FR2677178A1 - Connecteur. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un connecteur comportant une embase, au moins un élément de contact électrique dont une partie est destinée à être mise en contact avec une pièce de contact appartenant à une fiche de raccord, et dont une extrémité est destinée à être mise en contact avec une piste conductrice d'électricité appartenant à un support, et des moyens de fixation mécanique permettant de fixer le connecteur sur le support, caractérisé en ce que le ou les éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D)) comportent des moyens (56) coopérant avec des rainures (57) situées dans l'embase (51) pour rendre solidaires le ou les éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D) de l'embase (51), et en ce que les bords (58) de chacune des rainures (57) sont fondus pour remplir les rainures (57) au-dessus des éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D).

Description

Connecteur
La présente invention concerne un connecteur. Plus précisément, le domaine de l'invention est celui des connecteurs utilisés dans des liaisons électriques entre les différents constituants des terminaux téléphoniques. Ces connecteurs sont en général fixés sur un support (par exemple un circuit imprimé) à l'intérieur d'un appareil et sont destinés à recevoir des fiches permettant le raccordement de cet appareil à un autre grâce à des éléments de contact présents dans les fiches et dans les connecteurs.

Par exemple, de tels connecteurs peuvent être utilisés pour raccorder un combiné à un poste téléphonique, ou pour raccorder un poste téléphonique à une ligne téléphonique. Ils sont généralement connus sous le nom de "Modular Jacks".

Les connecteurs actuellement utilisés comprennent une embase et des lames de contact. On a représenté à la figure 1 une coupe d'un premier type de connecteur connu. Dans cette figure, un connecteur 10 comporte une embase 11 en un matériau isolant et quatre lames de contact en un matériau conducteur, dont deux seulement, référencées 12A et 12B, sont visibles. Ces lames de contact 12A, 12B,... sont dites à double longueur. Avant leur montage dans l'embase 11, elles ont la forme dépliée représentée en traits interrompus et référencée 13. Pour être montées dans l'embase 11, elles sont introduites dans cette dernière dans le sens de la flèche 14 par une ouverture 15 pratiquée à la partie supérieure de cette dernière, puis pliées vers l'intérieur dans le sens de la flèche 16.Les lames de contact 12A, 12B,... sont maintenues solidaires de l'embase 11 de manière fiable grâce au pliage effectué et à des harpons (non représentés) coopérant avec des rainures (non représentées) de l'embase 11 par accrochage dans la matière de l'embase 11. Ces harpons sont situés en 17 sur les lames de contact 12A, 12B,....

Une ouverture 18 est destinée à recevoir une fiche (non représentée) présentant des éléments de contact venant en contact avec les lames 12A, 12B,... du connecteur 1. La fiche est introduite dans le sens de la flèche 19, et applique aux lames de contact une déformation élastique dans le sens de la flèche 23. La force de contact Fc ainsi exercée par la fiche permet d'obtenir la valeur souhaitée de résistance de contact.

D'autre part, les lames de contact 12A, 12B,... ont respectivement une extrémité fixe 24A, 24B,... en saillie par rapport à la base 25 du connecteur 10. Ces extrémités fixes 24A, 24B,...

permettent d'établir un contact électrique entre les éléments de contact de la fiche et les pistes conductrices d'électricité (non représentées) d'un circuit imprimé par exemple. Les extrémités 24A, 24B,... sont par exemple soudées aux pistes conductrices. Deux pions fendus 26 (dont un seul est visible) assurent en outre le maintien mécanique du connecteur 10 sur le circuit imprimé lors de la mise en oeuvre du raccord.

Dans le domaine des terminaux téléphoniques, des quantités considérables de connecteurs comme celui qui vient d'être décrit sont vendues. Dans ces produits à grande diffusion, on cherche à réduire au maximum le coût de revient afin de pouvoir diminuer le prix de vente.

Or, les grandes longueurs des lames de contact des connecteurs tels que celui de la figure 1 sont un facteur pénalisant sur le plan économique.

Pour tenter de pallier cet inconvénient, un second type de connecteur a été conçu. I1 est représenté en coupe à la figure 2. Dans cette figure, un connecteur 30 comporte une embase 31, quatre lames de contact dont deux seulement, référencées 32A et 32B, sont visibles, et une pièce intermédiaire de fixation 34 en un matériau isolant. Les lames de contact 32A, 32B,... sont dites simples. Elles sont initialement fixées sur la pièce 34, par surmoulage ou emmanchement à force par exemple. L'ensemble est ensuite introduit dans le sens de la flèche 35 dans l'embase 31 qui comporte à cet effet une ouverture 36.

La pièce 34 est guidée dans un alésage correspondant 37 et arrêtée par exemple par des cliquets élastiques (non représentés) de manière à laisser dépasser les extrémités respectives 38A, 38B,... des lames de contact 32A, 32B,... en saillie par rapport à la base 39 du connecteur 30, pour permettre la liaison ultérieure avec un circuit imprimé par exemple, comme cela a été décrit dans le cas du connecteur 10 de la figure 1.

Pour éviter le pliage de l'extrémité 40A,... des lames de contact 32A, 32B,... lorsqu'une fiche de raccord est introduite dans le connecteur 30, un élément de soutien 41 est prévu dans l'embase 31 pour protéger les extrémités 40A,... des lames 32A, 32B... tout en leur laissant une amplitude de déformation élastique suffisante pour que la force de contact Fc exercée par la fiche permette d'obtenir la valeur souhaitée de résistance de contact.

Ici, le couple dû à la force de contact Fc est équilibré au niveau de la pièce 34 avec une longueur de lame relativement courte par rapport à celle nécessaire dans le connecteur 10 de la figure 1.

Le maintien mécanique fiable des lames de contact est alors assuré.

Cette seconde solution n'offre toutefois pas entière satisfaction.

En effet, bien que le cot des lames de contact ait été diminué, celui du corps du connecteur a lui, en revanche, été augmenté. Le coût d'usinage et de fabrication de la pièce intermédiaire 34 a en pratique remplacé le coût des lames de contact longues.

Le but de la présente invention est donc de réaliser un connecteur à lames de contact simples satisfaisant les critères de résistance du contact électrique et de maintien mécanique des lames de contact imposés aux connecteurs connus tout en impliquant un coût de fabrication inférieur à celui des connecteurs à lames simples de l'art antérieur.

La présente invention propose à cet effet un connecteur comportant une embase, au moins un élément de contact électrique dont une partie est destinée à être mise en contact avec une pièce de contact appartenant à une fiche de raccord, et dont une extrémité est destinée à être mise en contact avec une piste conductrice d'électricité appartenant à un support, et des moyens de fixation mécanique permettant de fixer ledit connecteur sur ledit support, caractérisé en ce que le ou lesdits éléments de contact comportent des moyens coopérant avec des rainures situées dans ladite embase pour rendre solidaires le ou lesdits éléments de contact de ladite embase, et en ce que les bords de chacune desdites rainures sont fondus pour remplir lesdites rainures au-dessus desdits éléments de contact.

Le connecteur selon l'invention comporte une première ouverture dont la surface interne coopère avec la surface extérieure de la fiche, pour permettre l'introduction de la fiche de raccord, et une seconde ouverture dans sa partie opposée à celle d'introduction de la fiche pour permettre l'introduction du ou des éléments de contact.

Avantageusement, les moyens coopérant avec les rainures sont des excroissances des éléments de contact en forme de losanges.

En outre le connecteur selon l'invention peut comporter un élément de soutien de la ou des premières extrémités des éléments de contact.

Les éléments de contact du connecteur peuvent être des lames de contact à structure cambrée.

Avantageusement, les rainures sont fondues au moyen d'une lame chauffante ou d'une sonotrode.

Enfin, le support peut être un circuit imprimé.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaitront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préférentiel du connecteur selon l'invention, donnée à titre illustratif et nullement limitatif.

Dans les figures suivantes - la figure 1 est une coupe d'un premier type de connecteur connu, - la figure 2 est une coupe d'un second type de connecteur connu, - la figure 3 est une coupe d'un connecteur selon l'invention, - la figure 4 est une vue en perspective d'une rainure de la figure 3 et de la portion de lame correspondante, - la figure 5 est une coupe selon la ligne V de la figure 3, avec arrachement partiel, - la figure 6A est une coupe selon la ligne VI de la figure 5 représentant l'état du connecteur avant sertissage, - la figure 6B est une coupe selon la ligne Vl de la figure 5 représentant l'état du connecteur après sertissage.

Les figures 1 et 2 ont été décrites lors de la présentation de l'état de la technique.

Dans les figures 3 et 5, un connecteur 50 selon l'invention comporte une embase 51 en un matériau isolant et quatre lames de contact 52A, 52B, 52C, 52D en un matériau conducteur, dont deux seulement, référencées 52A et 52B, sont visibles à la figure 3. Les lames de contact 52A à 52D sont du type simple. Elles sont introduites dans l'embase 51 dans le sens de la flèche 54 par une ouverture 55 pratiquée à l'arrière de l'embase 51 (c'est-à-dire du côté opposé à celui de l'introduction des fiches de raccord). Elles sont maintenues solidaires de l'embase 51 grâce à des harpons 56. Les harpons 56 constituent des excroissances des lames de contact en forme de losanges (voir figure 4). Ils coopèrent avec des rainures 57 de l'embase 51 de sorte que les pointes des losanges qui les forment s'accrochent dans la matière isolante constituant les bords 58 des rainures 57.En outre, une ouverture 59 dont la surface interne coopère avec la surface extérieure des fiches est prévue pour l'introduction des fiches, et un élément de soutien 60 permet la protection des extrémités 61 des lames de contact. Pour assurer le maintien mécanique fiable des lames de contact simples 52A à 52D dans l'embase 51 lorsque ces dernières subissent un couple dû à une force de contact Fc provenant de ltenfichage d'une fiche dans le connecteur 50, la matière isolante constituant les bords 58 des rainures 57 est fondue en 520A (non représenté) 520B, 520C et 520D de la figure 5, par exemple par ultra-sons avec une sonotrode ou au moyen d'une lame chauffante, et vient remplir les rainures au-dessus des lames de contact. Ces dernières sont ainsi serties dans l'embase 51.Les figures 6A et 6B représentent respectivement les rainures 57 avant et après sertissage. L'outil utilisé pour fondre la matière isolante est introduit par l'ouverture 55 dans la direction de la flèche 54.

Enfin, les extrémités 62A à 62D respectives des lames de contact 52A à 52D opposées aux extrémités 61 sont en saillie par rapport à la base 63 du connecteur 50 pour permettre le raccord ultérieur par soudure par exemple, à un circuit imprimé. Deux pions fendus 64, dont un seul est visible en figure 3, assurent le maintien mécanique du connecteur 50 sur ce circuit imprimé lors de la mise en oeuvre du raccordement.

Grâce à l'invention, il est donc possible de réaliser des connecteurs à lames de contact simples sans utiliser de pièce intermédiaire supplémentaire. De tels connecteurs ont un coût de fabrication environ bien plus faible que celui des connecteurs connus de l'art antérieur.

En outre, la force de contact exercée par une fiche de raccord permet d'obtenir la valeur souhaitée de résistance de contact
Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation préférentîel qui vient d'être décrit.

En particulier, l'invention s'applique à d'autres connecteurs que celui décrit, et dans lesquels se pose le problème du maintien des éléments de contact.

Le nombre de lames de contact présentes dans le connecteur selon l'invention n'est pas nécessairement de quatre. I1 peut être supérieur ou inférieur, selon les besoins.

On pourra en outre remplacer tout moyen par un moyen équivalent sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1/ Connecteur comportant une embase, au moins un élément de contact électrique dont une partie est destinée à être mise en contact avec une pièce de contact appartenant à une fiche de raccord, et dont une extrémité est destinée à être mise en contact à une piste conductrice d'électricité appartenant à un support, et des moyens de fixation mécanique permettant de fixer ledit connecteur sur ledit support, caractérisé en ce que le ou lesdits éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D) comportent des moyens (56) coopérant avec des rainures (57) situées dans ladite embase (51) pour rendre solidaires le ou lesdits éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D) de ladite embase (51), et en ce que les bords (58) de chacune desdites rainures (57) sont fondus pour remplir lesdites rainures (57) au-dessus desdits éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D).

2/ Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte une première ouverture (59) dont la surface interne coopère avec la surface extérieure de ladite fiche, pour permettre l'introduction de ladite fiche de raccord.

3/ Connecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte une seconde ouverture (55) dans sa partie opposée à celle d'introduction de ladite fiche pour permettre l'introduction du ou desdits éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D).

4/ Connecteur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens (56) coopérant avec lesdites rainures (57) sont des excroissances desdits éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D) en forme de losanges.

5/ Connecteur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un élément de soutien (60) de la ou desdites premières extrémités (61) desdits éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D).

6/ Connecteur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits éléments de contact (52A, 52B, 52C, 52D) sont des lames de contact à structure cambrée.

7/ Connecteur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdites rainures (57) sont fondues au moyen d'une lame chauffante.

8/ Connecteur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdites rainures (57) sont fondues au moyen d'une lame chaffante.

9/ Connecteur selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit support est un circuit imprimé.