FR2720272A1 - Dispositif de fabrication d'un tube de ventilation à implanter dans la membrane tympanique. - Google Patents

Abstract

Le dispositif de fabrication d'un tube de ventilation à implanter dans la membrane tympanique comprend: a) montée sur un support (6), une tige de maintien (5) apte à recevoir par emmanchement un tube creux (16) en matière plastique, b) une pièce d'appui (7) disposée en regard dudit support (6) et comportant un orifice (8) dimensionné en sorte de permettre, de manière ajustée, le passage de la tige de maintien (5), c) des moyens de déplacement (2, 3) l'un par rapport à l'autre dudit support (6) et de ladite pièce d'appui (7), d) et des moyens de chauffage aptes à porter le tube (16), emmanché sur la tige de maintien (5), à la température de ramollissement de la matière plastique constitutive du tube. Le support (6) et/ou la pièce d'appui (7) comportent respectivement autour de la tige (5) et/ou autour de l'orifice (8) une saillie sensiblement tronconique (9, 10).

Description

DISPOSITIF DE FABRICATION D'UN TUBE DE VENTILATION A
IMPLANTER DANS LA MEMBRANE TYMPANIOUE
La présente invention conceme un tube de ventilation utilisé par les oto-rhino-laryngologistes dans le cadre de certains traitements de l'oreille moyenne; il s'agit de tubes de ventilation, dénommés encore aérateurs ou drains, qui sont destinés à être implantés dans la membrane tympanique. Elle concerne plus particulièrement un dispositif spécialement adapté pour la fabrication d'un tel tube et notamment un dispositif manuel devant permettre à tout ORL ou assistant d'ORL de réaliser lui-même les tubes de ventilation dont il a besoin.

A l'occasion de certaines maladies de ltoreille,notamment les otites séreuses chroniques et otites moyennes aiguës à répétition, I'ORL est amené à procéder à une incision de la membrane tympanique. Dans certaines conditions, il peut placer au niveau de l'incision ainsi réalisée, un tube dit de ventilation ou aérateur ou drain qui a pour fonction de permettre le passage de l'air à travers ladite membrane. Ce tube de ventilation reste à demeure pendant plusieurs mois, la membrane tympanique se cicatrisant autour de celui-ci. Il est ensuite rejeté naturellement, comme l'est tout corps étranger.

Il existe une très grande variété de tubes de ventilation réalisés soit en métal, par exemple en titane ou en acier inoxydable soit dans une matière plastique, par exemple en silicone, en polyéthylène , dans un matériau fluoroplastique soit éventuellement à partir de métal et de matière plastique. Il s'agit toujours d'un tube creux dont le diamètre intérieur est de l'ordre de 0,8 à 1,3mm. Ce tube est généralement cylindrique avec l'une et/ou l'autre de ses extrémités terminées par un flasque annulaire, de forme plus ou moins régulière et complexe.

Tous ces tubes de ventilation sont fabriqués à l'aide des techniques industrielles, notamment par moulage.Ils sont livrés aux ORL dans des conditionnements unitaires à des prix très importants.

Le premier but visé par le demandeur est de proposer un dispositif permettant de fabriquer un tube de ventilation à implanter dans la membrane tympanique par simple transformation d'un produit banal et peu couteux.

Le but est parfaitement atteint par le dispositif de l'invention qui comprend a) montée sur un support , une tige de maintien apte à recevoir par emmanchement un tube creux en matière plastique, b) une pièce d'appui disposée en regard dudit support et comportant un orifice dimensionné en sorte de permettre, de manière ajustée , le passage de la tige de maintien, c) des moyens de déplacement l'un par rapport à l'autre dudit support et de ladite pièce d'appui, d) des moyens de chauffage aptes à porter le tube, emmanché sur la tige de maintien, à la température de ramollissement de la matière plastique constitutive du tube.

De plus le support et/ou la pièce d'appui comportent respectivement autour de la tige et/ou autour de l'orifice une saillie sensiblement tronconique.

La mise en oeuvre du dispositif précité est la suivante. L'utilisateur place sur la tige de maintien un tronçon de tube creux en matière plastique, par exemple préalablement coupé à partir d'un tube de cathéter couramment utilisé dans le domaine médical. Pour réaliser cet emmanchement il faut bien sûr que le support et la pièce d'appui soient suffisamment écartés pour que le tube puisse être emmanché sur la tige de maintien. Ensuite, il rapproche le support et la pièce d'appui de manière à ce que la ou les saillies tronconiques soient en contact avec la ou les extrémités correspondantes du tube. Il procède au chauffage du tube et, immédiatement après, déplace de nouveau l'un vers l'autre le support et la pièce d'appui en exerçant une pression sur le tube qui est maintenu en position grâce à la tige de maintien de sorte qu'il se produit une déformation dudit tube dont la matière plastique est apte, à la température donnée, à se déformer. Cette déformation se traduit par un évasement vers l'extérieur de l'extrémité en contact avec la saillie sensiblement tronconique. La déformation correspondante est irréversible.

Le tube de ventilation obtenu grâce au dispositif de l'invention présente au moins sur l'une de ses extrémités un évasement, plus ou moins prononcé en fonction de la pression exercée entre le support et la pièce d'appui, ledit évasement pouvant être assimilé au flasque des tubes de ventilation existant actuellement.

Comme on le comprend, il suffit à l'utilisateur d'avoir à disposition un tube de cathéter en matière plastique adéquat, de diamètre compris entre 0,8 et 1,3mm, de le couper à une dimension donnée, préférentiellement de l'ordre de 3mm puis de le déformer comme cela vient d'être expliqué à l'aide du dispositif de l'invention.

De préférence le support et la pièce d'appui sont des plaques qui sont réalisées en un matériau à forte conductibilité thermique, notamment en cuivre.

Ceci permet de maintenir très facilement le chauffage du tube plastique dans les zones correspondant à la saillie tronconique qui sont les zones dans lesquelles est recherché l'évasement du tube.

De préférence la tige de maintien est quant à elle dans un matériau à basse conductibilité thermique , notamment en acier. Ceci permet de créer un différentiel de température entre l'extrémité du tube qui est en contact avec la saillie sensiblement tronconique et la partie qui est en contact avec la tige de maintien. Cette disposition particulière permet de localiser la déformation du tube aux seules extrémités dont l'évasement est souhaité et évite donc l'écrasement du tube dans la portion centrale en contact avec la tige de maintien.

De préférence les moyens de déplacement comportent des moyens de réglage de l'écartement entre le support et la pièce d'appui. Ces moyens de réglage ont pour fonction de limiter le rapprochement entre le support et la pièce d'appui lors de la compression du tube. Ceci permet d'obtenir , de manière fiable et répétitive , la forme adéquate de l'évasement souhaité. Ces moyens de réglage peuvent consister notamment en une vis micrométrique montée déplaçable dans un trou taraudé percé dans la pièce d'appui ou dans l'organe supportant la pièce d'appui et dont l'extrémité de la tige filetée vient prendre appui sur une zone en regard sur la pièce d'appui ou de l'organe supportant ledit support. Ainsi le réglage de l'écartement entre le support et la pièce d'appui est réglé par la longueur de la tige filetée entre le trou taraudé et la zone en regard de la pièce d'appui. Bien sûr on comprend que le montage peut être inverse et que la vis micrométrique peut être montée sur la pièce d'appui.

Dans une variante préférée de réalisation, le dispositif de l'invention est un dispositif manuel dans lequel les moyens de déplacement consistent en une pince avec deux bras réunis à une extrémité, les extrémités libres des deux bras étant naturellement écartées l'une par rapport à l'autre. Dans ce cas le support de tige et la pièce d'appui sont montés chacun sur la face intérieure de l'extrémité libre d'un des bras de ladite pince.

Ainsi c'est l'utilisateur qui en agissant sur les deux bras de la pince, après avoir positionné le tube sur la tige de maintien et après avoir mis en oeuvre les moyens de chauffage, va exercer sur le tube la pression suffisante pour déformer le tube au niveau de la ou des saillies tronconiques et obtenir le tube de ventilation à implanter dans la membrane tympanique.

De préférence, dans cette version, les moyens de chauffage consistent simplement dans de l'eau chaude dans laquelle sont plongées les extrémités des bras de la pince, après placement du tube de plastique sur la tige de maintien. En effet, les tubes plastiques, généralement utilisés comme raccords de perfusion ou comme cathéters sont en polychlorure de vinyle, qui présentent un ramollissement suffisant lorsqu'ils sont plongés dans de l'eau chaude pour entraîner une déformation permanente après mise en oeuvre du dispositif précité.

Bien sûr d'autres moyens de chauffage peuvent être utilisés par exemple par air chaud ou à la flamme, notamment lorsque le matériau plastique mis en oeuvre ne présente pas un ramollissement suffisant dans l'eau chaude.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'une pince pour la fabrication d'un tube de ventilation à implanter dans la membrane tympanique présentant deux extrémités évasées, illustré par le dessin annexé dans lequel:
La figure 1 est une représentation schématique en coupe longitudinale de ladite pince,
La figure 2 est une représentation schématique partielle de ladite pince après mise en place d'un tronçon de tube,
La figure 3 est la même représentation que la figure 2 après actionnement des deux bras, écartés d' une distance dl donnée, et la figure 4 est une représentation de la figure 3 avec une distance d2 donnée.

Le but de la présente invention est de réaliser de manière simple, économique et fiable, un tube de ventilation à implanter dans la membrane tympanique, dénommé encore aérateur ou drain. Plus précisément le demandeur a recherché la possibilité de fabriquer un tel tube de ventilation à partir d'un produit tubulaire couramment utilisé dans le domaine médial et d'un prix raisonnable, notamment un raccord de perfusion ou un tube de cathéter.

Pour une meilleure compréhension de la description qui va être faite, on désignera sous ie terme aérateur le tube de ventilation à implanter dans la membrane tympanique c'est-à-dire le produit fini réalisé sur le dispositif qui va être décrit et par tube le tronçon du produit tubulaire du type raccord de perfusion ou cathéter servant à l'obtention de l'aérateur.

Le dispositif conçu par le demandeur se présente sous la forme d'une pince I avec deux bras 2,3 qui ont une extrémité commune 4, qui résulte en fait de la soudure des extrémités 2a 3a des deux bras 2,3.

La forme de chaque bras 2,3 est légèrement incurvée de manière à ce qu'au repos les extrémités 26, 3b des deux bras 2,3 soient écartées l'une par rapport à l'autre. Ce type de pince est bien connu pour la préhension de petits objets que l'on veut saisir à l'aide des extrémités libres 2b 3b après avoir fait fléchir les deux bras 2,3 en appuyant sur les faces extérieures desdits bras 2,3.

Une tige de maintien 5 est fixée sur la face intérieure 2c du bras 2 à proximité de l'extrémité libre 2~. Plus précisément cette tige de maintien 5 est solidaire d'une plaque 6 qui est elle-même fixée sur la face interne 2c du bras 2 vers son extrémité libre 2b. La tige 5 est perpendiculaire à la surface extérieure 6a de la plaque 6, qui en l'occurrence est une plaque de forme circulaire, réalisée en cuivre.

Sur la face interne 3c de l'autre bras 3, vers son extrémité libre 36, est fixée de la même manière une seconde plaque 7 en cuivre de la même forme et de la même dimension que la première plaque 6.

La seconde plaque 7 se trouve en regard de la première plaque 6 et présente un orifice central 8 dans lequel peut venir s'enfiler la tige de maintien 5 lorsque les deux bras 2,3 se rapprochent l'un de l'autre. De plus chaque plaque 6,7 présente deux saillies sensiblement tronconiques respectivement 9,10, I'une autour de la base de la tige de maintien en ce qui concerne la première plaque 6 et l'autre 10 autour de l'orifice 8 en ce qui concerne la seconde plaque 7.

La pince 1 comporte également un système de réglage de l'écartement des deux bras 2,3 . Il s'agit en l'occurrence d'une vis micrométrique 11 qui pénètre par un trou taraudé 12 percé dans le bras 3. En regard de la tige filetée 13 de cette vis 11, et montée sur la face interne 2c de l'autre bras 2, se trouve une butée 14 avec un creux 14a servant de zone d'appui pour l'extrémité 13a de la tige filetée 13 de la vis micrométrique 11. Les figures 2 et 3 montrent les étapes de réalisation d'un aérateur 15 (figure 3) à partir d'un tube 16 (figure 2).

Le tube 16 est un tronçon de raccord de perfusion ou de tube de cathéter qui a été coupé avec une coupe franche, par exemple à l'aide d'un massicot. Il s'agit d'un tube creux cylindrique, ayant une longueur L de l'ordre de 3mm et une lumière centrale dont le diamètre est variable en fonction du calibre recherché pour l'aérateur, diamètre qui se situe généralement entre 0,8 et 1,3mm.

Le tube 16 est emmanché sur la tige de maintien 5. Eventuellement il peut être nécessaire d'écarter légèrement les bras 2,3 de la pince 1 de manière à permettre l'introduction du tube 16 et son placement sur la tige 5.

Dans un deuxième temps l'opérateur rapproche l'un de l'autre les deux bras 2,3 de manière à ce que l'extrémité libre 5a de la tige 5 pénètre dans l'orifice 8 au niveau de la saillie tronconique 10. Il plonge alors la partie de la pince 1 correspondant aux extrémités 26, 3b des bras 2, 3 qui comprennent les plaques 6,7 dans de l'eau chaude, dont la température avoisine les 100"C.

La matière constitutive du tube 16 , qui est en matière plastique, par exemple en polychlorure de vinyle tend à se ramollir à cette température.

L'utilisateur exerce alors une pression sur la face externe des deux bras 2,3 tendant à rapprocher ceux-ci et, par conséquent, à écraser le tube 16 disposé autour de la tige 5. Cet écrasement se traduit par un évasement des deux parties extrêmes 17,18 du tube 16, celles-ci se déformant en prenant appui sur les saillies tronconiques respectivement 9 et 10.

Etant donné que les deux plaques 6,7 ainsi que les saillies tronconiques 9, 10 sont dans un matériau à haute conductibilité thermique, tandis que la tige de maintien 5 est dans un matériau à faible conductibilité thermique, on comprend que les extrémités 17, 18 du tube 16 sont portées à être déformées, préférentiellement à la partie centrale du tube 16.

L'opérateur plonge ensuite les extrémités 2b, 3b supportant les plaques 6,7 de la pince 1 dans de l'eau froide de manière à stabiliser la déformation. II peut enfin, en écartant les bras 2,3, retirer l'aérateur 15 ainsi obtenu. Cet aérateur 15, tel qu'illustré à la figure 2, a une forme généralement cylindrique avec ses deux extrémités évasées 17,18 tournées vers l'extérieur. Cet aérateur 15 est apte à être implanté dans la membrane tympanique d'un patient.

La forme de l'évasement des extrémités 17, 18 est fonction de la pression d'écrasement exercée par l'utilisateur. De préférence le contrôle de cette pression est obtenu grâce à la vis micrométrique 11 et au réglage qu'elle permet de la distance bl entre les faces extérieures 6a 7a des deux plaques 6 et 7 en position extrême, I'extrémité libre 13a de la tige filetée 13 de la vis micrométrique 11 étant en appui dans le creux 14a de la butée 14.

La figure 4 montre un autre exemple de réalisation d'un aérateur 19 qui se distingue de celui de la figure 3 en ce que la distance d2 entre les deux plaques 6,7 étant inférieure à di I'évasement des deux extrémités 20,21 de l'aérateur 19 est encore plus prononcé.

On comprend qu'il est ainsi possible , à partir d'un tube 16 ayant une dimension donnée L de réaliser des aérateurs , ayant la même lumière intérieure, permettant le passage de l'air à travers la membrane tympanique, et qui soient de formes différentes au niveau de ses extrémités.

La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre d'exemple non exhaustif
Il est possible de ne réaliser qu'une seule partie évasée en ne disposant que l'une ou l'autre des saillies tronconiques 9, 10.

D'autres moyens de chauffage pourraient être envisagés, notamment dans le cas où la température de l'eau chaude ne serait pas suffisante pour obtenir le ramollissement du matériau constitutif de l'aérateur. II pourrait s'agit de moyen utilisant l'air chaud ou encore l'action d'une flamme.

Le fait que le dispositif se présente sous la forme d'une pince présente l'avantage majeur d'être d'une utilisation très simple par un opérateur non spécialisé. Cependant l'invention n'est pas limitée à ce type de dispositif. II pourrait aussi s'agir d'un dispositif plus industriel comportant des vérins actionnant le support de la tige 5 et la pièce d'appui qui lui fait face et qui permet, grâce à la ou aux saillies tronconiques, de déformer le tube 16. Dans ce cas on peut également envisager un moyen de chauffage électrique du support, de la pièce d'appui et des saillies tronconiques.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fabrication d'un tube de ventilation à implanter dans la membrane tympanique caractérisé en ce qu'il comprend a) montée sur un support (6), une tige de maintien (5) apte à recevoir par emmanchement un tube creux (16) en matière plastique, b) une pièce d'appui (7) disposée en regard dudit support (6) et comportant un orifice (8) dimensionné en sorte de permettre , de manière ajustée, le passage de la tige de maintien (5), c) des moyens de déplacement (2,3) I'un par rapport à l'autre dudit support (6) et de ladite pièce d'appui (7), d) des moyens de chauffage aptes à porter le tube (16), emmanché sur la tige de maintien (5), à la température de ramollissement de la matière plastique constitutive du tube, et en ce que le support (6) et/ou la pièce d'appui (7) comportent respectivement autour de la tige (5) et/ou autour de l'orifice (8) une saillie sensiblement tronconique (9,10).

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le support (6) et la pièce d'appui (7) sont des plaques qui sont réalisées en un matériau à forte conductibilité therrnique, notamment en cuivre.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que la tige de maintien (5) est dans un matériau à basse conductibilité thermique, notamment en acier.

4. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de déplacement comportent des moyens de réglage de l'écartement entre le support et la pièce d'appui.

5. Dispositif selon la revendication 4 caractérisé en ce que les moyens de réglage consistent en une vis micrométrique (11) montée déplaçable dans un trou taraudé (12) percé dans la pièce d'appui ou dans l'organe (3) supportant la pièce d'appui (7) et dont l'extrémité (13a) de la tige filetée (13) vient prendre appui sur une zone (14a) du support en regard sur la pièce d'appui ou de l'organe (2) supportant ledit support (6).

6. Dispositif manuel selon l'une des revendications I à 5 caractérisé en ce que les moyens de déplacement consistent en une pince avec deux bras (2,3) réunis à une extrémité (4), les extrémités libres (2b, 3b) des deux bras (2,3) étant naturellement écartées l'une par rapport à l'autre, et en ce que le support (6) de la tige (5) et la pièce d'appui (7) sont montés chacun sur la face intérieure (2c, 3~) de l'extrémité libre (2b, 3b) d'un des bras (2,3) de ladite pince.

7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce que les moyens de chauffage consistent dans de l'eau proche de l'ébullition dans laquelle sont plongées les extrémités (2b, 3k) des bras (2,3) de la pince, après placement du tube de plastique (16) sur la tige de maintien (5).