FR2696919A1 - Perfectionnements aux cintres anti-vol. - Google Patents

Abstract

Cintre anti-vol, constitué d'un élément en fil de fer (6) convenablement plié et mis en forme pour constituer, à partir d'une première extrémité, un premier épaulement (7) prolongé par une boucle d'accrochage (8) sur une tringle ou arceau de suspension (2) traversant cette boucle, celle-ci étant suivie d'un second épaulement (9) de préférence symétrique du premier par rapport à un plan médian du cintre passant par le centre de la boucle d'accrochage, le fil étant ensuite replié pour former un retour (10) s'étendant transversalement sous les deux épaulements en se terminant par une seconde extrémité voisine de la première. Selon l'invention, ce cintre anti-vol se caractérise en ce que les deux extrémités (11, 12) du fil pénètrent dans un embout de blocage (13) à travers deux trous de passage (16, 17), l'embout comprenant intérieurement un organe de verrouillage (18, 19 - 21, 22 - 29, 29), propre à immobiliser automatiquement au moins une des deux extrémités du fil consécutivement à son engagement dans l'embout, ledit organe étant susceptible d'être commandé dans le sens du déverrouillage où il libère l'extrémité du fil préalablement immobilisée au moyen d'une clé indépendante (23), à la seule disposition d'une personne autorisée à effectuer ce déverrouillage.

Description

La présente invention est relative à un cintre ou dispositif analogue pour le support ou la présentation de pièces de vêtement, en particulier mais non exclusivement d'articles de lingerie ou similaire, dont le poids est relativement limité.

On connaît dans la technique de nombreuses réalisations de cintres ou articles du même genre, notamment ceux réalisés de la manière la plus simple et la moins onéreuse sous la forme d'un fil de fer convenablement plié et mis en forme pour délimiter une partie à profil de crochet ouvert servant à la suspension du cintre sur une barre transversale ou tringle de support analogue, ce crochet se prolongeant par une partie fermée sur elle-même, présentant deux bras latéraux symétriques réunis par une traverse horizontale, l'extrémité opposée au crochet venant se solidariser sous ce dernier, en étant convenablement fermée sur elle-même.

Avec un tel cintre dans sa forme de réalisation la plus simple, les articles de vêtement portés par celui-ci sont disposés de telle sorte que, lorsqu'ils comportent des emmanchures, ces dernières soient engagées sur les bras latéraux du cintre, ou bien sont mis en place sur la traverse horizontale en venant coiffer celle-ci et en retombant de part et d'autre de cette dernière.

A l'évidence, avec une telle réalisation, le retrait du cintre d'un article de vêtement porté par celui-ci ne présente aucune difficulté, soit en dégageant les emmanchures des bras, soit en soulevant et déplaçant l'article vis-à-vis de la traverse horizontale.

Or, lorsque le cintre du genre en question est utilisé dans un magasin ou autre enceinte où en particulier le Public ou les éventuels acquéreurs ont libre accès et peuvent sans restriction examiner les articles de vêtement offerts à la vente sans être soumis à une surveillance particulière qui, dans un magasin ayant une surface notable ou comportant de nombreux rayonnages distincts, est sinon impossible du moins généralement inefficace, même avec des moyens de contrôle par caméras ou autres, ces dispositifs se révèlent inadaptés.

En effet, il est difficile d'empêcher qu'un Client indélicat retire du cintre l'article qu'il supporte et, après l'avoir soustrait à la vue des employés du magasin, l'emporte sans en régler le prix. Il est donc particulièrement nécessaire de prévoir un système qui empêche que, sans autorisation, l'article porté par le cintre puisse être retiré de celui-ci et par conséquent dérobé frauduleusement.

La présente invention concerne un cintre perfectionné comportant un dispositif de verrouillage permettant d'emprisonner l'article supporté par le cintre et notamment une pièce de vêtement suspendue à ce dernier, en évitant que celle-ci puisse être retirée de manière non autorisée, le cintre restant lui-même immobilisé par rapport à une tringle de support ou analogue, de telle manière qu'il soit également impossible de le séparer de cette dernière et de le dérober avec l'article qu'il supporte, aussi longtemps que le dispositif de verrouillage n'est pas ouvert par une personne disposant d'un moyen de déverrouillage approprié.

A cet effet, le cintre considéré, constitué d'un élément en fil de fer convenablement plié et mis en forme pour constituer, à partir d'une première extrémité, un premier épaulement prolongé par une boucle d'accrochage sur une tringle de suspension traversant cette boucle, celle-ci étant suivie d'un second épaulement de préférence symétrique du premier par rapport à un plan médian du cintre passant par le centre de la boucle d'accrochage, le fil étant ensuite replié pour former un retour s'étendant transversalement sous les deux épaulements en se terminant par une seconde extrémité voisine de la première, se caractérise en ce que les deux extrémités du fil pénètrent dans un embout de blocage à travers deux trous de passage, l'embout comprenant intérieurement un organe de verrouillage propre à immobiliser automatiquement au moins une des deux extrémités du fil consécutivement à son engagement dans l'embout, ledit organe étant susceptible d'être commandé dans le sens du déverrouillage où il libère l'extrémité du fil préalablement immobilisée au moyen d'une clé indépendante, à la seule disposition d'une personne autorisée à effectuer ce déverrouillage.

Le cintre selon l'invention réalise ainsi une boucle continue qui se ferme sur elle-même au droit de ses deux extrémités voisines par l'embout de blocage, une fois celui-ci mis en place, c'est-à-dire lorsque les deux extrémités du fil sont engagées dans les trous de passage prévus dans cet embout, celuici étant fermé sur lui-même et inaccessible de l'extérieur, sauf par la clé commandant son déverrouillage.

Lorsque l'embout n'est pas mis en place sur les extrémités du cintre, celui-ci est donc ouvert latéralement, de telle sorte que la pièce de vêtement à suspendre sur le cintre peut être introduite à l'intérieur de cette boucle, en particulier pour être suspendue au cintre par son retour transversal qui s'engage selon le cas dans une ou plusieurs emmanchures ou dans un jambage de la pièce. Une fois celle-ci ainsi mise en place, l'embout assure le verrouillage des deux extrémités libres du cintre en fermant ce dernier et en emprisonnant en conséquence la pièce de vêtement qui ne peut plus être retirée du cintre aussi longtemps que l'embout n'est pas lui-même déverrouillé et séparé du fil.

De préférence, l'organe de verrouillage monté à l'intérieur de l'embout de blocage comporte au moins une et de préférence deux lames métalliques, du type lame de ressort, dont un bord est solidarisé d'une paroi interne de l'embout et dont l'autre bord forme un arrêtoir, propre à s'engager dans une encoche biseautée ménagée dans l'extrémité coopérante du fil de fer du cintre, de telle sorte que cette dernière soit immobilisée par rapport à l'embout lorsque l'arrêtoir s'engage dans l'encoche.

Avantageusement, l'embout comporte au moins deux lames de ressort parallèles, généralement identiques, aptes à coopérer chacune à la manière d'un clip avec une encoche en biseau prévue respectivement dans l'une et l'autre des deux extrémités du fil de fer pénétrant dans l'embout. En variante, l'embout comporte au moins deux lames de ressort parallèles coopérant avec deux encoches voisines successives ménagées dans l'une des extrémités du fil de fer, l'autre extrémité, pénétrant librement dans l'embout.Enfin, notamment lorsque le fil de fer constituant le cintre peut être facilement vrillé sur lui-même, de telle sorte que se produise une rotation relative suffisante des extrémités du fil, telle que les encoches ménagées dans ces extrémités échappent aux lames de ressort, en risquant de libérer l'embout sans intervention de la clé de déverrouillage, chaque encoche s'étend sur toute la périphérie de l'extrémité du fil, de manière à immobiliser la lame de ressort coopérant avec cette encoche en n'importe quelle position relative de l'embout.

Dans chacune de ces variantes, la pénétration simultanée de l'une et l'autre des extrémités du fil de fer dans les trous de passage de l'embout provoque d'abord un effort d'écartement des lames de ressort portées intérieurement par cet embout, les bords formant arrêtoirs de ces lames glissant sur ces extrémités au fur et à mesure de leur engagement dans l'embout, jusqu'au moment où se présentent devant eux les encoches dans lesquelles retombent ces bords, en bloquant alors le retour en arrière des extrémités du fil, l'embout étant ainsi immobilisé vis-à-vis de ces extrémités.

Avantageusement, la clé de déverrouillage comporte des dents dont le profil est déterminé pour s'adapter à celui de fentes ménagées dans une des parois de l'embout de blocage qui s'étend parallèlement aux lames de ressort de telle manière que l'engagement de ces dents dans ces fentes selon une direction sensiblement perpendiculaire au plan des lames, exerce un effort sur ces dernières dans un sens qui détermine leur sortie hors des encoches, en libérant les extrémités du fil qui peuvent, dans ces conditions, être retirées librement de l'embout à travers les trous de passage de celui-ci.

Le nombre et la forme des dents de la clé de déverrouillage dépendent du nombre des lames de ressort et du profil des fentes prévues dans l'embout. Dans un mode de réalisation particulier, n'ayant par lui-même aucun caractère limitatif, la clé comporte deux dents dont l'une est constituée par une pointe légèrement conique, l'autre épousant la forme d'une fraction de cylindre, propre à coopérer avec une fente en secteur circulaire, présentant le même rayon et la même ouverture.

De préférence, l'embout de blocage est constitué par un boîtier fermé en deux parties, l'une formant un fond et l'autre un couvercle, ces deux parties, articulées l'une sur l'autre, étant aptes à s' emboîter mutuellement ensemble pour délimiter intérieurement un logement dans lequel s'engagent les deux extrémités du fil de fer par les trous de passage ménagés dans un des côtés latéraux du fond du boîtier. Avantageusement, les deux parties de ce boîtier comportent respectivement une saillie légèrement compressible et une rainure de réception, de telle sorte que, après application du couvercle sur le fond, la saillie s'engage dans la rainure en fermant l'embout de façon définitive et inviolable.

D'autres caractéristiques d'un cintre perfectionné établi conformément à l'invention apparaltront encore à travers la description qui suit d'exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- La Figure 1 est une vue schématique d'ensemble d'une installation pour magasin ou analogue, comportant des tringles de support associées à des cintres munis d'un dispositif de verrouillage selon l'invention.

- La Figure 2 est une vue en perspective, en partie arrachée et à plus grande échelle, d'un embout de verrouillage utilisé avec un cintre selon la Figure 1.

- La Figure 3 est une vue en perspective d'une variante de l'embout illustré sur la Figure 2.

- Les Figures 4 et 5 sont des vues à plus grande échelle, respectivement en coupe longitudinale selon deux plans perpendiculaires de l'embout selon la Figure 3.

- La Figure 6 est une vue de détail d'une modification de l'extrémité des fils constituant le cintre des figures précédentes.

- La Figure 7 est une vue en coupe, à échelle intermédiaire, du boîtier de l'embout illustré sur l'une des
Figures 2 ou 5, permettant notamment de mieux voir la structure en deux parties de cet embout.

Sur la Figure 1, la référence 1 désigne un panneau de support destiné à être porté par un mur ou un élément d'appui analogue, ce panneau supportant une pluralité d'arceaux tels que 2, fermés sur eux-mêmes et immobilisés par des pattes d'appui telles que 3 prévues aux extrémités de ces arceaux contre la surface du panneau 1. Ces arceaux s'étendent respectivement dans des plans verticaux, parallèles et sont prévus pour assurer euxmêmes le support de cintres tels que 4, permettant de présenter des articles 5 portés par ces derniers, notamment du genre pièces de vêtement ou analogue.

Bien entendu, la disposition qui précède n'a pas par ellemême de caractère exclusif, les cintres 4 pouvant être suspendus à des moyens de support différents des arceaux 2 représentés, pour autant que ces cintres, une fois mis en place sur ces moyens, soient inséparables de ces derniers, du moins aussi longtemps qu'un élément de verrouillage approprié, associé à chacun de ces cintres, n'est pas débloqué en autorisant la mise en place ou le retrait de l'article ou pièce de vêtement 5 supporté par ce cintre.

De façon en elle-mme classique, chaque cintre 4 est constitué au moyen d'un fil ou d'un élément en fil de fer 6, convenablement replié sur lui-même pour comporter un premier épaulement 7 se prolongeant par une boucle d'accrochage 8 dans laquelle passe un des bras de l'arceau 2 formant tringle et sur laquelle est suspendu le cintre, cette boucle se continuant par un second épaulement 9, symétrique du premier épaulement 7 par rapport au plan vertical dans lequel s'étend l'arceau 2, plan qui correspond sensiblement au plan médian du cintre, de telle sorte que celui-ci soit supporté de façon équilibrée sous l'arceau. Le fil 6 est ensuite replié sur lui-même pour former un retour transversal 10 qui relie les deux épaulements 7 et 9 à l'opposé de la boucle 8.De préférence, le retour transversal 10 prolonge directement le premier épaulement 7 sans solution de continuité, les deux extrémités 11 et 12 du fil 6, respectivement en bout du second épaulement 9 et du retour transversal 10, étant prévues pour coopérer l'une et l'autre avec un organe de verrouillage commun constitué par un embout 13 dont le détail de la réalisation apparaît plus particulièrement sur les Figures 2 à 7 selon diverses variantes de réalisation. Le cas échéant, le cintre 4 comporte, à l'oppose de l'embout 13, un élément décoratif 14 de même profil que cet embout, cet élément venant coiffer la boucle formée entre l'épaulement 7 et le retour 14, mais n'ayant aucun rôle de verrouillage comparable à celui joué par l'embout 13.

Sur la Figure 1, on a représenté diverses variantes en ce qui concerne les pièces de vêtement ou articles 5 supportés par les cintres 4, eux-mêmes immobilisés vis-à-vis des arceaux 2. De même, le retour transversal 10 d'un ou de plusieurs de ces cintres 4 peut comporter des côtés latéraux 10a s'étendant verticalement, réunis par un élément horizontal 10b situé à distance plus importante de la boucle d'accrochage 8, de manière à permettre une présentation différente de l'article 5 porté par ce cintre, comme illustré dans la partie droite de cette Figure 1, la structure géométrique formée par le fil de fer 6 pouvant être quelconque pour autant qu'elle comporte une boucle qui se ferme sur l'arceau de support, cette boucle étant terminée par deux extrémités libres 11 et 12, agencées pour coopérer avec un embout de verrouillage 13, de telle manière que la pièce de vêtement 5 portée par le cintre ne puisse être mise en place sur ce dernier qu'une fois l'embout 13 retiré, cette pièce étant introduite entre ces deux extrémités, son retrait étant impossible aussi longtemps que cet embout est remis en place et verrouillé sur ces extrémités au moyen d'un dispositif d'immobilisation dont divers exemples de réalisation sont illustrés sur les Figures 2 à 7.

Sur la Figure 2, l'embout 13 se présente sous la forme d'un boîtier comportant dans une de ses faces latérales 15 des orifices de passage, respectivement 16 et 17, par lesquels peuvent être introduites les extrémités 11 et 12 du fil 6, la Figure 2 illustrant ces dernières, respectivement avant et après leur mise en place dans l'embout, en permettant ou interdisant selon le cas la mise en place et le retrait sur le cintre d'une pièce de vêtement 5 quelconque.

A l'intérieur de l'embout 13 dans sa face 15, celui-ci comporte deux languettes élastiques, respectivement 18 et 19, ces languettes sous forme de lames de ressort étant immobilisées par un de leurs côtés contre la surface interne de la face 15 de l'embout, leurs autres bords désignés généralement sous la référence 20 étant légèrement fléchis pour constituer deux arrêtoirs de blocage, prévus pour venir s'engager dans des encoches biseautées appropriées 21 et 22, ménagées respectivement dans les extrémités 11 et 12 du fil 6 au voisinage de la partie terminale de ce fil.De cette manière, consécutivement à l'engagement de ces extrémités dans l'embout à travers les orifices 16 et 17, ces dernières glissent d'abord sur le bord 20 des lames 18 et 19 en les repoussant légèrement jusqu'à l'instant où elles retombent dans les encoches 21 et 22, en bloquant alors l'embout et par suite en fermant sur lui-même le cintre 4 correspondant, ainsi immobilisé vis-à-vis de son arceau de support 2.

Selon l'invention, l'embout 13 ainsi constitué est aménagé pour coopérer avec une clé de déverrouillage 23 dont l'usage est exclusivement réservé à des personnes qui en sont détenteur et qui, dans un magasin par exemple, sont seules habilitées à retirer une pièce de vêtement 5 d'un cintre 4 quelconque, à la demande d'un client notamment.

La clé 23 est essentiellement constituée d'un support 24 dans une des faces de laquelle sont aménagées des dents, respectivement 25 et 26, dont le profil est prévu pour s'adapter à celui de fentes telles que 27 de même forme que les dents correspondantes, réalisées dans une des parois de fond de l'embout 13, ces dents, en pénétrant ainsi à l'intérieur de cet embout, venant exercer sur les languettes élastiques 18 et 19 un effort qui permet de les faire échapper aux encoches en biseau 21 et 22, en libérant les extrémités 11 et 12 qui peuvent alors être extraites de l'embout 13 en ouvrant le cintre pour retirer ou mettre en place dans celui-ci une pièce de vêtement 5.

Dans l'exemple représenté, les dents 25 et 26 ont pour l'une une forme partiellement cylindrique, l'autre se présentant comme un doigt ou une pointe légèrement conique pour faciliter son engagement dans la fente 27 correspondante. Il va néanmoins de soi que ces dents pourraient avoir d'autres configurations, en particulier à profils plus complexes, de telle sorte que le dispositif de verrouillage formé par l'embout 13 avec ses lames élastiques 18 et 19 soit aussi inviolable que possible.

Dans une autre variante de réalisation illustré sur la
Figure 3, l'embout de verrouillage 13 présente un profil légèrement différent, les deux languettes élastiques, respectivement 18 et 19, étant prévues pour coopérer avec deux encoches biseautées 28 et 29, ménagées dans ce cas sur la seule extrémité 11 du fil 6 pénétrant dans cet embout par l'orifice 16, l'autre extrémité 12 étant dépourvue d'encoches.

Les vues en coupe des Figures 4 et 5 illustrent de façon plus détaillée la structure particulière de l'embout 13 tel que représenté sur la Figure 3, de ses lames élastiques de verrouillage 18 et 19 et de l'extrémité 11 du fil 6 qui pénètre dans l'orifice ou trou de passage 16 prévu dans le côté latéral du boîtier constituant cet embout. Dans ce cas, les lames 18 et 19 présentent un profil en L, les deux bords 20 de ces lames formant arrêtoirs étant séparés d'une lame à l'autre par une distance égale à celle qui correspond aux encoches 28 et 29 prévues dans l'extrémité 11.

Avantageusement, lorsque comme c'est d'ailleurs le cas général, le cintre 4 formé par le fil de fer 6 présente une certaine souplesse dans son propre plan permettant qu'il soit facilement vrillé sur lui-même, on donne aux extrémités de ce fil pénétrant dans l'embout un profil adapté, notamment en substituant aux encoches biseautées représentées sur les variantes des Figures 2 à 5 précédentes, une allure de gorge conique 30, permettant à la languette élastique associée de coopérer avec cette gorge quelle que soit la torsion éventuelle de cette extrémité. Sur la Figure 6, une telle disposition est plus particulièrement représentée, en relation avec l'extrémité 11 et la languette élastique 18 de la
Figure 2 par exemple.

Enfin et comme schématiquement représenté sur la Figure 7, on constitue l'embout 13 au moyen d'un boîtier en deux parties, respectivement 31 et 32, articulées l'une sur l'autre autour d'une charnière 33, ce boîtier en position ouverte permettant ainsi le montage des lames élastiques de blocage 18 et 19 contre la face 15 correspondante, avant que ces deux parties ne soient rabattues l'une contre l'autre et solidarisées ensemble, la partie 32 comportant une saillie 34 légèrement compressible prévue pour s'engager dans une rainture ouverte 35 de l'autre partie 31, en verrouillant alors le boîtier de façon définitive et inviolable.

On réalise ainsi un cintre anti-vol de conception très simple qui apporte une sécurité efficace vis-à-vis du vol des pièces de vêtement ou articles suspendus sur un tel cintre, du genre notamment de pièces de lingerie, le retrait de ces dernières ne pouvant être réalisé qu'après déblocage et enlèvement de l'embout qui ferme normalement le cintre sur lui-même, ce déblocage n'étant autorisé qu'au moyen d'une clé spéciale à la seule disposition des personnes habilitées, en particulier des employés d'un magasin où ces articles sont offerts à la vente et librement examinés par les clients potentiels.

L'invention ne préjuge nullement de la forme particulière donnée aux cintres pour autant que ceux-ci se ferment sur euxmêmes, en ayant deux extrémités libres qui se raccordent l'une avec l'autre par l'embout de blocage. Le cintre est de préférence réalisé en un fil de fer convenablement plié et conformé, éventuellement gainé de matière plastique comme bien connu dans la technique de fabrication de ces objets ; en variante, le cintre pourrait être réalisé en un matériau différent, présentant cependant une solidité et une rigidité suffisantes.

Dans ces conditions et comme il résulte déjà de ce qui précède, il va de soi que l'invention ne se limite pas aux exemples plus spécialement décrits et représentés sur les dessins annexés ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1 - Cintre anti-vol, constitué d'un élément en fil de fer (6) convenablement plié et mis en forme pour constituer, à partir d'une première extrémité, un premier épaulement (7) prolongé par une boucle d'accrochage (8) sur une tringle ou arceau de suspension (2) traversant cette boucle, celle-ci étant suivie d'un second épaulement (9) de préférence symétrique du premier par rapport à un plan médian du cintre passant par le centre de la boucle d'accrochage, le fil étant ensuite replié pour former un retour (10) s'étendant transversalement sous les deux épaulements en se terminant par une seconde extrémité voisine de la première, se caractérise en ce que les deux extrémités (11, 12) du fil pénètrent dans un embout de blocage (13) à travers deux trous de passage (16, 17), l'embout comprenant intérieurement un organe de verrouillage (18, 19 - 21, 22 - 29, 29), propre à immobiliser automatiquement au moins une des deux extrémités du fil consécutivement à son engagement dans l'embout, ledit organe étant susceptible d'être commandé dans le sens du déverrouillage où il libère l'extrémité du fil préalablement immobilisée au moyen d'une clé indépendante (23), à la seule disposition d'une personne autorisée à effectuer ce déverrouillage.

2 - Cintre anti-vol selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage monté à l'intérieur de l'embout de blocage (13) comporte au moins une et de préférence deux lames métalliques (18, 19), du type lame de ressort, dont un bord est solidarisé d'une paroi interne (15) de l'embout et dont l'autre bord forme un arrêtoir (20), propre à s'engager dans une encoche biseautée (21, 22 - 28, 29) ménagée dans l'extrémité coopérante du fil de fer (6), de telle sorte que cette dernière soit immobilisée par rapport à l'embout lorsque l'arrêtoir s'engage dans l'encoche.

3 - Cintre anti-vol selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'embout (13) comporte au moins deux lames de ressort parallèles (18, 19), généralement identiques, aptes à coopérer chacune à la manière d'un clip avec une encoche en biseau (21, 22) prévue respectivement dans l'une et l'autre des deux extrémités (11, 12) du fil de fer (6) pénétrant dans l'embout.

4 - Cintre anti-vol selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'embout (13) comporte au moins deux lames de ressort parallèles (18, 19) coopérant avec deux encoches (28, 29) voisines successives, ménagées dans l'une (11) des extrémités du fil de fer (6), l'autre extrémité (12), pénétrant librement dans l'embout.

5 - Cintre anti-vol selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chaque encoche (30) s'étend sur toute la périphérie de l'extrémité (11) du fil, de manière à immobiliser la lame de ressort (18) coopérant avec cette encoche en n'importe quelle position relative de l'embout (13).

6 - Cintre anti-vol selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la clé de déverrouillage (23) comporte des dents (25, 26) dont le profil est déterminé pour s'adapter à celui de fentes (27) ménagées dans une des parois de l'embout de blocage qui s'étend parallèlement aux lames de ressort (18, 19), de telle manière que l'engagement de ces dents dans ces fentes selon une direction sensiblement perpendiculaire au plan des lames, exerce un effort sur ces dernières dans un sens qui détermine leur sortie hors des encoches (21, 22 - 28, 29 - 30), en libérant les extrémités (11, 12).

7 - Cintre anti-vol selon la revendication 6, caractérisé en ce que la clé (23) comporte deux dents dont l'une est constituée par une pointe (26) légèrement conique, l'autre épousant la forme d'une fraction de cylindre (25), propre à coopérer avec une fente (27) en secteur circulaire, présentant le même rayon et la même ouverture.

8 - Cintre anti-vol selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'embout de blocage (13) est constitué par un boîtier fermé en deux parties (31, 32), l'une formant un fond et l'autre un couvercle, ces deux parties, articulées l'une sur l'autre, étant aptes à s'emboîter mutuellement ensemble pour délimiter intérieurement un logement dans lequel s'engagent les deux extrémités (11, 12) du fil de fer par les trous de passage (16, 17) ménagés dans un des côtés latéraux du fond du boîtier.

9 - Cintre anti-vol selon la revendication 8, caractérisé en ce que les deux parties (31, 32) du boîtier comportent respectivement une saillie (34) légèrement compressible et une rainure de réception (35), de telle sorte que la saillie s'engage dans la rainure en fermant l'embout de façon définitive et inviolable.