FR2710030A1 - Emballage à ouverture facile refermable. - Google Patents

Abstract

L'emballage à "ouverture facile" selon l'invention, comporte dans sa forme la plus simple, une enveloppe 1 comportant un grand rabat 2 rabattu en premier, deux rabat 4 rabattus en second, un grand rabat 3 rabattu en dernier. L'emballage comporte, découpé dans un petit côté vertical 10 et dans un petit rabat 4, une porte pivotante 7. La porte 7, comporte un élément obturant 13 et un élément coulissant 14. La porte est découpée sur tout son pourtour, moins la partie de celui-ci situé sur l'arête 9 et servant de charnière souple. Le pourtour découpé de l'élément 13 est matérialisé par une ligne de faiblesse 12, qui est prolongée sur l'élément 14, par une découpe en arc de cercle 17. Lorsque, afin de libérer l'ouverture de l'emballage, l'utilisateur saisit l'élément 14, à travers l'échancrure 19, et le tire dans la direction A, ledit élément 14 sort à l'extérieur de l'emballage en coulissant entre les deux grands rabats 2 et 3, et en entraînant l'élément 13, qui rompant la ligne de faiblesse 12, pivote sur sa charnière souple 8. L'élément 14 ne sort jamais complètement de l'emballage, grâce à la butée 20; et lors de la fermeture de l'emballage par l'utilisateur, il coulisse en sens inverse entre les deux grands rabats 2 et 3.

Description

Emballage à "ouverture facile " refermable.

La présente invention concerne un emballage du type boite pliante en carton ou analogue, pour produits pulvérulents, ou analogues, alimentaires ou non, tel que le riz, la farine, les croquettes pour chats, la lessive, le plâtre fin, etc...comportant une "ouverture facile" refermable.

Divers emballages du type boite pliante en carton, comportant une ouverture ou un bec verseur intégré dans lâ paroi de l'étui, sans rajout de matière exogène comme le métal ou le plastique, sont connus.

Ils peuvent se diviser en deux genre principaux. Les emballages comportant une ouverture dite "ouverture facile" et les emballages comportant un bec verseur.

Les emballages à ouverture facile comportent sur leur paroi un dispositif facilitant leur ouverture et permettant leur fermeture après usagez L'intéret de ces emballage réside dans le fait qu'ils procureht la possibilité de les ouvrir et de les refermer, sans nécessiter d'utilisation supplémentaire de carton par rapport aux emballages ordinaires, et donc, sans augmenter leur coût unitaire. Le seul surcoût, minime, qu'ils occasionnent, réside dans la nécessité de changer la forme du couteau de découpe de la machine à emporte-pièce avec laquelle ils sont fabriqués, car la seule différence entre ces emballages et les emballages ordinaires, réside dans la spécificité de leur contour de découpe. Les principaux défauts de ces emballages, résident dans le fait qu'ils ne procurent pas d'assistance au versement du produit, et dans le fait que si leur ouverture est en général aisée à comprendre, leur fermeture, en revanche, n'est pas évidente. Par exemple, un emballage de ce genre, connu, comporte sur un de ses petits côtés verticaux deux lignes de déchirure parallèles espacées de deux cm. environ. La bande horizontale déchirable de la paroi ainsi délimitée, est destinée à être arrachée par une de ses extrémités verticales et reste articulée à l'emballage par son autre extrémité verticale, faisant office de charnière souple.

Cette ouverture facile, se referme par l'introduction dans l'emballage, d'une partie, en forme de languette, de la bande déchirable. Dans la pratique, la fermeture de ces ouvertures faciles est peu utilisée, car elle demande au consommateur,pour saisir son principe, un effort cognitif relativement important.

Les emballages à bec verseur comportent une ouverture qui sert à assister le versement du produit. Ces emballages ont le défaut de ne pouvoir fonctionner sans que tout ou partie de leur surface interne, ne comporte un coûteux doublage interne en papier, ou le défaut, du fait que certaines de leurs parties sont rallongées, ou du fait que certaines de leurs parois sont doublées par une seconde épaisseur de carton, de nécessiter l'utilisation, par rapport aux emballages ordinaires, d'une plus grande quantité de matière. Ils comportent un bec verseur, intégré et découpé dans leur paroi, composé d'un côté basculant articulé par une charnière souple, de manière à pouvoir pour l'ouverture se positionner dans un autre plan de l'espace par rapport à sa position initiale, et composé d'un ou de deux côtés coulissants, sortant de l'emballage pendant l'ouverture, en coulissant, soit derrière une de leur paroi, soit entre une de leur paroi et une chemise interne. Selon un premier exemple de ces emballages, le brevet CH 529 629 SAUBERLEIN & PFEIFFER
SA, décrit une boite pliante en carton comportant un bec verseur découpé dans une des petites parois verticales, articulé à celle-ci par une charnière souple, et composé d'une part d'un grand côté frontal vertical basculant, et d'autre part de deux petits côtés verticaux latéraux coulissants, situés perpendiculairement audit côté frontal et découpés dans les deux larges parois verticales. La face interne du bec verseur est recouverte entièrement par un étiquette quadrangulaire en papier. Durant l'ouverture, l'extrémité des deux côtés coulissants, coulissent entre l'étiquette et les parois verticales de l'emballage. A la fin de l'ouverture, lesdites extrémités, en forme de taquet, viennent buter contre la petite paroi verticale de l'emballage, dans laquelle est découpé le côté basculant. Outre que le bec verseur de ces emballages, ne peut fonctionner sans une étiquette interne coûteuse à installer, il présente le défaut que ses côtés latéraux coulissants ne sont plus protéges, après la fermeture, d'un écartement latéral intempestif. D'autres boites pliantes connues possèdent un bec verseur articulé intégré dans leur paroi, mais nécessitent l'utilisation de plus de carton que les emballages ordinaires. Par exemple, est connu, un emballage possédant un bec verseur à deux côtés triangulaires dont l'un est basculant et l'autre coulissant, la ligne de pliage les reliant étant située sur une arête verticale. Le côté basculant vertical est découpé dans une des deux petites parois verticales et est articulé à ladite paroi par une charnière souple situé à 45- par rapport à l'arête verticale reliant les deux côtés du bec verseur. Le côté coulissant vertical est découpé dans la patte 1 de collage prolongeant la petite paroi verticale de l'emballage dans laquelle est découpé le côté basculant. Afin de procurer la surface de matière nécessaire au découpage du côté coulissant, la patte de collage est élargie de quelques cm., par rapport à la patte de collage d'un emballage ordinaire des 12 mm. environ. Pendant l'ouverture, le côté basculant pivote sur sa charnière souple, en entraînant avec lui le côté coulissant, qui coulisse derrière la partie de la paroi de l'emballage recouvrant la patte de collage. Afin que cette opération de coulissement puisse se réaliser, la longueur de la patte de collage dans laquelle est découpé le côté coulissant, n'est pas enduite de colle. La paroi de l'emballage recouvrant le côté coulissant, comporte un évidemment demi-circulaire, de manière à ce que l'utilisateur puisse ouvrir le bec verseur, en exerçant avec un doigt une pression/traction sur ledit côté coulissant. Le côté coulissant comporte un taquet venant buter en fin d'ouverture, contre la paroi verticale de l'emballage comportant le côté basculant.

Cet emballage présente plusieurs défauts. Tout d'abord il est coûteux. Non pas tant directement à cause de l'élargissement de la patte de collage, ce qui effectivement augmente légèrement la consommation de carton, qu'à cause surtout de la diminution de la cadence de production de l'emballage qui en résulte. En effet, si la surface occupée par chaque étui augmente, le nombre d'étuis découpés dans une plaque de carton, par un seul coup de machine à emporte-pièce, diminue. Par ailleurs, certaines machines de conditionnement à haute cadence de production, utilisent des boites pliantes introduites " à plat", c'est à dire avec une patte de collage non encollée à l'avance. Or, la dimension des boites pliantes acceptées par ces machines est figée une fois pour toute, et est inchangeable, sauf à changer la machine. Au regard de ce type de machine, l'élargissement de la patte de collage, représente donc un défaut rédhibitoire. Un autre défaut de cet emballage, provient du fait que le bec verseur est maintenu en position ouverte par une encoche située sur le côté coulissant et destinée à s'enclencher dans la paroi verticale de l'emballage. Or ce type d'encoche dans du carton, "s'use" vite et devient inefficace après un nombre peu élevé d'ouvertures.

Par ailleurs, cet emballage est limité aux produits, comme certaines farines, nécessitant une coûteuse chemise interne.

Utilisé sans chemise interne il présenterait des défauts rédhibitoires. Premièrement, il manque de résistance à l'écrasement en colonne, du fait de la nécessaire absence de colle sur la partie de la patte de collage constituant le côté coulissant. Par conséquent, lorsque la moindre pression est exercée sur le dessus de l'emballage, sa paroi se cintre immédiatement au niveau du bec verseur, créant un espace entre elle et le côté coulissant. En l'absence de chemise interne, le produit s'échapperait par cet espace. Deuxièmement, en l'absence de chemise interne lui procurant une contre-partie résistante, le côté coulissant s'enfoncerait intempestivement à l'intérieur de l'emballage, lorsque l'utilisateur exercerait sur lui une pression/traction destinée à l'ouverture.

Troisiemement, en l'absence de chemise interne, il n'existerait aucune contre-partie résistante,, évitant au bec verseur une pénétration accidentelle à l'intérieur de l'emballage.

Le problème que se propose de résoudre la présente invention, est de procurer à un emballage du type boite pliante en carton, une ouverture intégrée à sa paroi, possédant essentiellement les avantages et les caractéristiques d'une ouverture facile, et qui permette également, dans sa forme principale, de guider ainsi qu'un bec verseur classique, le versement du produit, mais ne possédant pas les défauts des ouvertures faciles et des bec verseurs ci-dessus décrits.

L'ouverture facile devra être refermable de manière évidente, sans demander à l'utilisateur un effort cognitif. L'emballage ne devra pas demander, dans sa forme principale, d'utilisation supplémentaire de carton, afin de ne pas occasionner de surcoût de production, et afin de pouvoir être utilisé sur tous les types de machines de conditionnement. Il devra pouvoir s'appliquer à tous les produits, c'est à dire que sans coûteuse chemise interne, il devra posséder une résistance à l'écrasement proche de celle des emballages ordinaires. Sa patte collage devra être enduite de colle sur toute sa longueur. Son ouverture facile refermable devra posséder une contre-partie rigide intégrée à sa paroi, facilitant sa préhension et évitant sa pénétration accidentelle dans l'emballage. Par ailleurs il devra comporter un moyen efficace et " inusable", pour permettre le maintient de son ouverture facile en position ouverte.

L'emballage à "ouverture facile" selon l'invention, comporte dans sa forme la plus simple, une ouverture facile refermable formée par la coopération d'une partie de la paroi de l'emballage, et d'une partie d'un petit rabat supérieur de fermeture. Cette ouverture a essentiellement les caractéristiques d'une ouverture facile refermable, mais elle peut servir subsidiairement dans la plupart de ses variantes, lorsque l'emballage est penché sous un certain angle, à guider ainsi qu'un bec verseur,le versement du produit.

L'invention sera mieux comprise par la description qui va suivre, faite en se référant aux dessins annexés à titre d'exemples, indicatifs seulement, sur lesquels
La figure 1 montre une première variante de l'emballage selon l'invention, en perspective, les rabats supérieurs de fermeture étant en position dépliés.

La figure 2 montre la première variante de l'emballage selon l'invention, en perspective, après pliage et collage de ses rabats supérieurs de fermeture.

La figure 3 montre la première variante de l'emballage selon l'invention, en perspective, après ouverture de son ouverture facile.

Les figures 4 à 6 montrent en perspective, selon la même succession démonstrative que celle des figures 1 à 3, une seconde variante de l'emballage selon l'invention.

La figure 7 montre une troisième variante de l'emballage selon l'invention, en perspective, après collage de ses rabats supérieurs de fermeture, l'ouverture facile étant en position ouverte.

Les figures 8 et 9 montrent deux aspects d'une quatrième variante de l'emballage selon l'invention, en perspective, l'ouverture facile étant en position fermée.

La figure 10 montre une variante secondaire de l'invention, en perspective, l'ouverture facile étant en position fermée.

La figure 11 montre une autre variante secondaire de l'invention, en perspective, l'ouverture facile étant en position ouverte.

La figure 12 montre un mode de réalisation de l'invention, en perspective, l'ouverture facile étant en position fermée.

La figure 13, montre un autre mode de réalisation de l'invention, en ce qui concerne l'ordre de pliage des rabats de fermeture, l'ouverture facile étant en position ouverte.

La figure 14, montre un autre mode de réalisation de l'invention, en ce qui concerne l'ordre de pliage des rabats de fermeture, l'ouverture facile étant en position fermée.

En se référant aux figures on voit que la boite pliante 1, est, pour la majorité des exemples ( figures 1 à 12), du type connu comportant un grand rabat 2 supérieur de fermeture rabattu en premier, deux petits rabats 4 supérieurs de fermeture possédant un biseau 5, rabattus tous deux sur le grand rabat 2, un autre grand rabat 3 supérieur de fermeture rabattu en dernier sur les trois autres. Ces emballages peuvent ne posséder qu'une seule ligne de colle 6 qui, grace à la disposition des rabats de fermeture, ainsi qu'à la présence des biseaux 5, encolle les quatre rabats en même temps. Sur les figures 13 et 14, la boite pliante est d'un autre type connu, comportant deux petits rabats 4 supérieurs de fermeture rabattus en premier, deux grands rabats 2 et 3 supérieurs de fermeture rabattus respectivement en deuxième et en troisième par dessus lesdits rabats 4, et ne comportant pas de biseau.

En se référant aux figures on voit que l'emballage du type boite pliante en carton, du genre comportant une ouverture facile ou un bec verseur, composé d'un élément basculant et d'un ou de deux éléments coulissants, intégrés dans sa paroi, comporte, selon l'invention, une porte pivotante 7 située en partie sur la partie supérieure d'une de ses petites parois verticales 10 et en partie sur sa paroi horizontale supérieure.

La porte 7 est constituée de deux éléments solidaires, situés perpendiculairement l'un à l'autre et appelés dans ce brevet élément vertical basculant 13 et élément horizontal coulissant 14. L'élément vertical basculant 13 est découpé sur une petite paroi verticale 10 de l'emballage. L'élément horizontal coulissant 14 est découpé dans le petit rabat 4 de fermeture, situé au dessus dudit côté vertical 10 comportant ledit élément vertical basculant 13, et est situé entre deux épaisseurs de matière de l'emballage, qui sont constituées ou par le grand rabat de fermeture 2 et le grand rabat de fermeture 3 (figures 1 à 12), ou par le bord horizontal 70 de la patte verticale de collage 41 et le grand rabat de fermeture 2 (figures 13 et 14).

Soit la boite pliante 1 est du type dont un grand rabat de fermeture 2 est rabattu en premier, dont les deux petits rabats 4 sont rabattus par dessus le rabat 2 rabattu en premier, dont l'autre grand rabat de fermeture 3 est rabattu en dernier, et on voit sur les figures 1 à 12 que l'élément horizontal coulissant 14 est situé entre les deux grands rabats 2 et 3.

Soit la boite pliante 1 est du type comportant deux petits rabats 4 supérieurs de fermeture rabattus en premier, deux grands rabats 2 et 3 supérieurs de fermeture rabattus respectivement en deuxième et en quatrième, et on voit sur les figures 13 et 14 que l'élément horizontal coulissant 14, est situé entre le bord horizontal 70 de la patte de collage verticale 41 et le rabat supérieur de fermeture 2, rabattu en deuxième. Les deux éléments 13 et 14 sont solidaires par la ligne de pliage horizontale, reliant la paroi verticale 10 et le petit rabat de fermeture 4, et constituant une arête horizontale 11 de l'emballage. Le contour de la porte 7 est délimité par une charnière souple 8, par une ligne de découpe 12, et par une ligne de découpe 17. La charnière souple 8 rend l'élément vertical basculant 13 solidaire de la paroi verticale de l'emballage 10 et lui permet d'être déplacé sur un plan différent de celui de ladite paroi de l'emballage, selon un axe de rotation vertical. La ligne de découpe 12 délimite, avec la charnière souple 8 et avec la partie de l'arête horizontale 11 située sur la porte 7, le contour de l'élément vertical basculant 13. La ligne de découpe 17 délimite, avec la partie de l'arête horizontale 11 située sur la porte 7, le contour de l'élément horizontal coulissant 14. La charnière souple 8 est verticale et est toujours située; soit sur l'arête verticale 9, reliant le petit côté vertical 10 comportant l'élément vertical basculant 13 à l'un des autres cotés verticaux de l'emballage, soit à une certaine distance et parallèlement à ladite arête verticale 9, ( dans ce cas elle est matérialisée par un rainage vertical, c'est à dire par une ligne d'écrasement de la matière facilitant le pliage). L'extrémité supérieure de la charnière souple verticale 8 est située sur l'arête 11, éventuellement à une de ses extrémités (figure 1). La ligne de découpe 12 délimitant le contour de l'élément 13, part de l'extrémité inférieure de la charnière verticale souple 8 et aboutit sur l'arête horizontale 11 (éventuellement à une de ses extrémité, cf. figure 4), à une certaine distance (quelques dizaines de mm. environ, selon la taille de la porte 7) du point d'aboutissement de l'extrémité supérieure de la charnière souple 8, et à une de ses extrémités si nécessaire (cf. figure 4 à 6 et 14). La ligne de découpe 12 pourra posséder diverses formes, c'est à dire être courbe, droite, en ligne brisée, etc.. .La ligne de découpe 12 pourra être, entièrement (cf.

figure 1 à 13) ou en partie (cf. figure 14), matérialisée par une ligne de faiblesse de la matière (c'est à dire une découpe partielle en pointillé). La ligne de découpe 17 délimite le contour de l'élément horizontal coulissant 14, et le sépare du reste du petit rabat 4, non compris dans ledit élément 14. Une partie du reste de l'élément 14 peut être éventuellement et avantageusement conservée en vue de son collage sur les autres rabats (cf. figures 1 à 13). Le reste du rabat 4 avantageusement conservé et collé sur un autre rabat, reste toujours fixe. La ligne de découpe 17 comporte deux parties principales. La première partie 22 de la ligne de découpe 17, ayant sur toute sa longueur ( cf. figure 8, 9, 10, 12 ) ou sur la majeure partie de sa longueur, (cf. figures 1 à 7 et 11, 13, 14), une forme en arc de cercle, part du point de l'arête 11 où se termine la ligne de découpe 12, et se termine au niveau de la partie de l'élément 14 la plus éloignée de l'arête 11. La deuxième partie 31 de la ligne de découpe 17, ayant de préférence une forme de droite, part du point d'aboutissement de la première partie 22 de la ligne de découpe 17, pour rejoindre, sur l'arête 11, l'extrémité supérieure de la charnière verticale souple 8 (on voit sur les figures 1 et 14 que cette deuxième partie 31 peut être matérialisée par un côté 15 du petit rabat 4 ). Lorsque la partie du rabat 4 qui ne fait pas partie de l'élément 14 est avantageusement conservée, ledit élément 14 reste solidaire de ladite autre partie conservée du rabat 4, par de petits points d'attache (non représentés), pouvant se rompre facilement au moment de l'ouverture de l'emballage. Lorsque l'utilisateur tire la porte 7 vers l'extérieur de l'emballage, en exerçant une traction dans la direction A des figures 2 et 5, l'élément basculant 13 pivote sur sa charnière verticale souple 8, tout en déchirant progressivement la ligne de faiblesse constituant tout ou partie de la ligne de découpe 12, jusqu'a la complète ouverture de ladite porte 7. Les éléments 13 et 14 étant solidaires, l'élément horizontal coulissant 14 est entraîné dans le même temps et sort de l'emballage en coulissant entre les deux parties de la boite pliante 1 entre lesquelles il est situé, qui le guident et le maintiennent en permanence, pendant l'ouverture ou la fermeture de la porte 7. Sur les figures 1 à 12, on voit que l'élément horizontal coulissant 14 sort de l'emballage en coulissant entre les deux grands rabats de fermeture 2 et 3, qui le guident et le maintiennent en permanence, pendant l'ouverture ou la fermeture de la porte 7.

Sur les figures 13 et 14, on voit que l'élément horizontal coulissant 14 sort de l'emballage en coulissant entre le bord horizontal 70 de la patte de collage et le grand rabat 2 le recouvrant, qui le guident et le maintiennent en permanence, pendant l'ouverture et: la fermeture de la porte 7. L'extrémité de l'élément horizontal coulissant 14 comporte un taquet 20 constitué par une partie de sa surface (figures 1 à 7 et 11, 13, 14) ou par un autre élément de l'emballage faisant corps avec lui (figures 8, 9, 10, 12). En position ouverte de la porte 7, l'extrémité de l'élément horizontal coulissant 14, reste toujours située à l'intérieur de l'emballage, entre les deux parties de la boite pliante 1 entre lesquelles ledit élément coulissant 14 coulisse, grâce au taquet 20 venant buter en bout de course de t la porte 7, contre une partie fixe de l'emballage. Le taquet 20 est guidé vers le point exact de l'emballage qu'il doit rencontrer, par la contrainte exercée sur l'élément coulissant 14 par les parties de la boite pliante entre lesquelles ledit élément 14 coulisse. Sur les figures 1 à 12, on voit que le taquet 20 est guidé vers le point exact de l'emballage qu'il doit rencontrer, par la contrainte exercée sur l'élément coulissant 14 par les grands rabats 2 et 3, entre lesquels ledit élément 14 coulisse. Sur les figures 13 et 14, on voit que le taquet 20 est guidé vers le point exact de l'emballage qu'il doit rencontrer, par la contrainte exercée sur l'élément coulissant 14 par le bord horizontal 70 de la patte de collage 41 et le grand rabat de fermeture 2, entre lesquels ledit élément 14 coulisse. L'ouverture de la porte 7 est stoppée par le taquet 20, lorsque l'élément vertical basculant 13 se trouve dans un plan de l'espace situé approximativement à 90 ' par rapport au plan de l'espace dans lequel se trouve situé le reste du côté 10 de l'emballage.

Durant toute l'ouverture de la porte 7, l'élément horizontal coulissant 14 reste situé rigoureusement dans le même plan de l'espace que celui dans lequel se trouve situé le côté horizontal supérieur de l'emballage. Pour refermer la porte 7, l'utilisateur la repousse dans la direction opposée, provoquant le coulissement en sens inverseXde l'élément 14 entre les deux parties de la boite pliante 1 entre lesquelles il est situé, jusqu'à ce que ladite porte 7 vienne buter contre la partie de ladite boite pliante 1 qui lui est en permanence opposée, de façon à interdire toute pénétration accidentelle à l'intérieur de l'emballage de ladite porte 7. Sur les figures 1 à 12 on voit que à la fin de la fermeture de la porte 7, la face interne de la ligne de pliage 11 reliant les éléments 13 et 14, vient buter contre le bord, parallèle à l'arête 11, du grand rabat de fermeture 2, de manière a interdire la pénétration accidentelle à l'intérieur de l'emballage, de ladite porte 7.

Sur les figures 13 et 14, on voit que à la fin de la fermeture de la porte 7, la face interne de la partie de l'élément 13 situé par dessus la patte de collage 41, vient butter sur ladite patte de collage, de manière à interdire la pénétration accidentelle à l'intérieur de l'emballage de ladite porte 7.

Lorsque la porte 7 est en position ouverte, ses deux éléments 13 et 14, de dimensions à peu près équivalentes et reliés entre eux par la ligne de pliage 11 du petit rabat 4, forment une gorge, permettant a l'utilisateur, pour la plupart des variantes, en inclinant l'emballage vers l'avant, tout en l'inclinant vers la gauche ou vers la droite (selon le sens d'ouverture de la porte 7), de constituer un bec verseur guidant le versement du produit.

En se référant aux figures 7, 13 et 14, on voit que selon une réalisation préférentielle de l'invention, la patte de collage 41, de la largeur habituelle (12 mm. environ) utilisée pour les emballages ordinaires, est située derrière le côté de la paroi 10 situé à l'opposé de la charnière souple 8. La partie supérieure du tracé de la ligne de découpe 12, passe sur la partie supérieure de la patte de collage 41. Le point de jonction sur l'arête 11, de la ligne de découpe 12 et de la ligne de découpe 17, est situé au dessus du bord horizontal 70 de la patte de collage 41, de façon à ce que l'élément 14 ait en toutes positions, une partie de sa surface située par dessus ledit bord horizontal 70 de ladite patte de collage 41. De cette façon la résistance de l'emballage à l'écrasement en colonne, diminuée par la ligne de découpe 12, est en grande partie restaurée par la présence derrière une partie de ladite ligne de découpe 12, de la "cornière" constituée par la patte de collage 41 et le côté de l'emballage que ladite patte de collage 41 prolonge. De plus, la partie supérieure de la ligne de découpe 12 ayant derrière elle la patte de collage 41, est ainsi protégée du risque d'une rupture accidentelle, provenant par exemple d'une pression aléatoire exercée sur elle pendant le transport de l'emballage. L'unique partie de la ligne de découpe restant exposée aux ruptures accidentelles, est située entre le bord vertical de la patte de collage 41 et l'extrémité inférieure de la charnière souple 8. Par ailleurs la présence à cette endroit de la patte de collage 41, entre en jeux comme cela sera décrit plus loin, dans certains modes de préhension de la porte 7, en vue de son ouverture.

En se reportant aux figures 1 à 3, on voit que selon une première variante du moyen de retenue de l'élément 14, la première partie 22 de la ligne de découpe 17, est terminée par une forme en marche d'escalier, de manière à constituer un taquet 20. Le début de la première partie 22 de la ligne de découpe 17, possède une forme constituant un petit surplomb horizontal 21, sous lequel viendra se loger, dès le début de l'extraction et sous l'effet de la pression de l'index de l'utilisateur, le bord 22 en arc de cercle de la ligne de découpe 17 de l'élément 14. Le bord 22 coulissera durant toute l'extraction sous le surplomb 21, de manière a ce que le taquet 20 soit forcé, ou bien A passer sous ledit surplomb 21 afin de buter contre la surface interne de l'arête 11, ou bien à buter contre ledit surplomb 21 afin de pénétrer dans une encoche (non représentée) qui y est située. La contrainte exercée sur l'élément 14, par le contact des deux parties de la boite pliante 1 entre lesquelles il est situé, maintient la porte 7 en position ouverte.

En se reportant aux figures 4 à 6, on voit que selon une autre variante du moyen de retenue de l'élément 14, la première partie 22 de la ligne de découpe 17 est terminée par une forme en marche d'escalier, de manière à constituer un taquet 20.

L'élément coulissant 14 coulisse pend an t l'ouverture entre les deux parties de la boite pliante 1 entre lesquelles il est situé et durant la même opération son extrémité en forme de taquet 20, se dirige vers une grande arête horizontale supérieure 16 constituée par la ligne de pliage d'un grand rabat de fermeture 2 ou 3. L'arête 16 comporte à environ 1 cm de son extrémité faisant angle ave l'arête 11, une fente 33 d'environ 1 cm de long et exécutée dans la totalité de l'épaisseur de la matière. Lorsque l'élément 14 tiré par l'utilisateur arrive en bout course, le taquet 20 entre en contact avec la face interne de l'arête 16, puis la traction continuant, pénètre dans la fente 33 de manière à s'y loger et à empêcher la sortie totale dudit élément 14. La longueur du taquet 20 est prévue de façon à obtenir ce résultat. La contrainte exercé par les lèvres de la fente 33 sur le taquet 20, maintient la porte 7 en position ouverte.

En se référant aux figures 7, 13 et 14, on voit que selon une troisième variante du moyen de retenue de l'élément 14, la première partie 22 de la ligne de découpe 17 est terminée par une forme en marche d'escalier, de manière å constituer un taquet 20. L'élément coulissant 14 coulisse pendant l'ouverture entre les deux parties de la boite pliante 1 entre lesquelles il est situé et durant la même opération son extrémité en forme de taquet 20, se dirige vers une grande arête horizontale supérieure 16 constituée par la ligne de pliage d'un grand rabat de fermeture 2 ou 3. Peu avant la fin de l'ouverture de la porte 7, le taquet 20 rencontre la face interne de l'arête 16, à un endroit situé à environ 1 cm de l'angle formé par ladite arête 16 et l'arête 11, la longueur dudit taquet 20 étant calculée pour obtenir ce resultat. Lorsque le taquet 20 entre en contact avec la face interne de l'arête 16, celui-ci est automatiquement plié à angle droit (en direction du sol) par rapport à l'élément 14, sous les effets conjugués de la traction de l'utilisateur et de la contrainte exercée par le grand rabat de fermeture 2 ou 3 situé au dessus de lui. Le taquet 20 terminera sa course dans cette position à angle droit et viendra buter contre la face interne de la paroi verticale 10, ou contre la face interne de la patte de collage 41, si elle est située à cet endroit. Sur la figure 7, on voit que si l'élément coulissant 14 coulisse entre les deux grands rabats de fermeture 2 et 3, le grand rabat 2 de fermeture rabattu en premier, comporte un évidemment 50 de sa surface, situé en vis à vis de l'endroit où le taquet 20 rencontre la face interne de l'arête 16, de manière à type de la petite fente prédécoupée 32 située le long de ligne de découpe 12, dont les deux lèvres sont destinées à être écartées par la pression du doigt de l'utilisateur, ou bien encore du type de la partie préhensible 78 située sur l'élément basculant 13.

Sur la figure 7 on voit que selon l'invention, l'emballage comporte un évidemment 19 en demi-cercle, situé sur le bord 18 parallèle à l'arête 11 du grand rabat 3 rabattu en dernier ( il va de soi que dans le cas où l'élément 14 est recouvert par les deux grands rabats 2 et 3, le rabat 2 comporte également un évidemment situé sous l'évidemment 19, sans pour cela sortir du cadre de l'invention ). L'évidemment 19 est situé en partie au dessus du bord horizontal 70 de la patte de collage 41, de manière à ce que la pression/traction de l'index de l'utilisateur lors de l'ouverture, s'exerce sur l'élément 14 avec le bénéfice de la contre-partie rigide offerte par le bord horizontal 70 de la patte de collage 41. Ceci évite que l'élément 14 ne s'affaisse et permet que le taquet 20, en dépit de la pression du doigt de l'utilisateur, soit conduit vers le point exact de l'arête qu'il doit rencontrer.

Sur la figure 13 on voit que selon l'invention, l'emballage comporte un évidemment 38 en demi-cercle destiné à faciliter la préhension de l'élément 13, situé le long de la ligne de découpe 12 et par dessus la patte de collage 41, de manière à ce que ladite patte de collage 41 obture l'ouverture ainsi effectuée dans la paroi 10.

Sur la figure 15, on voit que selon l'invention, lorsque la partie supérieure du tracé de la ligne de découpe 12 passe par dessus la patte de collage 41, la ligne de découpe 12 comporte une première partie 76 en ligne de faiblesse qui part de la charnière souple 8 pour aboutir au bord extrême vertical 75 de la boite pliante 1 ( bord 75 s'entend avant pliage et collage de la patte de collage 41) et une deuxième partie 77 entièrement prédécoupée qui est constituée par la partie supérieure du bord extrême vertical 75 de la boite pliante 1.

La partie de l'élément basculant 13 qui longe la partie prédécoupée 77 de la découpe 12, constitue une languette préhensible 78 destinée à être décollée de la patte de collage 41 par l'utilisateur, pour ouvrir la porte 7. Avantageusement la porte 7 comporte un rainage oblique 79, situé par dessus la patte de collage 41, et partant de la première partie 76 de la ligne de découpe 12 pour aboutir sur l'arête 11, au point de jonction des lignes de découpe 12 et 17, de manière à faciliter le décollage de l'extrémité préhensible 78 en premier, avant le décollage du reste de lla partie de l'élément 13 collée sur la patte de collage 41.

Sur la figure 13, on voit que lorsque le petit rabat 4 est rabattu en premier, et qu'il est nécessaire de conserver sa partie non comprise dans le tracé de la découpe 17, celle-ci reste fixe et est maintenue solidaire du reste de l'emballage par la ligne de colle 6 ( figures 1 à 12 ), ou par un point de colle ( représenté sur la figure 14 par la zone hachurée).

Sur la figure 14, on voit que si nécessaire, et sans sortir pour cela du cadre de l'invention, la partie du petit rabat 4 non comprise dans la découpe 17 n'est pas conservée, et l'élément 14 constitue la totalité dudit rabat 4, qui est exempt de colle lors de la fermeture de la boite pliante 1.

En se reportant aux figures 8 et 9, on voit que selon une quatrième variante du moyen de retenue de l'élément horizontal coulissant 14, la patte de collage 41 est prolongée en longueur, de manière à doubler ledit élément horizontal coulissant 14 le long de la deuxième partie 31 de la ligne de découpe 17. Ce prolongement 42 de la patte de collage 41 fait corps avec l'élément horizontal coulissant 14 en étant contrecollé sur sa face interne, et est entraîné avec la porte 7 lors de son ouverture. En fonction de certaines modifications de détail décrites plus loin, la porte 7 entraîne soit le prolongement 42 uniquement (cf. figure 9), soit le prolongement 42 ainsi que la partie de la patte de collage 41 située derrière l'élément vertical basculant 13 ( figure 8). La première partie 22 de la ligne de découpe 17 est en forme d'arc de cercle sur toute sa longueur. La longueur du prolongement 42 est calculée de façon a ce que son extrémité, en forme de taquet 20, dépasse de quelques millimètres de la surface de l'élément horizontal coulissant 14, afin de se trouver située en permanence sous la partie fixe du rabat 4, quelque soit la position dudit élément 14. L'extrémité du prolongement 42 en forme de taquet 20, coulisse durant l'ouverture de la porte 7 sous la partie fixe dudit rabat 4 et vient buter à la fin de l'ouverture sur la face interne de la partie fixe de l'arête 11. De manière à assurer, lors de l'encollage de la patte de collage 41, ( en cas de collage à l'aide d'un galet enducteur, procédé le plus fréquemment utilisé qui procure une ligne de colle obligatoirement continue et située sur la totalité de la patte de collage) l'indépendance du taquet 20 et de la partie fixe du rabat 4, la superposition des surfaces du prolongement 42 et de l'élément 14, est avantageusement évitée au-delà de la ligne de découpe 22 dans l'axe de la ligne de colle 45 autrement dit plus concrètement, soit le taquet 20 est constitué par la seconde moitié de la largeur du prolongement 42, située hors de l'axe de la ligne de colle 45 (figure 8), soit la surface de la partie fixe du rabat 4, située sur la trajectoire de l'axe de la ligne de colle 45, est évidée (figure 9). La contrainte exercée par les deux grands rabats de fermeture 2 et 3, augmentée par l'épaisseur supplémentaire du prolongement 42, maintient la porte 7 en position ouverte.

En se référant à la figure 8, on voit que selon un mode d'exécution de la variante du quatrième moyen d'éviter la sortie de l'élément 14, l'arête 9 sur laquelle est située la charnière souple 8, est formée par la ligne de pliage 40 reliant la patte de collage 41 au reste de l'emballage. La porte 7 est solidaire de sa charnière souple 8, par le collage de son élément basculant 13 sur la patte de collage 41. Dans ce cas la porte 7 doit, afin de pouvoir pivoter sur sa charnière souple 8, pouvoir entraîner avec elle, et avec le prolongement 42 s'il y a lieu, la partie verticale de la patte de collage 41 située derrière l'élément vertical basculant 13. Dans ce but la patte de collage 41, pourra avantageusement comporter une entaille 43 effectuée dans une partie de sa largeur et située à proximité de la ligne de découpe. 12, de manière à constituer un début de déchirure qui se continuera automatiquement lors de l'ouverture de la porte 7, jusqu'à la charnière souple 8.

En se référant à la figure 9 on voit que sans sortir pour cela du cadre de l'invention, lorsque la charnière souple 8 est située à une certaine distance de l'arête 9, il sera nécessaire dans certains cas de figures, afin de permettre & la porte 7 de pivoter, que la partie de l'arête 11 située entre l'arête 9 et la charnière souple 8, soit prédécoupée. Dans l'exemple de la figure 9, la ligne de pliage située derrière l'arête 11 et séparant la patte de collage 41 de son prolongement 42, doit également être prédécoupée (en ligne de faiblesse pouvant se rompre aisément), de manière à ce que la porte 7 puisse pivoter en entraînant uniquement le prolongement 42.

En se référant aux figures 1 9 9 et 13 et 14, on voit que selon sa réalisation préférentielle, l'emballage à ouverture facile selon l'invention, ne demande rigoureusement pas pour sa fabrication l'utilisation d'une plus grande surface de carton, par rapport aux emballages ordinaires, et on voit que sa patte de collage est de la largeur traditionnelle de 12 mm. environ.

I1 est à préciser que la variante des figures 8 et 9, rentre également dans cette caractéristique de l'invention, car le prolongement 42 est découpé dans une partie de la plaque de carton, qui constitue dans les boites pliantes ordinaires, une chute détruite.

En se reportant à la figure 10, on voit que selon une variante secondaire de l'invention, valable pour les quatre variantes du moyen de retenue de l'élément horizontal coulissant 14, la patte de collage 41 est prolongée en largeur, de manière à constituer une deuxième épaisseur 34, venant doubler tout le côté 10. La partie de la deuxième épaisseur 34 située sous l'élément vertical basculant 13, comporte de petites ouvertures 47, de manière à constituer un emballage à ouverture facile muni d'un saupoudreur. Cette variante est destinée aux produits pulvérulents du type talc.

En se reportant à la figure 11, on voit que selon une autre variante secondaire de l'invention, valable pour les quatre variantes du moyen de retenue de l'élément horizontal coulissant 14, la patte de collage 41 est prolongée en largeur. de manière à constituer une deuxième épaisseur 34, venant doubler tout le côté 10. Le grand rabat 2 de fermeture rabattu en premier comporte une ouverture 60, située sous l'élément horizontal coulissant 14, de forme de préférence identique mais de dimension légèrement inférieure à celui-ci.

Le grand rabat 3 rabattu en dernier, comporte une ouverture 61 située par dessus l'élément horizontal coulissant 14, en vis à vis de l'ouverture 60 et de dimension et de forme identiques à celles de ladite ouverture 60. Lorsque l'élément horizontal coulissant 14 est tiré à l'extérieur de l'emballage, il libère
le passage du produit par les deux ouvertures 60 et 61. Le débit de l'ouverture ainsi procurée, étant réglable par la plus ou moins complète ouverture de la porte 7, et par conséquent par la plus ou moins complète obstruction des ouvertures 60 et 61 par l'élément horizontal coulissant 14.

Dans cette variante, c'est le. mouvement de déplacement de l'élément 14 qui produit l'ouverture pour l'écoulement du produit contenu. Dans les autres variantes, l'ouverture est produite par le déplacement de l'élément 13.

En se reportant a la figure 12, on voit que, sans sortir pour cela du cadre de l'invention, la paroi 10 ainsi que le petit rabat 4, pourront être doublés par un prolongement de la patte de collage 41 en largeur et en longueur, constituant une deuxième épaisseur 34 et comportant une ligne de découpe 36 située le long du tracé interne de la porte 7. La ligne de découpe 36 délimite une surface de la seconde épaisseur 34, qui constitue par collage une épaisseur interne 37 de la porte 7 et est entraînée avec elle lors de l'ouverture. Dans l'exemple de cette figure, l'épaisseur interne 37 comporte le taquet 20 qui circule durant l'ouverture sous la partie fixe du rabat 4.

Si ce mode de réalisation de l'invention est appliqué avec les deuxième et troisième variantes du moyen de retenue de l'élément horizontal coulissant 14, le taquet 20 peut être situé indifféremment sur l'élément horizontal coulissant 14, ou sur l'épaisseur interne 37. Ce mode de réalisation secondaire de l'invention, augmente la résistance à l'écrasement de l'emballage mais est coûteux en carton.

I1 est bien entendu, que la forme des lignes de découpe 12 et 17, pourront subir, lorsque cela sera nécessaire, des modifications de détail par rapport aux formes qu'elles possèdent sur les figures, sans sortir pour cela du cadre de l'invention,
I1 est bien entendu que sans sortir pour cela du cadre de l'invention, l'emballage pourra être chemisé.

L'invention n'est évidemment pas limitée à la forme d'exécution et au dimensions décrites et représentées, qui pourront subir des modifications de détail, sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

L'invention est particulièrement destinée aux emballages, du type boite pliante ou analogue, pour produits pulvérulents ou analogues, alimentaires ou non alimentaires.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1') Emballage du type boite pliante en carton, du genre comportant une ouverture facile ou un bec verseur, composé d'un élément basculant et d'un ou de deux éléments coulissants, intégrés dans sa paroi, caractérisé en ce qu'il comporte une porte pivotante (7) située en partie sur la partie supérieure d'une de ses petites parois verticales (10) et en partie sur sa paroi horizontale supérieure. La porte (7) est constituée de deux éléments solidaires, situés perpendiculairement l'un à l'autre et appelés dans ce brevet : élément vertical basculant (13) et élément horizontal coulissant (14). L'élément vertical basculant (13) est découpé sur une petite paroi verticale (10) de l'emballage. L'élément horizontal coulissant (14) est découpé dans le petit rabat (4) de fermeture, situé au dessus dudit côté vertical (10) comportant ledit élément vertical basculant (13), et est situé entre deux épaisseurs de matière de l'emballage, qui sont constituées ou par le grand rabat de fermeture (2) et le grand rabat de fermeture (3) (figures 1 à 12), ou par le bord horizontal (70) de la patte verticale de collage (41) et le grand rabat de fermeture (2) (figures 13 et 14). Les deux éléments (13) et (14) sont solidaires par la ligne de pliage horizontale, reliant la paroi verticale (10) et le petit rabat de fermeture (4), et constituant une arête horizontale (11) de l'emballage. Le contour de la porte (7) est délimité par une charnière souple (8), par une ligne de découpe (12), et par une ligne de découpe (17). La charnière souple (8) rend l'élément vertical basculant (13) solidaire de la paroi verticale de l'emballage (10) et lui permet d'être déplacé sur un plan différent de celui de ladite paroi de l'emballage, selon un axe de rotation vertical. La ligne de découpe (12) délimite, avec la charnière souple (8) et avec la partie de l'arête horizontale (11) située sur la porte (7), le contour de l'élément vertical basculant (13). La ligne de découpe (17) délimite, avec la partie de l'arête horizontale (11) située sur la porte (7), le contour de l'élément horizontal coulissant (14). La charnière souple (8) est verticale et est toujours située, soit sur l'arête verticale (9), reliant le petit côté vertical (10) comportant l'élément vertical basculant (13) à l'un des autres côtés verticaux de l'emballage, soit à une certaine distance et parallèlement à ladite arête verticale (9), ( dans ce cas elle est matérialisée par un rainage vertical, c'est à dire par une ligne d'écrasement de la matière facilitant le pliage). L'extrémité supérieure de la charnière souple verticale (8) est située sur l'arête (11), éventuellement à une de ses extrémités (figure 1). La ligne de découpe (12) délimitant le contour de l'élément (13), part de l'extrémité inférieure de la charnière verticale souple (8) et aboutit sur l'arête horizontale (11) (éventuellement à une de ses extrémité, cf. figure 4), à une certaine distance (quelques dizaines de mm. environ, selon la taille de la porte (7) ) du point d'aboutissement de l'extrémité supérieure de la charnière souple (8), et à unel de ses extrémités si nécessaire (cf.

figure 4 à 6 et 14). La ligne de découpe (12) pourra posséder diverses formes, c'est à dire être courbe, droite, en ligne brisée, etc.. .La ligne de découpe (12) pourra être, entièrement (cf. figure 1 à 13) ou en partie (cf. figure 14), matérialisée par une ligne de faiblesse de la matière (c'est à dire une découpe partielle en pointillé). La ligne de découpe (17) délimite le contour de l'élément horizontal coulissant (14), et le sépare du reste du petit rabat (4), non compris dans ledit élément (14). Une partie du reste de l'élément (14) peut être éventuellement et avantageusement conservée en vue de son collage sur les autres rabats (cf. figures 1 à 13). Le reste du rabat (4) avantageusement conservé et collé sur un autre rabat, reste toujours fixe. La ligne de découpe (17) comporte deux parties principales. La première partie (22) de la ligne de découpe (17), ayant sur toute sa longueur ( cf. figure 8, 9, 10, 12 ) ou sur la majeure partie de sa longueur (cf. figures 1 à 7 et 11, 13, 14), une forme en arc de cercle, part du point de l'arête (11) où se termine la ligne de découpe (12), et se termine au niveau de la partie de l'élément (14) la plus éloignée de l'arête (11). La deuxième partie (31) de la ligne de découpe (17), ayant de préférence une forme de droite, part du point d'aboutissement de la première partie (22) de la ligne de découpe (17), pour rejoindre, sur l'arête (11), l'extrémité supérieure de la charnière verticale souple (8) (on voit sur les figures (1) et (14) que cette deuxième partie (31) peut être matérialisée par un côté (15) du petit rabat (4) ).

Lorsque la partie du rabat (4) qui ne fait pas partie de l'élément (14) est avantageusement conservée, ledit élément (14) reste solidaire de ladite autre partie conservée du rabat (4), par de petits points d'attache (non représentés), pouvant se rompre facilement au moment de l'ouverture de l'emballage.

Lorsque l'utilisateur tire la porte (7) vers l'extérieur de l'emballage, en exerçant une traction dans la direction A des figures 2 et 5, l'élément basculant (13) pivote sur sa charnière verticale souple (8), tout en déchirant progressivement la ligne de faiblesse constituant tout ou partie de la ligne de découpe (12), jusqu'à la complète ouverture de ladite porte (7). Les éléments (13) et (14) étant solidaires, l'élément horizontal coulissant (14) est entraîné dans le même temps et sort de l'emballage en coulissant entre les deux parties de la boite pliante (1) entre lesquelles il est situé, qui le guident et le maintiennent en permanence, pendant l'ouverture ou la fermeture de la porte (7).

L'extrémité de l'élément horizontal coulissant (14) comporte un taquet (20) constitué par une partie de sa surface (figures 1 à 7 et 11, 13, 14) ou par un autre élément de l'emballage faisant corps avec lui (figures 8, 9, 10, 12). En position ouverte de la porte (7), l'extrémité de l'élément horizontal coulissant (14), reste toujours située à l'intérieur de l'emballage, entre les deux parties de la boite pliante (1) entre lesquelles ledit élément coulissant (14) coulisse, gracie au taquet (20) venant buter en bout de course de la porte (7), contre une partie fixe de l'emballage. Le taquet (20) est guidé vers le point exact de l'emballage qu'il doit rencontrer, par la contrainte exercée sur l'élément coulissant (14) par les parties de la boite pliante entre lesquelles ledit élément (14) coulisse.

L'ouverture de la porte (7) est stoppée par le taquet (20), lorsque l'élément vertical basculant 13 se trouve dans un plan de l'espace situé approximativement à 90 ' par rapport au plan de l'espace dans lequel se trouve situé le reste du côté (10) de l'emballage. Durant toute l'ouverture de la porte 7, l'élément horizontal coulissant (14) reste situé rigoureusement dans le même plan de l'espace que celui dans lequel se trouve situé le côté horizontal supérieur de l'emballage. Pour refermer la porte (7), l'utilisateur la repousse dans la direction opposée, provoquant le coulissement en sens inverse de l'élément (14) entre les deux parties de la boite pliante (1) entre lesquelles il est situé, jusqu'à ce que ladite porte (7) vienne buter contre la partie de ladite boite pliante (1) qui lui est en permanence opposée, de façon à interdire toute pénétration accidentelle à l'intérieur de l'emballage de ladite porte (7).

2-) ) Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la boite pliante (1) est du type dont un grand rabat de fermeture (2) est rabattu en premier, dont les deux petits rabats (4) sont rabattus par dessus le rabat (2) rabattu en premier, dont l'autre grand rabat de fermeture (3) est rabattu en dernier. L'élément horizontal coulissant (14) est situé entre les deux grands rabats (2) et (3). L'élément horizontal coulissant (14) sort de l'emballage en coulissant entre les deux grands rabats de fermeture (2) et (3), qui le guident et le maintiennent en permanence, pendant l'ouverture ou la fermeture de la porte (7). Le taquet (20) est guidé vers le point exact de l'emballage qu'il doit rencontrer, par la contrainte exercée sur l'élément coulissant (14) par les grands rabats (2) et (3), entre lesquels ledit élément (14) coulisse.

A la fin de la fermeture de la porte (7), la face interne de la ligne de pliage (11) reliant les éléments (13) et (14), vient buter contre le bord, parallèle à l'arête (11), du grand rabat de fermeture (2), de manière à interdire la pénétration accidentelle à l'intérieur de l'emballage, de ladite porte (7).

3-) ) Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la boite pliante (1) est du type comportant deux petits rabats (4) supérieurs de fermeture rabattus en premier, deux grands rabats (2) et ()3 supérieurs de fermeture rabattus respectivement en deuxième et en quatrième. L'élément horizontal coulissant (14), est situé entre le bord horizontal (70) de la patte de collage verticale (41) et le rabat supérieur de fermeture (2), rabattu en deuxième. L'élément horizontal coulissant (14) sort de l'emballage en coulissant entre le bord horizontal (70) de la patte de collage et le grand rabat (2) le recouvrant, qui le guident et le maintiennent en permanence, pendant l'ouverture et la fermeture de la porte (7). Le taquet (20) est guidé vers le point exact de l'emballage qu'il doit rencontrer, par la contrainte exercée sur l'élément coulissant (14) par le bord horizontal (70) de la patte de collage (41) et le grand rabat de fermeture (2), entre lesquels ledit élément (14) coulisse. A la fin de la fermeture de la porte (7), la face interne de la partie de l'élément (13) situé par dessus la patte de collage (41), vient butter sur ladite patte de collage, de manière à interdire la pénétration accidentelle à l'intérieur de l'emballage de ladite porte (7).

4') Emballage selon la revendication 1 et les revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que la première partie (22) de la ligne de découpe (17), est terminée par une forme en marche d'escalier, de manière à constituer un taquet (20). Le début de la première partie (22) de la ligne de découpe (17), possède une forme constituant un petit surplomb horizontal (21), sous lequel viendra se loger, dès le début de l'extraction et sous l'effet de la pression de l'index de l'utilisateur, le bord (22) en arc de cercle de la ligne de découpe (17) de l'élément (14). Le bord (22) coulissera durant toute l'extraction sous le surplomb (21), de manière à coque le taquet (20) soit forcé, ou bien à passer sous ledit surplomb (21) afin de buter contre la surface interne de l'arête (11), ou bien & buter contre ledit surplomb (21) afin de pénétrer dans une encoche (non représentée) qui y est située. La contrainte exercée sur l'élément (14), par le contact des deux parties de la boite pliante (1) entre lesquelles il est situé, maintient la porte (7) en position ouverte.

5') Emballage selon la revendication 1 et les revendications 2 ou 3,"caractérisé en ce que la première partie (22) de la ligne de découpe (17) est terminée par une forme en marche d'escalier, de manière à constituer un taquet (20).

L'élément coulissant (14) coulisse pendant l'ouverture entre les deux parties de la boite pliante (1) entre lesquelles il est situé et durant la même opération son extrémité en forme de taquet (20), se dirige vers une grande arête horizontale supérieure (16) constituée par la ligne de pliage d'un grand rabat de fermeture (2) ou (3). L'arête (16) comporte à environ 1 cm de son extrémité faisant angle ave l'arête (11), une fente (33) d'environ 1 cm de long et exécutée dans la totalité de l'épaisseur de la matière. Lorsque l'élément (14) tiré par l'utilisateur arrive en bout de course, le taquet (20) entre en contact avec la face interne de l'arête (16), puis la traction continuant, pénètre dans la fente (33) de manière à s'y loger et à empêcher la sortie totale dudit élément (14). La longueur du taquet (20) est prévue de façon à obtenir ce résultat. La contrainte exercé par les lèvres de la fente (33) sur le taquet (20), maintient la porte (7) en position ouverte.

6') Emballage selon la revendication 1 et les revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que la première partie (22) de la ligne de découpe (17) est terminée par une forme en marche d'escalier, de manière à constituer un taquet (20). L'élément coulissant (14) coulisse pendant l'ouverture entre les deux parties de la boite pliante (1) entre lesquelles il est situé et durant la même opération son extrémité en forme de taquet (20), se dirige vers une grande arête horizontale supérieure (16) constituée par la ligne de pliage d'un grand rabat de fermeture (2) ou (3). Peu avant la fin de l'ouverture de la porte (7), le taquet (20) rencontre la face interne de l'arête (16), à un endroit situé à environ 1 cm de l'angle formé par ladite arête (16) et l'arête (11), la longueur dudit taquet (20) étant calculée pour obtenir ce résultat. Lorsque le taquet (20) entre en contact avec la face interne de l'arête (16), celui-ci est automatiquement plié à angle droit (en direction du sol) par rapport à l'élément (14), sous les effets conjugués de la traction de l'utilisateur et de la contrainte exercée par le grand rabat de fermeture (2) ou (3) situé au dessus de lui.

Le taquet (20) terminera sa course dans cette position à angle droit et viendra buter contre la face interne de la paroi verticale (10), ou contre la face interne de la patte de collage (41), si elle est située à cet endroit. Sur la figure (7), on voit que si l'élément coulissant (14) coulisse entre les deux grands rabats de fermeture (2) et (3), le grand rabat (2) de fermeture rabattu en premier, comporte un évidemment (50) de sa surface, situé en vis à vis de l'endroit où le taquet (20) rencontre la face interne de l'arête (16), de manière a ce que le taquet (20) y pénètre afin de pouvoir effectuer son pliage à angle droit. Lorsque la porte (7) est refermée, le taquet (20) est automatiquement redressé par la contrainte exercée par le bord arrondi de l'évidemment (50), afin de pouvoir coulisser à nouveau entre les rabats (2) et (3) pour retourner à sa position de départ. Afin de faciliter son pliage le taquet pourra avantageusement comporter à sa base, un rainage (80) situé dans le prolongement de la partie en arc de cercle de la ligne de découpe (22). La contrainte exercée sur l'élément (14) par les deux parties de la boite pliante (1) entre lesquelles il est situé, maintient la porte (7) en position ouverte.

7') Emballage selon la revendication 1 et l'une ou l'autre des revendications 2 et 3, et l'une quelconque des revendications 4 à 6, , caractérisé en ce que la patte de collage (41), de la largeur habituelle (12 mm. environ) utilisée pour les emballages ordinaires, est située derrière le côté de la paroi (10) situé à l'opposé de la charnière souple (8). La partie supérieure du tracé de la ligne de découpe (12), passe sur la partie supérieure de la patte de collage (41). Le point de jonction sur l'arête (11), de la ligne de découpe (12) et de la ligne de découpe (17), est situé au dessus du bord horizontal (70) de la patte de collage (41), de façon à ce que l'élément (14) ait en toutes positions, une partie de sa surface située par dessus ledit bord horizontal (70) de ladite patte de collage (41).

8e) ) Emballage selon la revendication 1 et l'une ou l'autre des revendications 2 et 3, et l'une quelconque des revendications 4 à 6,;et la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte un évidemment (19) en demi-cercle, situé sur le bord (18) parallèle à l'arête (11) du grand rabat (3) rabattu en dernier ( il va de soi que dans le cas où l'élément (14) est recouvert par les deux grands rabats (2) et (3), le rabat (2) comporte également un évidemment situé sous l'évidemment (19), sans pour cela sortir du cadre de l'invention ). L'évidemment (19) est situé en partie au dessus du bord horizontal (70) de la patte de collage (41), de manière à ce que la pression/traction de l'index de l'utilisateur lors de l'ouverture, s'exerce sur l'élément (14) avec le bénéfice de la contre-partie rigide offerte par le bord horizontal (70) de la patte de collage (41).

9-) Emballage selon la revendication 1 et l'une ou l'autre des revendications 2 et 3, et l'une quelconque des revendications 4 à 6, et la revendication 7, caractérisé en ce que lorsque la partie supérieure du tracé de la ligne de découpe (12) passe par dessus la patte de collage (41), la ligne de découpe (12) comporte une première partie (76) en ligne de faiblesse qui part de la charnière souple (8) pour aboutir au bord extrême vertical (75) de la boite pliante (1) (bord (75) s'entend avant pliage et collage de la patte de collage (41) 1 et une deuxième partie (77) entièrement prédécoupée qui est constituée par la partie supérieure du bord extrême vertical (75) de la boite pliante (1). La partie de l'élément basculant (13) qui longe la partie prédécoupée (77) de la découpe (12), constitue une languette préhensible (78) destinée à être décollée de la patte de collage (41) par l'utilisateur, pour ouvrir la porte (7). Avantageusement la porte (7) comporte un rainage oblique (79), situé par dessus la patte de collage (41), et partant de la première partie (76) de la ligne de découpe (12) pour aboutir sur l'arête (11), au point de jonction des lignes de découpe (12) et (17), de manière à faciliter le décollage de l'extrémité préhensible (78) en premier, avant le décollage du reste de la partie de l'élément (13) collée sur la patte de collage (41).

10' ) Emballage selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que la patte de collage (41) est prolongée en longueur, de manière doubler ledit élément horizontal coulissant (14) le long de la deuxième partie (31) de la ligne de découpe (17).

Ce prolongement (42) de la patte de collage (41) fait corps avec l'élément horizontal coulissant (14) en étant contre-collé sur sa face interne, et est entraîné avec la porte (7) lors de son ouverture. La porte (7) entraîne soit le prolongement (42) uniquement (cf. figure 9), soit le prolongement (42) ainsi que la partie de la patte de collage (41) située derrière l'élément vertical basculant (13) ( figure 8). La première partie (22) de la ligne de découpe (17) est en forme d'arc de cercle sur toute sa longueur. La longueur du prolongement (42) est calculée de façon à ce que son extrémité, en forme de taquet (20), dépasse de quelques millimètres de la surface de l'élément horizontal coulissant (14), afin de se trouver située en permanence sous la partie fixe du rabat (4), quelque soit la position dudit élément (14). L'extrémité du prolongement (42) en forme de taquet (20), coulisse durant l'ouverture de la porte (7) sous la partie fixe dudit rabat (4) et vient buter à la fin de l'ouverture sur la face interne de la partie fixe de l'arête (11). De manière à assurer, lors de l'encollage de la patte de collage (41), l'indépendance du taquet (20) et de la partie fixe du rabat (4), la superposition des surfaces du prolongement (42) et de l'élément (14), est avantageusement évitée au-delà de la ligne de découpe (22) dans l'axe de la ligne de colle (45) ; autrement dit plus concrètement, soit le taquet (20) est constitué par la seconde moitié de la largeur du prolongement (42), située hors de l'axe de la ligne de colle (45) (figure 8), soit la surface de la partie fixe du rabat (4), située sur la trajectoire de l'axe de la ligne de colle (45), est évidée (figure 9). La contrainte exercée par les deux grands rabats de fermeture (2) et (3), augmentée par l'épaisseur supplémentaire du prolongement (42), maintient la porte (7) en position ouverte.

11.) Emballage selon les revendications 1, 2 et 10, caractérisé en ce que l'arête (9) sur laquelle est située la charnière souple (8), est formée par la ligne de pliage (40) reliant la patte de collage (41) au reste de l'emballage. La porte (7) est solidaire de sa charnière souple (8), par le collage de son élément basculant (13) sur la patte de collage (41). Dans ce cas la porte (7) doit, afin de pouvoir pivoter sur sa charnière souple (8), pouvoir entraîner avec elle, et avec le prolongement (42) la partie verticale de la patte de collage (41) située derrière l'élément vertical basculant (13).

Dans ce but la patte de collage (41), pourra avantageusement comporter une entaille (43) effectuée dans une partie de sa largeur et située à proximité de la ligne de faiblesse (12), de manière à constituer un début de déchirure qui se continuera automatiquement lors de l'ouverture de la porte (7), jusqu'à la charnière souple (8).

12s) Emballage selon la revendication 1, et l'une ou l'autre des revendications 2 et 3, et l'une quelconque des revendications 4 à 6 et 10, caractérisé en ce qu'il ne demande rigoureusement pas pour sa fabrication l'utilisation d'une plus grande surface de carton, par rapport aux emballages ordinaires, et on voit que sa patte de collage est de la largeur traditionnelle de 12 mm. environ.

13-) Emballage selon la revendication 1, et l'une ou l'autre des revendications 2 et 3, et l'une quelconque des revendications 4 à 6 et 10, caractérisé en ce que lorsque la porte (7) est en position ouverte, ses deux éléments (13) et (14), de dimensions à peu près équivalentes et reliés entre eux par la ligne de pliage (11) du petit rabat (4), forment une gorge, permettant à l'utilisateur, en inclinant l'emballage vers l'avant, tout en l'inclinant vers la gauche ou vers la droite (selon le sens d'ouverture de la porte (7) ), de constituer un bec verseur guidant le versement du produit.

I collage (41) est prolongée en largeur, de manière à constituer une deuxième épaisseur (34), venant doubler tout le côté (10).

14-) Emballage selon la revendication 1 et l'une ou l'autre des revendications 2 et 3, et l'une quelconque des revendications 4 à 6 et 10, caractérisé en ce que la patte de

La partie de la deuxième épaisseur (34) située sous l'élément vertical basculant (13), comporte de petites ouvertures (47), de manière à constituer un emballage à ouverture facile muni d'un saupoudreur.

15d) ) Emballage selon les revendications 1 et 2, et l'une quelconque des revendications 4 à 6 et 10, caractérisé en ce que la patte de collage (41) est prolongée en largeur, de manière à constituer une deuxième épaisseur (34), venant doubler tout le côté (10). Le grand rabat (2) de fermeture rabattu en premier comporte une ouverture (60), située sous l'élément horizontal coulissant (14), de forme de préférence identique mais de dimension légèrement inférieure à celui-ci.

Le grand rabat (3) rabattu en dernier, comporte une ouverture (61) située par dessus l'élément horizontal coulissant (14), en vis à vis de l'ouverture (60) et de dimension et de forme identiques à celles de ladite ouverture (60). Lorsque l'élément horizontal coulissant (14) est tiré à l'extérieur de l'emballage, il libère le passage du produit par les deux ouvertures (60) et (61). Le débit de l'ouverture ainsi procurée, étant réglable par la plus ou moins complète ouverture de la porte (7), et par conséquent par la plus ou moins complète obstruction des ouvertures (60) et (61) par l'élément horizontal coulissant .(14).