FR2739128A1 - Ouvrant coulissant a au moins deux vantaux pour porte ou fenetre - Google Patents

Abstract

L'ouvrant comporte un vantail fixe (4) et un vantail mobile (5). Celui-ci est porté par un chariot (8) qui comprend un support (10) apte à glisser sur des rails de guidage parallèles (13, 14) portés par le châssis (2) du dormant recevant l'ouvrant. Le support (10) porte un levier de basculement (20) pivotant autour d'un axe vertical (21). Ce levier comprend un pivot (29) engagé dans un palier (32) prévu à la partie inférieure du vantail mobile (5). Par ailleurs, ce levier comprend un doigt de manoeuvre (24) avantageusement muni d'un galet (25) qui s'engage dans un logement ouvert (37) du châssis (2), de telle sorte que la butée du doigt dans le logement provoque le pivotement du levier et par suite l'entraînement du vantail mobile par le pivot (29) dans une direction perpendiculaire à son plan pour la fermeture de la porte ou fenêtre.

Description

La présente invention est relative à un perfectionnement apporté aux portes ou fenêtres, comportant une structure fixe ou dormant, solidarisée d'un support du genre d'un mur ou d'une paroi d'un local ou bâtiment quelconque, et un ouvrant, monté à coulissement dans ce dormant et comprenant habituellement mais non exclusivement deux parties ou vantaux de dimensions identiques, avec une largeur égale à la moitié de celle du dormant, l'un de ces vantaux étant susceptible d'être immobilisé dans ce dormant, tandis que l'autre est mobile vis-à-vis du premier, les deux vantaux étant alors disposés dans le même plan et côte à côte, en occupant toute la surface du dormant en position de fermeture de la porte ou fenêtre, ou en étant superposés l'un contre l'autre en position d'ouverture de cette dernière.

Dans ce type d'installation, le second vantail mobile est donc adapté à subir, en complément à son mouvement de déplacement transversal parallèlement au premier vantail fixe, un mouvement de faible amplitude selon une direction perpendiculaire, pour lui permettre un décalage par rapport au premier vantail lorsque l'un et l'autre sont dans le même plan, de telle sorte qu'il puisse se disposer derrière ou devant celui-ci, en position d'ouverture de la porte ou fenêtre.

La présente invention vise plus particulièrement les moyens mis en oeuvre dans une porte ou fenêtre à ouvrant comprenant au moins deux vantaux de ce genre, dont l'un est monté coulissant par rapport à l'autre, pour permettre le déplacement du vantail mobile selon les deux directions précitées, respectivement perpendiculaire et parallèle à son plan, pour passer de la position d'ouverture à celle de fermeture ou vice-versa.

La demande de brevet 93 10996 du 15 septembre 1993 au nom de la Société demanderesse, concernant un ouvrant coulissant coplanaire, décrit une solution particulière, permettant de réaliser ce double déplacement, en prévoyant dans le dormant deux rails parallèles qui s'étendent sur toute la largeur du châssis du dormant correspondant à la somme des largeurs des deux vantaux, de telle sorte que lorsque ceux-ci sont côte à côte, le dormant soit totalement fermé, ces rails comportant dans leur partie médiane un aiguillage de franchissement pour un galet-came, muni d'un téton engagé dans un logement de réception prévu à la base du vantail mobile, les deux rails comprenant chacun, au droit de l'aiguillage, deux cales internes, en forme de barrettes parallèles en relief, et un guide intermédiaire, de hauteur supérieure à celle des barrettes, ce galet présentant deux etages superposes, dont chacun est muni d'une partie profilée, apte respectivement à coopérer avec les barrettes internes d'une part, avec le guide intermédiaire d'autre part, afin de faire coulisser et pivoter le galet-came d'un rail à l'autre lors de la traversée de l'aiguillage.

Un tel montage présente des avantages en ce qui concerne la facilité de réglage des diverses pièces du mécanisme, jointes à une mise en oeuvre aisée, le déboîtement du vantail mobile par rapport au vantail fixe s'effectuant uniquement sous l'effet d'un effort de faible amplitude, exercé dans le plan du vantail, sans exiger aucune poussée oblique pour le déplacer d'un rail à l'autre. Toutefois, la structure du galet-came est relativement complexe, ce qui peut conduire à un accroissement non négligeable du prix de revient de la porte considérée.

La présente invention a pour objet un perfectionnement aux structures du genre en question, qui présente l'intérêt d'une fabrication plus simple et moins coûteuse, tout en conservant les avantages de la solution antérieure rappelée ci-dessus.

A cet effet, l'ouvrant coulissant considéré se caractérise en ce que le vantail mobile est muni à sa partie inférieure de deux chariots de commande, respectivement disposés à proximité de l'une et de l'autre de ses extrémités latérales, chaque chariot comportant, d'une part des roulettes adaptées pour glisser sur deux rails de guidage parallèles au plan de l'ouvrant, portés par le dormant, ce chariot formant d'autre part un support pour un levier de basculement, articulé en rotation sur le chariot autour d'un axe vertical, ce levier comprenant en outre, à distance donnée de l'axe, un pivot pouvant tourner dans un palier prévu à la base du vantail mobile, l'un au moins des leviers portés respectivement par les deux chariots comportant de plus un doigt de manoeuvre, également vertical et radialement décalé par rapport au pivot, ce doigt étant apte à être progressivement amené dans un logement ouvert prévu sur le châssis fixe du dormant, formant came, de telle sorte que la rotation du levier autour de son axe, provoquée par l'engagement du doigt dans le logement consécutivement au mouvement du vantail mobile obtenu par glissement des deux chariots sur leurs rails, determine un déplacement de ce vantail perpendiculairement à son plan pour le disposer sensiblement à côté et dans le prolongement du vantail fixe en position de fermeture de la porte ou fenêtre, ou inversement, suite au retrait du doigt de manoeuvre hors du logement, pour le placer parallèle au vantail fixe en position d'ouverture.

Selon une autre caractéristique, le doigt de manoeuvre du levier est muni d'un galet, propre à rouler sur le fond du logement du châssis du dormant, qui présente un profil progressif et arrondi.

Selon une autre caractéristique, le levier comporte un deuxième galet, coopérant avec une butée latérale prevue sur le châssis du dormant, pour limiter la rotation du levier et le déplacement du vantail mobile.

De préférence également, le vantail mobile comporte, en partie haute, au moins un ergot vertical, engagé dans une rainure prévue à la partie supérieure du châssis du dormant, cette rainure étant parallèle aux rails de guidage des chariots de commande dans leur partie rectiligne et comportant à son extrémité une partie coudée recevant l'ergot lorsque le levier de basculement provoque le déplacement du vantail mobile perpendiculairement à son plan.

Enfin et selon encore une autre caractéristique, le vantail fixe et le vantail mobile comportent respectivement, dans la partie médiane du châssis du dormant, en position de fermeture, des parties inclinées, de telle sorte que lorsque les deux vantaux sont dans le prolongement l'un de l'autre, ils assurent mutuellement la continuité de l'ouvrant.

D'autres caractéristiques d'un ouvrant coulissant à au moins deux vantaux pour porte, fenêtre ou analogue, établi conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- La Figure 1 est une vue schématique en perspective d'une porte ou fenêtre comprenant un ouvrant coulissant selon l'invention.

- Les Figures 2 et 3 sont des vues en coupe de la partie inférieure de l'ouvrant considéré, illustrant respectivement, sur la Figure 2 le vantail fixe et le vantail mobile disposé parallèles l'un à l'autre dans la position d'ouverture de la porte ou fenêtre, la Figure 3 illustrant uniquement le vantail fixe dans la position de fermeture où le vantail mobile est cette fois dans le prolongement de celui-ci, donc caché sur la coupe correspondante.

- Les Figures 4 et 5 sont des vues schématiques de dessus, permettant d'expliquer de façon simple la cinématique du déplacement du vantail mobile et d'illustrer le pivotement des leviers portés par les chariots de commande, respectivement en position d'ouverture, puis de fermeture.

Sur la Figure 1, la référence 1 désigne de façon générale une porte ou fenêtre à ouvrant coulissant, comprenant notamment un châssis de dormant fixe 2, partiellement représenté, ce châssis étant adapté à recevoir un ouvrant mobile 3, comportant deux vantaux respectivement 4 et 5, de préférence mais non nécessairement munis d'un encadrement 6 formé de profilés métalliques entourant une partie centrale vitrée 7, la structure particulière du châssis du dormant et de l'encadrement des deux vantaux, de même que le montage dans ce dernier de la partie vitrée étant classique et ne relevant pas directement de l'invention.

Le vantail 4 est normalement immobilisé à l'intérieur du châssis 2 et désigné par la suite sous le terme de vantail fixe ou semi-fixe, tandis que le vantail 4 est mobile dans le châssis et peut occuper deux positions dans lesquelles il se situe, soit dans un plan parallèle à celui du vantail fixe, par exemple devant celui-ci lorsque la porte ou fenêtre est en position d'ouverture, comme illustré sur la Figure 1, soit à côté et dans le prolongement de ce même vantail fixe lorsque la porte est en position de fermeture.

Conformément à l'invention, le vantail mobile 5 est susceptible de se déplacer vis-à-vis du châssis du dormant 2, en étant supporté par deux chariots de commande, respectivement 8 et 9, disposes sous l'encadrement 6 du vantail au voisinage de ses extrémités et permettant d'entraîner celui-ci parallèlement au vantail fixe 4 dans la majeure partie de ce déplacement, avant que, en fin de course et lorsque se produit la fermeture de la porte ou fenêtre, ces chariots n'impriment au vantail mobile un déplacement sensiblement perpendiculaire à son plan, pour l'amener à côté et dans le prolongement du vantail fixe.

Les Figures 2 et 3 illustrent avec plus de détails la structure de la partie inférieure du châssis 2 du dormant et des chariots de commande 8 et/ou 9 supportant le vantail mobile 5 en déplacement.

Sur ces Figures, seul est représenté l'un des chariots précédents, en l'espèce le chariot 8, la structure générale du chariot 9 monté sous le vantail mobile 5 au voisinage de l'extrémité opposée de ce dernier étant la même avec seulement une modification dans la structure du levier de basculement porté par ces chariots, comme précisé ci-après.

Le chariot 8 comporte notamment un support 10 pour des roulettes telles que 11, de préférence au nombre de quatre et fixées deux à deux à l'extrémité d'un arbre horizontal 12, tournant à l'intérieur du support 10.

Ces roulettes 11 sont adaptées à rouler librement sur deux rails fixes 13 et 14, parallèles entre eux et portés une structure appropriée 15 faisant partie du châssis 2 du dormant.

De préférence, ces rails 13 et 14 sont constitués au moyen de pistes de roulement amovibles, en un matériau plastique approprié, par exemple en "Téflon", le cas échéant en un métal convenable tel que l'aluminium, ces pistes comportant chacune une partie horizontale 16 et au moins une extension verticale 17 propre à permettre le pincement du rail correspondant dans la structure 15 pour l'immobiliser en position, tout en permettant de le retirer facilement en cas d'usure pour le remplacer par un rail identique comportant une piste de roulement neuve.

Chaque piste peut également présenter un retour vertical 18, prévu pour servir d'appui à d'autres roulettes telles que 19, à axe vertical, montées sous le support 10, les roulettes 11 et 19 ainsi agencées sur ce dernier assurant un guidage parfait de celui-ci et par suite du dormant sur les rails 13 et 14, lesquels s'étendent sans discontinuité sur toute la longueur du châssis 2 du dormant comme on le voit notamment sur la Figure 1.

Conformément à l'invention, le chariot de commande 8 représenté sur les Figures 2 et 3, comporte un levier de basculement 20, lequel s'étend horizontalement au-dessus du support 10 du chariot et est monté de manière à pouvoir pivoter par rapport à celui-ci autour d'un axe vertical 21 comprenant un prolongement 22 apte à tourillonner dans le support, et à sa partie supérieure une tête 23, laquelle est solidarisée du levier 20 par tout moyen approprié.

Le levier 20 est conformé à son extrémité latérale opposée à l'axe vertical 21 pour constituer un doigt de manoeuvre 24 en saillie latérale, comme le montrent plus particulièrement les
Figures 4 et 5, ce doigt etant avantageusement muni d'un galet 25, monté fou autour d'un axe de support 26, ce galet étant logé dans une fente appropriée 27 du levier tout en débordant légèrement du contour apparent de celui-ci. Une rondelle 28 est montée entre la face supérieure du support 10 et le levier 20 pour permettre les débattements sollicités de ce dernier, de la manière indiquée plus loin.

En outre, le levier de basculement 20 comporte, à l'opposé du galet 25, un pivot 29, d'axe 30 vertical, décalé radialement vis-à-vis de l'axe 21 de basculement du levier, ce pivot comportant une extension 31 engagée dans un palier 32 monté à la partie inférieure du profilé formant l'encadrement 6 du vantail mobile 5.

Une rondelle 33 est également logée entre l'extension 31 du pivot 29 et la face supérieure plane du levier 20 pour permettre la libre rotation de ce levier vis-à-vis de l'encadrement 6 lorsque le pivot 29 tourillonne dans le palier 32.

Avantageusement, le palier 32 comporte un roulement 34 et une butée à billes 35 qui reçoit le poids du vantail mobile 5, reposant ainsi sur le levier 20 et par l'intermédiaire de celuici, sur le chariot 8.

En se référant maintenant aux Figures 4 et 5, on voit que le châssis 2 du dormant fixe comporte au-delà du vantail fixe 4, une patte horizontale 36, laquelle comprend un logement ouvert 37, jouant le rôle d'une came pour le galet 25 monté à l'extrémité du doigt 24, ce logement recevant le galet lorsque, par suite du déplacement du vantail mobile 5, celui-ci se presente devant lui.

Du fait de son décalage latéral par rapport à l'axe vertical 21 de pivotement du levier de basculement 20, on comprend immédiatement que, du fait de la butée du galet 25 dans le logement 37, le levier 20 va pivoter sur lui-même autour de l'axe 21 en tournant sur le support 10 du chariot 8, le pivot 29 par lequel le vantail mobile 5 s'articule sur le levier 20 pivotant à son tour pour passer de la position illustrée sur la
Figure 4 lorsque la porte ou fenêtre est ouverte, partiellement ou totalement avec ce vantail mobile 5 parallèle et devant le vantail fixe 4, à celle représentée sur la Figure 5 où le vantail mobile est cette fois amené à côté et dans le prolongement du vantail fixe 4, la porte ou fenêtre étant alors fermée.

Avantageusement, le levier 20 peut comporter un second galet fou 38, décalé vis-à-vis du doigt de manoeuvre 24 et du pivot 29, ce second galet 38 venant en appui latéral en fin de course de basculement du levier contre une butee longitudinale (non représentée), portee par le châssis 2.

Comme on le voit également sur les Figures 4 et 5, le second chariot 9 qui supporte le vantail mobile 5, comporte comme le chariot 8 un support 10 muni de roulettes 11, exactement identique à celui décrit précédemment.

En revanche, le levier de basculement est ici légèrement différent, ce levier désigné sur les Figures sous la référence 20', ne comportant pas necessairement un doigt de manoeuvre tel que ci-dessus, le châssis 2 ne présentant pas également un second logement formant came.

En effet, le vantail mobile 5 étant supporté par les deux chariots 8 et 9, la rotation du levier 20 associé au premier, suffit à elle seule pour imposer à ce vantail le déplacement de fin de course perpendiculaire à son plan, le basculement de ce premier levier 20, commandé comme dit ci-dessus, impliquant automatiquement le pivotement synchrone du second 20', les deux leviers basculant ensemble provoquant la mise en place du vantail tout en maintenant en permanence celui-ci parallèle à lui-même.

Dans ce but, le vantail mobile comporte avantageusement, dans la partie supérieure de son encadrement, un ergot vertical 39, coopérant avec une rainure 40, laquelle s'étend sur la majeure partie de sa longueur parallèlement au plan des deux vantaux, avant de présenter à son extrémité une partie coudée 41, permettant à l'ergot vertical d'accompagner le mouvement du vantail mobile 5 en fin de course.

On réalise ainsi un ouvrant coulissant à vantail mobile de conception très simple, dans lequel ce vantail porté par deux chariots adaptés à glisser en permanence sur des rails parallèles prévus à la partie basse du châssis du dormant, est amené sans effort particulier en position de fermeture ou d'ouverture, grâce à un levier de basculement transversal porté par au moins un des chariots et dont le mouvement est automatiquement commandé en fin de course, se traduisant par un déplacement automatique du vantail mobile perpendiculairement à son plan, en l'amenant ainsi dans le prolongement du vantail fixe.

Avantageusement et pour réaliser cette mise en continuité des deux vantaux, chacun d'eux comporte à son extrémité prévue pour se situer sensiblement dans la zone médiane du dormant lorsque les deux vantaux présentent une dimension en largeur sensiblement identique pour l'un et l'autre, des parties inclinées, respectivement 42 et 43, s'adaptant mutuellement l'une à l'autre dans la position de fermeture de la porte ou fenêtre.

L'ensemble est simple à fabriquer, peu coûteux et d'un entretien réduit, toutes les pièces mobiles des chariots pouvant être aisément remplacées ou réparées.

Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit ci-dessus en référence aux dessins annexés ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. En particulier, si cet exemple se réfère à un ouvrant coulissant comportant un vantail normalement fixe à l'intérieur du dormant et un vantail mobile, propre à se mouvoir parallèlement au vantail fixe avant qu'il ne soit déplacé dans le plan de ce dernier en fin de course, il est clair que les dispositions de l'invention pourraient être adaptées avec un dormant contenant un nombre plus important de vantaux, mobiles respectivement les uns par rapport aux autres, dans un même plan ou dans des plans différents, pour moduler la surface de la porte ou fenêtre ouverte.

Dans ces variantes, chaque vantail mobile peut être muni des moyens de l'invention et en particulier des deux chariots et des leviers de commande de son pivotement en fin de course pour le déplacer de la distance nécessaire en vue de réaliser, lors de la fermeture, une continuité de l'ouvrant à l'intérieur du dormant.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1 - Ouvrant coulissant pour porte ou fenêtre, comportant au moins deux vantaux (4, 5), respectivement fixe et mobile, de préférence de dimensions identiques avec une largeur égale à la moitié de celle du châssis (2) d'un dormant recevant cet ouvrant, caractérisé en ce que le vantail mobile est muni à sa partie inférieure de deux chariots de commande (8, 9), respectivement disposés à proximité de lune et de l'autre de ses extrémités latérales, chaque chariot comportant, d'une part des roulettes (11, 19) adaptées pour glisser sur deux rails de guidage (13, 14) parallèles au plan de l'ouvrant, portés par le dormant, ce chariot formant d'autre part un support (10) pour un levier de basculement (20), articulé en rotation sur le chariot autour d'un axe vertical (21), ce levier comprenant en outre, à distance donnée de l'axe, un pivot (29) pouvant tourner dans un palier (32) prévu à la base du vantail mobile (5), l'un au moins des leviers portés respectivement par les deux chariots comportant de plus un doigt de manoeuvre (24), également vertical et radialement décalé par rapport au pivot, ce doigt étant apte à être progressivement amené dans un logement ouvert (37) prévu sur le châssis fixe du dormant, formant came, de telle sorte que la rotation du levier autour de son axe, provoquée par l'engagement du doigt dans le logement consécutivement au mouvement du vantail mobile obtenu par glissement des deux chariots sur leurs rails, détermine un déplacement de ce vantail perpendiculairement à son plan pour le disposer sensiblement à côté et dans le prolongement du vantail fixe en position de fermeture de la porte ou fenêtre, ou inversement, suite au retrait du doigt de manoeuvre hors du logement, pour le placer parallèle au vantail fixe en position d'ouverture.

2 - Ouvrant coulissant selon la revendication 1, caractérisé en ce que le doigt de manoeuvre (24) du levier (20) est muni d'un galet (25), propre à rouler sur le fond du logement (37) du châssis (2) du dormant, qui présente un profil progressif et arrondi.

3 - Ouvrant coulissant selon l'une des revendications 1 ou 2, le levier (20) comporte un deuxième galet (38), coopérant avec une butée latérale prévue sur le châssis (2) du dormant, pour limiter la rotation du levier et le déplacement du vantail mobile (5).

4 - Ouvrant coulissant selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le vantail mobile (5) comporte, en partie haute, au moins un ergot vertical (39), engagé dans une rainure (40) prévue à la partie supérieure du châssis (2) du dormant, cette rainure etant parallèle aux rails de guidage (13, 14) des chariots de commande (8, 9) dans leur partie rectiligne et comportant à son extrémité une partie coudée (41) recevant l'ergot lorsque le levier de basculement (20) provoque le déplacement du vantail mobile perpendiculairement à son plan.

5 - Ouvrant coulissant selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le vantail fixe (4) et le vantail mobile (5) comportent respectivement, dans la partie médiane du châssis (2) du dormant, en position de fermeture, des parties inclinées (42, 43), de telle sorte que lorsque les deux vantaux sont dans le prolongement l'un de l'autre, ils assurent mutuellement la continuité de l'ouvrant.