FR2703595A1 - Appareil de musculation pour le travail des muscles fessiers. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un appareil destiné à la musculation des fessiers dans une position particulièrement adaptée, évitant les douleurs lombaires. Il est constitué d'un bâti principal (1) muni d'un bras mobile (19). En se penchant vers l'avant, l'utilisateur place une jambe demi-fléchie en appui sur le repose-pied (20) et calée sur le repose-genou (2). Son abdomen soutenu par un support ventral (10), il saisit les poignées (7) en tendant les bras. Dans cette position, avec l'autre jambe tendue, il entraîne jusqu'à l'horizontale un levier mobile (19) agissant comme une résistance au mouvement. L'alternance de l'élévation puis de la descente de la jambe tendue stimule le travail des muscles fessiers. L'appareil selon l'invention est particulièrement destiné à des exercices d'entretien ou de musculation des fessiers, aussi bien dans des salles spécialisées que chez soi.

Description

La présente invention concerne un appareil pour le travail musculaire des fessiers, destiné plus particulièrement chez la femme, à raffermir la région postéro-supérieure des membres inférieurs.

Entre autres méthodes, la pratique de la culture physique ou de la gymnastique est une solution au problème de l'élimination du surplus graisseux de la région sous-fessière appelé communément "culotte de cheval". Les salles spécialisées proposent, avec ou bien sans appareils d'appoint, quelques situations de travail musculaire des fessiers. Brièvement, trois types de mouvement mettant à contribution les muscles fessiers existent: - abduction d'une jambe sur le côté en station verticale ou quadrupédie au sol.

- extension de la cuisse en arrière et/ou vers le haut, avec contraction des muscles fessiers en station verticale, quadrupédie au sol ou bien allongé soit sur le dos, soit à plat ventre sur une table à ischio-jambiers par exemple.

- circumduction d'une jambe plus ou moins fléchie en situation de quadrupédie au sol.

D'autres situations sont utilisées mais l'ensemble des mouvements est résumé ici, en précisant toutefois qu'il est possible dans certains cas d'opposer une résistance au mouvement par l'intermédiaire d'instruments d'appoint, tels que des semelles lestées, des poids entraînés par un système de poulie ou encore de machines spécifiques. Si la gymnastique paraît proposer plus de situations simples que la culture physique, laquelle nécessite un appareillage plus ou moins encombrant, la sollicitation des muscles fessiers dans ces deux disciplines s'accompagne soit d'un écrasement du thorax pour les positions couchées, soit d'une cambrure du tronc entraînant le plus souvent des douleurs lombaires pour les autres positions.

L'appareil selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients dus à la position du sujet.

En effet, retenant la meilleure des postures adaptées au travail des muscles fessiers (i.e.

quadrupédie au sol), il est premièrement caractérisé par son bâti réglable à la taille de l'utilisateur.

Ce dernier place un pied d'appui sur la plate-forme prévue à cet effet et pose le genou de la même jambe contre le repose-genou. En se penchant vers l'avant, son abdomen vient s'appuyer sur la partie postérieure du support ventral de l'appareil. En même temps il saisit les poignées du guidon à la manière d'un cycliste.

Confortablement installé dans une position caractéristique de l'appareil, le sujet effectue des balancements de l'autre jambe tendue, de bas en haut dans le plan sagittal. Dans la phase ascendante, la jambe entraîne jusqu'à l'horizontale un bras mobile dont l'axe de rotation se situe, par une caractéristique de l'appareil, au niveau de l'articulation coxo-fémorale (hanche) de l'utilisateur. Ce bras mobile s'appuie sur la partie inférieure du mollet par l'intermédiaire d'un boudin en mousse et suit le mouvement de la jambe tendue lors de la phase descendante de l'exercice. I1 peut être, le cas échéant et suivant la résistance souhaitée, plus ou moins chargé.

REVENDICATIONS
1) Appareil d'exercices musculatoires des fessiers caractérisé en ce qu'il comporte un bâti principal (1) muni d'éléments réglables tels qu'un repose-pied (20), un repose-genou (2), deux poignées (7), un support ventral (10) et un levier (19) permettant de l'adapter à la morphologie de l'utilisateur.

2) Appareil selon la revendication 1 caractérisé en ce que la pression exercée sur l'abdomen, par le support ventral (10), due à l'amortisseur (5), évite la cambrure néfaste de la région lombaire de l'individu.

3) Appareil selon la revendication 1 caractérisé par la position particulièrement adaptée que le sujet adopte en prenant appui sur le repose-pied (20), jambe demi-fléchie, la partie inférieure de la rotule contre le repose-genou (2), réglable à cet effet.

4) Appareil selon la revendication 1 caractérisé en ce que la prise des mains sur les poignées (7) se fait bras tendus ce qui contribue à la fixation générale du dos de l'utilisateur et évite la cambrure de celui-ci.

5) Appareil selon les revendications 1 et 3 caractérisé en ce que la position de la jambe d'appui permet à la jambe entraînant le levier du bras mobile (19) un travail musculaire plus précis en trouvant des points d'insertion fixes.

6) Appareil selon les revendications 1 et 3 caractérisé en ce que d'un part, les points d'appui (hauteur du repose-pied (20) et avancée du repose-genou (2)) et d'autre part, la hauteur du support du bras mobile (21) sont réglables, de telIe façon que l'articulation coxo-fémorale de l'individu se trouve sur l'axe de rotation du levier (19) du bras mobile.

7) Appareil selon les revendications 1 et 5 caractérisé en ce que la barre transversale (16) du levier (19) du bras mobile permet de recevoir des disques de différents poids afin d'opposer une résistance progressive au mouvement de la jambe mobile.

8) Appareil selon les revendications 1 et 6 caractérisé en ce qu'il possède un valet de porte articulant le levier (19) du bras mobile par rapport à son support (21) afin d'optimiser le rythme du mouvement de la jambe mobile par une montée rapide et une descente plus lente.

ECfENTCS
9) Appareil selon l'une quelconque des revendicationsacvaractérisé en ce que la jambe mobile soit fixée par une attache sur le levier (19) du bras mobile, constitué d'un bras télescopique muni d'un ressort de rappel, afin d'obtenir un mouvement de flexion de l'extrémité de la jambe sur la cuisse combinée à une extension par rapport au tronc.

Selon des modes particuliers de réalisation: - l'articulation du bras mobile avec le bâti peut être réalisée par l'intermédiaire d'un roulement à bille ou d'une bague auto-lubrifiée, éventuellement complétée par un valet de porte.

- l'appareil peut être démontable et constitué par des éléments indépendants, à savoir et à titre d'exemple, un socle avec un repose-pied, un cadre avec un support ventral et un guidon, un amortisseur, un repose-genou et un bras mobile.

- le bras mobile peut comporter, dans le prolongement du boudin d'appui, une barre servant à raide de disques, à augmenter progressivement la résistance au mouvement.

- la jambe de travail peut être attachée par une sangle, au niveau de la cheville et du talon, à un bras mobile télescopique muni d'un ressort de rappel. Ce dispositif permet un mouvement de flexion de l'extrémité de la jambe par rapport à la cuisse, combinée à une extension de cette dernière sur le tronc.

Les dessins annexés illustrent l'invention:
La figure 1 représente l'appareil selon l'invention, avec une position haute du levier du bras mobile représentée en pointillé.

La figure 2 représente en coupe, l'articulation du bras mobile (bague en bronze auto-lubrifiée) par rapport à son support lequel est solidaire du bâti.

La figure 3 montre en vue de dessus, l'ensemble socle et cadre du bâti.

La figure 4 visualise la partie supérieure du cadre sans ses accessoires (support ventral et guidon).

La figure 5 représente l'armature de la barre d'appui constituant le repose-genou réglable mais sans le boudin de mousse recouvert de skaï (nom déposé).

La figure 6 montre les poignées ajustables du guidon.

La figure 7 représente le support du bras mobile, réglable en hauteur et solidaire du bâti.

La figure 8 représente le levier du bras mobile sans le boudin d'appui en mousse.

La figure 9 montre le repose-pied réglable.

La figure 10 représente l'armature métallique du support ventral sans sa protection de mousse recouverte de Skaï (nom déposé).

La figure 1 1 représente le boudin d'appui du bras mobile constitué de mousse dans une enveloppe de Skaï (nom déposé).

En référence à ces dessins, l'appareil comporte un bâti principal (1) constitué d'un socle surmonté d'un cadre sur lequel vient s'ajuster un ensemble guidon et support ventral (9) à l'avant.

L'articulation de cet élément (9) par rapport au bâti (1) est associée à un amortisseur (5). Les pattes d'attache de cet amortisseur (5) sont soudées sur le cadre du bâti (1) et l'ensemble guidonsupport ventral (9), et respectivement numérotées (14) et (8). La fixation est obtenue par serrage d'un goujon (13) par un écrou (12). L'attache (14) comporte plusieurs crans afin d'ajuster, en tenant compte de la course de l'amortisseur (5) sous le poids du tronc de l'utilisateur, la hauteur fonctionnelle du support ventral (10). L'abdomen du sujet, par une caractéristique de l'appareil, est parfaitement maintenu par ce support (10) pour éviter la cambrure du bas de son dos, au cours des exercices.

Le repose-genou (2) s'emboîte sur le cadre du bâti (1). Il est fixé par une clavette coudée (4), ce qui permet par la présence de plusieurs trous de réglage (3) de l'avancer ou le reculer à souhait. Ce système de fixation réglable est aussi utilisé pour l'assemblage du repose-pied (20) et des poignées (7), sur le socle du bâti (1) et l'ensemble guidon-support ventral (9), respectivement.

Dans une position optimale, le genou de la jambe d'appui vient se placer sur le repose-genou (2).

La jambe demi-fléchie, c'est la partie inférieure de la rotule qui s'appuie sur le repose-genou (2).

Chaque poignée (7) possède à son extrémité une protection en mousse (6) et doit être positionnée de telle façon que l'utilisateur tende les bras pour les saisir. Ce réglage des poignées (7) contribue à la fixation générale du dos ce qui permet d'éviter toute cambrure de ce dernier.

Le bras mobile est constitué de deux parties principales: - un support (21) solidaire du bâti (1).

- un levier (19) guidé en rotation par une bague auto-lubrifiée (17).

L'articulation du levier (19) sur le support du bras mobile (21) est limitée à une rotation par un système de deux butées et d'une goupille fendue (18). Un butoir (11), soudé sur le support (21), soutient au repos le levier mobile (19). Celui-ci possède à son extrémité une barre transversale (16) sur laquelle s'emmanche un boudin de protection (15) constitué d'une garniture de mousse et recouvert de Skaï (nom déposé). Cette barre (16) est prolongée de part et d'autre du boudin (15) dans le but de supporter des disques de poids variés, globalement de 0,5 à 15 kg. Ce chargement va opposer une résistance à l'élévation du levier (19) par la jambe du sujet, et ainsi permettre une musculation progressive des fessiers.

Dans la phase ascendante du mouvement, la jambe tendue entraîne le levier du bras mobile (19) jusqu'à l'horizontale, le boudin de mousse (15) appuyant sur la partie inférieure du mollet.

Dans la phase descendante, plus lente que la précédente et toujours sans à-coups, la jambe tendue soutient le levier (19) par l'intermédiaire du boudin (15), jusqu'à une vingtaine de centimètres de la jambe d'appui. Remonter alors vivement la jambe et ainsi de suite.

Le support (21) est emmanché sur le socle du bâti (1) et maintenu par une clavette coudée (4).

La présence de trous de réglage (3) permet, par une caractéristique de l'appareil, de placer l'articulation du bras mobile à la hauteur de l'articulation coxo-fémorale de la jambe d'appui de l'utilisateur. La hauteur variable du repose-pied (20) apporte une marge de réglage plus importante, pour réaliser la condition précédente avec la majorité des d'individus.

Claims (1)

1. Selon une variante non illustrée, l'articulation du bras mobile peut être complétée par un valet

   de porte dont une extrémité est fixée sur le support (21) et l'autre sur le levier (19), afin de guider le rythme du mouvement, à savoir une montée rapide de la jambe suivie d'une descente plus lente.

   I1 s'agit d'un balancement de la jambe dans le plan sagittal de l'individu. Cependant selon une autre variante non illustrée, le levier (19) peut être remplacé par un bras télescopique muni d'un ressort de rappel, dont l'extrémité est une sangle dans laquelle le talon de l'individu vient s'insérer. En tendant la jambe, le ressort exerce une force sur le talon. Le mouvement d'élévation suivie de la descente de cette jambe constitue, en vertu de la position du sujet (jambe d'appui demi-fléchie et dos droit), une flexion de l'extrémité de la jambe par rapport à la cuisse combinée à une extension des fessiers. Ce dispositif assure le maintien en extension du membre inférieur en mouvement.

   La fabrication de cet appareil ne nécessite pas d'usinage de précision. La réalisation des éléments constitués de plusieurs tubes assemblés, comme par exemple le bâti principal (1), est obtenue par soudure à l'arc. Une cintreuse permet la réalisation des diverses courbures des tubes.

   L'encombrement de l'appareil à titre d'exemple non limitatif est de l'ordre de 1,2 m en hauteur, 0,7 m en largeur et de 1,5 à 2 m en longueur selon que le bras mobile se trouve au repos ou à l'horizontale.

   L'appareil selon l'invention est destiné à la pratique d'exercices d'entretien ou de musculation des fessiers dans une salle de musculation publique ou bien chez soi.