FR2695174A1 - Dispositif de raccordement pour tuyauteries d'aspirateur. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de raccordement à des tuyauteries de diamètres variés, notamment pour têtes de succion d'aspirateurs. Il comprend un embout-support (1) possédant intérieurement un évasement (4), une partie cylindrique (6) et une face d'appui (8) inclinée, ledit embout-support (1) étant surmonté par un manchon (2) pourvu d'une collerette intérieure (12) et d'une face interne (14), la face d'appui (8) et la face interne (14) formant entre-elles le logement du joint torique (3). Le manchon (2) est par ailleurs pourvu, à son autre extrémité, de deux ergots (18) venant s'accrocher sur deux rampes hélicoïdales (17) opposées de l'embout-support (1), permettant ainsi, par rotation, la compression du joint torique (3) et son rétrécissement. Application: en particulier destiné à l'équipement des têtes de succion.

Description

DISPOSITIF DE RACCORDEMENT POUR ASPIRATEURS
La présente invention concerne un dispositif de raccordement pour tuyauteries de diamètres variés, notamment pour têtes de succion d'aspirateurs.

Il n'existe pas actuellement de véritable standardisation dimensionnelle des conduites tubulaires d'aspiration reliant, entre-autre, les têtes de succion aux aspirateurs.

Chaque constructeur possède des dimensions et des formes qui lui sont propres et, ainsi la clientèle, lors d'achats de rechange ou de remplacement, se trouve-t-elle désemparée devant des pièces détachées inadaptables.

Divers montages ont été réalisés ces dernières années en vue de résoudre ces problèmes pratiques considérés, à tort, auparavant, comme très secondaires, voire souhaitables afin de favoriser un remplacement global.

Ainsi, existe-t-il maintenant des manchons plastiques souples munis de rétrécissements circulaires et extensibles permettant d'épouser, en se déformant, les différents diamètres introduits, l'extrémité des tubes venant buter en général sur des parois évasées en direction de l'entrée d'introduction.

Ces solutions, intéressantes par leur simplicité et leur faible coût, possèdent l'inconvénient de ne pas constituer un maintien suffisant pour éviter l'arrachage, et, d'autre part, d'amener un trop grand flottement de la tête de succion, ce qui est assez désagréable en utilisation.

Des recherches ont donc été menées dans le but de réaliser une liaison plus rigide en utilisant des dispositifs de serrage à cônes plus ou moins extensibles, montés à l'intérieur de contre-cônes avec écrous-manchon vissables suivant l'axe de la conduite.

Une autre version consiste à remplacer le système à cône par un manchon élastique que l'on comprime de manière à serrer la conduite d'aspiration.

Ces méthodes ont cependant l'inconvénient d'être relativement coûteuses et d'un encombrement non négligeable.

Dans le dispositif selon l'invention, I'embout-support, supposé solidaire de la tête de succion, possède intérieurement un alésage cylindrique, prolongeant une partie évasée, terminé par une face d'appui inclinée sur la majorité de sa surface, et, extérieurement, une partie cylindrique sur laquelle vient coulisser un manchon pourvu d'une collerette et d'une face interne, possédant également une inclinaison placée en vis à vis de la face d'appui de l'embout-support, formant entre-elles, un espace recevant un joint d'étanchéité. Ce manchon s'accroche par ailleurs sur deux rampes hélicoïdales de l'embout-support afin de provoquer par serrage le rétrécissement de l'espace de logement du joint.

Préférentiellement, la face d'appui de l'embout-support et la face interne du manchon possèdent des inclinaisons opposées, de pentes déterminées délimitant ainsi un espace de section trapézoïdale propre à assurer le logement du joint et de provoquer, par rapprochement des deux faces, un refoulement dudit joint vers l'intérieur.

Le joint placé dans le logement ainsi créé est avantageusement de forme torique et de faible dureté de manière à permettre une introduction aisée des tuyauteries et une sortie progressive du joint de son logement.

Préférentiellement, la pente d'inclinaison de la face d'appui de l'emboutsupport est plus importante que la pente d'inclinaison de la face interne du manchon de façon à provoquer un déplacement axial et une contrainte de la conduite d'aspiration introduite avant serrage.

Le système de serrage du joint torique est avantageusement réalisé par déplacement du manchon sur l'embout-support, à l'aide d'ergots fixés au dit manchon et prenant appui sur les deux rampes, qui sont opposées, en forme de came et solidaires de l'embout-support.

Le dispositif, selon l'invention, permet le raccordement à des conduites de diamètres variés, sans posséder les inconvénients des dispositifs existants.

Selon l'invention, le dispositif est simple à réaliser, de dimensions réduites, d'un poids relativement faible, d'un couple de rotation modéré et d'un serrage efficace, en moins d'un demi-tour.

Les figures jointes montrent un mode de réalisation illustratif mais non limitatif du dispositif.

La figure 1 est une vue en coupe éclatée et partielle du dispositif dans un plan longitudinal.

La figure 2 montre, en coupe agrandie, le joint torique et son environnement immédiat.

La figure 3 représente la même coupe, le joint torique étant supposé serré entre embout-support et manchon, et en partie sorti.

La figure 4 est une vue latérale, en perspective d'un raccordement sur une tête de succion.

Ainsi qu'illustré en figure 1, le dispositif selon l'invention comprend essentiellement un embout-support (1), en principe articulé à la tête de succion, surmonté d'un manchon (2) enserrant un joint torique (3).

L'embout-support (1) prolonge la sortie de la tête de succion (voir figure 4) en formant intérieurement un évasement (4), qui est une sorte de cône allongé, afin que le tube (5) introduit puisse se centrer et se mettre en butée.

La figure2 montre plus en détail la situation de cette évasement (4) qui est suivi par un alésage cylindrique (6) permettant de garder, lors de l'introduction d'un tube (5) de fort diamètre, une certaine distance entre l'extrémité (7) du tube (5) et le joint torique (3), de manière à limiter les efforts sur ledit joint (3).

On remarquera, en figures 2 et 3, que cet alésage cylindrique (6) se termine par une face d'appui (8) circulaire, pourvue d'une partie inclinée (9) constituant un cône de révolution axé en X-X' s'ouvrant vers l'extérieur, dont la pente par rapport au plan de face est figurée par l'angle (oC).

La partie inclinée (9) réalise l'une des portées du joint torique (3) et se trouve limitée à l'extérieur par une cassure (10) d'angle annulaire.

On notera que la face d'appui (8) est de largeur (2) sensiblement égale au diamètre de tore dudit joint (3) afin que ce dernier ne puisse empiéter sur l'alésage cylindrique (6).

Ainsi que l'on peut voir sur ces mêmes figures, I'embout-support (1) présente extérieurement une partie cylindrique (11) qui est recouverte par le manchon (2) monté librement mais sans jeu sur cette dite partie cylindrique.

Ce manchon (2) est pourvu, à l'une de ses extrémité, d'une collerette intérieur (12) munie d'une entrée (13), dont la face interne (14) se trouve en vis à vis de la face d'appui (8) et constitue la seconde face de contact du joint torique (3).

Cette face interne (14) possède également une partie inclinée (15) presque homologue de la partie inclinée (4) de la face d'appui (8), formant un cône de révolution, axé également en X-X', se fermant sur l'extérieur, dont la pente est matérialisée par l'angle (i3).

La largeur de cette face interne (14) est sensiblement égale à la largeur (t) de la face d'appui (8), le diamètre intérieur (D) de la collerette intérieure (12) étant égal au diamètre de l'alésage cylindrique (6) et correspondant, avec un certain jeu, au diamètre de tuyauterie considéré comme le maximum choisi.

On remarquera, en figure 2 et 3, le dégagement (16) de la base de la face interne (14), placé au niveau de la cassure (10) d'angle, afin d'obtenir, par interpénétration, le maximum de réduction d'espace en fin de course entre lesdites faces (8 et 14).

La face d'appui (8) et la face interne (14) sont ainsi placées en vis à vis et déterminent, dans l'espace qui les sépare, un logement de section trapézoïdale où se place tout naturellement le joint torique (3), qui est prévu de faible dureté (50 shores environ) et d'un diamètre extérieur largement supérieur au diamètre de la partie cylindrique (11) de manière à retrouver facilement sa situation primitive après usage.

A noter, que l'angle (eZ de la face d'appui (8) est plus important que l'angle (ss) de la face interne (14), de sorte que, lors du serrage, le joint torique (3) puisse se déplacer axialement du côté de l'évasement (4) et, ainsi, entraîner, faire buter et contraindre l'extrémité (7) du tube (5) dans ledit évasement (4).

La figure 1 montre par ailleurs que l'embout-support (1) est muni, extérieurement, à une certaine distance de la face d'appui (8), à un niveau voisin de la jonction intérieure de l'évasement (4) et de l'alésage cylindrique (6), d'un décrochement permettant de réaliser deux rampes hélicoïdales (17) opposées, en forme de came (une seule étant visible sur la figure concernée) propres à assurer le guidage et l'accrochage des ergots (18) fixés au manchon (2), de façon que, par rotation dans le sens indiqué par la flèche (19), ledit manchon (2) puisse se déplacer axialement dans la direction de la flèche (20) et permettre le rapprochement de la face interne (14) vers la face d'appui (8) et, ainsi, de forcer le joint torique (3) à sortir de son logement en se rétrécisant en diamètre.

On notera, de plus, que cette rotation est facilitée par des crans extérieurs (21) qui donnent une bonne préhension manuelle du manchon (2) et, ainsi, un serrage correct du tube (5) introduit.

En position de repos (figure 2) le joint torique (3) occupe la totalité de l'espace compris entre la face d'appui (8) et la face interne (14) sans dépasser la limite des alésages de la collerette (12) et de l'embout-support (1).

Lorsque l'on tourne le manchon (2) dans le sens de la flèche (19), les deux faces (8 et 14), se rapprochent et le joint torique (3) se rétrécit en diamètre jusqu'à contact avec le tube (5) d'aspiration, puis serre ce dernier (figure 3).

Ce système de raccordement est monté plus particulièrement, comme le montre la figure 4, directement sur la sortie d'aspiration de la tête de succion (22) ou, être utilisé pour la jonction de deux tubes intermédiaires.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1) Dispositif de raccordement pour tuyauteries de diamètres variés, notamment destiné aux têtes de succion d'aspirateurs, comprenant un emboutsupport, en principe articulé sur la tête de succion, évasé intérieurement, surmonté d'un manchon de serrage et muni d'un joint, caractérisé par le fait que l'embout-support (1) possède intérieurement, prolongeant l'évasement (4), un alésage cylindrique (6) terminé par une face d'appui (8) pourvue d'une partie inclinée (9), ledit embout-support (1) présentant par ailleurs, extérieurement, une partie cylindrique (11) sur laquelle vient coulisser un manchon (2) de serrage pourvu à une extrémité d'une collerette, intérieure (12) munie d'une face interne (14) également inclinée, la face d'appui (8) de l'embout-support (1) et le face interne (14) du manchon (2) formant entre-elles un espace permettant le logement d'un joint (3), la jonction de l'évasement (4) avec l'alésage cylindrique (6) déterminant par ailleurs, à l'extérieur, un décrochement réalisant deux rampes hélicoïdales (17) opposées, placées en partie postérieure de l'embout-support (1), sur lesquelles viennent s'accrocher des ergots (18) solidaires du manchon (2) à l'extérieur duquel des nervures (21) sont aménagées afin de faciliter la préhension manuelle.

2) Dispositif de raccordement, selon la revendication 1, caractérisé par le fait de la partie inclinée (9) de la face d'appui (8) engendre un cône de révolution, axé en X-X', de pente d'angle (, ouvert sur l'extérieur, terminée à l'extérieur par une cassure (10) d'angle annulaire.

3) Dispositif de raccordement, selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la partie inclinée (15) de la face interne (14) détermine également un cône de révolution, d'axe confondu, avec X-X', de pente d'angle (6), fermé sur l'extérieur, cette face interne (14) étant pourvue, à sa base, d'un dégagement (16) afin d'améliorer le rapprochement desdites faces (8 et 14).

4) Dispositif de raccordement, selon les revendications 1,2 et 3, caractérisé par le fait que la partie inclinée (9) de la face d'appui (8) et la partie inclinée (15) de la face interne (14) déterminent, entre-elles, une section trapézoïdale propre à assurer le logement du joint (3) et à provoquer son refoulement vers l'intérieur pour serrage.

5) Dispositif de raccordement, selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le joint (3) est du type torique, de diamètre de tore sensiblement égal à la largeur ces de la face d'appui (8) et de faible dureté ( < 60 shores).

6) Dispositif de raccordement, selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la pente d'angle (# de la partie inclinée (9) de la face d'appui (8) est plus importante que la pente d'angle ('3)due la partie inclinée (15) de la face interne (14) afin de réaliser un déplacement du joint torique (3) en direction de l'évasement (4) et, ainsi, un blocage plus ponctuel de l'extrémité (7) de la tuyauterie introduite.

7) Dispositif de raccordements, selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les rampes hélicoïdales (17) sont en forme de came et, permettent, par l'intermédiaire des ergots (18) fixés au manchon (2) et, par rotation dans le sens de la flèche (19), un déplacement selon l'axe X-X' dudit manchon (2) en direction de la flèche (20), en entraînant une réduction dimensionnelle du logement du joint torique (3) et un rétrécissement du diamètre intérieur de ce dernier.