FR2668371A1 - Applicateur de produits liquides ou pateux. - Google Patents

Abstract

Dispositif pour l'application de produits pharmaceutiques à action cutanée ou transcutanée, caractérisé en ce qu'il se compose d'une part d'un réservoir pour la substance à appliquer, ce réservoir étant hermétiquement clos à sa partie supérieure par un opercule perforable, d'autre part d'un système applicateur comprenant une douille venant se placer sur la partie supérieure du réservoir, cette douille présentant à sa partie inférieure un élément perforateur dudit opercule, cet élément étant lui-même ajouré pour permettre le passage de la substance vers un élément applicateur souple, un capuchon venant, avant usage, protéger de manière inviolable ledit élément applicateur.

Description

La présente invention concerne un nouveau dispositif applicateur de produits liquides ou semi-liquides, et plus spécialement de substances pharmaceutiques et para-pharmaceutiques destinées à la désinfection, la décontamination, l'aseptisation, l'application de cicatrisants et analogues, et plus généralement de toutes substances nécessitant une intervention cutanée et/ou transcutanée, dans des conditions parfaites d'aseptie, d'efficacité et d'économie.

Actuellement, les matériels utilisés pour l'accomplissement d'un acte aussi banal qu'indispensable sont aussi peu pratiques qu'économiques. En effet, dans le domaine public, pour obtenir la réalisation, plus ou moins satisfaisante, d'une des étapes sus-mentionnées, il faut avoir à disposition, la substance nécessaire pour sa propre application, une compresse préférentiellement au coton dont la stérilité, non garantie du fait des conditionnements mis à la disposition du public, conservée plus par un souci d'économie que d'efficacité et n'assurant pas de façon fiable et aseptique le résultat escompté.Les conditionnements de substance pharmaceutique sont source, pour certains de ces produits, d'insécurité et de complications potentielles quand on sait que des substances telles que "le DAKIN, le MERORYL, le STERLANE, etc..., une fois mis à l'air libre, sont capables non pas d'être des aseptisants, désinfectants ou décontaminants mais des bouillons de culture potentiels qui au lieu d'assurer le résultat escompté créent le résultat inverse, à savoir une inflammation, d'où retard de cicatrisation, voire infection.

Il en est de même pour les supports d'application (coton, compresses) qui, de par leur conditionnement stérile n'invitent pas les utilisateurs du grand public à penser que d'une part au terme d'un laps de temps, ledit produit n'est plus stérile et que d'autre part et surtout, par manque d'information et de connaissance perdent leurs qualités essentielles de sécurité et sont dits impropres à la consommation.

Dans ce domaine bien particulier qui concerne la santé, une information est délivrée, prévenant des risques encourus si nous ne respections pas cette règle essentielle. En effet, la manipulation de ces supports de substances pharmaceutiques est laissée à l'appréciation totale et entière de son utilisateur sans aucune indication d'utilisation sur les conditionnements et seuls, dans ces conditions, les gens de la profession médicale sont informés par leurs connaissances propres, d'une technique précise de manipulation desdits produits permettant d'éviter les inconvénients suscités.

Le dispositif selon l'invention élimine tous les inconvénients précités, en interdisant tout contact avec l'extérieur aussi bien de la substance à appliquer que l'applicateur lui-même.

A cet effet, le dispositif selon l'invention se compose d'une part d'un réservoir pour la substance à appliquer, ce réservoir étant hermétiquement clos à sa partie supérieure par un opercule perforable, d'autre part d'un système applicateur comprenant une douille venant se placer sur la partie supérieure du réservoir, cette douille présentant à sa partie inférieure un élément perforateur dudit opercule, cet élément étant lui-même ajouré pour permettre le passage de la substance vers un élément applicateur souple, un capuchon venant, avant usage, protéger de manière inviolable ledit élément applicateur.

Pour utiliser le dispositif selon l'invention, il est nécessaire et suffisant d'enfoncer le système applicateur sur le réservoir, de manière à les solidariser ensemble tout en perforant l'opercule, puis d'enlever le capuchon. La substance peut alors être appliquée par l'élément applicateur sans qu'à aucun moment un élément quelconque du dispositif ait le risque d'être pollué.

Pour enfoncer le système applicateur sur le réservoir, on peut, selon différentes réalisations de l'invention, soit opérer par vissage l'un sur l'autre, le degré de vissage déterminant progressivement la perforation de l'opercule puis le serrage étanche de l'élément perforateur sur l'embouchure du réservoir, soit opérer par encliquetage d'ergots portés par la douille dans des séries de logements pratiqués à plusieurs hauteurs différentes sur le goulot du réservoir, pour atteindre le même résultat.

Ces deux variantes sont représentées au dessin annexé sur lequel
La figure 1 est une coupe verticale axiale des trois éléments de la première réalisation du dispositif, séparés l'une de l'autre.

La figure 2 est une vue analogue à la figure 1 de la seconde réalisation, et
Le figure 3 représente une variante de l'élément applicateur souple.

La figure 4 représente une autre variante de l'applicateur.

Si on se réfère d'abord à la figure 1, on a désigné par 1 le réservoir, par 2 le système applicateur et par 3 le capuchon protecteur.

Le réservoir 1 est de préférence en matière plastique dure, d'allure générale cylindrique, comportant, comme représenté, des empreintes de préhension digitales granulées 4 de forme concave et diamétralement opposées. Il est obturé de manière hermétique par un opercule perforable 5.

Le système applicateur 2 se compose d'une douille 6 dans laquelle sont montées, d'une part un dôme perforateur 7, ajouré comme illustré en 8, et l'élément applicateur proprement dit 9, constitué ici par des soies souples.

Les dimensions du système 2 sont telles qu'il vient s'adapter exactement sur le goulot 10 seulement, de sorte que le perforateur 7 est situé au-dessus de l'opercule 5, la substance à appliquer étant hermétiquement contenue dans le réservoir 1. Au moment de l'utilisation, on achève l'enfoncement de la douille, soit en poursuivant le vissage, soit par poussée jusqu'à encliquetage, et le perforateur 7 vient briser l'opercule 5, sa partie supérieure 11 venant assurer l'étanchéité du montage en fermant joint avec le haut du goulot. En renversant l'ensemble, la substance à appliquer parvient aux soies 9 en traversant les trous 8. il suffit alors d'enlever le capuchon 3 qui était enclipsé en 12-12' sur la douille 6 pour appliquer le produit.

Au lieu de soies 9, l'élément applicateur peut consister en un tampon de mousse souple, monté fixe ou mobile sur la douille 6.

La partie inférieure du réservoir 1 peut être munie d'ailettes verticales assurant son maintient droit en cas d'utilisation en plusieurs fois.

En se référant maintenant à la figure 2, on voit que les filetages 13 et 14 sont remplacés par des ergots 15, 16 et 17 prévus à différentes hauteurs sur la face intérieure de la douille 6, pour venir s'emboîter dans des creux 18, 19 et 20 pratiqués dans la face extérieure du goulot 10.

Comme la douille 6 est enfoncée sur le goulot 10 au point où les ergots 15 sont encliquetés dans les creux 18, la douille est simplement solidarisée du réservoir, l'élément perforateur 7 étant maintenu au-dessus de l'opercule 5.

Si on appuie sur le capuchon 3, les ergots 12 vont cèder, et la pression exercée sur le capuchon provoquera l'enfoncement de la douille jusqu'au point où les ergots 15 et 16 viendront se loger dans les creux 19 et 18 respectivement, position dans laquelle l'élément perforateur 7 vient perforer l'opercule 5.

Si on poursuit la pression, la douille continuera de s'enfoncer, jusqu'au point où, les ergots 15, 16, et 17 viendront se loger dans les creux 20, 19 et 18, respectivement, position dans laquelle la partie supérieure non perforée 11 du perforateur 7 viendra s'appuyer sur la partie supérieure évasée 21 du goulot 11, assurant ainsi l'étanchéité du système.

Enfin la figure 3 illustre une variante du système applicateur 2 permettant de sélectionner, à volonté, soit des soies 22, soit un matériau en mousse souple 23. A cet effet, à mi-hauteur dans la douille 6 est prévue une plaque circulaire perforée 24 portant sur une face des soies 22 et sur l'autre face un tampon de mousse souple 23. Les soies et ce tampon ont une hauteur sensiblement égale à la distance entre cette plaque 24 et la base 25 de l'élément perforateur 7. Cette plaque 24 est montée pivotante autour d'un axe horizontal diamétral 26, dont une extrémité dépasse à l'extérieur de la douille 6 et porte un bouton moleté 27.

Pour sélectionner, soit les soies 22, soit le tampon de mousse 23, il suffit de tourner le bouton moleté 27 de 1800. La souplesse des soies et de la mousse est telle que leur déformation au passage à 900 n'est que temporaire et qu'ils reprennent leur forme en position d'application.

On notera, en particulier sur la figure 2 que les ergots 15 et leurs logements 20 ne sont pas horizontaux, mais orientés vers le haut. Cette disposition a pour effet que, une fois ces ergots 15 enclenchées dans leurs logement 20, la douille 6 est définitivement liée au réservoir 10, sans qu'il soit possible de l'en séparer, sinon en brisant les ergots 15. Il en résulte qu'une fois la douille 6 en position de perforation de l'opercule 5, il n'est plus possible d'ouvrir le dispositif, notamment en vue d'une ré-utilisation éventuelle.

Selon une autre variante encore, les orifices de la plaque perforée 24 peuvent être obturés à volonté par une plaque semblable (non représentée), montée coulissante sur la plaque 24, de manière que les orifices des deux plaques puissent ou non venir en correspondance. Quand les deux plaques sont superposées avec leurs orifices en correspondance, le liquide du réservoir parvient normalement à la portion extérieure de l'élément applicateur. Quand les orifices ne correspondent plus, le couple de plaques obture au contraire l'élément applicateur, ce qui permet par exemple d'utiliser les soies à des fins de lissage sans écoulement indésirable.

Enfin, selon la variante illustrée à la figure 4, le tampon de mousse souple 23, monté fixe sur la plaque 24 dans la réalisation précédente, est monté rotatif autour d'un axe horizontal 28, lui même porté par une douille 29 fixée sur la face correspondante de la plaque 24. Quand l'ensemble douille 29 /tampon 23 / axe 28 est en position extérieure par rapport aux soies 22, le tampon 23 peut servir d'applicateur rotatif, ce qui peut dans certains cas, représenter un avantage par rapport à l'application par friction.

Dans ces variantes, le dispositif selon l'invention peut trouver son application dans le domaine industriel, par exemple pour l'application des peintures et vernis.

Bien entendu, dans la variante de la figure 4, la douille 6 n'est plus de forme verticale, mais présente une chambre cylindrique horizontale, adaptée au trajet balayé par la douille 29 dans sa rotation autour de l'axe 26.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour l'application de produits pharmaceutiques à action cutanée ou transcutanée, caractérisé en ce qu'il se compose d'une part d'un réservoir pour la substance à appliquer, ce réservoir étant hermétiquement clos à sa partie supérieure par un opercule perforable, d'autre part d'un système applicateur comprenant une douille venant se placer sur la partie supérieure du réservoir, cette douille présentant à sa partie inférieure un élément perforateur dudit opercule, cet élément étant lui-même ajouré pour permettre le passage de la substance vers un élément applicateur souple, un capuchon venant, avant usage, protéger de manière inviolable ledit élément applicateur.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite douille présente une hauteur telle qu'à demi enfoncée sur le goulot du réservoir, l'élément perforateur est au-dessus dudit opercule tandis que complètement enfoncée, l'élément perforateur brise ledit opercule en créant un joint d'étanchéité avec ledit goulot.

3. Dispositif selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que la douille est adaptée au goulot par vissage, enclipsage ou emboîtage à force.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le réservoir présente des empreintes de préhension digitale granulée.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendication 1 à 4, caractérisé en ce qu'à mi-hauteur dans la douille est montée pivotante autour d'un axe diamétral une plaque perforée horizontale portant d'un côté des soies et de l'autre côté un tampon de mousse souple.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce qu'au moins un ergot porté par la douille et son logement pratiqué sur le goulot, sont orientés vers le haut.

7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite plaque perforée est associée à une plaque perforée identique, les deux plaques étant montées coulissantes l'une sur l'autre de manière que, selon leurs positions respectives, leurs orifices soient ou non en correspondance pour autoriser ou interdire l'écoulement du liquide.

8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la mousse souple est montée rotative autour d'un axe horizontal porté par une douille cylindrique intérieure dont la base est fixée sur la plaque perforée, la douille extérieure présentant une chambre cylindrique horizontale adaptée au trajet balayé par la douille intérieure au cours de sa rotation autour de l'axe de la plaque perforée.