FR2689326A1 - Fiche de courant d'un accessoire, associée à un corps d'allumage d'un allume-cigares. - Google Patents

Abstract

La fiche de courant présente une première partie de prise de courant (8) et une seconde partie de prise de courant (9). Un disjoncteur thermique réarmable à coefficient de température positif (10) est monté dans la fiche en étant inséré dans le circuit électrique de celle-ci. La seconde partie de prise de courant est conformée pour coopérer avec le bilame du corps d'allumage. Application véhicules automobiles

Description

La présente invention concerne une fiche de courant d'accessoire associée

à un corps d'allumage conducteur d'un allume-cigares, notamment pour véhicules automobiles, du genre comportant, pour établissement d'un circuit électrique, une première partie de prise de courant, propre à venir en contact avec ledit corps d'allumage connecté à l'une des bornes d'une source de tension, et une seconde partie de prise de courant, propre à venir en contact avec une portion conductrice solidaire d'un élément élastique d'accrochage porté à isolation électrique par le corps d'allumage et connecté

à l'autre borne de la source de tension.

Ainsi qu'on le sait (figures 1 et 2), le corps creux d'allumage 100 est propre à être fixé directement ou indirectement par l'intermédiaire d'une bague éclairante à une paroi, le plus souvent en matière

plastique, du véhicule.

Ce corps 100 sert de réceptable à un bouchon 101 extractable pourvu d'un bouton mobile 108, et d'une

résistance chauffante 110 logée dans une coupelle 109.

Le corps 100 porte extérieurement des parties d'alimentation électrique 102,103, le plus souvent des languettes, et intérieurement un élément élastique de

contact et d'accrochage 104, le plus souvent un bilame.

Ce corps 100, en forme de douille métallique, présente des languettes 111, pour retenue du bouchon 101, découpées dans celui-ci, ainsi que des dégagements pour

les branches ou lames du bilamé (figure 2).

Usuellement la languette 102 est en contact électrique avec le fond du corps 100 en étant relié à la borne négative de la source de tension, ici la batterie du véhicule, tandis que la languette 103 est reliée à la borne positive de la batterie et est connectée électriquement au bilame 104 par l'intermédiaire d'un organe de fixation 107 (le plus souvent une vis) prévu pour l'assemblage de rondelles d'isolation 105,106 disposées de part et d'autre du fond du corps 100, respectivement pour isoler le bilame 104 du corps 100 et

la languette 102 de la languette 103.

Lorsque l'on enfonce le bouton 108, la coupelle 109 vient en prise avec les lames du bilame 104 et un circuit électrique s'établit de la languette 103 à la résistance chauffante 110 à travers le bilame 104, le

bouchon 101, le corps 100 et la languette 102.

On peut également enfoncer une prise d'accessoire dans le corps 100 pour, par exemple, alimenter une lampe d'éclairage, un compresseur, un chauffe-biberons ou autre. Usuellement, une telle fiche présente une broche

centrale pour coopérer avec la tête de la vis 107.

Cette disposition conduit à rallonger la fiche et nécessite la présence d'un ressort pour solliciter la broche au contact de ladite tête Il n'est donc pas tiré

parti de l'élément élastique d'accrochage.

La présente invention a pour objet de créer, de manière simple et économique, une nouvelle fiche tirant

parti de l'élément élastique d'accrochage.

Suivant l'invention, une fiche d'accessoire du type sus-indiquée est caractérisée en ce qu'un disjoncteur thermique réarmable est monté dans la fiche en étant inséré dans le circuit électrique de celle-ci, et en ce que la seconde partie de prise de courant est conformée pour coopérer avec l'élément élastique

d'accrochage du corps d'allumage.

Grâce à l'invention, on tire parti de l'élément d'accrochage En effet, auparavant, la broche centrale évitait toute interférence avec les lames de l'élément d'accrochage Ici si l'on monte mal la fiche cela est sans conséquence car tout court-circuit, entre le corps d'allumage et l'élément d'accrochage, conduira à une intervention du disjoncteur thermique réarmable selon l'invention, en sorte qu'une sécurité rapide est créée empêchant tout échauffement dangeureux, voire même une inflammation, de la paroi de fixation du véhicule, ainsi qu'éventuellement la mise en action du fusible associé à l'allume- cigares et prévu usuellement pour protéger également d'autres équipements électriques du véhicule, tels que le ventilateur de chauffage et/ou les feux de

signalisation de celui-ci.

Le disjoncteur étant réarmable peut de nouveau être opérationnel Le disjoncteur protège efficacement

également l'accessoire.

En outre la fiche peut ne comporter que des pièces statiques simples, puisque le maintien et l'alimentation électrique de la fiche sont réalisés, par pincement, à l'aide des languettes de retenue et des lames de l'élément d'accrochage Ceci permet l'implantation d'un disjoncteur de grande surface et donc

de faible résistance en fonctionnement normal.

Avantageusement les parties de prise de courant peuvent consister en des cuvettes annulaires, dont l'une est en contact, par son fond, directement ou indirectement avec le disjoncteur Ainsi la prise est simple, robuste et compacte En outre ces cuvettes offrent de grandes surfaces de contact et des courants de

forte intensité peuvent traverser la prise.

De plus le corps isolant, que comporte la prise, peut être en une seule partie et porter en bout lesdites cuvettes avec intervention entre celles-ci d'une pièce

d'isolation et de centrage portée par ledit corps.

Il est possible d'effectuer ainsi un montage similaire à celui des languettes 102,103 Le corps isolant peut servir de montage à des languettes de

connexion avec des lyres de dénudage.

A l'aide d'un capot recouvrant les languettes, on peut dénuder les fils d'alimentation de l'accessoire et venir refermer le corps isolant par exemple par vissage

ou clipsage du capot avec ledit corps isolant.

La description qui va suivre illustre l'invention

en regard des dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un allume-cigares selon l'art antérieur; la figure 2 est une vue éclatée d'un allume- cigares selon l'art antérieur; la figure 3 est une demi-vue en coupe d'une

fiche d'accessoire selon l'invention et selon la ligne A-

A de la figure 4; la figure 4 est une vue de dessus de la fiche selon la figure 3; la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne B-B de la figure 4; la figure 6 est une vue analogue à la figure 3 pour un second exemple de réalisation; la figure 7 est une courbe caractéristique d'un disjoncteur selon l'invention; la figure 8 est une vue partielle montrant les moyens d'assemblage entre le couvercle et le corps de la prise selon l'invention; la figure 9 est une vue complète analogue à la

figure 3, pour un troisième exemple de réalisation.

Dans les figures 1 et 2, est illustré un allume-

cigares de véhicule automobile décrit précédemment.

Dans le corps 100 de l'allume-cigares, on vient monter une fiche de courant 201 d'un accessoire tel qu'une lampe d'éclairage, un chauffebiberons, un

compresseur ou autre.

Ainsi dans les figures 3 à 8, est illustrée une fiche de courant d'accessoire 201 associée à un corps d'allumage conducteur 100 d'un allume-cigares, notamment pour véhicules, du genre comportant, pour établissement d'un circuit électrique, une première partie de prise de courant 8, propre à venir en contact avec ledit corps d'allumage 100 connecté à l'une des bornes d'une source d'alimentation, et une seconde partie de prise de courant 9, propre à venir en contact avec une portion conductrice solidaire d'un élément élastique d'accrochage 104 porté à isolation électrique par le corps d'allumage 100 et

connecté à l'autre borne de la source de tension.

Suivant l'invention, une fiche d'accessoire du type sus-indiquée est caractérisée en ce qu'un disjoncteur thermique réarmable 10 est monté dans la fiche 201 en étant inséré dans le circuit électrique de celle-ci, et en ce que la seconde partie de prise de courant 9 est conformée pour coopérer avec l'élément

élastique d'accrochage 104 du corps d'allumage 100.

Ici les parties de prise de courant 8,9 consistent en des cuvettes annulaires, ici en tôle conductrice emboutie, la première cuvette 8, dite cuvette externe, entoure la seconde cuvette 9, dite cuvette interne, avec interposition entre celle-ci, d'une pièce annulaire d'isolation et de centrage 7 La cuvette externe 8, comme la cuvette interne, présente un fond percé centralement pour passage de la pièce d'isolation 7, ledit fond étant prolongé à sa périphérie externe par

une jupe annulaire globalement d'orientation axiale.

Cette jupe présente une zone annulaire 12 pour contact frottant avec l'intérieur du corps 100 usuellement en tôle emboutie La zone 12 se raccorde au fond de la cuvette 8 et est prolongée par une zone inclinée et crantée adaptée à servir de berceau aux

languettes d'accrochage 111 de la figure 2.

La cuvette interne 9 présente, à l'extrémité libre de sa jupe annulaire, une forme pénétrante, ici chanfreinée, se raccordant à une zone annulaire 11 en surépaisseur pour contact frottant avec les lames de l'élément d'accrochage 104 La cuvette 9 est plus longue axialement que la cuvette externe 8 et la pièce 7 en

étant de diamètre inférieur à celle-ci.

On appréciera la robustesse des cuvettes 8,9,

ainsi que la grande étendue des zones de contact 11,12.

La pièce 7, en matière électriquement isolante, ici de la matière plastique, présente deux parois tubulaires de diamètre différent raccordées entre elles à l'une de leur extrémité par une paroi horizontale, formant épaulement. La paroi tubulaire de plus grand diamètre est en contact, par sa périphérie interne, avec la périphérie externe de la cuvette 9 en étant à distance de la cuvette 8 La longueur de cette paroi est globalement égale à

celle de la cuvette 8.

Le fond de la cuvette 9 est en contact avec le contour interne de l'épaulement de la pièce 7, tandis que le contour externe dudit épaulement est en contact avec

le fond de la cuvette 8.

Cet épaulement forme donc une entretoise entre les fonds des cuvettes 8 et 9 électriquement conductrices. La paroi tubulaire de plus petit diamètre de la pièce 7 traverse le fond de la cuvette 8 dotée d'une ouverture à cet effet et est prolongée au-delà de l'épaulement de la pièce 7 pour centrer également la cuvette 9, en traversant une ouverture prévue dans le

fond de ladite cuvette 9.

Dans la figure 3 le disjoncteur 10 selon l'invention est monté à l'intérieur de la cuvette 9 en étant au contact du fond de celle-ci et centré par le prolongement de la paroi tubulaire de plus petit diamètre de la pièce 7 Ce disjoncteur 10 est ici en forme de rondelle de faible épaisseur et consiste en un disjoncteur thermique réarmable à coefficient de

température positif.

Ce disjoncteur 10 est en contact avec la tête d'un rivet 5 à extrémité libre creuse, ledit rivet en matériau électriquement conducteur relie électriquement le disjoncteur 10 à une partie de connexion 3 en forme de languette Cette languette 3 est en forme d'équerre et présente, d'une part, une portion verticale en contact avec la paroi interne d'un corps isolant creux 4 décrit ci-après, et, d'autre part, une portion horizontale en

contact avec un fond 17, que présente ledit corps 4.

Cette partie horizontale est en contact avec l'extrémité libre de la paroi tubulaire de plus petit diamètre de la pièce 7 en étant traversée par le rivet 5

et percé à cet effet.

Ainsi qu'on l'aura compris, par déformation de l'extrémité libre du rivet 5, on vient fixer par sertissage la languette 3 au fond 17 du corps 4 ainsi que les cuvettes 8,9 et la pièce 7 traversée centralement par

le rivet 5.

En variante, au lieu d'un rivet 5 on peut utiliser comme organe d'assemblage une vis, un boulon, ou analogue. Une autre partie de connexion 6, également en forme de languette, est interposée entre le fond 17 et le

fond de la cuvette 8.

Cette languette 6, tout comme la languette 3, est en forme d'équerre et présente une partie horizontale trouée centralement pour passage de la paroi tubulaire de plus petit diamètre de la pièce 7 Sa partie verticale traverse le fond 17 à la faveur d'une ouverture 18 pratiquée dans celui-ci et est en contact avec la paroi

interne du corps 4.

Les languettes 3 et 6 ont donc des parties horizontales disposées de part et d'autre du fond 17 du corps 4 et sont chacune reliée électriquement respectivement à la cuvette interne 9 et externe 8 Ces languettes 3,6 électriquement conductrices, ici métalliques, sont connectées chacune à un fil gainé 2,2 '

d'alimentation de l'accessoire.

Le corps 4 est de forme creuse et annulaire en étant en matériau électriquement isolant, ici de la matière plastique Il est ouvert à son extrémité libre et présente un changement de diamètre pour formation d'un

épaulement annulaire 16.

Cet épaulement 16 est propre à venir en butée contre la collerette 116 (figure 2), que présente le corps d'allumage 100 & son extrémité libre. Le corps 4 est recouvert par un capot 1 ou couvercle en matière électriquement isolante, ici de la matière plastique Ce capot présente un rebord pour coopération avec l'extrémité libre chanfreinée du corps 4

et montage par emboîtement avec celui-ci.

Le capot 1 présente de place en place deux

nervures 14.

L'extrémité libre des parties verticales des

languettes 3 et 6 sont fendues à la manière d'une lyre.

Des moyens d'assemblage sont prévus entre le capot 1 et le corps 4 par exemple sous forme de pattes élastiquement déformables venues du capot 1 et propres à coopérer par encliquetage avec des ouvertures 20 formées

dans le corps 4 (figure 8).

En variante on peut pratiquer une fixation par

vissage, ou collage.

Les fils d'alimentation 2,2 ' de l'accessoire sont montés entre le capot 1 et le corps 4 en étant au contact

de l'épaulement 16.

Ainsi qu'on l'aura compris toutes ces dispositions permettent une connexion électrique et une fixation aisée des languettes 3,6 avec leur fil 2,2 ' par dénudage automatique des fils En effet, lors de l'assemblage du capot avec le corps 4, les nervures 14 pressent les fils 2,2 ' en direction de l'épaulement 16, en sorte que les gaines des fils 2 et 2 ' s'engagent dans les fentes des languettes 3 et 6 et qu'il se produit un dénudage 13,13 ' (figures 4 et 5) Ceci est rendu possible

par la forme en équerre des languettes 3,6.

La fiche a une forme coudée (figure 4) Ses fils 2,2 ' s'étendent transversalement L'encombrement de la

fiche est donc réduit axialement.

Le corps 4 constitue un support pour les cuvettes 8 et 9 en étant d'une seule pièce Il porte en bout grâce à son fond 17, éventuellement rapporté sur celui-ci, par exemple, par vissage ou collage, lesdites cuvettes 8,9, ainsi que le disjoncteur 10 et la pièce 7 grâce au rivet

d'assemblage 5.

Ainsi la fiche 201 a globalement une structure semblable à celle du corps d'allumage 100 avec sa vis

centrale d'assemblage 107 des pièces isolantes 105,106.

Cette fiche ne comporte que des pièces statiques et robustes Lorsqu'on enfonce la fiche dans le corps , la cuvette 8 est admise, par sa zone 12, à venir en contact avec le corps 100 et à venir en prise par sa partie principale avec les languettes de retenue 111, tandis que la cuvette 9 est propre à coopérer par sa zone 11 avec les lames de l'élément élastique d'accrochage

104, venant se pincer sur ladite cuvette 8.

On utilise ainsi tous les éléments élastiques du corps 100 pour assurer les contacts électriques et maintenir la prise, avec une construction s'affranchissant des tolérances de fabrication compte

tenu des zones 11,12.

Le mouvement d'enfoncement est limité par coopération de l'épaulement 16 avec la collerette 116 du corps 100 Bien entendu la position des zones de contact 11 et 12 dépend des applications et de la position des

languettes 111 et des lames de l'élément 104.

Lorsque la fiche est enfoncée, un circuit électrique s'établit et le courant passe à travers l'élément 104, la cuvette 9, le disjoncteur 10, le rivet , la languette 3, le fil 2, pour alimenter l'accessoire et revient par la languette 6 reliée au fil 2 ' et à la

cuvette 8 en contact avec le corps 100.

En cas de mauvais engagement de la fiche dans le corps 100, le disjoncteur 10 intervient En effet si un court-circuit se produit entre l'élément 104 et le corps , ceci entraîne une surintensité et un échauffement du disjoncteur 10, dont on voit à la figure 7 la courbe caractéristique de la résistance R en fonction de la température T. En cas d'échauffement interne provoqué par la surintensité la résistance du disjoncteur passe brusquement d'une valeur très faible à une valeur très

grande, en sorte que l'intensité du courant diminue.

Ce disjoncteur peut être un composant vendu sous la marque "Poly Switch" par la Société "RAYCHEM" constitué par deux électrodes métalliques séparées par un polymère semi-conducteur contenant des particules conductrices,

par exemple à base de carbone tel que du graphite.

En cas d'échauffement, il se produit en quelque sorte un gonflement du polymère entraînant une séparation des particules conductrices et une diminution du courant passant. Bien entendu, on peut utiliser également un composant à base de titanate de barym Dans tous les cas, en retirant la fiche, le disjoncteur 10, après

refroidissement, redevient opérationnel.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit En particulier, le disjoncteur thermique réarmable à coefficient de température positif 10 peut être interposé entre la partie horizontale de la languette 6 et le fond

de la cuvette 8 (figure 6).

De même, le disjoncteur 10 peut être soumis à l'action d'un moyen élastique à action axiale, tel que des pattes ou languettes élastiques 19 issues du fond 17 a du corps 4 (figure 6) Dans ce cas, les languettes 19, par exemple au nombre de trois, sollicitent la languette 6 en direction du fond de la cuvette 8 pour serrage contrôlé du disjoncteur 10 entre ladite languette 6 et le

fond de la cuvette 8 contre-butée par la pièce 7.

là Bien entendu au lieu de pattes 19, on peut monter une rondelle élastique telle qu'une rondelle Belleville à

la faveur de la cavité créée par l'épaulement 17 a.

Ces dispositions permettent la création d'un limiteur de pression pour limiter la pression sur le disjoncteur 10 indépendamment de l'effort de serrage exercé par le rivet 5 Ce disjoncteur ne risque donc pas de casser et/ou de fluer, notamment lorsqu'il est à base

de polymère semi-conducteur.

Bien entendu, la taille du corps 4 est adaptée à pouvoir être enfilée de manière complémentaire dans le

corps 100, tout comme la zone 12.

En variante (figure 9) le disjoncteur thermique réarmable 120 peut être un disque bilame apte à prendre par retournement deux configurations à savoir une première configuration normale, pour laquelle il est en contact avec la languette en forme d'équerre 60 associée à la cuvette interne 90 reliée à la borne positive de la batterie, et une seconde position de sécurité, représentée en pointillés, pour laquelle, suite à un court-circuit, il interrompt le contact avec ladite

languette 60.

Ici la languette 60 traverse, par sa partie verticale, la pièce isolante 3 et le fond 17 du corps 4,

tous deux percés à cet effet.

La partie horizontale de la languette 60 est montée à l'intérieur de la pièce 7 en étant en contact du fond de la pièce 7 et une entretoise annulaire 61 en matière électriquement isolante, par exemple en matière plastique, est interposée radialement entre ladite partie

horizontale de la languette 60 et le disque bilame 120.

Ce disque 120 forme une cloqueuse et est réalisé sous forme d'une cuvette emboutie circulaire avec deux métaux de coefficient de dilatation différent, le matériau le plus dilatable étant le plus proche de la languette. L'entretoise 61 est effilée pour appui ponctuel avec le disque 120 afin de faciliter le retournement de

celui-ci, suite à un court-circuit.

La tête du rivet 5 est en contact avec le fond de la cuvette 90 avec un fond, ici évasé, doté d'une partie centrale à cet effet Le rivet 5 permet l'assemblage des composants 90,120,61,60,7,80,30 avec le corps 4 comme

dans la figure précédente.

Le disque 120 est donc ici en contact avec la face externe de la cuvette 90 et la première languette 30 est interposée entre le fond 17 du corps 4 et la première cuvette 80, propre à coopérer avec le corps 100 Cette cuvette 80 est elle-même en contact avec la face externe

du fond de l'épaulement de la pièce isolante 7.

Cette languette 30 traverse, par sa partie

verticale, le fond 17 du corps 4.

On notera que la cuvette 80 présente des languettes supplémentaires 91 facilitant son agrippage avec le corps 100, et que le rivet 5 est directement fixé au fond 17 creusé centralement pour montage de la partie

centrale tubulaire de la pièce 7.

On notera également que la languette 60 est reliée à la cuvette 90 par le disque 120, et que les languettes 30,60 sont montées d'un même côté de

l'épaulement 17.

Bien entendu on prévoit un outil 300 pour réarmer le disjoncteur 120, ledit outil ayant des dents

traversant la cuvette 90 trouée à cet effet.

Dans tous les cas le disjoncteur thermique réarmable 10,120 est monté en bout du corps creux isolant 4, ainsi que les cuvettes, et aucune interférence n'est à craindre entre les languettes 3,6-30,60, du fait que celles-ci sont immobilisées, soit par le fond du corps isolant grâce à l'ouverture dudit fond qu'elle traverse,

soit par l'organe d'assemblage 5.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1) Fiche de courant d'accessoire ( 201) associée à un corps d'allumage conducteur ( 100) d'un allume-cigares, notamment pour véhicules, du genre comportant, pour établissement d'un circuit électrique, une première partie de prise de courant ( 8,80), propre à venir en contact avec ledit corps d'allumage ( 100) connecté à l'une des bornes d'une source d'alimentation, et une seconde partie de prise de courant ( 9, 90), propre à venir en contact avec une portion conductrice solidaire d'un élément élastique d'accrochage ( 104) porté à isolation électrique par le corps d'allumage ( 100) et connecté à l'autre borne de la source de tension, caractérisée en ce qu'un disjoncteur thermique réarmable ( 10,120) est monté dans la fiche ( 201) en étant inséré dans le circuit électrique de celle-ci, et en ce que la seconde partie de prise de courant ( 9,90) est conformée pour coopérer avec l'élément élastique d'accrochage ( 104) du corps

d'allumage ( 100).

2) Fiche de courant selon la revendication 1, caractérisée en ce que les parties de prise de courant ( 8,9-80,90) consistent en des cuvettes annulaires électriquement conductrices avec un fond, et en ce que l'une desdites cuvettes est en contact par son fond avec

le disjoncteur thermique réarmable ( 10,120).

3) Fiche de courant selon la revendication 2, caractérisée en ce que chaque cuvette ( 8,9-80,90) présente une portion respectivement ( 11,12) pour contact respectivement avec le corps d'allumage ( 100) et avec

l'élément d'accrochage élastique ( 104) de celui-ci.

4) Fiche de courant selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que l'une des cuvettes ( 8,80), dite cuvette externe, entoure l'autre cuvette ( 9,90), dite cuvette interne, avec interposition entre celle-ci d'une

pièce d'isolation et de centrage ( 7).

) Fiche de courant selon la revendication 4, caractérisée en ce que lesdites cuvettes ( 8,9-80,90), la pièce d'isolation et de centrage ( 7), ledit disjoncteur ( 10) sont portés par un corps électriquement isolant ( 4), qui comporte & cet effet un fond ( 17,17 a), lesdits

composants étant portés en bout dudit corps ( 4).

6) Fiche de courant selon la revendication 5, caractérisée en ce que lesdites cuvettes sont reliées électriquement chacune avec une languette de connexion, en forme d'équerre, respectivement ( 3,6), lesdites languettes ( 3,6) ayant des parties verticales pénétrant à l'intérieur du corps électriquement isolant ( 4) creux à

cet effet.

7) Fiche de courant selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'une des languettes de connexion ( 3) est reliée à la cuvette interne ( 9) par un organe d'assemblage ( 5) assemblant lesdites cuvettes ( 8,9), la pièce d'isolation et de centrage ( 7), les languettes de connexion ( 3,6) et le disjoncteur thermique réarmable à coefficient de température positif ( 10) avec le fond

( 17,17 a) du corps isolant ( 4).

8) Fiche de courant selon la revendication 7, caractérisée en ce que le disjoncteur ( 10) est interposé entre la tête de l'organe d'assemblage ( 5) et le fond de

la cuvette interne ( 9).

9) Fiche de courant selon la revendication 7, caractérisé en ce que le disjoncteur thermique réarmable ( 10) est interposé entre la languette de connexion ( 6) et

le fond de la cuvette externe ( 8).

10) Fiche de courant selon l'une quelconque des

revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le

disjoncteur thermique réarmable ( 10) est un disjoncteur à

coefficient de température positif.

11) Fiche de courant selon l'une quelconque des

revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'une des

languettes de connexion ( 60) est reliée à la cuvette interne ( 90) par le disjoncteur thermique réarmable, sous forme d'un disque bilame ( 120), et en ce qu'une entretoise ( 61) est interposée radialement entre ladite

languette ( 90) et ledit disque ( 120).

12) Fiche de courant selon les revendications 7

et 11, caractérisé en ce que l'organe d'assemblage ( 5) assemble les cuvettes ( 80,90) avec le fond ( 17) du corps isolant, l'autre languette ( 30) et la cuvette externe ( 80) étant interposées entre le fond ( 17) du corps ( 4) et

la pièce d'isolation et de centrage ( 7).

13) Fiche de courant selon l'une quelconque des

revendications 6 à 12, caractérisée en ce que le corps

électriquement isolant ( 4) est recouvert par un capot ( 1), en ce que lesdites languettes de connexion ( 3,6) sont chacune fendues à leur extrémité verticale, pour réception d'un fil gainé ( 2,2 '), et en ce que ledit capot présente de place en place deux nervures ( 14) permettant un dénudage des fils ( 2,2 ') par engagement de ceux-ci

dans les fentes des languettes de connexion ( 3,6).