FR2714866A1 - Ensemble de moulage pour chaussures. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un ensemble de moulage/injection pour la réalisation de chaussures à semelle injectée, du type connu comportant une embase, qui porte de façon amovible un pavé (200), lequel délimite l'empreinte d'une semelle et généralement d'un talon, deux supports qui portent chacun de façon amovible une coquille (500, 600) apte à entourer le pavé et à délimiter le flanc de la semelle, caractérisé par le fait que le pavé (200) et chacune des coquilles (500, 600) est équipée d'au moins un goujon en saillie (520, 620), chacun des supports de coquilles est muni de premiers moyens aptes à immobiliser sur commande le goujon (520, 620) de la coquille (500, 600) associée et par conséquent cette coquille (500, 600) elle-même et l'embase est pourvue de seconds moyens aptes à immobiliser sur commande le goujon du pavé (200) et par conséquent ce pavé (200) lui-même, ces seconds moyens d'immobilisation étant en outre adaptés pour laisser le pavé (200) libre de déplacement, afin d'autoréglage de positionnement, lors du rapprochement des coquilles (500, 600).

Description

La présente invention concerne le domaine de la fabrication des chaussures à semelle injectée.

Plus précisément, la présente invention concerne les ensembles de moulage/injection du type comprenant: - une embase qui porte de façon amovible - un pavé, lequel délimite l'empreinte d'une semelle et généralement d'un talon, - deux supports de coquilles qui portent chacun de façon amovible - une coquille apte à entourer le pavé et à délimiter le flanc de la semelle, et - une forme adaptée pour supporter une tige et généralement une première de montage au-dessus de la cavité définie par le pavé et les deux coquilles.

Le pavé et les coquilles sont généralement fixés à l'aide de vis, respectivement sur l'embase et les deux supports de coquilles, pour permettre de changer ces pavés et coquilles en fonction du style et/ou de la pointure demandée.

De tels ensembles de moulage sont bien connus de l'homme de l'art.

Ils permettent, par injection de matière thermoplastique dans la cavité de moulage définie par le pavé, les coquilles et la forme, simultanément de réaliser la semelle et le talon de la chaussure et d'assurer la liaison de cette semelle et de ce talon avec la tige, la première de montage et généralement la première de propreté.

On trouvera des exemples de chaussures à semelle injectée obtenues à l'aide de tels ensembles de moulage, ainsi que des exemples de ces ensembles dans les documents EP-A-347346, EP-A-23356, EP-A-161136,
FR-A-1476115, USA-3109701 et FR-A-2581582.

Ces ensembles de moulage ont permis d'améliorer nettement les cadences de fabrication par rapport aux techniques artisanales antérieures nécessitant des encollages et assemblages manuels.

Toutefois ces ensembles de moulage connus ne donnent pas totalement satisfaction.

Chaque changement de pavé et coquilles, en fonction du style et/ou de la pointure, nécessite généralement un minimum de l5mm par poste d'injection en raison des réglages de positionnement requis.

On comprend que pour des systèmes type carroussel comportant plusieurs postes d'injection, ces changements conduisent par conséquent à une immobilisation importante du parc de machines.

On a tenté d'éliminer ces inconvénients en remplaçant les moyens de fixation et positionnement à vis, des pavés et coquilles, sur les embases et supports de coquilles, par des moyens à glissière. Cependant, il s'avère que ces moyens de fixation à glissière sont d'une part volumineux et augmentent l'encombrement des systèmes d'injection, d'autre part coûteux.

On a également proposé, comme décrit dans le document FR-A2581582 de remplacer les moyens de fixation à vis par des moyens de fixation à boulon comportant des tenons en saillie latérale. Toutefois ces moyens de fixation ne permettent pas de réduire notablement les temps de changement en raison des réglages de positionnement qui restent indispensables.

La présente invention a maintenant pour but de perfectionner les ensembles de moulage connus.

Un but important de la présente invention est de proposer de nouveaux moyens permettant de réduire le temps de changement du pavé et des coquilles.

Un autre but auxiliaire de la présente invention est de proposer des moyens susceptibles d'être installés sur le parc de machines d'injection existantes pour améliorer le rendement de celles-ci.

Ces buts sont atteints dans le cadre de la présente invention grâce à un ensemble de moulage/injection du type connu comportant une embase, un pavé, deux supports de coquille et deux coquilles, caractérisé par le fait que le pavé et chacune des coquilles est équipé d'au moins un goujon en saillie, chacun des supports de coquille est muni de premiers moyens aptes à immobiliser sur commande le goujon de la coquille associée et par conséquent cette coquille elle-même, et l'embase est pourvue de seconds moyens aptes à immobiliser sur commande le goujon du pavé et par conséquent ce pavé lui-même, ces seconds moyens d'immobilisation étant en outre adaptés pour laisser le pavé libre de déplacement, à fin d'autoréglage de positionnement, lors du rapprochement des coquilles.

Selon une autre caractéristique avantageuse de la présente invention les moyens d'immobilisation des coquilles, sur leur support de coquille respectif, comprennent également des glissières.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaitront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatif et sur lesquels - la figure 1 représente une vue schématique en plan supérieur d'un pavé et de deux coquilles conformes à la présente invention, - la figure 2 représente une vue latérale en bout d'une demi-coquille conforme à la présente invention selon la vue illustrée II sur la figure 1, - la figure 3 représente une vue en coupe de l'autre coquille conforme à l'invention selon les plans de coupe non coplanaires référencés III-III sur la figure 1, - la figure 4 représente une vue latérale longitudinale d'un pavé conforme à la présente invention, - la figure S représente une vue latérale intérieure d'une première coquille conforme à l'invention, - la figure 6 représente une vue latérale extérieure de l'autre coquille conforme à l'invention, - la figure 7 illustre schématiquement l'ensemble de moulage injection conforme à la présente invention, en position d'ouverture des coquilles, - la figure 8 représente une vue similaire du même ensemble en position de fermeture des coquilles, et - la figure 9 représente schématiquement la glissière prévue dans l'embase pour recevoir le goujon du pavé, dans le cadre de la présente invention.

Sur les figures annexées, on a référencé - 100 l'embase, - 200 le pavé porté de façon amovible par l'embase 100 et délimitant par sa surface supérieure 102 I'empreinte de la semelle et généralement du talon, - 300 et 400 les deux supports de coquilles et - 500, 600, chacune des deux coquilles portées respectivement par l'un des supports 300, 400, de façon amovible, et adaptées pour entourer le pavé 200 et délimiter le flanc de la semelle.

Comme on l'a indiqué précédemment, de façon connue en soi, les ensembles de moulage injection pour chaussures comprennent également une forme adaptée pour supporter une tige et généralement une première de montage ainsi qu'une première de propreté au-dessus de la cavité définie par le pavé et les deux coquilles. Cette forme classique n'est pas représentée sur les figures annexées et ne sera pas décrite par la suite.

De même, par la suite on ne décrira que les moyens essentiels de l'invention et on ne décrira pas dans le détail la structure connue des éléments précités 100, 200, 300, 400, 500 et 600 composant les ensembles de moulage. En particulier, on ne décrira pas par la suite, les moyens classiques de chauffage de ces éléments ainsi que les moyens d'injection.

Comme on le voit sur les figures annexées, dans le cadre de l'inveniton, le pavé 200 est muni sur sa surface inférieure 204 opposée à la surface supérieure 202 délimitant l'empreinte de la semelle, d'un goujon en saillie 210. Le goujon 210 est prévu de préférence au niveau du centre géométrique de la surface inférieure 204. Le goujon 210 possède avantageusement une tête 12 évasée. Le goujon 210 est centré sur un axe 216 perpendiculaire à la surface inférieure 204 du pavé.

A titre d'exemple non limitatif, le goujon 210 peut comprendre un pied 214 raccordé à la surface inférieure 204 possédant une hauteur de l'ordre de Smm et un diamètre de l'ordre de l0mm, et une tête évasée 212 d'une hauteur de l'ordre de Smm et d'un diamètre de l'ordre de 20mm.

L'embase 100 comprend des moyens d'immobilisation adaptés pour immobiliser sur commande le goujon 210 du pavé 200 et par conséquent le pavé lui-même, tout en autorisant un libre déplacement du goujon 210 et par conséquent du pavé 200, afin d'autoréglage de positionnement, lors du rapprochement des coquilles 500 et 600.

De préférence, ces moyens d'immobilisation prévus dans l'embase 100 comprennent d'une part des moyens à glissière, d'autre part des moyens de serrage.

Plus précisément, ces moyens à glissière et ces moyens de serrage sont prévus dans un sabot 102. Le sabot 102 est logé dans une cavité 104 de l'embase 100 et guidé à coulissement vertical, soit perpendiculairement à la surface supérieure 101 de l'embase.

Les moyens à glissière sont représentés schématiquement sur les figures 7, 8 et 9 annexées, sous la référence 110. Il possède avantageusement une forme générale en trou de serrure conçu pour recevoir le goujon 210 à translation, dans le sens longitudinal de la semelle.

Une telle glissière 110 est formée par conséquent, dans le sabot 102, d'un conduit 112 qui s'étend parallèlement à la direction longitudinale de la semelle, soit parallèlement au plan de joint des coquilles 500, 600. La largeur de ce conduit 112 est complémentaire du diamètre de la tête 212 du goujon 210. En outre, ce conduit 112 présente sur une partie de sa longueur des bords 114, 116 convergents afin de délimiter un passage 117 complémentaire du diamètre du pied 214 du goujon 210, tout en préservant, de préférence à une extrémité, un canal d'entrée 118 complémentaire de la section droite de la tête 212 du goujon.

Les moyens de serrage précités prévus dans l'embase 100 sont schématisés sous la référence 120 sur les figures 7 et 8. On rappelle que ces moyens de serrage 120 sont conçus pour emprisonner sélectivement le goujon 210 afin d'immobiliser celui-ci ainsi que le pavé 200. Ces moyens de serrage 120 sont formés avantageusement d'un vérin adapté pour solliciter vers le bas le sabot 102, jusqu'à ce que le pavé 200 repose par sa surface inférieure 204 sur le sommet 101 de l'embase 100. Le pavé 200 est alors immobilisé fermement.

Un tel vérin 120 peut être formé par exemple d'un vérin à commande électrique, hydraulique ou pneumatique.

Sur les figures 7 et 8 on a illustré schématiquement sous la référence 122 le cylindre fixe de ce vérin 120 et sous la référence 124 sa tige liée au sabot 102.

Les supports de coquille 300, 400 et par conséquent les coquilles 500, 600 fixées respectivement sur ceux-ci sont déplaçables latéralement, sur l'embase 100, entre une position d'ouverture (visible sur la figure 7) et une position de fermeture (visible sur la figure 8).

Ce déplacement des supports de coquilles 300, 400 et coquilles 500, 600 associées a pour but de permettre l'accès au pavé 200.

Généralement, comme on le voit à l'examen comparé des figures 7 et 8, les supports de coquilles 300, 400 sont montés à pivotement sur l'embase 100 autour d'axes longitudinaux 302, 402 parallèles au plan de joint. Toutefois, cette disposition n'est aucunement limitative. On peut par exemple envisager de monter les supports de coquilles 300, 400 à translation sur l'embase 100, et non point à pivotement.

Dans le cadre de l'invention, chaque coquille 500, 600 est pourvue sur sa face extérieure longitudinale 510, 610, d'un goujon 520, 620.

De préférence ces goujons 520, 620 sont situés sensiblement à mi-longueur des coquilles 510, 610.

De préférence, chaque goujon 520, 620 comprend une tête 522, 622 évasée. Les goujons 520, 620 sont centrés sur des axes 523, 623 perpendiculaires aux faces longitudinales extérieures 510, 610 des coquilles. A titre d'exemple non limitatif, chaque goujon 520, 620 peut comprendre ainsi un pied 524, 624 raccordé à la surface extérieure 510, 610 de la coquille, présentant une hauteur de l'ordre de 15mm et un diamètre de l'ordre de 10mm, et une tête 522, 622 d'une hauteur de l'ordre de 12mm et d'un diamètre de l'ordre de 12mm.

En outre, avantageusement, comme on le voit sur la figure 1 annexée notamment, le sommet de chaque tête 522, 622 des goujons 520, 620 est tronconique afin de faciliter l'engagement de ces goujons dans les moyens d'immobilisation complémentaires prévus en regard dans chaque support de coquilles 300, 400.

A cet effet, chaque support 300, 400 comprend en effet un alésage complémentaire 310, 410 équipé de moyens de serrage illustrés schématiquement sur les figures sous les références 320 et 420.

Ces moyens de serrage 320, 420 sont formés de préférence de moyens à griffe aptes à emprisonner sélectivement les goujons 520, 620. n s'agit avantageusement de moyens à griffe pilotés par des moyens moteurs, par exemple des vérins à commande électrique, hydraulique ou pneumatique.

Très préférentiellement, ces moyens de serrage 320, 420 sont formés de vérins disponibles dans le commerce et bien connus des spécialistes comprenant des billes équi-réparties autour de l'axe du vérin et immobilisées à translation, par une bague, tout en étant libre de déplacement radial en rapprochement et en éloignement de l'axe. Ces billes sont actionnées en déplacement radial par la tige du vérin. Par conséquent, pour bloquer les goujons 520, 620 les billes précitées sont déplacées radialement en rapprochement de l'axe du vérin. Au contraire, pour libérer les goujons 520, 620, on autorise le déplacement radial vers l'extérieur des billes précitées.

De préférence, l'immobilisation des coquilles 500, 600 sur les supports 300, 400 est complétée par des glissières ou rainures 530 formées sur les faces transversales 512, 514 et 612, 614 de chacune des coquilles 500, 600. Ces glissières ou rainures 530 s'étendent sur une partie de la largeur de ces faces transversales 512, 514, 612, 614. Elles s'étendent perpendiculairement aux plans de joint des coquilles 500, 600, soit perpendiculairement à leur surface extérieure 510, 610, et débouchent sur ces dernières. Les glissières ou rainures 530 sont conçues pour être engagées sur des tenons complémentaires prévus respectivement sur les supports 300, 400.

En outre, de préférence, chacune des coquilles 500, 600 est pourvue sur sa surface longitudinale extérieure 510, 610, de goujons de centrage en saillie positionnés dans des alésages complémentaires prévus sur les supports 300, 400. De tels goujons de centrage ne sont pas représentés sur les figures annexées pour simplifier l'illustration.

Bien entendu, en variante, on peut prévoir des alésages sur les faces longitudinales extérieures 510, 610 des coquilles 500, 600, conçues pour recevoir des goujons complémentaires prévus sur les supports 300, 4X
De même, comme on le voit sur la figure 1 annexée, de préférence, les coquilles 500, 600 sont prévues sur leur surface longitudinale interne 516, 616, et sur l'extérieur de la cavité recevant le pavé 200, deux goujons de centrage 630.

Plus précisément, l'une des coquilles 500, 600 est pourvue de goujons de centrage 630 tandis que l'autre coquille possède un alésage de réception complémentaire.

Plus précisément encore, sur la figure 1, on a représenté deux goujons de centrage 630 sur l'une des coquilles 600, tandis que comme on le voit sur la figure 3, l'autre coquille 500 est pourvue de deux alésages 540, respectivement en regard.

En variante cependant, on peut prévoir que chaque coquille 500, 600 est pourvue d'un goujon de centrage 630, tandis que l'autre coquille est pourvue d'un alésage de réception complémentaire 540.

Afin de faciliter l'engagement des goujons de centrage 630 dans les alésages de réception complémentaires 540, lors de la fermeture de l'ensemble, de préférence les goujons 630 sont à tête effilée, comme on le voit sur les figures.

Les moyens d'injection ne seront pas décrits dans le détail par la suite. On rappelle cependant que de préférence, il est prévu plusieurs points d'injection à travers le pavé 200. A titre d'exemple non limitatif, on a représenté schématiquement sur la figure 1 deux points d'injection 220, 222 débouchant sur la surface supérieure 202 du pavé 200. Ces points d'injection 220, 222 sont alimentés par des canaux prévus dans le pavé 200 et débouchant en regard d'un canal formé par la combinaison de deux conduits hémicylindriques formés respectivement sur la surface intérieure 516, 616 de chaque coquille 500, 600 et visible par exemple sur les figures 2 et 5 sous les références 550, 650.

On notera par ailleurs, la présence préférentielle sur la surface supérieure 202 du pavé 200, de deux pointes 230, 232 en saillie destinées à maintenir la première de montage placée sur la forme.

Le fonctionnement de l'ensemble de moulage injection conforme à la présente invention est essentiellement le suivant.

Pour changer un pavé 200 et les coquilles 500, 600 associées, en fonction du style et/ou de la pointure recherché, il suffit de placer un pavé 200 sur le sabot 102 d'une embase 100, en engageant le goujon 210 dans la glissière complémentaire 110 et de placer les coquilles 500, 600 respectivement sur les supports 300, 400, en engageant les goujons 520, 620, dans les alésages complémentaires 310, 410.

A ce stade, les coquilles 500, 600 peuvent être immobilisées par serrage des moyens 320, 420 sur les goujons 520, 620. En revanche, le pavé 200 doit rester libre de déplacement sur l'embase 100 et le sabot 102.

Les supports 300, 400 peuvent être déplacés alors en position de fermeture. Au cours de cette opération, le pavé 200 est emprisonné entre les coquilles 500, 600, et par conséquent autopositionné grâce à sa liberté de déplacement. Une fois la fermeture des supports 300, 400 obtenue, le positionnement du pavé 200 est garanti. Par conséquent, les moyens de serrage 120 peuvent être actionnés, pour tirer vers le bas le sabot 102 et par conséquent immobiliser le pavé 200.

L'ensemble de moulage d'injection est alors prêt pour l'injection d'une semelle, sans qu'il soit nécessaire de procéder à des ouvertures additionnelles de l'ensemble, afin de réglage.

Bien entendu, la commande des moyens de serrage 320, 420 et 120 peut être soit manuelle, soit automisée par un séquenceur.

On comprend par ailleurs que les moyens conformes à l'invention comprenant les goujons 210, 520, 620 et les moyens de serrage associés 120, 320, 420 peuvent aisément être installés soit sur des équipements nouveaux, soit sur des équipements pré-existants, afin d'améliorer le rendement de ceux-ci.

La présente invention permet notamment d'améliorer le rendement des systèmes de fabrication de chaussures à semelle injectée.

La présente invention permet notamment un centrage immédiatement parfait du pavé 200 définissant l'empreinte de la semelle.

La présente invention permet également de réduire les rebus ou second choix dû au réglage.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation particulier qui vient d'être décrit mais s'étend à toute variante conforme à son esprit.

En particulier, de préférence, le goujon 210 est fixé rigidement sur le pavé 200, tandis que les goujons 520 et 620 sont de préférence fi.xés, d'une part avec liberté de rotation autour de leur axe, d'autre part avec possibilité de léger débattement angulaire sur les coquilles respectives 500, 600. Cette liberté accordée aux goujons 520, 620 permet de faciliter l'insertion de ceux-ci dans les moyens d'immobilisation 320, 620.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Ensemble de moulage/injection pour la réalisation de chaussures à semelle injectée, du type connu comportant une embase (100), qui porte de façon amovible un pavé (200), lequel délimite l'empreinte d'une semelle et généralement d'un talon, deux supports (300, 400) qui portent chacun de façon amovible une coquille (500, 600) apte à entourer le pavé et à délimiter le flanc de la semelle, caractérisé par le fait que le pavé (200) et chacune des coquilles (500, 600) est équipée d'au moins un goujon en saillie (210, 520, 620), chacun des supports de coquilles (300, 400) est muni de premiers moyens (320, 420) aptes à immobiliser sur commande le goujon (520, 620) de la coquille (500, 600) associée et par conséquent cette coquille (500, 600) elle-même et l'embase (100) est pourvue de seconds moyens (120) aptes à immobiliser sur commande le goujon (210) du pavé (200) et par conséquent ce pavé (200) lui-même, ces seconds moyens d'immobilisation (120) étant en outre adaptés pour laisser le pavé (200) libre de déplacement, afin d'autoréglage de positionnement, lors du rapprochement des coquilles (500, 600).

2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le pavé (200) est pourvu d'un goujon (210) sur sa surface inférieure (204).

3. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé par le fait que le goujon (210) du pavé (200) est prévu sensiblement au niveau du centre géométrique de la surface inférieure (204) de celui-ci.

4. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que chaque coquille (500, 600) est pourvue d'un goujon d'immobilisation (520, 620) sur sa surface extérieure longitudinale (510, 610).

5. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que chaque goujos d'immobilisation (210, 520, 620) a une tête évasée.

6. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que les moyens d'immobilisation des coquilles (500, 600) sur leur support de coquilles respectives (300, 400) comprennent également des glissières (530).

7. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que les seconds moyens d'immobilisation (110) prévus sur l'embase (100) comprennent un sabot (102) pourvu d'une glissière (117, 118) en forme de trou de serrure apte à recevoir à coulissement le goujon (210) du pavé (200), tout en maintenant celuici.

8. Ensemble selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les seconds moyens d'immobilisation (110) comprennent en outre un vérin apte à déplacer verticalement le sabot (102) jusqu'à appui du pavé sur la surface supérieure de l'embase (100).

9. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que les premiers moyens d'immobilisation comprennent des moyens à griffe pilotés par des moyens moteurs tels que des vérins à commande électrique, hydraulique ou pneumatique.

10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé par le fait que les moyens à griffe comprennent un vérin comportant des billes immobilisées à translation mais commandées à translation radiale respectivement en rapprochement et en éloignement de l'axe du vérin.

11. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que les moyens d'immobilisation comprennent des moyens de serrage des goujons (210, 520, 620), à commande manuelle.

12. Ensemble selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les glissières (530) sont prévues sur les faces transversales (512, 514, 612, 614) des coquilles (500, 600).

13. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que les coquilles (500, 600) sont pourvues en outre d'au moins un goujon de centrage sur leur surface longitudinale extérieure (510, 610).

14. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé par le fait que les coquilles (500, 600) sont pourvues en outre d'au moins un goujon de centrage (630) sur leur surface longitudinale intérieure (616, 516).

15. Pavé pour la mise en ouvre d'un ensemble conforme à l'une des revendications 1 à 14, caractérisé par le fait qu'il comprend un goujon en saillie (210) sur sa surface inférieure.

16. Coquille pour la mise en eouvre d'un ensemble conforme à l'une des revendications 1 à 14, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un goujon en saillie (520, 620) conçu pour permettre sa fixation sur un support (300, 400).