FR2728801A1 - Pan d'entrainement a l'escalade configurable et modifiable a loisir - Google Patents

Abstract

Pan d'entraînement à l'escalade autoporteur en forme de tunnel constitué d'ossatures (A) réalisées par assemblages de pièces standard (1-2-3-4), et de panneaux d'escalade (B) reliant et contreventant entre elles les ossatures.

Description

Pan d'entrainement à l'escalade configurable et modifiable à loisir.

La présente invention concerne un "Pan d'entrainement" désignant dans le milieu de l'escalade toutes les structures de faible hauteur dont la vocation est l'entrainement à l'escalade.

Les structures existant actuellement sont, toutes réalisées à partir d'assemblages non démontables et non standard, le plus souvent bricolées par les utilisateurs eux-même.

L'objet de l'invention est de réaliser des Pans d'entrainement autoporteurs, de faible hauteur, en forme de tunnel (Fig. 1). La face intérieure est constituée de panneaux d'escalade (B) sur lesquels des prises d'escalade (C) sont rapportées. La face extérieure comporte les éléments de l'ossature porteuse (A). L'ossature porteuse (Fig. 2) est réalisée à partir d'assemblages simples et modifiables de pièces standard (Fig.3,4,5).

Ces pièces standard sont principalement composées des éléments suivants:
1) Les montants réalisés en tube, comportent à chacune de leurs extrémités deux perçages afin de permettre un verrouillage avec les autres pièces. Ces deux perçages (5) permettent de tenir compte de l'épaisseur des panneaux d'escalade (Fig. 3,4,5).

Ces tubes existent en différentes longueurs multiples d'une longueur de base L correspondant à la hauteur des panneaux d'escalade (B).

2) Les angles réalisés en tube, sont coudés pour former un angle de N degré (Fig. 12). ns servent à faire la liaison entre deux montants, et sont pourvus d'un système de blocage (6) (exemple: ergot à ressort) pour se verrouiller dans les trous (5) prévus aux extrémités des montants (Fig.

3,4,5). Le systeme de blocage peut être de toutes autres nature, tel que: vis traversante ou non, goupille,etc...

3) Les brides de serrage. en forme de chapeau de gendarme, s'emboitent sur les montants (1) et permettent la fixation des panneaux d'escalade (B) par l'intermédiaire de deux vis (Fig. 6,7,8).

4) Les pieds de réglage. réalisés à partir d'une platine de fixation (7) montée sur une vis (8) par l'intermédiaire d'une rotule orientable (9).

Cette vis se loge dans un tube (10) avec écrous (11) soudés sur le foni Ce tube s'emboite à son tour dans les montants (1) d'extrémité (Fig. 9,10).

Ces pieds seront en contact sur les surfaces d'appui qu'elles soient sur le même plan ou sur des plans différents (Fig. 11).

La figure 1 représente une configuration d'un pan. Le système étant totalement modulable et modifiable, cette configuration n'est qu'un exemple de ce que l'on peut réaliser. Le principe et le montage restent toujours les mêmes quelque soit la configuration. Sur la face intérieure de ce pan en forme de tunnel on trouve les panneaux d'escalade (B) sur lesquels sont fixées par un système vislinsert fileté les prises d'escalade (C). Sur la face externe du pan on trouve les ossatures porteuses (A) sur lesquelles sont fixés les panneaux.

Les figures 2 et 3 (éclatées) représentent une ossature porteuse composée d'un ensemble de pièces droites : les montants (1) reliés entre eux par des pièces de liaison coudées : les angles (2) . Pour fixer ou faire reposer le pan sur la surface d'appui un pied réglable et orientable (3) est prévu à chaque extrémité du profil de l'ossature.L'assemblage des pièces entre elles se fait par emmanchement verrouillé.

Les figures 4 et 5 montrent un détail d'une liaison: montant-angle montant. L'angle (2) est pourvu à chacune de ses extrémités d'un ergot de verrouillage (6) monté sur ressort Les montants (1) sont munis de deux percages (5) à chaque extremité pour pouvoir tenir compte, suivant les cas de montage, de l'épaisseur du panneau d'escalade (Fig 5).

Les figures 6 ét 7 montrent la fixation des panneaux d'escalade (B) sur l'ossature (A), par l'intermédiaire de brides de serrage (3). La bride de serrage est boulonnée à travers le panneau d'escalade, et vient serrer le montant (voir Fig. 8).

La figure 8 montre (coupe) la fixation de deux panneaux d'escalade sur les ossatures. Dans le cas d'un pan d'une largeur supérieure à un panneau, les montants entre deux panneaux sont communs, et la bride de serrage (3) relie les deux panneaux (B) sur ce montant commun (1).

Les figures 9 et 10 montrent un détail du pied réglable. Ce pied s'emmanche dans chaque montant (1) d'extrémité de l'ossature et se verrouille dans ce dernier grâce à un ergot à ressort Cet emmanchement est identique à celui des angles dans les montants. Ce pied est réglable en hauteur, par la platine (7), se vissant dans le corp (10) par l'intermédiaire d'une vis (8) et d'un écrou (11) soudé sur le corps (10).

Cette platine est également orientable par un système de rotule (9).

La figure 11 montre deux fixations possibles d'un pan d'entrainement soit sur un même plan (I) soit sur des plans orthogonaux (II).

La figure 12 montre un jeu de pièces de liaison d'angle. Ces pieces sont composées de deux tubes de 200 mm de long, ces tubes sont soudés en bout en formant entre eux, un angle variant de 1800 à 90" .Cette variation d'angle s'effectue de pas en pas. Ce pas de N" est dans notre cas égal à 15".

Par simple emboitement entre les angles (2) et les montants (1) on réalise des armatures porteuses (A) dont le profil cassé s'adapte parfaitement au besoin de l'entrainement à l'escalade (Fig. 2,3). Ces armatures constituent l'équivalent des fermes en charpente métallique. Comme elles, en reposant sur deux appuis situés sur le même plan ou sur des plans différents (Fig. 11) ces armatures forment un assemblage stable, et sont capables de supporter les contraintes de charge qui leur sont imposées.

Afin d'assurer la stabilité de l'ensemble dans un plan perpendiculaire à celui de l'armature, ces fermes sont reliées entre elles par les panneaux d'escalade (B), formant ainsi un plan de contreventement indéformable.

La construction de la structure s'effectue en réalisant un ensemble de fermes porteuses (2 au minimum) dont le profil correspondra au désir de l'utilisateur. Chacune de ces fermes est constuite en reliant entre eux des montants standard (1), par l'intermédiaire d'une pièce de liaison standard appelée angle (2). La liaison entre le montant et l'angle s'effectue par emboitement d'une pièce dans l'autre. Cet emboitement peut s'effectuer montant dans l'angle, ou angle dans le montant (Fig. 4), et il pourra être verrouillé ou non (Fig. 5). Afin de donner à la structure, le profil correspondant le mieux à son besoin. I'utilisateur aura la possibilité d'associer des montants de longueur variable, avec des angles également différents.La longueur des montants correspondra a un multiple d'une longueur de référence que nous appellerons "L" (1xL, 2xL, 3xL nxL), et les angles varieront en fonction d'un pas "N"" (par exemple "15"") de 0 à 1800 (Fig.12).

Apres avoir été constituées les fermes sont reliées entre elles par les panneaux d'escalade. Pour une parfaite adaptation à la structure, les panneaux ont la même hauteur que la longueur de base "L" des montants.

Les panneaux d'escalade, outre leur fonction de support de prises d'escalade assurent ainsi la liaison entre les fermes et la stabilité latérale de l'ensemble de la structure (Fig. 1duc6). La fixation des panneaux sur les montants, s'effectue par serrage d'une pièce sur l'autre par l'intermédiaire d'une bride (Fig. 7 & ). Chaque panneau est fixé par quatre brides (Fig.l). Dans le cas de structure dont la largeur est supérieure à un panneau, deux des quatre brides sont communes aux deux panneaux, et les relient sur un montant commun (Fig. 8).

Claims (10)

Revendications

1) Pan d'entrainement à l'escalade modulable caracterisé en ce qu'il est constitué à partir d'au moins deux ossatures porteuses (A), et de panneaux d'escalade (B) assurant la liaison et le contreventement entre les ossatures.

2) Pan d'entrainement à l'escalade suivant revendication 1 caractérisé en ce que l'ossature porteuse (A) est réalisée en reliant entre eux et sous un certain angle, des montants (1) de longueur standard par des pièces appelées angles (2).

3) Pan d'entrainement à l'escalade suivant revendication 2 caractérisé en ce que l'ossature est réalisée a partir de montants (1) dont la longueur est un multiple d'une longueur de base "L" ( 1xL; 2xL; 3x1; 4xL: ...nxL)

4) Pan d'entrainement à l'escalade suivant revendication 2 caractérisé en ce que les angles (2) assurant la liaison entre les montants forment un angle compris entre 0" et 1800 en variant avec un pas Régulier de N" (exemple 90 -105 -120 -135 -150 -165 -180 )

5) Pan d'entrainement à l'escalade suivant revendication 2 caracteEisé en ce que la liaison entre les montants (1) et les angles (2) est réalisée par emboitement des montants dans les angles ou des angles dans les montants.

6) Pan d'entrainement à l'escalade suivant revendication 5 caractérisé en ce que ces emboitements peuvent être verrouillés ou non, le verrouillage pouvant se faire: par ergot ressort (6), par vis traversante ou non, par goupille.

7) Pan d'entrainement à l'escalade suivant revendication 6 caractérisé en ce que si ces emboitements sont verrouillés un double perçage (5) est prévu pour permettre un emboitement différent afin de tenir compte de l'épaisseur du panneau d'escalade. L'entraxe entre les deux perçages est égal à l'épaisseur d'un panneau d'escalade.

8) Pan d'entrainement à l'escalade suivant revendication 1 caractérisé en ce que les panneaux d'escalade (B) sont fixés aux armatures par des brides (3) en forme de chapeau de gendarme enserrant le montant. La liaison panneauJbride s'effectue par vissage.

9) Pan d'entrainement à l'escalade suivant revendications 1, 3 et 8 caractérisé en ce que les panneaux d'escalade ont une hauteur standard "L" correspondant à la longueur de base des montants.

10) Pan d'entrainement à l'escalade suivant revendications 1 caractérisé en ce que l'ossature porteuse repose sur deux appuis stables sol ou mur par l'intermédiaire de pieds de réglage (4).