccordé au bus et un circuit secondaire 16, 17, 18 sortant du boîtier de couplage.

Chaque dispositif comporte également un ou plusieurs boîtiers de raccordement 19 à 26 raccordés chacun à un abonné et connectés en parallèle au circuit secondaire 16, 17, 18 du boîtier de couplage correspondant 7, 8, 9.

Tous les boîtiers de raccordement d'un même dispositif coupleur partagent le même coupleur logé dans le boîtier de couplage.

Lorsque, par exemple, l'abonné ab3 émet un signal, ce signal est envoyé sur le circuit secondaire 16, puis émis sur le bus 1 par le coupleur 10, et tous les autres abonnés peuvent recevoir ce signal véhiculé par le bus 1, par l'intermédiaire des coupleurs 10, 11 et 12 et des circuits secondaires 16, 17, 18 traversés en sens inverse.

Etant donné que les boîtiers de raccordement 19 à 22 du même dispositif coupleur 4 sont raccordés en parallèle sur le circuit secondaire 16, ce dernier est agencé, comme cela va être décrit, de manière à éviter des retours de signaux d'émission dans les abonnés abl, ab2 et ab4, de sorte que ces derniers ne peuvent recevoir les signaux émis par l'abonné ab3 qu'après que ces signaux ont été induits sur le bus 1.

En d'autres termes, bien qu'étant raccordés en parallèle sur le même circuit secondaire 16, les abonnés abl, ab2 et ab4 communiquent avec l'abonné ab3 dans les mêmes conditions que les autres abonnés ab5 à ab8.

Dans le mode de réalisation de la figure 2, le bus, qui est constitué par un câble blindé 27 renfermant une ligne à deux conducteurs et à impédance adaptée, est sectionné en un point de sa longueur, en vue de l'interposition d'un dispositif coupleur 28 selon l'invention.

A cet effet, les deux extrémités sectionnées du câble 27 sont munies d'éléments de connecteur blindés 29 et 30.

Le boîtier de couplage 31 du dispositif se présente sous la forme d'un parallélépipède rectangle allongé dont les deux petites faces 32, 33 sont munies d'éléments de connecteur 34 complémentaires à ceux 29, 30 montés sur les extrémités sectionnées du câble.

Le boîtier de couplage 31 peut donc être interposé sur le bus par connexion.

Le boîtier de couplage 31 renferme intérieurement un coupleur (non représenté) qui comprend un circuit primaire raccordé au bus et un circuit secondaire, lesquels circuits sont réalisés sur une carte de circuit imprimé multicouche (non représentée).

Des composants électroniques (non représentés) sont par ailleurs implantés sur cette carte, comme on le verra ultérieurement.

La carte de circuit imprimé s'étend d'un élément de connecteur 34 à l'autre et comporte deux pistes qui forment une ligne adaptée en impédance, prolongeant le bus à l'intérieur du boîtier.

Sur l'une de ses grandes faces, ici sa face supérieure 35, le boîtier comporte six éléments de connecteur 36 destinés chacun à recevoir un boîtier de raccordement 37 relié à un abonné par une ligne 38 dite STUB.

Chacun des éléments de connecteur 36 prévus pour les boîtiers de raccordement 37 est relié au circuit secondaire du coupleur enfermé dans le boîtier de couplage.

Les figures 3 à 9 illustrent un deuxième mode de réalisation du dispositif selon l'invention.

Sur la figure 3, le bus est constitué par le même cable blindé 27 que sur la figure 2.

Le boîtier de couplage 39 se présente sous la forme d'un parallélépipède rectangle muni, sur ses deux petites faces opposées 40,41, d'éléments de connecteur 42,43, comme dans le premier mode de réalisation.

Le boîtier de couplage 39 est monté sur un rail porteur 44 qui s'étend transversalement au câble 27 constituant le bus.

Le boîtier de couplage 39 renferme intérieurement une carte de circuit imprimé 45 sur laquelle sont réalisés d'une part deux pistes 46 prolongeant le bus et d'autre part un coupleur 47 comprenant un circuit primaire raccordé par des pistes 48 auxdites pistes 46 prolongeant le bus et un circuit secondaire qui se prolonge en dehors du coupleur 47 par des pistes 49.

Le boîtier de couplage 39 comporte une ouverture centrale 50 sur une de ses grandes faces latérales, au-dessus du rail porteur 44.

Cette ouverture 50 se situe en regard des pistes conductrices 49 prolongeant le circuit secondaire du coupleur 47.

Chaque boîtier de raccordement 51 présente une forme parallélépipédique de même épaisseur que le boîtier de couplage 39.

La face inférieure 52 de chaque boîtier de raccordement 51 comporte une découpe permettant l'engagement dudit boîtier sur le rail porteur 44 et son coulissement longitudinal.

Chaque boîtier de raccordement 51 comporte intérieurement une carte de circuit imprimé 53 sur laquelle sont définies des pistes conductrices 54 qui s'étendent d'une petite face 55 à l'autre 56 du boîtier et sont destinées à prolonger le circuit secondaire.

Sur l'une 56 des petites faces de chaque boîtier de raccordement 51, une ouverture centrale 57 permet l'accès à une extrémité des pistes conductrices 54, et sur l'autre petite face 55, un élément de connecteur 58 réalisé d'un seul tenant avec le boîtier est relié aux autres extrémités des mêmes pistes conductrices 54.

Cet élément de connecteur intégré 58 est mieux visible sur la figure 7 où l'on voit qu'il comporte des lames de contact 59 s'étendant d'une part, à l'intérieur du boîtier où elles prennent appui sur les pistes conductrices 54, et d'autre part à l'extérieur du boîtier, entre deux plaquettes protectrices 60 en saillie de la petite face 55 du boîtier.

Le boîtier est non conducteur dans sa région constituant l'élément de connecteur 58. Dans une variante, des isolants sont intercalés entre les lames de contact 59 et le boîtier.

Lorsque le boîtier de raccordement 51 est engagé sur le rail 44, dans le sens indiqué par les flèches 61 sur la figure 4, l'élément de connecteur se trouve en regard de l'ouverture 50 prévue dans le boîtier de couplage 39.

Les plaquettes protectrices 60 et les lames de contact 59 pénètrent alors dans ladite ouverture 50 lorsque le boîtier de raccordement 51 est accolé au boîtier de couplage 39, les lames de contact 59 prenant appui sur les pistes conductrices 49 prolongeant le circuit secondaire du coupleur 47.

Ces pistes conductrices 49, combinées à l'ouverture 50 prévue dans le boîtier, constituent un élément de connecteur complémentaire à celui 58 qui fait saillie de la petite face 55 du boîtier de raccordement.

Une fois le boîtier de raccordement 51 accouplé au boîtier de couplage 39, l'ouverture 57 située à l'opposé de l'élément de connecteur 58 sur le boîtier de raccordement 51 est à son tour apte à recevoir l'élément de connecteur 58 d'un deuxième boîtier de raccordement 51.

Dans une variante non représentée, on peut prévoir des joints d'étanchéité entourant les ouvertures 50, 57 ou les plaquettes protectrices 60 pour assurer l'étanchéité du dispositif.

Les pistes conductrices 54 des cartes de circuit imprimé 53 logées dans les boitiers de raccordement 51 prolongent ainsi le circuit secondaire du coupleur 47 logé dans le boîtier 39 de couplage.

Un obturateur 62 ferme l'ouverture du dernier boîtier de raccordement.

Un câble 63 , appelé câble STUB, terminé par un élément de connecteur 64, sort de chaque boitier de raccordement 51 et permet le branchement de la ligne STUB (non représentée) d'un abonné.

Ce câble 63 est relié aux pistes conductrices 54 constituant le circuit secondaire du boîtier de raccordement 51, moyennant l'interposition de composants électroniques qui seront décrits ultérieurement.

Pour assurer la continuité de masse entre le boîtier de couplage 39 et les différents boîtiers de raccordement 51, chaque boîtier de couplage 39 et de raccordement 51 comporte, de part et d'autre de son ouverture, des pattes d'arrimage 65 en saillie de sa face munie d'une ouverture 50, 57, et chaque boîtier de raccordement 51 comporte, de part et d'autre de l'élément de connecteur en saillie 58, des encoches 66 destinées à recevoir les pattes d'arrimage 65 et munies de crochets de rétention 67, que l'on voit notamment sur la figure 6A.

Chaque crochet de rétention 67 comporte un poussoir 68 qui permet, par déformation du crochet 67, de déverrouiller deux boitiers accolés.

Les pattes d'arrimage 65 et les crochets de rétention 66 étant réalisés en un matériau conducteur, comme chacun des boîtiers, on assure ainsi la continuité du blindage dans tout le dispositif.

Comme matériau conducteur, on peut utiliser par exemple un métal, une matière plastique conductrice ou une matière plastique métallisée en surface.

La continuité du blindage peut par ailleurs être assurée par le rail porteur 44. Dans ce cas, on équipe de préférence la partie inférieure de chaque boîtier d'un bracelet de blindage (non représenté) qui améliore le contact électrique entre le boîtier et le rail.

En référence aux figures 8A, 8B et 8C, on va maintenant décrire le rôle des différents composants électroniques prévus sur les cartes de circuit imprimé du boîtier de couplage et des boîtiers de raccordement.

La figure 8B concerne l'émission des signaux et la figure 8C concerne leur réception, tandis que la figure 8A concerne l'alimentation des composants actifs.

On va décrire tout d'abord le traitement de signaux émis par l'abonné en référence à la figure 8B.

Les composants représentés à l'intérieur du bloc 69 sont logés à l'intérieur de chaque boîtier de raccordement et les composants situés dans le bloc 70 appartiennent au boîtier de couplage.

Dans l'exemple décrit, chaque abonné émet des signaux qui se présentent sous la forme de doublets impulsionnels du type de ceux représentés sur la figure 9.

Ces doublets comprennent soit une composante positive suivie d'une composante négative, comme représenté en 9A sur la figure 9, on les désigne alors sous le terme de doublets positifs, soit une composante négative suivie d'une composante positive, comme représenté en 9B sur la figure 9, on les désigne sous le terme de doublets négatifs.

Les signaux, sous forme de doublets impulsionnels, arrivent au câble STUB 63 par la ligne STUB et leur modulation est récupérée en 71 puis envoyée sur l'une des deux voies A et B dont l'une, la voie
A, est prévue pour des doublets positifs, et dont l'autre, la voie B, est prévue pour des doublets négatifs.

Après avoir détecté en 72 le doublet qui lui est propre, chaque voie commande en 73 la génération d'un doublet correspondant au format prédéterminé qui est envoyé sur le circuit secondaire.

En d'autres termes, Si un doublet positif provient de la ligne STUB, il est détecté par la voie A et un doublet positif de format prédéterminé est généré et envoyé sur le bus à la place du doublet original issu de l'abonné.

Cette mesure de substitution permet de contrôler la forme des signaux émis par le bus.

En effet, le signal issu de la ligne STUB ne présente pas forcément le bon format en termes de niveaux et de pentes et son émission directe sur le bus pourrait priver ce dernier d'efficacité, car un signal excessivement dégradé ne pourrait plus être correctement interprété par les autres abonnés du bus.

La détection et l'émission d'un doublet par une voie s'accompagnent de l'inhibition de l'autre voie à l'aide d'une bascule monostable 74 et d'une porte ET 75, afin d'éviter que la détection de la deuxième partie du doublet impulsionnel par l'autre voie ne déclenche à son tour l'émission d'un doublet.

En effet, une fois que la voie A a détecté le front montant d'un doublet positif, il faut éviter que la voie B ne détecte le front descendant de ce doublet positif, croie qu'il s'agit d'un doublet négatif et déclenche l'émission d'un doublet négatif.

Le signal de commande généré en 73 traverse un dispositif anti-retour 76 qui est raccordé au circuit secondaire en 77.

Le circuit secondaire véhicule donc des signaux de commande de génération de doublets.

Une méthode pour réaliser le dispositif anti-retour consiste à prévoir deux lignes de commande par voie, soit quatre lignes en tout pour les deux voies A et B.

Dans chaque voie, une première ligne de commande transmet les signaux de commande pour générer la composante positive d'un doublet et la seconde ligne de commande transmet les signaux de commande pour générer la composante négative du doublet.

Le dispositif anti-retour peut ainsi être constitué par de simples diodes disposées sur chaque ligne de commande.

Le boîtier de couplage (bloc 70) comporte deux ensembles de couplage 78, un par voie. Chaque ensemble de couplage comprend deux boucles d'induction montées en opposition l'une de l'autre, de manière à générer, l'une la composante positive du doublet, l'autre la composante négative du doublet en étant commandées par les deux lignes de commande de la voie correspondante.

Le fait que chaque voie A et B possède ses propres boucles opposées améliore la fiabilité du couplage.

En effet, chaque abonné qui envoie des signaux sur le bus peut, en écoutant le bus, vérifier que les signaux ont été correctement induits et, en cas de défaillance, par exemple en raison d'une collision entre signaux, basculer automatiquement d'un type de doublets impulsionnels à l'autre (par exemple, il cesse d'émettre avec des doublets positifs pour utiliser des doublets négatifs, ce qui déclenche le fonctionnement de l'autre voie et de l'autre paire de boucles opposées).

Comme on le voit sur la figure 8A, la ligne STUB fournit par ailleurs l'alimentation des différents composants du circuit. Pour cela, en 79, on récupère la composante continue de 15 Volts du signal émis sur la ligne STUB, et l'on fabrique à partir de cette composante continue des alimentations de 15 Volts en 80 et 5 Volts en 81 à destination des composants du circuit.

Concernant la réception illustrée à la figure 8C, les signaux provenant du bus 1 sont captés par une boucle inductive 82 du coupleur et envoyés sur la ligne STUB après discrimination suivant un procédé similaire à l'émission, c'est-à-dire que les signaux récupérés sur le bus sont reconnus en 83 en tant que doublets positifs ou négatifs et sont reconstruits comme lors de l'émission afin de protéger les communications de tout bruit qui pourrait avoir été capté accidentellement par le bus, par exemple en raison d'une connexion défaillante d'un des abonnés.

La reconstruction s'effectue dans l'une ou l'autre des deux voies C et D, suivant que le signal à reconstruire est un doublet positif ou négatif.

L'inhibition de la voie non active est assurée en 85.

Par sécurité, le coupleur peut comprendre deux boucles 82 montées en parallèle.

I1 est bien entendu que le mode de réalisation qui vient d'être décrit ne présente aucun caractère limitatif, et qu'il pourra recevoir toutes modifications désirables sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

En particulier, la séparation entre boîtier de couplage et boîtier de raccordement indiquée en figure 8B pourrait être différente, par exemple en incorporant tous les composants dans le boîtier de couplage, ce qui présenterait l'avantage de réduire le coût et l'encombrement de chaque boîtier de raccordement.

Claims (21)

REVENDICATIONS

1. Dispositif coupleur pour bus à couplage magnétique, comprenant, d'une part, un boîtier de couplage (7, 8, 9 ; 31 ; 39) inséré sur le bus (1 ; 27) et comportant un coupleur magnétique (10, 11, 12 ; 47) assurant le couplage entre un circuit primaire (13, 14, 15) raccordé au bus et un circuit secondaire (16, 17, 18) et, d'autre part, au moins un boîtier de raccordement (19-26 ; 37 ; 51) raccordé à un abonné du bus et apte à être connecté au circuit secondaire du boîtier de couplage, caractérisé par le fait que le boîtier de couplage comporte un unique coupleur et par le fait que le circuit secondaire de ce coupleur est agencé pour que plusieurs boîtiers de raccordement puissent s'y raccorder.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le circuit secondaire comporte une voie d'émission et une voie de réception.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le circuit secondaire comprend, sur sa voie d'émission, une première ligne de commande pour les signaux positifs et une seconde ligne de commande pour les signaux négatifs et que chaque boîtier de raccordement comprend un séparateur qui envoie les composantes positives des signaux dans la première ligne et les composantes négatives des signaux dans la seconde ligne.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que chaque boîtier de raccordement comprend un dispositif anti-retour (76) sur les première et seconde lignes de sa voie d'émission.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que le circuit secondaire et chaque boîtier de raccordement comportent deux voies d'émission.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait que le coupleur comprend, sur la voie d'émission de son circuit secondaire, au moins un enroulement pour induire des signaux positifs et au moins un enroulement pour induire des signaux négatifs.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que le coupleur (47) est réalisé sous la forme d'une carte de circuit imprimé multicouche.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'il comporte, un dispositif électronique de contrôle de la forme des signaux envoyés par les abonnés sur le bus.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le dispositif électronique de contrôle de la forme des signaux est logé dans le boîtier de couplage.

10. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait qu'un dispositif électronique de contrôle de la forme des signaux est logé dans chaque boîtier de raccordement.

11. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le dispositif électronique de contrôle de la forme des signaux est réparti entre le boîtier de couplage et chaque boîtier de raccordement.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé par le fait que le dispositif électronique de contrôle de la forme des signaux détecte les signaux émis par les abonnés et reconstruit, dans un format prédéterminé, des signaux équivalents qui sont envoyés sur le bus à la place de ceux provenant des abonnés.

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que le boîtier de couplage (39) comporte un élément de connecteur (49', 50) relié au circuit secondaire (49) et que chaque boîtier de raccordement (51) comporte un circuit interne et, reliés à ce circuit interne, deux éléments de connecteur dont l'un (58) est complémentaire à celui du boîtier de couplage et l'autre (54, 57) est identique à celui du boîtier de couplage.

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé par le fait que le boîtier de couplage (39) est monté sur un rail porteur (44) et que chaque boîtier de raccordement (51) est agencé pour pouvoir glisser dans ce rail, les éléments de connecteur complémentaires (49, 50 ; 58) du boîtier de couplage et de chaque boîtier de raccordement étant positionnés de manière à s'accoupler automatiquement lorsqu'on engage le boîtier de raccordement sur le rail et qu'on l'accole au boîtier de couplage, tandis que l'élément de connecteur (54, 57) du boîtier de raccordement identique à celui du boîtier de couplage est agencé de manière à se présenter, par rapport au rail, comme l'élément de connecteur du boîtier de couplage, de manière à pouvoir s'accoupler avec l'élément de connecteur d'un autre boîtier de raccordement engagé sur le rail.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé par le fait que chaque boîtier de raccordement (51) comporte une embase conformée de manière à pouvoir être engagée sur le rail (44) ou dégagée de ce dernier en position oblique par rapport au rail, et verrouillée sur le rail par pivotement d'une fraction de tour pour prendre une position parallèle au rail.

16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que le boîtier de couplage (31) comporte plusieurs éléments de connecteur (36) reliés au circuit secondaire du coupleur et que chaque boîtier de raccordement (37) comporte un élément de connecteur complémentaire à l'un de ceux du boîtier de couplage.

17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisé par le fait que chaque boîtier comporte un joint d'étanchéité autour de ses éléments de connecteurs.

18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 à 17, caractérisé par le fait que chaque boîtier est électriquement conducteur et comporte des pattes d'arrimage (65) à un boîtier voisin, pour assurer la continuité de blindage entre tous les boîtiers du dispositif.

19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 à 18, caractérisé par le fait que le circuit interne de chaque boîtier de raccordement (51) est constitué par les pistes (54) adaptées en impédance d'un circuit imprimé.

20. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé par le fait que les éléments de connecteur complémentaires de deux boîtiers de raccordement ou du boîtier de couplage et d'un boîtier de raccordement sont constitués, l'un par les extrémités des pistes (49 54) du circuit imprimé constituant le circuit interne du boîtier et par une ouverture (50 ; 57) du boîtier débouchant sur ces extrémités, l'autre (58) par des lames de contact (59) solidaires du boîtier, prenant appui sur les extrémités des pistes (49 ; 54) du circuit imprimé constituant le circuit interne du boîtier et faisant saillie à l'extérieur du boîtier pour pénétrer dans l'ouverture (50 ; 57) de l'autre élément de connecteur et prendre appui sur les extrémités des pistes de son circuit imprimé.

21. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé par le fait que l'élément de connecteur (58) comportant les lames de contact est réalisé d'un seul tenant avec le boîtier.