FR2679288A1 - Fermeture de porte, notamment pour borne d'hotellerie de plein air. - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'une fermeture de porte destinée à intervenir entre deux éléments de fermeture (11A, 11B) dont un appartient à un dormant et l'autre à un battant. Suivant l'invention, elle comporte au moins une languette de verrouillage (12), qui, portée par l'un quelconque des éléments de fermeture (11A, 11B), est élastiquement déformable, et au moins un cran de retenue (13), qui est porté par l'autre de ces éléments de fermeture (11A, 11B), et avec lequel la languette de verrouillage (12) est adaptée à pouvoir se crocheter, avec, sur l'élément de fermeture (11A) portant le cran de retenue (13), au droit de la languette de verrouillage (12), un évidement (15) propre à donner accès à cette languette de verrouillage (12) lorsqu'elle est en prise avec ce cran de retenue (13). Application, notamment, aux bornes d'hôtellerie de plein air.

Description

"Fermeture de porte, notamment pour borne d'hôtellerie de
plein air"
La présente invention concerne d'une manière générale les fermetures de porte, et elle vise plus particulièrement, mais non nécessairement exclusivement, celles des bornes d'hôtellerie de plein air.

Ainsi qu'on le sait, les bornes d'hôtellerie de plein air sont mises en oeuvre dans certains lieux publics, tels que par exemple les campings et les installations portuaires, pour mettre à la disposition d'éventuels intéressés de quelconques postes de distribution tels que prises de courant, arrivées d'eau ou autres.

Ces bornes d'hôtellerie de plein air comportent une porte qui protège l'accès à ces postes de distribution.

Elles en comportent une autre qui protège l'accès à certains appareillages annexes, tels que disjoncteurs, différentiels, calibres ou autres.

Dans l'un et l'autre cas cette porte doit être inviolable, pour limiter aux seuls ayants droit l'accès correspondant.

Mais, conjointement, et par mesure de simplicité, elle doit pouvoir être ouverte de manière indifférenciée par l'ensemble de ces ayants droit.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une fermeture de porte permettant de répondre de manière très simple et économique à cette double exigence.

De manière usuelle, cette fermeture de porte est destinée à intervenir entre deux éléments de fermeture, dont un appartient à un dormant, en l'espèce le corps de la borne concernée, et l'autre à un battant, en l'espèce l'une et/ou l'autre des portes de celle-ci.

Suivant l'invention, elle comporte, pour cette intervention, au moins une languette de verrouillage, qui, portée par l'un quelconque des éléments de fermeture concernés, est élastiquement déformable, et, pour coopération avec cette languette de verrouillage, au moins un cran de retenue, qui est porté par l'autre de ces éléments de fermeture, et avec lequel la languette de verrouillage est adaptée à pouvoir se crocheter, avec, sur l'élément de fermeture portant le cran de retenue, au droit de celui-ci, un évidement propre à donner accès à la languette de verrouillage correspondante lorsque celle-ci est en prise avec ce cran de retenue.

Ainsi, à la différence de la serrure d'une fermeture de porte classique, la fermeture de porte suivant l'invention ne comporte aucune pièce mobile, tel qu'un quelconque pêne.

Seules la ou les languettes de verrouillage qu'elle comporte font office de pêne.

Mais il s'agit de constituants qui, si désiré, peuvent avantageusement venir d'un seul tenant de l'élément de fermeture qui les porte, par exemple par moulage avec celui-ci.

Il en résulte une grande simplicité de construction, au bénéfice du coût de l'ensemble.

Conjointement, pour intervention sur la ou les languettes de verrouillage, la clé associée présente au moins une saillie adaptée à être engagée dans le ou les évidements correspondants.

Cette clé est donc elle-même de réalisation extrêmement simple.

Suivant un développement de l'invention favorable à l'étanchéité, l'élément de fermeture portant la ou les languettes de verrouillage présente un retour qui, lorsque cette ou ces languettes de verrouillage sont en prise avec un cran de retenue, recouvre, à distance, le ou les évidements de l'autre élément de fermeture leur donnant accès.

I1 en résulte avantageusement un parcours en chicane pour avoir accès à ce ou ces évidements, au bénéfice, non seulement, de l'étanchéité, mais encore de l'inviolabilité.

Dans ce cas, et de manière caractéristique, la clé associée présente deux ailes en équerre, et la ou les saillies qu'elle comporte s'étendent au dos de l'une de celles-ci.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue partielle en élévation d'une fermeture de porte suivant l'invention, suivant la flèche I de la figure 2
la figure 2 en est une vue partielle en coupe transversale, suivant la ligne II-II de la figure 1, avec, conjointement, une vue en coupe transversale de la clé associée;
la figure 3 est une vue en perspective de cette clé
la figure 4 est, pour une variante de réalisation, une vue en perspective analogue à celle de la figure 3.

Telle qu'illustrée sur ces figures, la fermeture de porte 10 suivant l'invention est destinée à intervenir entre deux éléments de fermeture llA, llB, dont un, l'élément de fermeture llA, appartient par exemple à un dormant, et dont l'autre, l'élément de fermeture llB, appartient alors à un battant.

Les dormant et battant concernés ne relevant pas de la présente invention, ils ne seront pas décrits ici.

I1 suffira d'indiquer que les éléments de fermeture llA, llB qu'ils comportent s'étendent globalement perpendiculairement l'un à l'autre.

Suivant l'invention, la fermeture de porte 10 comporte au moins une languette de verrouillage 12, qui, portée par l'un quelconque des éléments de fermeture llA, llB, est élastiquement déformable, et, pour coopération avec cette languette de verrouillage 12, au moins un cran de retenue 13, qui est porté par l'autre de ces éléments de fermeture llA, llB et avec lequel la languette de verrouillage 12 est adaptée à pouvoir se crocheter, avec, sur l'élément de fermeture llA, llB portant le cran de retenue 13, au droit de celui-ci, un évidement 15 propre à donner accès à la languette de verrouillage 12 lorsque, comme représenté sur les figures 1 et 2, elle est en prise avec ce cran de retenue 13.

Dans la forme de réalisation représentée, la languette de verrouillage 12 est portée par l'élément de fermeture llB appartenant à un battant, et elle vient d'un seul tenant de cet élément de fermeture llB, par exemple par moulage avec celuici.

En pratique, la languette de verrouillage 12 s'étend sensiblement perpendiculairement à l'élément de fermeture llB, et donc parallèlement à l'élément de fermeture llA, en saillie sur la surface interne de l'élément de fermeture llB.

Elle présente, à son extrémité libre, un bossage de crochetage 16 comportant, successivement, à compter de cette extrémité libre, un chanfrein d'engagement 17, un méplat d'actionnement 18, et, perpendiculairement à ce méplat d'actionnement 18, pour coopération avec le cran de retenue 13, un cran de crochetage 20.

En pratique, il y a ainsi, dûment échelonnées en hauteur sur l'élément de fermeture llB, plusieurs languettes de verrouillage 12.

Dans la forme de réalisation représentée, ces languettes de verrouillage 12 sont au nombre de trois, et elles s'étendent parallèlement les unes aux autres, à distance les unes des autres.

En outre, dans cette forme de réalisation, elles ont toutes une même longueur, et leur cran de crochetage 20 s'étend pour l'ensemble à un même niveau.

Seule peut éventuellement varier, de l'une à l'autre, pour des raisons qui apparaîtront ultérieurement, la longueur du méplat d'actionnement 18, et, donc, par voie de conséquence, celle du chanfrein d'engagement 17.

Mais, en variante, les languettes de verrouillage 12 mises en oeuvre peuvent avoir des longueurs et/ou des configurations différentes les unes des autres.

Quoi qu'il en soit, dans la forme de réalisation représentée, le cran de retenue 13 appartient à un retour en équerre 21 que présente en saillie vers l'intérieur l'élément de fermeture liA appartenant à un dormant, parallèlement à l'élément de fermeture llB, et donc perpendiculairement aux languettes de verrouillage 12, en étant formé par la surface interne de ce retour en équerre 21.

En outre, dans cette forme de réalisation, ce cran de retenue 13 est le même pour l'ensemble des languettes de verrouillage 12.

Si désiré, et tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 2, le retour en équerre 21 de l'élément de fermeture llA peut être mis à profit pour l'établissement, en saillie sur sa surface externe, de plots d'amortissement 22, ou d'un joint d'étanchéité, propres à intervenir entre cet élément de fermeture llA et l'élément de fermeture llB.

Quoi qu'il en soit, dans la forme de réalisation représentée, il n'y a, sur l'élément de fermeture llA, pour l'ensemble des languettes de verrouillage 12, qu'un seul évidement 15, et celui-ci est globalement allongé en fente sur la hauteur de cet élément de fermeture llA, transversalement par rapport aux languettes de verrouillage 12.

En pratique, dans cette forme de réalisation, l'évidement 15 a un profil en zigzag.

I1 comporte en effet, disposés chacun respectivement au droit des languettes de verrouillage 12, trois tronçons rectilignes 24, qui sont en continuité les uns avec les autres, et dont certains, au moins, sont décalés l'un par rapport à l'autre, latéralement par rapport à leur direction globale d'allongement.

Dans la forme de réalisation représentée, le tronçon 24 médian de l'évidement 15 est établi au ras du retour en équerre 21 de l'élément de fermeture llA, l'un des tronçons 24 extrêmes qui l'encadrent est établi à une première distance D1 de celui-ci, et l'autre de ces tronçons 24 extrêmes est établi à une distance D2 de ce retour en équerre 21 supérieure à la distance D1 précédente.

En outre, dans cette forme de réalisation, ces divers tronçons 24 sont reliés les uns aux autres par des tronçons de raccordement 26 qui leur sont perpendiculaires.

Dans la forme de réalisation représentée, l'élément de fermeture llB portant les languettes de verrouillage 12 présente, au-delà de l'élément de fermeture liA portant l'évidement 15 leur donnant accès, un retour en équerre 27, qui est dirigé dans le même sens que les languettes de verrouillage 12, et qui, en position de fermeture, tel que représenté sur les figures 1 et 2, recouvre, à distance, cet évidement 15.

Soit D3 la distance qui, en position de fermeture, sépare de l'élément de fermeture llA ce retour en équerre 27 de l'élément de fermeture llB, et soit D4 la distance qui, pour cette position de fermeture, sépare de l'élément de fermeture lîB l'évidement 15 de l'élément de fermeture llA.

La clé 28 associée à la fermeture de porte 10 suivant l'invention présente au moins une saillie 29 propre à être engagée dans l'évidement 15 de l'élément de fermeture llA pour action sur les languettes de verrouillage 12 de l'élément de fermeture llB.

Dans la forme de réalisation représentée, cette clé 28 présente, en équerre, deux ailes, à savoir une aile de préhension 30 et une aile d'action 31, et la saillie 29 qu'elle comporte s'étend au dos de l'une de celles-ci, en l'espèce son aile d'action 31.

Conjointement, dans cette forme de réalisation, la saillie 29 que comporte la clé 28 est unique, et elle est formée par une lame qui, perpendiculaire à l'aile d'action 31 qui la porte, est conformée au profil de l'évidement 15 de l'élément de fermeture llA.

Comme cet évidement 15, cette saillie 29 comporte donc successivement trois tronçons rectilignes 32, qui sont décalés latéralement l'un par rapport à l'autre, et qui sont reliés en continu les uns aux autres par des tronçons de raccordement 33.

A la fermeture, le battant auquel appartient l'élément de fermeture llB est simplement claqué.

Les languettes de verrouillage 12 que porte cet élément de fermeture llB viennent alors d'elles-mêmes se crocheter sur le cran de retenue 13 de l'élément de fermeture liA appartenant au dormant associé.

Pour l'ouverture, il suffit, d'abord, d'engager par son aile d'action 31 la clé 28 entre l'élément de fermeture liA et le retour en équerre 27 de l'élément de fermeture llB, en faisant porter cette aile d'action 31 par sa saillie 29 contre l'élément de fermeture llA, de faire coulisser l'ensemble parallèlement à ce dernier, suivant la flèche F1 de la figure 2, puis, lorsque la saillie 29 est au droit de l'évidement 15 de l'élément de fermeture llA, d'engager, suivant la flèche F2 de la figure 2, cette saillie 29 dans cet évidement 15, jusqu'à ce que, venant au contact des languettes de verrouillage 12, elle soit en mesure, l'action d'engagement correspondante étant poursuivie, de repousser ces languettes de verrouillage 12 d'une distance suffisante pour qu'elles échappent au cran de retenue 13 de l'élément de fermeture llA.

Dans la forme de mise en oeuvre représentée, la poussée de la clé 28 sur les languettes de verrouillage 12 se fait sur le méplat d'actionnement 18 de celles-ci pour une seule d'entre elles.

Mais, comme indiqué précédemment, ce méplat d'actionnement 18 peut, si désiré, être suffisamment prolongé sur les autres pour que la clé 28 intervienne également sur lui pour celles-ci.

Préférentiellement, et tel que représenté, pour éviter tout tâtonnement lors de son engagement, la saillie 29 de la clé 28 est établie à une distance de l'extrémité libre de l'aile d'action 31 qui la porte sensiblement égale à la distance D4 précisée antérieurement.

Ainsi, l'extrémité libre de l'aile d'action 31 de la clé 28 constitue un talon d'appui 35, qui, par butée contre la surface interne de l'élément de fermeture llB, permet de positionner systématiquement sa saillie 29 au droit de l'évidement 15 de l'élément de fermeture llA.

Conjointement, et tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 2, il peut être prévu, en saillie sur la surface interne du retour en équerre 27 de l'élément de fermeture llB, pour faciliter encore un bon positionnement de la clé 28 au droit de l'évidement 15 de l'élément de fermeture llA, une ou deux nervures 36 propres à un guidage de cette clé 28 lors de son insertion entre ce retour en équerre 27 et l'élément de fermeture llA.

Suivant une variante de réalisation schématisée par la seule clé 28 représentée à la figure 4, pour chaque languette de verrouillage 12 de l'élément de fermeture llB il y a un évidement 15 distinct sur l'élément de fermeture llA.

Si désiré, et comme précédemment, certains au moins des évidements 15 ainsi présents sur l'élément de fermeture liA peuvent être décalés l'un par rapport à l'autre, latéralement par rapport à leur direction globale d'alignement.

I1 peut également s'agir d'évidements qui ont tous même contour, ou qui ont des contours différents les uns des autres.

Conjointement, et tel que représenté, la clé 28 porte alors au dos de son aile d'action 31, sous forme de plots, plusieurs saillies 29, qui sont établies en correspondance avec les évidements de l'élément de fermeture llA, et qui sont au contour de ceux-ci.

La présente invention ne se limite d'ailleurs pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

En particulier, lorsque l'évidement donnant accès à une languette de verrouillage est une fente, cette fente n'est pas nécessairement rectiligne.

Elle peut en effet aussi bien être coudée, ou, d'une manière plus générale, avoir un profil quelconque.

Elle peut également être interrompue au lieu d'être continue.

D'une manière plus générale encore, cet évidement peut avoir un contour quelconque, notamment lorsqu'il n'est pas allongé en fente.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Fermeture de porte caractérisée en ce qu'elle comporte, pour intervention entre deux éléments de fermeture (llA, 11B) dont un appartient à un dormant et l'autre à un battant, au moins une languette de verrouillage (12), qui, portée par l'un quelconque de ces éléments de fermeture (llA, lob), est élastiquement déformable, et, pour coopération avec cette languette de verrouillage (12), au moins un cran de retenue (13), qui est porté par l'autre desdits éléments de fermeture (llA, llB), et avec lequel la languette de verrouillage (12) est adaptée à pouvoir se crocheter, avec, sur l'élément de fermeture (liA) portant le cran de retenue (13), au droit de la languette de verrouillage (12), un évidement (15) propre à donner accès à celle-ci lorsqu'elle est en prise avec ce cran de retenue (13).

2. Fermeture de porte suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément de fermeture (11) portant la languette de verrouillage (12) présente un retour (27) qui, en position de fermeture, recouvre, à distance, l'évidement (15) de l'élément de fermeture (liA) donnant accès à cette languette de verrouillage (12).

3. Fermeture de porte suivant l'une quelconque des revendications 1,2, caractérisée en ce qu'il y a, dûment échelonnées, plusieurs languettes de verrouillage (12).

4. Fermeture de porte suivant la revendication 3, caractérisée en ce que, pour l'ensemble des languettes de verrouillage (12), il y a un seul évidement (15), globalement allongé en fente transversalement par rapport à ces languettes de verrouillage (12).

5. Fermeture de porte suivant la revendication 4, caractérisée en ce que l'évidement (15) a un profil en zigzag, certains au moins des tronçons (24) qu'il comporte au droit des languettes de verrouillage (12) étant décalés l'un par rapport à l'autre latéralement par rapport à leur direction globale d'allongement.

6. Fermeture de porte suivant la revendication 3, caractérisée en ce que, pour chaque languette de verrouillage (12), il y a un évidement (15) distinct.

7. Fermeture de porte suivant la revendication 6, caractérisée en ce que certains au moins des divers évidements (15) sont décalés l'un par rapport à l'autre, latéralement par rapport à leur direction globale d'alignement.

8. Fermeture de porte suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le cran de retenue (13) appartient à un retour en équerre (21) de l'élément de fermeture (llA) concerné.

9. Fermeture de porte suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la clé (28) associée présente au moins une saillie (29) adaptée à être engagée dans le ou les évidements (15) de l'élément de fermeture (île).

10. Fermeture de porte suivant les revendications 2 et 9, prises conjointement, caractérisée en ce que la clé (28) présente en équerre deux ailes (30, 31), et la ou les saillies (29) qu'elle comporte s'étendent au dos de l'une de cellesci.

11. Fermeture de porte suivant l'une quelconque des revendications 9, 10, caractérisée en ce que, la ou les saillies (29) que comporte la clé (28) s'étendant à distance de l'extrémité libre de son aile (31) correspondante, ladite extrémité libre de cette aile (31) forme un talon d'appui (35).