FR2744164A1 - Cremone a poignee coulissante - Google Patents

Abstract

L'invention propose une crémone destinée à équiper l'ouvrant d'une baie montée mobile sur un dormant de celle-ci, du type comportant un boîtier (20) dans lequel est agencé un mécanisme de commande qui, sous l'action d'une poignée de manoeuvre (28), provoque la translation simultanée et opposée de deux tringles (12, 14), du type dans lequel le mécanisme de commande comporte deux crémaillères opposées (24, 26) reliées en translation aux tringles (12, 14) et entre lesquelles est interposé un pignon (22) de renvoi de mouvement qui engrène simultanément avec les deux crémaillères (56, 70) et qui est monté tournant autour d'un axe (A1) fixe par rapport au boîtier (20), et du type dans lequel la poignée de manoeuvre (28) est montée mobile par rapport au boîtier (20) pour agir directement sur l'une (24) des deux crémaillères, caractérisée en ce que la poignée de manoeuvre (28) est montée coulissante par rapport au boîtier (20), selon une direction de manoeuvre (V) parallèle à la direction de translation des tringles (12, 14).

Description

La présente invention concerne la serrurerie pour le bâtiment et elle a plus particulièrement pour objet une crémone perfectionnée qui est destinée à équiper l'ouvrant d'une baie monté mobile sur le dormant de celle-ci, et l'application d'une telle crémone à un ouvrant semi-fixe de porte battante sur un dormant d'une baie ou sur une gâche au sol, ou gâche basse.

En matiére de bâtiment, il est classique d'équiper des baies, portes et/ou fenêtres, de châssis faits d'un dormant scellé à la maçonnerie et d'un ouvrant monté sur un tel dormant de manière à être mobile par rapport à ce dernier par rotation, basculement ou coulissement, voire oscillo-battant.

Pour fermer ou ouvrir, voire entrebâiller, L'ouvrant par rapport au dormant, on équipe le châssis d'une crémone ou similaire.

Une telle crémone comprend, habituellement portés par un des montants verticaux de l'ouvrant, un mécanisme de commande avec un boîtier équipé d'une poignée de manoeuvre mobile, au moins une tringle longiligne montée mobile en translation selon son axe longitudinal avec un bout relié à ce mécanisme de commande et avec un bout opposé et, s'il y a lieu en fonction de la longueur de la tringle, au moins un guide ou fourreau intermédiaire, un ensemble avec un pêne associé à ce bout opposé de la tringle et monté mobile entre une position escamotée et une position saillante de manière à pouvoir, à volonté, coopérer avec une gâche complémentaire fixée au dormant, lorsque l'on actionne la poignée de manoeuvre entre une position extrême ouverte et une position extrême fermée de la crémone, afin de séparer le pêne de la gâche ou, inversement, I'y engager.

Que la poignée de manoeuvre soit tournante ou basculante, elle agit habituellement non pas directement mais le plus souvent sur la ou les tringles par l'intermédiaire d'un système à pignon et crémaillère(s), à levier, à culbuteur ou similaire notamment pour déplacer simultanément et dans des sens opposés chacune des tringles.

On connaît ainsi une conception d'une crémone à poignée basculante formant levier de manoeuvre, du type comportant un boîtier dans lequel est agencé un mécanisme de commande qui, sous l'action de la poignée de manoeuvre, provoque la translation simultanée et opposée des deux tringles, du type dans lequel le mécanisme de commande comporte deux crémaillères opposées reliées en translation aux tringles et entre lesquelles est interposé un pignon de renvoi de mouvement qui engrène simultanément avec les deux crémaillères et qui est monté tournant autour d'un axe fixe par rapport au boîtier, et du type dans lequel la poignée de manoeuvre est montée mobile par rapport au boîtier, par basculement ou pivotement autour d'un axe fixe perpendiculaire à la direction de translation des tiges, pour agir directement sur l'une des deux crémaillères.

Une telle conception est satisfaisante du point de vue de son fonctionnement, notamment en ce que la poignée de manoeuvre basculante permet à l'utilisateur de manoeuvrer la crémone en appliquant un effort réduit sur la poignée.

Toutefois, lors de la manoeuvre de basculement dans l'un ou l'autre sens, on constate que le levier formant poignée basculante passe par une position intermédiaire dans laquelle il s'étend sensiblement horizontalement et dans laquelle sont extrémité libre fait dangereusement saillie par rapport au plan général du battant qui porte le boîtier. Cette position intermédiaire peut s'avérer dangereuse notamment en cas d'évacuation d'urgence, notamment dans un mouvement de panique.

La facilité de manoeuvre résultant de l'utilisation d'une poignée basculante a pour inconvénient d'aboutir parfois à l'application d'un effort de manoeuvre trop important entraînant une détérioration ou une destruction de certains des composants de la crémone.

Ce dernier inconvénient est aussi inhérent à une autre conception de crémone dans laquelle la poignée de manoeuvre est une poignée montée pivotante autour d'un axe fixe horizontal, obligeant alors à réduire la dimension de la poignée et ainsi le bras de levier utilisable.

Les deux conceptions qui viennent d'être évoquées ne permettent pas non plus d'intégrer aisément un dispositif de verrouillage de la crémone en position fermée.

Enfin, ces deux conceptions ne sont pas parfaitement symétriques et elles rendent relativement complexes les opérations de montage et ou d'adaptation des crémones en fonction de l'application souhaitée.

L'invention a pour but de remédier notamment à ce type d'inconvénients.

L'invention a pour objet une crémone destinée à équiper l'ouvrant d'une baie monté mobile sur un dormant de celle-ci, du type comportant un boîtier dans lequel est agencé un mécanisme de commande qui, sous l'action d'une poignée de manoeuvre, provoque la translation simultanée et opposée de deux tringles longilignes, du type dans lequel le mécanisme de commande comporte deux crémaillères opposées reliées en translation aux tringles et entre lesquelles est interposé un pignon de renvoi de mouvement qui engrène simultanément avec les deux crémaillères et qui est monté tournant autour d'un axe fixe par rapport au boîtier, et du type dans lequel la poignée de manoeuvre est montée mobile par rapport au boîtier pour agir directement sur l'une des deux crémaillères.

Elle est caractérisée en ce que la poignée de manoeuvre est montée coulissante par rapport au boîtier, selon une direction de manoeuvre parallèle à la direction de translation des tringles, entre une position extrême ouverte et une position extrême fermée de la crémone.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention
- le boîtier comporte une face de pose du boîtier sur l'ouvrant, et la poignée de manoeuvre est agencée sur la face principale du boîtier opposée à sa face de pose
- la poignée de manoeuvre comporte un talon relié à l'une des crémaillères et qui fait saillie à l'extérieur du boîtier, à travers une fente de la face principale du boîtier, et un corps de préhension qui est monté articulé sur le talon, autour d'un axe parallèle à la direction de manoeuvre, pour pivoter entre une position de manoeuvre dans laquelle le corps de préhension s'étend dans un plan perpendiculaire à la face principale du boîtier et au moins une position escamotée dans laquelle le corps de préhension est rabattu dans un plan parallèle à la face principale du boîtier
- le corps de préhension comporte un tronçon de guidage, parallèle à la direction de manoeuvre, qui est reçu en coulissement entre deux rails opposés agencés sur la face principale du boîtier lorsque la poignée est dans sa position extrême ouverte et le long de la course de fermeture de manière que les rails guident le corps de préhension et empêchent son pivotement par rapport au talon tant que la poignée n'est pas dans sa position extrême fermée
- le tronçon de guidage du corps de préhension se prolonge transversalement par un tronçon de butée qui, lorsque la poignée est dans sa position extrême fermée et lorsque le corps de préhension est en position escamotée, s'étend en regard de l'extrémité longitudinale de l'un des rails pour immobiliser la poignée de manoeuvre par rapport au boîtier et empêcher une ouverture intempestive de la crémone;;
- le boîtier est équipé d'un dispositif de verrouillage de la crémone en position fermée qui comporte un pêne de verrouillage qui est susceptible d'être reçu dans une gâche complémentaire formée dans l'une des deux crémaillères
- le dispositif de verrouillage comporte un verrou dont le cylindre est accessible depuis au moins l'une des faces latérales du boîtier parallèles à la direction de manoeuvre
- la gâche est constituée par un logement formé dans la crémaillère sur laquelle la poignée de manoeuvre agit directement
- I'axe de rotation du pignon de renvoi de mouvement est parallèle aux faces de pose et principale du boîtier, et les crémaillères s'étendent dans des plans parallèles à ces faces
- la crémaillère sur laquelle la poignée de manoeuvre agit directement s'étend à proximité de la face de pose du boîtier et délimite avec la face principale de ce dernier un espace dans lequel sont agencés le pignon de renvoi de mouvement et l'autre des deux crémaillères qui s'étend à proximité de la face principale du boîtier
- le dispositif de verrouillage est agencé dans ledit espace.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée qui illustre les principaux composants d'une crémone réalisée conformément aux enseignements de l'invention;;
- la figure 2 est une vue en coupe, selon un plan longitudinal médian, de la crémone illustrée à la figure 1 qui est représentée en position assemblée de ses composants et en position extrême ouverte de la crémone
- la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2 sur laquelle la crémone est représentée en position extrême fermée de la crémone
- la figure 4 est une vue schématique en perspective de la crémone représentée en position extrême ouverte
- la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 4 sur laquelle la crémone est représentée en position extrême fermée
- la figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 5 sur laquelle la crémone est représentée en position extrême fermée avec sa poignée en position escamotée assurant un blocage de la crémone en position fermée ; et
- la figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 4 sur laquelle le boîtier de crémone est représenté monté têtebêche par rapport à la position de montage illustrée aux figures 4 à 6.

Dans ce qui suit, on décrira l'invention pour le cas d'une crémone à poignée de manoeuvre coulissante qui est montée en applique sur le parement P intérieur d'un montant M vertical d'un ouvrant battant autour d'un axe vertical comme schématisé par une flèche sur la figure 4, par rapport au dormant D d'un châssis en bois équipant une baie (voir figure 2).

II est clair que l'invention n'est pas limitée à ce type de pose, et qu'il en est de même pour ce qui est du type du châssis et de la nature de son matériau.

Dans ce qui suit, on décrira l'invention à propos du mode de réalisation illustré et en mettant l'accent seulement sur ce qu'elle a d'essentiel dans ces particularités. Pour le surplus, I'homme du métier puisera dans les solutions classiques courantes à sa disposition pour faire face aux problèmes particuliers auxquels il est confronté, par exemple en consultant les documents précités.

On a représenté sur les figures une crémone qui comprend essentiellement un mécanisme de commande 10, deux tringles supérieure 12 et inférieure 14 montées mobiles en translation selon deux sens opposés et une gâche supérieure 16 montée sur le dormant D et qui est prévue pour recevoir l'extrémité libre 18 de la tringle supérieure 12.

Selon un agencement classique, non représenté, et en fonction des longueurs des tringles 12 et 14, la crémone peut aussi comporter des guides ou fourreaux intermédiaires participant au guidage en coulissement des tringles dans leur mouvement de translation verticale par rapport au montant M.

Le mécanisme de commande 10,. illustré en détails aux figures 1 à 3, est constitué pour l'essentiel par un boîtier 20 qui reçoit des composants appartenant à un ensemble du type à pignon 22 et crémaillères 24, 26 et par une poignée de manoeuvre 28 constituée pour l'essentiel par un talon 30 et par un corps de préhension 32.

Le boîtier 20 est une pièce de forme générale parallélépipédique rectangle creuse qui est réalisée en métal et/ou en une substance synthétique, qui est obtenue par des techniques traditionnelles telles que le moulage et qui est percée de trous de fixation 34 pour sa pose sur le montant M au moyen de vis (non représentées).

Le boîtier 20 est délimité par une face de pose ouverte 36 qui, en position montée du boîtier, est en appui contre la face en vis-à-vis du montant M, par une face principale rectangulaire 38 parallèle à la face de pose 36, par deux grandes faces latérales parallèles et opposées 40 et 42 et par deux faces transversales d'extrémité 44 et 46 dont chacune comporte une encoche 48, de section complémentaire de celle des tringles 12 et 14, pour permettre le passage en coulissement des tringles à l'intérieur du boîtier 20 selon la direction générale verticale de manoeuvre Ven translation des tringles.

La crémaillère 24, qui est la crémaillère supérieure en considérant les figures 1 à 6, comporte un bloc de guidage 50 qui est monté coulissant à l'intérieur du boîtier 20 qui se prolonge par une plaque 52 dont le tronçon d'extrémité libre 54, situé vers le bas en considérant les figures 2 et 3, comporte des dents de crémaillère 56. La plaque 52 s'étend parallèlement à la direction D et à proximité de la face de pose 36 du boîtier 20.

L'extrémité supérieure du bloc de guidage 50 comporte une encoche 58 qui reçoit l'extrémité proximale 60 de la tringle supérieure 12 qui est reliée à la crémaillère supérieure 24 par un doigt horizontal 62 du bloc 50 qui est reçu dans un trou correspondant 64 de la tringle supérieure 12.

La deuxième crémaillère 26, ou crémaillère inférieure, comporte de la même manière un bloc de guidage 66 qui est guidé en coulissement à l'intérieur du boîtier 20, selon la direction de manoeuvre V, qui se prolonge par une plaque d'orientation verticale 68 qui s'étend au voisinage et en regard de la face principale 38 du boîtier 20 et qui comporte, à son extrémité libre 69, une série de dents de crémaillère 70.

Les plaques 52 et 68 des crémaillères 24 et 26 sont ainsi parallèles entre elles et les dents 56 et 70 s'étendent en vis-à-vis les unes des autres pour coopérer avec le pignon de renvoi de mouvement 22.

Le bloc de guidage 66 de la crémaillère inférieure 26 comporte lui aussi une encoche 72 qui reçoit l'extrémité proximale 74 de la tringle inférieure 14 qu'il entraîne en translation verticale dans les deux sens par l'intermédiaire d'un doigt 76 reçu dans un trou correspondant 78 de la tringle inférieure 14.

La crémaillère supérieure 24 est la crémaillère motrice du mécanisme sur laquelle agit directement la poignée de manoeuvre 28.

Conformément aux enseignements de l'invention, la poignée 28 est montée coulissante par rapport au boîtier 20 selon la direction générale verticale de manoeuvre V et elle agit directement sur la crémaillère motrice 24, les mouvements de la crémaillère inférieure 26 étant obtenus par le renvoi de mouvement assuré par le pignon denté 22 qui est monté à rotation dans le boîtier 20 autour d'un axe de rotation Al dont la cote verticale est fixe à l'intérieur du boîtier.

Afin d'éviter les phénomènes de coincement, le pignon 22 est monté avec jeu transversal dans le boîtier dans deux rainures 71 d'orientation horizontale formées dans les parois internes des faces latérales 40 et 42 du boîtier 20.

La face principale 38 du boîtier 20 comporte une fente longitudinale médiane 80 formée à proximité de la face d'extrémité supérieure 44 dans laquelle peut coulisser, verticalement dans les deux sens, un bras transversal supérieur 82 qui s'étend depuis le tronçon principal 84 du talon 30 de la poignée 28 et qui est relié au bloc de guidage 50 de la crémaillère supérieure 24.

Afin d'améliorer le guidage en coulissement du talon 30 par rapport au boîtier 20, ce dernier comporte une fente longitudinale médiane 86 agencée au voisinage de la face d'extrémité inférieure 46 qui reçoit en coulissement un bras transversal inférieur 88 qui se prolonge à l'intérieur du boîtier 20 par une patte de retenue 90 qui s'étend alternativement en regard des deux bords d'extrémité de la fente 86 en fonction de la position extrême occupée par la poignée 28.

On comprend aisément que le déplacement vertical, dans les deux sens, de la crémaillère supérieure 24 par rapport au boîtier 20 provoque la translation simultanée et opposée, dans les deux sens, des tringles supérieure 12 et inférieure 14 reliées aux crémaillères 24 et 26 respectivement.

Le corps 32 de préhension de la poignée 28 est, conformément aux enseignements de l'invention, monté articulé par rapport au talon 30 autour d'un axe de pivotement
A2 qui est vertical et donc parallèle à la direction générale de manoeuvre V.

A cet effet, le corps 32 présente une forme générale d'anneau ouvert constitué par un tronçon longitudinal principal de préhension 92 parallèle au talon 30.et éloigné transversalement par rapport à ce dernier pour permettre à l'utilisateur d'introduire sa main dans le corps 32, à partir duquel s'étendent deux tronçons transversaux supérieur 94 et inférieur 96 dont chacun se prolonge par un tronçon longitudinal court d'articulation supérieur 98 et inférieur 100.

Le tronçon d'articulation supérieur 98 comporte un trou taraudé 102 qui reçoit le corps fileté 104 d'une vis 106 de montage et d'articulation dont le corps se prolonge sous la forme d'un pivot 108 qui est reçu dans un trou complémentaire 110 formé dans le tronçon supérieur transversal 82 du talon 30.

Le tronçon d'articulation inférieur 100 du corps de préhension 32 comporte quant à lui un pivot 112 réalisé venu de matière qui est reçu dans un trou complémentaire (non représenté) formé dans le tronçon transversal inférieur 88 du talon 30.

Le corps de préhension 32 de la poignée 28 est ainsi monté pivotant autour de l'axe A2 dans les deux sens, selon une direction de pivotement P.

Selon une caractéristique non représentée sur les figures, il peut être prévu des moyens d'indexation angulaire du corps de préhension 32 par rapport au talon 30, réalisés par exemple sous la forme d'un dispositif à bille et ressort, qui permettent de maintenir de manière préférentielle le corps 32 dans sa position de manoeuvre illustrée par exemple aux figures 1 à 5 et dans laquelle le corps 32 s'étend dans un plan perpendiculaire à la face principale 38 du boîtier 20 et dans l'une et/ou l'autre de deux positions escamotées du corps 32 dans chacune desquelles il s'étend alors dans un plan parallèle à la face supérieure 38 et en appui contre cette dernière, comme on peut le voir notamment à la figure 6.

Comme on peut le voir sur la figure 1, le tronçon d'articulation inférieur 100 du corps 32 est de section transversale carrée et il constitue aussi, au sens de l'invention, un tronçon de guidage en coulissement de la poignée 32 lors de la manoeuvre de la crémone.

A cet effet, le boîtier 20 comporte, à sa partie inférieure, deux rails de guidage parallèles 114 et 116 qui constituent une glissière, orientée selon la direction de manoeuvre V, dans laquelle le tronçon inférieur 100 est guidé en coulissement.

Du fait de la section carrée du tronçon 100 qui est reçu entre les faces planes et parallèles en vis-à-vis des rails 114, 116, on comprend que le corps de préhension 32 ne peut pas pivoter autour de son axe A2 tant que le tronçon 100 est reçu entre les rails 114 et 116.

Comme cela sera expliqué par la suite, les faces supérieures d'extrémité libre 118 et 120 des rails 114 et 116 constituent des butées qui, lorsque le corps de préhension 32 occupe l'une ou l'autre de ses positions escamotées, s'étendent en regard de la face inférieure 122 du tronçon transversal inférieur 96 du corps 32.

On décrira maintenant les principes généraux de fonctionnement de la crémone en se reportant notamment aux figures 2 à 6.

Lorsque la crémone est dans sa position extrême ouverte illustrée aux figures 2 et 4, les tringles 12 et 14 sont rentrées au maximum à l'intérieur du boîtier 20 et la poignée 28 occupe une position extrême basse, en considérant les figures 2 et 4, dans laquelle le tronçon inférieur de guidage 100 du corps 32 est reçu en coulissement entre les rails 114 et 116.

Le corps 32 ne peut donc pas pivoter autour de son axe vertical A2 et il s'étend ainsi toujours dans sa position de manoeuvre.

La fermeture de la crémone est provoquée par son utilisateur en appliquant au corps 32 un effort vertical, de bas en haut en considérant les figures 2 et 4, de manière à faire coulisser l'ensemble de la poignée 28 avec son talon 30 par rapport au boîtier 20 pour provoquer le déplacement simultané et en translations opposées des crémaillères 24 et 26 à l'intérieur du boîtier 20, et donc la translation simultanée et opposée des tringles 12 et 14.

Ce mouvement de fermeture par coulissement vertical se prolonge jusqu'à la position extrême fermée de la crémone illustrée aux figures 3 et 5 dans laquelle l'extrémité distale 18 de la crémone supérieure 12 a pénétré dans la gâche supérieure 16 tandis que l'extrémité distale de la tringle inférieure 14 (non représentée sur les figures) a pénétré simultanément dans une gâche inférieure.

Comme on peut le voir aux figures 3 et 5, dans la position extrême fermée, le tronçon inférieur 100 de guidage du corps de préhension 32 de la poignée 28 n'est plus reçu entre les rails de guidage 114 et 116 et le corps de préhension 32 est donc libre de pivoter selon la direction D autour de l'axe
A2, dans l'un ou l'autre sens, par rapport au talon 30 de manière que l'utilisateur puisse rabattre la poignée en position extrême fermée et escamotée, par exemple dans la position illustrée à la figure 6.

Dans cette position, la face inférieure 122 du tronçon transversal inférieur 96 du corps de préhension 32 s'étend en regard de la face d'extrémité supérieure 120 du rail de guidage 116 et l'ensemble de la poignée 28 ne peut donc plus coulisser par rapport au boîtier 20, notamment verticalement vers le bas, c'est-à-dire que toute ouverture intempestive de la crémone, sans action positive de la part d'un utilisateur, est ainsi empêchée.

Grâce à la conception selon l'invention du mécanisme 10 de commande de la crémone, il est possible de monter ce dernier verticalement dans l'un ou l'autre sens comme cela est illustré à la figure 7.

En effet, comme on peut le voir à la figure 7, le boîtier 20 peut être monté verticalement tête-bêche par rapport à la position qui a été représentée aux figures 1 à 6, c'est-à-dire dans une position dans laquelle sa face d'extrémité 46 est orientée verticalement vers le haut.

La manoeuvre de la crémone en vue de sa fermeture s'effectue alors en provoquant un coulissement vertical vers le bas de la poignée 28, en partant de la position extrême ouverte illustrée à la figure 7 dans laquelle la poignée 28 est en butée verticalement vers le haut par rapport au boîtier 20.

En position fermée de la crémone, la possibilité de bloquer cette dernière par escamotage du corps de préhension 32 de la poignée 28 est bien entendu conservée.

On décrira maintenant une autre caractéristique de l'invention selon laquelle il est possible d'agencer un dispositif 124 de verrouillage en position fermée de la crémone en immobilisant en translation par exemple la crémaillère supérieure 24.

A cet effet, le boîtier 20 peut être équipé d'un bloccylindre 124 qui est disposé dans l'espace 126 délimité transversalement par la plaque 52 de la crémaillère supérieure 24 et par la partie en vis-à-vis de la face principale 38 du boîtier 20.

Le bloc-cylindre 124 est introduit latéralement dans le boîtier 20 qui comporte à cet effet dans ses faces latérales opposées 40 et 42 deux fenêtres 128 et 130 qui assurent aussi le positionnement et le maintien du bloc-cylindre 124.

Le bloc-cylindre 124 comporte un pêne mobile 132 qui peut se déplacer transversalement dans l'un ou l'autre sens dans un plan horizontal et selon une direction perpendiculaire aux faces de pose 36 et principale 38 du boîtier 20.

Pour assurer le verrouillage en translation de la crémaillère supérieure 24 par rapport au boîtier 20, et comme cela est illustré à la figure 3, le pêne 132 est reçu dans un logement 134 formé en vis-à-vis dans la plaque 52 de la crémaillère supérieure 24.

Comme on peut le voir aux figures 1 à 3, la plaque 52 comporte un second logement 136 décalé verticalement par rapport au premier logement 134.

Ce second logement de verrouillage 136 est prévu pour recevoir le pêne 132 du bloc de verrouillage 124 lorsque l'on effectue le montage inverse du mécanisme 10 tel qu'il est illustré à la figure 7 avec inversion du sens de montage du bloc de verrouillage 124 de manière à assurer, avec les mêmes composants, un montage symétrique du mécanisme 10 tout en conservant la possibilité de verrouiller la crémone en position extrême fermée.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Crémone destinée à équiper l'ouvrant d'une baie monté mobile sur un dormant de celle-ci, du type comportant un boîtier (20) dans lequel est agencé un mécanisme de commande qui, sous l'action d'une poignée de manoeuvre (28), provoque la translation simultanée et opposée de deux tringles (12, 14), du type dans lequel le mécanisme de commande comporte deux crémaillères opposées (24, 26) reliées en translation aux tringles (12, 14) et entre lesquelles est interposé un pignon (22) de renvoi de mouvement qui engrène simultanément avec les deux crémaillères (56, 70) et qui est monté tournant autour d'un axe (Al) fixe par rapport au boîtier (20), et du type dans lequel la poignée de manoeuvre (28) est montée mobile par rapport au boîtier (20) pour agir directement sur l'une (24) des deux crémaillères, caractérisée en ce que la poignée de manoeuvre (28) est montée coulissante par rapport au boîtier (20), selon une direction de manoeuvre (V) parallèle à la direction de translation des tringles (12, 14), entre une position extrême ouverte et une position extrême fermée de la crémone.

2. Crémone selon la revendication 1, caractérisée en ce que le boîtier (20) comporte une face (36) de pose du boîtier sur l'ouvrant, et en ce que la poignée de manoeuvre (28) est agencée sur la face principale (38) du boîtier opposée à sa face de pose (36).

3. Crémone selon la revendication 2, caractérisée en ce que la poignée de manoeuvre (28) comporte un talon (30) relié à l'une (24) des crémaillères et qui fait saillie à l'extérieur du boîtier (20), à travers une fente (80, 86) de la face principale (38) du boîtier, et un corps de préhension (32) qui est monté articulé sur le talon (30), autour d'un axe (A2) parallèle à la direction de manoeuvre (V), pour pivoter entre une position de manoeuvre dans laquelle le corps de préhension (32) s'étend dans un plan perpendiculaire à la face principale (38) du boîtier (20) et au moins une position escamotée dans laquelle le corps de préhension (32) est rabattu dans un plan parallèle à la face principale (38) du boîtier (20).

4. Crémone selon la revendication 3, caractérisée en ce que le corps de préhension (32) comporte un tronçon de guidage (100), parallèle à la direction de manoeuvre (V) , qui est reçu en coulissement entre deux rails opposés (114, 116) agencés sur la face principale (38) du boîtier lorsque la poignée (28) est dans sa position extrême ouverte et le long de la course de fermeture de manière que les rails (114, 116) guident le corps de préhension (32) et empêchent son pivotement par rapport au talon (30) tant que la poignée (28) n'est pas dans sa position extrême fermée.

5. Crémone selon la revendication 4, caractérisée en ce que le tronçon de guidage (100) du corps de préhension (32) se prolonge transversalement par un tronçon de butée (96) qui, lorsque la poignée (28) est dans sa position extrême fermée et lorsque le corps de préhension (32) est en position escamotée, s'étend en regard de l'extrémité longitudinale (118, 120) de l'un des rails (114, 116) pour immobiliser la poignée de manoeuvre (28) par rapport au boîtier (20) et empêcher une ouverture intempestive de la crémone.

6. Crémone selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le boîtier (20) est équipé d'un dispositif (124) de verrouillage de la crémone en position fermée qui comporte un pêne de verrouillage (132) qui est susceptible d'être reçu dans une gâche complémentaire (134, 136) formée dans l'une (24) des deux crémaillères.

7. Crémone selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage (124) comporte un verrou dont le cylindre est accessible depuis au moins l'une des faces latérales (40, 42) du boîtier parallèles à la direction de manoeuvre.

8. Crémone selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisée en ce que la gâche est constituée par un logement (134, 136) formé dans la crémaillère (24) sur laquelle la poignée de manoeuvre (28) agit directement.

9. Crémone selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'axe de rotation (Al) du pignon (22) de renvoi de mouvement est parallèle aux faces de pose (36) et principale (38) du boîtier (20), et en ce que les crémaillères (24, 26) s'étendent dans des plans parallèles à ces faces.

10. Crémone selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la crémaillère (24) sur laquelle la poignée de manoeuvre (28) agit directement s'étend à proximité de la face de pose (36) du boîtier et délimite avec la face principale (38) de ce dernier un espace (126) dans lequel sont agencés le pignon (22) de renvoi de mouvement et l'autre (26) des deux crémaillères qui s'étend à proximité de la face principale (38) du boîtier (20).

11. Crémone selon la revendication précédente prise en combinaison avec l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage (124) est agencé dans ledit espace (126).