FR2685600A1 - Systeme de surveillance d'une pluralite d'armoires electriques, et notamment d'armoires de sous-repartition telephonique. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne la surveillance d'enceintes fermées à accès protégé, notamment d'une pluralité d'armoires électriques. L'objectif est de fournir un système de surveillance d'une pluralité d'armoires électriques permettant de savoir à tout moment si quelqu'un tente d'ouvrir une armoire. Dans le système de surveillance selon l'invention, chacune desdites armoires comprend d'une part des moyens d'émission (9) en permanence d'un signal prédéterminé vers, des moyens de réception et d'autre part des moyens de détection (10, 11, 15) de l'ouverture de ladite armoire inhibant lesdits moyens d'émission en cas de détection d'ouverture, ledit récepteur générant un signal d'alarme lorsqu'il ne reçoit pas ledit signal prédéterminé émis par l'une desdites armoires.

Description

Système de surveillance d'une pluralité d'armoires électriques, et notamment d'armoires de sous-répartition téléphonique.

Le domaine de l'invention est celui de la surveillance d'ensembles d'enceintes fermées à accès protégé, et notamment d'une pluralité d'armoires électriques.

L'invention s'applique particulièrement à la surveillance des armoires de sous-répartition téléphonique. Ces armoires de sous-répartition téléphonique se trouvent généralement soit sur la voie publique, soit dans un immeuble et sont accessibles à tout un chacun. Les risques d'actes malintentionnés sont importants, qu'il s'agisse de dégradation ou de réalisation de branchements pirates. Un tel branchement pirate peut permettre l'utilisation frauduleuse d'une ligne téléphonique. Si la fraude n'est pas détectée, c'est l'abonné à qui est attribué cette ligne qui devra payer les unités téléphoniques facturées lors de l'utilisation illégale de sa ligne.

Un tel branchement pirate peut aussi permettre la mise sur écoute d'une ligne attribuée à un abonné. Cette mise sur écoute est une atteinte à la liberté de l'abonné et est interdite par la loi.

Par ailleurs, lorsqu'une armoire de sous-répartition téléphonique est ouverte illégalement, les conséquences peuvent etre nombreuses pour le propriétaire ou gérant de l'armoire comme pour les abonnés dont les lignes sont issues de cette armoire.

S'il s'agit d'une détérioration de matériel, une ou plusieurs lignes peuvent être coupées. Le propriétaire de l'armoire ne va sans doute pas s'en rendre compte immédiatement. De son côté, l'usager dont la ligne est coupée ne peut le savoir que s'il tente de téléphoner. I1 s'écoule donc un temps plus ou moins important entre le moment où les lignes sont coupées (après que l'armoire ait été ouverte) et le moment où l'on découvre les dommages.

Concernant l'utilisation frauduleuse d'une ligne par un branchement pirate, une fois l'armoire refermée, s'il n'y a pas eu effraction, le propriétaire ou gérant de l'armoire a peu de chance de découvrir le délit. Seul l'abonné, à la réception de sa facture, peut s'apercevoir que le montant qui lui est réclamé correspond à un nombre d'unités supérieur au nombre d'unités qu'il a personnellement consommé.

Enfin, dans le cas d'une ligne mise sur écoute, si l'armoire ne comporte aucun signe d'effraction, ni le propriétaire, ni abonné correspondant à la ligne mise sur écoute ne peuvent le remarquer.

Actuellement, les armoires de sous-répartition téléphonique étant quasiment toujours accessibles au public, elles sont systématiquement munies de systèmes de sécurité.

Une solution connue consiste à munir l'armoire d'une serrure. On utilise ainsi par exemple des serrures du type MBA (mécanique à brouillage automatique).

De telles serrures comportent un système à trois molettes. La porte de l'armoire ne peut être ouverte que si chacune des molettes est dans la bonne position parmi dix positions possibles (numérotées de O à 9). Les serrures de type MBA utilisées actuellement pour les armoires de sous-répartition téléphonique n'offrent pourtant pas une sécurité suffisante.

Ni le code, qui peut être percé aisément, ni la clé, d'un type usuel, ne sont des obstacles suffisants pour celui qui a décidé d'ouvrir une armoire munie d'une telle serrure.

De plus, le prix exorbitant que représenterait l'installation de serrures assurant une meilleure sécurité (serrures du type coffre-fort) ne permet pas d'envisager cette solution.

Un autre problème subsiste avec l'utilisation des serrures, quel que soit leur type. En effet, une serrure parfaite n'existe pas. I1 faut donc toujours envisager le cas d'une armoire que quelqu'un a réussi à ouvrir. Or, les systèmes actuels permettant d'assurer la sécurité des armoires de sous-répartition téléphonique sont uniquement prévus pour interdire l'accès à ces armoires. Quand une armoire a effectivement été ouverte, on peut s'en apercevoir seulement de visu. Si l'armoire a été ouverte sans effraction, et si, de plus, elle a ensuite été refermée, il devient presque impossible de s'en apercevoir.

L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvé nients de l'état de la technique.

Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un système de surveillance d'une pluralité d'armoires électriques permettant de savoir à tout moment si quelqu'un tente d'ouvrir une armoire.

L'invention a également pour objectif de fournir un système qui soit simple d'utilisation et peu coûteux.

Un autre objectif de l'invention est de fournir un système qui soit compatible avec les modèles d'armoires existants.

L'invention a également pour objectif de fournir un système qui permette aux seules personnes autorisées d'ouvrir une armoire donnée et à un moment décidé à l'avance.

Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un système de surveillance d'une pluralité d'armoires électriques, et notamment d'armoires de sous-répartition téléphonique, chacune des dites armoires comprenant d'une part des moyens d'émission en permanence d'un signal prédéterminé vers un récepteur et d'autre part des moyens de détection de l'ouverture de ladite armoire inhibant lesdits moyens d'émission en cas de détection d'ouverture, ledit récepteur générant un signal d'alarme lorsqu'il ne reçoit pas ledit signal prédéterminé émis par l'une desdites armoires.

De cette façon, un branchement pirate sur une ligne ou la mise d'une ligne sur écoute sont découverts immédiatement. En effet, même si l'une des armoires a été ouverte sans effraction puis refermée après une action frauduleuse (branchement pirate ou mise sur écoute), le système de surveillance selon l'invention est averti au moment même où se dérouIe l'action frauduleuse. Le système de surveillance sait de quelle armoire il s'agit. I1 suffit alors, d'envoyer une équipe de techniciens vérifier l'état du matériel contenu dans l'armoire concernée. Tout branchement suspect est facilement repéré. De même, il s'agit d'un acte de vandalisme gratuit, le matériel endommagé peut être réparé ou remplacé aussitôt, sans attendre que l'abonné s'aperçoive que sa ligne n'est plus connectée.

De façon avantageuse, ledit signal prédéterminé résulte de la combinaison d'une fréquence basse et d'une fréquence haute, chacune desdites fréquences basse et haute étant choisie parmi un jeu de fréquences prédéfini.

Par exemple, chacune des deux fréquences est choisie parmi quatre fréquences différentes, le signal résultant correspondant donc à une possibilité parmi 16. Ainsi la modulation DTMF est en quelque sorte un code de sécurité, puisqu'une personne qui désirerait simuler rémission en permanence d'un signal (alors qu'en réalité l'émission a été stoppée suite à l'ouverture de l'armoire) devrait absolument connaître la combinaison fréquence basse/fréquence haute du signal correspondant à cette armoire.

Avantageusement, lesdits moyens d'émission comprennent des moyens reconfigurables de sélection d'un signal prédéterminé parmi la pluralité de signaux disponibles.

Grâce à cette possibilité de reconfiguration de sélection, la sécurité de l'accès à l'armoire est accrue. En effet, il devient très difficile de connaître le "code", c'est-à-dire le signal émis parmi les 16 possibles, puisque ce "code" peut varier. On peut imaginer une gestion de tous les signaux émis par l'ensemble des armoires. Le changement de sélection, ce qui signifie le passage d'un signal émis à un autre, pourrait être périodique, ou même suivre une loi pseudo-aléatoire.

Préférentiellement, lesdits moyens d'émission utilisent une ou plusieurs fréquences de modulation différentes de celles mises généralement en oeuvre dans le domaine des télécommunications.

Avec ces nouvelles fréquences de modulation, a priori inconnues du public, le risque de fraude par simulation du signal modulé DTMF est encore réduit.

Avantageusement, ledit récepteur est connecté à un dispositif central de supervision qui comprend des moyens de programmation et/ou d'enregistrement d'une autorisation d'ouverture d'une desdites armoires, l'absence dudit signal prédéterminé n'entraînant alors pas ladite génération d'un signal d'alarme.

De cette façon, toutes les opérations nécessitant l'ouverture d'une armoire, un travail de maintenance par exemple, peuvent être réalisées sans altérer le niveau de sécurité de armoire.

De façon avantageuse, lesdits moyens de détection comprennent au moins un piston, maintenu dans une position comprimée lorsque ladite armoire est fermée, et coopérant, en position libérée, avec un micro-interrupteur assurant l'innibition desdits moyens d'émission.

Ainsi, que l'armoire soit ouverte (piston en position libérée) ou qu'on simule la fermeture (piston en position comprimée forcée), le signal n'est pas émis.

Cette inhibition de rémission signifie que l'armoire a été ouverte.

L'idée de munir le corps du piston d'une bague solidaire est très intéressante. En effet, s'il peut paraître évident à un "pirate" de comprimer le piston pour simuler la fermeture, il est par contre très difficile de savoir avec quelle force et sur quelle course appuyer sur le piston pour que la simulation corresponde à la position exacte de ladite bague lorsque la porte est réellement fermée.

Avantageusement, chacune desdites armoires est reliée audit récepteur à l'aide d'une paire de câbles torsadés, ledit système constituant un réseau en étoile.

De cette façon, la surveillance d'une armoire est indépendante de toutes les autres armoires connectées au même dispositif central de supervision.

L'ouverture d'une armoire ne masque donc pas l'ouverture d'une autre armoire qui aurait lieu simultanément. En d'autres termes, un problème quelconque (panne ou effraction) arrivant à une armoire n'affecte aucunement la surveillance des autres armoires.

De façon préférentielle, lesdits moyens d'émission et lesdits moyens de détection sont intégrés à un bandeau amovible desdites armoires.

Ceci permet la mise en place du système selon l'invention sur toutes les armoires existantes sans aucune modification de l'armoire proprement dite.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 présente un schéma simplifié d'un système selon l'invention permettant la surveillance de 128 armoires de sous-répartition téléphonique; - la figure 2 présente un schéma simplifié d'un bloc émetteur du système présenté sur la figure 1; - les figures 3a à 3c présentent trois positions différentes des pistons représentés sur la figure 2; - la figure 4 présente le schéma simplifié des moyens d'émission représentés sur la figure 2.

L'invention concerne donc un système de surveillance d'une pluralité d'armoires électriques. La description suivante présente plus précisément un système de surveillance d'une pluralité d'armoires de sous-répartition téléphonique. fl est clair toutefois qu'elle peut être aisément généralisée à d'autres types d'armoires, ou plus généralement de locaux techniques.

Les armoires de sous-répartition téléphonique réunissent plusieurs lignes d'abonnés afin de les regrouper sur un câble. Les câbles issus de différentes armoires de sousrépartition sont eux-mêmes regroupés au niveau d'un répartiteur. Les armoires de sous-répartition téléphonique, contrairement aux répartiteurs, se trouvent donc généralement sur les voies publiques ou dans les immeubles. Ces armoires sont d'un accès aisé et doivent par conséquent être munies d'un système limitant leur ouverture aux seules personnes autorisées.

Pour cela, dans le système selon l'invention, chaque armoire du système est surveillée à distance et en permanence.

La figure 1 présente un schéma simplifié d'un tel système de 128 armoires de sous-répartition téléphonique. Chaque armoire est munie d'un bloc émetteur iI à 1 > 28 qui émet en permanence un signal prédétermine vers un récepteur 2 > à 2128.

Cette émission est inhibée dès que le bloc émetteur li à l > 28 détecte l'ouverture de l'armoire. Le signal émis par chacun des blocs émetteurs li à 1128 est transporté par une paire torsadée 3 vers le récepteur 2t à 2128 correspondant. ll s'agit avantageusement d'une ligne téléphonique classique, extraite du faisceau arrivant au sousrépartiteur. Pour augmenter la sécurité, on peut prévoir une liaison sécurisée. Les 128 paires torsadées transportant les signaux correspondant aux 128 blocs émetteurs li à 1 > 28 sont regroupées au niveau d'un répartiteur 4 avant d'atteindre les récepteurs 2i à 2128.

Afin de permettre l'installation d'un bloc émetteur sur une armoire existante sans avoir à la changer, le bloc émetteur est situé dans un bandeau. I1 suffit d'enlever le bandeau supérieur actuellement en pIace sur l'armoire et de le remplacer par un nouveau bandeau comprenant un bloc émetteur.

Cette solution avantageuse permet de doter rensemble des installations existantes du système de l'invention à coût réduit, et sans nécessiter de travaux importants (notamment , aucune modification des branchements existants n'est nécessaire).

Les récepteurs 2 > à 2 > 28 sont reliés à des moyens de traitement 5. Ces moyens de traitement 5 sont reliés à:
- une alarme 6 déclenchée lorsque le récepteur 2 ne reçoit plus de
signal en provenance d'un bloc émetteur li à 1128 correspondant à
une armoire;
- une imprimante 7 permettant de conserver l'historique d'un système
(fréquence des alarmes et leur localisation par exemple)
- des moyens d'exploitation du système de surveillance permettant,
par exemple, la programmation ou l'enregistrement d'une autonsa
tion d'ouverture d'une armoire précise à un moment donné.

De nombreux autres moyens de gestion et de traitement des alarmes peuvent bien sûr être envisagés sans sortir du cadre de l'invention.

Comme le montre la figure 1, les blocs émetteurs sont reliés aux moyens de traitement 5 suivant une topologie en étoile. De cette façon, chaque armoire est protégée indépendamment des autres. Ceci permet une surveillance simultanée de l'ensemble des armoires. De plus, la coupure d'une liaison n'altère ainsi pas la surveillance des autres armoires.

Par ailleurs, le système permet avantageusement la programmation de l'ouverture de certaines armoires, et la détection de l'ouverture frauduleuse d'autres armoires au même moment
La figure 2 présente un schéma simplifié d'un bloc émetteur iî à 1 > 28 destiné à être installé sur une armoire de sous-répartition. Un bloc émetteur comprend des moyens d'émission en permanence d'un signal prédéterminé et des moyens de détection de l'ouverture de l'armoire sur laquelle il est installé.

Les moyens de détection permettent d'inhiber l'émission du signal en cas de détection d'ouverture de la porte. Le signal est transporté par une paire torsadée 3 vers le récepteur et une alarme est déclenchée dès que ce récepteur cesse de recevoir ce signal.

Les moyens d'émission sont regroupés sur un circuit imprimé 9 dont le principe est décrit en liaison avec la figure 4.

Dans l'exemple présenté sur la figure 2, les moyens de détection d'ouverture de l'armoire comprennent deux pistons 10 coopérant chacun avec un micro-interrupteur il assurant rinhibition des moyens d'émissions lorsque l'armoire est ouverte. Chaque piston 10 correspond, ici à l'une des deux portes de l'armoire.

I1 est clair que d'autres moyens de détection, mécaniques ou autres, peuvent être mis en oeuvre. De même, un seul, ou plus de deux pistons peuvent être utilisés, selon les cas.

La figure 2 correspond à une position ouverte de l'armoire. Deux flèches 12 indiquent le sens de compression des pistons 10 de détection lorsqu'on ferme l'armoire. En position ouverte, un ressort 13 pousse le piston vers l'extérieur jusqu'à ce qu'une bague 14 solidaire du corps du piston vienne en butée contre le bord 18 du support du bloc émetteur.

Une seconde bague 15, également solidaire du corps du piston joue un rôle primordial puisqu'elle détermine la mise en position d'inhibition ou non du microinterrupteur il associé. Le mécanisme liant le piston 10, la bague 15 et le microinterrupteur il va être décrit à l'aide des figures 3a à 3c présentant les trois cas possibles de position des différents éléments mis en jeux.

La figure 3a correspond au cas de la figure 2, c'est-àdire le cas d'une armoire ouverte. Un ressort 13 pousse le piston 10 vers l'extérieur, jusqu'à ce qu'une bague 14 solidaire du corps du piston 10 vienne en butée contre le bord 18 du support du bloc émetteur. Le micro-interrupteur il est en position ouverte, le signal n'est donc pas émis.

La figure 3b correspond au cas d'une armoire fermée. La flèche 16 indique le sens de compression de la porte de l'armoire (non représentée) sur le piston 10.

Le ressort 13 est comprimé. La seconde bague 15 vient appuyer sur la commande 11A du micro-interrupteur 11. Par conséquent, le micro-interrupteur 11 est fermé et le signal est émis, ce qui signifie pour le récepteur que la porte est effectivement fermée.

On peut imaginer la situation où quelqu'un tente de simuler la fermeture de la porte. La simulation de la fermeture consiste à continuer à comprimer le piston 10 après avoir ouvert l'armoire. I1 est peu probable que la compression simulée corresponde exactement à la compression qu'exerce la porte de l'armoire.

Or le micro-interrupteur est réglé pour détecter la moindre variation de compression de la porte. Soit la compression simulée est plus faible que la compression de la porte, on est alors ramené au cas de la figure 3a et le signal cesse d'être émis.

Soit la compression simulée est plus importante que la compression de la porte (ce qui est le cas le plus probable, où la personne appuie "à fond" sur le piston). Cela correspond alors au cas présenté sur la figure 3c. En effet sur la figure 3c, la bague 15 ne vient plus appuyer sur le bouton 11A du micro-interrupteur 11. Par conséquent, le micro-interrupteur il est ouvert et le signal cesse d'être émis, ce qui signifie pour le récepteur que la porte est effectivement ouverte.

La figure 4 présente le schéma simplifié des moyens d'émission regroupés sur un circuit imprimé 9 représenté sur la figure 2. Les moyens d'émission mettent en oeuvre des moyens de modulation 20 DTMF (en anglo-saxon : Dual Tone Multi
Frequency (Double Porteuse Multi Fréquence)). Le signal 21 émis est la résultante de la sélection de deux fréquences : une fréquence basse et une fréquence haute.

La fréquence basse est choisie parmi quatre valeurs (R1 = 882 Hz, R2 = 904 Hz,
R3 = 1004 EIz et R = 1096 Hz). La fréquence haute est choisie parmi quatre autres valeurs (Ct = 1425 Hz, C2 = 1560 Hz; C3 = 1725 Hz et C4 = 1927 Hz).

On peut bien sûr prévoir que chaque fréquence haute et basse soit choisie dans un ensemble de plus (ou moins) de quatre valeurs possibles.

La sélection de la fréquence basse et de la fréquence haute pour chaque émetteur installé sur une armoire est modifiable. Pour ce faire, les moyens de modulation sont reliés à des moyens reconfigurables de sélection 19 permettant d'effectuer le choix de deux fréquences duales (une fréquence haute et une fréquence basse) parmi 15 choix possibles (la combinaison des quatre fréquences basses et des quatre fréquences hautes donne 16 choix théoriques possibles mais le cas R4/C4 est interdit). Ce choix s'effectue par positionnement de deux commutateurs (un pour la fréquence haute et un pour la fréquence basse), placés sur le circuit imprimé 9.

Dans un autre cas de figure, cette combinaison peut également être téléchargée depuis le récepteur.

Les micro-interrupteurs 11 agissent également directement sur les moyens de modulation 20. Ils inhibent l'émission si l'armoire est ouverte ou si la fermeture est simulée.

On remarquera qu'astucieusement, les valeurs des fréquences utilisées pour la modulation DTMF ont été choisies distinctes des valeurs usuelles en télécommunication. En effet, en télécommunication, la modulation DTMF est largement employée en numérotation. Dans ce cas, les quatre valeurs de fréquences basses sont 697 Hz, 770 lit, 852 Hz et 941 Hz et les quatre valeurs de fréquences hautes sont 1209 lit, 1336 lit, 1477 iz et 1633 tIz. En choisissant des valeurs différentes, la fraude est rendue encore plus difficile.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Système de surveillance d'une pluralité d'armoires électriques, et notamment d'armoires de sous-répartition téléphonique, caractérisé en ce que chacune desdites armoires comprend d'une part des moyens d'émission (9) en permanence d'un signal (21) prédéterminé vers des moyens de réception (2 > à 2128) et d'autre part des moyens de détection (10, 11, 15) de l'ouverture de ladite armoire inhibant lesdits moyens d'émission en cas de détection d'ouverture, lesdits moyens de réception générant un signal d'alarme lorsqu'ils ne reçoivent pas ledit signal (21) prédéterminé émis par l'une desdites armoires.

2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit signal (21) prédéterminé résulte de la combinaison d'une fréquence basse et d'une fréquence haute, chacune desdites fréquences basse et haute étant choisie parmi un jeu de fréquences prédéfini.

3. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'émission comprennent des moyens reconfigurables de sélection (19) d'un signal prédéterminé parmi la pluralité de signaux disponibles.

4. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'émission (9) utilisent une ou plusieurs fréquences de modulation différentes de celles mises généralement en oeuvre dans le domaine des télécommunications.

5. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de réception sont connectés à un dispositif central de supervision (5) qui comprend des moyens de programmation et/ou d'enregistrement d'une autorisation d'ouverture d'une desdites armoires, l'absence dudit signal prédéterminé n'entraînant alors pas ladite génération d'un signal d'alarme.

6. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection comprennent au moins un piston (10), maintenu dans une position comprimée lorsque ladite armoire est fermée, et coopérant, en position libérée, avec un micro-interrupteur (11) assurant l'inhibition des dits moyens d'émission (9).

7. Système selon la revendication 6, caractérisé en ce que le corps dudit piston (10) est muni d'une bague (15) solidaire assurant la mise en position d'inhibition dudit micro-interrupteur (11) lorsque ledit piston est en position libérée (armoire ouverte) et lorsque ledit piston est en une position comprimée forcée (simulation de fermeture).

8. Système selon l'une quelconque des revendications i à 7, caractérisé en ce que chacune desdites armoires est reliée auxdits moyens de réception à l'aide d'une paire de câbles torsadés (3), ledit système constituant un réseau en étoile.

9. Système selon l'une quelconque des revendications i à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens d'émission et lesdits moyens de détection sont intégrés à un bandeau amovible desdites armoires.