FR2693640A1 - Article du type lit et siège. - Google Patents

Abstract

Article du type lit et siège comportant une surface de support pour l'utilisateur, au moins une partie (3, 4) de cette surface étant mobile par rapport à une partie fixe afin d'adapter la forme de la surface de support au désir de l'utilisateur, un moteur (5) à deux sens de rotation actionné par un moyen de commande pour déplacer la partie mobile par rapport à la partie fixe, article caractérisé en ce que le moyen de commande du moteur est constitué par un palpeur (9) fixé à la partie mobile (3, 4) du support pour être actionné par le poids de l'utilisateur reposant sur sa surface de support.

Description

"Article du type lit et siège"
L'article de l'invention comporte une surface de support pour l'utilisateur, au moins une partie de cette surface étant mobile par rapport à une partie fixe afin d'adapter la forme de la surface de support au désir de l'utilisateur, un moteur à deux sens de rotation actionné par un moyen de commande pour déplacer la partie mobile par rapport à la partie fixe, article caractérisé en ce que le moyen de commande du moteur est constitué par un palpeur fixé à la partie mobile du support pour être actionné par le poids de l'utilisateur reposant sur sa surface de support.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le palpeur comprend un premier élément dénommé boîtier à l'intérieur duquel est disposé un second élément dénommé noyau, mobile à l'encontre d'un moyen élastique pour se déplacer en fonction du poids de l'utilisateur, un ensemble contacteur inverseur électrique relié au moteur pour son alimentation, cet ensemble comprenant deux contacteurs électriques mobiles par rapport à deux contacts électriques dits fixes, un moyen étant prévu pour verrouiller par rapport à l'un des éléments les contacts mobiles de l'ensemble contacteur du noyau.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le moyen de verrouillage des contacts mobiles par rapport au boîtier est combiné à un contact électrique interdisant la mise sous tension du moteur dans la position déverrouillée des contacts mobiles.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le contact électrique interdisant la mise sous tension du moteur dans la position déverrouillée des contacts mobiles est constitué par la tige de verrouillage réalisée conductrice de l'électricité pour être reliée électriquement aux contacts mobiles lors du verrouillage de ces contacts.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les deux contacts dits fixes comprennent chacun deux éléments, l'un fixe, l'autre mobile à l'encontre d'un moyen élastique, ces deux éléments formant ensemble un contacteur, l'élément mobile de ces contacts dits fixes étant disposés pour être actionnés par les contacts mobiles correspondants afin de couper le circuit d'alimentation du moteur, après l'avoir mis sous tension, lors du dépassement d'un seuil d'effort sur le palpeur.

L'invention est représentée à titre d'exemple non limitatif sur les dessins ci-joints dans lesquels
- la figure 1 est une vue latérale schématique d'un lit conforme à l'invention,
- la figure 2 est une vue en coupe axiale d'un mode de réalisation du palpeur de la figure 1, ce palpeur étant représenté à l'état de repos,
- la figure 3 est une vue en coupe suivant
A-A de la figure 2, le palpeur étant à l'état verrouillé,
- la figure 4 est une vue en coupe axiale, à l'état de repos, d'un autre mode de réalisation du palpeur,
- les figures 5 et 6 sont des vues correspondant à la figure 4 et représentant le palpeur respectivement à l'état de marche pour la mise sous tension du moteur et à l'état de blocage pour la coupure de l'alimentation du moteur dans le cas du dépassement du seuil d'effort.

La présente invention a en conséquence pour but la réalisation d'un article du type lit et siège, quelle que soit leur destination, dont l'utilisateur peut modifier la surface de support simplement en modifiant légèrement l'appui de son corps sur la zone de la surface dont-il désire modifier la forme, c'està-dire sans qu'il soit nécessaire d'actionner manuellement un moyen de commande quelconque.

Ainsi, en augmentant légèrement l'appui de son corps sur la zone considérée de la surface d'appui, l'utilisateur commandera automatiquement l'abaissement de cette surface alors que, au contraire, en diminuant légèrement le poids de son corps sur cette même zone de la surface, il provoquera son soulèvement.

Sur la figure 1, on a représenté, à titre d'exemple, un article d'ameublement constitué par un lit comprenant un matelas 1 disposé sur une surface de support. Cette surface de support comprend une partie fixe centrale 2 sur laquelle sont articulées, par l'intermédiaire d'axes 31 et 4, les deux parties mobiles 3 et 4 destinées à recevoir en appui par l'intermédiaire du matelas 1, l'une les jambes, l'autre le dos de l'utilisateur.

Le pivotement de chacune des parties mobiles 3 et 4 par rapport à la partie fixe 2 est obtenu à partir d'un moteur 5 qui entraîne une tige filetée 6 afin de déplacer un écrou 7 relié par une biellette 8 à la partie mobile 3 ou 4.

La commande de chacun des moteurs 5 est obtenue par un palpeur 9 qui est disposé sur chacune des parties mobiles 3 et 4 sous le matelas 1 afin d'être sensible au poids de l'utilisateur reposant sur ce matelas.

Un organe de commande 10 actionné par un levier 101 accessible par l'utilisateur, est également prévu sur la partie fixe du lit. Cet organe de commande est relié par des câbles 102 à chacun des palpeurs 9 afin de les placer, séparément ou simultanément, à l'état verrouillé, comme cela sera expliqué en liaison avec les figures 2 et 3.

Suivant la figure 1, le lit comporte deux parties mobiles pourvues chacune d'un palpeur. Il est bien entendu cependant que ce lit, et d'une manière générale l'article d'ameublement, pourra comporter un nombre quelconque de parties mobiles pourvues chacune d'un palpeur. Egalement, ces parties mobiles pourront être déplaçables d'une manière quelconque par pivotement, par translation ou suivant un mouvement courbe déterminé par exemple par un chemin de came.

Ainsi, dans le cas d'un siège, la partie d'assise et/ou la partie de dossier pourront être mobiles de manière quelconque pour améliorer le confort, par exemple en fonction du poids et des dimensions de l'utilisateur et d'une manière plus générale, suivant le désir de l'utilisateur et en fonction de la destination du siège, qu'il s'agisse d'un siège de repos ou de détente, d'un siège de travail, etc.

Suivant les figures 2 et 3, chaque palpeur 9 comprend un boîtier 11 destiné à être fixé à la partie mobile 3 ou 4 par une tige filetée 111.

A l'intérieur de ce boîtier, est disposé un noyau 12 mobile axialement par coulissement à l'encontre d'un ressort hélicoïdal 13 prenant appui dans le fond du boîtier.

Ce noyau 12 est guidé à coulissement sur un prolongement 112 de la tige filetée 11.

Deux bagues annulaires conductrices 14 et 15 sont fixées à distance l'une de l'autre coaxialement sur le corps 12.

Entre les deux bagues fixes 14 et 15, est disposée une bague coaxiale 16 conductrice de l'électricité, mobile par coulissement à l'encontre de deux moyens élastiques 17 placés chacun entre l'une des faces de la bague 16 et la face en regard des bagues 14 ou 15. Dans l'exemple représenté, ces moyens élastiques 17 sont constitués par des anneaux toriques en matériau élastique tel que du caoutchouc, partiellement logés dans des rainures correspondantes des faces en regard des bagues 14, 15 et 16.

En position de repos, comme cela est représenté sur la figure 2, le ressort 13 pousse le noyau 12 jusqu'à ce que la bague 16 vienne en appui sur une butée 18 du boîtier 10.

Une tige 19, montée à pivotement suivant son axe, est partiellement encastrée dans la paroi interne du boîtier 10. Cette tige à périphérie non circulaire est pourvue d'un doigt 20 relié par un câble 101 à l'organe de commande 10 (voir figure 1).

Dans l'exemple représenté, la tige 19 parallèle à l'axe du boîtier 11 et du noyau 12, est constituée par une tige filetée qui est dépourvue de filetage le long de l'une de ses génératrices afin de former un méplat 191. La bague conductrice 16 mobile par coulissement sur le corps 12, est également pourvue d'un filetage correspondant périphérique de façon que, par la manoeuvre de l'organe de commande 10, il soit possible, par l'intermédiaire du câble 101 et du doigt 20, de faire pivoter la tige filetée 19 dans l'une ou l'autre de deux positions angulaires correspondant, pour l'une (voir figure 1) à la mise en place du méplat 192 de la tige filetée 19 en regard de la bague 16, auquel cas cette bague 16 est libre de se déplacer axialement et, pour l'autre à la mise en prise de la zone filetée de la tige 19 avec le filetage correspondant de la bague 16, ce qui correspond à son verrouillage en position axiale par rapport au boîtier 11.

A ce verrouillage mécanique de la position axiale de la bague 16 dans le boîtier 11, correspond également la fermeture d'un contact électrique dans la mesure où la tige filetée est elle-même conductrice de l'électricité de façon que le verrouillage mécanique de la bague sur la tige correspond à une liaison électrique de ces deux pièces.

De préférence, l'alimentation d'un moteur électrique 5 par l'intermédiaire de son palpeur 9 est réalisée de la manière représentée sur la figure 2 par l'intermédiaire de deux relais 22 reliés chacun à l'une des bagues conductrices fixes 14, 15 alors que le circuit d'alimentation de ce moteur se referme par l'intermédiaire de la tige filetée 19 elle-même reliée électriquement à la bague mobile 16 uniquement en position de verrouillage mécanique de cette bague par rapport au boîtier.

Le fonctionnement de ce palpeur est le suivant.

En position initiale, la tige filetée 19 est dans une position angulaire telle que la bague 16 est déverrouillée comme cela est représenté sur la figure 2.

Lorsque l'utilisateur s'allonge sur le matelas 1, son poids exerce une pression sur les noyaux 12 des palpeurs afin de les déplacer par coulissement à l'intérieur des boîtiers 11 à l'encontre des ressorts 13.

Le déplacement du noyau 12 de chaque palpeur à l'intérieur de son boîtier 11 se traduit également par un déplacement des bagues 14 et 15 qui lui sont solidaires et par un déplacement identique de la bague mobile 16 étant donné que cette dernière est libre de se déplacer par rapport à la tige filetée 19 et est maintenue à distance des bagues fixes 14 et 15 par les organes élastiques 17.

Il s'établit alors à l'intérieur du boîtier 11 une position d'équilibre du corps 12 correspondant à une compression du ressort 13 en fonction du poids de l'utilisateur.

Si à ce stade l'utilisateur actionne le levier 101 de l'organe de commande 10 afin de verrouiller la bague mobile 16 par rapport à la tige filetée 19 et afin également de les relier électriquement (voir figure 2), on constate que tout déplacement du noyau 12 dans un sens ou dans l'autre va avoir pour effet de déplacer les deux contacts fixes, constitués par les bagues 14 et 15, par rapport aux deux contacts mobiles, constitués par les faces opposées de la bague mobile 16, elle-même immobilisée par rapport au boîtier 11, afin que les faces en regard des bagues 14, 15 et 16 assurent la fermeture d'un contact électrique réalisant l'alimentation du moteur 5, par l'intermédiaire d'un des relais 22, pour produire la rotation de ce moteur dans un sens ou dans 1' autre.

Par exemple, dès que l'utilisateur tend à se soulever légèrement pour diminuer quelque peu la pression exercée par le poids de son dos sur la surface d'appui 4, le ressort 13 du palpeur concerné soulève le noyau 12 de façon que le contact électrique constitué par la face supérieure de la bague fixe 15 vienne s'appliquer, à l'encontre du noyau élastique 17, contre le contact électrique constitué par la face inférieure de la bague mobile 16. Le moteur 5 est alors entraîné en rotation par l'intermédiaire de l'un des relais 22 et de la tige filetée 19 dans un sens qui correspond à un soulèvement de la partie mobile 4.

Dès que l'utilisateur cesse de modifier son appui normal sur le matelas 1, le noyau 12 reprend sa position d'équilibre initiale et la déformation du lit est arrêtée.

Si, au contraire, l'utilisateur veut abaisser la surface d'appui 3 ou 4, il lui suffit d'augmenter légèrement sa pression dans la zone concernée du matelas 1 afin d'abaisser le noyau 12 et de relier électriquement les deux contacts formés par la face inférieure de la bague 14 et de la face supérieure de la bague 16, ce qui correspond à entraîner le moteur 5 dans un sens de rotation produisant l'abaissement des surfaces d'appui 3 ou 4.

Lorsque l'utilisateur désire mettre hors circuit les palpeurs, il lui suffit d'actionner l'organe de commande 10 afin d'ouvrir le contact électrique formé par la tige 19 et la bague 16, ce qui simultanément libère automatiquement cette bague.

Suivant l'exemple de réalisation des figures de 4 à 6, le noyau 12 disposé à l'intérieur du boîtier 11 est réalisé en deux parties, I'une 121 formant un corps supportant les contacts dits fixes 14, 15, l'autre 122 constituant un carter, disposé coaxialement autour du corps 12 et supportant les contacts dits mobiles qui, dans ce cas, sont constitués par deux bagues conductrices séparées 161, 162.

Le noyau 121 est réalisé en matériau conducteur d'électricité et supporte les bagues métalliques 14 et 15 constituant les contacts dits fixes par l'intermédiaire d'un matériau isolant 25.

Ces bagues 14 et 15 qui en réalité sont susceptibles de se déplacer par coulissement à l'intérieur du carter 121, sont maintenues appliquées contre des bagues fixes 261, 262 conductrices de l'électricité, par l'intermédiaire de ressorts 27 prenant par ailleurs appui sur des butées 28.

Ces bagues 26r, 262 sont placées de part et d'autre d'un doigt de commande annulaire 29 faisant saillie sur le corps 12i.

Le carter 122 sert de guide au mouvement axial du noyau 12 pour lequel il constitue en 30 une butée limitant leur déplacement relatif.

Ce carter comporte sur sa face externe un filetage susceptible de coopérer avec la tige filetée 19 afin d'assurer le verrouillage du carter pour une des positions angulaires de cette tige.

Le carter 122 est pourvu intérieurement d'un manchon isolant 30 comportant, en position médiane, un doigt interne circulaire 31 se plaçant en regard du doigt 29 du noyau 121.

A l'intérieur du manchon 30 et de part et d'autre du doigt 31, sont disposées les deux bagues annulaires conductrices 161, 162 constituant l'équivalent des deux contacts électriques constitués par les surfaces conductrices opposées de la bague mobile 16 dans l'exemple de réalisation des figures 2 et 3. Ces bagues 161, 162 sont placées en appui de part et d'autre du doigt 31 sous l'action de ressorts 32.

Les doigts 31 et 29 sont, dans l'exemple représenté, de largeur identique et sont placés en regard l'un de l'autre pour la position de repos (voir figure 4) du palpeur.

Le doigt annulaire 29 du noyau 121 est d'un diamètre tel qu'il est susceptible d'agir latéralement sur les bagues 16, 162 du carter 122 à l'encontre des ressorts 32.

Les bagues 16r, 162 d'une part, et 14 et 15 d'autre part, sont au repos maintenues écartées l'une de l'autre par les ressorts 27-32 et sont de diamètres tels que lorsqu'il se produit un déplacement du noyau 121 par rapport au carter 122, les bagues 161 et 14 d'une part, ou 162 et 15 d'autre part, sont susceptibles de venir en contact l'une de l'autre en fonction du sens de déplacement du noyau.

Enfin, comme on le remarque sur les figures de 4 à 6, les pièces 26 , 262 sont reliées à l'une des polarités de la source d'alimentation alors que les bagues 16,, 162 sont reliées chacune au moteur 5 afin de l'entraîner en rotation dans un sens ou dans l'autre. Le circuit d'alimentation du moteur se referme par l'intermédiaire du corps 121 et du ressort 13.

Le fonctionnement de ce palpeur est similaire à celui des figures 2 et 3 mais permet, en outre, d'interrompre tout mouvement des parties mobiles de l'article d'ameublement lorsque ces parties mobiles subissent une variation importante d'effort et cela sans donc nécessiter l'actionnement de l'organe de commande lO1 comme cela est nécessaire dans l'exemple de réalisation des figures 2 et 3.

Il ne sera donc pas obligatoire suivant l'exemple de réalisation des figures de 4 à 6 que la tige filetée 19 assure la fermeture d'un contact électrique, autorisant l'alimentation du moteur 5, simultanément au verrouillage mécanique du carter.

Le palpeur des figures 4, 5 et 6 présente ainsi la particularité d'empêcher le mouvement des parties mobiles lorsqu'elles subissent une variation de charge qui dépasse un certain seuil, c'est-à-dire notamment lorsque l'utilisateur se met en place sur le lit ou au contraire en descend.

Le fonctionnement de ce palpeur est le suivant.

De même que dans l'exemple des figures 2 et 3, lorsque l'utilisateur se place sur le lit, la tige filetée 19 étant séparée du carter 12z l'ensemble du noyau constitué du corps 121 et du carter 122 se déplace dans le boîtier 11 à l'encontre du ressort 13 jusqu'à une position d'équilibre (figure 4). Si à ce stade l'utilisateur actionne l'organe de commande lOr, il verrouille mécaniquement le carter 122 par rapport au boîtier 11.

Le carter 122 étant ainsi verrouillé, s'il se produit une légère diminution de l'effort exercé sur le noyau 121, le ressort 13 tend à déplacer ce noyau de façon que le doigt 29 sépare tout d'abord de la bague 162 afin de l'isoler de la polarité négative de la source de tension puis amène la bague 15 au contact de cette bague 162 afin d'entraîner le moteur 5 en rotation dans un sens qui correspond au soulèvement de la surface d'appui concernée.

Si ce soulèvement de l'utilisateur sur le matelas 1 est suffisamment important et dépasse une valeur de seuil déterminée par la force du ressort 27, dans ce cas la bague 162 qui est toujours en appui sur le doigt 31 finit par repousser la bague 15 à l'encontre du ressort 27, ce qui se traduit par l'ouverture du contact électrique constitué par la pièce 262 et la bague 15. A cet instant, l'alimentation du moteur 5 est alors interrompue et la surface d'appui s'immobilise.

Le fonctionnement inverse se produit lorsque l'utilisateur produit un léger effort visant à augmenter légèrement son appui sur le palpeur. Dans ce cas (voir figure 5), le noyau 121 se déplace à l'encontre du ressort 13 si bien que, en premier lieu, le doigt 29 se sépare de la bague 16 qui est ainsi isolée de la masse. Ensuite, la bague 14 vient au contact de cette bague 161 pour produire l'alimentation du moteur 5 en sens contraire et si l'effort de pression appliqué par l'utilisateur dépasse la valeur de seuil déterminée par la force du ressort 27 (voir figure 6), le contacteur électrique constitué par la bague 14 et la pièce 26 s'ouvre afin d'interrompre immédiatement l'alimentation du moteur 5.

Dans les exemples décrits, le boîtier 11 est fixé à la partie mobile de l'article d'ameublement alors que le noyau 12 est sensible au poids de l'utilisateur. Une disposition inverse pourra cependant être prévue, le noyau 12 étant fixé à la partie mobile alors que le boîtier est sensible au poids de l'utilisateur. De même, l'ensemble contacteur inverseur pourra être prévu sur le boîtier et le dispositif de verrouillage sur le noyau.

Egalement, la disposition des bagues conductrices mobiles et fixes pourra être inversée, le branchement du circuit électrique étant, dans ce cas, également inversé.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1) Article du type lit et siège comportant une surface de support pour l'utilisateur, au moins une partie (3, 4) de cette surface étant mobile par rapport à une partie fixe (2) afin d'adapter la forme de la surface de support au désir de l'utilisateur, un moteur (5) à deux sens de rotation actionné par un moyen de commande pour déplacer la partie mobile par rapport à la partie fixe, article caractérisé en ce que le moyen de commande du moteur est constitué par un palpeur (9) fixé à la partie mobile (3, 4) du support pour être actionné par le poids de l'utilisateur reposant sur sa surface de support.

2) Article conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que le palpeur comprend un premier élément (11) dénommé boîtier à l'intérieur duquel est disposé un second élément (12) dénommé noyau, mobile à l'encontre d'un moyen élastique (13) pour se déplacer en fonction du poids de l'utilisateur, un ensemble contacteur inverseur électrique relié au moteur pour son alimentation, cet ensemble comprenant deux contacteurs électriques (16 - 16j, 162) mobiles par rapport à deux contacts électriques dits fixes (14, 15), un moyen (101, 19) étant prévu pour verrouiller par rapport à l'un des éléments (11) les contacts mobiles (16, 161, 162) de l'ensemble contacteur du noyau.

3) Article conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que l'ensemble contacteur est prévu sur le noyau, le moyen de verrouillage étant prévu sur le boîtier.

4) Article conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen pour verrouiller, par rapport au boîtier, les contacts mobiles du noyau, est un moyen mécanique.

5) Article conforme à la revendication 4, caractérisé en ce que le moyen mécanique de verrouillage comprend une tige (19) à périphérie non circulaire, reliée à l'organe de commande (lu ) et montée à rotation sur le boîtier (11) suivant son axe pour occuper deux positions angulaires correspondant, l'une au verrouillage, l'autre au déverrouillage des contacts mobiles (16, 16r, 162) du corps (12) par rapport au boîtier (11).

6) Article conforme à la revendication 5, caractérisé en ce que la tige est une tige filetée dépourvue de filetage le long de l'une de ses génératrices (19i), les contacts mobiles (16, 16, 162) étant associés à un filetage complémentaire.

7) Article conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les contacts mobiles sont constitués par au moins une pièce conductrice (16-16i, 162) mobile entre deux pièces conductrices fixes (14, 15), des moyens élastiques (17, 27, 32) étant prévus pour écarter, en l'absence de contrainte, les contacts mobiles et fixes.

8) Article conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les contacts mobiles et/ou les contacts fixes sont constitués par des pièces annulaires coaxiales au corps.

9) Article conforme à l'une quelconque des revendications de 2 à 7, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage (19) des contacts mobiles par rapport au boîtier (11) est combiné à un contact électrique interdisant la mise sous tension du moteur dans la position déverrouillée des contacts mobiles.

10) Article conforme à la revendication 9 et à l'une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que le contact électrique interdi sant la mise sous tension du moteur dans la position déverrouillée des contacts mobiles est constitué par la tige de verrouillage (19) réalisée conductrice de l'électricité pour être reliée électriquement aux contacts mobiles lors du verrouillage de ces contacts.

11) Article conforme à l'une quelconque des revendications de 2 à 10, caractérisé en ce que les deux contacts dits fixes (14, 15) d'une part, et/ou les deux contacts mobiles (16i, 162) d'autre part, sont mobiles l'un par rapport à l'autre à l'encontre de moyens élastiques (27, 32).

12) Article conforme à l'une quelconque des revendications de 2 à 11, caractérisé en ce que les deux contacts dits fixes comprennent chacun deux éléments, l'un fixe (261, 262), l'autre (14, 15), mobile à l'encontre d'un moyen élastique (27), ces deux éléments formant ensemble un contacteur, l'élément mobile (14, 15) de ces contacts dits fixes étant disposés pour être actionnés par les contacts mobiles correspondants (161, 162) afin de couper le circuit d'alimentation du moteur (5), après l'avoir mis sous tension, lors du dépassement d'un seuil d'effort sur le palpeur.

13) Article conforme à l'une quelconque des revendications de 2 à 12, caractérisé en ce qu'une butée (18, 30) est prévue pour limiter les déplacements des contacts fixes et mobiles.

14) Article conforme à l'une quelconque des revendications de 2 à 13, caractérisé en ce que le noyau (12) du palpeur comprend un élément de noyau (121) supportant les contacts fixes et un élément de noyau (122) supportant les contacts mobiles, les contacts mobiles (161, 162) étant placés entre les contacts fixes (14, 15), l'élément supportant les contacts fixes étant pourvu d'un doigt (29) d'actionnement des contacts mobiles, ce doigt étant placé entre les contacts fixes et mobiles.

15) Article conforme à la revendication 14, caractérisé en ce que l'élément (122) du noyau supportant les contacts mobiles (16i, 162) comporte un doigt (31) d'écartement des contacts mobiles, la largeur de ce doigt correspondant à la largeur du doigt d'actionnement (29) prévu sur l'élément (12i) du noyau supportant les contacts fixes.

16) Article conforme à l'une quelconque des revendications 13 et 14, caractérisé en ce que les éléments de corps (121, 122) supportant les contacts fixes et les contacts mobiles sont constitués, l'un par un noyau (121) autour duquel est disposé un carter (122).