FR2742213A1

FR2742213A1 - Optique reflechissante de plafond

Info

Publication number: FR2742213A1
Application number: FR9514533A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1995-12-08
Filing date: 1995-12-08
Publication date: 1997-06-13
Anticipated expiration: 2015-12-08
Also published as: FR2742213B1

Abstract

L'invention concerne une optique réfléchissante de plafond (21) luminaire à lampe fluorescente (22), comprenant un réflecteur (23) comportant des parois latérales réfléchissantes (25, 26), une ouverture inférieure (27) ménagée entre les parois réfléchissantes (25, 26), une partie inférieure (28, 29) du réflecteur contiguë à l'ouverture (27) formant un premier limiteur d'éblouissement transversal, et comprenant un second limiteur d'éblouissement longitudinal formé par une série de lamelles ou ventelles coupant le flux lumineux pour limiter l'éblouissement. Selon l'invention, le second limiteur d'éblouissement longitudinal comprenant les ventelles est désolidarisé du premier limiteur d'éblouissement.

Description

La présente invention concerne la réalisation d'une optique réfléchissante pour des luminaires à lampe fluorescente tubulaire ou compacte.

La réalisation de telles optiques s'avère de plus en plus compliquée pour assurer un confort visuel à l'utilisateur, car le rapport entre le flux lumineux et la surface d'émission est de plus en plus élevé. Ainsi, les lampes fluorescentes de type tubulaire ou compacte sont susceptibles d'éblouir les utilisateurs lorsqu'elles sont intégrées dans des luminaires installés à faible hauteur, généralement inférieure à 4 mètres.

De façon conventionnelle, un luminaire qui incorpore des lampes fluorescentes comporte un dispositif de concentration lumineuse, appelé réflecteur, et un dispositif destiné à limiter l'éblouissement de l'utilisateur. Un tel dispositif limitant l'éblouissement est constitué, dans le sens transversal, par les bases du réflecteur et, dans le sens longitudinal, par des lames verticales ou inclinées, appelées ventelles, qui coupent le flux lumineux selon des angles qui définissent le degré de confort visuel. Le réflecteur et le limiteur d'éblouissement longitudinal sont associés mécaniquement pour des raisons de tenue mécanique. L'ensemble porte généralement le nom de "paralume" ou le nom d'"optique" selon les cas.

Ici, ne sera utilisé que le terme "optique" pour regrouper sous un même terme ce type de luminaires.

Le document FR-A-2 648 543 décrit un luminaire comprenant une source lumineuse cylindrique, un premier élément réflecteur symétrique par rapport à un plan, du type apte à fournir une zone d'éclairement uniforme et, au moins, un deuxième élément réflecteur, symétrique par rapport à un plan déterminé. Le deuxième élément réflecteur est disposé en aval du premier, de façon telle que son plan de symétrie soit perpendiculaire à la fois à celui du premier élément réflecteur et à la zone d'éclairement uniforme, son plan de base étant confondu avec le plan de sortie du premier élément réflecteur.

Le document DE-A-42 15 382 décrit une solution pour ajuster l'angle de rayonnement de la lumière issue d'une lampe. Cette solution inclut deux grilles réglables pour diriger la lumière. Ce système est plus particulièrement prévu pour les caméras de télévision.

Le document DE-A-37 11 366 concerne une grille de défilement destinée à obtenir une répartition non symétrique de la lumière. La grille peut être pivotée à l'intérieur du réflecteur pour obtenir la sortie désirée de lumière.

Le document DE-A-38 26 676 décrit un luminaire conçu pour des lampes fluorescentes compactes. Le luminaire comporte une grille fixée à un réflecteur extérieur. La grille doit éviter que le luminaire monté au ou dans un plafond émette de la lumière faisant un grand angle par rapport à la verticale pour provoquer, par exemple, des réflexions sur des écrans ou des plans de travail du local.

Les grilles ou ventelles décrites dans la technique antérieure sont toutes fixées à la partie inférieure du réflecteur pour des raisons d'assemblage mécanique.

L'invention a pour but de fournir une optique réfléchissante qui permette un contrôle de la luminance efficace et un rendement lumineux global amélioré par une limitation des zones occultées.

Un autre but de l'invention est de réduire les coûts de matière utilisée dans l'optique, et de réduire également les coûts de conception, d'outillage et d'assemblage lors du montage de l'optique.

A cet effet, l'invention concerne une optique réfléchissante de plafond pour luminaire à lampe fluorescente, comprenant un réflecteur comportant des parois latérales réfléchissantes, une ouverture inférieure ménagée entre les parois latérales précitées, la partie inférieure du réflecteur contiguë à l'ouverture formant un premier limiteur d'éblouissement transversal, et comprenant un second limiteur d'éblouissement longitudinal formé par une série de lamelles ou ventelles, coupant le flux lumineux pour limiter l'éblouissement, l'optique étant telle que le second limiteur d'éblouissement longitudinal comprenant les ventelles soit désolidarisé du premier limiteur d'éblouissement.

L'optique selon l'invention est telle que la base du limiteur d'éblouissement longitudinal est située à une distance d de la partie inférieure de la lampe inférieure à la distance H entre cette partie inférieure de la lampe et l'ouverture du réflecteur.

Selon un mode de réalisation de l'invention, la largeur du limiteur d'éblouissement longitudinal est inférieure à celle de l'ouverture ménagée entre les parois latérales réfléchissantes du réflecteur.

De préférence, les ventelles sont des plaques trapézoïdales disposées parallèles et distantes les unes des autres.

Selon un mode de réalisation, les ventelles sont des plaques sensiblement rectangulaires disposées de la façon précitée.

Encore selon un autre mode de réalisation, les ventelles sont des plaques dont les côtés inférieurs et supérieurs sont en forme d'arcs de cercle et dont côtés latéraux sont rectilignes et inclinés en sens inverses.

Les ventelles sont, de préférence, telles que leurs côtés latéraux forment un angle déterminé avec l'horizontale, cet angle étant tel que l'angle de défilement est compris entre 20 et 45 environ et, de préférence, est de l'ordre de 30
Le second limiteur d'éblouissement longitudinal comprenant les ventelles est fixé aux parois internes du réflecteur par des moyens de fixation tels que des tiges fines, par exemple métalliques, des chaînages fins ou des ressorts.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit de modes préférés de réalisation donnés à titre non limitatif et à laquelle une planche de dessins est annexée sur laquelle
La Figure 1 est une vue en coupe d'une optique selon la technique antérieure.

La Figure 2 est une vue en coupe d'une optique selon l'invention.

La Figure 3 est une vue en coupe d'une autre forme de réalisation d'une optique selon l'invention.

La Figure 4 est une vue en coupe d'encore une autre forme de réalisation d'une optique selon l'invention.

En référence maintenant aux Figures, on a représenté,
Figure 1, schématiquement en coupe, une optique 1 réfléchissante de plafond pour luminaire à lampe fluorescente 2 selon l'art antérieur.

La lampe 2 est généralement de forme tubulaire, c'est à dire circulaire en coupe, comme représenté. L'optique 1 comprend un réflecteur 3 possédant un fond 4, des parois latérales réfléchissantes 5, 6 courbes et une ouverture inférieure 7. Les parties inférieures 8, 9 des parois latérales 5, 6, contiguës à l'ouverture 7, forment un premier limiteur d'éblouissement transversal. Cela signifie que les rayons lumineux R1 provenant de la lampe 2 se réfléchissent vers le bas lorsque l'angle a formé par les rayons lumineux R, avec le plan P-P de symétrie de l'optique est supérieur à l'angle b formé par le rayon lumineux R2 issu de la lampe 2 et passant par la base 10, 11 de la paroi latérale 8, 9. L'optique 1 comprend, en outre, un second limiteur d'éblouissement. Celui-ci est longitudinal et est constitué par une série de lamelles verticales ou ventelles. Comme on peut le voir sur la Figure 1 illustrant l'art antérieur, le second limiteur d'éblouissement comprenant les ventelles est solidaire mécaniquement du réflecteur 3.

Sur la Figure 2, on a représenté en coupe une optique réfléchissante de plafond 21 selon un mode de réalisation de l'invention, pour luminaire à lampe fluorescente 22. Comme précédemment, la lampe 22 peut être tubulaire, et, en coupe, est circulaire, comme représenté. L'optique 21 comprend un réflecteur 23 pouvant éventuellement posséder un fond 24, et présentant des parois latérales réfléchissantes 25, 26 courbes (éventuellement planes) et une ouverture inférieure 27. Les parties inférieures 28, 29 des parois latérales 25, 26 contiguës à l'ouverture 27, forment un premier limiteur d'éblouissement transversal. L'optique 21 comprend, en outre, un second limiteur d'éblouissement. Celui-ci est longitudinal et est constitué par une série de ventelles 42.Selon l'invention, le limiteur d'éblouissement longitudinal est dissocié et désolidarisé du premier limiteur d'éblouissement transversal. Du fait que les limiteurs d'éblouissement sont dissociés, on peut régler leurs dimensions à celles requises par la performance photométrique souhaitée et il n'est plus nécessaire de règler ces dimensions en fonction d'impératifs d'assemblage mécanique.

Comme on peut le voir sur les Figures 2, 3 et 4, la base inférieure du limiteur d'éblouissement longitudinal 42, 30, 36 est située à une distance d de la partie inférieure de la lampe 22 inférieure à la la distance H entre cette dernière et l'ouverture 27 du réflecteur. Les ventelles 42 sont fixées aux parois internes du réflecteur 23 par des moyens de fixation tels que des tiges fines 45, des chaînages, des ressorts ou équivalents. La largeur du limiteur 42 est inférieure à celle de l'ouverture 27. Ainsi, si un rayon lumineux
R4 tangent à la partie inférieure de la lampe 22 rase juste l'extrémité supérieure des ventelles 42, il ne sera pas dévié. L'angle formé entre l'horizontale et le rayon lumineux R, est appelé angle de défilement.

Cet angle A est, de façon générale, compris entre 20 et 45 environ et est, de préférence, de l'ordre de 30 environ.

Sur les Figures, les ventelles 42, 30, 36 sont constituées par des plaques distantes et parallèles les unes des autres obtenues, par exemple, à partir d'une grille métallique déployée, par découpe partielle et rabattement des plaques.

Sur la Figure 2, les ventelles 42 sont en forme de trapèze dont la petite base 31 est plus proche du fond 24 et dont la grande base 32 est plus éloignée du fond 24. Les côtés 33 et 34 des ventelles 42 sont ici limités par les tangentes R4 à la partie inférieure de la lampe 22 passant par la partie inférieure 20, 41 des parois latérales réfléchissantes 25, 26. Ce type de ventelles est préféré pour la mise en oeuvre de l'invention.

Sur la Figure 3, les plaques des ventelles 30 sont, à titre d'exemple, de forme rectangulaire.

Sur la Figure 4, les ventelles 36 sont des plaques dont les côtés inférieurs 37 et supérieurs 38 sont en arcs de cercle, les côtés inférieurs étant plus longs que les côtés supérieurs, ce qui a pour effet que les côtés latéraux 39, 40 sont inclinés par rapport à l'axe de l'optique. Les côtés latéraux 39, 40 peuvent, bien sûr, être limités comme précédemment indiqué.

Ainsi, l'optique selon l'invention, du fait que le limiteur d'éblouissement longitudinal comprenant les ventelles est séparé des autres éléments, permet de réduire les coûts de matière par la diminution des dimensions des ventelles. Les coûts d'outillage, de conception et d'assemblage sont diminués par la suppression de l'accostage des ventelles. Il en est de même des frais de main d'oeuvre. En outre, l'invention permet de s'affranchir totalement des problèmes de tolérances dimensionnelles des différents composants de l'optique.

De plus, le contrôle de la luminance est plus efficace car la surface des ventelles est réduite, le rendement lumineux global est amélioré, car il y a moins de parties obturées ou occultées et le flux lumineux n'est pas affecté dans les angles où son contrôle est inutile.

Enfin, l'esthétique de telles optiques est nouvelle par la création d'un nouveau volume d'éclairage, et le remplacement de la lampe est plus facile, car il n'est pas nécessaire de déposer ou d'ouvrir le réflecteur longitudinal pour réaliser cette opération.

Bien que l'on ait représenté et décrit ce que l'on considère actuellement être les modes de réalisation préférés de la présente invention, il est évident que l'Homme de l'Art pourra y apporter différents changements et modifications sans sortir du cadre de la présente invention tel que défini ci-après. Notamment en ce qui concerne la forme éventuelle des ventelles qui pourront être planes,ou bien en forme de V droit ou parabolique en coupe de manière à réfléchir encore la lumière pour le confort de l'utilisateur.

Claims

REVENDICATIONS

1. Optique réfléchissante de plafond (21) pour luminaire à lampe fluorescente (22), comprenant un réflecteur (23) comportant des parois latérales réfléchissantes (25, 26), une ouverture inférieure (27) ménagée entre les dites parois réfléchissantes (25, 26), une partie inférieure (28, 29) du réflecteur contiguë à l'ouverture (27) formant un premier limiteur d'éblouissement transversal, et comprenant un second limiteur d'éblouissement longitudinal formé par une série de lamelles ou ventelles coupant le flux lumineux pour limiter l'éblouissement, caractérisée par le fait que le dit second limiteur d'éblouissement longitudinal comprenant les ventelles est désolidarisé du dit premier limiteur d'éblouissement.

2. Optique selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la base inférieure du dit second limiteur d'éblouissement longitudinal est située à une distance d de la partie inférieure de la lampe (22) inférieure à la distance H entre la dite partie inférieure de la lampe et la dite ouverture (27) du réflecteur (23).

3. Optique selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que la largeur du dit second limiteur d'éblouissement longitudinal est inférieure à celle de la dite ouverture (27) ménagée entre les dites parois latérales (25, 26).

4. Optique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les ventelles (42) sont des plaques trapézoïdales disposées parallèlement et distantes les unes des autres.

5. Optique selon l'une quelconque des revendication 1 à 3, caractérisée par le fait que les ventelles (42) sont des plaques sensiblement rectangulaires disposées parallèlement et distantes les unes des autres.

6. Optique selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que les ventelles (36) sont des plaques dont les côtés inférieurs et supérieurs sont des arcs de cercle et dont côtés latéraux sont rectilignes et inclinés en sens inverses.

7. Optique selon la revendication 4 ou 6, caractérisée en ce que les côtés des dites ventelles (30, 36) sont limités par les tangentes (R4) à la partie inférieure de la lampe (22) et passant par la partie inférieure (20, 41) des dites parois latérales réfléchissantes (25, 26).

8. Optique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'angle de défilement (A) est compris entre 20 et 45 environ.

9. Optique selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'ordre de grandeur du dit angle de défilement (A) est égal à 30 environ.

10. Optique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le dit second limiteur d'éblouissement comprenant les ventelles est fixé aux parois internes du réflecteur (23) par des moyens de fixation tels que des tiges fines (45), des chaînages, des ressorts ou équivalents.