FR2742932A1 - Appareil electrique modulaire a face(s) laterale(s) presentant un evidement compartimente - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'un appareil électrique dont le boîtier (11) présente des faces principales (12) parallèles, et, reliant celles-ci suivant leur contour, une face arrière (13), une face avant (14) et deux faces latérales (15), avec, sur l'une au moins de ces dernières, un évidement (25), qui est propre à recevoir librement l'une au moins des dents d'un peigne formant une barre bus pour d'autres appareils électriques alignés avec celui concerné, et qui est au moins partiellement compartimenté par au moins une cloison verticale (27). Suivant l'invention, cet évidement (25) est également au moins partiellement compartimenté, sur une partie au moins de sa profondeur, par au moins une autre cloison (32), ou cloison horizontale, sensiblement perpendiculaire aux faces principales (12) du boîtier (11). Application, en pratique, aux appareils électriques modulaires auxiliaires.

Description

"Appareil électrique modulaire à face(s) latérale(s)
présentant un évidement compartimenté"
La présente invention concerne d'une manière générale les appareils électriques modulaires, c'est-à-dire les appareils électriques dont le boiter, en forme générale de plaquette, présente deux faces principales parallèles, et, reliant celles-ci suivant leur contour, une face arrière, par laquelle ils sont adaptés à être rapportés sur un quelconque support, une face avant, sur laquelle intervient éventuellement un quelconque organe à la disposition de l'usager, et, en alternance, chacune respectivement, avec cette face arrière et cette face avant, deux faces latérales.

De tels appareils électriques sont usuellement disposés côte à côte en rangée sur un même support, avec l'une de leurs faces latérales orientée vers le haut et l'autre orientée vers le bas.

I1 peut s'agir aussi bien d'appareils principaux, de commande, ou de puissance, qui, tels que des disjoncteurs par exemple, sont interposés sur l'alimentation de quelconques charges éloignées, avec une entrée de cette alimentation sur l'une de leurs faces latérales et une sortie sur l'autre de celles-ci, que d'appareils auxiliaires, qui, tels que des voyants par exemple, sont associés à ces appareils principaux, en étant directement ou indirectement asservis à ceux-ci.

Une difficulté intervient lorsque, dans une même rangée, des appareils auxiliaires doivent côtoyer des appareils principaux, et que, pour l'entrée d'une alimentation commune à l'ensemble de ces derniers, il est mis en oeuvre une barre bus en forme de peigne.

En effet, si, par les bornes de connexion dont ils sont dotés, les appareils principaux sont aptes à recevoir chacun respectivement par l'une de celles-ci l'une des dents d'un tel peigne, il n'en est usuellement pas de même pour les appareils auxiliaires, ces appareils auxiliaires ne comportant pas nécessairement de telles bornes de connexion, et, lorsqu'ils en comportent, celles-ci n'étant normalement pas prévues à cet effet.

I1 faut donc normalement dans ce cas soit renoncer à la mise en oeuvre d'un tel peigne, au prix d'une complication du câblage pour l'ensemble, soit procéder à l'élimination d'une ou plusieurs dents de ce peigne au droit des appareils auxiliaires.

I1 a cependant été déjà proposé de longue date, dans une réalisation pratique dûment commercialisée en son temps, une disposition, qui a été reprise dans le brevet français déposé sous le No 89 03278 et publié sous le No 2 644 300, et suivant laquelle il est prévu, sur la face latérale concernée des appareils auxiliaires, un évidement, qui est propre à recevoir librement l'une au moins des dents d'un peigne formant une barre bus pour d'autres appareils électriques alignés avec celui concerné, et qui, en pratique, n'a pas d'autre but.

Mais une difficulté complémentaire intervient si le peigne peut occuper l'une ou l'autre de plusieurs positions.

Or tel est précisément le cas suivant que les appareils électriques à desservir sont des appareils électriques bipolaires ou unipolaires, et suivant que, s'agissant de la desserte d'appareils électriques bipolaires, le peigne est un peigne de phase ou un peigne de neutre.

A chaque fois, les dents du peigne doivent pouvoir intervenir à un endroit déterminé de la face latérale correspondante des appareils électriques auxiliaires.

I1 faut donc prévoir, sur cette face latérale, soit autant d'évidements distincts, et donc chacun d'emprise nécessairement limitée, qu'il y a d'endroits possibles pour l'intervention d'une dent d'un tel peigne, soit un évidement unique d'emprise suffisante pour satisfaire à lui seul à l'ensemble de ces endroits.

Dans le premier cas, la mise en place du peigne devient délicate, parce que, compte tenu de l'emprise limitée des évidements, elle doit se faire suivant une implantation relativement rigoureuse, pour que les diverses dents du peigne tombent chacune au bon endroit.

Dans le deuxième cas, la mise en place du peigne se trouve facilitée, mais, eu égard à l'emprise relativement grande de l'évidement, l'engagement d'une dent du peigne dans cet évidement peut se faire à un endroit de celui-ci pour lequel, de manière intempestive, cette dent est accessible de l'extérieur au toucher, et, plus précisément, de l'avant, notamment par le doigt d'essai usuellement prévu pour le contrôle d'un tel accès par les dispositions normatives en matière de sécurité.

Pour surmonter cette difficulté, il a été proposé de compartimenter au moins partiellement l'évidement, sur une partie au moins de sa profondeur, par au moins une cloison, dite ci-après par simple commodité cloison verticale, sensiblement parallèle aux faces principales du boitier.

Grâce à cette disposition, que la dent du peigne s'engage à gauche de la cloison verticale ainsi prévue, ou qu'elle s'engage à droite de cette cloison verticale, tout accès à cette dent à partir de l'avant se trouve empêché par celle-ci.

Ainsi, il est trouvé un compromis particulièrement simple et avantageux entre, d'une part, l'exigence d'une isolation satisfaisante de la dent du peigne à l'égard d'un éventuel doigt d'essai introduit de l'avant, et, d'autre part, l'exigence d'une mise en place relativement aisée du peigne.

Mais l'isolation de la dent du peigne suppose, en fait, que ce peigne soit disposé au plus près de la face avant du boîtier.

Cela est effectivement le cas pour les appareils électriques modulaires bipolaires, pour lesquels, en pratique, deux peignes sont nécessaires, à savoir, d'une part, un peigne de phase, qui est disposé à l'avant, et dont la dent correspondante se trouve effectivement isolée de façon satisfaisante par la cloison verticale prévue à cet effet, et d'autre part, un peigne de neutre, qui est disposé à l'arrière, et dont l'accès à la dent correspondante se trouve tout naturellement empêché par le peigne de phase.

Mais, dans certains cas, au moins, il est renoncé à mettre un peigne de phase, et cela est le cas, par exemple, lorsque l'alimentation des appareils électriques modulaires concernés se fait avec trois phases et un neutre.

Dans de tels cas, le câblage des phases se fait usuellement à l'aide de fils, seul étant mis en oeuvre un peigne pour le neutre, du côté de la face arrière du boîtier.

I1 y a alors, au détriment de la sécurité, le risque d'un accès de l'avant à la dent correspondante de ce peigne, celle-ci ne se trouvant plus masquée par un quelconque autre peigne.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant de surmonter cette difficulté supplémentaire.

De manière plus précise, elle a pour objet un appareil électrique modulaire du genre dont le boîtier présente deux faces principales parallèles, et, reliant celles-ci suivant leur contour, une face arrière, une face avant et deux faces latérales, avec, sur l'une au moins de ces dernières, au moins un évidement, qui est propre à recevoir librement l'une au moins des dents d'un peigne formant barre bus pour d'autres appareils électriques alignés avec celui concerné, et qui, sur une partie au moins de sa profondeur, est au moins partiellement compartimenté par au moins une cloison, dite ici par simple commodité cloison verticale, sensiblement parallèle aux faces principales du boîtier, cet appareil électrique modulaire étant d'une manière générale caractérisé en ce que l'évidement est également au moins partiellement compartimenté, sur une partie au moins de sa profondeur, par au moins une autre cloison, dite ici par simple commodité cloison horizontale, sensiblement perpendiculaire aux faces principales du boîtier.

En pratique, le débouché de l'évidement ayant un contour fermé, il y a préférentiellement deux cloisons horizontales, issues, chacune respectivement, de deux parois opposées de cet évidement parallèles aux faces principales du boîtier.

Ainsi, que la dent concernée du peigne mis en oeuvre du côté de la face arrière du boîtier s'engage dans cet évidement d'un côté ou de l'autre de celui-ci, tout accès à cette dent de l'avant se trouve empêché par l'une ou l'autre des deux cloisons horizontales mises en oeuvre suivant l'invention.

En outre, l'espace ménagé entre ces deux cloisons horizontales laisse encore avantageusement la possibilité d'implanter si désiré un peigne en position intermédiaire, la dent correspondante de ce peigne trouvant alors sa place entre elles.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue en élévation d'un appareil électrique modulaire suivant l'invention
la figure 2 en est une vue en plan, suivant la flèche II de la figure 1
la figure 3 reprend, à échelle supérieure, le détail de la figure 2 repéré par un encart III sur cette figure 2
la figure 4 est une vue en plan qui, dérivée de celle de la figure 2, illustre la mise en oeuvre de l'appareil électrique modulaire suivant l'invention dans une quelconque installation ;;
la figure 5 est une vue en plan analogue à celle de la figure 4, pour une autre installation
la figure 6 est une vue en plan analogue à celle de la figure 2 pour un autre appareil électrique modulaire suivant l'invention.

D'une manière générale, et tel qu'illustré sur ces figures, l'invention concerne des appareils électriques modulaires 10A, 10B, c'est-à-dire des appareils électriques dont le boîtier 11 présente, sous la forme générale d'une plaquette globalement parallélépipédique, d'une part, deux faces principales 12, parallèles entre elles, et écartées l'une de l'autre d'une distance D multiple d'un module de base M commun à l'ensemble, ce multiple étant en pratique égal à un pour tous les appareils électriques modulaires 10A, 10B concernés dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 5, et, d'autre part, reliant l'une à l'autre ces faces principales 12, suivant leur contour, qui est en pratique globalement le même pour tous, une face arrière 13, une face avant 14, et, en alternance avec cette face arrière 13 et cette face avant 14, deux faces latérales 15.

I1 s'agit, d'une part, d'appareils électriques modulaires 10A principaux, et, d'autre part, d'appareils électriques modulaires 10B auxiliaires.

Dans une installation, ces appareils électriques modulaires 10A, 10B sont alignés de manière jointive par les faces principales 12 de leur boîtier 11, en étant disposés côte à côte, en rangée, sur un même support, et en alternant les uns avec les autres au sein d'une telle rangée.

En pratique, ils sont usuellement rapportés verticalement sur leur support par la face arrière 13 de leur boîtier 11, en sorte que, tel que représenté pour un appareil électrique modulaire 10B auxiliaire sur la figure 1, l'une des faces latérales 15 de leur boîtier 11 est orientée vers le haut tandis que l'autre est orientée vers le bas.

Dans les formes de réalisation représentées, le support des appareils électriques modulaires 10A, 10B est supposé être un rail à profil transversal dit en chapeau, ou en oméga, en sorte que la face arrière 13 du boîtier 11 de ces appareils électriques modulaires 10A, 10B présente, pour leur engagement sur un tel rail, une encoche 16, à la faveur de laquelle intervient, en pratique, un dispositif d'encliquetage 17.

De manière connue en soi, la face avant 14 de ce boîtier 11 est sensiblement parallèle à sa face arrière 13, avec, en saillie dans sa zone médiane, une partie de façade 18 sur laquelle intervient éventuellement un quelconque organe ou composant à la disposition de l'usager.

Conjointement, les faces latérales 15 sont globalement perpendiculaires aux faces arrière 13 et avant 14.

De manière également connue en soi, les appareils électriques modulaires 10A principaux sont des appareils électriques de commande, ou de puissance, interposés sur l'alimentation de quelconques charges éloignées.

Ils présentent donc, sur chacune des faces latérales 15 de leur boîtier 11, une borne de connexion 20 lorsqu'il s'agit d'appareils électriques unipolaires, figure 4, et, lorsqu'il s'agit d'appareils électriques bipolaires, figure 5, deux bornes de connexion 20P, 2ON, qui, de manière usuelle, sont décalées l'une par rapport à l'autre par rapport aux faces arrière 13 et avant 14.

Dans certains pays, l'entrée des alimentations électriques contrôlées se fait par la face latérale 15 orientée vers le haut, et dans d'autres pays par la face latérale 15 orientée vers le bas.

Dans tous les cas, pour minimiser le câblage nécessaire, cette entrée se fait fréquemment à l'aide d'un peigne 21, ou 21P, 21N, formant une barre bus pour l'ensemble des appareils électriques modulaires lOA principaux d'une même rangée, ce peigne 21, ou 21P, 21N, comportant, globalement, d'une part, une longrine 22, qui est destinée à être reliée à la source d'énergie électrique commune à l'ensemble, et, d'autre part, en saillie de place en place sur cette longrine 22, suivant un pas P lié au module de base
M, des dents 23, qui sont destinées, elles, à être engagées chacune respectivement dans une borne de connexion 20, ou 20P, 20N, pour la desserte des appareils électriques modulaires 10A principaux concernés.

Les appareils électriques modulaires lOB auxiliaires, qui sont ceux plus précisément concernés par la présente invention, ne comportent pas nécessairement de quelconques bornes de connexion sur les faces latérales 15 de leur boîtier 11.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 5, ces appareils électriques modulaires lOB auxiliaires comportent cependant deux bornes de connexion 24 sur chacune des faces latérales 15 de leur boîtier 11.

I1 s'agit par exemple de bornes de connexion propres à permettre de quelconques repiquages.

Mais, lorsque les appareils électriques modulaires lOB auxiliaires en cause sont par exemple des appareils de signalisation, tels que des voyants, de telles bornes de connexion 24 permettent d'assurer leur desserte.

Quoi qu'il en soit, pour la face latérale 15 du boîtier 11 orientée vers le haut, au moins, ces bornes de connexion 24 sont décalées, en pratique en direction de la face avant 14 du boîtier 11, par rapport à celles, 20, ou 20P, 20N, des appareils électriques modulaires 10A principaux.

Pour permettre la mise en place effective d'un peigne 21, sans avoir à intervenir sur les dents 23 inutilisées de celui-ci, il est prévu, de manière connue en soi, sur l'une au moins des faces latérales 15 du boîtier 11 des appareils électriques modulaires lOB auxiliaires, et, en pratique, au moins sur celle de ces faces latérales 15 qui est orientée vers le haut, au moins un évidement 25 propre à recevoir librement l'une au moins de ces dents 23.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 5, seul un tel évidement 25 est prévu sur cette face latérale 15.

Sur une partie au moins de sa profondeur à compter de son débouché 26, cet évidement 25 est au moins partiellement compartimenté par au moins une cloison 27, dite ici par simple commodité cloison verticale, qui s'étend sensiblement parallèlement aux faces principales 12 du boîtier 11.

Dans la forme de réalisation représentée, l'évidement 25 est un évidement borgne, et son débouché 26 a un contour fermé.

En pratique, ce contour est, hors tout, globalement rectangulaire, avec des bords longitudinaux parallèles aux faces principales 12 et des bords transversaux perpendiculaires à celles-ci.

En pratique, également, la cloison verticale 27 s'étend à compter de la paroi 28 de l'évidement 25 la plus proche de la face avant 14 du boîtier 11, et, disposée à milargeur pour l'évidement 25, elle ne s'étend que sur une fraction de la longueur de l'évidement 25 mesurée parallèlement aux faces principales 12 du boîtier 11, en s'arrêtant, donc, à distance de la paroi 29 de l'évidement 25 la plus proche de la face arrière 13 de ce boîtier 11.

Mais, préférentiellement, et tel que représenté, elle s'étend en continu sur toute la profondeur de l'évidement 25, du débouché 26 de celui-ci à son fond 30.

Suivant l'invention, l'évidement 25 est également au moins partiellement compartimenté, sur une partie au moins de sa profondeur, par au moins une autre cloison 32, dite ciaprès par simple commodité cloison horizontale, sensiblement perpendiculaire aux faces principales 12 du boîtier 11.

En pratique, cette cloison horizontale 32 s'étend en refend à compter d'une des parois 33 de l'évidement 25 qui sont parallèles aux faces principales 12 du boîtier 11 et elle s'étend sur toute la profondeur de cet évidement 25.

En pratique également, le débouché 26 de l'évidement 25 ayant un contour fermé, il y a, ainsi, dans les formes de réalisation représentées, deux cloisons horizontales 32 issues, chacune respectivement, de deux parois opposées de l'évidement 25, en l'espèce ses parois 33 parallèles aux faces principales 12 du boîtier 11.

Chacune de ces cloisons horizontales 32 ne s'étend que sur une fraction, inférieure à la moitié, de la largeur de l'évidement 25 mesurée perpendiculairement aux faces principales 12 du boîtier 11.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, cette fraction est inférieure au tiers.

Quoi qu'il en soit, la tranche libre 34 de chacune des cloisons horizontales 32 s'étend en deçà de la cloison verticale 27 par rapport à la paroi 33 de l'évidement 25 dont est issue une telle cloison horizontale 32.

Corollairement, chacune des cloisons horizontales 32 s'étend au-delà de la tranche libre 35 de la cloison verticale 27 par rapport à la paroi 28 de l'évidement 25 dont est issue cette cloison verticale 27.

Dans les formes de réalisation représentées, les deux cloisons horizontales 32, qui sont l'une et l'autre à un même niveau, s'étendent par ailleurs globalement sensiblement à la moitié de la longueur de l'évidement 25 mesurée parallèlement aux faces principales 12 du boîtier 11.

En pratique, les deux cloisons horizontales 32 sont symétriques l'une de l'autre par rapport au plan médian de l'évidement 25 qui, perpendiculaire à la face arrière 13 et à la face avant 14 du boîtier 11, passe par la cloison verticale 27.

Quoi qu'il en soit, la distance D1 séparant l'une de l'autre les tranches libres 34 respectives de ces deux cloisons horizontales 32 est du même ordre de grandeur que la distance D2 séparant la cloison verticale 27 de l'une ou de l'autre des parois 33 de l'évidement 25 parallèles aux faces principales 12 du boîtier 11, figure 3.

Dans les formes de réalisation représentées, enfin, l'épaisseur El des cloisons horizontales 32 est inférieure à celle E2 de la cloison verticale 27.

L'emprise d'un évidement 25 sur la face latérale 15 concernée du boîtier 11 des appareils électriques modulaires lOB auxiliaires est suffisante pour permettre, aisément, c'est-à-dire sans tâtonnement superflu, l'engagement d'une dent 23 d'un peigne 21, ou 21P 21N, en plusieurs endroits de cet évidement 25, tel que schématisé sur la figure 2.

Par exemple, tel que représenté en trait continu, en position 23U, sur la figure 2, cette dent 23 peut s'engager au centre de l'évidement 25, à proximité immédiate de la cloison verticale 27, dans le prolongement de celle-ci, entre les cloisons horizontales 32.

C'est le cas lorsque, tel que représenté sur la figure 4, les appareils électriques modulaires l0A principaux sont des appareils électriques unipolaires.

La cloison verticale 27 protège alors de tout accès direct de l'extérieur, et, plus précisément, de l'avant, la dent 23 du peigne 21.

Tel que représenté en trait continu, en position 23P, à la figure 2, la dent 23 d'un peigne, alors 21P, peut également s'engager d'un premier côté de la cloison verticale 27, du côté de la face avant 14 du boîtier 11, c'est-à-dire à distance plus ou moins grande de la paroi 28 de l'évidement 25, qui est celle la plus proche de cette face avant 14 du boîtier 11, entre cette paroi 28 et la cloison horizontale 32 correspondante, et, donc, en deçà de cette dernière.

C'est le cas lorsque, tel que représenté sur la figure 5, les appareils électriques modulaires lOA principaux sont des appareils électriques bipolaires.

Dans certains pays, les bornes de connexion 20P, 20N de ces appareils électriques modulaires lOA sont disposées suivant une première implantation, et, dans d'autres, elles sont disposées suivant une autre implantation, inverse de la précédente.

Dans ce cas, et tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 2, la dent 23, en position 23P', s'engage de l'autre côté de la cloison verticale 27, en deçà de la cloison horizontale 32 correspondante.

Mais, dans tous les cas, elle se trouve comme précédemment protégée de tout accès direct de l'extérieur, et, plus précisément, de l'avant, d'une part, d'un côté, par la cloison verticale 27, et, d'autre part, du côté opposé au précédent, par le boîtier 11 lui-même.

Conjointement, la dent 23 concernée du peigne 21N s'engage, dans l'évidement 25, dans une position 23N, ou 23N', qui, diagonalement opposée à la position 23P, ou 23P' précédente, se situe, elle, au-delà de la cloison horizontale 32 correspondante par rapport à la cloison verticale 27.

Lorsque, comme en l'espèce, est présent un peigne 21P du côté de la face avant 14 du boîtier 11, le peigne 21N est protégé par ce peigne 21P.

Mais, en outre, la dent 23 concernée de ce peigne 21N, se trouve protégée de tout accès direct de l'extérieur par la cloison horizontale 32 au-delà de laquelle elle s'étend.

Ainsi, lorsque, pour les raisons précédemment exposées, seul un peigne 21N, et il s'agit alors en pratique d'un peigne de neutre, est mis en oeuvre du côté de la face arrière 13 du boîtier 11, la dent 23 concernée de ce peigne 21N se trouve encore protégée de tout accès direct de l'avant par l'une ou l'autre des cloisons horizontales 32 prévues suivant l'invention.

Dans la forme de réalisation représentée sur la figure 1, il est également prévu un autre évidement 36 sur l'autre des faces latérales 15 du boîtier 11 des appareils électriques modulaires lOB auxiliaires, pour le cas où, comme cela est le cas dans certains pays, l'entrée des alimentations dans les appareils électriques modulaires lOA principaux se fait sur la face latérale 15 de leur boîtier 11 orientée vers le bas.

En pratique, cet évidement 36 s'étend de l'une à l'autre des faces principales 12 du boîtier 11, à la manière d'une encoche.

Autrement dit, il est ouvert sur chacune des faces principales 12.

I1 présente ainsi avantageusement une largeur supérieure à celui de l'évidement 25 précédent, de nature à faciliter la dépose éventuelle d'un tel appareil électrique modulaire lOB auxiliaire sans avoir à toucher au peigne correspondant.

En pratique, également, cet évidement 36 s'étend entre les bornes de connexion 24 correspondantes et la face avant 14 du boîtier 11.

Dans la forme de réalisation représentée, cet évidement 36 est dépourvu de toute cloison.

De fait, les dispositions sont telles que la dent d'un peigne s'y implante usuellement sensiblement au milieu, mais assez près de la paroi 37 la plus proche de la face avant 14, en sorte qu'elle se trouve directement protégée par le boîtier 11.

Conjointement, le peigne alors mis en oeuvre protège en outre par lui-même les bornes de connexion 24 correspondantes.

Suivant la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur la figure 6, la largeur de l'un au moins des appareils électriques modulaires lOB auxiliaires, c'est-àdire la distance D' séparant l'une de l'autre les deux faces principales 12 de son boîtier 11, est sensiblement égale à 2,5 fois le module de base M.

Par exemple, cet appareil électrique modulaire lOB auxiliaire est un socle de prise de courant.

Dans la forme de réalisation représentée, il comporte, côte à côte, sur une même face latérale 15 de son boîtier 11, plusieurs évidements 25, 25'.

En pratique, ces évidements 25, 25' sont au nombre de trois.

I1 y a tout d'abord deux évidements 25 entiers, qui, de même type que celui précédemment décrit, comportent, comme ce dernier, une cloison verticale 27 et deux cloisons horizontales 32.

I1 y a ensuite un évidement 25' fractionnaire, c'està-dire un évidement dont la largeur, mesurée perpendiculairement aux faces principales 12 du boîtier 11, est une fraction du module de base M.

En pratique, cette fraction est égale à la moitié.

En pratique, également, le débouché 26' de cette évidement 25' fractionnaire a un contour ouvert, en débouchant sur l'une des faces principales 12 du boîtier 11.

I1 comporte une cloison verticale 27', mais l'épaisseur de celle-ci est moindre de moitié par rapport à l'épaisseur de la cloison verticale 27 des évidements 25.

En outre, l'évidement 25' fractionnaire ne comporte évidemment qu'une cloison horizontale 32, issue de sa seule paroi 33' parallèle aux faces principales 12 du boîtier 11.

Lorsqu'un tel appareil électrique modulaire lOB auxiliaire est accolé à un autre appareil électrique modulaire lOB auxiliaire comportant de manière symétrique un évidement 25' fractionnaire de même type, un évidement 25 se trouve reconstitué par les deux évidements 25' fractionnaires alors adjacents.

En outre, dans la forme de réalisation représentée, l'appareil électrique modulaire lOB auxiliaire ne présente, sur la face latérale 15 concernée de son boîtier 11, qu'une seule borne de connexion 24.

I1 s'agit, par exemple, d'une borne de connexion pour prise de terre.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution.

En particulier, il peut y avoir au moins un évidement compartimenté, entier ou fractionnaire, sur l'une et l'autre des faces latérales du boîtier des appareils électriques modulaires auxiliaires concernés.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Appareil électrique modulaire du genre dont le boîtier (11) présente deux faces principales (12) parallèles, et, reliant celles-ci suivant leur contour, une face arrière (13), une face avant (14) et deux faces latérales (15), avec, sur l'une au moins de ces dernières, au moins un évidement (25), qui est propre à recevoir librement l'une au moins des dents (23) d'un peigne (21) formant barre bus pour d'autres appareils électriques alignés avec celui concerné, et qui, sur une partie au moins de sa profondeur, est au moins partiellement compartimenté par au moins une cloison (27), dite ici par simple commodité cloison verticale, sensiblement parallèle aux faces principales (12) du boîtier (11), caractérisé en ce que l'évidement (25) est également au moins partiellement compartimenté, sur une partie au moins de sa profondeur, par au moins une cloison (32), dite ici par simple commodité cloison horizontale, sensiblement perpendiculaire aux faces principales (12) du boîtier (11).

2. Appareil électrique modulaire suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la cloison horizontale (32) s'étend en refend à compter d'une paroi (33) de l'évidement (25) parallèle aux faces principales (12) du boîtier (11).

3. Appareil électrique modulaire suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la cloison horizontale (32) ne s'étend que sur une fraction, inférieure à la moitié, de la largeur de l'évidement (25), mesurée perpendiculairement aux faces principales (12) du boîtier (11).

4. Appareil électrique modulaire suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la tranche libre (34) de la cloison horizontale (32) s'étend en deçà de la cloison verticale (27) par rapport à la paroi (33) de l'évidement (25) dont est issue cette cloison horizontale (32).

5. Appareil électrique modulaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la cloison horizontale (32) s'étend au-delà de la tranche libre (35) de la cloison verticale (27) par rapport à la paroi (28) de l'évidement (25) dont est issue cette cloison verticale (27).

6. Appareil électrique modulaire suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la cloison horizontale (32) s'étend sensiblement à la moitié de la longueur de l'évidement (25) mesurée parallèlement aux faces principales (12) du boîtier (11).

7. Appareil électrique modulaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'épaisseur (El) de la cloison horizontale (32) est inférieure à celle (E2) de la cloison verticale (27).

8. Appareil électrique modulaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, le débouché (26) de l'évidement (25) ayant un contour fermé, il y a deux cloisons horizontales (32) issues, chacune respectivement, de deux parois (33) opposées de l'évidement (25) parallèles aux faces principales (12) du boîtier (11).

9. Appareil électrique modulaire suivant la revendication 8, caractérisé en ce que les deux cloisons horizontales (32) sont à un même niveau, et la distance (D1) séparant l'une de l'autre leurs tranches libres (34) respectives est du même ordre de grandeur que la distance (D2) séparant la cloison verticale (27) de l'une ou de l'autre des parois (33) de l'évidement (25) parallèles aux faces principales (12) du boîtier (11).

10. Appareil électrique modulaire suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte, côte à côte, sur la même face latérale (15) du boîtier (11), plusieurs évidements (25, 25').

11. Appareil électrique modulaire suivant la revendication 10, caractérisé en ce que l'un au moins des évidements (25, 25') est un évidement fractionnaire, c'est-àdire un évidement dont la largeur, mesurée perpendiculairement aux faces principales (12) du boîtier (11), est une fraction du module de base (M).

12. Appareil électrique modulaire suivant la revendication 11, caractérisé en ce que le débouché (26') de l'évidement (25') fractionnaire a un contour ouvert.