FR2747869A1 - Procede et dispositif de correction d'erreurs de transmission de suites de nombres - Google Patents

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Abstract

Selon l'invention, pour transmettre des séquences de nombres dites "mots de code", parmi lesquels on choisit des séquences dites "mots opérateurs", à la réception d'un signal représentatif de mots reçus chacun constitué d'une séquence de nombres et représentatif d'un mot de code, il est mis en oeuvre: - une fonction de combinaison entre deux séquences dont l'une est un mot opérateur, ladite combinaison fournissant une séquence dite "résultante"; - une mesure faisant correspondre à chaque séquence un nombre réel représentatif du degré de cohérence de la séquence; et pour chaque mot reçu: - on calcule itérativement au moins une séquence résultant dudit mot reçu et d'un mot opérateur et on remplace ledit mot reçu par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle du mot reçu, cette dernière séquence résultante étant appelée "séquence de remplacement", jusqu'à ce qu'aucune nouvelle combinaison de la dernière séquence de remplacement avec un quelconque mot opérateur ne possède un degré de cohérence dont la mesure est moindre que celle de ladite dernière séquence de remplacement; ladite dernière séquence de remplacement étant alors considérée comme représentative de la différence entre le mot reçu et le mot de code qu'il représente.

Description

! o La présente invention concerne un procédé et un dispositif de
détection et de correction d'erreurs éventuelles dans la transmission d'une suite
de nombres modulant un signal périodique.
La présente invention s'applique en particulier à la correction d'éventuelles erreurs de transmissions hertziennes entre deux systèmes munis
d'antennes respectivement d'émission et de réception d'ondes électromagnéti-
ques et comportant respectivement des moyens de modulation et de
démodulation de signaux hertziens.
Tout transfert d'informations entre deux dispositifs peut comporter des erreurs de transmission, c'est à dire des modifications fortuites du signal transmis. Ces erreurs, ainsi que leur nombre dépendent du support de transmission, c'est à dire du canal permettant à une information de passer d'un point à un autre. Ce support peut être conventionnel, utilisé dans les
télécommunications ou dans le stockage d'informations. sur support optique.
magnétique, papier,...
Dans les transferts d'informations connus, lorsqu'on reçoit une séquence représentant l'information et contenant des erreurs de transmission, il est nécessaire d'avoir à sa disposition une méthode simple à mettre en oeuvre et efficace pour estimer quelle a été la séquence émise. en analysant la séquence reçue. Une méthode bien connue consiste à comparer la séquence reçue avec 3( toutes les séquences émissibles, et à choisir comme estimation la séquence émissible qui ressemble le plus à la séquence reçue. Cette façon de procéder est toutefois relativement longue et complexe, puisque le nombre de comparaisons à
effectuer est nécessairement important.
Dans le cas de l'utilisation d'un code linéaire sur l'alphabet {0,1}, Levitin et Hartmann ("A new approach to the general minimum distance decoding problem the ZN algorithm" publié en Mai 1985 par la revue IEEE Trans. on Inform. Theory, IT-31, pages 378 à 384) ont décrit une méthode plus simple qui n'utilise la comparaison éventuellement itérée qu'avec un sous-ensemble des mots émissibles, encore appelés mots de code. Cette méthode n'est, toutefois, décrite que pour l'alphabet binaire. De plus, elle ne prend pas en compte le fait
io que les symboles reçus peuvent être plus ou moins fiables.
La présente invention entend remédier a ces inconvénients dans le cas d'une modulation d'amplitude, de fréquence ou de phase d'un signal périodique. Il a été recherché un procédé de correction d'erreurs augmentant les
chances d'une estimation correcte des informations reçues.
L'inventeur a également cherché à développer un procédé d'utilisation de mots de code à la fois simple à mettre en oeuvre dans un
dispositif électronique et de fonctionnement très rapide.
Selon un premier aspect, la présente invention propose à cet effet, un procédé de transmission de suites de nombres dans lequel on considère 0 des séquences de nombres dites "mots de code " - parmi les mots de code, des séquences dites " mots opérateurs "; ce procédé consistant à effectuer pour chaque suite de nombres à transmettre les opérations suivantes: -on représente la suite à transmettre par une suite de mots de code dite" suite à émettre" selon une règle de correspondance biunivoque; - on module successivement un signal périodique par les nombres des mots de code de la suite à émettre et on émet le signal ainsi modulé - à la réception de ce signal, on le démodule en une suite de mots reçus chacun constitué d'une séquence de nombres et représentatif d'un mot de je) code; caractérisé en ce que, en outre, il est mis en oeuvre - une fonction de combinaison entre deux séquences de nombres dont l'une est un mot opérateur, ladite combinaison fournissant une séquence dite " résultante"; - une mesure faisant correspondre à chaque séquence un nombre réel représentatif du degré de cohérence de ladite séquence; et en ce que, pour chaque mot reçu: - on calcule au moins une séquence résultante dudit mot reçu et d'un mot opérateur et on remplace ledit mot reçu par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle du mot reçu, cette dernière séquence résultante étant appelée "séquence de remplacement"; et itérativement: on calcule au moins une séquence résultant de la combinaison de la séquence de remplacement et d'un mot opérateur et on remplace la séquence de remplacement par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle de la précédente séquence de remplacement, cette dernière séquence résultante étant à son tour considérée comme "séquence de remplacement" ce calcul itératif étant réitéré jusqu'à ce qu'aucune nouvelle combinaison de la dernière séquence de remplacement avec un quelconque mot opérateur ne possède un degré de cohérence dont ladite mesure est moindre que celle de ladite dernière séquence de remplacement ladite dernière séquence de remplacement étant alors considérée comme représentative de la différence entre le mot reçu et le mot de code qu'il représente. Grâce à ces dispositions, le procédé de correction d'erreurs selon l'invention pallie les inconvénients rappelés ci-dessus. Cette méthode d'estimation des suites de nombres transmis est simple et permet à un dispositif de correction selon l'invention de déterminer une éventuelle erreur de
3o transmission de ces nombres et de la corriger.
Selon un second aspect, I'invention propose un procédé de réception de message modulant un signal périodique consistant, a la réception de ce signal, à le démoduler en une suite de mots reçus chacun constitué d'une séquence de nombres et représentatif d'une séquence de nombres dite "mot de code"; caractérisé en ce que, en outre, il est mis en oeuvre - une fonction de combinaison entre deux séquences dont l'une est un mot opérateur choisi parmi les mots de code, ladite combinaison fournissant une séquence dite" résultante "; - une mesure faisant correspondre à chaque séquence un nombre réel représentatif du degré de cohérence de la séquence et en ce que, pour chaque mot reçu - on calcule au moins une séquence résultante dudit mot reçu et d'un mot opérateur et on remplace ledit mot reçu par ladite séquence résultante 1 5 dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle du mot reçu, cette dernière séquence résultante étant appelée "séquence de remplacement" et itérativement - on calcule au moins une séquence résultant de la combinaison d'une séquence de remplacement et d'un mot opérateur et on remplace la séquence de remplacement par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle de la précédente séquence de remplacement, cette dernière séquence résultante étant à son tour considérée comme "séquence de remplacement"; ce calcul itératif étant réitéré jusqu'à ce qu'aucune nouvelle combinaison de la dernière séquence de remplacement avec un quelconque mot opérateur ne possède un degré de cohérence dont ladite mesure est moindre que celle de ladite dernière séquence de remplacement ladite dernière séquence de remplacement étant alors considérée comme représentative de la différence entre le mot reçu et le mot de code qu'il représente. Selon un troisième aspect, I'invention propose un procédé d'émission de messages dans lequel on considère: - des séquences de nombres dites "mots de code"; - parmi les mots de code, des séquences dites" mots opérateurs ";ce procédé consistant à effectuer pour chaque suite de nombres à transmettre les opérations suivantes: - on représente la suite à transmettre par un suite de mots de code dite "suite à émettre "selon une règle de correspondance biunivoque; - on module successivement un signal périodique par les nombres des mots de code de la suite à émettre et on émet le signal ainsi modulé; caractérisé en ce que les mots de codes sont adaptés à ce que la différence entre le mot reçu après démodulation de ce signal et le mot de code qu'il représente corresponde à la dernière séquence de remplacement d'une succession d'étapes mettant en oeuvre - une fonction de combinaison entre deux séquences dont l'une est un mot opérateur, ladite combinaison fournissant une séquence dite "résultante"; rO - une mesure faisant correspondre à chaque séquence un nombre réel représentatif du degré de cohérence de la séquence: étapes par lesquelles - on calcule au moins une séquence résultant de la combinaison dudit mot reçu et d'un mot opérateur et on remplace ledit mot reçu par ladite r5 séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle du mot reçu, cette dernière séquence résultante étant appelée "séquence de remplacement"; et itérativement: 3) - on calcule au moins une séquence résultante de la combinaison de la séquence de remplacement et d'un mot opérateur et on remplace la séquence de remplacement par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle de la précédente séquence de remplacement, cette dernière séquence résultante étant à son tour considérée comme "séquence de remplacement"; ce calcul itératif étant réitéré jusqu'à ce qu'aucune nouvelle combinaison de la dernière séquence de remplacement avec un quelconque mot opérateur ne possède un degré de cohérence dont ladite mesure est moindre que celle de
ladite dernière séquence de remplacement.
Selon un aspect préféré de l'invention, la modulation agit sur la phase du signal périodique et la dernière séquence de remplacement est considérée comme étant égale à une séquence de différences de phase entre les signaux correspondant au mot reçu et ceux correspondant au mot de code
émis qu'ils représentent.
Grâce à ces dispositions, I'estimation de chaque mot émis est
particulièrement aisée.
Selon un autre aspect préféré de l'invention, les mots de code forment un ensemble fermé, toutes leurs combinaisons, par ladite fonction de
combinaison, étant des mots de code.
Grâce à ces dispositions, en partant de quelques mots de code donnés, on utilise l'intégralité des mots de code pour lesquels l'invention est
susceptible de s'appliquer.
Selon un autre aspect de l'invention, les mots opérateurs sont choisis de telle manière que la mesure de leur degré de cohérence soit parmi les
plus faibles de tous les mots de code.
Selon un autre aspect de l'invention, on choisit les mots de code sous forme de séquences de nombres dont les permutations circulaires des éléments, qui maintiennent leur ordre modulo le nombre d'éléments, sont aussi
des mots de code.
) Selon un autre aspect de l'invention, on choisit les mots opérateurs sous forme de séquences dont les permutations circulaires des éléments, qui maintiennent leur ordre modulo le nombre d'éléments, sont aussi des mots opérateurs. Grâce à ces dispositions, les mots de code sont faciles à
déterminer et à générer dans un dispositif de communication.
Selon un autre aspect de l'invention, les mots de code sont des séquences de couples représentatifs d'un module et d'un argument d'un nombre complexe, les mots opérateurs possèdent un module égal à 1, et la fonction de combinaison est la fonction qui multiplie les modules et additionne les arguments,
modulo 2 r.
Selon un autre aspect de l'invention, les mots de code sont des séquences d'arguments de nombres complexes, et la fonction de combinaison
additionne les arguments.
Selon un autre aspect de l'invention, les mots de code sont des séquences de couples d'amplitude et de phase de signaux et la mesure du degré s 5de cohérence de chaque séquence est l'opposé de la somme des produits, pour tous les signaux composant ladite séquence, de l'amplitude par le cosinus de la phase. Selon un autre aspect de l'invention, on arrête le calcul itératif dès que la mesure du degré de cohérence de la dernière séquence de remplacement
est inférieure à un seuil.
Grâce à ces dispositions, on évite d'effectuer toutes les combinaisons possibles de la dernière séquence de remplacement, car, on détermine, par la simple mesure de son degré de cohérence et la comparaison
de ce degré à un seuil, s'il y a lieu de poursuivre les itérations.
Selon un autre aspect de l'invention, les règles de correspondance comportent une correspondance permanente entre les nombres de la séquence
à transmettre et des mots de code.
Grâce à ces dispositions, la mise en correspondance d'un nombre avec un mot de code se fait par simple lecture, à une adresse représentative du
3(o nombre, d'une mémoire vive ou morte.
L'invention vise aussi un dispositif de correction d'erreurs dans un moyen de réception comportant: - un moyen de démodulation de signaux reçus, en une suite de mots reçus, chacun constitué d'une séquence de nombres et représentatif d'un mot de code constitué d'une séquence de nombres; - une mémoire vive qui conserve la suite de mots reçus; - une mémoire qui conserve des mots opérateurs chacun constitué d'un mot de code; caractérisé en ce qu'il comporte, en outre - une première mémoire vive de comparaison qui conserve initialement le premier mot de la suite de mots reçus; - une deuxième mémoire vive de comparaison qui conserve initialement un mot opérateur - un moyen de combinaison entre les mots conservés dans les mémoires vives de comparaison, ladite combinaison fournissant un mot dit" résultant ", constitué d'une séquence de nombres un moyen de mesure faisant correspondre, à chaque séquence constituant un mot reçu ou résultant. un nombre réel représentatif du degré de cohérence de la séquence; no - un moyen de comparaison pour transmettre une information représentative du mot, entre le mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison et le mot résultant dont la mesure de degré de cohérence est moindre: - un moyen de remplacement qui, si le mot de moindre mesure de degré de cohérence est le mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison, remplace ce mot par le mot résultant. et sinon remplace le mot conservé dans la deuxième mémoire vive de comparaison par un autre mot opérateur: le moyen de combinaison, le moyen de mesure, le moyen de comparaison et le moyen de remplacement étant mis en oeuvre itérativement jusqu'à ce que, pour chaque mot reçu, la mesure du degré de cohérence du mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison soit moindre que les mesures des degrés de cohérence de tous les mots résultants provenant de la combinaison de ce mot et d'un mot opérateur, le dernier mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison étant alors considéré comme représentatif de la différence entre le mot reçu et le mot
de code qu'il représente.
Selon un autre aspect, le dispositif selon l'invention comporte un moyen de comparaison de la mesure du degré de cohérence du mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison, d'une part et d'un seuil, d'autre îo part, et, lorsque le premier élément est inférieur au second, le mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison est considéré comme représentatif de
la différence entre le mot reçu et le mot de code qu'il représente.
L'invention vise aussi un dispositif de transmission de suites de nombres destinées a être traitées par un dispositif de correction d'erreurs tel que i succinctement exposé ci-dessus, qui comporte: - un moyen de génération de mots de code constitués de séquences de nombres; - un moyen de mise en correspondance de la suite à transmettre avec une suite de mots de code dite " suite à émettre ", selon une règle de )O correspondance biunivoque, qu'il fournit au moyen de génération - un moyen de modulation d'un signal périodique par les nombres des mots de code de la suite à émettre sortant du moyen de génération
- un moyen d'émission du signal ainsi modulé.
Selon un autre aspect, ce dispositif comporte une table de correspondance qui fait correspondre de manière permanente les nombres de la
suite à transmettre et des mots de code.
L'invention vise, enfin, un système de communication qui comporte des moyens d'émission et/ou des moyens de réception tels que succinctement
exposés ci-dessus.
Les avantages des dispositifs sont identiques à ceux des procédés qu'il mettent en oeuvre et qui sont exposés ci-dessus. Ils ne sont donc pas
rappelés ici.
D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention
apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, faite en regard des
dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique et synoptique d'un émetteur selon la présente invention; - la figure 2 est une vue schématique et synoptique d'un récepteur io comportant un dispositif de correction d'erreur selon l'invention - la figure 3 est une représentation sur un plan, de signaux pouvant prendre huit valeurs, et la représentation d'un signal reçu, dans un exemple de
réalisation de la présente invention.
- la figure 4 est un organigramme d'un programme réalisant le codage des
In nombres constituant la suite à transmettre.
- la figure 5 représente l'organigramme du programme réalisant la
correction d'erreur.
Dans le mode particulier de réalisation présenté en regard des figures, le signal représentatif de nombres transmis est modulé en phase. On 2 rappelle cependant que l'invention ne se limite pas à la modulation de phase mais s'applique aussi bien à la modulation d'amplitude, à la modulation de fréquence ou à la modulation en quadrature de phase et que la mise en oeuvre de ces différents types de modulation est à la portée de l'homme du métier des communications.
> Dans toute la description, on appelle
- suite" à transmettre" la suite des informations, numériques, symboliques, et/ou alphabétiques que l'on souhaite transmettre à distance; - " mots de code ", certaines séquences de sept nombres entiers entre zéro et sept inclus. Ces mots de code sont en fait l'alphabet utilisé 3. suite " initiale émise ", la suite de mots de code qui représentent la suite à transmettre et qui modulent la phase d'un signal périodique; ]I suite " initiale reçue " la suite des groupes de sept couples de valeurs de phases et d'amplitude du signal reçu, qui est démodulé à la réception de la suite initiale émise;
- "séquences" des suites possédant une structure qui les caractérise.
- "mots de code" des séquences de nombres; mots opérateurs " certains mots de code; - "fonction de combinaison ", un fonction qui associe à un mot opérateur et à une séquence de sept couples de nombres, une nouvelle séquence de sept couples de nombres dite " séquence résultante "; io -" mesure du degré de cohérence d'une séquence ", un fonction numérique qui associe à une séquence de sept couples de nombres, une seule valeur numérique.
Dans la description ci-dessous, on considère la situation dans
laquelle huit signaux différent peuvent être transmis sur un canal de transmission entre un temps O pris comme origine des temps et un temps T. Bien entendu, l'invention ne se limite pas à la modulation de phase à huit phases mais s'étend à
toutes les valeurs du nombre de phases utilisées.
Les séquences utilisées à l'émission sont des septuples de couples.
Le nombre n parfois utilisé dans la description, correspond donc, dans le mode
2m de réalisation particulier, à la valeur sept. Les couples correspondent à des signaux qui peuvent prendre la forme de huit sinusoïdes d'amplitudes normalisées à l'unité possédant précisément la même fréquence mais possédant aussi huit phases régulièrement séparées. Ces signaux sont, chacun, exprimés par: Sin (o) t + + v. t/4) pour t entre 0 et T (1) formule dans laquelle f =) /2,- est la fréquence des porteuses; 3u est une phase arbitraire mais fixe et v est un nombre compris entre 0 et 7 inclus, représentatif d'une information à transmettre ou transmise pendant l'intervalle de temps allant de 0 à T. Ainsi, pour transmettre une séquence initiale émise composée des sept symboles vi codés, o i est le numéro de l'information transmise, le signal correspondant est Sin (o t + 4 + v,. 7/4) pour tentre i. T et (i+1). T (2) Ce système de transmission d'informations est, de manière connue, appelé "en
o modulation de phase à huit phases modulées".
Sans restreindre la généralité du propos, mais dans un but explicatif on considère dans la suite que 4 est nul, ce qui revient à considérer que l'origine
des temps est choisie à cet effet.
Par la démodulation, le signal reçu est estimé comme étant: g,. Sin (yo t + (v; + e). /4) pour t entre i. T et (i+ l). T (3) à la place de la valeur idéale identique au signal émis. L'amplitude, gi, peut être différente de l'unité et e,, I'erreur de phase, peut être différente de zéro, comme
conséquences du bruit sur le canal de transmission.
Aux signaux de type présenté ci-dessus, on associe la représentation de la figure 3. Dans cette figure sont représentés sur un cercle les huit valeurs complexes associées aux huit phases possibles du signal émis, huit phases différentes et régulièrement séparées, et un nombre complexe r, associé à un signal reçu. On remarque que le signal reçu possède une amplitude et une
phase différentes de celles des signaux émis.
Sachant qu'un émetteur émet une suite de signaux représentatifs, par la valeur de leur phase, de la suite initiale émise, c'est-à-dire d'une suite de valeurs entières entre zéro et sept, inclus, un récepteur reçoit une suite de signaux qui, chacun, peuvent être associés à une valeur de phase v,+ej. En effectuant si = v,+e,, (4) une séquence de sept signaux reçus est représentée par un septuple [(SO,go); (sl, g); (s2,92); (s3,9 g); (S4, 94); (s5,9gs; (S6,gs)], (5) les signaux émis étant, selon la même représentation un n-uple [(Vo, 1); (, 1); (V2, 1);' (V3, 1); (V4, 1); (V5, 1); (V6, 1)]. (6) D'une manière générale selon la présente invention, un flot d'informations quelconque comportant des informations binaires, des symboles quelconques, des lettres, des nombres, par exemple, est associé, par une opération de codage quelconque, ici par exemple par une table de
correspondance biunivoque, à une suite de mots de code.
Dans le mode de réalisation décrit, on a choisi n égal à sept et, par conséquent, chaque mot de code est composé d'une séquence de sept couples de valeurs entières, la seconde des valeurs de chaque couple étant égale à r0 l'unité. Ces valeurs entières sont comprises entre zéro et sept inclus, et les mots de code possèdent les caractéristiques décrites infra. Dans la suite de la
description, on va, dans un but explicatif, suivre le procédé sur un seul septuple
de couples de phase et d'amplitude de signaux, les traitements de chacun des septuples correspondant aux signaux reçus étant identiques et indépendants de
ceux des autres septuples.
Ce septuple [(vo, 1).: (vl. 1); (V2, 1), (v3. 1) (V4, 1); (V5, 1), (V6, 1)], est effectivement transmis par une modulation de la phase d'un signal périodique,
selon des techniques connues.
Le décodeur tente de réaliser, au cours d'une opération de
correction d'erreurs, une estimation du septuple initial reçu qui soit correcte, c'est-
à-dire égale au septuple initial effectivement émis, avant d'obtenir l'information encodée en réalisant une opération de décodage qui est une opération inverse
de celle du codage par l'utilisation de la table de correspondance.
On choisit une fonction de combinaison de deux séquences dont la seconde est telle que le second élément de chaque couple est l'unité. Dans l'exemple choisi et représenté, la fonction de combinaison additionne, modulo huit, les premiers éléments des couples de même rang dans les séquences et qui multiplie les seconds éléments des couples de même rang. A S = [(Sog,9) (sg1); (S2,g2) ' (S3, g3); (S4, g4);' (s5, g5),; (S6, g6)] (7) V = [(Vo, 1); (Vy, 1);....'; (V6, 1)], (8) la fonction de combinaison "@" associe S @ V = [(so+vo go); (sl+vl,go): (s2+v2,g2) (s6+v6,g)] (9) o chaque addition notée "+" et agissant sur les termes représentatifs de phases,
est effectuée modulo huit.
Cette fonction de combinaison entre deux séquences de sept couples de valeurs numériques fournit une nouvelle séquence dite " résultante
de sept couples de valeurs numériques.
Nous allons d'abord décrire le procédé selon l'invention.
Le procédé de codage: On travaille dans l'ensemble des septuples de couples dont les premiers éléments sont des nombres entiers compris entre zéro et sept et dont les seconds éléments sont toujours égaux à l'unité. Les opérations sur les septuples sont connues, le coefficient résultant des opérations étant réduits
modulo huit, c'est-à-dire étant remplacé par le résidu entier de la division par huit.
Les mots de code utilisés ici ont la propriété de former un ensemble fermé pour la fonction de combinaison @: lorsque S et V sont des mots de code, S @ V est aussi un mot de code. Il est connu qu'un ensemble fermé peut être spécifié par des matrices, ou tableaux de nombres, possédant k lignes et n colonnes (avec n choisi supérieur à k). Dans le cas présent, n=7. Un tel tableau
sera, dans la suite de la description, noté G.
L'information à coder est représentée par un k-uple a = (ao,al,a2,a3..., ak-1) (10) d'éléments a, de l'ensemble {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7) et elle est codée en un n-uple que nous notons par commodité a @ G et qui est obtenu comme suit. Notons tout d'abord g(i) le septuple de couples formant la i-ème ligne de G. Connaissant le i-ème symbole a, du k-uple d'information a, on construit le n-uple a,g(,) =g(O @ g(i) @ g(l) @... @ gl,) (11) en appliquant la fonction de combinaison @ itérativement de telle façon que dans cette dernière expression, g() apparaisse a, fois. Si a, = 0, ag( désigne le septuple dont tous les éléments sont des couples dont le premier élément est nul
et le second est l'unité (0,1).
Le mot codé a @ G est alors défini par (aogl 1) @ (a1g(m) @ (a2g(2)) @ (a3g(3) @... @ (akg(k-)), c'est un mot de longueur n. ici un septuple, représenté par V = [(Vo, 1); ' (VI, 1);... (v6, 1)] (12) On note que cette façon générale de spécifier les mots de code est bien connue de l'homme du métier. On note aussi que si tous les éléments de g') sont pairs, alors a, ne peut prendre ses valeurs que dans l'ensemble {0,1,2,3} et que si tous les éléments de g') sont multiples de quatre. alors a, ne peut prendre
ses valeurs que dans l'ensemble {0. 1).
On note enfin, que le cas o l'ensemble des mots de code est
cyclique introduit des simplifications importantes.
La seconde partie du codage consiste à faire correspondre au septuple V = [(Vo, 1); 1);.(.;V6, 1)] (13) une séquence de signaux sinusoïdaux dont les amplitudes sont égales et dont les phases sont, exprimés en radian, les produits successifs des valeurs v0, vl,
V2, V3, V4, v5 et v6 par un quart de r.
Dans l'exemple choisi et représenté, les règles de correspondance io comportent une correspondance permanente entre les nombres entiers de la suite à transmettre et des mots de code.
Le procédé de correction d'erreurs Chaque septuple de couples constitués chacun d'une phase et d'une amplitude de signal émis est associé à la réception à un autre septuple de couples constitué de phase et d'amplitude successive des signaux reçus. En effet, les signaux reçus par le démodulateur, à la sortie de l'antenne réceptrice sont de type: 0 R, = g,. Sin(o t + (v,+e). i/4) (14) On choisit une mesure d'un degré de cohérence de chaque septuple. Dans l'exemple choisi et représenté, cette mesure du degré de cohérence est égale à l'opposé de la somme des produits de chaque amplitude
par le cosinus du produit de la phase considérée, par un quart de n.
Ainsi, on définit comme mesure du degré de cohérence, la fonction numérique qui associe à l'ensemble R des R,, pour l'indice i allant de 0 à 6 inclus: g(R) = - _,=g,, g. cos (v,+e). z/4) (15) Parmi les mots de code, on choisit alors des séquences de nombres dites "mots opérateurs" de telle manière que: - leur mesure de degré de cohérence soit parmi les plus faibles de tous les mots de code; - si l'ensemble des mots de code est cyclique, les permutations circulaires des éléments des mots opérateurs qui maintiennent leur ordre, modulo
le nombre d'éléments, sont aussi des mots opérateurs.
Une façon pratique de déterminer les mots opérateurs est la suivante. Sur la base des caractéristiques du code, on établit une liste de io septuples E = [(eo, 1);... (e6,1)] avec e, dans l'ensemble {0,1,2,3,4,5, 6,7} pour tout i. Cette liste est appelée "liste de corrections d'erreurs". Elle représente la liste des erreurs que l'on choisit de corriger, mais restreinte à ces erreurs E dont les composantes e, sont dans l'ensemble {0,1,2,3,4,5,6,7} et dont les seconds
éléments de chaque couple sont égaux à l'unité.
Cette liste est limitée par les caractéristiques du code mais elle peut être plus courte que la liste maximale correspondant au code utilisé. Dans ce dernier cas, il est possible que la correction d'erreur soit plus simple mais aussi moins performante. Pour chaque mot de code V différent du mot [(0, 1), (0, 1);
' (0,1); (0,1)] et pour chaque mot E représentant une erreur du type décrit ci-
Io dessus et que l'on veut pouvoir corriger, on construit le mot U = V @ E. On définit d'une part la première liste des mots obtenus de cette manière. D'autre part, on établit également la liste des mots de code différents du mot [(0,1); (0,1);...; (0.1). (0,1)] et qui ont un degré de cohérence minimal. C'est cette seconde liste qui va être étendue pour former la liste des mots opérateurs. On va en effet
:5 étendre cette seconde liste de la façon suivante.
On prend successivement le mot de la première liste qui possède la plus faible valeur de degré de cohérence, parmi les mots de la première liste qui n'ont pas encore été traités. Soit U = V @ E ce mot. Si aucune fonction de combinaison @ entre ce mot U et un mot de la seconde liste ne génère un mot 3O dont la mesure du degré de cohérence est moindre que celle de U alors le mot de code V utilisé pour construire U = V@E est ajouté a la liste des mots opérateurs. On note que, si le code est cyclique, les mots de code obtenus par des permutations circulaires des éléments du mot considéré qui conservent, modulo le nombre d'éléments, I'ordre des éléments, sont aussi à ajouter dans la
liste des mots opérateurs.
De manière récurrente, en testant successivement tous les mots de la première liste dans l'ordre croissant de leur degré de cohérence, on détermine
la liste de tous les mots opérateurs.
io On observe que ladite liste de mots opérateurs est construite sur la base d'une première liste ne contenant que des mots U = [(uo,go);...; (u6,4g)] dont les premiers éléments de chaque couple sont des éléments de {0,1,2,3,4,5,6,7} et dont les seconds éléments de chaque couple sont égaux à l'unité. Ceci n'empêche pas de l'utiliser pour corriger des erreurs sur des
septuples de couples reçus qui ne vérifient pas ces conditions.
A partir de la suite initiale reçue, dans le procédé de correction d'erreur selon un aspect de l'invention, pour chaque mot reçu, constitué d'une séquence de nombres et représentatif d'un mot de code; - on calcule au moins une séquence résultante de la combinaison dudit mot reçu et d'un mot opérateur et on remplace ledit mot reçu par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière est moindre que celle du mot reçu, cette dernière séquence résultante étant appelée "séquence de remplacement": et itérativement: - on calcule au moins une séquence résultante de la combinaison de la séquence de remplacement et d'un mot opérateur et on remplace la séquence de remplacement par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière est moindre que celle de la précédente séquence de remplacement, cette dernière séquence résultante étant à son tour considérée comme "séquence de remplacement";
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ce calcul itératif étant réitéré jusqu'à ce qu'aucune nouvelle combinaison de la dernière séquence de remplacement avec un quelconque mot opérateur ne possède un degré de cohérence dont la mesure est moindre que celle de ladite
dernière séquence de remplacement.
La dernière séquence de remplacement est alors considérée comme représentative de la différence entre le mot reçu et le mot de code qu'il
représente et le mot de code émis en est déduit.
On note que la dernière séquence de remplacement est considérée comme étant égale à une séquence de différences de phase entre le signal
I( représentant le mot reçu et le signal représentant le mot de code qu'il représente.
A titre d'exemple, considérons le code spécifié par la matrice à trois lignes et sept colonnes
(1,1) (5,1) (7,1) (2,1) (1,1) (0,1) (0,1)
G = (0,1) (1,1) (5,1) (7,1) (2,1) (1,1) (0, 1)
(0,1) (0,1) (1,1) (5,1) (7,1) (2.1) (1, 1). (16)
Choisissons comme ensemble de mots opérateurs les quatre mots suivants
[(1, 1): (5,1). (7,1): (2, 1) (1, 1) (0, 1). (0, 1)]
[(5, 1): (2, 1). (0, 1): (1, 1) (7, 1). (1, 1): (0, 1)]
[(2, 1) (1, 1): (1, 1) (5. 1) (0. 1): (7, 1): (0, 1)]
[(2,1): (2,1): (7, 1). (1, 1) (1, 1): (2, 1); (1, 1)] (1 7)
ainsi que ces mêmes mots multipliés par sept. comme décrit ci-dessus, modulo huit, ainsi que les sept permutations circulaires des huit mots ainsi obtenus,
permutations qui conservent, modulo sept, I'ordre des couples.
On obtient ainsi un ensemble de mots opérateurs de cinquante-six éléments parmi cinq cent douze mots de code. On peut d'ailleurs vérifier que ce sont bien les mots opérateurs obtenus par la méthode exposée ci- dessus, pour le
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code spécifié par la matrice G, c'est-à-dire toutes les combinaisons linéaires des
lignes de cette matrice.
Prenons comme suite totale reçue, celle qui correspond a un signal possédant successivement les valeurs suivantes RO = 0, 8. sin(co t + (6, 5). 7/4) Ri = 1,1. sin( t + (0,8). z/4) R2 = 1,2. sin(e t + (0,9). 7/4) R3 = 0, 7. sin() t + (1,3). 7T/4) I( R4 = 0,5. sin(e t + (5,9). it/4) R5 = 1,0. sin(e t + (3,1). 7/4) R6 = 1, 1. sin(c t + (7,8). 7/4) (18) Cette suite peut être exprimée par le septuple de couples de phase et d'amplitude:
[(6,5: 0.8); (0.8; 1,1), (0,9; 1,2); (1,3; 0,7), (5,9; 0,5); (3,1; 1,0), (7,8; 1,1)].
La mesure du degré de cohérence de cette suite est - 2.76.
f On voit aisément que par combinaison @ avec le mot opérateur
[(3.1): (6. 1); (0,1); (7. 1): (1.1),: (7,1): (0,1)],
on obtient une séquence résultante égale à
[(1.5: 0,8); (6,8; 1,1): (0,9; 1,2); (0,3, 0,7); (6,9; 0,5),: (2,1; 1,0); (7,8; 1,1)]
dont la mesure du degré de cohérence est - 3,88 et qui devient donc la séquence
de remplacement.
3e) Par la fonction de combinaison @ de la séquence résultante dite précédente" 2 l 2747869
[(1,5; 0,8); (6,8; 1,1); (0,9; 1,2); (0,3; 0,7); (6,9; 0,5); (2,1; 1,0); (7,8; 1,1)]
avec le septuple
[(7, 1); (1, 1); (7, 1) - (0, 1); (3,1); (6, 1); (0, 1)],
on obtient la séquence résultante o [(0,5; 0,8); (7,8; 1,1); (7,9; 1,2); (0,3; 0,7); (1,9; 0,5); (0,1; 1,0); (7,8; 1,1)] qui possède une mesure du degré de cohérence de - 5,83. Cette séquence
devient donc la nouvelle séquence de remplacement.
En essayant tous les mots opérateurs, on voit qu'aucun ne permet de créer, avec la séquence résultante précédante
[(0,5; 0,8); (7,8; 1,1); (7,9; 1.2); (0,3: 0,7); (1,9; 0,5); (0,1 1,0); (7,8; 1,1)]
une nouvelle séquence résultante dont la mesure du degré de cohérence soit
-t) inférieure à - 5,83.
Le mot reçu
[(6.5; 0,8); (0,8; 1,1) '(0,9: 1.2). (1.3: 0.7); (5,9; 0,5): (3,1 1:.0) '(7,8; 1,1)]
est donc considérée comme la combinaison par la fonction de combinaison @ du mot de code émis, que l'on cherche à déterminer, et de la dernière séquence de remplacement
[(0,5; 0,8) (7,8; 1,1); (7,9; 1,2); (0,3; 0.7); (1,9 0,5); (0,1: 1,0); (7,8; 1,1)].
En utilisant la combinaison inverse de la combinaison "@", c'est-à-
dire celle qui associe au résultat de la combinaison "@" et au deuxième membre de cette combinaison, le premier membre de cette combinaison, on obtient le mot de code émis
[(6,1), (1, 1); (1,1); (1,1),; (4,1); (3,1); (0,1)].
Description des dispositifs mettant en oeuvre la présente invention.
Nous allons maintenant décrire, a l'appui des figure 1 à 5, un mode o de réalisation des dispositifs mettant en oeuvre la présente invention. Le dispositif de codage est illustré sous forme de schéma synoptique et représenté sous référence générale 10 (figure 1). Il comporte, reliés entre eux par un bus d'adresses et de données 16: - une unité centrale de traitement 11; 1> - une mémoire vive 12; - une mémoire morte 13: - un port d'entrée 14 servant à recevoir les informations que le dispositif de codage doit transmettre; - un port de sortie 15 permettant au dispositif de transmettre la suite initiale émise et, indépendamment du bus 16: - un modulateur 17 de la phase d'un signal périodique par les nombres lui arrivant par le port de sortie 15
-une antenne émettrice 18 qui émet des ondes hertziennes.
?5 La mémoire vive 12 comporte notamment un registre sendata dans lequel est conservée la suite dite " à transmettre ", éventuellement représentative de nombres, de caractères et/ou de symboles. La mémoire vive 12 comporte en
outre des registres conservant des groupes de variables décrites infra.
La mémoire morte 13 est adaptée à conserver le programme de fonctionnement de l'unité centrale de traitement 11 ainsi que la table de correspondance mettant en relation des symboles de la suite à transmettre avec des septuples de nombres entiers compris entre zéro et sept inclus, constituant des mots de code. L'unité centrale de traitement 11 est adaptée à mettre en
oeuvre l'organigramme décrit en figure 4.
Le dispositif de correction d'erreurs représenté en figure 2 est illustré sous forme de schéma synoptique et représenté sous référence générale 20. Il comporte: - une antenne réceptrice 27 qui reçoit les ondes hertziennes et transmet, dans une certaine plage de longueur d'ondes prédéterminée, ces ondes hertziennes à un démodulateur 28; o - le démodulateur 28 de la phase d'un signal périodique qui émet les nombres démodulés vers un port d'entrée 24; et, reliés entre eux par un bus d'adresses et de données 26: - une unité centrale de traitement 21 - une mémoire vive 22: - une mémoire morte 23; - un port de sortie 25 permettant au dispositif de transmettre les données décodées - le port d'entrée 24 servant à recevoir les informations à décoder, en provenance du démodulateur; O0 La mémoire vive 22 comporte notamment un registre receivedata dans lequel est conservée la suite dite initiale reçue représentative de la suite initiale émise après sa modulation de phase, son émission, sa réception et sa démodulation. Cette suite est constituée de septuples de couples, dont les premiers éléments sont des nombres décimaux entre zéro inclus et huit exclu et _5 dont les seconds éléments sont des nombres réels positifs ou nuls. La mémoire vive 22 comporte en outre des registres conservant des groupes de variables
décrites infra.
La mémoire morte 23 est adaptée à conserver le programme de fonctionnement de l'unité centrale de traitement 21 ainsi que les mots opérateurs 3I pris parmi les mots de code présents dans la mémoire morte 23, comme indiqué ci-dessus. L'unité centrale de traitement 21 est adaptée à mettre en oeuvre l'organigramme décrit en figure 5. Cette configuration est connue de l'homme du
métier des systèmes informatiques et n'est donc pas décrite plus précisément ici.
La figure 4 détaille un organigramme d'un programme réalisant le codage de la suite à transmettre en suite initiale émise selon le procédé succinctement présenté ci-dessus. Pendant l'opération 400, I'unité centrale de traitement 11 met dans un registre emittedata de la mémoire vive 12 une borne de début de message,
borne constituée d'un mot de code.
Pendant l'opération 401, I'unité centrale de traitement 11 prend, to dans le registre sendata de la mémoire vive 12, le prochain symbole (c'est-à-dire la quantité élémentaire d'information) de la suite à transmettre et l'adresse à la
table de correspondance dans la mémoire morte 13.
Pendant l'opération 402, la table de correspondance renvoie à
l'unité centrale de traitement 11 un septuple représentatif d'un mot de code lui-
même représentatif du symbole à transmettre.
Pendant l'opération 403, l'unité centrale de traitement 11 place ce
mot de code dans le registre emittedata de la mémoire vive 12.
Pendant le test 404, I'unité centrale de traitement teste si il reste des symboles à transmettre dans le registre sendata de la mémoire vive 22. Si le test est positif, I'unité centrale de traitement 11 retourne à l'opération 401. Si le test est négatif, I'opération 405 met en mémoire, dans le registre emittedata, une borne de fin prise parmi les mots de code. Les opérations 401 à 404 constituent
la phase dite" de codage " de la suite à transmettre en une suite initiale émise.
L'opération 406, enfin, consiste à transmettre la suite totale émise en transmettant, et dans l'ordre de mémorisation dans le registre emittedata, les informations présentes dans celui-ci, au modulateur 17, par l'intermédiaire du port de sortie 15. Le modulateur 17 module alors la phase d'un signal périodique par les nombres sortant du registre emittedata, en maintenant à une valeur constante l'amplitude de ce signal, et transmet le signal modulé à l'antenne
(30 émettrice 18.
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A la suite d'une phase dite "de transmission " consistant, outre l'opération 406 en l'émission hertzienne du signal périodique modulé, la transmission de l'onde hertzienne proprement dite, en sa réception par l'antenne 27 et en la démodulation de la phase par le démodulateur 28, les nombres de la suite initiale émise sont reçus sous forme de suite initiale dite " reçue ", de couples amplitude-phase, par le dispositif de correction d'erreurs représenté en figure 2 et traités selon le procédé de l'invention en suivant l'organigramme présenté en figure 5, pendant une phase dite "de correction d'erreurs " pendant
laquelle on recherche d'éventuelles erreurs dites" de transmission ".
A chaque septuple de couples ou mot de code émis, correspond, dans le mode de réalisation décrit ici, un septuple reçu de couples d'éléments dont l'un est représentatif d'une des phases successive du signal reçu, et dont
l'autre est représentatif de l'amplitude correspondant à la phase considérée.
Ces suites de septuples de couples de nombres décimaux de la In suite initiale reçue sont automatiquement placées dans le registre receivedata de la mémoire vive 22, dans l'ordre de leur réception, c'est-à-dire dans l'ordre des symboles représentés par cette suite initiale reçue. Ceci constitue l'opération 500 L'opération 501 consiste, pour l'unité centrale de traitement 21, à extraire le prochain septuple de couples de nombres décimaux du registre receivedata et à le placer dans un registre appelé newdata, dans la mémoire vive 22. Si aucun septuple n'est disponible, I'unité centrale de traitement 21 en attend
un nouveau de la part du démodulateur.
L'opération 502 consiste à effectuer la mesure du degré de cohérence du septuple de couples présent dans le registre newdata et à mettre _5 dans un registre i conservant une variable i. la valeur numérique " 1 " et dans un
registre j, conservant une variable j, la valeur numérique" 0 ".
L'opération 503 consiste à effectuer la combinaison @ entre le septuple de couples présent dans le registre newdata et le i-ème mot opérateur présent dans mémoire morte 23 et à fournir ainsi un nouveau septuple de couples, dont on remarque que les seconds éléments sont identiques à ceux du
septuple initialement placé dans le registre newdata.
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L'opération suivante, référencée 504, consiste a effectuer la mesure
du degré de cohérence de la séquence résultante fournie par l'opération 503.
Le test 505 consiste à tester si j est égal au nombre des mots opérateurs. Si le résultat du test 505 est négatif, le test 506 est réalisée et si le résultat du test 505 est positif, c'est l'opération 509 qui est effectuée. Le test 506 consiste à tester si la mesure du degré de cohérence de la séquence résultante formée au cours de l'opération 503 est supérieure à la
mesure du degré de cohérence du septuple présent dans le registre newdata.
Si le test 506 est négatif, l'unité centrale de traitement 21 effectue 1o l'opération 507 qui consiste à incrémenter les valeurs i et j de 1 et à retourner à l'opération 503. Si le test 506 est positif, l'opération 508 consiste à remplacer le septuple présent dans le registre newdata par le septuple de la séquence résultante issue de l'opération 503 et à remettre à la valeur numérique " O" la
valeurj puis à retourner à l'opération 503.
1I Si le test 505 est positif, l'opération 509 donne le mot de code émis estimé par une combinaison inverse du septuple présent dans le registre receivedata avec celui présent dans le registre newdata. L'opération 510 consiste à extraire les bornes de début et de fin de message. L'opération 511 consiste à transférer le mot de code ainsi estimé vers le registre de la mémoire morte 23 qui 1() contient le table de correspondance inverse de la table de correspondance présente dans la mémoire morte 13. L'opération 512 consiste à recevoir de la part de la mémoire morte 23 le symbole représenté par le mot de code. Enfin l'opération 513 consiste à transmettre au port de sortie 25 le symbole considéré
et à retourner à l'opération 501.
> La portée de l'invention ne se limite pas aux seuls modes de réalisation et variantes représentées mais s'étend, bien au contraire, aux
variantes, perfectionnements et modifications à la portée de l'homme du métier.
Selon une autre variante, le démodulateur 28 arrondit les phases
démodulées au multiple entier de:/4 qui est le plus proche de la phase reçue.
Selon une autre variante, chaque amplitude reçue est supposée égale à 1. Selon cette variante, il est possible de définir un seuil prédéterminé et
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d'arrêter le calcul itératif dès que la séquence de remplacement possède un degré de cohérence inférieur à ce seuil. Soit g la valeur minimale du degré de cohérence des mots de code différents du mot [(0, 1); (0, 1); (0, 1); (0, 1); (0, 1); (0, 1); (0,1)]. La valeur préférée du seuil est alors égale à (g-n)/2. (19) On rappelle que, dans l'exemple décrit et représenté plus haut, n = 7. Selon cette variante, I'itération est arrêtée soit dès que le seuil est franchi, soit lorsqu'aucune io nouvelle combinaison de la dernière séquence de remplacement avec un quelconque mot opérateur ne possède un degré de cohérence moindre que celui
de ladite dernière séquence de remplacement.
Bien entendu, les deux variantes décrites ci-dessus peuvent être simultanément utilisées. La réalisation de l'organigramme de correction d'erreur de transmission correspondant à chacune de ces variantes ne pose d'ailleurs
aucun difficulté à l'homme du métier et n'est donc pas exposée ici.
Selon cette variante, la mesure du degré de cohérence est préférentiellement la somme des coûts des éléments numérotés du septuple, dans lesquels, I'élément i représentant une phase reçoit le coût c(i) donné par c(O) = O; c(1) = c(7) = 1; c(2) = c(6) = 2; c(3) = c(5) = 3; l) c(4) = 4; (20) Selon une autre variante de mesure du degré de cohérence c(O) = O; c(1) = c(7) = 2 - racine carrée de 2; c(2) = c(6) = 2; c(3) = c(5) = 2 + racine carré de 2; c(4) = 4; (21) La réalisation de l'organigramme de correction d'erreurs io correspondant à ces choix ne pose aucun problème à l'homme du métier et n'est
donc pas expose ici.

Claims (11)

REVENDICATIONS
1/ Procédé de transmission de suites de nombres dans lequel on considère des séquences de nombres dites " mots de code"; - parmi les mots de code, des séquences dites " mots opérateurs";ce procédé consistant à effectuer pour chaque suite de nombres à transmettre les opérations suivantes: - on représente la suite à transmettre par un suite de mots de code dite "suite à émettre " selon une règle de correspondance biunivoque; - on module successivement un signal périodique par les nombres des mots de code de la suite à émettre et on émet le signal ainsi modulé; - à la réception de ce signal, on le démodule en une suite de mots reçus chacun constitué d'une séquence de nombres et représentatif d'un mot de code caractérisé en ce que, en outre, il est mis en oeuvre - une fonction de combinaison entre deux séquences dont l'une est un mot opérateur, ladite combinaison fournissant une séquence dite" résultante "; - une mesure faisant correspondre à chaque séquence un nombre réel représentatif du degré de cohérence de ladite séquence et en ce que, pour chaque mot reçu - on calcule au moins une séquence résultant dudit mot reçu et d'un mot opérateur et on remplace ledit mot reçu par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle du mot reçu, cette dernière séquence résultante étant appelée "séquence de remplacement" et itérativement: - on calcule au moins une séquence résultante de la combinaison de la séquence de remplacement et d'un mot opérateur et on remplace la séquence de remplacement par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle de ( la précédente séquence de remplacement, cette dernière séquence résultante étant à son tour considérée comme "séquence de remplacement"; ce calcul itératif étant réitéré jusqu'à ce qu'aucune nouvelle combinaison de la dernière séquence de remplacement avec un quelconque mot opérateur ne possède un degré de cohérence dont la mesure est moindre que celle de ladite dernière séquence de remplacement; ladite dernière séquence de remplacement étant alors considérée comme représentative de la différence entre le mot reçu et le mot de code qu'il représente. 2/ Procédé de réception de message modulant un signal périodique consistant, à la réception de ce signal, à le démoduler en une suite de mots reçus chacun 1o constitué d'une séquence de nombres et représentatif d'une séquence de nombres dite "mot de code"; caractérisé en ce que, en outre, il est mis en oeuvre - une fonction de combinaison entre deux séquences dont l'une est un mot opérateur choisi parmi les mots de code, ladite combinaison fournissant une suite dite " résultante "; - une mesure faisant correspondre à chaque séquence un nombre réel représentatif du degré de cohérence de la séquence et en ce que, pour chaque mot reçu: on calcule au moins une séquence résultant dudit mot reçu et d'un mot :o opérateur et on remplace ledit mot reçu par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle du mot reçu, cette dernière séquence résultante étant appelée "séquence de remplacement" et itérativement - on calcule au moins une séquence résultante de la combinaison de la séquence de remplacement et d'un mot opérateur et on remplace la séquence de remplacement par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle de la précédente séquence de remplacement, cette dernière séquence résultante _3o étant à son tour considérée comme "séquence de remplacement"; ce calcul itératif étant réitéré jusqu'à ce qu'aucune nouvelle combinaison de la dernière séquence de remplacement avec un quelconque mot opérateur ne possède un degré de cohérence dont la mesure est moindre que celle de ladite dernière séquence de remplacement; ladite dernière séquence de remplacement étant alors considérée comme représentative de la différence entre le mot reçu et le mot de code qu'il représente. 3/ Procédé d'émission de messages dans lequel on considère: des séquences de nombres dites "mots de code"; - parmi les mots de code, des séquences dites " mots opérateurs"; ce procédé consistant à effectuer pour chaque suite de nombres à transmettre les opérations suivantes - on représente la suite à transmettre par un suite de mots de code dite "suite à émettre " selon une règle de correspondance biunivoque; 1I - on module successivement un signal périodique par les nombres des mots de code de la suite à émettre et on émet le signal ainsi modulé caractérisé en ce que les mots de codes sont adaptés à ce que la différence entre le mot reçu après démodulation de ce signal et le mot de code qu'il représente corresponde à la dernière séquence de remplacement d'une succession d'étapes mettant en oeuvre - une fonction de combinaison entre deux séquences dont l'une est un mot opérateur, ladite combinaison fournissant une séquence dite" résultante "; - une mesure faisant correspondre à chaque séquence un nombre réel représentatif du degré de cohérence de ladite séquence étapes par lesquelles - on calcule au moins une séquence résultant dudit mot reçu et d'un mot opérateur et on remplace ledit mot reçu par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle du mot reçu, cette dernière séquence résultante étant appelée "séquence de remplacement" et itérativement - on calcule au moins une séquence résultante de la combinaison de la séquence de remplacement et d'un mot opérateur et on remplace la séquence de remplacement par ladite séquence résultante dès lors que la mesure du degré de cohérence de cette dernière fait apparaître une moindre cohérence que celle de la précédente séquence de remplacement, cette dernière séquence résultante étant à son tour considérée comme "séquence de remplacement"; ce calcul itératif étant réitéré jusqu'à ce qu'aucune nouvelle combinaison de la dernière séquence de remplacement avec un quelconque mot opérateur ne possède un degré de cohérence dont la mesure est moindre que celle de ladite
dernière séquence de remplacement.
4/ Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce
qu'on module la phase dudit signal périodique, la dernière séquence de remplacement étant alors considérée comme égale à une séquence de différences de phase entre les signaux correspondant au mot reçu et ceux
IS correspondant au mot de code émis qu'ils représentent.
/ Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce
que les mots de code forment un ensemble fermé, toutes leurs combinaisons,
par ladite fonction de combinaison. étant des mots de code.
6/ Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce
n0 que les mots opérateurs sont choisis de telle manière que la mesure de leur
degré de cohérence soit parmi les plus faibles de tous les mots de code.
7/ Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisées en ce
qu'on choisit les mots de code sous forme de séquences dont les permutations circulaires des éléments, qui maintiennent leur ordre modulo le nombre
d'éléments, sont aussi des mots de code.
8/ Procédé selon la revendication 7 caractérisé en ce qu'on choisit les mots opérateurs sous forme de séquences dont les permutations circulaires des éléments, qui maintiennent leur ordre modulo le nombre d'éléments, sont aussi
des mots opérateurs.
9/ Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce
que les mots de code sont des séquences de couples formés d'un module et d'un argument d'un nombre complexe, et en ce que la fonction de combinaison est la
fonction qui multiplie les modules et additionne les arguments.
/ Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce
que les mots de code sont des séquences d'arguments de nombres complexes, et en ce que la fonction de combinaison additionne les arguments.
11/ Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce
que les mots de code sont des séquences de couples d'amplitude et de phase de signaux et en ce que la mesure du degré de cohérence de chaque séquence est l'opposé de la somme des produits, pour tous les signaux composant ladite
séquence, de l'amplitude par le cosinus de la phase.
12/ Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10 caractérisé en ce
qu'on arrête le calcul itératif dès que la mesure du degré de cohérence de la
dernière séquence de remplacement est inférieure à un seuil prédéterminé.
13/ Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 12 caractérisé en ce
Ji que les règles de correspondance comportent une correspondance permanente
entre les nombres de la suite à transmettre et des mots de code.
14/ Dispositif de réception de suites de nombres comportant: - un moyen de démodulation de signaux reçus, en une suite de mots reçus, chacun constitué d'une séquence de nombres et représentatif d'un mot de 2o code constitué d'une séquence de nombres: - une mémoire vive qui conserve la suite de mots reçus - une mémoire qui conserve des mots opérateurs chacun constitué d'un mot de code; caractérisé en ce qu'il comporte, en outre une première mémoire vive de comparaison qui conserve initialement le premier mot de la suite de mots reçus; - une deuxième mémoire vive de comparaison qui conserve initialement un mot opérateur; - un moyen de combinaison entre les mots conservés dans les mémoires vives de comparaison, ladite combinaison fournissant un mot dit "résultant constitué d'une suite de nombres; - un moyen de mesure faisant correspondre, a chaque mot reçu ou combiné, un nombre réel représentatif du degré de cohérence de la séquence; - un moyen de comparaison pour transmettre une information représentative du mot de moindre degré de cohérence entre le mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison et le mot résultant; - un moyen de remplacement qui, si le mot de moindre cohérence est le mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison, remplace ce mot par le mot combiné, et sinon remplace le mot conservé dans le deuxième mémoire vive de comparaison par un autre mot opérateur; îo le moyen de combinaison, le moyen de mesure, le moyen de comparaison et le moyen de remplacement étant mis en oeuvre itérativement jusqu'à ce que, pour chaque mot reçu, le degré de cohérence du mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison soit moindre que les mesures de tous les degrés de cohérence des mots combinés provenant de la combinaison de ce mot et d'un Is mot opérateur, le dernier mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison étant alors considéré comme représentatif de la différence entre le mot reçu et le mot
de code qu'il représente.
/ Dispositif selon la revendication 14 caractérisé en ce qu'il comporte un moyen m0 de comparaison de la mesure du degré de cohérence du mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison, d'une part et d'un seuil, d'autre part, et, lorsque le premier élément est inférieur au second, en ce que le mot conservé dans la première mémoire vive de comparaison est considéré comme
représentatif de la différence entre le mot reçu et le mot de code qu'il représente.
16/ Dispositif de transmission de suites de nombres destinées à être traitées par un dispositif de réception de suites de nombres selon l'une quelconque des
revendications 14 ou 15 caractérisé en ce qu'il comporte:
- un moyen de génération de mots de code constitués de séquences de nombres; - un moyen de mise en correspondance de la suite a transmettre avec une suite de mots de code dite " suite à émettre " selon une règle de correspondance biunivoque qu'il fournit au moyen de génération; - un moyen de modulation d'un signal périodique par les nombres des mots de code de la suite à émettre sortant du moyen de génération; - un moyen d'émission du signal ainsi modulé; 17/ Dispositif selon la revendication 16 caractérisé en ce qu'il comporte une table de correspondance qui fait correspondre de manière permanente les nombres de
la suite à transmettre et des mots de code.
1o 18/ Système de communication caractérisé en ce qu'il comporte des moyens
d'émission selon l'une quelconque des revendications 16 ou 17 et/ou des
moyens de réception selon l'une quelconque des revendications 14 ou 15.
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