FR2660570A1 - Dispositif de rappel d'une chaussure de ski sur un ski. - Google Patents

Abstract

La présente invention a pour objet un dispositif de rappel (1) sur un ski (3) d'une chaussure (2) de ski, après soulèvement de celle-ci de la surface supérieure de celui-ci. Ce dispositif de rappel (1) d'une chaussure de ski (2) sur un ski (3), est constitué par au moins une poutre (10) liée au ski (3) à au moins une de ses extrémités, et sollicitée par une zone de sollicitation (20) de la chaussure (2), caractérisé en ce que chaque poutre (10) est sollicitée par un dispositif intermédiaire (11 ) interposé entre la zone de sollicitation (20) de la chaussure (2) et chaque poutre (10).

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de rappel sur un ski d'une chaussure de ski, après soulèvement de celle-ci de la surface supérieure de celui-ci.

De tels dispositifs de rappel sont généralement constitués par un ressort prenant appui d'une part sur une partie d'un dispositif de verrouillage de la chaussure sur le ski, d'autre part sur l'extrémité avant de la semelle de la chaussure.

On connaît également des dispositifs de rappel constitués par une ou plusieurs poutres s'étendant longitudinalement et liées au moins à l'une de leurs extrémités au ski, aptes à être sollicitées en flexion et/ou torsion par une zone de sollicitation appartenant à la chaussure. Ces dispositifs de rappel à poutres présentent l'avantage d'offrir une intensité de rappel relativement élevée par rapport aux dispositifs connus à ressort, ainsi qu'une grande résistance à la fatigue.

Ces dispositifs de rappel à poutres présentent toutefois l'inconvénient de nécessiter un contact direct entre les poutres et la zone de sollicitation de la chaussure. Lors du pivotement de la chaussure, la zone de sollicitation de celle-ci bascule et repousse les poutres de façon à les solliciter en flexion et/ou en torsion.

Un tel mouvement de la zone de sollicitation engendre un glissement de la partie des poutres en contact avec la zone de sollicitation, par rapport à cette dernière. Or, des frottements non maîtrisés entre la zone de sollicitation et la partie des poutres en contact avec celle-ci peuvent perturber ce glissement et modifier intempestivement le fonctionnement du dispositif de rappel. En effet, la zone de sollicitation s'étend le long de l'extrémité avant de la semelle s'étendant sensiblement transversalement et remontant le long de la tige de la chaussure, et peut donc être endommagée par son contact avec le sol lors de la marche.

Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et de fournir un dispositif de rappel à poutres de la chaussure sur le ski, ne nécessitant pas de glissement des poutres sur la zone de sollicitation de la chaussure, et dont le fonctionnement ne soit pas perturbé par un endommagement intempestif de l'état de surface de la semelle et de la zone de sollicitation de la chaussure.

Ce but est atteint dans le dispositif de rappel selon l'invention qui est du type constitué par au moins une poutre liée au ski à au moins une de ses extrémités, et sollicitée par une zone de sollicitation de la chaussure, caractérisé en ce que chaque poutre est sollicitée par un dispositif intermédiaire interposé entre la zone de sollicitation de la chaussure et chaque poutre.

D'autre part, selon une forme de réalisation avantageuse, le dispositif intermédiaire comporte un basculeur dont une surface d'appui est en contact avec la zone de sollicitation de la chaussure et immobile par rapport à celle-ci.

De toute façon, I'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques de celle-ci seront mises en évidence à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes de réalisation, et dans lequel
La figure 1 est une vue en perspective d'une première forme de réalisation selon l'invention.

La figure 2 est une vue en perspective d'une chaussure destinée à coopérer avec un dispositif selon l'invention.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale partielle de la figure 1.

La figure 4 est une vue en coupe longitudinale partielle de la première forme de réalisation de l'invention.

La figure 5 est une vue en coupe longitudinale partielle d'une seconde forme de réalisation selon l'invention.

La figure 6 est une vue en coupe longitudinale partielle d'une seconde forme de réalisation selon l'invention.

La figure 7 est une vue en perspective d'une troisième forme de réalisation selon l'invention.

La figure 8 est une vue en coupe longitudinale partielle d'une quatrième forme de réalisation selon l'invention.

La figure 9 est une vue partielle en bout de la quatrième forme de réalisation selon l'invention.

La figure 10 est une vue partielle en coupe transversale de la quatrième forme de réalisation selon l'invention.

La figure 11 est une vue en coupe longitudinale partielle d'une cinquième forme de réalisation selon l'invention.

La figure 12 est une vue en coupe transversale partielle de la figure 11.

La figure 13 est une vue en coupe partielle longitudinale d'une sixième forme de réalisation selon l'invention.

La figure 1 représente un dispositif de rappel 1 selon l'invention, d'une chaussure de ski 2, du type représenté figure 2, sur un ski 3. Comme représenté figure 2, la chaussure 2 comporte une semelle externe 21 maintenue sur le ski 3 à son extrémité avant 22 par un dispositif de verrouillage 30 solidaire du ski 3, comme représenté figure 1, de façon à permettre le pivotement de la chaussure 2 par rapport au ski 3 autour d'un axe de pivotement 31 sensiblement transversal. Ce dispositif de verrouillage 30 peut être de tout type non représenté connu.

Le ski 3 comporte une nervure 34 de guidage à sa surface supérieure. Cette nervure 34 peut faire partie intégrante du ski 3 ou être rapportée sur celui-ci. La nervure 34 s'étend sensiblement le long de l'axe longitudinal du ski 3 et permet le guidage latéral de la chaussure 2, par coopération avec une rainure 23 correspondante prévue dans la surface inférieure de la semelle 21 de la chaussure 2, de façon connue en soi.

Le dispositif de rappel 1 est constitué de deux poutres 10 situées chacune de part et d'autre de la nervure 34 de guidage, et s'étendant de façon sensiblement longitudinale. Chaque poutre 10 est fixée à son extrémité arrière au ski 3 de façon non représentée.

Comme représenté figures 3 et 4, la chaussure 2 sollicite ces deux poutres 10 par le biais d'un dispositif intermédiaire 11, lors de son pivotement autour de son axe de pivotement 31 transversal, par contact entre une zone de sollicitation 20 de la chaussure 2 et un basculeur 4 du dispositif intermédiaire 1 1 qui sera décrit plus loin.

Un dispositif de rappel 1 comportant des poutres 10 s'étendant de part et d'autre d'un ski 3 ne comportant pas de nervure 34 de guidage peut également être sollicité par un dispositif intermédiaire 1 1 selon l'invention, de façon non représentée.

Le dispositif intermédiaire 1 1 est constitué de deux bras latéraux 70 reliés chacun à leur extrémité supérieure, de façon à former sensiblement un "U" renversé, par une traverse 7 sur laquelle est monté articulé un basculeur 4 venant en contact avec une zone de sollicitation 20 de la chaussure 2.

Comme représenté figure 1, selon l'invention, les poutres 10 sont chacune solidaires d'un bras latéral 70 associé, par encastrement et collage dans une glissière 72 prévue dans le bras latéral 70, de forme correspondante à la poutre 10.

Tout autre type de liaison solidarisant le bras latéral 70 et sa poutre 10 correspondante peut également être utilisée. Le bras latéral 70 peut aussi constituer un prolongement de la poutre 10 de façon non représentée.

La traverse 7 est de section transversale sensiblement ovale.

La traverse 7 est solidaire à chacune de ses extrémités de l'un des bras latéral 70 associé, par introduction dans un orifice 73 de forme correspondante de ce bras latéral 70, et collage, vissage ou soudage, ou simplement par prolongement de ce bras latéral 70.

Le basculeur 4 comporte une lumière transversale débouchante et ouverte à son extrémité basse 43 représentée figure 3, traversée par la traverse 7.

Un mouvement du basculeur 4 composé d'une rotation autour d'un axe virtuel transversal et d'une translation est donc possible par déplacement de la traverse 7 dans la lumière 43. La translation du basculeur 4 par rapport à la traverse 7 est limitée par la surface supérieure 45a de la lumière d'une part, et par le rebord inférieur du basculeur 45b d'autre part.

Selon une réalisation préférée, I'extrémité avant 22 de la semelle 21 est en contact dans sa zone de sollicitation 20 avec la surface d'appui 40 postérieure du basculeur 4 lorsque la chaussure 2 est solidaire du ski 3 par le dispositif de verrouillage 30.

Comme représenté figure 4, lors du pivotement de la chaussure 2 autour de son axe de pivotement 31, la zone de sollicitation 20 fait basculer le basculeur 4 autour de la traverse 7, la chaussure repousse alors la traverse 7 par l'intermédiaire du basculeur 4, ce qui entraîne les bras latéraux 70 et l'extrémité des poutres 10 vers le bas et sollicite celles-ci en flexion.

Pendant le pivotement de la chaussure 2, la surface d'appui 40 postérieure du basculeur 4 demeure avantageusement en contact avec la zone de sollicitation 20 de la chaussure 2, sans mouvement relatif par rapport à celle-ci. On évite ainsi les problèmes engendrés par un dispositif de rappel 1 dans lequel les poutres 10 viennent directement en contact avec la zone de sollicitation 20 de la chaussure 2.

De tels dispositifs font en effet apparaître des frottements non maîtrisés entre la zone de sollicitation 20 et les poutres 10. En effet, I'extrémité avant 22 de la semelle 21 de la chaussure 2 est soumise à des agressions extérieures nombreuses, notamment lors de la marche. La zone de sollicitation 20 s'étendant le long de cette extrémité avant 22 risque donc d'être endommagée, et de ce fait, le contact entre les poutres 10 et la zone de sollicitation 20 risque d'être perturbé. Des aspérités de la zone de sollicitation 20 peuvent en effet gêner le glissement des poutres 10 sur la chaussure 2, nécessaire lors du pivotement de celle-ci, dans le cas de dispositifs de rappel I sans dispositif intermédiaire 11.

Dans la forme de réalisation représentée à la figure 4, le mouvement relatif permettant le pivotement de la chaussure 2, existe uniquement entre le basculeur 4 et la traverse 7.

Le frottement entre ces deux éléments 4, 7 est donc entièrement maîtrisé, les surfaces de ces éléments 4, 7 n'étant pas soumises à des agressions extérieures et à une détérioration intempestive.

Lors du pivotement de la chaussure 2 pour ramener la semelle 21 en contact avec le ski 3, les poutres 10 restituent l'énergie emmagasinée lors de leur sollicitation par la chaussure 2 en exerçant une poussée sur les bras latéraux 70 qui repoussent alors la traverse 7 dans le sens horaire, c'est-à-dire tendant à plaquer le basculeur 4 contre l'extrémité avant 22 de la chaussure 2. Le basculeur 4 repousse ainsi la semelle 21, donc la chaussure 2 dans la position plaquée sur le ski 3.

Par ailleurs, comme le montre la figure 3, le basculeur 4 comporte une languette 8. Cette languette 8 est découpée dans la face transversale postérieure 47a du basculeur 4, de façon à être liée à celle-ci seulement à son extrémité supérieure par une liaison 80, et elle se trouve plaquée du fait de sa forme et de son matériau contre la traverse 7. Comme représenté figure 4, la section transversale ovale de la traverse 7 permet de repousser cette languette 8 qui prend appui sur la surface de la traverse 7 lors du pivotement de la chaussure 2 vers l'avant. Ainsi, la traverse 7 joue un rôle de came pour la languette 8 qui tend à revenir en position de repos, du fait de son élasticité, en glissant sur la traverse 7 lors du retour de la chaussure 2 vers le ski 3, ce qui fait basculer le basculeur 4 autour de cette traverse 7.Ce glissement de la languette 8 le long de la surface de la traverse 7 permet au basculeur 4 son retour en position de repos, sa surface transversale postérieure 47a demeurant en contact et, sensiblement parallèle à la zone de sollicitation 20 de la chaussure 2, tout au long du mouvement de celle-ci.

La languette 8 constitue ainsi un moyen élastique de rappel en position de repos du basculeur 4.

Par ailleurs, ce type de basculeur 4 à languette 8 permet d'additionner l'énergie de rappel du basculeur 4, due au retour en position stable de la languette 8 rappelant également la chaussure 2 sur le ski 3, à l'énergie de rappel due aux poutres 10. On peut donc modifier l'intensité de rappel de la chaussure 2 sur le ski 3, en changeant de basculeur 4 et en le remplaçant par un basculeur 4 dont la liaison 80 avec sa languette 8 est plus rigide, ou moins rigide suivant l'intensité de rappel désirée.

Selon une forme de réalisation préférée, le basculeur 4 est avantageusement constitué d'une face transversale postérieure 47a et d'une face transversale antérieure 47b reliées entre elles à leur limite supérieure par un raccord transversal 48 de façon à posséder une forme en "U" renversé en section longitudinale. Cette construction, associée à un matériau de basculeur 4 relativement élastique, permet l'écartement des deux faces transversales 47a, 47b et autorise la pose du basculeur 4 sur la traverse 7, par pression sur celui-ci. Cette pression provoque l'écartement des faces transversale 47a, 47b et la pénétration de la traverse 7 entre celles-ci.

Lorsque la traverse 7 est en place dans la lumière 43, les faces transversales 47a, 47b se rapprochent du fait de l'élasticité de leur raccord 48 et la traverse 7 est maintenue dans la lumière 43 par le rebord 45b constituant butée, de la face transversale postérieure 47a.

On pourrait prévoir d'ouvrir la lumière 43 à son extrémité haute plutôt qu'à son extrémité basse, ce qui constituerait une construction équivalente.

Ce type de basculeur 4 permet un montage et un démontage rapide de celui-ci sur la traverse 7 associée. Par ailleurs, le basculeur 4 est ainsi avantageusement amovible et peut être remplacé sans démontage du dispositif de rappel 1. Un tel basculeur 4 permet également la conception d'un ensemble constitué des bras latéraux 70 et d'une traverse 7 constituant une seule pièce de forme sensiblement en U venant relier les poutres 10, de façon non représentée, et sur laquelle on vient monter le basculeur 4.

La figure 5 représente un dispositif de rappel 1 d'une chaussure 2 sur un ski 3 identique à celui représenté à la figure 1. Les bras latéraux 70 et la traverse 7 de ceux-ci sont constitués par le prolongement des deux poutres 10 constituées par un seul et même fil métallique comme représenté, de section transversale circulaire.

Comme représenté figure 5, le basculeur 4 comporte une lumière tranversale 43 oblongue et fermée à ses deux extrémités. D'autre part, le basculeur 4 est monté pivotant autour d'un axe d'articulation 41, fictif et coaxial à l'axe 31 de la chaussure, transversal par rapport au ski 3. Selon une forme de réalisation préférée, le basculeur 4 comporte une surface concave 42 coopérant avec une surface convexe 32 générée par le dispositif de verrouillage 30 comme représenté, pour permettre ce pivotement du basculeur 4 autour de l'axe d'articulation fictif 41 transversal.

L'axe d'articulation 41 ainsi réalisé n'utilise pas de pièce intermédiaire entre le basculeur 4 et le dispositif de verrouillage 30. Cette solution est donc simple et peu onéreuse. Par ailleurs, on a ainsi un axe d'articulation fictif 41 du basculeur confondu avec l'axe de pivotement 31 de la chaussure 2, ce qui permet de n'avoir aucun mouvement relatif du basculeur 4 par rapport à la zone de sollicitation 20.

Comme représenté figure 6, lors du pivotement de la chaussure 2 vers l'avant,
I'extrémité avant 22 de la semelle 21 repousse la face transversale postérieure 47a du basculeur 4 et entraîne ainsi celui-ci en rotation autour de son axe d'articulation 41.

La traverse 7 commence à translater dans la lumière 43 puis entraîne les bras latéraux 70 et donc les poutres 10 vers le bas, et les sollicite ainsi en flexion.

De façon non représentée, on pourra prévoir l'inclinaison du plan médian de la lumière 43, ce qui permettra le choix de l'intensité de rappel de la chaussure 2 voulue. En effet, une lumière 43 horizontale permettra une intensité de rappel différente que dans le cas d'une lumière 43 verticale. Le choix de l'inclinaison déterminera l'intensité du rappel.

Les poutres 10 ramènent alors le basculeur 4 dans sa position initiale par l'intermédiaire des bras latéraux 70 et de leur traverse 7. La face transversale postérieure 47a du basculeur 4 repousse la chaussure 2 vers le ski
De façon non représentée, on pourra avoir une section rétrécie vers le haut de la lumière 43 permettant l'amortissement du rappel de la chaussure 2 sur le ski 3.

Dans ce cas, quand la traverse 7 arrivera en bout de lumière 43, elle sera freinée par le rapprochement des parois de la lumière 43 et la chaussure 2 arrivera en contact en douceur sur le ski 3.

De même, on pourra prévoir un matériau amortissant recouvrant la surface intérieure 45 de la lumière 43, totalement ou en partie, pour permettre l'amortissement du mouvement de pivotement de la chaussure 2 en fin de course, vers l'avant ainsi qu'en direction du ski 3. Ceci évitera les fins de course brutales et les chocs pour le skieur.

On pourrait également prévoir, de manière non représentée, de recouvrir la traverse 7 de matériau élastique amortissant, plutôt que de recouvrir la lumière 43.

Ainsi que le montre la figure 6, deux ailes 81 s'étendant en saillie latéralement, et sensiblement dans le prolongement de la surface transversale postérieure 47a du basculeur 4 permettent à celui-ci sont retour et son maintien en position stable en contact et parallèle à la zone de sollicitation 20 de la chaussure 2, par appui sur chacun des bras latéraux 70.

Un galet cylindrique peut également être monté libre en rotation autour de la traverse transversale 7 solidaire de deux bras latéraux 70, de façon non représentée, pour remplacer le basculeur 4.

Lors du pivotement de la chaussure 2 vers l'avant, I'extrémité avant 22 de la semelle 21 pousse le galet qui joue alors le rôle du basculeur, et donc la traverse 7 transversale. Au cours du pivotement, le galet roule sur l'extrémité avant 22 de la semelle 21, et ne reste donc pas fixe par rapport à celle-ci.

Ce roulement permet cependant d'éviter les problèmes dus au frottement de la zone de sollicitation 20 contre les poutres 10, qui existent dans le cas d'un dispositif de rappel 1 ne comportant pas de dispositif intermédiaire 11.

On pourrait également prévoir un galet en matériau élastique compensant les défauts de surface de la zone de sollicitation 20.

On peut également prévoir, de façon non représentée, un dispositif de rappel 1 constitué d'une lame s'étendant selon l'axe longitudinal sous la semelle 21 de la chaussure 2, entre la surface supérieure de la nervure 34 et la surface de la rainure 23 de la semelle 21 en regard, I'extrémité arrière de cette lame étant solidaire de la surface supérieure de la nervure 34. Dans ce cas, on peut prévoir un basculeur articulé sur le ski selon un axe sensiblement transversal, et comportant deux branches sensiblement perpendiculaires entre elles, et dont la première coopère avec la zone de sollicitation 20 de la chaussure 2 et la seconde avec l'extrémité avant de la lame. Lors du pivotement de la chaussure, le basculeur est entraîné en rotation par l'intermédiaire de sa première branche, et entraîne en flexion vers le haut l'extrémité avant de la lame par sa seconde branche.

L'intérêt présenté par un tel dispositif est l'intégration totale de la lame sous la partie centrale de la semelle.

La figure 7 représente un dispositif de rappel 1 similaire aux figures précédentes. Le dispositif intermédiaire 1 1 est ici constitué par un fil recourbé, sensiblement en forme de "U" renversé, dont la partie médiane est une branche horizontale 76 constituant une surface d'appui 40 pour la zone de sollicitation 20 de la chaussure 2. Cette partie médiane 76 est prolongée par deux bras latéraux 70, sensiblement verticaux, s'étendant de part et d'autre de la zone de sollicitation 20 de la chaussure 2. Les deux bras latéraux 70 sont recourbés en forme de crochet 71 à leur extrémité basse, crochet 71 dans lequel sont introduites les poutres 10.

Chaque crochet 71 est prolongé par un doigt transversal 77 coopérant avec un trou transversal, non représenté, prévu dans une pièce rapportée non représentée sur le ski 3 et solidaire de celui-ci, destinée à se loger sous la chaussure, de façon à constituer une articulation du fil recourbé autour d'un axe d'articulation transversal à l'axe longitudinal du ski 3, de façon connue en soi. Les deux doigts 77 matérialisent l'axe d'articulation du fil recourbé.

Le dispositif intermédiaire 1 1 présente ici une construction simple et peu onéreuse.

Par ailleurs, ce dispositif intermédiaire 1 1 présente une certaine déformabilité et une certaine élasticité du fait de sa constitution et de la forme du fil métallique recourbé.

Cette élasticité peut également moduler l'intensité du rappel et ajouter une composante de rappel s'additionnant à celle des poutres 10.

Lors du pivotement de la chaussure 2 vers l'avant, l'extrémité avant 22 de la semelle 21 repousse la partie médiane 76 du fil recourbé, ce qui entraîne celui-ci en rotation autour de ses doigts 77 transversaux. Chacun des deux crochets 71 entraîne alors la poutre 10 associée vers le haut et la sollicite ainsi en flexion vers le haut.

Dans le cas d'un dispositif de rappel 1 du même type que représenté par la figure 1, c'est-à-dire avec sollicitation des poutres 10 vers le bas, on peut prévoir, de façon non représentée, un dispositif intermédiaire 1 1 libre en rotation selon un axe d'articulation transversal par rapport au ski 3, matérialisé par deux doigts 77, comme représenté figure 7. Dans ce cas, l'extrémité basse de chaque bras latéral 70 forme un poussoir coopèrant avec des rampes, inclinées ou non, prévues sur chacune des poutres 10, ce qui provoque la flexion vers le bas des poutres 10 lors du pivotement de la chaussure 2.

La figure 8 représente un dispositif de rappel 1 du même type que celui de la figure 1 comportant deux poutres 10. Chacune de ces poutres 10 est reliée de façon rigide à son extrémité avant à un levier 90 s'étendant dans un plan sensiblement transversal. Ces deux leviers 90 sont chacun articulés, à leur extrémité haute, autour d'un pivot 9 commun.

Ce pivot 9 est cylindrique et traverse un trou cylindrique sensiblement longitudinal d'une rotule 91 solidaire de chacun des leviers 90.

L'extrémité avant du pivot 9 comporte une butée 94 interdisant la translation d'avant vers l'arrière à travers le trou cylindrique de la rotule 91. L'extrémité arrière 93 du pivot 9 comporte une butée 96 interdisant la translation d'arrière vers l'avant du pivot 9 à travers le trou cylindrique de la rotule 91.

Par ailleurs, I'extrémité arrière 93 du pivot 9 comporte une surface d'appui arrière 97 coopérant avec une zone de sollicitation 20 de la semelle 21 de la chaussure 2.

Comme représenté figure 10, un cavalier 98 enjambe la nervure 34, prévue sur le ski 3 pour le guidage latéral de la chaussure 2, dans une zone située sous le pied selon une réalisation préférée.

Ce cavalier 98 comporte des rampes 99 avec lesquelles chaque poutre 10 est en contact.

Lors du pivotement de la chaussure 2, la zone de sollicitation 20 bascule vers l'avant et repousse ainsi le pivot 9 par sa surface d'appui arrière 97. Comme représenté figure 9, ce pivot 9 entraîne alors en rotation vers l'avant les deux leviers 90. Les poutres 10 glissent alors le long des rampes 99 du cavalier 98, figure 10, et s'écartent de l'axe longitudinal du ski 3, en forçant les deux leviers 90 à pivoter autour de leur pivot 9 en s'écartant l'un de l'autre, à la façon de deux lames de ciseaux.

Un tel dispositif intermédiaire 1 1 permet une sollicitation à la fois en torsion et en flexion des poutres 10.

D'autre part, la surface d'appui arrière 97 du pivot 9 demeure immobile par rapport à la zone de sollicitation 20, ceci grâce à la rotule 91, ce qui évite les problèmes de frottement non maîtrisé.

La figure 1 1 représente un dispositif de rappel 1 du type à poutres 10. Le dispositif intermédiaire 1 1 est constitué par deux bras latéraux 70 reliés chacun respectivement à l'une des poutres 10 de façon identique à celle représentée figure 1. Ces deux bras latéraux 70 sont reliés entre eux de façon rigide, par une traverse 7 (figure 12). Cette traverse 7 supporte un tampon élastique 5 qui lui est fixé de façon rigide démontable. Selon une forme de réalisation préférée non représentée, le tampon élastique 5 comporte à sa base un rebord en saillie maintenu par un couvercle fixé sur la traverse 7 par exemple par vissage et interdisant donc tout mouvement de la base du tampon 5 par rapport à la traverse 7. Une face
postérieure 53 du tampon 5 vient en contact avec la zone de sollicitation 20 de la chaussure 2.

Lors du pivotement de la chaussure 2 vers l'avant, la zone de sollicitation 20
pivote et sollicite en compression le tampon élastique 5. Quand celui-ci est totalement comprimé, il réagit comme une pièce rigide et repousse à son tour la traverse 7, qui entraîne alors les bras latéraux 70 vers le bas et sollicite ainsi les poutres 10 en flexion.

Un tel dispositif intermédiaire 1 1 muni d'un tampon élastique 5 permet d'additionner l'énergie de rappel du tampon élastique 5 et l'énergie de rappel due aux poutres 10. On peut ainsi modifier l'intensité du rappel de la chaussure 2 sur le ski 3 en changeant le tampon élastique 5. Par exemple, un tampon élastique 5 en matériau de rigidité équivalente à celle des poutres 10 ou supérieure à celle-ci permettra d'avoir un dispositif de rappel 1 restituant un rappel principalement dû aux poutres 10. Par contre, un tampon élastique 5 en matériau de rigidité très inférieure à celle des poutres 10 constituera un dispositif de rappel 1 dans lequel les poutres 10 n'auront pratiquement pas d'influence sur le rappel car elle ne seront pas sollicitées, le tampon élastique 5 compensant entièrement le mouvement de la chaussure 2.

La figure 13 représente un dispositif de rappel 1 du type à poutres 10 utilisé avec un dispositif de verrouillage 30 de la chaussure 2 sur le ski 3 du type à étrier 35. L'extrémité avant de la chaussure 2 est maintenue de façon rigide dans un étrier 35 par des moyens connus en soi.

L'étrier 35 constitue ici le basculeur et est articulé autour d'un axe d'articulation 31 transversal solidaire du ski 3. L'étrier 35 comporte deux ailes latérales 36 recourbées à leur extrémité basse en forme de crochet 37 de façon à constituer une zone d'appui pour chacune des poutres 10.

Les poutres 10 sont chacune solidaire du ski 3 à leur extrémité avant, par introduction dans un trou cylindrique d'une pièce 33a solidaire du ski 3. La translation longitudinale des poutres 10 est interdite par une vis 33b.

On pourrait également interdire le mouvement des extrémités avant et arrière de chaque poutre 10 en translation ascendante par deux butées constituées par deux barres transversales traversant le ski 3, de façon non représentée.

Lors du pivotement de la chaussure 2, L'étrier 35 pivote autour de son axe transversal 31, et les ailes 36 entraînent en rotation dans le sens anti-horaire les crochets 37, ceux-ci entraînent les poutres 10 vers le haut dans leur zone d'appui.

Les poutres 10 sont ainsi sollicitées en flexion.

De même que précédemment, tout au long du pivotement de la chaussure 2, la zone de sollicitation 20 de celle-ci est immobile par rapport à l'étrier 35. Comme le seul mouvement relatif existant se produit entre l'étrier 35 et les poutres 10, le frottement entre ces deux éléments 35, 10 est donc maîtrisé car ces éléments 35, 10 ne sont pas soumis à une détérioration intempestive.

Claims (29)

REVENDICATIONS

1) Dispositif de rappel (1) d'une chaussure de ski (2) sur un ski (3), constitué par au moins une poutre (10) liée au ski (3) à au moins une de ses extrémités, et sollicitée par une zone de sollicitation (20) de la chaussure (2), caractérisé en ce que chaque poutre (10) est sollicitée par un dispositif intermédiaire (11) interposé entre la zone de sollicitation (20) de la chaussure (2) et chaque poutre (10).

2) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est constitué de deux poutres (10) reliées entre elles par le dispositif intermédiaire (11).

3) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif intermédiaire (11) comporte un basculeur (4) dont une surface d'appui

(40) est en contact sans glissement avec la zone de sollicitation (20) de la chaussure (2).

4) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la surface d'appui (40) du basculeur (4) est immobile par rapport à la zone de sollicitation (20) de la chaussure (2) lors de la sollicitation des poutres (10).

5) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la surface d'appui (40) du basculeur (4) est constituée par un tampon (5) en matériau élastique.

6) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que le basculeur (4) est libre au moins en rotation autour d'un axe d'articulation (41) sensiblement transversal.

7) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 6, dans lequel la chaussure (2) est liée au ski (3) par un dispositif de verrouillage (30) autorisant le pivotement de la chaussure (2) autour d'un axe de pivotement (31) sensiblement transversal, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (41) du basculeur (4) est très proche de l'axe de pivotement (31) de la chaussure (2).

8) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (41) du basculeur (4) et l'axe de pivotement (31) de la chaussure (2) sont confondus.

9) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'axe d'articulation fictif (41) du basculeur (4) est généré par la coopération d'une surface concave (42) du basculeur (4), et d'une surface convexe (32) du dispositif de verrouillage (30).

10) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que le dispositif intermédiaire (11) comporte une traverse (7) s'étendant transversalement par rapport à l'axe longitudinal (33) du ski (3).

11) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce le basculeur (4) comporte une lumière (43) traversée par la traverse (7) du dispositif intermédiaire (11).

12) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 11, caractérisé en ce que la lumière (43) possède un plan médian incliné par rapport au plan du ski.

13) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 11, caractérisé en ce que la surface intérieure (45) de la lumière (43) est au moins en partie recouverte par un matériau élastique (46).

14) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 11, caractérisé en ce que la lumière (43) est de section non constante.

15) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce que la traverse (7) est recouverte au moins en partie de matériau élastique.

16) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 11, caractérisé en ce que la traverse (7) est de section transversale sensiblement ovale.

17) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 3 ou 11, caractérisé en ce que le basculeur (4) comporte des moyens de rappel élastique (8) le ramenant en position de repos.

18) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 17, caractérisé en ce que les moyens de rappel élastique (8) sont constitués par une languette (8) liée au basculeur (4) par une liaison (80) déformable et élastique.

19) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 17, caractérisé en ce que les moyens de rappel élastique (8) sont constitués par au moins une aile (81) du basculeur (4) prenant appui sur une partie du dispositif intermédiaire (11).

20) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 3 ou 11, caractérisé en ce que le basculeur (4) est démontable sans démontage du dispositif de rappel (1).

21) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 20, caractérisé en ce la lumière (43) est ouverte à l'une de ses extrémités pour l'engagement du basculeur (4) sur la traverse (7).

22) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 21, caractérisé en ce que le basculeur (4) est constitué par deux faces transversales (47a, 47b) reliées entre elles à leur limite supérieure par un raccord transversal (48) constituant une liaison déformable et élastique.

23) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce que la traverse (7) est solidaire d'au mois un bras latéral (70).

24) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 23, caractérisé en ce que chaque bras latéral (70) est solidaire d'une poutre (10) associée.

25) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 23, caractérisé en ce que chaque bras latéral (70) est solidaire d'un crochet (71) de sollicitation d'une poutre (10) associée.

26) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 23, caractérisé en ce que chaque bras latéral (70) est muni d'un poussoir prenant appui sur une poutre (10) associée.

27) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 26, caractérisé en ce qu'au moins un poussoir coopère avec une rampe prévue sur la poutre (10) associée.

28) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que le basculeur (4) est constitué par un pivot (9) d'axe sensiblement longitudinal qui constitue l'articulation commune de deux leviers (90) reliés chacun à une poutre (10) associée.

29) Dispositif de rappel (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le basculeur est constitué par une partie du dispositif de verrouillage (30).