FR2754629A1 - Dispositif de controle analytique et son utilisation dans les enceintes collectives - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte aux techniques analytiques et particulièrement à du mobilier destiné à effectuer de telles analyses. Elle a plus spécifiquement pour objet un dispositif de contrôle (ou laboratoire miniaturisé) formé de plusieurs colonnes de tiroirs contenant des appareils de mesure, caractérisé en ce qu'il comporte une partie fixe formant bureau avec une colonne de tiroirs de chacun des deux côtés et une partie vide au milieu, et, une partie centrale mobile montée sur roulettes formant un caisson comportant plusieurs rangées de tiroirs, de dimensions semblables ou différentes. Utilisation du dispositif selon l'invention, en vue de la réalisation de tests de contrôle physique et/ou bactériologique.

Description

DISPOSITIF DE CONTROLE ANALYTIQUE ET
SON UTILISATION DANS LES ENCEINTES COLLECTIVES
La présente invention se rapporte aux techniques analytiques et plus particulièrement à du mobilier destiné à effectuer de telles analyses.

Elle a plus spécifiquement pour objet un laboratoire miniaturisé destiné à effectuer des vérifications analytiques et plus particulièrement la recherche de la présence de germes bactériens dans l'atmosphère, dans des machines, dans des produits alimentaires, dans des enceintes collectives...

Ce laboratoire miniaturisé vise à effectuer ces vérifications dans le laps de temps le plus court possible et de préférence en 24 heures au plus.

La vérification de la qualité bactériologique dans les enceintes collectives est nécessaire dans un certain nombre de domaines comme le domaine médical, le domaine alimentaire... qui englobent les hôpitaux et cliniques (blocs opératoires, plateaux techniques), les cuisines (collectives, privées, publiques) le personnel (hygiène des mains, des tissus, hygiène de contact), certains types d'aliments (liquides, sauces, charcuterie classiques), tout type de surface (petits et grands appareils, plans verticaux et horizontaux, appareillages légers), tout type d'enceintes etc...

Pour pouvoir effectuer commodément ces tests de contrôle, il est absolument nécessaire de pouvoir disposer du matériel d'analyse voulu et de pouvoir le transporter aisément avec soi à l'intérieur des enceintes à vérifier.

De plus, il est nécessaire de pouvoir effectuer ces tests de contrôle dans des conditions ni trop onéreuses, ni trop compliquées afin que les prélèvements puissent éventuellement être effectués sur place par le personnel concerné (comme par exemple des cuisiniers) et ainsi, de ne pas avoir à recourir systématiquement à un analyste spécialisé.

En effet, les locaux collectifs comme les cuisines, notamment dans les hôpitaux, les cliniques, les écoles, les maisons de retraite, les entreprises etc... se sont beaucoup développées au cours des dernières années et, pour éviter la survenue ou la propagation d'infections microbiennes, il est nécessaire de pratiquer dans ces enceintes collectives des vérifications fréquentes pour s'assurer que les règles d'hygiène, de sécurité et les exigences de qualité sont bien respectées.

C'est pour résoudre ces différents points dans des conditions faciles et avantageuses que la présente demande de brevet propose une solution.

En particulier, ces locaux collectifs présentent souvent des aménagements compliqués, comportant des montés, des descentes, des plans inclinés, des couloirs étroits ou contournés, et, le problème du déplacement du matériel d'analyse reste un problème difficile.

L'objet de l'invention consiste en un dispositif ou laboratoire miniaturisé, composé de deux parties: une fixe et une mobile.

La partie fixe peut cependant être pourvue de roulettes afin de la rendre mobile.

Cette partie forme un bureau comportant une colonne de tiroirs de chacun des deux côtés et une partie vide au milieu afin de permettre l'encastrement de la partie mobile.

Les tiroirs disposés les une au dessus des autres peuvent contenir notamment, et sans que ce soit limitatif: . Uneétuveà370C
Une étuve à 30 C
Une étuve spécifique pour flore anaérobie e Un four
L'étuve à 37 C est utilisée pour la mise en incubation de certains milieux de culture après ensemencement, L'étuve à 30 C pour d'autres milieux de culture pour germes sensibles à la chaleur.

Les tiroirs renfermant une de ces étuves ou un de ces fours sont formés d'un orifice pourvu de guides et l'étuve ou le four est encastré dans cet orifice, les parois pouvant être revêtues d'un matériau isolant pour éviter les déperditions de chaleur etlou les échauffements excessifs.

II est possible évidemment de sortir le four ou l'étuve pour procéder aux opérations de nettoyage ou de stérilisation.

Cette partie fixe peut contenir encore:
Un réfrigérateur
Un tiroir servant de réserves pour les produits consommables (écouvillons stériles
et milieux de culture) Un tiroir pour les produits consommables usagés
La partie centrale mobile est formée d'un caisson rendu mobile par la présence de roulettes permettant un déplacement rapide et facile.

Ce caisson comporte plusieurs rangées de tiroirs, de dimensions semblables ou différentes dans lesquelles on dispose un ou plusieurs appareils d'analyse et éventuellement des dispositifs d'enregistrement.

En particulier les tiroirs peuvent contenir chacun un appareil de détermination de l'hygrométrie, un appareil de dosage ou de détection de l'acidité, un ou plusieurs dispositifs de mesure ou d'enregistrement de la température, un ou plusieurs appareils de détection des souillures bactériennes.

Plus spécifiquement, il peut être avantageux de disposer dans un tiroir de trois appareils de mesure de la température : un pour l'air ambiant (sonde et enregistreur), un pour la température à coeur des aliments (sonde et enregistreur), un pour la température dans les locaux de manipulation (enregistreur).

Les tiroirs sont pourvus de poignées ou de boutons pour faciliter la préhension et leur mouvement.

La partie centrale mobile peut éventuellement être séparée d'un socle à roulettes et être posée sur le sol car la base est pourvue de quatre pieds escamotables.

La personne chargée du test d'analyse pourra se rendre aisément avec le caisson mobile dans tous les endroits souhaités pour effectuer les analyses ou les contrôles désirés.

Le mini-laboratoire selon l'invention est destiné à dépister sommairement, en 24 heures environ, la présence de germes bactériens et notamment les:
Staphylocoques dorés pathogènes
Coliformes pathogènes
Flore aérobie dans tout type d'endroits susceptibles d'en contenir (et notamment les cuisines).

L'utilisation du mini-laboratoire selon l'invention, tout en ne permettant pas une analyse complète (ni détaillée, ni quantitative), permet néanmoins au minimum un mode de détection ou de prélèvement.

Le principe sur lequel est basé le dépistage consiste en l'utilisation des milieux de culture conditionnés à l'avance, notamment sous blister.

Ce blister a été conçu spécialement au point de vue matière plastique, cartonnage et autres, il est utilisé pour renfermer le réactif de détection.

Pour l'utiliser, on ouvre le blister, on prend un coton tige par la partie dure. Avec la partie coton, on écouvillone la surface que l'on veut ou le liquide que l'on veut, puis, on remet l'écouvillon à sa place dans le blister, on ferme le blister et on pousse du pouce ou de l'index la petite poche qui se trouve à côté de la tête de l'écouvillon dans lequel se trouve un milieu de culture. Ce milieu de culture passe dans le réservoir qui est fait à cet égard et, à cet usage dans la tête d'écouvillon.

Ainsi, la tête d'écouvillon porte une surface en coton qui a prélevé ou qui est susceptible de prélever le germe. Cet écouvillon sert ensuite à ensemencer le milieu de culture.

Le système de dépistage utilisé peut comporter trois milieux de culture différents pour le:
Dépistage de staphylocoques dorés en 24 heures (Contrôle S)
Dépistage de bacilles coliformes en 24 heures (Contrôle C)
Dépistage de la flore anaérobie en 24 heures (Contrôle F)
On peut adapter d'autres types de contrôle pour d'autres types de dépistage, d'autres germes soit en milieu aérobie, soit en milieu anaérobie.

La lecture se fait par la différence de couleur entre la couleur d'origine du milieu et la couleur obtenue après un certain temps qui est provoquée par la multiplication du germe. II faut savoir que cette coloration est limitée dans le temps c'est-à-dire qu'au bout de 24 heures, il faut la lire car après ce temps, on peut avoir des évolutions dans la coloration.

Contrôle S: La couleur d'origine est rouge et, s'il y a présence de staphylocoques
dorés, la coloration vire au jaune.

Contrôle C : La couleur d'origine est bleu-vert et, s'il y a présence de coliformes,
la coloration vire à l'incolore voir parfois légèrement au jaunâtre.

Contrôle F: La couleur d'origine est incolore tirant sur le jaune, et s'il y a présence
de flore, la coloration devient très nettement noire au bout de 24 heures, II est possible de mettre au point autant de contrôles de milieux de culture qu'il est nécessaire en fonction du type de germe recherché. II n'y a aucune impossibilité dans le domaine des milieux de culture.

Ce système permet donc d'avoir une décision rapide de détection.

La variation de couleur entre le produit original et le produit qui a été ensemencé avec des germes provient du fait qu'il y a un colorant et un indicateur de pH coloré dans le milieu de culture.

La figure 1 représente une vue d'ensemble du laboratoire miniaturisé selon un mode d'exécution préféré de l'invention.

Le panneau de fond de ce mini-laboratoire, non figuré, peut être d'une seule pièce, opaque ou transparente, ou comporter des ajourages, ou être formée de traverses disposées orthogonalement.

Le laboratoire miniaturisé comporte dans une travée verticale, une étuve à 37 C (1), une étuve à 30 C (2), un four ou un réfrigérateur (3). Dans une autre travée on a figuré à la place d'un tiroir une étuve pour flore anaérobie (4) et une succession de tiroirs (5), (5'), (5"), (5"') et (5"").

Cette partie fixe repose sur des pieds triangulaires (6), (6'), (6") et (6"').

La partie centrale ce de mini-laboratoire comporte un caisson mobile formé d'une succession de tiroirs montés verticalement.

Ce laboratoire miniaturisé peut présenter des dimensions variées mais cependant, pour des raisons de commodité, la largeur totale peut varier de 90 à 120 cm, la hauteur peut varier de 60 à 115 cm et la longueur de chaque côté de 40 à 65 cm.

Les figures 2, 3 et 4 représentent le caisson mobile non encastré dans le bureau du mini-laboratoire.

Ce caisson mobile comporte un bloc parallélépipédique dressé verticalement présentant dans le plan de la partie supérieure deux plans ou tablettes (7), (7') ou (7") et (7"') mobiles.

Ces deux tablettes formant rabats peuvent ou non être de même surface que la face supérieure du caisson.

Ces tablettes peuvent être disposées latéralement à la même hauteur que le plan supérieur du caisson pour former un ensemble horizontal ou au contraire elles peuvent être disposées à des hauteurs différentes comme par exemple à une distance de 20 à 40 cm du plan horizontal. (figures 2, 3 et 4).

La figure (2) illustre la possibilité d'avoir deux tablettes (7), (7') susceptibles de se rabattre sur chacune des faces latérales du caisson.

Pour permettre cette rotation les deux tablettes sont articulées chacune autour d'une charnière (8), (8') fixée sur les deux arêtes de la face supérieure du caisson.

Ces tablettes (7) (7') sont maintenues en position horizontale par une béquille (9) ou par un bras mobile non figuré qui vient coulisser dans une traverse horizontale (10) disposée sur le côté latéral du caisson.

II est possible d'enclencher à l'horizontale une des tablettes ou les deux tablettes simultanément.

La figure 3 illustre la possibilité pour les deux tablettes (7"), (7"') (qui sont à la même hauteur que le plan horizontal supérieur du caisson), de se replier vers le centre du plan horizontal du caisson, de manière à ce qu'une fois repliées elles viennent se superposer et former un ensemble parfaitement rangé. Afin de permettre cette rotation vers le centre, les deux tablettes sont articulées chacune autour d'une charnière (11) et (11').

Dans ce cas, les deux tablettes n'ont pas la même surface que la face supérieure du caisson.

La figure 4 illustre la possibilité pour les tablettes d'être montées sur des crémaillères de façon à pouvoir être déplacées à la convenance de l'utilisateur vers le haut ou vers le bas du caisson de manière à supporter des objets, des flacons, des récipients ou des appareils de dimensions différentes etlou de poids différents.

Le caisson peut être de hauteur et de largeur variées. Une dimension commode est de 30 à 40 cm de large et de 60 à 110 cl de haut. Le caisson a de 40 à 60 cm de longueur de côté.

Le caisson et les tablettes sont de préférence en bois. Ils peuvent aussi être réalisées en d'autres matériaux rigides comme le métal, le verre ou des matériaux plastiques.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Un dispositif de contrôle formé de plusieurs colonnes de tiroirs contenant des

appareils de mesure, caractérisé en ce qu'il comporte une partie fixe formant

bureau avec une colonne de tiroirs de chacun des deux côtés et une partie vide

au milieu, et, une partie centrale mobile montée sur roulettes formant un

caisson comportant plusieurs rangées de tiroirs, de dimensions semblables ou

différentes.

2. Un dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le caisson mobile

comporte un bloc parallélépipédique dressé verticalement présentant dans le

plan de la partie supérieure deux tablettes (7), (7') rendues mobiles en direction

de chacune des faces latérales du caisson par l'intermédiaire de deux

charnières (8), (8') fixées chacune sur une arête de la face supérieure du

caisson.

3. Un dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le caisson mobile

comporte un bloc parallélépipédique dressé verticalement présentant dans le

plan de la partie supérieure deux tablettes (7"), (7"') rendues mobiles en

direction du centre du plan horizontal du caisson par l'intermédiaire de deux

charnières (11), (11') fixées chacune sur une arête de la face supérieure du

caisson.

4. Un dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce

que le caisson mobile comporte deux tablettes (7), (7') de surface sensiblement

égale à celle de la face supérieure du caisson.

5. Un dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 3, caractérisé en ce

que le caisson mobile comporte deux tablettes (7"), (7"') dont la surface totale

n'est pas supérieure à celle de la face supérieure du caisson.

6. Un dispositif selon la revendication 2 ou la revendication 4, caractérisé en ce

que la tablette est maintenue en position horizontale pour une béquille (9) fixée

sur un des côtés latérals du caisson.

7. Un dispositif selon la revendication 2 ou la revendication 4, caractérisé en ce

que la tablette est maintenue en position horizontale par un bras mobile venant

coulisser dans une traverse horizontale (10) disposée sur le côté latéral du

caisson.

8. Un dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le caisson mobile

comporte deux tablettes montées sur des crémaillères.

9. Un dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les tablettes sont

disposées à des hauteurs différentes.

10. Un dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie fixe peut

comprendre des roulettes.

11. Utilisation du dispositif selon les revendications 1 à 10, en vue de la réalisation

de tests de contrôle physique et'ou bactériologique.