FR2689740A1 - Banquette-lit avec dossier formant automatiquement pied de lit après conversion de la banquette en lit. - Google Patents

Abstract

Cette banquette-lit comprend des moyens de butée (51) pour limiter le pivotement du dosseret (27) vers l'avant autour de son axe d'articulation (26) par rapport au longeron (11) du cadre supportant le matelas (30). Quand les moyens de butée (51) sont actifs, le dosseret (27), les bielles (20, 18, 15, 44) du mécanisme de pliage du cadre, les longerons (10, 11) du cadre et le levier en équerre (12, 14) forment un ensemble pratiquement rigide dans lequel le dosseret (27) fait un angle prédéterminé par rapport au longeron (11) du cadre et la béquille (14) s'étend en gros perpendiculairement à ce dernier longeron. Dans ces conditions, l'encoche (14a) de la béquille (14) vient automatiquement en prise avec le téton (41) du longeron (9) du cadre lors du repliage de celui-ci en position siège de la banquette-lit. On évite ainsi les fausses manœuvres et les risques de coincement du mécanisme.

Description

La présente invention concerne une banquette-lit du type comprenant un chassie, un cadre rectangulaire, qui est supporté par le châssis et dont chacun des deux côtés longitudinaux est formé par des premier, second, troisième et quatrième longerons, qui sont articulés les uns aux autres bout à bout et repliables entre une position siège et une position lit, le premier longeron du cadre étant articulé, côté tête de lit, sur un montant du châssis du côté arrière de celui-ci, un matelas supporté par le cadre, une première bielle, dont les extrémités sont articulées respectivement sur le châssis, du côté avant de celui-ci, et en un point intermédiaire du second longeron du cadre, un dosseret articulé sur un retour d'équerre fixé au quatrième longeron du cadre à son extrémité côté pied de lit, une seconde bielle dont les extrémités sont articulées respectivement sur le dosseret et sur une troisième bielle, dont les extrémités sont elles-mêmes respectivement articulées au quatrième longeron et à l'une des extrémités d'une quatrième bielle, dont l'autre extrémité est articulée au second longeron à proximité immédiate de l'axe d'articulation entre les second et troisième longerons du cadre, l'ensemble des seconde, troisième et quatrième bielles étant tel que le dosseret forme pied de lit quand le cadre est déplié et support de dossier de la banquette quand le cadre est replié, un levier en forme d'équerre, qui est articulé, dans la région de son coude, au quatrième longeron approximativement au milieu de celui-ci et dont un bras forme un pied latéral de soutien pour le cadre et l'autre bras forme une béquille de soutien entre les second et quatrième longerons du cadre dans sa position repliée, l'extrémité libre de la béquille et le second longeron comportant des éléments male et femelle qui viennent mutuellement en prise quand le cadre est replié, et une cinquième bielle dont les extrémités sont articulées respectivement en un point intermédiaire de la béquille et en un point intermédiaire du troisième longeron.

Les banquettes-lits du type décrit ci-dessus sont bien connues. Une telle banquette est décrite dans le brevet français N 2 239 221. Avec ces banquettes-lits connues, il se produit parfois un coincement du mécanisme formé par les différentes bielles associées au cadre, lors du déploiement ou du repliage de celui-ci.

Un tel coincement peut notamment se produire en cas de fausse manoeuvre sur le dosseret lors du déploiement du cadre. En outre, si, lors du repliage du cadre, les éléments mâle et femelle de chacune des deux béquilles et des seconds longerons correspondants ne sont pas correctement engagés l'un dans l'autre et si l'utilisateur ne prend pas la précaution de vérifier si cet engagement est correct, il peut en résulter une situation désagréable pour l'utilisateur lorsqu'il s' assied sur la banquette Il peut également en résulter dans ce cas un coincement du mécanisme à bielles, empêchant ou rendant très difficile un redéploiement ultérieur du cadre pour réaliser l'engagement correct des éléments mâle et femelle ou pour transformer la banquette en lit.

La présente invention a donc pour but de fournir une banquette-lit du type décrit plus haut, ne présentant pas les inconvénients sus-indiqués.

A cet effet, la banquette-lit de la présente invention est caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens de butée pour limiter le pivotement du dosseret vers l'avant autour de son axe d'articulation par rapport au quatrième longeron, et en ce que, quand les moyens de butée sont actifs, le dosseret, les deuxième, troisième, quatrième et cinquième bielles, les troisième et quatrième longerons et le levier en équerre forment un ensemble pratiquement rigide dans lequel le dosseret fait un angle prédéterminé par rapport au quatrième longeron et la béquille s'étend en gros perpendiculairement au quatrième longeron.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux au cours de la description qui va suivre d'une forme d'exécution de l'invention donnée à titre d'exemple en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en élévation latérale de la banquette-lit, dont le dossier, les accotoirs et les accoudoirs ont été enlevés pour mieux montrer le châssis de la banquette-lit, le cadre de lit et le mécanisme y associé.

Les figures 2, 3 et 4 sont des vues analogues à celles de la figure 1 montrant le déploiement du mécanisme de la banquette-lit en cours de transformation en lit.

La figure 5 montre la banquette-lit en position de lit.

La figure 6 montre, à plus grande échelle, un détail de la banquette-lit.

La figure 7 montre, également à plus grande échelle, un autre détail de la banquette-lit.

La figure 8 est une vue en coupe suivant la ligne VIII-VII r de la figure 7, à une échelle encore plus grande que celle de cette figure.

La banquette-lit représentée dans les figures 1 à 5 comprend un châssis constitué par un cadre de base 1, au ras du sol, qui repose sur des pieds 4 et qui présente, à chaque angle du côté tête de lit, un montant vertical 2 destiné à supporter un panneau de tête de lit ou panneau arrière (non représenté) et, à chaque angle opposé, une bielle 3 articulée en 33 sur le cadre 1. A partir de chaque côté latéral du cadre 1 se dresse verticalement un montant ou ferrure 6, qui présente à sa partie supérieure un perçage qui déterminera la hauteur au-dessus du sol du matelas 30 comme on le verra plus loin.

En effet, le matelas 30 est porté par un cadresupport composé, de façon classique, de quatre paires de longerons latéraux 8, 9, 10 et 11, qui sont convenablement entretoisés et articulés les uns aux autres à leurs extrémités par des axes horizontaux 23, 24 et 25. Chacun des deux longerons 8 (les premiers longerons de chacun des deux côtés longitudinaux du cadre-support en partant de son extrémité côté tête de lit) est articulé par un axe horizontal 34 logé dans le perçage susmentionné de la ferrure 6. De même, chacun des deux longerons 9 du cadre-support (second longeron en partant de l'extrémité côté tête de lit) est articulé par un axe 35 à l'une des extrémités de la bielle 3, dont l'autre extrémité est articulée par un axe 33 sur une petite ferrure verticale 52 fixée rigidement au cadre de base 1, dans l'angle opposé à celui où est fixé le montant 2. Chacun des deux longerons terminaux 11 du cadre-support (c'est-à-dire les quatrièmes longerons situés à l'extrémité côté pied de lit dudit cadresupport) est soutenu par un pied 12, qui a une longueur (hauteur) appropriée pour assurer l'horizontalité du cadre-support en position déployée et qui est articulé par un axe 13 sur le longeron 11.

A l'extrémité côté pied de lit de chacun des deux longerons il est fixé un retour d'équerre 39, qui reçoit l'axe 26 d'articulation d'un dosseret 27 destiné à constituer le pied de lit quand le cadre-support est complètement déployé (figure 5 > ou un support de coussin pour le dossier de la banquette quand le cadre-support est complètement replié dans la position siège de la banquette (figure 1).

Les mouvements synchrones de déploiement et de repli du cadre-support sont obtenus par le mouvement, de chaque côté du cadre, de deux bielles 15 et 18 articulées l'une à l'autre, à une de leurs extrémités, par un axe 17. L'autre extrémité de la bielle 15 est articulée au longeron 9 correspondant par un axe 16 situé près de l'axe d'articulation 24 entre les longerons 9 et 10, tandis que l'autre extrémité de la bielle 18 est articulée au longeron 11 par un axe 19. La bielle 18 est beaucoup plus courte que la bielle 15 et, de ce fait, l'axe d'articulation 19 se trouve plus pres du retour d'équerre 39 que de l'axe d'articulation 25.

Plus précisément, l'axe d'articulation 19 se trouve à peu près au milieu entre l'axe d'articulation 13 et le retour d'équerre 39.

Le déplacement de chaque pied 12 entre sa position escamotée, montrée notamment dans les figures 1 et 2, et sa position déployée active, montrée dans la figure 5, est commandé par une béquille 14 et par une bielle 44.

Chaque pied 12 et la béquille 14 y associée sont solidaires l'un de l'autre et forment ensemble un levier coudé en forme d'équerre, qui est articulé, dans la région de son coude, par l'axe 13 susmentionné au longeron 11, approximativement au milieu de celui-ci.

L'une des extrémités de la bielle 44 est articulée par un axe 45a au longeron 10, sensiblement au milieu de celui-ci, tandis que l'autre extrémité de la bielle 44 est articulée par un axe 45b à la béquille 14 en un point intermédiaire de celle-ci. L'extrémité libre de chaque béquille 14, à l'opposé de l'axe d'articulation 13, présente une encoche 14a (mieux visible dans la figure 7) et a donc une forme fourchue lui permettant de venir en prise avec un téton d'arrêt et de positionnement 41 quand les longerons 11 sont repliés par dessus les longerons 9 comme montré dans les figures 1 à 3. Il est prévu deux tétons 41, un pour chaque béquille 14, et chaque téton 41 est fixé rigidement au longeron 9 correspondant comme montré dans la figure 8, approximativement au milieu dudit longeron.

Le déplacement du dosseret 27, qui s'étend transversalement sur toute la largeur du cadre-support, est commandé par deux bielles 20 (une de chaque côté du cadre), et par les deux paires de bielles 15 et 18 susmentionnées. L'une des extrémités de chaque bielle 20 est articulée par un axe 22 au dosseret 27 et l'autre extrémité de chaque bielle 20 est articulée à la bielle 18 correspondante par un axe d'articulation qui peut être par exemple l'axe 17 comme montré dans la figure 6.

Toutefois, chaque bielle 20 pourrait être articulée à la bielle 18 correspondante par un axe d'articulation situé entre les axes 17 et 19 comme décrit dans le brevet français N 2 239 221. Les bielles 15, 18 et 20 sont agencées de façon connue, de telle sorte que le dosseret 27 vienne en position verticale lorsque le cadre-support est déployé en position lit (figure 5) pour border frontalement le matelas 30, et de manière à venir en position inclinée avec un angle prédéterminé par rapport au longeron 11, pour servir de support de coussin quand le cadre-support est replié en position banquette ou fauteuil.

Comme montré dans les figures 1 à 5, au moins un ressort de traction 42 est attaché par une extrémité au cadre de base 1 et par son autre extrémité au longeron 8 du cadre-support, près de son extrémité côté tête de lit. Les ressorts 42 servent de ressort d'équilibrage et fournissent une aide au déploiement du cadre-support lorsque la banquette est mise en position lit.

Une ferrure 7, plus courte que le montant 2, est fixée à chacun des côtés latéraux du cadre de base 1 à proximité des ferrures 52 Les montants 2 et les ferrures 7 présentent respectivement des perçages ou des encoches 46 et 47 servant au positionnement des accotoirs (non montrés) de la banquette-lit
Une garniture 28 est fixée à deux flasques latéraux 29 situés chacun d'un côté de la banquette-lit. Chacun des deux flasques 29 est lui-même fixé au longeron 11 et à la bielle 44 qui sont situés du même côté de la banquette-lit, par des axes d'articulation représentés dans les dessins, mais non désignés par des numéros de référence.En position siège de la banquette-lit (figure 1) la garniture 28 vient se plaquer contre les deux longerons intermédiaires 10 (les troisièmes longerons en partant de l'extrémité tête de lit du cadre-support) audessous du coussin de siège. Dans cette position, le matelas 30 est logé, replié en trois, entre les éléments repliés et surbaissés du cadre-support.

Pour passer de la position siège (figure 1) à la position lit (figure 5), il suffit, après avoir enlevé les coussins de siège et de dossier, de tirer verticalement la sangle S dans le sens de la flèche E, pour obtenir successivement les configurations montrées dans les figures 2 et 3, puis de tirer le dosseret 27 vers l'avant dans le sens de la flèche F (figure 4), provoquant ainsi le déploiement des longerons 8, 9, 10 et 11 Jusqu'à la position horizontale (figure 5V, dans laquelle le cadre-support pour le matelas 30 repose sur les montants 6, les bielles 3 et les pieds 12.

Un tube de maintien 48 soudé sur les bielles 3, permet d'obtenir la rigidité nécessaire pour le bon fonctionnement du mécanisme décrit ci-dessus.

Par rapport à la banquette-lit décrite dans le brevet français N 2 239 221, le cadre de base 1 a été abaissé (les pieds 4 ont été raccaurcis) et les longerons 10 et les béquilles 14 ont été allongés de telle façon que, dans la position siège de la banquette-lit (le cadre support étant replié comme montré dans la figure 1), l'espace compris entre les longerons 9 et 11 ait une plus grande hauteur qu'auparavant, pour pouvoir loger un matelas de plus forte épaisseur, ainsi que la literie correspondante Cdraps, couvertures, édredon ou couette) sans changer la hauteur des longerons 11 par rapport au sol.

Avec la banquette-lit qui a été décrite ci-dessus, comme avec celle décrite dans le brevet français susmentionné, il est important pour la stabilité de la banquette en position siège, que les deux tétons 41 soit respectivement engagés dans les encoches 14a des deux béquilles 14 lors du repliage du cadre-support de la banquette-lit, et que cet engagement soit maintenu pendant tout le temps que la banquette-lit est utilisée comme siège. Or, avec la banquette-lit décrite dans le brevet français susmentionné, l'engagement des tétons 41 dans les encoches 14a n'est pas automatique.Il en résulte qu'avec la banquette connue, si l'utilisateur ne prend pas la précaution de vérifier le bon engagement des tétons 41 dans les encoches 14a lors du repliage de la banquette-lit en position siège, il en résulte un défaut de stabilité du siège et éventuellement un coincement du mécanisme de bielles, ce coincement pouvant lui-meme fortement gêner, voire complètement empêcher un redéploiement ultérieur de la banquette-lit en position lit.

Afin de remédier à ces défauts, il est prévu au moins une butée 51, de préférence deux butées 51, qui sont respectivement fixées aux longerons li entre l'axe d'articulation 19 et le retour d'équerre 39 comme montré dans la figure 6. Les butées 51 sont disposées de façon à limiter le mouvement de pivotement des bielles 18 autour de leur axe d'articulation 19 vers le haut dans le sens de la flèche G (vu dans la figure 6), donc de façon à limiter le mouvement de pivotement du dosseret 27 vers l'avant (dans le sens de la flèche H) autour de l'axe d'articulation 26.La position limite de pivotement des bielles 18 déterminée par les butées 51 est choisie de telle façon que, dans cette position limite, le dosseret 27 occupe une position angulaire prédéterminée désirée par rapport aux longerons 11, pour servir de dossier de siège. En disposant les butées 51 de cette manière, on arrive au résultat surprenant que les tétons 41 s'engagent automatiquement dans les encoches 14a des béquilles 14 lors du repliage du cadresupport en position siège.En effet, partant de la position lit montré dans la figure 5, et après avoir relevé les longerons 11 dans une position correspondant à celle montrée dans la figure 4, on a constaté que si à ce moment on fait pivoter manuellement le dosseret 27 autour de son axe d'articulation 26 dans le sens de la flèche H jusqu'à ce que les bielles 18, tirées par les bielles 20, viennent en appui contre les butées 51, et si on fait ensuite basculer l'ensemble formé par les longerons 10 et 11 et par le dosseret 27 autour des axes 24 dans la direction opposée à la flèche F, tout en maintenant les bielles 18 en contact avec les butées 51, les encoches 14a des béquilles 14 viennent automatiquement s'engager sur les tétons 41.

Ceci peut être expliqué de la manière suivante. Après que les bielles 18 ont été mises en appui contre les butées 51 (ou d'une manière plus générale après que le dosseret 27 ait été bloqué dans la position angulaire prédéterminée susmentionnée par rapport aux longerons 11? et tant que le contact entre les bielles 18 et les butées 51 est maintenu, les éléments 11, 18, 20, 27 et 39 se comportent comme un ensemble rigide.Dans ces conditions, comme les axes d'articulation 16 et 24 sont proches l'un de l'autre, l'ensemble susmentionné, plus la bielle 15 et le longeron 10 forment quasiment un système triangulé, donc pratiquement indéformable. I1 en résulte que la béquille 14 et la bielle 44, qui sont articulées sur les longerons 10 et il respectivement en 13 et 45a, forment aussi avec le système susmentionné un système quasiment indéformable. En conséquence, lorsque ce système pivote par rapport au longeron 9 autour des axes d'articulation 16 et 24, qui sont proches l'un de l'autre, l'encoche 14a de la béquille 14 vient automatiquement en prise avec le téton 41 du longeron 9.

D'après ce qui précède, il est clair que les opérations de repliage du cadre-support en position siège de la banquette-lit sont grandement facilitées par l'invention et que les défauts susmentionnés sont évités.

On notera également que, lors du dépliage du cadresupport, de la position siège montrée dans la figure 1 à la position lit montrée dans la figure 5, si l'utilisateur saisit le dosseret 27 par le haut et le tire vers lui pour faire passer le cadre-support de la configuration montrée dans la figure 3 à celle montrée dans la figure 4, les bielles 20 ne risquent pas de franchir l'axe d'articulation 26 et les bielles 18 ne risquent pas de passer au-dessus des longerons il du fait de la présence des butées 51, de sorte que le mécanisme de bielles ne risque pas de se coincer.

Dans la forme de réalisation de la banquette-lit représentée dans les dessins, chacune des deux béquilles 14 peut avantageusement comporter à son extrémité libre une saillie latérale 14b (mieux visible dans la figure 7 > . Dans ces conditions, chacune des deux bielles 3 peut avantageusement comporter un prolongement 3a qui s'étend au-delà de l'axe d'articulation 35 et qui entre en contact avec la saillie latérale 14b de la béquille 14 lorsque le cadre-support est complètement replié (figure 1). On empêche ainsi que la béquille 14 ne puisse se dégager du téton 41 lorsque la banquette-lit est dans la position siège.

Comme cela est également visible dans les figures 7 et 8, deux plaques espacées de guidage 49 et 50 sont fixées au longeron 9 dans la région du téton 41 de ce longeron, afin de guider l'extrémité libre de la béquille 14 avec son encoche 14a vers le téton 41 à la fin du mouvement de repliage du cadre-support. A cet effet, les plaques 49 et 50 sont légèrement cintrées de manière à définir une fente légèrement évasée vers le haut. De préférence, la plaque de guidage 49 qui est la plus proche du matelas 30 a des dimensions plus grande qu'en hauteur et en largeur que l'autre plaque 50, pour servir aussi de plaque de protection pour le matelas 30 et pour la literie lorsque l'extrémité libre de la béquille 14 arrive dans la région du téton 41.

Bien que la description qui précede ait trait plus particulièrement à une banquette-lit, il est évident que le ' mécanisme décrit s'applique aussi bien à une banquette-lit qu'à un canapé-lit. Il est du reste bien entendu que la forme d'exécution qui a été décrite cidessus a été donnée à titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être facilement apportées par l'homme de l'art sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

C'est ainsi notamment qu'au lieu que la ou les butées 51 soient fixées aux longerons 11, elles pourraient être fixées aux bielles 18 de manière à venir en contact avec les longerons 11 lors du pivotement des bielles 18 autour des axes d'articulation 19. En plus des butées 51 ou en remplacement des butées 51, on peut prévoir d'autres butées agissant entre chacune des bielles 20 et le dosseret 27, par exemple des butées 51' fixées au dosseret 27 comme montré en traits mixtes dans la figure 6, ou encore des butées agissant entre le dosseret 27 et chacun des retours d'équerre 39.

Suivant une autre variante de réalisation, au lieu que l'encoche 14a et le téton 41 soient respectivement prévus à l'extrémité libre de la béquille 14 et sur le longeron 9, on peut prévoir la disposition inverse, l'encoche 14a étant alors formée sur le longeron 9 ou, de préférence, sur une pièce rapportée au longeron 9, et le téton 41 étant alors porté par l'extrémité libre de la béquille 14. De même, l'encoche 14a et le téton 41 peuvent être remplacés par des éléments mâle et femelle ayant d'autres formes.

Suivant une autre variante, au lieu que le montant 6 soit réalisé sous une forme droite et verticale comme montré dans les figures 1 à 5, il pourrait être disposé obliquement à la manière d'un étai comme décrit dans le brevet français N 2 239 221.

Claims (6)

REVENDICAT IONS

1.- 3anquette-lit comprenant un châssis (1,2,4,6), un cadre rectangulaire qui est supporté par le châssis et dont chacun des deux côtés longitudinaux est formé par des premier, second, troisième et quatrième longerons (8-11), qui sont articulés les uns aux autres bout à bout et repliables entre une position siège et une position lit, le premier longeron (8) du cadre étant articulé, côté tête de lit, sur un montant (6) du châssis du côté arrière de celui-ci, un matelas (30) supporté par le cadre, une première bielle (3), dont les extrémités sont articulées respectivement sur le châssis, du côté avant de celui-ci, et en un point intermédiaire (35) du second longeron (9) du cadre, un dosseret (27) articulé sur un retour d'équerre (39) fixé au quatrième longeron (11) du cadre à son extrémité côté pied de lit, une seconde bielle (20) dont les extrémités sont articulées respectivement sur le dosseret (27) et sur une troisième bielle (18), dont les extrémités sont elles-mêmes respectivement articulées au quatrième longeron (11) et à l'une des extrémités d'une quatrième bielle (15)) dont l'autre extrémité est articulée au second longeron (9) à proximité immédiate de l'axe d'articulation (24) entre les second et troisième longerons (9,10) du cadre, l'ensemble des seconde, troisième et quatrième bielles étant tel que le dosseret (27 > forme pied de lit quand le cadre est déplié et support de dossier de la banquette quand le cadre est replié, un levier (12,14) en forme d'équerre, qui est articulé, dans la région de son coude, au quatrième longeron (11) approximativement au milieu de celui-ci, et dont un bras (12) forme un pied latéral de soutien pour le cadre en position lit et l'autre bras (14) forme une béquille de soutien entre les second et quatrième longerons du cadre en position repliée, l'extrémité libre de la béquille et le second longeron comportant des éléments mêle et femelle (14a et 41) qui viennent mutuellement en prise quand le cadre est replié, et une cinquième bielle (44) dont les extrémités sont articulées respectivement en un point intermédiaire de la béquille (14) et en un point intermédiaire du troisième longeron C10), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens de butée (51) pour limiter le pivotement du dosseret (27) vers l'avant autour de son axe d'articulation (26) par rapport au quatrième longeron (11), et en ce que quand les moyens de butée (51) sont actifs, le dosseret (27), les deuxième, troisième, quatrième et cinquième bielles (20,18,15,44), les troisième et quatrième longerons (10,11) et le levier en équerre (12,14) 14 > forment un ensemble pratiquement rigide dans lequel le dosseret (27) fait un angle prédéterminé par rapport au quatrième longeron C11 > et la béquille (14) s'étend en gros perpendiculairement à ce quatrième longeron.

2.- Banquette-lit selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de butée comprennent au moins une butée (51) qui est fixée au quatrième longeron (11) entre l'extrémité de celui-ci côté pied de lit et l'axe d'articulation (19) de la troisième bielle (18) sur la trajectoire de pivotement de cette troisième bielle.

3.- Banquette-lit selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la seconde bielle (20) est articulée à la troisième bielle (18) par l'axe d'articulation (17) entre les troisième et quatrième bielles (18 et 15 > .

4.- Banquette-lit selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la béquille (14) comporte une saillie latérale (14b) à son extrémité libre et en ce que la première bielle (3) comporte, audelà de son axe d'articulation (35) sur le deuxième longeron (9), un prolongement (3a) qui entre en contact avec ladite saillie latérale C14b) lorsque le cadre est complètement replié, de manière à empêcher lesdits éléments mâle et femelle (14a et 41) de se dégager l'un de l'autre.

5.- Banquette-lit selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que deux plaques espacées de guidage (49,50) sont fixées au second longeron (9) dans la région de l'élément mêle ou femelle (41 > de ce longeron afin de guider l'élément femelle ou mâle (14a) de l'extrémité libre de la béquille (14) vers l'élément mêle ou femelle (41) du second longeron (9) à la fin du mouvement de repliage du cadre.

6.- Banquette-lit selon la revendication 5, caractérisée en ce que la plaque de guidage (49 > , qui est la plus proche du matelas (30), a des dimensions plus grandes en hauteur et en largeur que l'autre plaque (50) pour servir aussi de plaque de protection pour le matelas C30).