FR2761228A1 - Construction telle qu'une serre, du type comportant une ossature rigide portant une paroi souple - Google Patents

Construction telle qu'une serre, du type comportant une ossature rigide portant une paroi souple Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne une construction telle qu'une serre ou analogue, comportant une paroi longitudinale souple (140) tendue sur une ossature longitudinale rigide définie par une pluralité d'arceaux transversaux. A au moins l'un de ces arceaux (5, 6, 7), fixe par rapport à l'ossature (3), est accolé un arceau supplémentaire (22, 23, 24) mobile et la paroi (140) présente une interruption (59, 60, 61) entre cet arceau mobile (22, 23, 24) et l'arceau fixe voisin (5, 6, 7) de telle sorte que l'éloignement de l'arceau mobile (22, 23, 24) par rapport à l'arceau fixe (5, 6, 7) se traduise par une ouverture de la paroi (140) dans une zone supérieure (32) de l'ossature (3). Dans une zone inférieure (45) de celle-ci, la paroi (140) est fixée à des bras latéraux (33 à 38) qui basculent vers le haut ou vers le bas pour, respectivement, ouvrir ou fermer la paroi (140) également dans cette zone (45). Application à la réalisation de serres ou constructions analogues.

Description

La présente invention concerne une construction telle qu'une serre ou analogue, du type présentant une direction longitudinale, horizontale, déterminée et comportant - une ossature longitudinale rigide comportant une pluralité d'arceaux transversaux rigides alignés longitudinalement et mutuellement solidaires, dits arceaux fixes, - une paroi longitudinale souple s'étendant de l'un à l'autre des arceaux fixes et solidarisée avec ces derniers.
On considère ici comme une construction analogue à une serre tout bâtiment, généralement provisoire, destiné à l'agriculture, l'élevage, les loisirs ou le logement, dont la paroi est définie par au moins une feuille souple retenue à l'état tendu, c'est-à-dire non lâche, sur des arceaux rigides d'ossature.
De nombreux modèles de construction de ce type ont vu le jour depuis l'avènement des feuilles souples de matière thermoplastique telle que le polyéthylène et le
PVC, ces exemples n'étant nullement limitatifs.
Ce type de construction permet de couvrir économiquement de grandes surfaces, quelle que soit l'utilisation visée, mais le caractère souple de la paroi conduit à des difficultés lorsqu'on désire réaliser dans une construction de ce type des ouvertures de grande dimension, nécessaires pour l'aération notamment lorsque la température devient excessive, avec possibilité ae refermer ces ouvertures si nécessaire, par exemple en cas de baisse excessive de la température.
De nombreux modèles d'ouvrants ont cependant été proposés, parmi lesquels on peut citer - l'écarteur de laizes, lorsque la paroi est constituée de plusieurs laizes mutuellement juxtaposées longitudinalement ce dispositif particulièrement rudimentaire présente l'avantage de la simplicité mais il n'autorise pas l'aménagement d'ouvertures de grande dimension si l'on veut éviter l'endommagement des laizes et son utilisation est fastidieuse - l'ouverture latérale continue, par enroulement de la paroi souple sur les arceaux, vers le haut, et retenue provisoire de la paroi ainsi enroulée par exemple au moyen de sangles, ou encore par gravité, ce qui suppose généralement une découpe appropriée de la paroi, difficile à refermer et génératrice de fuites ; cette solution d'ouverture latérale continue présente en outre l'inconvénient de compliquer la réalisation de la paroi souple et de faire ainsi perdre une partie des avantages de simplicité et d'économie de réalisation des constructions en question - l'ouverture d'un faîtage ou de chéneaux rapportés sur l'ossature rigide au niveau d'interruptions de la paroi, ce qui réduit encore ces avantages.
En fait, si ces deux derniers dispositifs sont plus efficaces que le premier, ils induisent des surcoûts qui peuvent doubler le prix de la construction et leur utilisation reste fastidieuse.
On a également proposé, dans FR-A-l 572 690, d'intercaler longitudinalement entre deux arceaux fixes de l'ossature un bâti rigide constituant un arceau transversal supplémentaire. Cet arceau supplémentaire est mobile et peut ainsi occuper une première position dans laquelle il est aligné longitudinalement avec l'un, déterminé, des arceaux fixes entre lesquels il est ainsi intercalé, et comparativement proche de celui-ci notamment dans une zone supérieure de l'ossature, en présentant un profil transversal sensiblement identique à celui dudit arceau fixe déterminé, et une pluralité de deuxièmes positions dans lesquelles il est comparativement écarté dudit arceau fixe déterminé, notamment dans la zone supérieure de l'ossature, du côté de cet arceau fixe détermine qui correspond à l'autre des arceaux fixes entre lesquels cet arceau mobile est intercalé.
La paroi souple est alors fixée le long de l'arceau mobile de même que le long dudit arceau fixe déterminé et présente une interruption transversale entre eux de façon à être fermée au niveau de cette interruption lorsque l'arceau mobile occupe sa première position et ouverte au niveau de cette interruption, notamment dans la zone supérieure de l'ossature, lorsque l'arceau mobile occupe l'une quelconque de ses deuxièmes positions. Des moyens commandés sont prévus pour placer et retenir sélectivement l'arceau mobile dans la première position ou dans l'une quelconque de ses deuxièmes positions.
Dans la construction décrite dans ce document, la partie de paroi fixée le long de l'arceau mobile dégage une ouverture aussi bien dans la zone inférieure de l'ossature que dans la zone supérieure de celle-ci lorsque l'arceau mobile occupe l'une de ses deuxièmes positions, mais cette ouverture est obturée dans la zone inférieure de l'ossature, sur une certaine hauteur, des deux côtés de la construction, par une bande latérale assurant à ce niveau la continuité de la paroi entre les deux arceaux fixes entre lesquels est interposé l'arceau mobile. Ces bandes, de même que la paroi entre deux arceaux fixes entre lesquels n'est pas prévu d'arceau mobile, sont enterrées afin d'empêcher toute pénétration d'air à ce niveau, mais elles empêchent toute aération volontaire dans la zone inférieure de l'ossature, du moins dans des zones de celle-ci intermédiaires entre ses extrémités, où il est par contre prévu une possibilité de relevage de la paroi.
Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, la présente invention propose une construction telle qu'une serre ou analogue, du type présentant une direction longitudinale, horizontale, déterminée et comportant - une ossature longitudinale rigide comportant une pluralité d'arceaux transversaux rigides alignés longitudinalement et mutuellement solidaires, dits arceaux fixes, et des moyens formant au moins un arceau transversal rigide supplémentaire, dit arceau mobile, apte à occuper une première position dans laquelle il est aligné longitudinalement avec un arceau fixe déterminé et comparativement proche de celui-ci au moins dans une zone supérieure de l'ossature, en présentant un profil transversal sensiblement identique à celui dudit arceau fixe déterminé, et au moins une deuxième position dans laquelle il est comparativement écarté dudit arceau fixe, au moins dans la zone supérieure de l'ossature, d'un côté déterminé dudit arceau fixe, - une paroi longitudinale souple s'étendant de l'un à l'autre des arceaux fixes et solidarisée avec ces derniers, ladite paroi étant fixée le long de l'arceau mobile et le long dudit arceau fixe déterminé et présentant une interruption transversale entre eux de façon à être fermée au niveau de cette interruption lorsque l'arceau mobile occupe la première position et ouverte au niveau de cette interruption, au moins dans la zone supérieure de l'ossature, lorsque l'arceau mobile occupe la deuxième position au nombre d'au moins une, et - des moyens commandés pour placer et retenir sélectivement l'arceau mobile dans la première position et dans la deuxième position au nombre d'au moins une, comme l'enseigne FR-A-1 572 690, cette construction étant caractérisée conformément à la présente invention en ce que l'ossature comporte en outre, respectivement de part et d'autre de chaque arceau mobile, deux bras articulés sur l'ossature autour d'un même axe transversal horizontal situé dans la zone inférieure de l'ossature, à proximité immédiate du sol, et décalé longitudinalement dudit côté déterminé par rapport à l'arceau mobile occupant sa première position, en ce que sont prévus des moyens de liaison cinématique entre lesdits bras et l'arceau mobile de telle sorte que les bras soient orientés longitudinalement lorsque l'arceau mobile occupe sa première position et soient ascendants à partir dudit axe transversal et vers ledit arceau fixe déterminé lorsque l'arceau mobile occupe sa deuxième position au nombre d'au moins une, et en ce que la paroi longitudinale souple est fixée le long de chacun des bras de façon à s'ouvrir par un mouvement de basculement ascendant, dans la zone inférieure de l'ossature, lorsque l'arceau mobile passe de sa première à sa deuxième position, au nombre d'au moins une, et à se fermer par un mouvement de basculement descendant dans la zone inférieure de l'ossature lorsque l'arceau mobile passe de sa deuxième position, au nombre d'au moins une, à sa première position.
De préférence, les moyens commandés permettent de placer l'arceau mobile dans une pluralité de deuxièmes positions différentes dans lesquelles il est écarté différemment dudit arceau fixe déterminé au moins dans la zone supérieure de l'ossature.
On comprend aisément qu'au fur et à mesure que l'arceau mobile s'écarte desdits arceaux fixes au moins dans la zone supérieure de l'ossature, l'interruption de la paroi s'ouvre de plus en plus, c'est-à-dire découvre une surface d'ouverture de plus en plus importante à ce niveau ; la paroi souple se replIe alors librement entre l'arceau mobile et l'arceau fixe immédiatement adjacent dudit côté déterminé. Lorsque l'arceau mobile revient longer l'arceau fixe dont il s'était précédemment écarté, la paroi se retend entre l'arceau mobile et l'arceau fixe adjacent dudit côté déterminé, et l'ouverture se referme.
On comprendra aisément qu'un tel dispositif n'entraîne qu'un faible surcoût de la construction, en comparaison avec une construction ne possédant que des possibilités rudimentaires d'ouverture, et offre la possibilité de dégager de larges ouvertures dans la paroi souple de la construction, d'autant plus qu'il peut être multiplié à volonté dans la dimension longitudinale de celle-ci ; en outre, contrairement aux écarteurs de laizes, il ne risque pas d'entraîner de détérioration de la paroi souple.
De plus, il se révèle particulièrement avantageux en comparaison avec le dispositif décrit dans
FR-A-1 572 690 dans la mesure où la fixation de la paroi le long de chacun des bras basculants et la liaison cinématique de ces derniers avec l'arceau mobile permettent d'assurer que, dans la première position de ce dernier, c'est-à-dire lorsque la paroi est fermée, la paroi soit retenue fermement dans la zone inférieure de la serre, c'est-à-dire en pratique le long du sol, ce qui empêche alors le vent de s'engouffrer sous la paroi au risque d'endommager la construction. On peut donc se dispenser des bandes latérales fixes prévues à cet effet dans FR-A- 1 572 690, si bien que les bras basculants et leur liaison cinématique avec l'arceau mobile font par ailleurs en sorte que la paroi soit effectivement ouverte non seulement dans la zone supérieure de l'ossature, mais également dans la zone inférieure de celle-ci dans toute deuxième position de l'arceau mobile ; en l'absence des bandes latérales précitées, la présente invention permet ainsi d'améliorer la ventilation de la construction par un effet dit effet cheminée , comme le comprendra aisément un Homme du métier.
On peut prévoir divers modes d'évolution de l'arceau mobile entre sa première position et sa ou ses deuxièmes positions, et lesdits moyens de liaison cinematique présentent une constitution en rapport.
Ainsi, selon un mode de mise en oeuvre actuellement préféré de la présente invention, lesdits moyens de liaison cinématique sont constitués par une solidarisation de l'arceau mobile avec chacun desdits bras de telle sorte que l'arceau mobile passe de l'une à l'autre de ses première et deuxième(s) positions par pivotement autour dudit axe transversal, conjointement avec lesdits bras.
Une telle disposition fait en sorte que le passage de la première position, ou orientation de fermeture, à toute deuxième position, ou orientation d'ouverture, se traduise par un décalage de l'arceau mobile vers le haut par rapport à l'arceau fixe correspondant ; elle permet ainsi à l'arceau mobile de gagner son orientation d'ouverture sans interférer avec des structures internes à la serre, telles que des entretoises longitudinales reliant les arceaux fixes entre eux ou des systèmes d'arrosage ou d'éclairage.
Cependant, selon un autre mode de mise en oeuvre actuellement préféré de la présente invention, l'ossature comporte des moyens de guidage de l'arceau mobile en translation longitudinale de telle sorte que l'arceau mobile passe de l'une à l'autre de ses première et deuxième(s) positions par translation longitudinale et lesdits moyens de liaison cinématique comportent la paroi elle-même en tant que moyen de traction des bras vers le haut lors d'une translation de l'arceau mobile à partir de sa première position vers sa deuxième position au nombre d'au moins une.
Le basculement des bras vers le bas lors d'une translation d'arceau mobile en retour vers sa première position peut s'effectuer par gravité, du fait du poids de la paroi et des bras eux-memes. Cependant, on prévoit de préférence à cet effet des moyens plus coercitifs, réalisés en relation avec le mode de réalisation des moyens commandés pour passer et retenir sélectivement l'arceau mobile dans sa première position ou dans sa deuxième position, au nombre d'au moins une.
En effet, divers modes de réalisation de ces moyens commandés peuvent être prévus et, en particulier, on pourrait prévoir un système d'entretoisement, par exemple à compas, entre l'arceau mobile et l'un ou l'autre des arceaux fixes longitudinalement adjacents.
Cependant, selon un mode de réalisation préféré, on prévoit que les moyens commandés comportent un arbre longitudinal d'enroulement, guidé en rotation autour d'un axe longitudinal déterminé par rapport à l'ossature, des moyens commandés pour entraîner l'arbre en rotation, sélectivement dans un sens ou dans l'autre, autour dudit axe longitudinal par rapport à l'ossature ou arrêter cette rotation, au moins un lien souple présentant deux zones extrêmes enroulées dans des sens antagonistes sur ledit arbre de telle sorte qu'une longueur déterminée de l'une se déroule quand une longueur sensiblement identique de l'autre s'enroule, des moyens de solidarisation d'une zone intermédiaire déterminée du lien souple avec une zone déterminée de l'arceau mobile dans la zone supérieure de l'ossature et des moyens de déviation, dans la zone supérieure de l'ossature, pour guider une première zone courante du lien souple par rapport à une zone déterminée dudit arceau fixe, entre ladite zone intermédiaire et une première desdites zones extrêmes, et une seconde zone courante du lien souple par rapport à une zone déterminée d'un autre arceau fixe décalé longitudinalement par rapport audit arceau fixe dudit côté de celui-ci, entre ladite zone intermédiaire et la seconde zone extrême du lien souple ; de préférence, lesdits moyens de solldarisation sont élastiques au moins dans le sens d'une traction appliquée à l'arceau mobile vers ledit arceau fixe, afin d'annuler les conséquences d'éventuelles tolérances dans le dimensionnement des différents composants de la construction et desdits moyens commandés.
Un tel mode de réalisation desdits moyens commandés est particulièrement intéressant en ce qu'il permet, lorsque l'on prévoit dans une même paroi souple plusieurs interruptions longeant des arceaux fixes respectifs et un nombre correspondant d'arceaux mobiles susceptibles d'évoluer de la façon précitée par rapport à ces arceaux fixes, respectivement, de commander simultanément le mouvement de tous les arceaux mobiles et par conséquent de provoquer une ouverture et une fermeture simultanées, avec identité de l'amplitude d'ouverture, des différentes interruptions de la paroi souple en utilisant à cet effet un arbre unique relié à chacun des arceaux mobiles, respectivement, ou à des groupes d'arceaux mobiles, par un lien souple guidé comme on vient de le décrire et coopérant comme on vient de le décrire respectivement avec l'arceau mobile associé ou le groupe d'arceaux mobiles associes.
Un tel mode de réalisation desdits moyens commandés est en outre plus particulièrement intéressant lorsque le passage de l'arceau mobile de l'une à l'autre de ses positions s'effectue par translation longitudinale. En effet, en multipliant les liens souples, en relation avec un même arbre longitudinal d'enroulement, il est possible de constituer l'arceau mobile non pas sous forme d'une pièce continue qui est nécessaire lorsque l'arceau mobile est monté basculant avec les bras qui le relient à son axe de basculement, mais sous forme de plusieurs tronçons mutuellement séparés, limités à la zone supérieure de l'ossature et dont chacun est guidé longitudinalement et peut ainsi être lié par un tel lien à l'arbre d'enroulement. En outre, il est alors aisé de provoquer de façon sûre le rabattement des bras lors du retour de l'arceau mobile, éventuellement ainsi constitué de plusieurs tronçons distincts, à sa première position puisque l'on peut alors prévoir que les moyens de liaison cinématique entre les bras et l'arceau mobile comporte pour chaque bras au moins un lien souple supplémentaire présentant deux zones extrêmes dont l'une est enroulée sur ledit arbre dans un sens tel qu'une rotation de celui-ci correspondant au passage de la deuxième position au nombre d'au moins une à la première position s'accompagne d'un enroulement du lien souple supplémentaire sur ledit arbre et qu'une rotation de celui-ci correspondant au passage de la première position à la deuxième position au nombre d'au moins une s'accompagne d'un déroulement du lien souple supplémentaire par rapport audit arbre et dont l'autre est solidaire du bras respectif dans une zone de celui-ci décalée par rapport audit axe transversal vers ledit arceau fixe, et des moyens de déviation du lien souple supplémentaire au moins dans la zone inférieure de l'ossature à proximité immédiate dudit arceau fixe et en regard de ladite zone du bras, à proximité immédiate du sol.
Une telle disposition permet notamment d'immobiliser les bras dans leur orientation correspondant à la première position de l'arceau fixe, c'est-à-dire à sa position de fermeture, et d'empêcher ainsi fermement les bras de tendre à se relever par exemple sous l'effet du vent.
Les moyens commandés, dans cet exemple destinés à entraîner l'arbre en rotation sélectivement dans un sens ou dans l'autre ou arrêter cette rotation, peuvent être choisis parmi les moyens manuels, constitués par exemple par une manivelle ou un volant de manoeuvre lié cinématiquement à l'arbre, et les moyens motorisés, commandés manuellement ou automatisés de façon à fermer ou ouvrir de façon modulée la ou chaque interruption de la paroi souple en fonction de la période de la journée et/ou des conditions climatiques de l'instant, par exemple afin d'ouvrir automatiquement la paroi souple lorsque la température intérieure de la construction dépasse un seuil prédéterminé et en l'absence de pluie, et fermer la paroi lorsque la température redevient inférieure à ce seuil prédéterminé et/ou en cas de pluie.
L'interruption de la paroi correspond avantageusement à la jonction entre deux laizes voisines de celle-ci. Elle peut se situer au niveau dudit arceau fixe déterminé ou encore entre les deux mêmes arceaux fixes que l'arceau mobile, ce qui permet de prévoir un recouvrement longitudinal marginal de la laize correspondant audit arceau fixe déterminé par la laize correspondant à l'arceau mobile et d'assurer ainsi une certaine étanchéité de la paroi à ce niveau lorsque l'arceau mobile occupe sa première position.
Naturellement, d'autres dispositions peuvent être également prévues pour assurer une étanchéité de la fermeture de la paroi au niveau de son interruption lorsque l'arceau mobile occupe sa première position et, en particulier, on peut prévoir, par exemple sur la paroi et/ou l'arceau mobile et/ou l'arceau fixe dont il est comparativement proche dans la première position, des moyens d'étanchéification de l'interruption de la paroi dans cette première position de l'arceau mobile, et l'on peut en outre prévoir que l'arceau mobile et cet arceau fixe comportent des moyens d'emboîtement mutuel dans cette première position, ce qui permet d'assurer un positionnement relatif précis des deux arceaux et par conséquent une efficacité maximale des moyens d'étanchéification précités lorsqu'ils sont prévus.
D'autres caractéristiques et avantages d'une construction selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à aeux exemples non limitatifs de réalisation, ainsi que des aessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
- La figure 1 montre une vue en perspective d'une serre selon l'invention, comportant plusieurs arceaux mobiles, selon un mode d'articulation préféré de ces arceaux ; la serre est ici illustrée à l'état fermé.
- La figure 2 montre une vue de cette serre en bout, dans un sens longitudinal repéré en II à la figure 1, avec arrachement partiel.
- La figure 3 montre une vue de cette serre en coupe par un plan transversal repéré en III-III à la figure 1, passant par l'axe de basculement de l'un des arceaux mobiles.
- La figure 4 montre une vue de détail, en coupe par deux demi-plans longitudinaux repérés en IV-IV à la figure 3.
- La figure 5 montre une vue de la même serre, en perspective, à l'état ouvert.
- La figure 6 montre également une vue de cette serre à l'état ouvert, mais de dessus, avec représentation des moyens motorisés d'ouverture et de fermeture à l'extérieur de la serre pour des raisons de clarté.
- Les figures 7 et 8 montrent une variante de réalisation de cette serre, e élévation latérale, respectivement à l'état fermé et à l'état ouvert.
- La figure 9 montre une vue correspondant à celle de la figure 3, dans le cas de cette variante, pour illustrer certaines dispositions complémentaires d'un arceau fixe en relation avec cette variante ; l'arceau y est vu dans un sens longitudinal correspondant à une coupe par un plan transversal repéré en IX-IX à la figure 7.
On se référera en premier lieu aux figures 1 à 6, qui montrent une serre 1 présentant une direction longitudinale, horizontale 2, essentiellement formée d'une ossature longitudinale, rigide 3 sur laquelle est tendue, de préférence sans extension, une paroi longitudinale souple 140.
L'ossature rigide 3 comporte une pluralité d'arceaux transversaux rigides, ici au nombre de quatre référencés respectivement 4, 5, 6, 7 se succédant dans cet ordre suivant un sens longitudinal déterminé 10, étant entendu que ce nombre ne constitue qu'un exemple non limitatif et que de deux de ces arceaux rigides suffiraient à la mise en oeuvre de la présente invention.
Ces arceaux rigides 4, 5, 6, 7 sont mutuellement identiques et alignés suivant la direction longitudinale 2 ; chacun d'entre eux présente un plan moyen de symétrie désigné par les références 8 et 9 en ce qui concerne les arceaux 4 et 5, et ces plans respectifs de symétrie tels que 8, 9 sont disposés verticalement, perpendiculairement à la direction longitudinale 2. Les arceaux 4, 5, 6, 7 sont par exemple métalliques et tubulaires.
Ces arceaux 4, 5, 6, 7 sont solidarisés avec le sol 11 par exemple par enfouissement de leurs zones extrêmes respectives, désignées par 12 et 13 en ce qui concerne l'arceau 4, plus particulièrement visible à la figure 2, et solidarisés entre eux par entretoisement longitudinal, notamment au moyen de barres horizontales, longitudinales 14, 15 reposant sur le sol 11 et les raccordant deux à deux par leurs zones d'extrémité correspondant respectivement à la zone 12 et à la zone 13 de l'arceau 4. Les barres d'entretoisement 14, 15 peuvent également être métalliques et tubulaires.
Les arceaux 4, 7 définissent dans l'exemple illustré des extrémités de la serre 1 et chacun est soustendu par une barre horizontale, transversale 16, 17 reposant sur le sol 11 et raccordant mutuellement les deux zones extrêmes telles que 12 et 13 de l'arceau respectif. Sur chacun de ces arceaux extrêmes 4, 7 est tendue, par des moyens dont la silhouette est schématisée en 18 à propos de l'arceau 4, à la figure 4, une paroi souple, plane, respective, fermant transversalement la serre 1, à savoir une paroi souple 19 en demi-lune, percée d'une porte centrale d'accès 20 de façon connue en elle-même, en ce qui concerne l'arceau 4, et une paroi 21 en demi-lune, quant à elle pleine, en ce qui concerne l'arceau 7. Les moyens tels que 18 de fixation d'une paroi en demi-lune 19, 21 sur l'arceau respectivement correspondant 4, 7 peuvent être de tout type approprié de préférence, ils sont du type décrit dans la demande de brevet français No. 97 03694, déposée le 26 mars 1997, et assurent la fixation recherchée par pincement continu d'une zone marginale de la paroi 19, 21 le long de l'arceau respectif 4, 7. Chaque paroi en demi-lune 19, 21 est en outre de préférence fixée, par tout moyen approprié, connu en lui-même, le long de la barre transversale 16, 17 respectivement correspondante.
Les arceaux 4, 5, 6, 7 sont ici dénommés arceaux fixes compte tenu de leur fixité par rapport au sol 11.
Entre deux arceaux fixes consécutifs 4, 5, 6, 7, l'ossature 3 comporte un arceau respectif 22, 23, 24 quant à lui mobile par rapport au sol 11 par articulation, autour d'un axe horizontal, transversal, respectif 25, 26, 27 disposé à proximité immédiate du sol, sur chacune des barres d'entretoisement 14, 15 par tout moyen connu tel qu'une chape comme on l'a illustré en 28 et 29, à propos de l'articulation de l'arceau 22 autour de l'axe 25 par rapport aux barres 14 et 15, à la figure 3.
Chacun des arceaux mobiles 22, 23, 24 peut ainsi occuper notamment une orientation dans laquelle il est illustré à la figure 1 et, en ce qui concerne l'arceau mobile 22, à la figure 4, à savoir une orientation de fermeture de la paroi 140 pour des raisons qui apparaîtront ultérieurement.
Dans cette orientation, chacun des arceaux mobiles 22, 23, 24 est accolé, avec contact mutuel ou, de préférence, réservation d'un espacement longitudinal continu, de dimension sensiblement constante et négligeable comparée à la dimension longitudinale d'ensemble de la serre 1, référencé 30 en ce qui concerne l'arceau 22, à l'arceau fixe 5, 6, 7 qui lui fait respectivement suite dans le sens 10 ; ainsi, les arceaux 22, 23, 24 sont, dans cette orientation, accolés respectivement aux arceaux fixes 5, 6, 7, immédiatement en arrière de l'arceau fixe respectivement associé, en référence au sens 10.
A cet effet, chacun des arceaux mobiles 22, 23, 24 présente un plan moyen alors vertical et perpendiculaire à la direction 2 comme il ressort de la figure 4 qui montre les arceaux 22 et 5 dont on a référencé 31 et 9 les plans moyens, et présente dans ce plan moyen une forme sensiblement identique à celle des arceaux fixes 4, 5, 6, 7.
Cependant, du fait d'un positionnement des axes de basculement 25, 26, 27 de façon décalée vers l'arrière par rapport à l'arceau mobile respectivement correspondant 22, 23, 24 et, a fortiori, par rapport à l'arceau fixe respectivement associé 5, 6, 7, en référence au sens 10, chacun des arceaux mobiles 22, 23, 24 peut en outre occuper, par basculement autour de l'axe 25, 26, 27 respectif, par rapport aux barres d'entretoisement 14 et 15 et aux arceaux fixes 4, 5, 6, 7, au moins une orientation d'ouverture de la paroi 4, illustrée aux figures 5 et 6, ou de préférence une telle orientation librement choisie parmi une gamme de possibilités. Dans une telle position d'ouverture de la paroi 140, dont la signification apparaîtra plus loin, chacun des arceaux mobiles 22, 23, 24 est décalé vers l'arrière, en référence au sens 10, par rapport à l'arceau fixe 5, 6, 7 auquel il est accolé en position de fermeture, et ce décalage est maximal dans une zone supérieure 32 de l'ossature 3 dans cette zone supérieure 32, chaque arceau mobile 22, 23, 24 est en outre soulevé par rapport à l'arceau fixe 5, 6, 7 respectivement associé, compte tenu de la position des axes 25, 26, 27, si bien que des structures internes à la serre 1, telles que d'éventuelles entretoises longitudinales joignant les arceaux fixes 4, 5, 6, 7 entre eux dans la zone supérieure 32 de l'ossature 3, ou encore des systèmes d'arrosage ou d'éclairage situés dans cette zone supérieure 32, ne constituent aucune gêne pour le passage des arceaux mobiles 22, 23, 24 à leur orientation d'ouverture.
La liaison entre chacun des arceaux mobiles 22, 23, 24 et l'axe de basculement respectivement associé 25, 26, 27 s'effectue, respectivement au-dessus de la barre 14 et au-dessus de la barre 15, par un bras rigide 33, 34 en ce qui concerne l'arceau mobile 22 et l'axe de basculement 25, par un bras rigide 35, 36 en ce qui concerne l'arceau mobile 23 et l'axe de basculement 26, et par un bras rigide 37, 38 en ce qui concerne l'arceau mobile 37 et l'axe de basculement 27 ; ces bras 33 à 38 sont rectilignes et, avantageusement, métalliques et tubulaires comme les arceaux mobiles 22 à 24.
Eventuellement, comme on l'a illustré, la rigidité de l'assemblage de chaque arceau mobile 22, 23, 24 avec les deux bras respectivement associés 33, 34, 35, 36, 37, 38 peut être améliorée par triangulation au moyen d'une jambe de force respective 39, 40, 41, 42, 43, 44, elle aussi rectiligne et, avantageusement, métallique et tubulaire.
Dans l'orientation de fermeture illustrée à la figure 1 ainsi qu'aux figures 2 à 4, chaque bras 33, 34, 35, 36, 37, 38 repose à plat, dans une orientation longitudinale, sur la barre longitudinale d'entretoisement 14, 15 respectivement associée mais, dans la posi façon localisée dans une zone inférieure 45 de l'ossature 3, c'est-à-dire à proximité du sol 11.
En relation avec cette constitution de l'ossature 3, la paroi souple 140 est subdivisée en d'autant de laizes 46, 47, 48 que d'arceaux mobiles 22, 23, 24 et, si l'on se réfère à l'état de fermeture illustré à la figure 1, ces laizes 46, 47, 48 se succèdent longitudinalement et chacune d'entre elles est fixée par deux zones marginales transversales, désignées respectivement par 49 et 50 en ce qui concerne la laize 46, plus particulièrement visible à la figure 4, d'une part le long de l'arceau mobile tel que 22 respectivement correspondant et d'autre part le long de l'arceau fixe tel que 4 placé immédiatement en arrière de cet arceau mobile tel que 22, en référence au sens 10. A cet effet sont avantageusement utilisés des dispositifs de fixation du type décrit dans la demande précitée, déposée le 26 mars 1997, à savoir le même dispositif 18 que pour fixer la paroi extrême 19 sur l'arceau fixe 4 en ce qui concerne la zone marginale 50 de la laize 45 et un dispositif en tout point similaire 51 en ce qui concerne la fixation de la zone marginale 49 sur l'arceau mobile 22, mais d'autres moyens, connus en eux-mêmes d'un Homme du métier, pourraient être utilisés sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. On voit également, à la figure 4, la fixation similaire d'une zone marginale 52 de la laize 47 immédiatement suivante, dans le sens 10, le long de l'arceau fixe 5 succédant immédiatement à l'arceau mobile 22 dans le sens 10.
Chaque laize 46, 47, 48 est ainsi tendue longitudinalement, de préférence sans extension longitudinale, entre les arceaux respectivement fixes et mobiles qui lui sont associés, à savoir les arceaux 4 et 22, 5 et 23, 6 et 24, respectivement, dans la position de fermeture il lustrée à la figure
En outre, par une zone marginale, longitudinale respective, 53, 54, la laize 46 est fixée par tout moyen connu, assurant une fixation continue tel qu'un profilé de clipsage ou une fixation répartie à intervalles rapprochés tel qu'un jeu de clips, respectivement à la barre d'entretoisement 14 ou 15, entre l'arceau fixe 4 et l'axe de basculement 25, et au bras 39 ou 40 entre cet axe 25 et l'arceau mobile correspondant 22 ; de même, la laize 47 est fixée, par une zone marginale, longitudinale, respective 55, 56, aux barres d'entretoisement 14 et 15 entre l'arceau fixe 5 et l'axe de basculement 26 et aux bras 35, 36 entre cet axe 26 et l'arceau mobile 23 ; la laize 48 est fixée, le long de zones marginales, longitudinales, respectives 57, 58, aux barres d'entretoisement 14, 15 entre l'arceau fixe 6 et l'axe de basculement 27 et aux bras 37 et 38 entre cet axe de basculement 27 et l'arceau mobile 24.
La paroi 140 présente ainsi entre deux laizes successives 46, 47, 48, le long de l'espace tel que 30 subsistant entre un arceau mobile tel que 22 et l'arceau fixe 5 auquel il est accolé en position de fermeture, une interruption transversale respective 59, 50, 61 qui, dans la position de fermeture illustrée aux figures 1 à 4, est avantageusement obturée de façon étanche par une lèvre d'étanchéité telle que 62, continue tout au long de l'espace longitudinal considéré tel que 30, et par exemple définie par la zone marginale de l'une des laizes fixées sur les arceaux respectivement fixe et mobile ainsi voisins, à savoir dans l'exemple illustré par la zone marginale 49 de la laize 46 en ce qui concerne l'intervalle 30 entre les deux arceaux 22 et 5, ou encore par les dispositifs de fixation tels que 51 utilisés pour solidariser une zone marginale de chaque laize avec un arceau respectivement correspondant, ou encore par ces arceaux eux-memes, convenablement munis d'une telle lèvre d'étanchéité, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier.
La paroi 140 est ainsi étanchéifiée au niveau de chaque interruption 59, 60, 61 dans la position de fermeture illustrée aux figures 1 à 4. En outre, dans cette position, la retenue de chaque laize de la paroi 140 le long de chacun des bras 33 à 38 alors plaqués sur les barres d'entretoisement 14, 15 qui reposent sur le sol 11, et directement le long de ces barres 14, 15 entre deux bras longitudinalement consécutifs, assure une quasi-étanchéification de la paroi 140 également vis-àvis du sol 11.
Par contre, compte tenu des positions précitées des axes de basculement 25, 26, 27, et des conséquences que cette position implique quant à la position des arceaux mobiles 22, 23, 24 par rapport aux arceaux fixes 5, 6, 7 et à la position des bras 33, 34, 35, 36, 37, 38 par rapport aux barres d'entretoisement 14, 15, dans la position d'ouverture, la paroi 140 présente au niveau de chaque interruption 59, 60, 61 une ouverture 63, 64, 65 qui s'évase vers le haut, dans la zone supérieure 32 de l'ossature 3, entre chaque arceau mobile 22, 23, 24 et l'arceau fixe 5, 6, 7 auquel il est respectivement accolé en position de fermeture, et une ouverture 65, 66, 67, 68, 69, 70 dans la zone inférieure 45 de l'ossature 3, entre chacun des bras 33, 34, 35, 36, 37, 38 et la barre d'entretoisement 14, 15 à laquelle il est respectivement superposé dans la position de fermeture de la serre.
Ainsi, comme on l'a schématisé par des flèches ascendantes à la figure 5, un courant d'air ascendant, partant des côtés de la serre 1 dans la zone inférieure 45 pour monter centralement vers la zone supérieure 32, peut se créer par effet cheminée lorsque la serre est ouverte.
Selon une variante non illustrée aux figures 1 à 6 mais aisément compréhensible par un Homme du métier, notamment à la lecture de la description du mode de mise en oeuvre de l'invention illustré aux figures 7 à 9, l'étanchéification de la paroi 140 au niveau de chaque interruption 59, 60, 61 dans la position de fermeture pourrait également être assurée par application de chaque arceau mobile 22, 23, 24, dans cette position, sur une zone marginale de la laize 47, 48 ou de la paroi extrême 21, respectivement, associée à l'arceau fixe 5, 6, 7 immédiatement suivant dans le sens 10. A cet effet, cette zone marginale serait placée en porte-à-faux vers l'arrière, en référence au sens 10, par rapport à cet arceau fixe 5, 6, 7 respectivement correspondant, en reposant par exemple sur des fils ou tiges longitudinaux raccordant entre eux les arceaux fixes 4, 5, 6, 7, de façon connue en elle-même et non illustrée. On observera que la dimension longitudinale de ce porte-à-faux pourrait être plus ou moins importante, si bien que chaque arceau mobile 22, 23, 24 pourrait être sensiblement écarté, vers l'arrière, de l'arceau fixe 5, 6, 7 immédiatement suivant, même dans la position de fermeture, en respectant de préférence un espacement longitudinal constant vis-à-vis de cet arceau fixe immédiatement suivant, sans que cette disposition nuise pour autant aux possibilités de fermer de façon étanche la paroi 140 au niveau de chacune de ses interruptions 59, 60, 61.
Pour assurer le passage et le maintien de la serre 1 à l'état de fermeture illustré aux figures 1 à 4 ou dans un ou plusieurs états d'ouverture illustrés aux figures 5 et 6 sont prévus des moyens commandés 146 qui vont être décrits à présent, plus particulièrement en référence aux figures 2, 3, 4, 6.
Ces moyens 146 comportent notamment, sur deux barres transversales, horizontales 72, 73 sous-tendant les arceaux longitudinalement extrêmes 4, 7, de façon solidaire, à une même hauteur suffisante pour ne pas entraver le passage à l'intérieur de la serre 1, c'est-àdire dans la zone supérieure 32 de l'ossature 3, ainsi que le cas échéant sur d'autres barres analogues soustendant tout ou partie des autres arceaux rigides 5, 6 à la même hauteur, un arbre 74 guidé à la rotation, sans autre possibilité de déplacement relatif, autour d'un axe horizontal, longitudinal 75 par rapport à ces barres 72 et 73, c'est-à-dire de façon générale par rapport à tous les composants fixes de l'ossature 3 et notamment par rapport aux arceaux rigides 4, 5, 6, 7. L'axe 75 est avantageusement placé dans un plan vertical, longitudinal 76 constituant un plan de symétrie pour l'ensemble de la serre 1 et, en particulier, pour chacun de ses arceaux fixes 4, 5, 6, 7 ou mobiles 22, 23, 24.
Sensiblement à une hauteur identique à celle de l'axe 75 par rapport au sol 11, dans deux alignements longitudinaux 77, 88 correspondant sensiblement aux deux jonctions de chacune des barres 72, 73 avec l'arceau rigide respectivement correspondant 4, 7, chacun des arceaux rigides 4, 5, 6, 7 porte, avec possibilité de libre rotation autour d'un axe vertical respectif, une paire respective de poulies qui, pour des raisons de simplicité de dessin, ont été illustrées dans un état mutuellement décalé, perpendiculairement au plan 76, à la figure 6. Ainsi, d'un même côté du plan 76, suivant un même alignement longitudinal 77, les arceaux fixes 4, 5, 6, 7 portent une paire respective de poulies 78 et 79, 80 et 81, 82 et 83, 84 et 85 montées à la rotation libre, par rapport à l'arceau fixe respectif, autour d'un axe vertical respectif désigné par la référence 86 en ce qui concerne les poulies 78 et 79 et par la référence 87 en ce qui concerne les poulies 80 et 81, à la figure 4. De même, suivant un même alignement longitudinal 88, symétrique de l'alignement 77 par rapport au plan 76, chacun des arceaux fixes 4, 5, 6, 7 porte une paire respective de poulies 89 et 90, 91 et 92, 93 et 94, 95 et 96, montées libres en rotation autour d'un axe vertical respectif désigné par la référence 97 en ce qui concerne les poulies 89 et 90. Chaque arceau fixe 4, 5, 6, 7 porte avantageusement chacune des paires de poulies associées par l'intermédiaire d'une patte respective en saillie vers l'intérieur de la serre 1, comme on l'a schématisé à la figure 4 en 147 en ce qui concerne l'arceau 4 et les poulies 78 et 79, et en 144 en ce qui concerne l'arceau 5 et les poulies 80 et 81.
Il ressortira, de la suite de la description, que les poulies 79, 90, 84, 95 sont inutilisées et pourraient être omises ; elles sont prévues dans l'exemple illustré à titre de standardisation de l'ensemble des paires de poulies.
En outre, au moins approximativement suivant chacun des alignements 77, 88, chaque arceau mobile 22, 23, 24 considéré dans la position de fermeture illustrée aux figures 1 à 4 présente, par exemple par perçage suivant cet alignement respectif 77, 88 d'une patte transversale, double respective telle que 98, 99, en saillie vers l'intérieur de la serre 1, comme il ressort de l'examen des figures 3 et 4 en ce qui concerne l'arceau mobile 22, un passage tel que 100 de fixation, avec possibilité de débattement élastique limité suivant l'alignement respectif 77, 88, pour un lien souple, de façon générale inextensible, dans des conditions qui vont être décrites à présent. Deux de ces liens souples, disposés respectivement de part et d'autre du plan 76, sont prévus pour chacun des arceaux mobiles 22, 23, 24, respectivement, dans des positions mutuellement symétriques par rapport au plan 76.
Un premier lien souple 101, associé à l'arceau mobile 22, présente une première zone extrême 102 enroulée autour de l'arbre 74, dans un premier sens 103 par exemple anti-horaire si l'on se réfère à la figure 2, approximativement suivant le plan moyen 8 de l'arceau fixe 4, et présente, à partir de cette première zone extrême 102, une première zone courante 104 qui, tendue entre l'arbre 74 et la poulie 78, contourne cette dernière pour venir s'ancrer de façon solidaire ou approximativement solidaire, comme on le verra plus loin, par une zone intermédiaire 105 du lien souple 101 dans le passage de fixation 100 de la patte 98 solidaire de l'arceau mobile 22, du même côté du plan 76 que la poulie 78. A la suite de la zone intermédiaire 105, le lien 101 présente une deuxième zone courante 106 qui contourne la poulie 81, à l'état tendu, jusqu'à une zone extrême 107 du lien 102, enroulée vers l'arbre 74 en sens 148 opposé au sens 103, c'est-à-dire en sens horaire si l'on se réfère à la figure 2, de telle sorte qu'une rotation de l'arbre 74 dans l'un ou l'autre de ces sens provoque à la fois l'enroulement d'une des zones extrêmes 102, 107 du lien souple 101 et le déroulement de son autre extrémité, avec une amplitude identique de telle sorte que le lien 101 reste en permanence tendu entre ses deux zones extrêmes 102, 107, sur les poulies 78 et 81 et à sa traversée du passage de fixation 100. Compte tenu de la solidarisation au moins approximative du lien 101 avec la patte 98 au niveau de ce passage 100, on conçoit aisément qu'une telle rotation s'accompagne d'un basculement de l'arceau mobile 22 dans un sens ou dans l'autre, autour de l'axe 25, c'est-à-dire d'un passage de la position d'ouverture à la position de fermeture et inversement.
Plus précisément, l'enroulement de la zone extrême 102 par rotation de l'arbre 74 dans le sens 103, avec déroulement simultané de la zone extrême 107, s'accompagne d'un mouvement de la zone intermédiaire 105 du lien 101 vers l'arrière en référence au sens 10, c'est-à-dire d'un basculement dans le sens de l'ouverture, et une rotation de l'arbre 74 dans le sens opposé 108 se traduit par un mouvement de la zone intermédiaire 105 vers l'avant en réçérer.ce au sens 10, c'est-à-dire par un mouvement de l'arceau 22 vers la position de fermeture.
De façon identique, de l'autre côté du plan 76, un deuxième lien souple 108 identique au lien 101 présente une zone extrême 109 enroulée dans le même sens 103 que la zone extrême 102 du lien 101 sur l'arbre 103, sensiblement suivant le plan moyen 8 de l'arceau fixe 4, une première zone intermédiaire 110 joignant à l'état tendu, en contournant la poulie 89, cette zone extrême 109 à une zone intermédiaire 111 de fixation du lien souple 108 sur la patte 99 de l'arceau mobile 22, dans des conditions identiques à celles de la fixation du lien souple 101 sur la patte 98 ; une deuxième zone courante 112 du lien souple 108, contournant à l'état tendu la poulie 92, raccorde cette zone intermédiaire 111 à une zone extrême 113 enroulée comme la zone extrême 107 du lien 101, dans le sens 108, sur l'arbre 74 approximativement suivant le plan moyen 9 de l'arceau fixe 5. On comprend aisément que les enroulements et déroulements des zones extrêmes 102 et 109 des liens 101 et 112 soient concomitants, de même que les enroulements et déroulements de leurs zones extrêmes 107 et 113, si bien que les deux liens 101 et 112 agissent de ia même façon sur l'arceau mobile 22 pour une rotation déterminée de l'arbre 74.
Deux liens souples 114, 115, disposés respectivement de part et d'autre du plan 76, et deux liens souples 116, 117 disposés respectivement de part et d'autre de ce plan, agissent de façon identique respectivement sur l'arceau mobile 23 et sur l'arceau mobile 24, dans des conditions telles que le passage des trois arceaux mobiles 22, 23, 24 à une position d'ouverture ou à la position de fermeture soit concomitant, c'est-à-dire que chacun des trois arceaux mobiles 22, 23, 24 occupe à caque instant la même position par rapport à l'arceau fixe 5, 6, 7 auquel il est respectivement accolé en position de fermeture.
Ainsi, les liens 114, 115 correspondant à l'arceau mobile 23 sont enroulés par une première zone extrême respective 118, 119, dans le sens 103 sur l'arbre 74, approximativement suivant le plan moyen 9 de l'arceau fixe 5, et présentent une première zone courante respective 120, 121 contournant respectivement la poulie 80 ou 91 et raccordant ainsi, à l'état tendu, la première zone d'extrémité respective 118, 119 à une zone intermédiaire respective 122, 123 de fixation au moins approximative sur l'arceau mobile 23 cette zone intermédiaire 122, 123 est elle-même reliée, par une deuxième zone courante respective 124, 125 contournant à l'état tendu respectivement la poulie 83 ou la poulie 94, à une zone extrême respective 126, 127 enroulée dans le sens 108 autour de l'arbre 74, approximativement suivant le plan moyen non référencé de l'arceau fixe 6. Le montage est identique pour les liens souples 116 et 117, dont le premier contourne à l'état tendu les poulies 82 et 85 et le second les poulies 93 et 96.
Divers moyens peuvent être prévus pour provoquer sélectivement la rotation de l'arbre 74 dans l'un ou l'autre des sens 103 et 108 et l'arrêt de sa rotation dans une position correspondant à une position déterminée des arceaux mobiles 22, 23, 24 par rapport aux arceaux fixes 5, 6, 7. Ces moyens peuvent être manuels, et comporter une manivelle 128 mise à la disposition o un opérateur, à proximité immédiate de la porte 20, par exemple, et/ou un moteur notamment électrique 129 qui peut être commandé manuellement, par des moyens 130 aisément concevables par un Homme du métier, mis à la disposition d'un opérateur, et/ou par une horloge non référencée et/ou par des sondes de température 131 à l'intérieur de la serre 1 et de pluie 132 à l'extérieur de celle-ci, afin de provoquer l'ouverture de la paroi 140 de façon automatique lorsque la température de la serre dépasse un seuil déterminé alors qu'il ne pleut pas, et fermer la paroi 140 lorsqu'il pleut et/ou lorsque la température tombe en dessous d'un seuil déterminé.
La réalisation de tels moyens de commande de la rotation de l'arbre 74 ou de son arrêt relève des aptitudes normales d'un Homme du métier.
Un tel Homme du métier concevra aisément que les enroulements-déroulements des liens 101, 112, 114, 115, 116, 117, avec basculement des arceaux mobiles 22, 23, 24, puissent s'accompagner d'un léger allongement ou raccourcissement apparent de ces liens entre leurs zones extrêmes d'enroulement sur l'arbre 74. L'expérience a montré que l'ossature 3 d'une serre présente une aptitude à la déformation élastique suffisante pour compenser ces variations de longueur apparente mais on pourrait également les compenser, si nécessaire, par introduction d'une possibilité de tension élastique de chacun des liens 101, 112, 114, 115, 116, 117, par exemple par intercalation de ressorts à proximité immédiate de chacune des zones intermédiaires de fixation telles que 105, 111, 122, 123, entre deux tronçons de lien quant à eux sensiblement inextensibles dans des conditions normales d'utilisation.
En outre, dans la mesure où l'approche et le maintien de la position de fermeture pour les arceaux mobiles 22, 23, 24 s'accompagnent d'un surcroît de tension dans les liens souples 101, 108, 114, 115, 116, 117, dans leur tronçon courant de liaison entre leurs zones intermédiaires d'immobilisation 105, 111, 122, 123 et leur deuxième zone d'enroulement sur l'arbre 12, telle que respectivement 107, 113, 126, 127, on peut également réaliser chaque lien souple 101, 108, 114, 115, 116, 117 sous forme d'un assemblage de deux tronçons donc l'un constitue respectivement la première zone extrême et la première zone courante et dont le deuxième constitue respectivement la deuxième zone courante et la deuxième zone d'enroulement, ce deuxième tronçon présentant une résistance à la traction supérieure à celle du premier tronçon. Un tel montage est illustré à la figure 4, où l'on voit que les première et deuxième zones courantes 104, 106 du lien 101 et, avec cette dernière, la zone 105 de fixation à la patte 98 sont constituées respectivement par une simple drisse 118 et par un câble 119, assemblés mutuellement, en arrière de la patte 98 en référence au sens 10, par une boucle respective 141, 142.
En outre, dans la zone de fixation 105, le lien 101, ou plus précisément le câble 119 le constituant en cet endroit, n'est pas fixé directement, de façon solidaire, à la patte 98 dans le passage de fixation 100 mais il traverse ce dernier avec un certain degré de liberté au coulissement longitudinal relatif. Toutefois, respectivement en avant et en arrière de la patte 98 en référence au sens 6, il porte solidairement deux butées rapportées 120, 121, susceptibles de venir buter sur la patte 98 respectivement vers l'arrière et vers l'avant en référence au sens 10 lors d'un coulissement longitudinal du lien 101 ou câble 119, dans sa zone intermédiaire 105, à l'intérieur du passage de fixation 100. Un ressort hélicoïdal de compression 122 est intercalé entre la butée arrière 121 et la patte 98 alors qu'aucun ressort n est intercalé entre la butée 120 et cette patte 98.
Dans la position de fermeture, illustrée à la figure 4 notamment, dans laquelle l'arceau fixe 22 occupe sa position la plus proche de l'arceau fixe 5 et bute contre celui-ci, soit directement de façon non illustrée, soit indirectement comme on le décrira par la suite, la butée 120 est décalée vers l'avant par rapport à la patte 98 et le ressort 122 est en compression élastique entre la butée arrière 121 et cette patte 98. Lorsque, par une rotation de l'arbre 74 en sens 103, on déplace la zone intermédiaire 105 du lien 101 vers l'arrière en référence au sens 10, le lien 101 commence par coulisser à l'intérieur du passage 100, par rapport à la patte 98, jusqu'à ce que la butée 120 vienne buter vers l'arrière contre cette dernière, et ce n'est qu'à partir de cette venue en butée que la poursuite de la rotation de l'arbre 74 se traduit par un basculement de l'arceau mobile 22 dans le sens de l'ouverture par rapport à l'arceau fixe 5 ; le ressort 22 peut alors être encore totalement détendu, ou être maintenu en état de précontrainte de compression élastique longitudinale. A la fermeture, c'est-à-dire lors de la rotation de l'arbre 74 dans le sens 148, la butée arrière 121 applique par l'intermédiaire du ressort 122, à la patte 98, un effort tendant à provoquer le rabattement de l'arceau mobile 22 vers l'arceau fixe 5, c'est-à-dire le passage à la position de fermeture mais, lorsque cette dernière est atteinte, la poursuite de la rotation de l'arbre 74 jusqu'à l'arrêt de celui-ci s'accompagne d'un décollement de la butée 120 vers l'avant, en référence au sens 10, par rapport à la patte 98 et d'une compression élastique, ou d'un sucroît de compression élastique du ressort 122 entre la butée 121 et la patte 98.
Naturellement, on utilise de préférence un montage identique au niveau de chacun des arceaux mobiles 22, 23, 24 et de chacun des liens souples correspondants.
Lorsque chaque arceau mobile tel que 22 vient s'accoler à un arceau fixe correspondant 5, 6, 7 dans la position de fermeture, on peut choisir de laisser cet accolement s'effectuer librement, ce qui peut éventuellement entraîner un léger décalage transversal entre les deux arceaux compte tenu de l'élasticité qu'ils peuvent présenter, et on préfère assurer un guidage mutuel de ces deux arceaux dans des positions relatives proches de leur position correspondant à la fermeture et dans cette position de fermeture.
A cet effet, on a prévu dans l'exemple illustré des moyens qui vont être décrits à présent en référence à la figure 4 et aux arceaux 22 et 5, étant bien entendu que des moyens en tout point analogues peuvent être utilisés pour chacune des paires d'arceaux mobile et fixe associés, et respectivement de part et d'autre du plan 76.
Dans cet exemple, la patte 98 solidaire de l'arceau mobile 22 porte elle-même solidairement, entre ce dernier et le passage 100, vers l'avant en référence au sens 10, un pion conique 143, convexe vers l'avant en référence au sens 10 et l'arceau fixe 5 porte, par l'intermédiaire de la patte analogue 144 portant les poulies 80 et 81 à la rotation libre autour de l'axe 87, une contrepartie conique concave 145, alignée longitudinalement avec le pion 143 dans la position de fermeture de telle sorte que, dans cette position, le pion 143 soit emboîté avec précision dans la contrepartie 145 et que, à l'approche de cette position, la contrepartie 145 assure si nécessaire un guidage du pion 143 vers un tel alignement relatif.
Dans une position symétrique de celle du pion 143 et de sa contrepartie 145 par rapport au plan 76, l'arceau mobile 22 et l'arceau fixe 5 portent respectivement un autre pion et une autre contrepartie pour celui-ci.
Naturellement, d'autres moyens pourraient être prévus afin d'aligner aussi précisément que possible chaque arceau mobile 22 par rapport à l'arceau fixe tel que 5 auquel il s'accole en position de fermeture de la serre. De même, on peut avantageusement prévoir un guidage de chacun des bras 33, 34, 35, 36, 37, 38 par rapport aux barres longitudinales d'entretoisement 14, 15 au moins à l'approche de la position de fermeture, par exemple sous forme de prolongements respectifs des chapes telles que 28, 29, définissant les axes de basculement 25, 26, 27, vers l'avant en référence au sens 10, à savoir jusqu'à proximité immédiate de l'arceau fixe le plus proche vers l'avant en référence à ce sens 10, c'est-à-dire respectivement l'arceau 5, l'arceau 6, l'arceau 7. Outre un tel guidage, de tels prolongements assurent un emboîtement de chacun des bras 33 à 38 sur la barre d'entretoisement respective 14, 15 dans la position de fermeture et ils contribuent ainsi à la quasiétanchéification de la paroi vis-à-vis du sol 11 dans cette position.
De même, d'autres modes d'ouverture et de fermeture de la paroi 4 dans la zone supérieure 32 de l'ossature 3, c'est-à-dire d'autres modes d'évolution des arceaux mobiles 22 à 24 entre leurs positions d'ouverture et de fermeture, par rapport aux arceaux fixes respectivement correspondants 5 à 7, pourraient être prévus sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
On a ainsi illustré aux figures 8 et 9 une variante de réalisation de la serre 1, dans laquelle, au lieu d'être montés basculants par rapport aux arceaux fixes respectivement associés 5 à 7, solidairement avec les bras 33 à 38 assurant l'ouverture et la fermeture de la paroi 140, dans la zone inférieure 45 de l'ossature 3, les arceaux mobiles 22 à 24 sont guidés en translation longitudinale par rapport aux arceaux fixes 5 à 7, entre leur position d'ouverture et leur position de fermeture.
Si l'on excepte ce mode de guidage et de déplacement des arceaux mobiles 22 à 24 et ses conséquences sur la conception de ces derniers et sur la façon d'agir sur les bras 53 à 58 pour les faire basculer respectivement vers le haut et vers le bas, autour des axes 25 à 27, lors de l'ouverture et de la fermeture de la paroi 140, la variante illustrée aux figures 7 à 9 peut rester identique à celle qui a été décrite en référence aux figures 1 à 6, notamment en ce qui concerne la conception des arceaux fixes 4 à 7, de leur liaison longitudinale mutuelle, des bras basculants 33 à 38, des moyens commandés 146 d'ouverture et de fermeture, de l'étanchéification de la paroi 140 au niveau de ses interruptions 59 à 61, lorsque les arceaux mobiles 22 à 24 occupent leur position de fermeture, et des moyens d'alignement longitudinal de chaque arceau mobile 22, 23, 24 par rapport à l'arceau fixe 5, 6, 7 auquel il s'accole ou dont il est comparativement plus proche en position de fermeture qu'en position d'ouverture.
On retrouve ainsi à l'identique ou pratiquement à l'identique, aux figures 7 à 9, les arceaux fixes 4, 5, 6, 7, transversaux en référence à la direction longitudinale 2, les entretoises longitudinales 14, 15 les raccordant mutuellement, de façon rigide, dans la zone inférieure 45 de l'ossature 3, et les bras basculants dont seuls sont ici visibles les bras 34, 36, 38 correspondant à la barre d'entretoisement 15. Les bras tels que 34, 36, 38 sont articulés sur la barre d'entretoisement respectivement correspondante telle que 15 autour d'un axe transversal, horizontal 25, 26, 27 ainsi situé comme les barres d'entretoisement 14, 15 à proximité immédiate du sol 11 comme dans le cas du mode de mise en oeuvre décrit en référence aux figures 1 à 6.
Toutefois, dans l'exemple illustré aux figures 7 à 9, les axes de basculement 25, 26, 27 sont disposés non pas dans une position intermédiaire entre les deux arceaux fixes, respectivement 4 et 5, 5 et 6, 6 et 7, entre lesquels sont également disposés les bras oscillants tels que 34, 36, 38 respectivement concernés, mais directement au raccordement, avec les barres d'entretoisement 14, 15, de l'arceau fixe 4, 5, 6 respectivement situé directement en arrière des bras considérés tels que 34, 36, 38. Il est bien entendu, toutefois, que l'on peut également adopter la position des axes 25, 26, 27 décrite en référence aux figures 1 à 6, de même que l'on pourrait adopter en association avec le mode de déplacement et de réalisation des arceaux mobiles 22, 23, 24 décrits en référence aux figures 1 à 6 le positionnement des axes 25, 26, 27 illustrés aux figures 7 à 9.
En raison de ce positionnement des axes 25, 26, 27 de basculement des bras tels que 34, 36, 38, dans le cas du mode de réalisation illustré sur les figures 7 à 9, chacune des laizes 46, 47, 48, que l'on retrouve à l'identique, n'est fixée par chacune de ses zones marginales telles que 54, 56, 58 que le long du bras basculant respectivement correspondant tel que 34, 36, 38, de façon continue au moyen d'un profilé de clipsage ou de façon répartie à intervalles rapprochés au moyen d'un jeu de clips, de telle sorte que lorsque les bras basculants tels que 34, 36, 38 sont rabattus sur la barre d'entretoisement respectivement correspondante telle que 15, les zones marginales telles que 54, 56, 58 soient fermement maintenues le long du sol 11, pour empêcher le vent de s'engouffrer sous les laizes 46, 47, 48 dans cette position des bras tels que 54, 56, 58 qui correspond à la fermeture de la paroi 140. Naturellement, si les axes 25, 26, 27 étaient disposés comme on l'a décrit en référence aux figures 1 à 6, les zones marginales telles que 54, 56, 58 des laizes 46, 47, 48 seraient fixées pour partie le long des bras tels que 54, 56, 58 et pour partie le long des barres d'entretoisement 14, 15, comme on l'a décrit en référence aux figures 1 à 6.
Dans le cas du mode de réalisation illustré aux figures 7 à 9, les arceaux mobiles 22, 23, 24 sont physiquement dissociés des bras basculants tels que 54, 56, 58, et sont guidés à la translation longitudinale, par rapport aux arceaux fixes 4, 5, 6, 7, au moyen de fils ou tiges longitudinaux 200 raccordant mutuellement, de façon rigide, les arceaux fixes 4, 5, 6, 7, comme il est connu en soi dans le domaine de la construction des serres. On n'a illustré aux figures 7 à 9 que les fils ou tiges 200 qui sont utilisés à cette fin, étant bien entendu que de tels fils ou tiges peuvent être prévus en un nombre supérieur et répartis généralement régulièrement le long de la périphérie intérieure des arceaux fixes 4, 5, 6, 7, d'une façon connue en ellememe.
Le mode de coopération des différents arceaux mobiles 22, 23, 24 avec les tiges ou fils 200 en vue de leur guidage en translation par ces derniers n'a pas été illustré mais son choix relève des aptitudes normales d'un Homme du métier ; l'engagement d'un oeillet respectif de chaque arceau mobile 22, 23, 24 au coulissement sur chacun des fils ou tiges 200 peut suffire à cet effet.
On observera que, dans le cas de ce mode de réalisation, chaque arceau 22, 23, 24 peut être réalisé respectivement en une pièce, disposée transversalement et présentant la même forme transversale que la partie des arceaux 4, 5, 6, 7 correspondant à la zone supérieure 32 de l'ossature 3 ; chaque arceau mobile 22, 23, 24 est en effet, dans ce cas, limité à cette zone supérieure 32, et plus précisément s'arrête suffisamment haut, par rapport au sol 11, pour ne pas entraver le mouvement de basculement des bras tels que 54, 56, 58. Cependant, comme on l'a illustré, chaque arceau mobile 22, 23, 24 peut aussi être remplacé dans ce cas par plusieurs tronçons mutuellement disjoints qui, lorsqu'ils correspondent à un même arceau mobile, sont disposés suivant un même plan moyen transversal respectif et répartis dans la zone supérieure 32 de l'ossature 3 et dont chacun est monté indépendamment des autres au coulissement sur un fil ou tige 200 respectif et solidarisé par tout moyen approprié tel qu'un clipsage, avec la laize respectivement correspondante 46, 47, 48, par une zone marginale, transversale, correspondante de celle-ci, référencée 49 en ce qui concerne la laize 46.
Il est bien entendu que chaque laize est par ailleurs fixée le long de l'arceau fixe 4, 5, 6 placé immédiatement en amont suivant le sens 10 par des moyens qui peuvent être par exemple ceux qui ont été décrits en référence aux figures 1 à 6.
Dans l'exemple illustré, chaque arceau mobile 22, 23, 24 est ainsi constitué de cinq tronçons associés à un fil ou tige 200 respectif, dont l'un chevauche le plan longitudinal moyen 76 de la serre 1 et dont les quatre autres sont disposés à raison de deux de chaque côté de celui-ci, se correspondant par paires symétriques par rapport à lui.
Chacun des tronçons d'arceau mobile 22, 23, 24 peut être déplacé, conjointement avec les autres tronçons du même arceau mobile et avec les divers tronçons des autres arceaux mobiles, entre une position de fermeture illustrée à la figure 7, dans laquelle il est comparativement proche de l'arceau fixe 5, 6, 7 placé immédiatement en aval en référence au sens 10, et une pluralité de positions d'ouverture dans lesquelles il est comparativement plus éloigné de cet arceau fixe respectivement correspondant 5, 6, 7, vers l'amont de celui-ci en référence au sens 10, comme on l'a illustré à la figure 8, par des moyens 146 en tout point identiques à ceux qui ont été décrits en référence aux figures 1 à 6, si ce n'est qu'à l'arbre 74, que l'on retrouve à l'identique, sont associés autant de liens souples en tout point identiques aux liens souples 101, 108, 114, 115, 116, 117 que de tronçons d'arceau mobile 22, 23, 24, déviés par des jeux de poulies montés sur les deux arceaux fixes 4 et 5, 5 et 6, 6 et 7, entourant respectivement l'arceau mobile 22, 23, 24 considéré. Ces liens souples et les poulies qui les dévient n'ont pas été illustrés aux figures 7 à 9 pour des raisons de clarté mais l'Homme du métier transposera sans difficulté à ce mode de réalisation les dispositions décrites à cet égard en référence aux figures 1 à 6.
En outre, on prévoit avantageusement dans le mode de réalisation des figures 7 à 9 des liens souples supplémentaires, à raison d'un par bras tel que 54, 56, 58, ce lien se déroulant de l'arbre 74 pour autoriser un levage du bras respectivement correspondant par pivotement autour de son axe 25, 26, 27 sous l'effet d'une traction appliquée par la laize respective 46, 47, 48 lorsque celle-ci est tirée vers l'arrière par translation des arceaux mobiles ou tronçons d'arceau mobile 22, 23, 24, lors de l'ouverture de la paroi 140, et s'enrouler autour de l'axe 74 pour rappeler le bras respectif tel que 34, 36, 38 vers le bas lors du retour des arceaux mobiles ou tronçons d'arceau mobile 22, 23, 24 vers l'avant jusqu'à la position de fermeture, et rabattre ainsi coercitivement chacun des bras 34, 36, 38 sur la barre d'entretoisement respective 14, 15 puis maintenir chacun des bras 34, 36, 38 fermement à l'état ainsi rabattu lorsque les arceaux 22, 23, 24 occupent la position de fermeture.
A cet effet, outre les jeux de poulie précités, non représentés, déviant les liens souples de commande de translation des arceaux mobiles ou tronçons d'arceau mobile 22, 23, 24 le long des fils ou tiges 200, chacun des arceaux fixes 5, 6, 7 porte à l'intérieur de la serre 1, de façon répartie le long de l'arceau fixe respectivement considéré, une pluralité de poulies de renvoi 201, 202, 203 montées à la rotation libre autour d'un axe respectif tel que 228 fixe par rapport à l'arceau fixe considéré 5, 6, 7 et orienté longitudinalement, c'est-à-dire perpendiculairement à un plan moyen transversal non référencé de cet arceau fixe 5, 6, 7. Dans l'exemple illustré, chaque arceau fixe 5, 6, 7 porte deux de ces poulies de renvoi respectivement de part et d'autre du plan 76, les deux poulies de renvoi situées d'un côté de ce plan étant symétriques des deux poulies situées de l'autre côté de ce plan, par rapport à ce plan, mais d'autres nombres de poulies de renvoi 203 pourraient être prévus sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
On observera qu'aux figures 7 et 8, on a illustré les poulies de renvoi 201, 202, 203, en avant de l'arceau fixe respectivement correspondant 5, 6, 7, de même que l'on a représenté l'arbre 74 en saillie vers l'avant par rapport à l'arceau fixe extrême 7 ; il s'agit d'une commodité de dessin et, en particulier, chacune des poulies de renvoi 201, 202, 203 est avantageusement située approximativement suivant le plan transversal moyen de l'arceau fixe respectivement correspondant 5, 6, 7.
Les poulies de renvoi précitées 201, 202, 203 sont ainsi réparties le long de l'arceau fixe respectivement correspondant 5, 6, 7, à partir du plan 76 et de part et d'autre de celui-ci de façon à guider et retenir le long de cet arceau fixe, au plus près de celui-ci, les deux liens souples précités tels que 204, 205, 206, associés aux bras basculants correspondants tels que 34, 36, 38, disposés respectivement de part et d'autre du plan 76 et immédiatement en amont de cet arceau fixe en référence au sens 10. A proximité immédiate de sa jonction avec chacune des barres longitudinales d'entretoisement 14, 15, chacun des arceaux fixes 5, 6, 7 porte une poulie de renvoi telle que 207, 208, 209, respectivement, laquelle est située à l'intérieur de la serre 1 et montée à la rotation libre, par rapport à l'arceau fixe respectivement correspondant 5, 6, 7, autour d'un axe respectif 210, 211, 212, situé à proximité immédiate du plan transversal moyen de cet arceau fixe 5, 6, 7. Les axes 210, 211, 212 sont orientés approximativement horizontalement, plus précisément en légère oblique par rapport au sol 11, en divergeant par rapport à celui-ci dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 76, de telle sorte que le lien souple 204, 205, 206, respectivement correspondant soit dévié vers une extrémité libre 213, 214, 215 du bras tel que 34, 36, 38 respectivement associé. Cette extrémité libre de chaque bras tel que 34, 36, 38 est en son extrémité la plus éloignée de son axe de basculement 25, 26, 27, c'est-à-dire son extrémité tournée vers l'arceau fixe 5, 6, 7, respectivement, et destinée à venir s'accoler à celui-ci, à proximité immédiate de sa jonction avec la barre d'entretoisement 14, 15 respectivement correspondante, lorsque les bras tels que 34, 36, 38 sont rabattus sur la barre longitudinale d'entretoisement respective 14, 15.
Ainsi, chacun des liens tels que 204, 205, 206 est solidarisé par une extrémité libre respective telle que 216, 217, 218 avec l'extrémité libre telle que 213, 214, 215 du bras basculant tel que 34, 36, 38 respectivement correspondant, contourne les poulies de renvoi respectivement associées 207 et 201, 208 et 202, 209 et 203, du même côté du plan 76 que le bras tel que 34, 36, 38 respectivement associé, et s'enroule par une deuxième extrémité libre respective telle que 219, 220, 221, sur l'arbre 74. Le sens de cet enroulement est aisément déterminé, par un Homme du métier, de telle sorte que les liens souples tels que 204, 205, 206 se déroulement à l'unisson pour autoriser le pivotement des bras tels que 34, 36, 38 vers le haut lors du passage de chaque arceau mobile 22, 23, 24 à sa position d'ouverture de la paroi 140 et que les liens souples tels que 204, 205, 206 s'enroulent à l'unisson autour de l'arbre 74 lors du passage à la position de fermeture, pour rabattre alors les bras basculants tels que 34, 35, 38 jusqu'à ce qu'ils viennent en appui sur la barre longitudinale d'entretoisement 14, 15 respectivement correspondante lorsque la paroi 140 est refermee.
Ainsi, on est assuré de ce que l'ouverture de la paroi 140 de la serre dans la zone supérieure 32 de l'ossature s'accompagne d'une ouverture dans la zone inférieure 45 de celle-ci, et que la fermeture soit simultanée dans les zones supérieures 32 et inférieures 45.
Naturellement, pour tenir compte d'éventuelles tolérances, la solidarisation de chaque extrémité libre telle que 216, 217, 218 d'un lien tel que 204, 205, 206 avec le bras respectivement correspondant tel que 34, 36, 38 peut s'effectuer par l'intermédiaire d'un lien élastiquement extensible tel qu'un ressort ou d'un montage élastique du type de celui que l'on a décrit en référence à la figure 4, mettant en oeuvre un ressort tel que 122, de façon non illustrée aux figures 7 à 9 mais aisément compréhensible par un Homme du métier.
Dans la position de fermeture, l'étanchéité de la paroi 140 peut être assurée par des moyens analogues à ceux qui ont été décrits en référence aux figures 1 à 6 lorsque l'on adopte des arceaux mobiles 22, 23, 24, respectivement constitués d'une seule pièce mais, lorsque ces arceaux se limitent à des tronçons mutuellement disjoints, comme il est illustré aux figures 7 à 9, on réalise l'étanchéité par un moyen qui va être décrit à présent et qui pourrait également être utilisé dans le cas du mode de mise en oeuvre de l'invention décrit en référence aux figures 1 à 6.
Selon ce mode de réalisation, chacune des laizes 46, 47, 48 recouvre, en position de fermeture, une zone marginale respective 222, 223, 224 que la laize immédiatement suivante dans le sens 10, ou la paroi extrême en demi-lune 21 en ce qui concerne la laize 48, présente en porte à faux vers l'arrière en référence au sens 10, par rapport à l'arceau fixe 5, 5, 7 respectivement correspondant. Cette zone marginale en porte à faux 222, 223, 224 repose sur les fils ou tiges 200 auxquels elle peut avantageusement être fixée par exemple par des clips schématisés respectivement en 225, 226, 227. Dans un tel cas, la liaison de chaque arceau mobile ou tronçon d'arceau mobile 22, 23, 24 avec les fils ou tiges 200 s'effectue de façon décalée vers l'arrière, en référence au sens 10, par rapport à cet arceau mobile ou tronçon d'arceau mobile 22, 23, 24 de telle sorte que celui-ci puisse, en position de fermeture, franchir les clips 225, 226, 227 respectivement correspondants et parvenir longitudinalement plus près de l'arceau fixe 5, 6, 7 que ces clips respectivement correspondants 225, 226, 227 en chevauchant la zone marginale 222, 223, 224 respective à cet effet, on peut avantageusement constituer chaque tronçon d'arceau mobile 22, 23, 24 sous forme d'un clip du type habituellement utilisé avec des écarteurs de laize.
Un Homme du métier comprendra aisément que les dispositions qui viennent d'être décrites ne constituent que des exemples non limitatifs de mise en oeuvre de la présente invention, d'une part, et que celle-ci pourrait être transposée à des serres comportant un nombre quelconque d'arceaux mobiles entre deux arceaux fixes, selon l'un ou l'autre des modes de réalisation qui ont été décrits respectivement en référence aux figures 1 à 6 et en référence aux figures 7 à 9, avec les mêmes possibilités de passage simultané de l'ensemble des arceaux mobiles de la position de fermeture à une position d'ouverture ou inversement. Ce mouvement simultané des différents arceaux mobiles constitue un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention mais on pourrait naturellement également prévoir des passages individuels des différents arceaux mobiles de l'une à l'autre des positions précitées.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1. Construction telle qu'une serre (1) ou analogue, du type présentant une direction longitudinale, horizontale, déterminée (2) et comportant - une ossature longitudinale rigide (3) comportant une pluralité d'arceaux transversaux rigides (4 à 7) alignés longitudinalement et mutuellement solidaires, dits arceaux fixes, et des moyens formant au moins un arceau transversal rigide supplémentaire (22 à 24), dit arceau mobile, apte à occuper une première position dans laquelle il est aligné longitudinalement avec un arceau fixe déterminé (5 à 7) et comparativement proche de celui-ci au moins dans une zone supérieure (32) de l'ossature (3), en présentant un profil transversal sensiblement identique à celui dudit arceau fixe (5 à 7) déterminé, et au moins une deuxième position dans laquelle il est comparativement écarté dudit arceau fixe (5 à 7), au moins dans la zone supérieure (32) de l'ossature (3), d'un côté déterminé dudit arceau fixe (5 à 7) - une paroi longitudinale souple (140) s'étendant de l'un à l'autre des arceaux fixes (4 à 7) et solidarisée avec ces derniers, ladite paroi (140) étant fixée le long de l'arceau mobile (22 à 24) et le long dudit arceau fixe déterminé (5 à 7) et présentant une interruption transversale (59 à 61) entre eux de façon à être fermée au niveau de cette interruption (59 à 61) lorsque l'arceau mobile (22 à 24) occupe la première position et ouverte au niveau de cette interruption (59 à 61) , au moins dans la zone supérieure (32) de l'ossature (3), lorsque l'arceau mobile (22 à 24) occupe la deuxième position au nombre d'au moins une, et - des moyens commandés (146) pour placer et retenir sélectivement l'arceau mobile (22 à 24) dans la première position et dans la deuxième position au nombre d'au moins une,
caractérisée en ce que l'ossature comporte en outre, respectivement de part et d'autre de chaque arceau mobile (22 à 24), deux bras (33 à 38) articulés sur l'ossature (3) autour d'un même axe transversal (25 à 27) horizontal situé dans la zone inférieure (45) de l'ossature (3), à proximité immédiate du sol (11) et décalé longitudinalement dudit côté déterminé par rapport à l'arceau mobile (22 à 24) occupant sa première position, en ce que sont prévus des moyens de liaison cinématique (39 à 44, 140, 146, 204 à 221) entre lesdits bras (33 à 38) et l'arceau mobile (22 à 24) de telle sorte que les bras (33 à 38) soient orientés longitudinalement lorsque l'arceau mobile (22 à 24) occupe sa première position et soient ascendants à partir dudit axe transversal (25 à 27) et vers ledit arceau fixe déterminé (5 à 7) lorsque l'arceau mobile (22 à 24) occupe sa deuxième position au nombre d'au moins une, et en ce que la paroi longitudinale souple (140) est fixée le long de chacun des bras (33 à 38) de façon à être ouverte également dans la zone inférieure (45) de l'ossature (3) dans la deuxième position de l'arceau mobile (22 à 24), au nombre d'au moins une, et fermée également dans la zone inférieure (45) de l'ossature (3) dans la première position de l'arceau mobile (22 à 24)
2. Construction selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens commandés (146) permettent de placer l'arceau mobile (22 à 24) dans une pluralité de deuxièmes positions différentes, dans lesquelles il est écarté différemment dudit arceau fixe (5 à 7) au moins dans la zone supérieure (32) de l'ossature (3).
3. Construction selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que lesdits moyens de liaison cinématique (39 à 44, 140, 146, 204 à 221) sont constitués par une solidarisation (39 à 44) de l'arceau mobile (22 à 24) avec chacun desdits bras (33 à 38) de telle sorte que l'arceau mobile (22 à 24) passe de l'une à l'autre de ses première et deuxième(s) positions par pivotement autour dudit axe transversal (25 à 27), conjointement avec lesdits bras (33 à 38).
4. Constructions selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l'ossature (3) comporte des moyens (200) de guidage de l'arceau mobile (22 à 24) en translation longitudinale de telle sorte que l'arceau mobile (22 à 24) passe de l'une à l'autre de ses première et deuxième(s) positions par translation longitudinale et en ce que lesdits moyens de liaison cinématique (39 à 44, 140, 146, 204 à 221) comportent la paroi (140) elle-même en tant que moyen de traction des bras (33 à 38) vers le haut lors d'une translation de l'arceau mobile (22 à 24) à partir de sa première position vers sa deuxième position au nombre d'au moins une.
5. Construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens commandés (146) comportent un arbre longitudinal d'enroulement (74) , guidé en rotation autour d'un axe longitudinal déterminé (75) par rapport à l'ossature (3), des moyens commandés (128, 129) pour entraîner l'arbre (74) en rotation, sélectivement dans un sens (103) ou dans l'autre (148) autour dudit axe longitudinal (75) par rapport à l'ossature (3) ou arrêter cette rotation, au moins un lien souple (101, 108, 114 à 117) présentant deux zones extrêmes (102, 107, 109, 113, 118, 119, 126, 127) enroulées dans des sens antagonistes (103, 148) sur ledit arbre (74) de telle sorte qu'une longueur déterminée de l'une se déroule quand une longueur sensiblement identique de l'autre s'enroule, des moyens (120, 121, 122) de solidarisation d'une zone intermédiaire déterminée (105, 111, 122, 123) du lien souple (101, 108, 114 à 117) avec une zone déterminée (98, 100) de l'arceau mobile (22 à 24) dans la zone supérieure (32) de l'ossature (3) et des moyens de déviation (78 à 85, 89 à 96) , dans la zone supérieure (32) de l'ossature (3), pour guider une première zone courante (106, 110, 124, 125) du lien souple (101, 108, 114 à 117) par rapport à une zone déterminée (144) dudit arceau fixe (5 à 7), entre ladite zone intermédiaire (105, 111, 122, 123) et une première (107, 113, 126, 127) desdites zones extrêmes, et une seconde zone courante (104, 110, 120, 121) du lien souple (101, 108, 114 à 117) par rapport à une zone déterminée (147) d'un autre arceau fixe (4 à 6) décalé longitudinalement par rapport audit arceau fixe (5 à 7) dudit côté de celui-ci, entre ladite zone intermédiaire (105, 111, 122, 123) et la seconde zone extrême (102, 109, 118, 119) du lien souple (101, 108, 114 à 117).
6. Construction selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de solidarisation (120, 121, 22) sont élastiques au moins dans le sens d'une traction appliquée à l'arceau mobile (22 à 24) vers ledit arceau fixe (5 à 7).
7. Construction selon la revendication 4 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisée en ce que lesdits moyens de liaison cinématique (39 à 44, 140, 146, 204 à 221) comportent en outre pour chaque bras (33 à 38) au moins un lien souple supplémentaire (204 à 206) présentant deux zones extrêmes (216 à 221) dont l'une (219 à 221) est enroulée sur ledit arbre (74) dans un sens tel qu'une rotation de celui-ci correspondant au passage de la deuxième position au nombre d'au mois une à la première position s'accompagne d'un enroulement du lien souple supplémentaire (204 à 206) sur ledit arbre (74) et qu'une rotation de celui-ci correspondant au passage de la première position et la deuxième position au nombre d'au moins une s'accompagne d'un déroulement du lien souple supplémentaire (204 à 206) par rapport audit arbre (74) et dont l'autre (216 à 218) est solidaire du bras respectif (53 à 58) dans une zone (213 à 215) de celui-ci décalée par rapport audit axe transversal (25 à 27) vers ledit arceau fixe (5 à 7), et des moyens (201 à 203, 207 à 209) de déviation du lien souple supplémentaire (204 à 206) au moins dans la zone inférieure (45) de l'ossature (3), à proximité immédiate dudit arceau fixe (5 à 7) et en regard de ladite zone
(213 à 215) du bras (53 à 58), à proximité immédiate du sol (11).
8. Construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens commandés (146) sont choisis parmi les moyens manuels et les moyens motorisés (129), notamment automatisés (130 à 132)
9. Construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (62, 222 à 224) d'étanchéification de ladite interruption (59 à 61) de la paroi (140) dans la première position de l'arceau mobile (22 à 24).
10. Construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que l'arceau mobile (22 à 24) et ledit arceau fixe (5 à 7) comportent des moyens (143, 144) d'emboîtement mutuel dans la première position de l'arceau mobile (22 à 24).
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GB2394485A (en) * 2002-10-26 2004-04-28 Haygrove Ltd Polytunnel system
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