FR2661985A1 - Dispositif de mesure du niveau minimal de liquide dans un reservoir. - Google Patents

Abstract

Le dispositif de l'invention possède une structure de support du dispositif qui comprend un corps inférieur (6) fixé à la tubulure (29) du réservoir et porte le groupe de flotteur (17) usuel, et un corps inférieur (7), qui est relié par encliquetage sur le premier corps et porte un capteur de proximité (37). Celui-ci est relié à deux conducteurs électriques (50), avant que liaison du corps supérieur (7) au corps inférieur (6) soit effectuée. Les conducteurs (50) se présentent sous forme de lamelles partiellement noyées dans deux appendices (49) du corps supérieur (7), et s'achevant par une extrémité en fourche (51). Le capteur (37) est relié aux deux extrémités à fourche (51) par déformation à froid de l'extrémité même et/ou des bornes (38) du capteur (30).

Description

Dispositif de mesure du niveau minimal de liquide dans un
réservoir
L'invention concerne un dispositif de mesure du niveau minimal d'un liquide dans un réservoir, par exemple un réservoir d'huile pour actionnement hydrodynamique, ou un réservoir de liquide réfrigérant pour moteurs et machines en général.

On connaît des dispositifs de mesure du type indiqué ci-dessus, dans lesquels une tige de support d'un flotteur est appréhendée par un capteur de proximité du dispositif.

Dans ces dispositifs, il est nécessaire de monter dans un corps unique tant le groupe de flotteur, que le capteur avec les composants électriques concernés. Un tel montage se révèle plutôt compliqué et ne se prête pas à un montage automatisé.

Le but de l'invention est de réaliser un dispositif de mesure du type précité, qui soit d'une simplicité de fonctionnement et de montage maximale et qui élimine les inconvénients énoncés ci-dessus pour les dispositifs connus.

Ce but est atteint, avec le dispositif de mesure selon l'invention, qui comprend un corps creux inférieur, susceptible d'être relié à une tubulure du réservoir, un flotteur, porté par un organe mobile dans ledit corps inférieur, et un capteur, susceptible de détecter la position dudit organe, dispositif caractérisé par le fait que ledit capteur est porté par un corps creux supérieur, susceptible d'être introduit sur ledit corps inférieur, permettant d'effectuer un assemblage séparé desdits corps creux.

Pour une meilleure compréhension de l'invention, description est faite d'un mode de réalisation préféré du dispositif, à titre d'exemple, à l'aide des dessins annexés, dans lesquels
La figure 1 représente une vue latérale, partiellement en
coupe, d'un dispositif de mesure du niveau
minimal d'un liquide dans un réservoir, selon
l'invention; la figure 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la
figure 1; la figure 3 est une vue extérieure de la partie
supérieure de la figure 2.

En se référant à la figure 1, on désigne généralement par 5 une structure de support du dispositif de mesure, qui est formée essentiellement d'un corps creux inférieur 6 et d'un corps creux supérieur 7, reliés entre eux. Le corps 6 est constitué d'un seul tenant, sensiblement en forme de corps de révolution, par injection de matière synthétique. Il présente une partie inférieure présentant une paroi cylindrique 8 (figure 2), une partie supérieure en godet 9, présentant une autre paroi cylindrique 10, et une paroi 11, assurant la séparation des deux parties.

Dans la paroi cylindrique 8 est déplacable verticalement un organe 12, en forme de piston, en matière synthétique. Le piston 12 présente un moyeu 13, dans lequel peut être insérée l'extrémité 14 d'une tige métallique 16, sur laquelle est fixé, de manière connue, le flotteur 17 usuel du dispositif. L'extrémité 14 est délimitée par une cannelure 18, s'engageant dans une nervure intérieure 19 du moyeu 13. A cet effet, à l'insertion de l'extrémité 14 du moyeu 13, la nervure 19 est temporairement déformée, afin qu'elle s'engage dans la cannelure 18, de manière que la tige métallique 16 rende le flotteur 17 solidaire du piston 12.

La tige 16 est guidée verticalement dans un trou terminal 21 d'un manchon 22, qui est muni de deux dents d'accrochage à encliquetage 23 (figure 1) diamétralement opposées. Ces dents s'engagent dans deux fenêtres rectangulaires 24 correspondantes de la paroi 8 de la partie inférieure du corps 6. Le bord inférieur de la paroi 8 est muni d'un chanfrein 26 (figure 2), afin de favoriser l'insertion du manchon 22 qui présente un couple de cannelures 27, pour permettre une orientation correcte lors de cette insertion.

Le manchon 22, conjointement avec la tige 16, le piston 12 et le flotteur 17, constituent le groupe de flotteur, qui doit être assemblé séparément, avant sa liaison avec le corps 6. En insérant ensuite le manchon 22 dans la paroi 8, jusqu'à l'encliquetage des dents 23 dans les fenêtres 24, le groupe de flotteur est relié rigidement au corps 6 et la tige 16 est guidée dans son déplacement vertical par la paroi 8 et le trou 21.

La paroi 8 est enfin munie de quatre appendices radiaux 28, susceptibles de coopérer avec la surface interne d'une tubulure 29 du réservoir, désignée par les lignes tracées sur la figure 2. Ceci permet de centrer la position du corps 6 dans la liaison avec la tubulure 29.

Le corps 6 est muni d'une bride 31, qui est susceptible, en partie inférieure, de faire butée, par l'intermédiaire d'un joint ou garniture 32, contre le bord supérieur de la tubulure 29. En partie supérieure, la bride 31 est en contact avec un bord plié 33 d'un embout fileté 34, susceptible d'être vissé sur le filetage extérieur de la tubulure 29. De cette manière, le corps 9, conjointement avec le groupe de flotteur 12,16,17 et 22, peut être relié rigidement, de façon étanche, sur la tubulure 29 du réservoir.

La paroi 11 constitue la butée de fin de course, vers le haut du piston 12, qui est muni en partie supérieure d'un siège 35, dans lequel est disposé un aimant permanent 36 en forme de disque. Par conséquent, l'aimant 36 est disposé adjacent à la paroi 11 et est susceptible de commander un capteur de proximité, constitué essentiellement par un interrupteur électrique 37. Celuici est logé dans l'ouverture de la partie en godet 9 du corps 6, en position adjacente à la paroi 11.

L'interrupteur 37 est du type à contacts étanche, logés dans une capsule cylindrique en verre, dénommé l'ampoule reed1,, et est muni aux deux extrémités de deux bornes électriques 38. Le corps creux supérieur 7 est formé d'un seule tenant et comprend une paroi latérale 39, susceptible d'embrasser au moins en partie la paroi latérale 10 de la partie 9. La paroi 39 présente, sur le bord intérieur, un chanfrein 40, pour en favoriser l'insertion sur la partie en godet 9. La paroi 39 est munie de deux couples d'entailles axiales 41 (figure 3), qui sont disposées diamétralement opposées. Chaque couple d'entaille 41 définit une ailette élastique 42, munie d'une fenêtre rectangulaire 43, susceptible de s'accrocher par encliquetage sur une dent 44 correspondante.Les deux dents 44 sont formées d'un seul tenant avec la paroi 10 du corps 6 et sont disposées en quadrature avec les fenêtres 24 (figure 1) . Le bord supérieur de la paroi 10 est chanfreiné, pour loger une garniture 46, par exemple du type joint torique.

Le corps creux 7 comprend une partie supérieure 47, qui porte une prise 48 (figure 2), destinée à servir de prise mâle usuelle de liaison électrique de l'ampoule reed 37 à un organe de signalisation extérieur au dispositif.

Le corps creux 7 comprend en outre deux appendices internes 49, dans lesquels sont noyés en partie deux conducteurs électriques 50, disposés entre la prise 48 et les deux bornes 38 de l'ampoule reed 37. Chacun des deux conducteurs 50 est formé par une lamelle métallique, pliée de façon appropriée, qui se termine en partie inférieure avec une fourche 51 (figure 1), susceptible d'embrasser la borne 38 correspondante. Le corps creux 7 est enfin muni intérieurement d'un siège semi-circulaire 53, dans lequel est logée l'ampoule reed 37. Celle-ci est fixée à l'extrémité à fourche 51, avant que le corps 7 soit monté sur le corps 6.

L'assemblage du dispositif s'effectue de la manière suivante.

D'un côté on monte d'abord le groupe de flotteur 12, 16, 17 et 22. Puis, on insère l'aimant 36 dans le siège 35 et l'on fixe le groupe à la paroi 8 du corps creux inférieur 6, en faisant s'encliqueter les dents 23 dans les fenêtres 24. De l'autre côté, on monte la prise 48 sur le corps creux supérieur 7 et on relie l'ampoule reed 37 aux lamelles 50.

A cet effet, en disposant l'ampoule reed 37 dans le siège 53, les deux bornes 38 sont disposées dans les fourches 51 des deux lamelles 50. Grâce à une force approprié, on contraint alors les deux ailes de chaque fourche 51 sur la bornes 38 correspondante et l'on replie la borne 38 même, ce qui fait que l'ampoule reed 37 se trouve liée de façon rigide au corps 7 et reliée électriquement à la prise 48.

Ensuite, on insère l'embout 34 sur la bride 31 et lton fixe le corps 7 sur le corps 6. A cet effet, on insère la paroi 39 sur la paroi 10 de la partie en godet 9, avec interposition de la garniture 46. Ensuite, on presse à fond le corps 7, en déformant la garniture 46, jusqu'à ce que les fenêtres 43 vient s'encliqueter en position accrochée aux dents 44, comme représenté sur les figures 1 et 3. Dans cette position, le corps 7 maintient l'ampoule reed 37 adjacente à la paroi 11. Enfin, on fixe le corps 6 sur la tubulure 29, en vissant l'embout 34.

Lorsque le flotteur 17, suite à la poussée hydrostatique du liquide présent dans le réservoir, maintient le piston 13 appuyé contre la paroi 11, l'aimant 36 maintient l'ampoule reed 37 en position de fermeture du circuit de signalisation. Lorsque, par contre, le niveau du liquide dans le réservoir vient à baisser au-dessous du niveau minimum prédéterminé, le flotteur 17 produit l'abaissement de l'aimant 36, suite à quoi l'ampoule reed 37 ouvre le circuit de signalisation.

Les avantages, par rapport aux dispositifs connus, du dispositif de mesure selon l'invention ressortent de la description ci-dessus. Par dessus tout, le montage de l'ampoule reed 37 est très simplifié, du fait qu'il est effectué séparément du groupe de flotteur, par une simple déformation à froid. En outre, les deux corps 6 et 7 peuvent être assemblés grâce à une manoeuvre simple, ce pourquoi l'assemblage de l'ensemble du dispositif se prête à un degré d'automatisation élevé.

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art sans que l'on ne s'écarte du champ de l'invention. Par exemple, la partie supérieure 47 du corps 7 peut être formée de manière à présenter la prise 48 tournée vers le haut, au lieu d'être tournée horizontalement. En outre, la liaison entre les deux corps 6 et 7 peut être obtenue grâce à des moyens d'accrochage différents des ailettes à encliquetage 42.

Claims (10)

REVEND ICAT IONS

1. Dispositif de mesure du niveau minimal d'un liquide dans un réservoir, comprenant un corps creux inférieur (6), susceptible d'être relié à une tubulure (29) du réservoir, un flotteur (17), porté par un organe (12,16) mobile dans ledit corps inférieur, et un capteur (37), susceptible de détecter la position dudit organe, caractérisé par le fait que ledit capteur (37) est porté par un corps creux supérieur (7), susceptible d'être introduit sur ledit corps inférieur (6), permettant d'effectuer un assemblage séparé desdits corps creux (6,7).

2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel ledit corps inférieur (6) est fixé amovible à ladite tubulure (29), au moyen d'un embout fileté (34), caractérisé par le fait que ledit corps inférieur (6) comprend une partie en godet (9), susceptible d'être obturée hermétiquement avec encliquetage par ledit corps supérieur (7).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ledit corps inférieur (6) comprend une paroi (11) séparant ladite partie en godet (9) d'une partie inférieure dans laquelle se déplace ledit organe (12,16), ladite paroi de séparation (11) formant-butée de fin de course pour ledit organe, suite à la poussée hydrostatique dudit flotteur (11).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que ledit organe (12,16) porte un aimant permanent (36) en position adjacente à ladite paroi (11), ledit capteur étant un interrupteur (37) du type à contact hermétique (reed), susceptible d'être actionné par ledit aimant (36) et monté sur ledit corps supérieur (7), de manière à se trouver, en fonctionnement, en - position adjacente à ladite paroi (11).

5. Dispositif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que ledit corps supérieur (7) comprend une paroi latérale (39), susceptible d'embrasser au moins en partie ladite partie en godet (9), et présentant au moins un élément élastique (42), susceptible de venir s'accrocher par encliquetage sur une dent d'accrochage (44) correspondante portée par ladite partie en godet (9).

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que ladite paroi latérale (39) est interrompue par deux couples d'entailles axiales (41), formant deux ailettes élastiques (42) diamétralement opposées, ladite partie en godet (9) comprenant deux dents d'accrochage (44) associées aux deux ailettes (42) et chacune susceptible de s'accrocher sur une ouverture (43) prévue dans l'ailette associée.

7. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé par le fait qu'entre le bord supérieur de ladite partie en godet (9) et ledit corps supérieur (7) est insérée une garniture (46) susceptible d'être pressée lorsque s'effectue ledit accrochage, pour fermer hermétiquement ladite partie en godet.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé par le fait que ladite partie en godet (9) est susceptible de loger une partie dudit corps supérieur (7) dans laquelle sont fixés deux conducteurs (50) de liaison dudit capteur (37) à un organe de signalisation externe.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que chacun desdits corps creux (6,7) est formé d'un seul tenant par injection de matière synthétique, et que lesdits conducteurs sont constitués chacun d'une lamelle métallique pliée (50), partiellement noyée dans un appendice intérieur (49) dudit corps supérieur (7), un appendice central (52) dudit corps supérieur (7) comprenant un siège semi-circulaire (53) susceptible de loger ledit capteur (37) adjacent à ladite paroi (11).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que chacune desdites lamelles (50) présente une extrémité en fourche (51), susceptible d'être reliée à une borne (38) correspondante dudit capteur (37), par déformation à froid, ledit capteur étant supporté par ledit appendice central (52) durant cette déformation.