FR2706264A1 - Chariot pour le stockage de mets sur récipients. - Google Patents

Abstract

Ce chariot est du type composé, d'une part, d'un socle (3) avec un mât central (2) portant au moins un cadre supérieur horizontal (5), et, d'autre part, de plusieurs échelles amovibles (9) munies de crochets aptes à coopérer avec l'un des côtés du cadre et portant chacune des consoles (11) de réception des récipients. Selon l'invention, chaque console (11) est constituée par une pièce en matière synthétique moulée comportant un fond (23), une ceinture périphérique (24), au moins deux joues latérales (25), de positionnement d'un récipient et de protection des mets, et, en saillie vers l'arrière, un moyen d'accrochage élastique (26) apte à coopérer avec un moyen d'accrochage complémentaire déverrouillable (16), tandis que chaque échelle (9) est composée de plusieurs pièces de fixation (10) en matière synthétique moulée, empilées les unes sur les autres, et comprenant, chacune, deux montants tubulaires latéraux (13), servant au passage de tirants (12) de liaison de l'empilage de pièces, une âme centrale (14), deux crochets (15) saillant vers l'arrière et, en saillie vers l'avant, le moyen d'accrochage complémentaire (16).

Description

Chariot pour le stockage de mets sur récipients"
Pour stocker en attente de consommation des mets posés sur des récipients, et par exemple des hors d'oeuvre ou des desserts sur assiette, il est connu d'avoir recours à des chariots composés d'un socle à roulettes et d'un mât central portant, au moins en partie supérieure, un cadre horizontal pour l'accrochage d'échelles munies de consoles de portage des assiettes. Chaque échelle est elle-même composée de montants verticaux qui, munis en partie supérieure de crochets aptes à coopérer avec les côtés du cadre supérieur du mât central, s'adossent contre ce mât. En général, les montants des échelles et des consoles sont réalisés en fil métallique et sont liés les uns aux autres par soudure. Ce mode de fabrication présente l'inconvénient de fixer définitivement le pas entre consoles, de sorte que ce pas ne peut pas être adapté en fonction de la hauteur des mets ou de celle du mode de présentation ou de protection de ces mets.

Un autre inconvénient de cette construction est lié à l'encombrement général d'une échelle avec ses consoles, encombrement s'opposant au lavage en lave vaisselle de cet ensemble.

A cela, il faut ajouter que, même si chaque console présente une légère concavité pour positionner le fond du récipient reposant sur elle, ce qui d'ailleurs est très rare, le positionnement des récipients sur les consoles est en général insuffisant pour assurer un bon maintien de ces récipients pendant le transport du chariot. I1 en résulte que, pour empêcher ces récipients de quitter leur console et de tomber, il est nécessaire de prendre de nombreuses précautions, lors des déplacements du chariot, soit par roulement sur ses roulettes, soit au moyen d'un véhicule transportant ce chariot.

Enfin, pour assurer la conservation des mets dans de bonnes conditions d'hygiène pendant toute la durée de leur stockage sur les consoles du chariot, il est actuellement nécessaire de couvrir chaque récipient par une pellicule protectrice. Cette opération augmente le temps et le coût de préparation des mets et impose une opération de retrait de la pellicule avant de servir sur table le récipient.

La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients cidessus en fournissant un chariot dans lequel les composants des moyens de stockage des récipients sont facilement lavables en lave vaisselle, permettent une adaptation du pas entre console, et procurent un bon positionnement des récipients, tout en assurant leur protection hygiénique.

A cet effet, dans le chariot selon l'invention, chaque console est constituée par une pièce en matière synthétique moulée comportant un fond, une ceinture périphérique, au moins deux joues latérales, de positionnement d'un récipient et de protection des mets, et, en saillie vers l'arrière, un moyen d'accrochage élastique apte à coopérer avec un moyen d'accrochage complémentaire déverrouillable,
tandis que chaque échelle est composée de plusieurs pièces de fixation en matière synthétique moulée, empilées les unes sur les autres, et comprenant, chacune, deux montants tubulaires latéraux, servant au passage de tirants de liaison de l'empilage de pièces, une âme centrale, deux crochets saillant vers l'arrière et, en saillie vers l'avant, le moyen d'accrochage complémentaire.

Grâce à cette structure, chaque console peut etre montée sur l'une quelconque des pièces de fixation d'une échelle et avec un pas de valeur égale ou multiple du pas de séparation des pièces de fixation, et cela en fonction des besoins du service. De même, la console peut être démontée pour être passée en lave vaisselle, au même titre d'ailleurs que chacune des pièces de fixation composant les échelles du chariot.

Chaque récipient est parfaitement positionné sur le fond de la console par la ceinture associée à ce fond, mais aussi par les deux joues latérales qui assurent également la protection hygiénique du mets contenu dans le récipient.

Dans une forme d'exécution de l'invention, toutes les consoles fixées sur une même échelle sont associées à un écran de protection s'étendant verticalement depuis le bord supérieur de la console supérieure jusqu'au fond de la console inférieure, présentant, en section transversale horizontale, une forme en arc de cercle occultant l'accès aux consoles.

Un tel écran a une double fonction, à savoir, d'une part, retenir mécaniquement les récipients en s'opposant à leur translation sur l'avant lors du transport du chariot, et, d'autre part, assurer la protection hygiénique des mets disposés dans les récipients pendant la durée de stockage de ces mets.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution du chariot selon l'invention.

Figure 1 est une vue en perspective éclatée représentant les éléments essentiels du chariot,
Figures 2 et 3 sont des vues partielles de côté montrant, à échelle agrandie, et en coupe transversale partielle, la partie supérieure d'une échelle, respectivement, lorsque ces composants sont en cours de montage et lorsqu'ils sont assemblés.

A la figure 1, la référence numérique 2 désigne le mât central, solidaire du socle 3 du chariot et portant deux cadres horizontaux, à savoir un cadre inférieur 4 et un cadre supérieur 5. Dans la forme d'exécution représentée, le socle 3 est muni de roulettes 6 et chaque cadre 4 ou 5 est constitué par un fil métallique plié pour former un carré et ce fil est fixé au mât 2 par une plaque cruciforme 7. Une telle plaque délimite, dans les angles du cadre, des logements 8 servant à l'accrochage des crochets des échelles désignées, de façon générale par 9.

Chaque échelle est composée de plusieurs pièces de fixation désignées de façon générale par 10, empilées les unes sur les autres et fixées les unes aux autres par des tirants verticaux 12.

Chaque pièce de fixation 10 est réalisée en matière synthétique moulée et comporte, comme montré plus en détails à la partie inférieure de la figure 1, deux montants verticaux tubulaires 13 aptes chacun à être traversés verticalement par un tirant 12. Ces deux montants sont reliés par une âme 14 comportant, d'une part et en saillie vers l'arrière, deux crochets 15, et, d'autre part, et en saillie vers l'avant, un moyen d'accrochage constitué par un tenon 16. Comme montré plus en détails aux figures 2 et 3, le tenon 16 a la forme générale d'un coin dont seule la face supérieure est pentue. Cette face supérieure est solidaire d'une languette élastique 17 tournée vers l'arrière constituant moyen de verrouillage et de déverrouillage.

Dans la forme d'exécution représentée, les tirants 12 sont reliés en partie supérieure par une traverse 19 et sont munis, à leur extrémité inférieure, de filetage 20 aptes à coopérer avec des écrous 22.

On conçoit aisément que, pour assembler un empilage de pièces 10 constituant une échelle 9, il faut introduire les deux tirants 12 dans les alésages 13a des montants tubulaires 13 de chaque pièce jusqu'à ce que la traverse 19 vienne en butée dans la gorge 21, ménagée en partie supérieure de chaque élément (figures 2 et 3), puis d'engager les écrous 22 sur les extrémités filetées 20 en les serrant jusqu'au contact de la dernière pièce de fixation 10.

Ainsi assemblée, chaque échelle est composée de plusieurs pièces de fixation 10 liées les unes aux autres et comportant des tenons d'accrochage 16 espacés par un pas constant P égal à la hauteur des montants 13 de chaque pièce 10. Chaque échelle comporte, dans son dos, une pluralité de crochets dont seuls certains sont utilisés pour sa fixation sur les cadres 4 et 5 du mât central 2.

On notera que les crochets, qui ne sont pas utilisés pour la fixation de l'échelle sur le chariot, peuvent servir pour mettre l'échelle à bonne hauteur sur une barre de fixation murale disposée en cuisine, à côté du poste de préparation des mets. Dans ce cas, les crochets intermédiaires peuvent être utilisés pour modifier le niveau de l'échelle au fur et à mesure de son chargement en récipients.

Grâce à cette construction, il est très aisé de désolidariser les éléments de l'échelle, par exemple, pour procéder à leur nettoyage complet dans un lave vaisselle.

Chacune des consoles 1 1 du chariot est également réalisée en matière synthétique moulée et comporte un fond 23 bordé par une ceinture périphérique 24, deux joues latérales 25 et un dispositif d'accrochage, désigné de façon générale par 26 et saillant vers l'arrière.

Comme le montrent plus en détails les figures 1 et 2, le bord avant 25a de chacune des joues 25 est en retrait par rapport à l'extrémité avant du fond 23, de manière à faciliter le dégagement par l'avant du récipient posé sur le fond 23. Ces joues se resserrent davantage sur l'arrière sans pour autant se rejoindre, de façon à ménager entre leurs bords arrière 25b, une ouverture facilitant l'accès par l'avant, au moyen d'accrochage 26.

Enfin, et comme le montre la figure 3, chaque joue a une hauteur H qui est égale au pas P entre tenons d'accrochage des consoles diminué d'un jeu
J, de manière à former, entre le bord supérieur de chaque joue et le fond de la console superposée, un espace de ventilation 27 ayant une valeur comprise entre 3 et 10 mm et en général de l'ordre de 5 5mm. Dans une variante de réalisation non représentée, chaque joue est traversée par des lumières de ventilation.

Le moyen d'accrochage 26 de chacune des consoles 11 présente, en section transversale verticale, la forme générale d'un "V" apte à recevoir le tenon 16 et dont l'aile supérieure 26a est traversée par un logement 28, de forme générale rectangulaire apte à recevoir la languette 17.

Comme le montrent plus en détails les figures 2 et 3, lorsque le moyen d'accrochage 26 est engagé sur le tenon 16, la languette 17 s'efface d'abord dans le tenon jusqu'à ce qu'elle puisse venir dans le logement 28 pour assurer le calage en translation de moyens d'accrochage 26 sur le tenon 16. On notera que, dans cette position, la console est positionnée verticalement et transversalement par coopération des moyens d'accrochage 26 et 16.

Pour libérer la console 11, par exemple en vue de son nettoyage, il suffit d'exercer sur sa languette 17 un effort dans le sens de la flèche 31 de figure 3 et simultanément de tirer vers l'avant la console 22.

Cette possibilité de démontage des consoles 11 peut également être utilisée pour augmenter l'intervalle entre deux consoles, par exemple, en en retirant une sur deux.

I1 ressort déjà, de la description qui précède que, grâce à la structure des consoles, les récipients portés par ces consoles sont maintenues en translation transversale, quelles que soient les sollicitations imposées au chariot, par les joues 25, et que ces joues assurent également la protection hygiénique des mets qu'il contient, sans pour autant s'opposer à la ventilation naturelle de ces mets pour éviter toute fermentation.

Pour améliorer le maintien des récipients pendant le transport, et la protection hygiénique des mets pendant le temps de stockage sur les consoles, les consoles 11 d'une même échelle 9 sont associées à un écran protecteur 32 qui est réalisé en matériau synthétique, transparent, translucide ou opaque, présente, en section transversale, une forme circulaire et s'étend verticalement depuis le bord supérieur de la console supérieure jusqu'au bord inférieur de la console inférieure.

Dans la forme d'exécution représentée, cet écran est muni sur ses deux bords longitudinaux de crochets 33 destinés à coopérer avec des ergots 34 saillant latéralement des consoles 11, respectivement supérieure et inférieure, liées à une même échelle.

Grâce à cet agencement, les mets sont entièrement protégés pendant le stockage et les récipients, qui les contiennent, restent très accessibles dès que l'écran 32 est retiré pour faciliter le service.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Chariot pour le stockage de mets sur récipient du type composé, d'une part, d'un socle (3) avec un mât central (2) portant au moins un cadre supérieur horizontal (5), et, d'autre part, de plusieurs échelles amovibles (9) munies de crochets aptes à coopérer avec l'un des côtés du cadre et portant chacune des consoles (11) de réception des récipients, caractérisé en ce que chaque console (11) est constituée par une pièce en matière synthétique moulée comportant un fond (23), une ceinture périphérique (24), au moins deux joues latérales (25), de positionnement d'un récipient et de protection des mets, et, en saillie vers l'arrière, un moyen d'accrochage élastique (26) apte à coopérer avec un moyen d'accrochage complémentaire déverrouillable (16),

tandis que chaque échelle (9) est composée de plusieurs pièces de fixation (10) en matière synthétique moulée, empilées les unes sur les autres, et comprenant, chacune, deux montants tubulaires latéraux (13), servant au passage de tirants (12) de liaison de l'empilage de pièces, une âme centrale (14), deux crochets (15) saillant vers l'arrière et, en saillie vers l'avant, le moyen d'accrochage complémentaire (16).

2. Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d'accrochage élastique (26) de chaque console (11) présente, en section transversale verticale, la forme d'un "V" couché dont l'aile supérieure (26a) est traversée par un logement rectangulaire (28), tandis que le moyen d'accrochage complémentaire (16) de chaque pièce de fixation (10) est constitué par un tenon (16) apte à s'encastrer dans le "V" précité, et présentant, en saillie de sa paroi supérieure, une languette élastique (17), tournée vers l'arrière et apte à s'encastrer dans le logement (28) de l'aile supérieure (28a) du "V" des moyens d'accrochage (26) de la console (11).

3. Chariot selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les tirants (12) de liaison des montants (13) des pièces de fixation (10) d'une même échelle (9) sont reliés, en partie supérieure, par une traverse (19) et comportent chacun, à leur extrémité inférieure, un filetage (20) apte à coopérer avec au moins un écrou (22).

4. Chariot selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les joues (25) de chaque console (11) ont une hauteur égale au pas de répartition des tenons d'accrochage (16) d'une échelle (11), diminuée d'une valeur de l'ordre de 3 à 10 mm pour former un espace (27) de ventilation.

5. Chariot selon la revendication 4, caractérisé en ce que les joues (25) sont traversées par des lumières de ventilation.

6. Chariot selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que toutes les consoles (11) fixées sur une même échelle (9) sont associées à un écran de protection (32) s'étendant verticalement depuis le bord supérieur de la console supérieure jusqu'au fond de la console inférieure et présentant, en section transversale horizontale, une forme en arc de cercle occultant l'accès aux consoles (11).

7. Chariot selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'écran de protection (32) est muni, en saillie de ses bords longitudinaux et dans le prolongement de ceux-ci, d'au moins deux crochets (33) aptes à coopérer avec des ergots (34) saillant latéralement au moins des deux consoles (11) extrêmes.