FR2755960A1 - Procede de traitement d'eau notamment de piscine et composition desinfectante - Google Patents

Procede de traitement d'eau notamment de piscine et composition desinfectante Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé de traitement d'eau, notamment de piscine, et une nouvelle composition désinfectante. Le procédé de désinfection est du type dans lequel on mélange à l'eau du peroxyde d'hydrogène jouant le rôle de bactéricide; il se caractérise en ce qu'on ajoute également à l'eau de l'acide cyanurique ou un sel de cet acide de façon que sa concentration soit supérieure à environ 15 ppm. Les additifs suivants peuvent avantageusement être ajoutés: sel soluble d'argent, sel soluble de cuivre, acide phosphorique. Le procédé de l'invention augmente considérablement la rémanence de l'effet bactéricide du peroxyde d'hydrogène.

Description

PROCEDE DE TRAITEMENT D'EAU NOTAMMENT DE
PISCINE ET COMPOSITION DES INFECTANTE
L'invention concerne un procédé de traitement d eau en vue d'assurer sa désinfection. Elle s'applique en particulier au traitement des eaux de piscines individuelles ou collectives, ou autres bassins, mais peut également trouver application pour traiter des eaux industrielles ou des eaux usées urbaines. L'invention s'étend à une nouvelle composition désinfectante pour la mise en oeuvre du procédé visé.
Dans toute la suite, les concentrations dans l'eau seront exprimées en ppm (partie par million en poids, 1 ppm étant égal à 1mg/kg).
I1 existe différents types de procédé de désinfection d'eaux en vue d'en éliminer les microorganismes (bactéries, virus...) ; on qualifiera de "bactéricide" cet effet de destruction ou inactivation des micro-organismes. Toutefois, dans le cas d'un traitement d'eaux de piscine, il n'existe pas à l'heure actuelle un procédé de désinfection qui combine toutes les qualités souhaitables : (1) efficacité et rémanence de l'effet de désinfection garantissant une durée de cet effet sur de longues périodes (afin d'éviter l'obligation d'interventions humaines fréquentes), (2) non modification des caractéristiques physico-chimiques de l'eau (pH, transparence, caractère inodore et non agressif vis-à-vis de l'homme), (3) absence de produits de décomposition (susceptibles de devenir nocifs en se concentrant ou de modifier la cinétique de l'effet bactéricide), (4) sécurité et facilité de mise en oeuvre, absence de risque pour l'environnement et caractère non corrosif vis-à-vis des installations (compatibilité avec les matériaux des tuyauteries, revêtements...), (5) coût du traitement compatible avec l'application (en 1996, ce coût en France est estimé devoir être inférieur à environ 1 000 F/annuel pour une piscine de 100
Le procédé de traitement d'eaux de piscine actuellement le plus répandu consiste à utiliser l'effet bactéricide très efficace du chlore en mélangeant à l'eau de la piscine un composé chloré, soit sous forme gazeuse (piscines collectives), soit sous forme liquide ou solide.
Outre les risques bien connus pour l'environnement, les défauts les plus graves des traitements au chlore résident
pour le chlore gazeux ou liquide, dans les risques de mise en oeuvre, l'absence de rémanence, le caractère corrosif des eaux traitées (qui sont acidifiées dans le cas du chlore gazeux et alcalinisées dans le cas du chlore liquide),
pour le chlore solide, dans la rémanence relativement faible (exigeant des ajouts fréquents), l'apparition de produits de décomposition nocifs (ions calcium en particulier), le caractère corrosif des eaux traitées (modification de pH) et, en cas d'excès, une modification des caractéristiques physico-chimiques de l'eau (agressive vis-à-vis des muqueuses, olfactive, et non neutre).
Dans le cas d'un traitement au moyen de chlore solide, on utilise fréquemment un sel d'acide chlorocyanurique dont la molécule est stable aux rayons UV, en vue d'augmenter la rémanence ; lorsqu'elle agit, cette molécule se décompose en produisant un dégagement de chlore actif et un produit de décomposition (acide cyanurique) représentant entre 40 et 50 % en poids du produit initial ce produit se concentre dans le temps au cours du traitement, entraînant un risque pour l'homme et une réduction de l'effet bactéricide du chlore.
L'ensemble des défauts précités conduisent à une tendance à réduire ou à supprimer l'utilisation des composés chlorés dans le traitement des eaux de piscine.
Un autre procédé proposé consiste à utiliser un composé bromé, liquide ou solide. Toutefois, ce procédé est très peu utilisé en raison du coût de ce type de composé et de sa rareté.
Un autre procédé, essentiellement utilisé en piscines collectives ou pour traiter des eaux potables, consiste à utiliser de l'ozone gazeux. Ce procédé est satisfaisant en ce qui concerne les qualités (2), (3) et (4) évoquées précédemment ; par contre il possède le très grave défaut de ne présenter aucune rémanence, de sorte qu'une pollution bactérienne en aval du traitement peut se développer rapidement ; ce procédé nécessite une continuité du traitement qui le limite à des installations professionnelles.
Un autre procédé de traitement consiste a utiliser du peroxyde d'hydrogène comme bactéricide toutefois, le défaut grave du traitement au peroxyde d'hydrogène réside dans sa très faible rémanence (4 à 5 jours pour le traitement d'une piscine) et tous les procédés connus utilisant du peroxyde d'hydrogène comme bactéricide associent ce composé à d'autres composés (sel de biguanidine en particulier) pour augmenter sa rémanence et prévoient une concentration dans l'eau relativement élevée (100 ppm) pour obtenir un effet bactéricide satisfaisant ; cependant les produits actuellement associés au peroxyde d'hydrogène (sel de biguanidine) augmentent cette rémanence dans des proportions médiocres (10 à 20 jours selon la température) ; de plus ces produits associés conduisent à des défauts propres résidant dans l'apparition de produits organiques de décomposition (qui entraînent une consommation de peroxyde supplémentaire) et dans une incompatibilité totale vis-à-vis de tous les autres produits de traitement : ainsi pour initier un traitement peroxyde/biguanidine, il est nécessaire au préalable de vidanger entièrement et rincer soigneusement la piscine (cette vidange et ce rinçage coûtant de l'ordre d'une année de traitement). En outre, le couple peroxyde d'hydrogène/sel de biguanidine est onéreux et dépasse notablement le prix admissible et en particulier celui d'un traitement au chlore (1 000 F/an pour une piscine de 100 m3).
Un autre procédé proposé dans la demande internationale WO 93/04986 consiste à traiter les eaux au moyen d'un composé iodé. Ce procédé n'est pas utilisé en
France, car le produit n'est pas inscrit sur la liste des produits autorisés. Dans un tel procédé, le composé iodé est combiné à un oxydant en vue de produire in situ l'iode actif bactéricide. Cette demande WO 93/04986 évoque comme oxydant du composé iodé, l'ozone et le peroxyde d'hydrogène. Le peroxyde d'hydrogène est alors combiné au composé iodé avec une concentration très faible, de l'ordre de 0,12 ppm, pour jouer le râle d'oxydant du composé iodé à cette concentration, il ne présente pas un effet bactéricide propre significatif. A son exemple 4, cette demande WO 93/04986 décrit en particulier un traitement consistant à mélanger à l'eau initialement 16 ppm d'un sel iodé et à mélanger des doses quotidiennes très faibles de 0,12 ppm de peroxyde d'hydrogène pour oxyder in situ une fraction du sel iodé ; il est indiqué par ailleurs qu'un pourcentage d'acide cyanurique ou dérivé peut être ajouté pour éviter un effet de déstabilisation par une exposition prolongée aux radiations solaires UV. Un tel procédé n'est pas mis en application en France, mais ses défauts sont aisément prévisibles : nécessité d'ajout quotidien d'oxydant pour oxyder une fraction du sel d'iode, modifications des caractéristiques physico-chimiques de l'eau en raison de la présence d'iode qui entraîne une coloration de l'eau, une odeur et une alcalinisation de celle-ci, coût élevé dû au coût des composés iodés qui sont des produits nobles ; de plus, comme pour le système peroxyde d'hydrogène/sel de biguanidine, ce traitement est incompatible avec le traitement au chlore (qui, dans une piscine déjà traitée, est généralement le traitement que l'on souhaite abandonner) et exige une vidange et un rinçage de la piscine.
Il n'existe donc pas à l'heure actuelle un procédé de désinfection d'eau qui combine l'ensemble des qualités précitées : (1) efficacité et rémanence de l'effet bactéricide, (2) non modification des caractéristiques physico-chimiques de l'eau, (3) absence de produits de décomposition, (4) mise en oeuvre facile et sûre pour les utilisateurs, les matériels et l'environnement, (5) prix compatible avec le traitement d'eau de piscine (environ 1 000 F/annuel pour 100 m3 en 1996).
Il convient de souligner que ce problème de désinfection des eaux de piscine se pose depuis de longues années et n'a pu etre résolu de façon satisfaisante jusqu'à ce jour, malgré son importance économique (compte tenu du parc piscinier existant et de son développement prévisible). Actuellement, l'agent généralement utilisé est le chlore malgré les graves défauts précités et son image peu favorable pour le respect de l'environnement.
La présente invention se propose d'indiquer un nouveau procédé de désinfection d'eau qui combine les qualités précitées. Le procédé de l'invention est particulièrement adapté pour traiter des eaux de piscines, collectives ou individuelles, mais peut également être appliqué à tout autre traitement d'eau (eaux industrielles, eaux usées urbaines, bassins industriels...).
Un objectif de l'invention est de fournir un procédé de traitement à base de peroxyde d'hydrogène jouant directement un rôle bactéricide, c'est-à-dire prévu à une concentration adaptée pour présenter une bonne efficacité bactéricide en fonction des conditions existantes (température, agitation, fréquentation de la piscine), bénéficiant d'une excellente rémanence (supérieure à 40 jours), et ne produisant aucun produit de décomposition.
Un autre objectif est d'obtenir les avantages propres que donne un traitement au peroxyde d'hydrogène quand il est utilisé seul : non-modification des caractéristiques physico-chimiques de l'eau, sécurité et facilité de mise en oeuvre, aucun caractère corrosif.
Un autre objectif est d'indiquer un procédé ayant un prix de revient sensiblement inférieur au procédé utilisant le chlore (actuellement le moins cher) et très largement inférieur au traitement connu précité utilisant le système peroxyde d'hydrogène/sel de biguanidine.
A cet effet, le procédé de traitement d'eau visé par l'invention pour assurer la désinfection d'eau notamment de piscine est du type dans lequel le peroxyde d'hydrogène est utilisé comme bactéricide à une concentration supérieure à 2 ppm, et préférentiellement comprise entre 20 ppm et 70 ppm, adaptée pour obtenir un effet bactéricide satisfaisant ; selon la présente invention, on mélange également à l'eau de l'acide cyanurique ou un sel de cet acide de façon que la concentration de l'eau en acide cyanurique ou sel de cet acide soit supérieure à un seuil sensiblement égal à 15 ppm.
Il est à noter que les concentrations sont indiquées en composés purs.
Selon un mode de mise en oeuvre préférentiel, la quantité d'acide cyanurique ajoutée, avantageusement acide isocyanurique, est telle que la concentration de l'eau en acide cyanurique ou sel de cet acide soit sensiblement comprise entre 20 ppm et 70 ppm. En outre, le pH est avantageusement maintenu à une valeur sensiblement comprise entre 7 et 7,4. Il faut noter que le procédé n'a aucune influence sur le pH et que celui-ci n'a besoin d'etre ajusté qu'en cas de modifications dues à des causes extérieures.
Dans un mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, les composés sont ajoutés à l'eau de sorte que
après le mélange, la concentration en peroxyde d'hydrogène soit sensiblement comprise entre 20 ppm et 70 ppm,
. la concentration en acide cyanurique ou le sel de cet acide soit sensiblement comprise entre 20 ppm et 70 ppm.
De façon inattendue a priori, on a pu constater que le procédé de l'invention conduisait à une rémanence remarquable de l'effet bactéricide (40 à 45 jours, pour une température estivale de l'ordre de 200 C à 300C), et ce sans aucun ajout de produit au cours de la période d'efficacité. Il faut souligner que l'enseignement de la demande internationale déjà citée WO 93/04986 ne suggère en aucun cas le système conforme à l'invention peroxyde d'hydrogène/acide cyanurique avec les fonctions et concentrations précitées et ne permet aucunement de prévoir le résultat auquel conduit ce système. En effet, l'indication que l'acide cyanurique peut éviter une déstabilisation aux ultraviolets du système iode/peroxyde d'hydrogène -alors que le peroxyde est utilisé comme oxydant en très faible quantité (0,12 ppm), que le pourcentage d'acide cyanurique n'est pas précisé et que le mécanisme de stabilisation n'est pas fourni (probablement stabilisation de l'iode actif compte tenu du fait que le peroxyde d'hydrogène, est ajouté en continu en très faible quantité, sa stabilité n'étant donc pas critique)- ne saurait suggérer à l'homme du métier que l'acide cyanurique utilisé aux concentrations élevées sus-indiquées, est capable de former avec le peroxyde d'hydrogène, lui-meme prévu à forte concentration pour jouer le râle de bactéricide, un produit binaire de traitement stable, présentant une rémanence de l'ordre de 3 fois plus importante que celle des meilleurs systèmes existants.
Il faut souligner que le produire binaire peroxyde d'hydrogène/acide cyanurique est mélangé à l'eau en début de traitement et qu'aucun produit de décomposition n'est engendré : la concentration d'acide cyanurique (non biodégradable) se retrouve en fin de période (avec éventuellement une légère variation due aux apports ou aux pertes d'eau dans la piscine). Le procédé est donc exempt des défauts des procédés engendrant des produits de décomposition ; il permet un contrôle parfait de la quantité d'acide cyanurique. A cet égard, l'invention est également issue de la mise en évidence qu'il était possible de trouver une concentration en acide cyanurique telle que ce composé ne présente aucun risque pour l'utilisateur, tout en prolongeant dans le temps de façon remarquable l'effet bactéricide du peroxyde d'hydrogène à forte concentration.
Au surplus, les expérimentations des inventeurs ont permis de constater que l'acide cyanurique aux concentrations préconisées (supérieures à 15 ppm) présentait lui-même un certain effet bactéricide en présence de peroxyde d'hydrogène, et il existe une synergie acide cyanurique-peroxyde d'hydrogène contribuant à l'obtention d'une efficacité bactéricide plus grande : le peroxyde d'hydrogène joue le rôle principal dans la destruction des bactéries, et l'acide cyanurique a une double fonction : prolongation de la rémanence du peroxyde d'hydrogène et efficacité bactéricide complémentaire.
Il convient de souligner que les composés chloro-cyanuriques évoqués précédemment ont un mécanisme d'action sans rapport avec le couple visé par l'invention peroxyde/acide cyanurique. En effet, dans l'invention, deux composés distincts participent à l'action de désinfection, un seul de ces composés (le peroxyde d'hydrogène) étant consommé, alors que, dans les composés chlorocyanuriques, une seule molécule est mélangée aux eaux et celle-ci se décompose in situ pour produire le chlore et l'acide cyanurique, avec le grave défaut d'une augmentation progressive de la concentration en acide cyanurique entraînant d'une part, une perte d'efficacité bactéricide du chlore, d'autre part, un risque pour l'usager au-delà d'une concentration donnée (de l'ordre de 75 ppm).
Dans l'invention, le seul composé consommé est le peroxyde d'hydrogène qui produit en se décomposant de l'eau et de l'oxygène. Le procédé présente donc tous les avantages qu'aurait une utilisation du peroxyde d'hydrogène seul et en particulier celui d'éviter une modification des qualités physico-chimiques de l'eau traitée.
Pour un traitement en circuit fermé comme c'est le cas des piscines, le procédé est avantageusement mis en oeuvre en mélangeant initialement à l'eau le peroxyde d'hydrogène et l'acide cyanurique aux concentrations appropriées, en mesurant régulièrement la concentration en peroxyde d'hydrogène et en ajoutant du peroxyde d'hydrogène lorsque la concentration de ce composé s'abaisse au-dessous d'un seuil prédéterminé, en particulier de l'ordre de 2 ppm. Un test est de préférence effectué en début de saison pour vérifier la concentration d'acide cyanurique afin de compenser éventuellement les pertes.
Le coût annuel du procédé de l'invention provient de la consommation de peroxyde d'hydrogène, de la mise en place initiale de l'acide cyanurique et de la compensation des pertes éventuelles de ce composé par dilution et peut etre évalué à environ 60 % à 70 % du coût du procédé au chlore couramment utilisé.
Par ailleurs, on a pu constater que l'ajout d'un sel soluble d'argent et/ou d'un sel soluble de cuivre augmentait l'effet bactéricide obtenu par le système peroxyde/acide cyanurique sans diminution de remanence. De préférence, on mélangera également à l'eau
- soit du nitrate ou du sulfate d'argent en quantité telle que la concentration de l'eau en argent soit sensiblement comprise entre 0,01 ppm et 0,05 ppm.
- soit du sulfate de cuivre en quantité telle que la concentration de l'eau en cuivre soit sensiblement comprise entre 0,05 ppm et 2,5 ppm.
- soit les deux sels précités en combinaison avec les concentrations indiquées afin d'obtenir une efficacité bactéricide rémanente optimale.
Il semble qu'un effet de synergie se produise entre ces composants, car on observe, lorsque les composants sont combinés, un abattement bactérien plus élevé que la somme des abattements obtenus par chacun des composants. Compte tenu des concentrations très faibles en argent et en cuivre, le coût du procédé n'est pas sensiblement augmenté et, en pratique, la combinaison de l'ensemble des composés sus-évoqués est extremement intéressante. Le procédé peut en particulier être mis en oeuvre en mélangeant à l'eau sensiblement
entre 30 ppm et 40 ppm de peroxyde d'hydrogène,
entre 30 ppm et 60 ppm d'acide isocyanurique,
entre 0,01 ppm et 0,05 ppm d'argent sous forme d'un sel,
et entre 0,05 ppm et 2,5 ppm de cuivre sous forme d'un sel.
Cette formulation conduit à un compromis optimal efficacité/coût pour les eaux de piscine ou de bassin tout en conservant les qualités de rémanence évoquées précédemment.
De façon connue en soi, il est également intéressant d'ajouter à l'eau de l'acide phosphorique ou un sel de cet acide, en particulier en quantité telle que la concentration de 1 eau en PO4 soit sensiblement comprise entre 0,5 ppm et 6 ppm. Généralement, les eaux de piscine sont légèrement basiques et l'acide phosphorique permet de les neutraliser et joue un rôle de tampon à l'égard du pH (réduction des variations en cas de cause extérieure de variation) ; en outre l'acide phosphorique présente un effet d'inhibiteur de corrosion, protégeant les matériels.
Dans le cas d'une piscine traitée en circuit fermé, le procédé est avantageusement mis en oeuvre de la façon suivante : on mélange initialement à l'eau sensiblement entre 30 ppm et 40 ppm de peroxyde d'hydrogène, sensiblement entre 30 ppm et 60 ppm d'acide isocyanurique, sensiblement entre 0,01 ppm et 0,05 ppm d'argent sous forme de sel, sensiblement entre 0,05 ppm et 2,5 ppm de cuivre sous forme de sel, et sensiblement entre 0,5 ppm et 6 ppm de PO4 sous forme d'acide ou de sel, et on ajoute du peroxyde d'hydrogène lorsque la concentration de ce composé s'abaisse au-dessous d'une concentration de l'ordre de 2 ppm, de façon à remonter la concentration en peroxyde d'hydrogène à une valeur proche de la concentration initiale. En pratique, cet ajout de peroxyde d'hydrogène s'effectue en fin de période d'efficacité au bout de 40 à 45 jours en période estivale ; cet ajout de peroxyde conduit à une nouvelle période d'efficacité bactéricide de même durée.
Les divers composés mis en jeu dans le procédé de l'invention peuvent être ajoutés séparément dans les eaux à traiter. Il est également possible de préparer à l'avance une formulation de mise en oeuvre, afin de réduire les manipulations. Cette formulation peut revêtir la forme d'une composition liquide comprenant un mélange de peroxyde d'hydrogène et d'acide cyanurique ou sel de cet acide, la proportion pondérale d'acide cyanurique ou sel de cet acide par rapport au peroxyde d'hydrogène étant supérieure à 0,5.
De préférence, la proportion pondérale d'acide cyanurique ou sel de cet acide par rapport au peroxyde d'hydrogène est sensiblement comprise entre 0,5 et 2. De plus, la composition peut également contenir de l'argent et/ou du cuivre et/ou de l'acide phosphorique ou un sel de cet acide. Cette composition peut ainsi être mélangée à la piscine lors du démarrage du traitement (premier traitement ou reprise d'hivernage).
La formulation peut également revêtir la forme d'un galet appelé à se dissoudre dans l'eau à traiter, comprenant sous forme solide de l'acide isocyanurique, un sel d'argent, un sel de cuivre et un phosphate, liés par un liant soluble. Le peroxyde d'oxygène est alors versé directement dans la piscine sous la forme d'une solution liquide et les galets précités sont placés dans les paniers des skimmers en nombre approprié en fonction du volume de la piscine pour conduire aux concentrations indiquées du procédé.
Dans tous les cas, à l'issue de la période d'efficacité, on ajoute uniquement du peroxyde d'hydrogène (avec compensation notamment annuelle des chutes de concentrations des autres composés, dues à une dilution).
Bien entendu, le procédé de l'invention qui est tout particulièrement intéressant pour le traitement des piscines car il présente l'ensemble des qualités recherchées dans cette application, peut également être mis en oeuvre pour le traitement d'eaux dans d'autres applications (eaux usées, eaux industrielles, désinfection de bassins...).
Les exemples qui suivent en référence aux diagrammes du dessin annexé illustrent le procédé de l'invention et ses performances ; sur ce dessin, la figure unique est un diagramme illustrant l'effet de rémanence dans le cas du procédé de l'invention mis en oeuvre à l'exemple 1 (courbe A) et donnant à titre de comparaison cet effet dans le cas d'un traitement classique au peroxyde d'hydrogène seul (courbe B).
Exemple 1
Une piscine de 100 m3 est traitée en période estivale ensoleillée (région toulousaine température de l'eau comprise entre 190 C et 250 C) en mélangeant initialement à l'eau
- 33,4 ppm de H202 sous la forme d'un ajout liquide de 10 litres d'une solution à 30 %,
- 40 ppm d'acide isocyanurique sous la forme d'un ajout solide de 4 kg de cristaux d'acide cyanurique à 100 %,
- 0,02 ppm de nitrate d'argent sous la forme d'une solution décinormale de nitrate d'argent (ajout de 0,16 1 de cette solution),
- 2 ppm de sulfate de cuivre sous la forme d'un ajout de 0,8 kg de poudre très fine de sulfate de cuivre pentahydraté,
- 3 ppm d'acide phosphorique sous la forme d'un ajout liquide de 0,35 kg d'une solution d'acide orthophosphorique à 85 %.
Le pH mesuré est de 7,0, la conductivité de 320 microSiemens et la turbidité est inférieure à 2NTU.
On évalue la rémanence en mesurant régulièrement la concentration en H2O2 de l'eau. On a porté à la figure 1 les résultats obtenus au cours de 45 jours de traitement : courbe A.
Au terme de la période de 45 jours, la piscine traitée conformément au procédé de l'invention est soumise aux contrôles suivants : mesure de pH, mesure de conductivité, mesure de turbidité, dosage d'acide cyanurique, contrôle visuel de la présence d'algue, analyse bactériologique ; les résultats obtenus sont les suivants
- pH : 7,0 (+ 0,1 unité pH)
- conductivité : 320 microSiemens (+ 20 micro Siemens)
- turbidité < 2 NTU
- concentration en acide cyanurique 40 ppm
- absence de développement algual
- analyse bactériologique
dénombrement de bactéries 24 h à 370 C < 100
colîformes totaux : < 10
coliformes thermotolérants : 0
. dénombrement de staphylocoques pathogènes : 0
Aucune variation de pH n'est observé et ce sans ajout de correcteur de pH. La conductivité n'a pas été modifiée, ce qui révèle l'absence de formation de sousproduits de décomposition. La turbidité montre que la transparence de l'eau est demeurée bonne. La concentration en acide cyanurique n'a pas changé et demeure parfaitement contrôlé, largement au-dessous de la limite de dangerosité pour l'homme (75 ppm). L'analyse bactériologique montre que l'eau est conforme aux normes officielles françaises des eaux de piscines publiques.
Le traitement conforme à l'invention est efficace sur le plan bactéricide jusqu a une limite de concentration d'environ 2 ppm de H2O2 et la rémanence du procédé de l'invention est d'environ 45 jours.
Le même essai a été réalisé sur une piscine témoin dans les mêmes conditions, en mélangeant à l'eau 33,4 ppm de H202 seul. La courbe B illustre les résultats obtenus : la rémanence est inférieure à 4 jours dans le cas de H202 seul.
Exemple 2
Dans cet exemple, on étudie la cinétique de désinfection sur une petite quantité d'eau traitée conformément au procédé de l'invention (concentration de l'exemple 1) et ensemencée par une souche Escherichia coli (pH : 7, température : 200 C).
L'abattement au bout de 24 heures est de l'ordre de 5,5 log. Les composés agissent en synergie et produisent un effet bactéricide très efficace, détruisant rapidement la souche présente.
Les mêmes essais sont effectués en utilisant chaque composé seul -dans la même concentration qu'à l'exemple 1- (avec un simple ajout d'acide phosphorique pour ajuster le pH à la neutralité).
L'abattement au bout de 24 heures pour H202 seul est de 1,2 log.
L'abattement au bout de 24 heures pour l'acide cyanurique seul est de 1 log.
L'abattement au bout de 24 heures pour l'argent seul est de 1,1 log.
L'abattement au bout de 24 heures pour le cuivre seul est de 1 log.

Claims (19)

REVENDICATIONS
1/ - Procédé de traitement d'eau en vue d'assurer sa désinfection, dans lequel on mélange à l'eau du peroxyde d'hydrogène de sorte que la concentration de l'eau en peroxyde d'hydrogène soit supérieure à 2 ppm et adaptée pour permettre à ce composé de jouer un rôle bactéricide, caractérisé en ce qu'on mélange également à l'eau de l'acide cyanurique ou un sel de cet acide de façon que la concentration de l'eau en acide cyanurique ou sel de cet acide soit supérieure à un seuil sensiblement égal à 15 ppm.
2/ - Procédé de traitement d'eau selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on mélange à l'eau une quantité d'acide cyanurique ou de sel de cet acide telle que la concentration de l'eau en acide cyanurique ou sel de cet acide soit sensiblement comprise entre 20 ppm et 70 ppm.
3/ - Procédé de traitement d'eau selon la revendication 2, caractérisé en ce que
le peroxyde d'hydrogène est mélangé à l'eau de sorte que, après le mélange, sa concentration soit sensiblement comprise entre 20 ppm et 70 ppm,
. l'acide cyanurique ou le sel de cet acide est mélangé à l'eau de sorte que sa concentration soit sensiblement comprise entre 20 ppm et 70 ppm.
4/ - Procédé de traitement d'eau selon l'une des revendications 1, 2 ou 3, dans lequel on maintient le pH de l'eau à une valeur sensiblement comprise entre 7 et 7,4.
5/ - Procédé de traitement d'eau selon l'une des revendications 1, 2, 3 ou 4, caractérisé en ce qu'on utilise de l'acide isocyanurique.
6/ - Procédé de traitement d'eau selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on mélange également à l'eau un sel soluble d'argent.
7/ - Procédé de traitement d'eau selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'on mélange à l'eau du nitrate ou du sulfate d'argent en quantité telle que la concentration de l'eau en argent soit sensiblement comprise entre 0,01 ppm et 0,05 ppm.
8/ - Procédé de traitement d'eau selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'on mélange également à l'eau un sel soluble de cuivre.
9/ - Procédé de traitement d'eau selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'on mélange à l'eau du sulfate de cuivre en quantité telle que la concentration de 1 eau en cuivre soit sensiblement comprise entre 0,05 ppm et 2,5 ppm.
10/ - Procédé de traitement d'eau selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'on mélange à l'eau sensiblement
entre 30 ppm et 40 ppm de peroxyde d'hydrogène,
entre 30 ppm et 60 ppm d'acide isocyanurique,
entre 0,01 ppm et 0,05 ppm d'argent sous forme d'un sel,
et entre 0,05 ppm et 2,5 ppm de cuivre sous forme d'un sel.
11/ - Procédé de traitement d'eau selon l'une des revendications 1 à 10, dans lequel on mélange également à l'eau de l'acide phosphorique ou un sel de cet acide.
12/ - Procédé de traitement d'eau selon la revendication 11, dans lequel on mélange à l'eau l'acide phosphorique ou le sel de cet acide en quantité telle que la concentration de l'eau en PO4 soit sensiblement comprise entre 0,5 ppm et 6 ppm.
13/ - Procédé selon l'une des revendications 1 à 12, dans lequel le traitement de l'eau s'effectue en circuit fermé, caractérisé en ce qu'on mélange initialement à l'eau le peroxyde d'hydrogène, l'acide cyanurique et éventuellement le sel d'argent et/ou le sel de cuivre et/ou l'acide phosphorique, on mesure régulièrement la concentration de peroxyde d'hydrogène, et on ajoute du peroxyde d'hydrogène lorsque la concentration de ce composé s'abaisse au-dessous d'un seuil prédéterminé.
14/ - Procédé selon la revendication 13 pour le traitement de l'eau d'une piscine, caractérisé en ce qu'on mélange initialement à l'eau sensiblement entre 30 ppm et 40 ppm de peroxyde d'hydrogène, sensiblement entre 30 ppm et 60 ppm d'acide isocyanurique, sensiblement entre 0,01 ppm et 0,05 ppm d'argent sous forme de sel, sensiblement entre 0,05 ppm et 2,5 ppm de cuivre sous forme de sel, et sensiblement entre 0,5 ppm et 6 ppm de PO4 sous forme d'acide ou de sel, et on ajoute du peroxyde d'hydrogène lorsque la concentration de ce composé s'abaisse au-dessous d'une concentration de l'ordre de 2 ppm, de façon à remonter la concentration en peroxyde d'hydrogène à une valeur proche de la concentration initiale.
15/ - Composition désinfectante, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélange de peroxyde d'hydrogène et d'acide cyanurique ou sel de cet acide, la proportion pondérale d'acide cyanurique ou sel de cet acide par rapport au peroxyde d'hydrogène étant supérieure à 0,5.
16/ - Composition désinfectante selon la revendication 15, caractérisée en ce qu'elle comprend une proportion pondérale d'acide cyanurique ou sel de cet acide par rapport au peroxyde d'hydrogène sensiblement comprise entre 0,5 et 2.
17/ - Composition désinfectante selon l'une des revendications 15 ou 16, caractérisée en ce qu'elle comprend du peroxyde d'hydrogène, de l'acide isocyanurique, de l'argent et ou du cuivre.
18/ - Composition désinfectante selon l'une des revendications 15, 16 ou 17, comprenant de l'acide phosphorique ou un sel de cet acide.
19/ - Galet pour le traitement d'eau de piscine, caractérisé en ce qu'il comprend, sous forme solide, de l'acide isocyanurique, un sel d'argent, un sel de cuivre et un phosphate, liés par un liant soluble.
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