FR2664474A1 - Chaussure de ski alpin munie d'un dispositif permettant d'ameliorer la tenue du pied lors de la pratique du ski. - Google Patents

Chaussure de ski alpin munie d'un dispositif permettant d'ameliorer la tenue du pied lors de la pratique du ski. Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne une chaussure de ski alpin munie d'un dispositif permettant d'améliorer la tenue du pied (5) lors de la pratique du ski. Cette chaussure comporte un bas de coque (1) rigidesur lequel sont articulés un capot avant (2) flexible et une tige (3) rigide retenus par des moyens (26) de fermeture de la chaussure dans une relation d'enveloppement d'une zone inférieure de la jambe (15). La tige (3) peut pivoter vers l'avant en provoquant un fléchissement d'une pièce de flexion (30) dans laquelle coulisse un lien souple (49) de traction raccordant une zone (50) d'accrochage sur le capot avant (2) à une zone (51) d'accrochage sur le bas de coque (1), dans des conditions telles que la flexion de cet organe de flexion (30) se traduise par l'application au capot avant (2) d'une traction vers l'arrière et vers le bas. Ainsi, le talon du pied (15) se trouve calé plus efficacement dans le bas de coque (1) lors des mouvements de flexion exercés pendant la pratique du ski.

Description

La présente invention concerne une chaussure de ski alpin munie d'un dispositif permettant d'améliorer la tenue du pied lors de la pratique du ski.
Plus précisément, elle concerne une chaussure de ski alpin, du type comportant
- un bas de coque rigide, ouvert vers le haut, apte à recevoir un pied en laissant le cou de pied dégagé,
- un capot avant flexible, apte à couvrir par l'avant le cou de pied et articulé sur le bas de coque autour d'un premier axe horizontal, disposé approximativement dans la zone de l'extrémité avant du pied,
- une tige rigide apte à couvrir latéralement et par l'arrière la cheville et la zone inférieure de la jambe, la tige étant articulée sur le bas de coque autour d'un deuxième axe horizontal, situé approximativement au-dessus de la zone du calcaneum,
- des moyens de fermeture de la chaussure, aptes à retenir de façon amovible le capot avant et la tige dans une relation d'enveloppement de la zone inférieure de la jambe en autorisant des pivotements limités du capot avant et de la tige autour du premier axe et du deuxième axe, respectivement, par rapport au bas de coque,
- au moins un lien souple de traction, sensiblement inextensible, raccordant mutuellement une zone d'accrochage sur le capot avant, située en arrière du premier axe, et une zone d'accrochage sur le bas de coque, située en arrière de la zone d'accrochage sur le capot avant, en suivant une trajectoire longeant au moins une zone latérale du bas de coque, située d'un premier côté de celui-ci, entre le capot avant et le deuxième axe.
Une chaussure de ce type est décrite en référence à la figure 9 de EP-A-53340, dans un mode de réalisation dans lequel deux liens souples de traction disposés respectivement de part et d'autre de la chaussure s'accrochent d'une part, solidairement, sur une zone latérale respective du capot avant, constituant une zone respective d'accrochage sur ce capot avant, et d'autre part sur un dispositif de mise en traction de ces liens souples, monté sur la tige en arrière de celle-ci, au-dessus de l'axe d'articulation de la tige sur le bas de coque, en suivant une trajectoire respective longeant latéralement le bas de coque et contournant une zone respective d'accrochage sur le bas de coque, localisée à proximité de l'axe d'articulation de la tige sur le bas de coque.
Le dispositif de mise en traction des liens souples est conçu de façon à autoriser un réglage de la longueur réelle respective des liens souples entre la zone respective d'accrochage sur le capot avant et la zone respective d'accrochage sur le bas de coque, ce qui permet au skieur de régler à son gré la position relative du capot avant et du bas de coque, notamment d'une façon propre à plaquer au mieux le talon du pied dans le bas de coque tout en procurant une sensation de confort.
Naturellement, ce réglage s'effectue alors que le skieur est à l'arrêt, sans flexion ou pratiquement sans flexion de la cheville.
Or, il apparaît qu'un réglage effectué dans de telles conditions n'est généralement plus satisfaisant pendant la pratique du ski et notamment lors des mouvements de flexion de la cheville.
En effet, ces mouvements se traduisent par une tendance du talon à se décoller du bas de coque et, en raison de la modification de la morphologie du pied lors de ces flexions, le capot avant ne retient plus efficacement le pied au fond du bas de coque même si les liens souples ont été initialement réglés correctement.
Or, les skieurs de haut niveau ont des exigences particulières pour exercer leur pratique du ski, et il est alors souhaitable pour eux que la tenue du pied soit assurée, en particulier dans certaines situations extrêmes de flexion de la cheville dans lesquelles un surcroît temporaire de tenue de pied est nécessaire.
Le but de la présente invention est de proposer une chaussure de ski dont le fonctionnement permette d'atteindre une corrélation entre la tenue du pied et les conditions de flexion imposées à la tige, c'est-à-dire la position de celle-ci par rapport au bas de coque.
A cet effet, la présente invention propose une chaussure de ski du type indiqué en préambule, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une pièce de flexion présentant une fibre moyenne longitudinale, longeant ladite zone latérale du bas de coque et apte à fléchir transversalement entre au moins un appui localisé de la tige et au moins un appui localisé du bas de coque, mutuellement décalés longitudinalement, de façon à opposer une résistance élastique à un pivotement de la tige vers l'avant par rapport au bas de coque, de façon connue en soi par exemple du fait de FR-B-2 480 575 de la Demanderesse, et en ce que la pièce de flexion présente un canal longitudinal logeant le lien souple avec possibilité de libre coulissement longitudinal et fléchissant lors d'un fléchissement de la pièce de flexion, de telle sorte qu'un tel fléchissement provoque un allongement de la trajectoire du lien souple entre les zones d'accrochage respectivement sur le capot avant et sur le bas de coque.
Un Homme du métier comprendra aisément qu'alors que les liens souples suivent une trajectoire dont la longueur est à peu près indépendante de l'orientation de la tige par rapport au bas de coque, notamment entre les zones d'accrochage respectivement sur le capot avant et sur le bas de coque, dans le cas de la chaussure décrite en référence à la figure 9 de EP-A-53340, le fait de guider, conformément à la présente invention, le lien souple de traction à l'intérieur de la pièce de flexion de telle sorte qu'un fléchissement de cette pièce de flexion provoque un allongement de la trajectoire du lien souple entre les zones d'accrochage respectivement sur le capot avant et sur le bas de coque, c'est-à-dire un raccourcissement apparent de ce lien souple entre lesdites zones d'accrochage, permet d'associer à une flexion de plus en plus marquée, c'est-à-dire à un basculement de plus en plus marqué de la tige vers l'avant par rapport au bas de coque, un mouvement progressif du capot vers l'arrière et vers le bas par rapport à ce même bas de coque, et ainsi de compenser les variations de morphologie du pied et de conserver un plaquage efficace du talon de ce dernier dans le bas de coque, voire d'accroître l'effet de plaquage.
Naturellement, une chaussure selon l'invention comporte avantageusement, comme la chaussure décrite dans EP-A-53340, des moyens de réglage de la longueur réelle du lien souple entre lesdites zones d'accrochage respectivement sur le capot avant et sur le bas de coque, lesquels moyens de réglage peuvent être disposés sur la tige comme l'enseigne EP-A-53340, auquel cas les moyens d'accrochage sur le bas de coque constituent un renvoi du lien souple autour de l'axe d'articulation de la tige sur le bas de coque au deuxième axe, ou bien sur le bas de coque, notamment dans la zone d'accrochage sur celui-ci ou de façon décalée par rapport à celle-ci grâce à un renvoi approprié du lien souple dans cette zone d'accrochage, ou bien encore sur le capot avant, notamment dans la zone d'accrochage sur celui-ci.
On peut ainsi effectuer un réglage initial de position du capot avant par rapport au bas de coque.
En outre, comme le décrit FR-B-2 480 575 de la Demanderesse, au moins l'un desdits appuis localisés, respectivement de la tige et du bas de coque, est de préférence réglable longitudinalement, c'est-à-dire approximativement parallèlement à la fibre moyenne longitudinale de la pièce de flexion.
Outre son avantage déjà connu de permettre une adaptation de la résistance élastique opposée par la pièce de flexion à un mouvement de basculement de la tige vers l'avant par rapport au bas de coque, cette disposition présente dans le cadre de la présente invention l'avantage supplémentaire de permettre de moduler l'allongement de la trajectoire du lien souple entre la zone d'accrochage sur le capot avant et la zone d'accrochage sur le bas de coque, c'est-à-dire le raccourcissement apparent de ce lien souple et par conséquent l'amplitude de déplacement du capot avant vers le bas et vers l'arrière par rapport au bas de coque, en fonction de l'inclinaison de la tige par rapport à ce bas de coque, en conformant au choix le canal logeant le lien souple à l'intérieur de la pièce de flexion de telle sorte que, par exemple, pour une même inclinaison de la tige par rapport au bas de coque, le lien souple tire plus ou moins le capot avant vers l'arrière et vers le bas, par rapport au bas de coque, en fonction du réglage choisi quant à la résistance élastique opposée au pivotement de la tige par rapport au bas de coque.
Le choix d'une conformation appropriée du canal recevant le lien souple de traction à l'intérieur de la pièce de flexion, en fonction d'une influence recherchée du pivotement de la tige par rapport au bas de coque sur la position relative du capot avant et du bas de coque, ressort des aptitudes normales d'un Homme du métier.
Naturellement, le mode de réalisation pratique de la pièce de flexion peut varier dans une large mesure, comme il ressort de
FR-B-2 480 575, et on peut en particulier prévoir que la pièce de flexion soit montée sur la tige; toutefois, cette solution peut se révéler génante si, comme il est fréquent, on prévoit une possibilité de chaussage et de déchaussage de la chaussure par l'arrière, ce qui suppose une large possibilité de débattement de la tige en pivotement par rapport au bas de coque.
De façon générale, on préfère par conséquent une disposition selon laquelle la pièce de flexion est portée par ladite zone latérale du bas de coque, la tige présente en regard de la pièce de flexion une bordure latérale inférieure longitudinale, la pièce de flexion présente en regard de cette bordure latérale inférieure un bord supérieur longitudinal et ledit appui localisé de la tige forme une saillie transversale sur ladite bordure latérale inférieure, par ailleurs espacée transversalement dudit bord supérieur.
Alors, il est particulièrement aisé de prévoir une possibilité de réglage de la résistance élastique opposée par la pièce de flexion au pivotement de la tige vers l'avant par rapport au bas de coque puisque ledit appui localisé de la tige peut être alors constitué par une pièce intermédiaire, réglable longitudinalement, interposée entre ladite bordure latérale inférieure et le bord supérieur de la pièce de flexion, comme il est d'ailleurs déjà décrit dans FR-B-2 480 575.
De préférence, comme il est également connu de ce brevet français, la pièce de flexion travaille à la flexion transversale entre deux appuis localisés du bas de coque, mutuellement décalés longitudinalement et situés respectivement de part et d'autre dudit appui localisé de la tige.
Un tel mode de montage de la pièce de flexion sur le bas de coque présente le double avantage d'être simple et mécaniquement résistant.
En outre, en complément ou en remplacement de la constitution précitée dudit appui localisé de la tige par une pièce intermédiaire réglable longitudinalement, interposée entre ladite bordure latérale inférieure et le bord supérieur de la pièce de flexion, on peut avantageusement prévoir que l'un desdits appuis localisés du bas de coque soit fixe par rapport à celui-ci, que la pièce de flexion présente, transversalement à l'opposé dudit bord supérieur, un bord inférieur longitudinal, que le bas de coque présente en regard dudit bord inférieur une bordure latérale supérieure, longitudinale, espacée transversalement dudit bord inférieur, et que l'autre desdits appuis localisés du bas de coque soit constitué par une pièce intermédiaire réglable longitudinalement, interposée entre ladite bordure latérale supérieure et le bord inférieur de la pièce de flexion.
En particulier lorsque la pièce de flexion est montée sur le bas de coque, on peut avantageusement prévoir que ledit canal soit constitué par une rainure longitudinale de la pièce de flexion, ladite rainure étant ouverte vers ladite zone latérale du bas de coque, et que la pièce de flexion longe directement ladite zone latérale du bas de coque de telle sorte que celui-ci ferme ladite rainure, si bien qu'il est possible de réaliser aisément le canal dans la pièce de flexion, même si, comme on l'a dit plus haut, on désire donner à ce canal des conformations particulières, le cas échéant complexes, adaptées à une modulation de l'effet résultant d'une flexion de la cheville sur le rapprochement mutuel du capot avant et du bas de coque en fonction du réglage de la résistance élastique que la pièce de flexion oppose au pivotement de la tige vers l'avant par rapport au bas de coque.
Naturellement, si l'on excepte le fait que, conformément à la présente invention, le lien souple est localement guidé à l'intérieur d'un canal d'une pièce de flexion, le montage de ce lien souple peut être choisi librement, et notamment être identique à celui que décrit
EP-A-53340, ce qui impose en pratique de prévoir deux liens souples et un montage identique de ces deux liens souples, propre à permettre un raccourcissement apparent identique de ces derniers pour une inclinaison donnée de la tige par rapport au bas de coque.
Une telle solution se révèle par conséquent complexe et on préfère une disposition caractérisée en ce que ladite zone d'accrochage sur le capot avant est située sur le dessus du capot avant, approximativement dans une zone médiane correspondant au pli de flexion du pied, et en ce que le lien souple contourne librement le capot avant et raccorde mutuellement la zone d'accrochage sur le capot avant et une autre zone d'accrochage sur le bas de coque, située en arrière de la zone d'accrochage sur le capot avant, en suivant une trajectoire longeant une autre zone latérale du bas de coque, située du deuxième côté de celui-ci, entre le capot avant et l'axe d'articulation de là tige sur le bas de coque ou deuxième axe ; dans ladite autre zone latérale du bas de coque, située du deuxième côté de celui-ci, le lien souple peut être également engagé dans une pièce de flexion, comme du premier côté du bas de coque, ou encore rester libre de tout engagement à l'intérieur d'une pièce de flexion ; alors, les pivotements de la tige par rapport au bas de coque se traduisent par un coulissement du lien souple dans la zone d'accrochage sur le capot avant, des moyens pouvant éventuellement être prévus sur ce dernier pour empêcher que le lien souple se déplace sur lui vers l'avant ou vers l'arrière.
Ladite autre zone d'accrochage du lien souple sur le bas de coque peut avantageusement constituer un renvoi du lien souple autour de l'axe d'articulation de la tige sur le bas de coque ou deuxième axe, vers des moyens de réglage de la longueur réelle du lien souple entre la zone d'accrochage sur le capot avant et l'une et l'autre des zones d'accrochage sur le bas de coque pour permettre un réglage initial de position du capot avant par rapport au bas de coque, comme on peut le déduire des enseignements de EP-A-53340. Cependant, on peut également prévoir une fixation du lien souple sur le bas de coque dans l'une ou l'autre de ses zones d'accrochage sur le bas de coque ; alors, si l'on prévoit une possibilité de coulissement du lien souple dans la zone d'accrochage sur le capot avant, des moyens de réglage de la longueur réelle du lien souple entre sa zone d'accrochage sur le capot avant et celle de ses zones d'accrochage sur laquelle ne s'effectue pas cette fixation du lien souple peuvent être avantageusement prévus soit dans cette zone d'accrochage, soit sur la tige ou sur le bas de coque moyennant un renvoi approprié du bas de coque pour permettre le réglage initial précité.On peut également prévoir une fixation du lien souple sur le bas de coque dans l'une et l'autre des zones d'accrochage sur celui-ci, des moyens de réglage de la longueur réelle du lien souple entre ces dernières et sa zone d'accrochage sur le capot avant étant alors avantagement prévus sur ce dernier en vue dudit réglage initial.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à quelques exemples non limitatifs de mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
- La figure 1 montre une vue en perspective d'un premier exemple de réalisation d'une chaussure selon l'invention.
- La figure 2 montre une vue de cette chaussure en élévation latérale sans basculement de la tige par rapport au bas de coque.
- La figure 3 montre une vue analogue à celle de la figure 2, avec basculement de la tige vers l'avant par rapport à la coque.
- Les figures 4 à 6 montrent, en des vues analogues à celle de la figure 2, trois autres exemples de réalisation d'une chaussure selon l'invention.
On se réfèrera en premier lieu aux figures 1 à 3, où l'on a illustré un premier exemple de réalisation d'une chaussure de ski alpin selon l'invention, dans l'état et l'orientation qu'elle présente lors de la pratique du ski ; cet état et cette orientation, ainsi que la position correspondante du pied d'un skieur à l'intérieur de la chaussure, serviront de référence pour la suite de la description.
La chaussure illustrée aux figures 1 à 3 est essentiellement constituée d'un bas de coque 1 rigide, d'un capot avant 2 flexible, et d'une tige rigide 3, la notion d'avant s'entendant par référence à un sens normal 4, supposé horizontal, de déplacement du skieur lors de la pratique du ski.
Comme le montre plus particulièrement la figure 2, le bas de coque 1 présente une forme telle qu'il enveloppe le pied 5 du skieur vers le bas, vers l'avant et vers l'arrière, ainsi que latéralement, à la façon d'un sabot ; vers le haut, ce bas de coque 1 est délimité par un bord supérieur 6 qui, dans une moitié postérieure du bas de coque 1, est ascendant de l'arrière vers l'avant à partir d'un niveau situé immédiatement au-dessus du niveau du calcaneum 7, c'est-à-dire approximativement au niveau de la cheville 8, alors que ce bord supérieur 6 descend d'arrière en avant dans une moitié antérieure du bas de coque 1, de part et d'autre du coup de pied 9, pour remonter approximativement à l'aplomb des orteils 10.Le bord supérieur 6 du bas de coque 1 délimite ainsi une ouverture supérieure 11 de celui-ci, laquelle autorise non seulement le passage du pied 5 lors du chaussage et du déchaussage, mais laisse en outre le cou de pied 9 largement dégagé par le bas de coque 1 lors de la pratique du ski.
Le capot avant 2 a notamment pour fonction de couvrir le cou de pied 9 pendant la pratique du ski et, à cet effet, il comporte une partie inférieure enveloppante 12 couvrant l'ouverture 11 dans la moitié antérieure du bas de coque 1 en chevauchant le cou de pied 9, cette partie inférieure 12 étant ascendante d'avant en arrière, et une partie supérieure enveloppante 13 se raccordant vers le bas à une zone postérieure 14 de la partie inférieure 12 et présentant une forme apte à envelopper vers l'avant une zone inférieure de la jambe ou bas de jambe 15, cette partie supérieure 13 étant à cet effet orientée approximativement verticalement et la zone 14 par laquelle elle se raccorde à la partie inférieure 12 coîncidant approximativement avec le pli 16 de flexion du pied 5, entre le bas de jambe 15 et le coup de pied 9.Le capot avant 2 ainsi constitué, avantageusement en une seule pièce, est articulé sur le bas de coque 1 autour d'un axe horizontal 17 disposé approximativement dans la zone de l'extrémité avant 18 du pied 5, approximativement perpendiculairement à un plan vertical médian 58 du bas de coque 1 ; dans l'exemple non limitatif illustré, cet axe 17 est ainsi disposé au niveau des orteils 10, à proximité de l'articulation de ces derniers sur le métatarse 19 mais il pourrait également être disposé différemment, et notamment être disposé plus près de l'extrémité avant 18 du pied 5.
La tige 3 présente quant à elle pour l'essentiel la forme d'un collier apte à couvrir latéralement et par l'arrière la cheville 8 et le bas de jambe 15 ; elle enveloppe également ce dernier, partiellement, vers l'avant, par deux rebords 20 tournés l'un vers l'autre et délimitant entre eux une fente verticale 21 disposée suivant le plan vertical médian 58 ; perpendiculairement à ce plan, la fente 21 présente une dimension inférieure à la dimension correspondante de la partie supérieure 13 du capot avant 2, que les rebords 20 enveloppent ainsi partiellement, par l'extérieur de la chaussure.Vers le bas, les rebords 20 s'arrêtent approximativement au niveau du pli 16 de flexion du pied 5, et se raccordent à une bordure latérale inférieure respective 22 de la tige 3, laquelle bordure 22 descend vers l'arrière, à un niveau légèrement inférieur à celui que le bord supérieur 6 du bas de coque 1 présente dans la moitié postérieure de celui-ci, jusque dans une zone 23 d'extrémité postérieure de la tige 3, située immédiatement au-dessus du niveau du calcaneum 7 du pied ; à proximité immédiate de chacune des deux bordures latérales inférieures 22, qui sont disposées approximativement suivant un même plan (non illustré) perpendiculaire au plan vertical médian 58, la tige rigide 3 longe par l'extérieur de la chaussure une zone latérale respective 24 du bas de coque 1, dans des conditions propres à autoriser un basculement de la tige rigide 3 vers l'avant, lors de la flexion du pied, ou vers l'arrière, lors du chaussage et du déchaussage, par rapport au bas de coque 1. A cet effet, dans sa zone extrême 23, la tige rigide 3 est articulée sur le bas de coque 1, autour d'un axe horizontal 25 sensiblement parallèle à l'axe 17 précité et disposé à un niveau immédiatement supérieur à celui du calcaneum 7, immédiatement en arrière du bas de coque 1.
Pour fermer la chaussure pendant la pratique du ski tout en autorisant le chaussage et le déchaussage, des moyens 26 sont prévus pour retenir de façon amovible le capot avant 2, et plus précisément la partie supérieure 13 de celle-ci, et la tige 3 dans une relation d'enveloppement du bas de jambe 15 en autorisant des pivotements limités du capot avant 2 et de la tige 3 autour de l'axe 17 et de l'axe 25, respectivement, par rapport au bas de coque 1 ; dans l'exemple illustré, ces moyens de fermeture 26 se présentent sous la forme de deux boucles 27 d'un matériau inextensible, chevauchant les deux rebords 20 ainsi que la fente 21 et s' accrochant de façon amovible sur la tige 3, d'un côté de celle-ci, par un crochet 28 librement choisi par le skieur parmi plusieurs crochets prévus à cet effet, de façon solidaire, sur la tige 3, de façon à autoriser une adaptation de la morphologie de chaque skieur, alors que chaque boucle 27 se raccorde à la tige 3, de l'autre côté de celle-ci, par l'intermédiaire d'un mécanisme à genouillère respectif 29, visible à la figure 1, permettant à volonté de serrer la tige 3 et la partie supérieure 13 du capot 2 autour du bas de jambe 15, dans leur relation précitée d'enveloppement du bas de jambe 15, par les boucles 27 respectivement accrochées sur des crochets 28 convenablement choisis, ou au contraire de libérer les boucles 27 des crochets 28 pour permettre au skieur d'écarter mutuellement la tige 3 et la partie supérieure 13 du capot 2, par rotation de la tige 3 autour de l'axe 25 par rapport au bas de coque 1, vers l'arrière, et par rotation du capot 2 autour de l'axe 17 par rapport au bas de coque 1, vers l'avant, en vue du chaussage et du déchaussage.
Les dispositions qui viennent d'être décrites sont connues d'un
Homme du métier ou aisément déductibles de l'Art antérieur par un tel
Homme du métier, et ne nécessitent de ce fait pas davantage de description.
De façon également connue d'un Homme du métier, des moyens sont prévus pour opposer à la flexion du pied 5, c'est-à-dire à un pivotement 59 de la tige 3 vers l'avant, autour de l'axe 25, par rapport au bas de coque 1, une résistance élastique qui croît avec l'inclinaison ainsi prise par la tige 3 par rapport au bas de coque 1, à partir d'une position initiale d'absence de flexion, illustrée en trait plein aux figures 1 et 2 et en trait mixte à la figure 3 sur laquelle on a illustré en trait plein une position que la tige 3 peut occuper lors d'une flexion du pied 5.
Ces moyens présentent, dans l'une des zones latérales 24 du bas de coque 1, comme il est illustré, ou éventuellement dans chacune de ces zones latérales 24, de façon non illustrée, une pièce de flexion 30 longeant cette zone latérale 24 en dessous de la bordure latérale inférieure 22, correspondante, de la tige 3, à l'extérieur de la chaussure, et présentant une fibre moyenne 31 au moins localement approximativement parallèle à cette bordure latérale inférieure 32 ; par la suite, cette fibre moyenne 31 servira de référence de longitudinalité.
Dans l'exemple illustré, la pièce de flexion 30 présente, lorsque la chaussure est vue en élévation latérale, la forme d'un V renversé, définie par une branche postérieure 32 et par une branche antérieure 33 qui, à partir d'une zone médiane 34 de solidarisation mutuelle, par réalisation en une seule pièce, descendent respectivement vers l'arrière, jusqu'à un pivot 35 d'articulation de la branche postérieure 32 sur le bas de coque 1, autour d'un axe 36 approximativement perpendiculaire au plan vertical médian 58 et situé à un niveau correspondant approximativement à celui du calcaneum 7, c'est-à-dire légèrement en dessous et légèrement en avant de l'axe 25, et vers l'avant jusqu'à un pivot 37 d'articulation sur le bas de coque 1 autour d'un axe 38 également approximativement perpendiculaire au plan vertical médian 58 et situé approximativement au même niveau que l'axe 17 mais en arrière de celui-ci, plus près de cet axe 17 que de l'axe 36.
Naturellement, dans cet exemple, la fibre moyenne 31 présente également sensiblement la forme d'un V renversé, définie par deux branches 39 et 40 correspondant respectivement aux branches 32 et 33 de la pièce de flexion 30 et passant respectivement par l'axe 36 et par l'axe 38 ; dans une conformation de repos de la pièce 30, correspondant à l'absence de flexion du pied, la branche 39 est située dans un plan non illustré perpendiculaire au plan vertical médian 58 et parallèle au plan (non illustré) des bordures latérales inférieures 32 de la tige 3, en dessous de celui-ci alors que la branche 40 présente une convexité tournée vers le bas; par rapport à cette conformation, illustrée aux figures 1 et 2, la pièce de flexion 30 peut fléchir entre les deux pivots 35 et 38, de telle sorte que sa zone 34 descende par rotation des deux branches 32 et 33 par rapport au bas de coque 1, respectivement autour de l'axe 36 et autour de l'axe 38, la branche 32 de la pièce de flexion 30 prenant ainsi par rapport à sa position de repos illustrée aux figures 1 et 2 une flèche vers le bas, schématisée en 41 à la figure 3, par fléchissement entre les pivots 35 et 37, mutuellement décalés longitudinalement si l'on se réfère à la fibre moyenne 31 de la pièce 30 et constituant pour la pièce de flexion 30 des appuis transversaux, en référence à la fibre moyenne 31, vers le bas, par rapport au bas de coque 1 ; naturellement, ce fléchissement s'effectue dans des limites élastiques si bien qu'en l'absence de toute sollicitation tendant à faire prendre notamment à la branche 32 de la pièce de flexion 30 la flèche 41 précitée, la pièce de flexion 30 présente sa conformation de repos illustrée aux figures 1 et 2.
Pour associer la prise d'une flèche 41, par la branche 32 de la pièce de flexion 30, à un pivotement 59 de la tige rigide 3 vers l'avant, par rapport au bas de coque 1, sous l'action d'une flexion de la jambe est prévu un appui de la tige 3 vers le bas sur la pièce de flexion 30, transversalement à la fibre moyenne 31 de celle-ci et longitudinalement entre les pivots 35 et 37 si l'on considère cette fibre moyenne 31 comme référence de longitudinalité.
Dans l'exemple de mise en oeuvre de l'invention illustré aux figures 1 à 3, cet appui s'effectue au niveau de la branche 32 de la pièce de flexion 30 et, à cet effet, cette branche 32 présente en regard de la bordure latérale inférieure 22, correspondante, de la tige rigide 3 un bord supérieur 42 parallèle à la branche 39 de la fibre moyenne 31, c'est-à-dire longitudinal, ainsi qu'à la bordure latérale inférieure 22 correspondante de la tige 3, dont ce bord supérieur 42 est espacé transversalement, en référence à la branche 39 de la fibre moyenne 31, sauf de façon localisée.
En effet, par une glissière longitudinale respective 43, 44, le bord supérieur 42 de la branche 32 de la pièce de flexion 30 et la bordure latérale inférieure 22 correspondante de la tige 3 portent de façon solidaire, mais réglable longitudinalement, un curseur 45 prenant appui vers le haut sur la bordure latérale inférieure 22 et vers le bas sur le bord supérieur 42 et constituant ainsi sous la bordure latérale inférieure 22 de la tige 3 une saillie d'appui transversal localisé, vers le bas, sur le bord supérieur 42 de la branche 32 de la pièce de flexion 30 ; on conçoit aisément que cet appui transmette à la branche 32 de la pièce de flexion 30 les mouvements de la bordure latérale inférieure correspondante 22 de la tige 3, consécutifs à un pivotement 59 de celle-ci vers l'avant par rapport au bas de coque 1, sous forme de la flèche 41 précitée et que, par réaction, la pièce de flexion 30 oppose une résistance élastique de plus en plus marquée à ce pivotement de la tige 3, au fur et à mesure que l'inclinaison de celle-ci par rapport au bas de coque 1 s'accroît.
On conçoit également aisément que, selon la position longitudinale qu'occupe le curseur 3, cette résistance soit plus ou moins marquée pour une inclinaison donnée de la tige 3 par rapport au bas de coque 1.
Le mode de coopération du curseur 45 avec l'une et l'autre des glissières 43 et 44, ainsi que le mode d'immobilisation du curseur 45, longitudinalement, le long de ces glissières dans toute position voulue par le skieur sont connus d'un Homme du métier, et par exemple décrits dans
FR-B-2 480 575 de la Demanderesse.
Comme le montre la figure 4, à propos d'une chaussure selon l'invention par ailleurs en tout point identique à celle qui vient d'être décrite, si bien que l'on retrouve à la figure 4 une partie des références numériques apparaissant sur les figures 1 à 3 pour désigner des composants identiques à ceux qui viennent d'être décrits, l'appui de la tige 3 vers le bas sur la branche 32 de la pièce de flexion 30, transversalement par rapport à la branche 39 de la fibre moyenne 31 de celle-ci, pourrait ne pas être réglable longitudinalement comme c'est le cas de l'exemple de réalisation illustré aux figures 1 à 3, du fait de la conception de cet appui sous forme du curseur 45, mais être fixe longitudinalement et être par exemple constitué par une saillie 46 que la tige 3 porterait de façon solidaire, sur sa bordure latérale inférieure 22 située en regard du bord supérieur 42 de la branche 32 de la pièce de flexion 30, transversalement à la branche 39 de la fibre moyenne 31.
Vers l'extérieur de la chaussure, la pièce de flexion 30 peut présenter toute forme voulue, notamment propre à en faire une protection contre les coups de carre notamment si elle est située dans la zone latérale 24 du bas de coque correspondant à l'intérieur du pied.
Par contre, le bas de coque 1, dans sa zone latérale 24, et la pièce de flexion 30 présentent de préférence l'un vers l'autre des faces respectives en contact coulissant mutuel permanent quelle que soit la flèche 41 prise par la branche 32 de la pièce de flexion 30, avec possibilité de libre coulissement mutuel dans les limites autorisées par la liaison mutuelle par les pivots 35 et 37 ; ainsi, ladite face de la zone latérale 24 du bas de coque 1 assure en permanence, c'est-à-dire quelle que soit la flèche 41, la fermeture, vers le bas de coque 1, d'une rainure 47 aménagée dans la face correspondante de la pièce de flexion 30 et ouverte vers cette face de la zone latérale 24 du bas de coque 1.
Plus précisément, la rainure 47 est aménagée approximativement longitudinalement dans la branche 32 de la pièce de flexion 30, c'est-à-dire approximativement parallèlement à la branche 39 de la fibre moyenne 31, et constitue avec la zone latérale 24 du bas de coque 1 un canal 48 longitudinal, c'est-à-dire disposé approximativement parallèle ment à la branche 39 de la fibre moyenne 31 de la pièce de flexion 30 dans la branche 32 de celui-ci, et débouchant respectivement vers l'avant dans la zone 34 de la pièce de flexion 30 et vers l'arrière immédiatement en dessous du pivot 35.
Conformément à la présente invention, ce canal 48, qui pourrait être aménagé différemment dans la pièce de flexion 30 et peut présenter à l'intérieur de celle-ci diverses conformations, plus ou moins différenciées par rapport à la forme de la branche 39 de la fibre moyenne 31, reçoit avec possibilité de libre coulissement longitudinal un lien souple 49 de traction, sensiblement inextensible, raccordant mutuellement une zone 50 d'accrochage sur le capot avant 2, située en arrière de l'axe 17 d'articulation de celui-ci sur le bas de coque 1, et une zone 51 d'accrochage sur le bas de coque 1, située en arrière de la zone 50 d'accrochage sur le capot avant, en suivant une trajectoire longeant au moins la zone latérale 24 du bas de coque 1 dans laquelle se trouve la pièce de flexion 30, et incluant notamment le canal 48.
Dans les exemples non limitatifs illustrés respectivement aux figures 1 à 3 et à la figure 4, la zone 50 d'accrochage du lien souple 49 sur le capot avant 2 est située à proximité immédiate de la zone 14 du capot 2, suivant le plan vertical médian 58 et, dans cette zone d'accrochage 50, le capot avant 2 porte de façon solidaire, vers l'extérieur de la chaussure, deux reliefs mutuellement superposés 52 délimitant entre eux une gorge 53 orientée perpendiculairement au plan vertical médian 58 et assurant un guidage du lien souple 49 au coulissement perpendiculairement à ce plan par rapport au capot avant 2, sans autre possibilité de déplacement relatif notamment vers l'avant ou vers l'arrière ; en effet, dans chacun de ces exemples non limitatifs, le lien souple 49 contourne le capot avant 2 par l'extérieur de façon à raccorder également la zone 50 d'accrochage sur celui-ci à une autre zone, non visible, d'accrochage sur le bas de coque 1 en suivant une trajectoire longeant également, de façon non représentée mais aisément compréhensible par un Homme du métier, la zone latérale 24 du bas de coque située du côté de ce dernier opposé à celui de la zone latérale 24 portant la pièce de flexion 30 ; bien entendu, dans cette autre zone latérale du bas de coque 1 peut également être prévue une telle pièce de flexion 30, sur laquelle la tige rigide 3 peut prendre appui soit de façon réglable par un curseur analogue au curseur 45, soit par une saillie fixe analogue à la saillie 46, et qui peut recevoir par un canal analogue au canal 48 le lien souple 49 dans sa trajectoire entre la zone 50 d'accrochage sur le capot avant 2 et son autre zone d'accrochage sur le bas de coque 1 il est également possible de ne prévoir aucune pièce de flexion analogue à la pièce de flexion 30 dans la zone latérale 24 du bas de coque 1 opposée à la zone latérale 24 de celui-ci portant la pièce de flexion 30, et de laisser ainsi le lien souple 49 longer librement cette autre zone latérale 24, sur sa trajectoire entre la zone 50 d'accrochage sur le capot avant 2 et ladite autre zone d'accrochage sur le bas de coque 1.
La zone 51 d'accrochage du lien souple 49 sur le bas de coque 1 et l'autre zone, non visible, d'accrochage du lien souple 49 sur le bas de coque 1 sont quant à elles situées dans l'exemple illustré dans une zone d'extrémité arrière 54 de celui-ci et coîncident avec un contournement respectif par le lien souple 49, du côté de la zone latérale du bas de coque 1 respectivement correspondante, d'un pivot 55 matérialisant l'articulation de la tige 3, par la zone extrême 23, sur le bas de coque 1 autour de l'axe 25.
En effet, dans l'exemple illustré et d'une façon connue en elle-même par exemple du fait de EP-A-53340, le pivot 55 constitue un renvoi coulissant du lien souple 49 vers le haut, en arrière du bas de coque 1 et de la tige 3, vers un dispositif à genouillère 56 qui, d'une part, est articulé sur la tige 3, dans une zone postérieure de celle-ci située au-dessus de l'axe 25, de façon à pouvoir occuper soit une position non illustrée de relâchement total du lien souple 49, en vue du chaussage ou du déchaussage, soit une position illustrée de mise de ce lien souple 49 en traction, de façon à tirer la zone 50 d'accrochage sur le capot avant vers l'arrière et vers le bas par l'intermédiaire du lien souple 49, et, d'autre part, présente des moyens 57 permettant de régler la longueur réelle de lien souple 49 entre la zone 50 d'accrochage sur le capot avant 2 et chacune des zones telles que 51 d'accrochage sur le bas de coque 1 lorsque le dispositif à genouillère occupe sa position de mise en traction du lien souple 49, ce qui permet au skieur d'effectuer un réglage initial, c'est-à-dire sans flexion de la jambe, de la position du capot avant 2 par rapport au bas de coque 1 de façon à concilier l'impératif de maintien du pied, et notamment du talon, dans le bas de coque 1 par action du capot avant 2 sur le coup de pied 9 en l'absence de flexion, et la recherche d'un confort optimal, selon une possibilité offerte également par la chaussure de ski alpin décrite dans EP-A-53340.
Toutefois, alors que cette chaussure de ski alpin connue conserve sensiblement le réglage initial de position relative du capot avant 2 et du bas de coque 1 quel que soit l'état de flexion du pied, c'est-à-dire quelle que soit l'inclinaison de la tige 3 par rapport au bas de coque 1 pendant la pratique du ski, la flèche 41 que la branche 32 de la pièce de flexion 30 subit dans le cas de la chaussure conforme à la présente invention, en fonction de l'inclinaison de la tige 3 par rapport au bas de coque 1, est également subie par le canal 48 et, nécessairement, par le lien souple 49 engagé dans celui-ci et se traduit par un allongement de la trajectoire du lien souple 49 entre la zone 50 d'accrochage sur le capot avant 2 et la zone 51 d'accrochage sur le bas de coque 1, ou chaque zone d'accrochage sur ce bas de coque 1 ; dans la mesure où le lien souple 49 est sensiblement inextensible, il en résulte l'application à sa zone 50 d'accrochage sur le capot avant 2 une traction 60 vers la zone 51 ou chaque zone d'accrochage du lien souple 49 sur le bas de coque 1, c'est-à-dire vers l'arrière et vers le bas par rapport à celui-ci, accompagnée d'une flexion du capot avant 2 et/ou d'une rotation de celui-ci autour de l'axe 17 par rapport au bas de coque 1 ; dans la mesure où la flèche 41 croît avec l'inclinaison de la tige 3 par rapport au bas de coque 1, la zone 14 du capot 2, correspondant au pli de flexion 16 de la jambe, se rapproche d'autant plus de la zone d'extrémité arrière 54 du bas de coque 1, vers l'arrière et vers le bas, que l'inclinaison de la tige 3 par rapport au bas de coque 1 est plus prononcée, ce qui permet de conserver le plaquage du talon du pied 5 vers l'arrière et vers le bas dans le bas de coque 1, voire d'accroître ce plaquage, en dépit de la modification de la morphologie du pied notamment au niveau du pli de flexion 16 au fur et à mesure que la flexion s'accroît, c'est-à-dire que la tige 3 s'incline vers l'avant par rapport au bas de coque 1.
Lorsque, comme il est illustré à la figure 4, l'appui de la bordure latérale inférieure 22 de la tige rigide 3, matérialisé par la saillie 46, est immobile longitudinalement par rapport à la branche 32 de la pièce de flexion 30, à chaque inclinaison de la tige 3 vers l'avant par rapport au bas de coque 1 correspond une seule position relative du capot avant 2 et du bas de coque 1, par rotation relative autour de l'axe 17 ; lorsque, par contre, l'appui de la bordure latérale inférieure 22 de la tige 3 sur la branche 32 de la pièce de flexion 30 peut être réglé longitudinalement, cet appui étant matérialisé par le curseur 45, on peut conformer le canal 48 de telle sorte que la flèche prise par le canal 48 et par le lien souple 49 logé à l'intérieur de celui-ci pour une inclinaison donnée de la tige 3 par rapport au bas de coque 1 se traduise par un allongement identique de la trajectoire du lien souple 49 entre ses zones d'accrochage respectivement sur le capot avant 2 et sur le bas de coque 1, c'est-à-dire un positionnement relatif identique du capot 2 et du bas de coque 1, pour une inclinaison donnée de la tige 3, quelle que soit la position longitudinale du curseur 45 en référence à la branche 39 de la fibre moyenne 31 de la pièce de flexion 30, c'est-à-dire quelle que soit la résistance opposée par celle-ci au pivotement de la tige 3 vers l'avant par rapport au bas de coque 1 ; au contraire, on peut conformer le canal 48 de telle sorte que, pour une inclinaison donnée de la tige 3 par rapport au bas de coque 1, une même flèche prise par la pièce de flexion 30 se traduise par un allongement différent de la trajectoire du lien souple 49 entre ses zones d'accrochage respectivement sur le capot avant 2 et sur le bas de coque 1, c'est-à-dire un positionnement relatif différent du capot avant 2 et du bas de coque 1, en fonction du réglage du curseur 45 parallèlement à la branche 39 de la fibre moyenne 31 de la pièce de flexion 30.
Un Homme du métier comprendra aisément que la pièce de flexion 30 qui a été illustrée aux figures 1 à 3 et à la figure 4 et décrite précédemment ne constitue qu'un exemple non limitatif de pièce de flexion susceptible de délimiter un canal permettant d'influer, en fonction de l'inclinaison de la tige par rapport au bas de coque, sur la trajectoire suivie par un lien souple entre une zone d'accrochage sur le capot avant et une zone d'accrochage sur le bas de coque.
A titre d'illustration de ce caractère non limitatif, la figure 5 montre une variante de réalisation d'une chaussure selon l'invention en tout point analogue à celle qui a été décrite en référence aux figures 1 à 3, sauf en ce qui concerne la réalisation de la pièce de flexion, si bien que l'on retrouve à la figure 5 une partie des références numériques apparaissant sur les figures 1 à 3, à l'exception des références numériques relatives à la pièce de flexion et à son montage sur le bas de coque 1.
En particulier, on retrouve à la figure 5 le bas de coque 1, le capot avant 2, la tige 3, sa bordure latérale inférieure 22 munie d'une glissière 44 assurant, conjointement avec la pièce de flexion 130 qui va être décrite à présent, un guidage d'un curseur 45 formant une saillie vers le bas en dessous de la bordure latérale inférieure 22 de la tige 3 pour constituer un appui de celle-ci sur la pièce de flexion 130.
Dans cet exemple, la pièce de flexion 130 présente une première branche 132 située en dessous de la bordure latérale inférieure 22 correspondante de la tige 3 et présentant une fibre moyenne 139 située dans un plan non illustré, parallèle au plan non illustré de cette bordure latérale inférieure 22, si l'on se réfère à l'état illustré, correspondant à l'absence de flexion de la jambe du skieur ; si l'on considère cette fibre moyenne 139 comme référence de longitudinalité, la bordure latérale inférieure 22 de la coque 3 est longitudinale et prend appui transversalement vers le bas, par l'intermédiaire du curseur 45, sur un bord supérieur longitudinal 142 que la branche 132 de la pièce de flexion 130 présente en regard de la bordure latérale inférieure 22 et qui est espacé de cette bordure latérale inférieure 22 ; ce bord supérieur 142 de la branche 132 de la pièce de flexion 130 présente en vue du guidage longitudinal du curseur 45 une glissière longitudinale 143 en tout point analogue à la glissière 43 de la branche 32 de la pièce de flexion 30 décrite en référence aux figures 1 à 3.
La branche 132 de la pièce de flexion 130 raccorde ainsi mutuellement un pivot 135 disposé comme on l'a dit du pivot 35 et servant au montage de la pièce de flexion 130 sur la zone latérale 24 du bas de coque 1, à la rotation relative autour d'un axe 136 disposé comme on l'a dit de l'axe 36, et un pivot 137 décalé longitudinalement, vers l'avant et vers le haut, par rapport au pivot 135, et servant également au montage de la pièce 130 sur la zone latérale 24 du bas de coque 1 avec possibilité de rotation relative autour d'un axe 138 disposé parallèlement à l'axe 136, à proximité du bord supérieur 6 du bas de coque 1 mais en arrière du capot avant 2 de celui-ci, en formant avec l'axe 136 un plan non illustré approximativement parallèle aux bordures latérales inférieures 22 de la tige 3, cette description supposant que cette dernière occupe sa position illustrée correspondant à l'absence de flexion de la jambe du skieur.
En dessous des deux pivots 135 et 137, la pièce de flexion 130 présente, en dessous de sa branche 132 et de façon espacée de celle-ci transversalement en référence à la fibre moyenne 139, une deuxième branche 133 qui se raccorde de façon solidaire, par réalisation d'une seule pièce, à la branche 132 respectivement autour du pivot 135 et autour du pivot 137.
Les deux pivots 135 et 137 définissent ainsi pour la branche 132 de la pièce de flexion 130, en référence à la fibre moyenne 139, deux appuis transversaux vers le bas, localisés et mutuellement décalés longitudinalement, sur la zone latérale 24 du bas de coque 1 ; le curseur 45, prenant appui transversalement, vers le bas, sur la branche 132 de façon longitudinalement localisée entre ces deux appuis de la branche 132 sur la zone latérale 24 du bas de coque 1, impose à la branche 132 une flèche vers le bas, entre les deux pivots 135 et 137, lorsque la tige 3 s'incline vers l'avant par rapport au bas de coque 1 du fait d'une flexion de la jambe, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier.
Conformément à la présente invention, cette flèche se traduit par un allongement de la trajectoire du lien souple 49 entre sa zone 50 d'accrochage sur le capot avant 2 et sa zone 51 d'accrochage sur le bas de coque I, et plus précisément chacune de ces zones d'accrochage sur ce bas de coque 1, du fait que, dans sa trajectoire entre la zone 50 d'accrochage sur le capot avant 2 et sa zone 51 d'accrochage sur le bas de coque 1, il s'engage, avec possibilité de coulissement longitudinal, dans un canal longitudinal 148 aménagé dans la branche 132 de la pièce de flexion 130, par exemple de la façon décrite à propos de l'aménagement du canal 48 dans la branche 32 de la pièce de flexion 30.
Naturellement, dans ce cas également, on peut prévoir une pièce de flexion 130 présentant un canal 148 de réception du lien souple 49 dans une zone latérale 24 du bas de coque 1 d'un seul côté de la chaussure, ou encore prévoir une telle pièce 130 des deux côtés du bas de coque 1.
Dans le cas de l'exemple de réalisation de la figure 5 comme dans le cas du mode de réalisation des figures 1 à 3, le réglage longitudinal du curseur 45 permet d'influer sur la résistance opposée par la pièce de flexion 130 au basculement de la tige 3 vers l'avant par rapport au bas de coque 1 et, éventuellement, sur l'effet qui en résulte quant au positionnement relatif du capot 2 et du bas de coque 1 pour une inclinaison donnée de la tige 3 par rapport à ce dernier.
Naturellement, on pourrait également prévoir que le curseur 45 soit remplacé par une saillie en tout point analogue à la saillie 46 décrite en référence à la figure 4, c'est-à-dire par une saillie fixe, par rapport à la tige 3, de la bordure latérale inférieure 22 de celle-ci ; dans un tel cas, on ne disposerait pas d'une possibilité de réglage de la résistance opposée par la pièce de flexion au basculement de la tige 3 vers l'avant par rapport au bas de coque 1, à moins d'avoir recours à une disposition illustrée à la figure 6 à laquelle on se réfèrera à présent.
La figure 6 illustre une chaussure présentant de grandes analogies avec celles que montre la figure 4, si bien que l'on y retrouvera les mêmes références qu'à la figure 4 pour désigner des éléments identiques, et en particulier la saillie 46 du bord latéral inférieur 22 de la coque 3, servant à celle-ci d'appui vers le bas, lorsqu'elle pivote vers l'avant par rapport au bas de coque 1, sur la pièce de flexion 230.
Comme la pièce de flexion 130, celle-ci comporte deux branches mutuellement superposées et mutuellement solidaires 232 et 233 dont la première présente en regard de la bordure latérale inférieure 22 du bas de coque 1 un bord supérieur 242 parallèle à cette bordure latérale inférieure 22 et espacé de cette dernière sauf au niveau de la saillie 46, qui prend appui vers le bas sur ce bord supérieur 242, transversalement par rapport à une fibre moyenne longitudinale 239 disposée par rapport à la bordure latérale inférieure 22 du bas de coque 3 comme on l'a dit de la fibre moyenne 139 de la branche 132 de la pièce 130 ; notamment, le bord supérieur 242 de la branche 232 de la pièce de flexion 130 et la bordure latérale inférieure 22 de la tige 3 sont longitudinaux en référence à cette fibre moyenne 239, en référence à laquelle la saillie 46 de la bordure latérale inférieure 22 de la tige 3 est transversale. De façon générale, la branche 232 de la pièce de flexion 230 est disposée comme on l'a dit de la branche 132 de la pièce de flexion 130 et, comme elle, elle délimite un canal longitudinal 248 recevant le lien souple 49 au coulissement, entre sa zone 50 d'accrochage sur le capot avant 2 et sa zone 51 d'accrochage sur le bas de coque 1. La branche 233 est quant à elle sensiblement parallèle à la branche 232 en l'absence de fléchissement de celle-ci, c'est-à-dire longitudinale.
Comme la pièce de flexion 130, la pièce de flexion 230 est montée sur la zone latérale 24 du bas de coque 1 par l'intermédiaire de deux pivots 235, 236, assurant un guidage à la rotation relative autour d'axes respectifs 236, 237 orientés perpendiculairement au plan vertical médian 58 (non visible sur la figure 6) et disposés au niveau des extrémités transversales de la branche 233 de la pièce de flexion 230, auxquelles les extrémités transversales de la branche 232 de celle-ci se raccordent respectivement, de façon solidaire par réalisation en une seule pièce, par des branches intermédiaires 261, 262, respectivement ; on remarquera que du fait de ce positionnement des pivots 235 et 237, la branche 233 peut être considérée comme pratiquement solidaire du bas de coque 1.
Vers le bas, c'est-à-dire vers la branche 233, la branche 232 présente un bord inférieur longitudinal 263 alors que vers le haut, c'est-à-dire en regard de ce bord inférieur 263, la branche 233 présente un bord supérieur longitudinal 264, parallèle au bord 263 et pouvant être considéré comme une bordure longitudinale supérieure du bas de coque 1 du fait de la présence des pivots 235 et 237 aux extrémités transversales de cette branche 233.
Les deux bords 263 et 264 présentent des glissières longitudinales respectives 265, 266 recevant et guidant, au coulissement longitudinal, un curseur 267 en tout point analogue au curseur 45 et, comme ce dernier, susceptible d'être immobilisé dans toute position voulue le long des glissières 265, 266 par des moyens connus.
Ainsi, l'appui de la coque 3 sur la branche 232 de la pièce de flexion 230, matérialisé par la saillie non réglable 46, étant dans cet exemple situé longitudinalement plus près du pivot 237, constituant un appui de cette branche 232 sur le bas de coque 1, que du pivot 235, on peut placer comme il est illustré le curseur 267 dans une position longitudinalement intermédiaire entre les positions respectives de la saillie 46 et du pivot 235, pour constituer entre ces derniers un autre appui de la branche 232 de la pièce de flexion 230 vers le bas par rapport au bas de coque 1, par l'intermédiaire de la branche 233 de la pièce de flexion 230, et, en réglant l'espacement longitudinal entre le curseur 267 et le pivot 237, on peut faire varier la résistance opposée élastiquement à la branche 232, à l'encontre de son fléchissement transversal, vers le bas, sous l'effet d'un pivotement de la tige 3 vers l'avant par rapport au bas de coque 1, transmis par l'intermédiaire de la saillie 46.
Dans ce cas également, on peut conformer le canal 248 en fonction de tout effet désiré, en termes d'allongement de la trajectoire du lien souple 49 entre les zones d'accrochage 50 et 51, pour une inclinaison donnée de la tige 3 en fonction du réglage de la résistance opposée par la branche 232 de la pièce de flexion 230 au basculement de la tige 3 vers l'avant par rapport au bas de coque 1, réglé au moyen du curseur 267.
De même, dans ce cas également, on peut prévoir une pièce de flexion analogue à la pièce 230 d'un seul côté de la chaussure, en laissant le lien souple 49 libre de l'autre côté de celle-ci, ou encore prévoir une telle pièce de flexion 230, guidant le lien souple au coulissement, des deux côtés de la chaussure.
Naturellement, on pourrait également prévoir un mode de réalisation d'une chaussure selon l'invention combinant un curseur du type illustré en 45 à la figure 5, substitué à la saillie fixe 46 de la bordure latérale inférieure 22 de la tige 3 de la chaussure illustrée à la figure 6, et une pièce de flexion 230 munie d'un curseur 267.
De nombreuses autres variantes d'une chaussure selon l'invention pourraient encore être envisagées sans que l'on sorte pour autant du cadre de cette invention.
Ces variantes pourraient en particulier porter sur la façon dont le lien souple s'accroche respectivement sur le capot 2 et sur le bas de coque 1.
Ainsi, à titre d'exemple non limitatif, le dispositif à genouillère 56 présentant les moyens de réglage 57, monté sur la tige 3 comme on l'a décrit ou reporté sur le bas de coque 1, et par exemple sur la zone latérale 24 située du côté de celui-ci opposé à celui de la zone latérale 24 portant la pièce de flexion 30, alors de préférence unique, moyennant un contournement du bas de coque 1, par l'arrière, par le lien souple 40, pourrait n'agir que sur l'une des extrémités du lien souple 49, dont l'autre extrémité serait fixée sur le bas de coque 1 du côté de celui-ci opposé à son côté portant la pièce de flexion 30, entre le capot avant 2 et l'axe 25, le montage du lien souple 49 restant par ailleurs identique à celui qui a été décrit notamment en ce qui concerne son accrochage sur le capot avant 2.Selon une autre variante, on pourrait remplacer le dispositif à genouillère 56 muni des moyens 57 par un dispositif à double cabestan monté sur le capot avant 2, dans la zone 14 de celui-ci, pour constituer la zone 50 d'accrochage du lien souple 49, et ce lien souple 49 pourrait alors être accroché par ses deux extrémités respectivement à l'un et l'autre des cabestans de ce dispositif et présenter par ailleurs la forme d'une boucle suivant une trajectoire longeant les deux zones latérales 24 du bas de coque 1, situées respectivement de part et d'autre de celui-ci, ainsi que la zone extrême 54 de celui-ci et s'engageant, en regard de l'une des zones latérales 24 ou en regard de chacune de ces zones latérales 24, dans une pièce de flexion de l'un quelconque des types qui ont été décrits, ou encore d'un autre type.
Naturellement, ces variantes ne constituent que des exemples non limitatifs dont le seul but est d'illustrer les nombreuses possibilités de réalisation d'une chaussure de ski alpin mettant en oeuvre la présente invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1. Chaussure de ski alpin, du type comportant
- un bas de coque (1) rigide, ouvert vers le haut, apte à recevoir un pied (5) en laissant le cou de pied (9) dégagé,
- un capot avant (2) flexible, apte à couvrir par l'avant le cou de pied (9) et articulé sur le bas de coque (1) autour d'un premier axe horizontal (17), disposé approximativement dans la zone de l'extrémité avant (18) du pied (5),
- une tige (3) rigide apte à couvrir latéralement et par l'arrière la cheville (8) et la zone inférieure de la jambe (5), la tige (3) étant articulée sur le bas de coque (1) autour d'un deuxième axe horizontal (25), situé approximativement au-dessus de la zone du calcaneum,
- des moyens (26) de fermeture de la chaussure, aptes à retenir de façon amovible le capot avant (5) et la tige (3) dans une relation d'enveloppement de la zone inférieure de la jambe (15) en autorisant des pivotements limités du capot avant (5) et de la tige (3) autour du premier axe (17) et du deuxième axe (25), respectivement, par rapport au bas de coque (1),
- au moins un lien souple (49) de traction, sensiblement inextensible, raccordant mutuellement une zone (50) d'accrochage sur le capot avant, située en arrière du premier axe (17), et une zone (51) d'accrochage sur le bas de coque (1), située en arrière de la zone (50) d'accrochage sur le capot avant (5), en suivant une trajectoire longeant au moins une zone latérale (24) du bas de coque (1), située d'un premier côté de celui-ci, entre le capot avant (5) et le deuxième axe (25),
caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une pièce de flexion (30, 130, 230) présentant une fibre moyenne longitudinale (31, 39, 139, 239), longeant ladite zone latérale (24) du bas de coque (1) et apte à fléchir transversalement entre au moins un appui localisé (45, 46) de la tige (3) et au moins un appui localisé (35, 37, 135, 137, 237, 267) du bas de coque (1), mutuellement décalés longitudinalement, de façon à opposer une résistance élastique à un pivotement de la tige (3) vers l'avant par rapport au bas de coque (1), de façon connue en soi, et en ce que la pièce de flexion (30, 130, 230) présente un canal longitudinal (48, 148, 248) logeant le lien souple (49) avec possibilité de libre coulissement longitudinal et fléchissant lors d'un fléchissement de la pièce de flexion (30, 130, 230), de telle sorte qu'un tel fléchissement provoque un allongement de la trajectoire du lien souple (49) entre les zones (50, 51) d'accrochage respectivement sur le capot avant (2) et sur le bas de coque (1).
2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (57) de réglage de la longueur réelle du lien souple (49) entre lesdites zones (50, 51) d'accrochage respectivement sur le capot avant (2) et sur le bas de coque (1).
3. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu'au moins l'un (45, 267) desdits appuis localisés est réglable longitudinalement, c'est-à-dire approximativement parallèlement à la fibre moyenne longitudinale (31, 39, 139, 239) de la pièce de flexion (30, 130, 230).
4. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la pièce de flexion (30, 130, 230) est portée par ladite zone latérale (24) du bas de coque (1), en ce que la tige (3) présente en regard de la pièce de flexion (30, 130, 230) une bordure latérale inférieure (22) longitudinale, en ce que la pièce de flexion (30, 130, 230) présente en regard de cette bordure latérale inférieure (22) un bord supérieur longitudinal (42, 142, 242) et en ce que ledit appui localisé (45, 46) de la tige (3) forme une saillie transversale sur ladite bordure latérale inférieure (22), par ailleurs espacée transversalement dudit bord supérieur (42, 142, 242).
5. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit appui localisé (45) de la tige est constitué par une pièce intermédiaire (45) réglable longitudinalement, interposée entre ladite bordure latérale inférieure (22) et ledit bord supérieur (42, 142).
6. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisée en ce que la pièce de flexion (30, 130, 230) travaille à la flexion transversale entre deux appuis localisés (35, 37, 135, 137, 237, 267) du bas de coque (1), mutuellement décalés longitudinalement et situés respectivement de part et d'autre dudit appui localisé de la tige (3).
7. Chaussure selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'un desdits appuis localisés du bas de coque (1) est fixe par rapport à celui-ci, en ce que la pièce de flexion (230) présente, transversalement à l'opposé dudit bord supérieur (242), un bord inférieur (263) longitudinal, en ce que le bas de coque (1) présente en regard dudit bord inférieur (263) une bordure latérale (264) supérieure, longitudinale, espacée transversalement dudit bord inférieur (263), et en ce que l'autre (267) desdits appuis localisés du bas de coque (1) est constitué par une pièce intermédiaire (267) réglable longitudinalement, interposée entre ladite bordure latérale supérieure (264) et ledit bord inférieur (263).
8. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le canal (49) est constitué par une rainure longitudinale (47) de la pièce de flexion (30), ladite rainure (47) étant ouverte vers ladite zone latérale (24) du bas de coque (1), et en ce que la pièce de flexion (30) longe directement ladite zone latérale (24) du bas de coque (1) de telle sorte que celui-ci ferme ladite rainure (47).
9. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que ladite zone (50) d'accrochage sur le capot avant (2) est située sur le dessus du capot avant (2), approximativement dans une zone médiane (14) correspondant au pli de flexion du pied, et en ce que le lien souple (49) contourne librement le capot avant (2) et raccorde mutuellement la zone (50) d'accrochage sur le capot avant (2) et une autre zone d'accrochage sur le bas de coque (1), située en arrière de la zone (50) d'accrochage sur le capot avant, en suivant une trajectoire longeant une autre zone latérale du bas de coque (1), située du deuxième côté de celui-ci, entre le capot avant (2) et le deuxième axe (25).
10. Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (57) de réglage de la longueur réelle du lien souple (49) entre ladite zone (50) d'accrochage sur le capot avant (2) et ladite autre zone d'accrochage sur le bas de coque (1).
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FR2480575A1 (fr) * 1980-04-17 1981-10-23 Salomon & Fils F Dispositif de reglage de la flexion de la tige d'une chaussure de ski
EP0157240A1 (fr) * 1984-03-30 1985-10-09 Salomon S.A. Chaussure de sport, en particulier chaussure de ski
FR2583272A1 (fr) * 1985-06-12 1986-12-19 Salomon Sa Chaussure de ski alpin

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