FR2709138A1 - Fer à repasser à semelle articulée. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un fer à repasser muni de deux parties (1, 2), la première partie (1) constituant le corps principal du fer (10, 11) et comportant une semelle de repassage (12). La seconde partie (2) réduite à la pointe du fer est également munie d'une semelle (21) et est mobile en rotation (2') par rapport à un axe (D2 ) perpendiculaire à l'axe de symétrie longitudinale du fer et de préférence confondu avec le plan de repassage (3). Des moyens élastiques, par exemple un ressort (22), permettant de maintenir les deux semelles (12, 21) à l'alignement, en position normale. Application au repassage de petites zones, seule la semelle (21) de la partie avant (2) étant en contact avec ces zones lorsqu'on soulève la partie arrière (1) par pivotement.

Description

L'invention concerne un fer à repasser.

Pendant ie repassage, la personne qui utilise un fer à repasser éprouve souvent le besoin d'appuyer celui-ci sur des endroits bien localisés, et de petites dimensions, par exemple autour des boutons des vêtements.

Cependant la semelle d'un fer présente généralement une surface importante par rapport aux zones qui viennent d'être évoquées. II est donc nécessaire drétaler soigneusement le linge sur une grande surface pour éviter tout risque de "faux plis" lors de cette opération, ce qui occasionne une perte de temps. En outre, cette opération nécessite une grande minutie.

L'invention vise à pallier les inconvénients présentés par les fers de l'art connu pour exécuter ce type d'opération.

Pour ce faire, l'invention prévoit de doter le fer à repasser de deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre, chaque partie comportant une semelle partielle.

Plus précisément, on prévoit une première partie de configuration sensiblement triangulaire, dans une variante préférée de l'invention, et de dimensions réduites par rapport à la deuxième partie.

La première partie inclut la pointe du fer, alors que la seconde partie inclut le corps du fer principal et le reste de la semelle.

Celle-ci est par ailleurs de type classique, ainsi d'ailleurs que la semelle de la partie avant (pointe du fer).

Les première et seconde parties sont en rotation autour d'un axe immatériel sensiblement perpendiculaire à l'axe de symétrie (longitudinal) du fer à repasser et compris dans le plan de repassage.

L'invention a donc pour objet un fer à repasser muni d'une semelle de repassage, caractérisé en ce qutil comprend des première et seconde parties distinctes comprenant chacune une semelle de repassage partielle dont la surface inférieure est sensiblement plane, I'ensemble formant ladite semelle de repassage et en ce que lesdites première et seconde parties sont mobiles en rotation autour d'un axe de pivotement parallèle aux plans formés par les surfaces inférieures desdites semelles partielles.

Par cette disposition, I'invention autorise l'application à plat sur le linge de la seule pointe de la semelle à repasser. Elle autorise donc un repassage précis de zones de faible surface sans nécessiter d'étaler soigneusement, auparavant, le linge à repasser.

On obtient donc, à la fois, un gain de temps et une précision accrue.

L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui suit, au regard des figures annexées et parmi lesquelles:
- la figure 1 illustre schématiquement en vue de côté, en écorché partiel, un fer à repasser selon l'invention;
- la figure 2 explicite un aspect important du fer à repasser selon l'invention;
- la figure 3 est une vue de dessous, en écorché partiel, de ce fer à repasser;
- la figure 4 illustre, en coupe suivant un plan perpendiculaire à la semelle, une vue partielle du fer à repasser selon l'invention.

La figure 1 illustre schématiquement un fer à repasser selon l'invention. Plus précisément, il s'agit d'une vue de côté de ce fer montrant les deux parties 1 et 2 de celui-ci. Selon une caractéristique importante de l'invention, le fer à repasser, que l'on peut en réalité assimiler à la partie la plus importante 1, comporte une seconde partie 2, mobile en rotation autour d'un axe immatériel D2 perpendiculaire à l'axe de symétrie longitudinal(voir figure 3:D1) que présente généralement un fer à repasser. Si le fer à repasser ne présente pas une structure parfaitement symétrique, on peut toujours définir un axe moyen longitudinal se substituant à cet axe de symétrie. L'axe D2 est de préférence situé dans le plan de repassage 3.

La partie arrière 1, la plus importante en volume, comprend le corps principal 10 du fer à repasser muni de façon classique d'une poignée il permettant sa préhension. Cette partie arrière 1 est munie, également d'une façon classique, d'une semelle 12.

La partie avant 2 comprend aussi un corps 20, de dimensions réduites par rapport à la partie arrière 1, muni d'une semelle également classique 21.

La semelle 21 et le corps 20 de la partie avant 2 sont en continuité avec le corps 10 et la semelle 12 de la partie arrière. En position usuelle, les deux semelles 12 et 21, ou semelles partielles, sont alignées et forment à elles deux la semelle de repassage.

Par contre, selon la caractéristique la plus importante de l'invention, la partie avant 2, mobile en rotation par rapport à la partie arrière 1, va pouvoir pivoter. On a représenté en pointillé la position extrême 2' qui peut prendre la partie avant lorsqu'elle est désalignée par rapport au plat de la semelle principale 12.

En réalité, comme illustré par la figure 2, c'est la semelle 21 de la partie avant 2 qui va rester en contact avec le plan de repassage pour traiter des zones d'accès difficile (autour des boutons, etc.).

Si on se reporte de nouveau à la figure 1, entre la position extrême 2' et la position à plat (alignée) ou "normale" 2, la partie avant 2 peut prendre toutes les positions intermédiaires.

De façon préférentielle, on prévoit des moyens élastiques permettant de ramener automatiquement la partie avant 2 dans la position dite "normale" (semelles 12 et 21 alignées). Compte tenu des faibles dimensions de cette partie avant 2 articulée (typiquement de l'ordre de 3 cm suivant l'axe longitudinal D1:figure 3), les moyens élastiques n'ont pas à exercer une force de rappel importante car la masse de cette partie avant est limitée. Pour obtenir un pivotement,
I'usager exerce une force d'entraînement sur la poignée 11 qui fait basculeur la partie arrière 1 vers l'avant tout en maintenant plaquée sur le plan de repassage 3, la partie avant 1.

Ces moyens élastiques peuvent avantageusement être réalisés à l'aide d'un ressort hélicoïdal 22 enroulé autour d'un axe 23 parallèle à l'axe D2 et comportant, par exemple, une patte d'appui 220 à l'une de ses extrémités, solidaire de la partie arrière 1. Cette patte 220 peut être fixée sur le dessus de la semelle 12. L'autre extrémité du ressort 22 peut également comporter une seconde patte d'appui (voir figure 3: 221), solidaire de la partie avant, de sorte que le ressort 22 va être compressé (ou étiré selon le sens d'enroulement) lorsque l'on soulève l'extrémité avant de la partie 2 (pointe du fer à repasser) ou ce qui revient au même lorsqu'on soulève la partie arrière 1 (figure 2) à l'aide de la poignée 11, comme indiqué ci-dessus.

Lorsqu'on met fin à cette action, le ressort, exerçant une force de rappel, rétablit l'alignement des deux semelles 12 et 21.

La figure 3 illustre le fer à repasser de la figure 1, vu de dessous. On a, comme sur la figure 1, pratiqué un écorché partiel sur la partie avant 2. L'axe 23 du ressort 22 est soutenu par deux supports latéraux 24 et 25.

On aperçoit également sur cette figure 3 les pattes 220 et 221 prolongeant le ressort 22 vers la partie arrière 1 et la partie avant 2, respectivement.

On voit également que la semelle avant 21 a une forme sensiblement triangulaire et, on lia indiqué, de faibles dimensions par rapport à la semelle arrière 12. Cette disposition permet de repasser des zones très réduites sans risque de faire de faux plis.

La figure 4 illustre, de façon plus détaillée, en coupe suivant un plan perpendiculaire à la semelle 21, la partie avant 2 du fer à repasser selon l'invention. Les supports latéraux 24 et 25, du ressort 22 sont fixés, en 240 et 250 respectivement, à la semelle 21; ce par tout moyen classique approprié (soudure, etc.).

Dans l'exemple illustré sur la figure 4, les supports latéraux 24 et 25 ont la forme d'un "L" renversé. Les parties supérieures recourbées, respectivement 241 et 251, s'engagent dans des gorges ou rainures 200 et 201 pratiquées dans la paroi intérieure du corps 20 de la partie avant 2.

Si on se reporte de nouveau à la figure 1, on constate que ces gorges (seule la gorge 200 est visible sur la figure 1) sont dotées d'un profil en arc de cercle, de centre, confondu avec l'axe D1. Ces gorges permettent avantageusement un guidage efficace lors du pivotement.

A l'aide de butées (non représentées), par exemple, ou de moyens équivalents, on peut limiter l'amplitude du mouvement de rotation relatif des parties avant 2 et arrière 1: entre l'alignement (en 2) et une position extrême (en 2').

De façon avantageuse, on peut prévoir que le maintien en température de la semelle avant 12 s'effectue à l'aide de moyens distincts de ceux (non représentés) chauffant la semelle principale 21.

Pour ce faire, si on se reporte à nouveau aux figures 1 ou 3, on constate que l'on a placé sur le dessus de la semelle 21 un élément chauffant 26.

II peut s'agir, dans une version préférée de l'invention, d'une pastille céramique à coefficient de température positif.

Pour éviter l'élément chauffant supplémentaire, les première 1 et seconde 2 parties peuvent être agencées de sorte qu'elles présentent une zone de contact thermique mutuel importante lorsque les parties 1, 2 sont alignées. Cette zone de contact assure le transfert thermique. II s'agit par exemple d'une zone de contact mécanique.

L'inertie thermique de la partie 2 suffit pour repasser des zones réduites quand le désalignement se produit.

L'invention n'est naturellement pas limitée aux seules variantes de réalisation précisément décrites en relation notamment avec les figures 1 à 4.

On peut, en particulier, remplacer le ressort hélicoïdal 22 par un autre type de ressort, par exemple une lame métallique élastique fixée aux deux semelles.

A titre d'exemple, la forme de la partie avant peut être arrondie au lieu d'être sensiblement triangulaire, bien que cette dernière configuration soit particulièrement intéressante pour contourner des "obstacles" de faibles dimensions (boutons, etc.).

Enfin l'invention s'applique à tous types de fer à repasser.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Fer à repasser muni d'une semelle de repassage, caractérisé en ce qu'il comprend des première (1) et seconde (2) parties distinctes comprenant chacune une semelle de repassage partielle (12, 21) dont la surface inférieure est sensiblement plane, I'ensemble formant ladite semelle de repassage et en ce que lesdites première et seconde parties sont mobiles en rotation autour d'un axe de pivotement parallèle aux plans formés par les surfaces inférieures desdites semelles partielles.
2. 2. Fer à repasser selon la revendication 1, caractérisé en ce que, le fer à repasser présentant une structure de symétrie par rapport à un axe longitudinal (D1), ledit axe de pivotement (D2) est perpendiculaire à cet axe longitudinal (D1) et confondu avec le plan formé par les surfaces inférieures desdites semelles partielles (12, 21) lorsqu'elles sont alignées.
3. 3. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce qu il comprend en outre des moyens élastiques (22) produisant une force de rappel lorsqu'on exerce une force d'entraînement sur l'une desdites deux parties telle qu'elles pivotent autour dudit axe de pivotement (D2); ladite force de rappel réalignant automatiquement les semelles partielles (12, 21) associées auxdites deux parties (1, 2) lorsqu'on cesse d'exercer ladite force d'entraînement.
4. 4. Fer à repasser selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens élastiques comprennent un ressort hélicoïdal (22) enroulé autour d'un axe de rotation (23) comportant une première extrémité (221) solidaire de ladite première partie (2) et une seconde extrémité (220) solidaire de ladite seconde partie (2) de manière à produire ladite force de rappel.
5. 5. Fer à repasser selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit axe de rotation (23) est disposé entre deux supports latéraux (24, 25), en ce qu'une extrémité (241, 251) de ces supports (24, 25) est engagé dans une gorge de guidage (200, 201) et en ce que chaque gorge de guidage a un profil en arc de cercle de centre confondu avec ledit axe de pivotement (D2).
6. 6. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les première (1) et seconde (2) parties sont munies chacune de moyens distincts de chauffage de leurs semelles partielles associées (12, 21).
7. 7. Fer à repasser selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite seconde partie (2) constitue la partie avant du fer à repasser et en ce que lesdits moyens de chauffage de la semelle (21) de cette seconde partie comprennent une pastille céramique (9) à coefficient de température positif.
8. 8. Fer à repasser selon la revendication 7, caractérisé en ce que la semelle (21) de ladite seconde partie (2) a une forme sensiblement triangulaire.
9. 9. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les première (1) et seconde (2) parties sont agencées de sorte qu'elles présentent une zone de contact thermique mutuel lorsque ces parties (1, 2) sont alignées.
10. 10. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que lesdites première et seconde parties (1, 2) peuvent pivoter l'une par rapport à l'autre entre deux positions extrêmes (2 et 2'), une première position étant celle pour laquelle lesdites semelles partielles (12, 21) sont alignées.