FR2750511A1 - Dispositif et procede de pilotage de diaporama - Google Patents

Abstract

Le dispositif de pilotage de diaporama agissant sur un projecteur de diapositives comprend, sur le chemin d'introduction de la diapositive (39) dans le projecteur, un dispositif d'écriture et de lecture d'informations codées de pilotage de diaporama sur des moyens de stockage d'informations solidaires du cache (35) de la diapositive. Les moyens de stockage d'informations sont, composés soit d'une bande magnétique (40) collée contre un bord longitudinal du cache (35) de la diapositive, soit d'un clip longitudinal réalisé dans un matériau élastique magnétisable fixé sur un bord longitudinal du cache (35). Dans le procédé de pilotage de diaporama utilisant le dispositif selon l'invention, on enregistre sur les moyens de stockage d'informations solidaires du cache de diapositive une information de durée d'exposition de ladite diapositive à raison d'un bit par fraction ou multiple de seconde d'exposition.

Description

DISPOSITIF ET PROCEDE DE PILOTAGE DE DIAPORAMA
La présente invention est relative à un dispositif et procédé de pilotage de diaporama. Plus précisément, on entend par "pilotage" les opérations de temporisation du défilement des diapositives lors de leur projection, de commande des effets visuels entre diapositives, de synchronisation de ce défilement et de ses effets avec un accompagnement sonore.

Les techniques actuelles du diaporama reposent généralement sur l'enregistrement d'informations codées de pilotage sur le même support magnétique que l'accompagnement sonore. Sur ce support, au moins une piste est dédiée au son et au moins une piste est dédiée aux informations codées de pilotage. Le support d'enregistrement étant commun, la synchronisation entre le son et le pilotage est donc automatique.

Le matériel analogique sur lequel sont couramment enregistrés le son et les informations de pilotage comprend les magnétophones à bandes ou à cassettes, stéréophoniques ou multipistes. Ce matériel comprend également des magnétophones possédant une tête supplémentaire dite "libre" qui, plus spécifiquement, est destinée au pilotage de diaporama.

Un magnétophone multipistes permet, par exemple, I'enregistrement du son en stéréophonie sur deux pistes, une troisième étant destinée aux informations de pilotage. Cette dernière piste peut être effacée indépendamment du son, ce qui permet par la suite de corriger ou de modifier une information de pilotage sans pour autant effacer le son correspondant. Toutefois, ce type de matériel est lourd, encombrant et très onéreux. II ne présente un intérêt que pour des applications professionnelles et est rarement utilisé dans le grand public.

Dans le cas du magnétophone stéréophonique, plus accessible et répandu, le son est enregistré sur une seule piste, L'autre piste étant réservée aux informations de pilotage. Toutefois, dans ce cas, le son n'est plus reproduit qu'en monophonie. De plus, les magnétophones stéréophoniques qui permettent l'effacement indépendant des deux pistes sont peu répandus et là aussi plus onéreux.

Enfin, les magnétophones stéréophoniques à "tête libre" permettent, contrairement au cas précédent, une reproduction du son en stéréophonie. En effet, les informations de pilotage ne monopolisent pas à proprement parler de piste puisqu'elles sont enregistrées, au moyen de cette tête libre, sur "l'interpiste".

Toutefois, I'étroitesse de cet espace provoque fréquemment des problèmes de diaphonie avec le son et la faiblesse de l'amplitude de cet enregistrement d'informations ne permet pas de la récupérer d'une manière fiable.

Un inconvénient commun à ces différents types de magnétophones analogiques est leur totale incompatibilité entre eux en regard de ces enregistrements d'informations. Ainsi, lorsqu'un magnétophone multipistes a été utilisé dans l'élaboration et le codage d'un diaporama, on ne peut pas utiliser un autre magnétophone, par exemple stéréophonique, au moment de la projection. En outre, il est fréquent que des modes différents de codages et d'enregistrements soient utilisés au sein d'une même marque de matériel, ce qui empêche toute portabilité.

Un autre inconvénient est l'abandon progressif et inéluctable des magnétophones analogiques au profit des récents enregistreurs numériques tels que ceux connus sous les appellations de DAT, DCC, MD ou CDR.

Or, ces magnétophones numériques ne permettent pas un effacement indépendant de chacune des pistes. Toute modification des informations de pilotage sans effacer le son est donc encore impossible, ce qui les rend impropres à une utilisation pour un diaporama.

Par ailleurs, il est connu d'inscrire des informations sur des caches de diapositives, notamment des informations sonores.

Ainsi, le document US 3 807 851 décrit un support standard de diapositive, plus couramment appelé "cache", comprenant une piste magnétique sur laquelle est enregistré un bref commentaire correspondant à la diapositive insérée dans ce cache. Le projecteur adapté, décrit dans le document US 3 876 297, possède une tête de lecture additionnelle mobile, donc complexe, qui vient lire cette piste magnétique pour restituer le commentaire pendant la projection. De plus la qualité et la durée du son enregistré sur ce cache sont faibles.

Pour la mise en oeuvre d'un procédé similaire décrit dans les documents
US 4 014 604 et US 4 102 569, on connaît un dispositif qui permet d'augmenter la quantité d'informations sonores enregistrées sur la piste magnétique du cache de diapositive en faisant décrire à la tête d'enregistrement un parcours sinueux et non plus linéaire. Une telle solution, qui n'améliore guère la qualité du son, rend la réalisation mécanique du dispositif encore plus complexe.

Toujours dans le but d'augmenter cette quantité d'informations sonores, le document FR 2 055 096 décrit une carte formulaire de grand format faisant office de cache de diapositive non standard et comprenant une longue piste magnétique sur laquelle est enregistré un arrangement sonore. Outre le fait que ce type de cache nécessite des projecteurs également non-standard, la qualité et la durée du son restent toujours nettement insuffisantes.

Surtout, il est important de remarquer que tous ces procédés à base de caches impliquent intrinsèquement une discontinuité du son lors du passage de deux vues consécutives.

Dans l'état actuel de la technique, il s'avère donc que des résultats de qualité acceptable en matière de restitution sonore lors d'un diaporama ne peuvent être obtenus qu'au moyen de matériels audios traditionnels.

Le but de la présente invention est de remédier aux problèmes cités en proposant un dispositif et procédé de pilotage de diaporama permettant d'assurer de manière simple la temporisation du défilement des diapositives, si désiré en association avec des effets visuels entre les diapositives, et ceci en synchronisme avec un accompagnement sonore provenant de moyens audio conventionnels non seulement analogiques mais aussi numériques. Ce procédé de pilotage universel doit permettre en outre une compatibilité des matériels audio entre eux.

Ces buts sont atteints grâce un dispositif de pilotage de diaporama agissant sur un projecteur de diapositives comprenant, sur le chemin d'introduction de la diapositive dans le projecteur, un dispositif d'enregistrement et de lecture d'informations codées de pilotage de diaporama sur des moyens de stockage d'informations solidaires du cache de la diapositive.

En d'autres termes, si l'on veut bénéficier de la qualité de reproduction du matériel audio standard sans pour autant rencontrer les problèmes évoqués,
I'invention propose de désolidariser les informations nécessaires au pilotage du diaporama du support sonore et d'utiliser le matériel audio pour sa seule application première.

Après de nombreux essais, on s'est rendu compte que ces dernières informations de pilotage, nécessitant moins d'espace que pour des informations sonores, peuvent avantageusement être codées sur une piste magnétique solidaire du cache de diapositive.

Certes, le document EP 0 246 799 présente un cache de diapositive sur lequel sont codées diverses informations. Toutefois, ces informations n'ont trait qu'à des aspects de technique photographique, tels que des recadrages, des corrections de couleurs, un nombre d'épreuves, ou utilitaires, tels que le lieu de prise de vue, la date, le nom de l'opérateur. Rien dans les documents précédents ni dans l'état de la technique ne suggère ni n'indique un intérêt ou une possibilité de coder d'autres informations sur une piste magnétique solidaire d'un cache de diapositive, notamment des informations de pilotage d'effets visuels et de synchronisation, alors que les problèmes liés au diaporama sont connus depuis longtemps.

Avec le dispositif de pilotage selon l'invention, on obtient un séquencement précis du diaporama en synchronisme avec l'accompagnement sonore, lequel séquencement est adaptable et modifiable à la durée individuelle d'exposition de chaque diapositive et ceci tout en conservant la meilleure qualité audio possible.

Ce dispositif de pilotage, de conception simple, peut être réalisé sous forme de kit et adapté aux moyens de projection de diapositives.

De préférence, les moyens de stockage d'informations sont composés soit d'une piste magnétique déposée le long d'un bord longitudinal du cache de la diapositive; soit d'un clip longitudinal en matériau élastique magnétisable fixé sur un bord longitudinal du cache.

Ce dernier mode de réalisation, utilisant un support d'informations des plus simples, permet une réduction du coût de fabrication et l'association avec des moyens d'enregistrement et de lecture d'informations rustiques, donc là aussi peu onéreux.

Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif de pilotage de diaporama selon l'invention comprend:
- une tête d'enregistrementllecture de piste magnétique reliée à la borne de décrémentation d'un compteur,
- une horloge dont la sortie est alternativement déconnectée et connectée par des moyens de pilotage à la borne d'incrémentation du compteur à une première fréquence ou à la borne de décrémentation du même compteur à une seconde fréquence plus rapide que la première et dont la borne d'arrêt est reliée à la borne "zéro" du compteur.

Comme nous l'avons déjà abordé, le circuit électronique compris dans le dispositif de pilotage tel que ci-dessus décrit peut aisément, du fait de sa relative simplicité, être fabriqué en kit et installé par tout utilisateur, sans connaissances techniques particulières.

Avantageusement, L'horloge appartient au matériel de reproduction du son, qu'il soit numérique ou analogique. Dans ce cas, on supprime alors toute dérive temporelle qui peut se produire lorsqu'il n'existe pas de liaison physique entre les moyens de reproduction du son et les moyens de projection.

Avantageusement, le dispositif d'enregistrement et de lecture comprend, sur le chemin d'introduction de la diapositive, une glissière profilée de guidage d'un bord de diapositive, ainsi qu'une tête d'enregistrement et de lecture de même profil affleurant au niveau de la glissière.

Ainsi, ce mode de réalisation, simple et rustique, permet d'assurer simultanément des fonctions de guidage et de positionnement précis de la diapositive le long de sa glissière et incidemment dans sa fenêtre de projection. En outre, le guide opposé comprenant usuellement un ressort d'appui assure un contact efficace et constant du support magnétique d'informations au fond de la rainure de la tête magnétique.

De préférence, dans un procédé de pilotage de diaporama utilisant le dispositif de pilotage selon l'invention, on enregistre sur les moyens de stockage d'informations solidaires d'un cache de diapositive une information de durée d'exposition de ladite diapositive à raison d'un bit par fraction ou multiple de seconde d'exposition.

Ce procédé consiste successivement à:
- lors de la première introduction de chaque diapositive dans le matériel de projection, incrémenter le compteur du nombre d'impulsions d'horloge correspondant à la durée de projection souhaitée,
- lors de la première extraction de chaque diapositive, enregistrer sur la piste magnétique du cache un nombre de bits correspondant à la valeur du nombre d'impulsions d'horloge chargées précédemment dans le compteur,
- lors de l'introduction ultérieure d'une diapositive, lire le nombre de bits enregistrés sur la piste magnétique et charger ce nombre de bits lus dans le compteur,
- décrémenter le compteur au rythme des impulsions d'horloge,
- commander l'extraction de la diapositive dès que le compteur atteint la valeur zéro.

Lors de la projection, I'accompagnement sonore et la première diapositive démarrent simultanément. Dans le déroulement du diaporama, les bits enregistrés sur la piste magnétique remplissent non seulement une fonction de temporisation mais également de synchronisation.

Avantageusement, on enregistre sur les moyens de stockage d'informations solidaires du cache de la diapositive un code binaire représentatif d'un effet visuel lors de l'extraction de ladite diapositive à la suite de l'information de durée d'exposition.

Avantageusement encore, on enregistre sur les moyens de stockage d'informations solidaires du cache de diapositive la valeur binaire sur plusieurs bits de la durée entre le début de l'accompagnement sonore du diaporama et le moment désiré de l'éjection de ladite diapositive, tel qu'un code de temps dit SMPTE ou
MIDI.

Ce dernier procédé peut être valablement utilisé avec un matériel élaboré de reproduction du son de type analogique ou numérique. En effet, certains de ces matériels élaborent en permanence un code binaire (time code) qu'il est possible d'exploiter dans l'application présente. En outre, la liaison qui se crée entre le matériel de reproduction du son et les moyens de projection permet d'éviter le risque de décalage entre le son et l'image du fait des variations toujours possibles du temps d'introduction et/ou d'extraction de diapositive.

L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un mode de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustré dans les figures annexées, dans lesquelles:
- la figure 1 est un schéma de principe du dispositif de pilotage d'un diaporama selon l'invention, ce dispositif comprenant sa propre horloge,
- les figures 2 à 5 représentent schématiquement les différentes étapes du procédé de pilotage lors de son élaboration,
- les figures 6 à 9 représentent schématiquement les différentes étapes du procédé de pilotage lors de sa mise en oeuvre.

- la figure 10 est un schéma similaire de celui de la figure 1, le matériel de restitution du son comprenant une horloge,
- la figure 11 est un schéma selon la figure 1, le matériel de restitution du son comprenant un signal d'horloge enregistré,
- la figure 12 est un schéma selon la figure 1 pour un matériel de restitution du son générant un signal de temps normalisé,
- la figure 13 illustre en perspective une diapositive et une glissière d'introduction,
- la figure 14 illustre schématiquement de côté et de profil la tête d'enregistrement de lecture,
- les figures 15a à 15d illustrent en profils quatre modes de réalisation d'un clip magnétisable.

Tel qu'illustré sur la figure 1, le dispositif du diaporama comprend un matériel d'enregistrement et reproduction du son 100 relié à un haut-parleur 102, des moyens de projection 105 comprenant au moins un projecteur de diapositives, reliés à des moyens électroniques de pilotage 110. Ces moyens 110 comportent au moins un générateur de signal d'horloge carré 112, un dispositif de comptage 114 et des moyens de commande et de traitement de l'information, tels qu'un processeur 116. Dans cet exemple, il n'existe aucune liaison physique entre le matériel de reproduction du son 100 et les moyens électroniques de pilotage 110.

Comme illustré sur la figure 2, le générateur de signal carré 10 fournit un signal d'horloge interne et le dispositif de comptage utilise un compteur 15. Le signal d'horloge 10 est envoyé au compteur 15 par l'entremise d'un commutateur 12 à trois positions relié alternativement à une borne neutre 0 correspondant à la position de désactivation de l'horloge, une borne positive (ou borne d 'incrémentation) du compteur 15, ou à une borne négative (ou borne de décrémentation), de ce même compteur.

A cette borne négative est également reliée une tête magnétique 20, un interrupteur 22 permettant de commander l'ouverture et la fermeture de cette liaison.

Une diapositive 39 comprend une image translucide 37 montée dans un cache 35. Cette diapositive 39 coulisse dans une glissière 30 du matériel de projection 105. Une piste magnétique 40 est disposée sur une des faces du cache 35, parallèlement à son sens de déplacement. La tête magnétique 20 coopère avec cette piste magnétique 40 pour procéder dans un premier temps à l'enregistrement, ou écriture, des informations de pilotage du diaporama, et dans un deuxième temps à la lecture de ces informations.

Les figures 2 à 5 illustrent les différentes étapes d'enregistrements de ces informations selon le procédé de l'invention.

Dans l'état initial, tel qu'illustré sur la figure 2 et sous la commande des moyens de pilotage 110, L'horloge est désactivée, le commutateur 12 est relié à la borne neutre 0, et l'interrupteur 22 est fermé. La première diapositive à projeter est disposée à l'extérieur du projecteur, la piste magnétique 40 et la tête magnétique 20 n'étant pas en contact.

Dans la suite de cette illustration, et à titre d'exemple, nous considérerons l'horloge 10 comme ayant une première fréquence d'un Hertz, c'està-dire une impulsion par seconde.

En référence à la figure 3, la diapositive 39 est introduite une première fois dans le projecteur et stoppée en butée au bout de la glissière 30, où elle actionne un capteur non représenté. L'information de présence de diapositive provenant de ce capteur est envoyée aux moyens de pilotage 110 pour commander le démarrage de l'enregistrement. Le commutateur 12 est alors relié à la borne positive afin d'incrémenter le compteur 15 du nombre de secondes correspondant à la durée d'exposition voulue de la diapositive, soit dans notre exemple cinq secondes.

Au bout de ces cinq secondes désirées, I'opérateur actionne manuellement un bouton qui commande l'extraction de la diapositive et le compteur affiche alors la valeur cinq.

Tel qu'illustré sur la figure 4, lors du premier mouvement d'extraction de la diapositive, et sous la commande des moyens de pilotage 110, le commutateur 12 est relié à la borne négative afin de décrémenter le compteur. Du fait de la liaison entre cette borne négative et la tête magnétique 20, les impulsions de décrémentation sont enregistrées sur la piste magnétique 40 sous forme de bits de temporisation 50.

Du fait que la durée moyenne d'extraction du cache de diapositive est de l'ordre de la seconde, une "compression temporelle" des impulsions est effectuée lors du décomptage-enregistrement. En d'autres termes, les moyens de pilotage 110 modifient la fréquence de l'horloge 10 pour que les impulsions soient délivrées à un second rythme plus rapide, dans notre cas à une fréquence minimale de 5 Hertz. Le compteur est donc décrémenté au moins cinq fois plus rapidement qu'il est incrémenté.

En réalité, cette fréquence doit être encore plus élevée, compte-tenu des gardes que l'on doit réserver, ne serait ce que pour s'assurer que la diapositive est bien déjà en mouvement lors de l'enregistrement. Eventuellement, ceci permet de ménager une place pour l'enregistrement de blocs de bits codés à destination des effets visuels. L'expérience montre qu'il est possible d'utiliser des fréquences beaucoup plus élevées, au moins 200 Hertz, sans précaution particulières quant aux caractéristiques magnétiques du matériau de stockage et de celui de la tête d'enregistrement/lecture.

Pour revenir à notre présent exemple, et selon les éléments de la figure 5, lorsque le compteur affiche de nouveau zéro, c'est-à-dire lorsque cinq bits de temporisation 50 ont été enregistrés sur la piste magnétique, L'horloge 10 est désactivée par l'entremise de la boucle de contre-réaction qui, lors du passage à zéro du compteur, commande l'arrêt de l'horloge. Les moyens de pilotage 110 font basculer le commutateur 12 en position neutre 0. La diapositive 39 reprend alors sa position initiale de la figure 2.

A cet instant, la phase d'enregistrement du codage des bits de temporisation, donc du délai d'exposition, de cette diapositive est terminée et on peut passer à la diapositive suivante en procédant de même, et ainsi de suite.

Les commandes des différentes étapes d'enregistrement du codage et de leur enchaînement telles que ci-dessus décrites sont assurées par le processeur 116 des moyens électroniques de pilotage 110 ; seule la commande du moment d'extraction de la diapositive est effectuée par une intervention de l'opérateur.

En d'autres termes, le début du comptage est déclenché par l'arrivée de la diapositive en butée à l'extrémité de sa glissière; une fois la durée voulue d'exposition de cette diapositive atteinte, I'opérateur déclenche son extraction,
I'enregistrement des bits de temporisation ayant lieu lors du passage devant la tête magnétique; la fin d'enregistrement des bits est déclenchée par la remise à zéro du compteur, qui provoque simultanément la désactivation de l'horloge ; à la fin d'extraction de la diapositive, I'introduction de la diapositive suivante est déclenchée.

En inscrivant ainsi simplement et élégamment sur chaque cache de diapositive son délai d'exposition, et en assumant que le délai d'échange d'une diapositive à l'autre est sensiblement constant, on réalise ainsi un séquencement par addition de délais. Le délai d'échange d'une diapositive à l'autre peut être contrôlé par l'utilisation d'un moteur de type "pas-à-pas".

Les figures 6 à 9 illustrent les différentes étapes de lecture des bits de temporisation 50 lors de la projection de la diapositive telle qu'élaborée selon le procédé des figures 2 à 5.

En restant dans la configuration de la figure 6, on introduit la diapositive 39 dans le projecteur. Les impulsions générées par la tête de lecture 20 au passage de la piste magnétique 40 comportant 5 bits ont pour effet de décrémenter le compteur 15 du fait de la liaison établie, via l'interrupteur 22, entre sa borne négative et la tête magnétique 20. Le compteur affiche "-5" une fois la diapositive arrivée en butée au bout de la glissière 30, la tête d'enregistrement 20 ayant lu tous les bits comme illustré sur la figure 6. Dans cette position, la diapositive 39 entre en contact avec un capteur non représenté. L'information de présence de diapositive provenant de ce capteur est envoyée aux moyens de pilotage 110 pour commander le démarrage de l'incrémentation du compteur.

En référence à la figure 7, le commutateur 12 est positionné sur la borne positive sous la commande des moyens de pilotage 110, ce qui fait que l'horloge 10 incrémente le compteur à la fréquence d'un Hertz, c'est-à-dire la même fréquence qui a été utilisée lors de la sélection du temps d'exposition de la diapositive. Cinq secondes plus tard, le compteur affiche zéro, ce qui a pour effet de commander l'extraction de la diapositive. Par exemple, le compteur délivre une impulsion de déclenchement directement à un dispositif de commande interne au projecteur qui gère le mouvement aller/retour de la diapositive le long de la glissière.

Durant cette phase d'extraction, et comme visible sur la figure 8,
I'interrupteur 22 qui relie la borne négative et la tête magnétique 20 est maintenu ouvert sous la commande des moyens de pilotage 110, et ceci pour éviter un nouvel enregistrement indésirable des bits. Sous la même commande, cet interrupteur est refermé lorsque l'extraction de la diapositive est terminée, tel qu'illustré sur la figure 9.

On procède de même pour la lecture des informations codées des diapositives suivantes.

Comme pour l'enregistrement, les commandes des différentes étapes de lecture des informations de pilotage et de leur enchaînement telles que ci-dessus décrites sont assurées par le processeur 116 des moyens électroniques de pilotage 110. Seul le tout premier signal de départ du diaporama est effectué par l'opérateur.

L'exemple précité illustre l'enregistrement et la lecture de bits de codage pour la temporisation du défilement des diapositives. De manière similaire, il est possible d'inclure sur la piste magnétique 40 des informations de codage permettant d'assurer la commande d'effets visuels entre diapositives, tels que fondus à l'ouverture, à la fermeture, enchaînés... Ces informations de pilotage d'effets visuels, peu gourmandes en capacité de données, qui peuvent donc être codées sur seulement 4 bits, sont préenregistrées dans une mémoire des moyens de pilotage 110.

Si on utilise, avec le procédé décrit précédemment, un matériel audio analogique ou numérique 100 tel qu'illustré sur la figure 1, et dont la vitesse de défilement est elle-même asservie par une horloge interne 102, et si l'on donne un ordre de départ commun, on réalisera ainsi ce qu'il est convenu d'appeler une synchronisation en "mode libre". Sa précision dépendra de celle des horloges respectives. Elle peut être suffisamment acceptable pour des applications de courtes durées.

Si, comme illustré sur la figure 10, on utilise un matériel audio 100 qui, de plus, donne accès à son signal interne d'horloge, il est avantageux de le substituer par l'intermédiaire d'une liaison physique 210 à celui 112 élaboré auparavant par les moyens de pilotage 110. On réalise ainsi ce qu'il est convenu d'appeler une synchronisation en "mode verrouillé".

Dans une troisième variante illustrée sur la figure 11, on utilise un matériel analogique 100 pour préenregistrer (tracker) un signal simple d'horloge 410 en continu, soit sur une piste disponible, soit en interpiste, dont la fréquence est identique à celle utilisée lors de l'élaboration du diaporama. Lors d'une projection ultérieure de ce diaporama, on utilise ce signal enregistré comme signal de référence d'horloge pour le compteur/décompteur. Ce signal étant facilement récupérable et, si nécessaire régénérable, il n'est pas utile de l'enregistrer à niveau fort, ce qui améliore la diaphonie. Aucune correction n'étant prévue d'être effectuée sur ce signal, on peut réutiliser un matériel audio analogique, même obsolète.

Dans une quatrième variante illustrée sur la figure 12 et utilisant un matériel de reproduction audio 100 comportant un générateur de code temporel 310 de type SMPTE ou MIDI, on peut enregistrer sur la piste magnétique du cache non plus une information de "durée de projection" sous la forme de bits à raison d'un bit par seconde ou fraction de seconde, mais directement ce signal SMPTE ou MIDI, par exemple comme une identification horaire d'un "moment d'éjection" à partir du départ de l'accompagnement sonore.

Ainsi, lors de l'enregistrement de ces informations SMPTE ou MIDI sur la piste magnétique, on projette la première diapositive pendant le laps de temps désiré, et durant l'éjection de la diapositive, on transfère sur la piste magnétique le ce code binaire du moment de son éjection. Ce code est élaboré en permanence dans la machine audio numérique ou analogique. De même, pour la deuxième diapositive, on code sur la piste de celle-ci le temps écoulé entre le début de projection de la première diapositive et le moment d'éjection de cette deuxième diapositive. On procède ainsi de suite jusqu'à la dernière diapositive à projeter.

Durant la lecture, chaque diapositive sera éjectée à son moment exact codé à compter du début de la projection.

Enfin, la piste magnétique en tant que moyen de stockage d'informations peut très bien être remplacée par des moyens informatiques de mémorisation de l'information, telle qu'une puce électronique. Dans ce cas, les moyens d'enregistrement et de lecture sont adaptés en conséquence.

De nombreuses améliorations peuvent être apportées à ce procédé de pilotage de diaporama dans le cadre des revendications.

Ainsi, il est possible de coder les bits de pilotage non plus sur une piste magnétique mais directement sur un "clip" réalisé en matériau magnétique et élastique, et de fixer ce clip sur la tranche du cache de diapositive.

Comme illustré sur la figure 13, la tête d'enregistrement-lecture 133 des informations de diaporama est logée dans la gorge 132 d'une glissière 30 de guidage de la diapositive 35 lors de son transfert depuis son panier jusqu'à la fenêtre de projection. De préférence, le profil transversal du clip 40, ou du bord de cache magnétisable, est identique à celui de la gorge 132.

La tête magnétique 133 correspondante, et illustrée sur les figures 14, comprend un noyau rectangulaire 141 avec un enroulement 123 sur chacune de ses branches latérales.

Les figures 15 illustrent, en coupe transversale, quatre mode de fixation d'un clip sur la tranche d'un cache de diapositive 39. Le clip de la figure 15a est serré et/ou collé de part et d'autre sur les bords longitudinaux. Le clip 161 de la figure 15b présente une section transversale élastique en C. Le clip 162 de la figure 15c présente un tenon longitudinal collé ou fixé dans une rainure en correspondance de la tranche du cache. Le clip 163 de la figure 15d est fil de section circulaire collé dans une rainure correspondante de la tranche du cache.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de pilotage de diaporama agissant sur un projecteur de diapositives, caractérisé en ce qu'il comprend, sur le chemin d'introduction de la diapositive (39) dans le projecteur, un dispositif d'enregistrement et de lecture d'informations codées de pilotage de diaporama sur des moyens de stockage d'informations solidaires du cache (35) de la diapositive.

2. Dispositif de pilotage de diaporama selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de stockage d'informations sont composés, soit d'une piste magnétique (40) déposée le long d'un bord longitudinal du cache (35) de la diapositive, soit d'un clip longitudinal (140) en matériau élastique magnétisable fixé sur un bord longitudinal du cache (35).

3. Dispositif de pilotage de diaporama selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend:

- une tête d'enregistrement et de lecture (20) de piste magnétique (40) reliée à la borne de décrémentation d'un compteur (15),

- une horloge (10) dont la sortie est alternativement déconnectée et connectée par des moyens de pilotage (110) à la borne d'incrémentation du compteur (15) à une première fréquence ou à la borne de décrémentation du même compteur à une seconde fréquence plus rapide que la première et dont la borne d'arrêt est reliée à la borne "zéro" du compteur.

4. Dispositif de pilotage de diaporama selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'horloge (10) appartient au matériel (200) de reproduction du son.

5. Dispositif de pilotage de diaporama selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif d'enregistrement et de lecture comprend, sur le chemin d'introduction de la diapositive, une glissière profilée de guidage d'un bord de diapositive, ainsi qu'une tete d'enregistrement et de lecture de même profil affleurant au niveau de la glissière.

6. Procédé de pilotage de diaporama utilisant le dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on enregistre sur les moyens de stockage d'informations solidaires d'un cache de diapositive une information de durée d'exposition de ladite diapositive à raison d'un bit par fraction ou multiple de seconde d'exposition.

7. Procédé de pilotage de diaporama selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il consiste successivement à:

- lors de la première introduction de chaque diapositive (39) dans le matériel de projection (105), incrémenter le compteur (15) du nombre d'impulsions d'horloge (10) correspondant à la durée de projection souhaitée,

- lors de la première extraction de chaque diapositive (39), enregistrer sur la piste magnétique (40) du cache (35) un nombre de bits (50) correspondant à la valeur du nombre d'impulsions d'horloge chargées précédemment dans le compteur (15),

- lors d'une introduction ultérieure de chaque diapositive (39), lire le nombre de bits (50) enregistrés sur la piste magnétique (40) et charger ce nombre de bits (50) lus dans le compteur (15),

- décrémenter le compteur (15) au rythme des impulsions d'horloge (10),

- commander l'extraction de chaque diapositive (39) dès que le compteur atteint la valeur zéro.

8. Procédé de pilotage de diaporama selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'on enregistre sur les moyens de stockage d'informations solidaires du cache de la diapositive un code binaire représentatif d'un effet visuel lors de l'extraction de ladite diapositive à la suite de l'information de durée d'exposition.

9. Procédé de pilotage de diaporama utilisant le dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on enregistre, sur les moyens de stockage d'informations solidaires du cache de la diapositive, la valeur binaire sur plusieurs bits de la durée entre le début de l'accompagnement sonore du diaporama et le moment désiré de l'éjection de ladite diapositive.