FR2659615A2 - Chariot du type diable, pour la manutention des futs. - Google Patents

Abstract

La chape 8, réglable en position le long du mât 1 du chariot, porte une potence 18 à laquelle est suspendue par une sangle d'actionnement 26 une pince autoserreuse dont les mâchoires 25 s'engagent dans les encoches 17 du fût plastique 15 à saisir. Au repos, des ressorts rappellent les mâchoires 25 en position écartée. La potence 18 est articulée sur la chape 8 pour présenter un débattement limité vers le bas permettant de dégager la pince du fût sans dérégler la position de la chape 8. La chape 8 est reliée par une sangle 40 à un ressort 42 fixé à l'intérieur du mât 1 et qui compense le poids de cette chape et des organes qu'elle porte en permettant un réglage aisé de la position de la chape le long du mât 1. Le diable selon l'addition permet la prise en suspension des fûts, qu'ils soient en métal ou en matière plastique.

Description

Le brevet nO 87.01247 du 3 février 1987 au nom du demandeur a pour objet un chariot du type diable conçu pour saisir un fût disposé en position verticale sur le sol ou sur un autre support, le renverser en position inclinée et assurer son déplacement par roulage.

Selon la revendication 1 de ce brevet, le chariot comprend un mât comportant à sa partie inférieure des moyens de roulement surmontés d'une partie en forme de berceau, à son extrémité supérieure un guidon de manoeuvre et, sur une partie intermédiaire, une chape dotée de moyens d'immobilisation sur le mât et sur laquelle sont articulés un crochet destiné à s'engager à l'intérieur d'un relief présenté par la circonférence supérieure du fût et une mâchoire inférieure qui est destinée à s'engager sous ledit relief du fût pour assurer la retenue en suspension du fût sur le mât. Lesdits moyens d'immobilisation de la chape sur le mât comprennent un excentrique dont la rotation est commandée par un levier de manoeuvre, cet excentrique coopérant avec une mâchoire mobile pour appliquer une force de serrage sur le mât.

Lorsque le fût à transporter se trouve initialement en position couchée, il convient de le relever en position verticale, avant de l'amener en position inclinée ' de roulage. Pour réaliser cette opération de relevage, on peut utiliser le diable en le disposant sur le fût couché et en appliquant une poussée sur le guidon pour faire jouer au mât le rôle d'un levier afin d'obtenir le pivotement de relevage du fût.

Toutefois lors de cette opération les forces engendrées, compte tenu du poids du-fût à relever, tendent à séparer le diable du fût en risquant de provoquer l'échappement de ce dernier ce qui peut créer des accidents.

La présente addition a pour un de ses objets de remédier à cet inconvénient en permettant de réaliser avec le diable du brevet principal, facilement et en toute sécurité, le relevage en position verticale de toute sécurité, le relevage en position verticale de fûts couchés horizontalement sur le sol. A cet effet, selon la présente addition, le mât du diable est équipé d'un bras de longueur réglable dont une extrémité est articulée au mât en partie haute de celui-ci et dont l'autre extrémité prend appui sur l'intérieur de la circonférence supérieure du fût en une région diamétralement opposée à celle coopérant avec les mâchoires portées par la chape. Grâce à ce bras, lors du relevage, un effet de couple se trouve engendré qui tend à empêcher le diable de s'écarter du fût.

Avantageusement, selon l'addition, le guidon du diable est monté de façon télescopique à l'extrémité supérieure du mât de façon, en éloignant le guidon du fût, à assurer une multiplication de la force de relevage fournie par l'utilisateur.

La présente addition a également pour objet de permettre, avec le diable selon le brevet principal, de saisir et de transporter non seulement des fûts métalliques, qui présentent un relief vertical sur leur circonférence supérieure, mais aussi toutes les sortes de fûts en matière plastique. A cet effet la chape immobilisable en position réglable le long du mât porte une potence à l'extrémité de laquelle est suspendu un moyen de préhension à auto-serrage du fût plastique. Ce moyen de préhension à auto-serrage peut, lorsque le fût plastique présente un axe ou une barrette en partie centrale de son extrémité supérieure, être constitué par un crochet suspendu à la potence et conçu pour coopérer avec ledit axe ou barrette.Lorsque le fût plastique à saisir présente sur sa périphérie une ou plusieurs paires d'encoches diamétralement opposées, le moyen de préhension est alors constitué par une pince comprenant au moins deux mâchoires alignées coulissantes destinées à engager respectivement deux encoches diamétralement opposées. Le coulissement des mâchoires est commandé par un lien souple qui sert de moyen de suspension accroché à la potence. Avantageusement, selon la présente addition, des moyens de rappel élastiques coopèrent avec les mâchoires coulissantes pour amener automatiquement celles-ci en position desserrée lorsqu'une action de traction ne s'effectue plus sur le lien souple, de façon à pouvoir facilement dégager la pince des encoches du fût transporté ou la mettre en place dans les encoches d'un fût à transporter.

Lorsque l'utilisateur est amené à effectuer successivement la prise d'un certain nombre de fûts plastiques de mêmes dimensions et qu'tel a réglé en conséquence la position sur le mât de la chape portant la potence de préhension, il est plus simple et plus rapide pour lui de ne pas avoir à dérégler la position de la chape (en faisant descendre un peu celle-ci le long du mât) pour dégager le moyen de préhension (crochet ou pince) des organes de prise du fût (barrette ou encoches).A cet effet la présente invention prévoit un montage articulé de la potence de préhension sur la chape de support, avec un organe de manoeuvre tournant qui permet, par une rotation dans un sens, de commander un pivotement limité vers le bas de la potence pour le dégagement de l'organe de préhension et, par rotation en sens inverse, le retour de la potence dans sa position initiale verrouillée.

Comme l'ensemble constitué par la chape et les organes de préhension qu'elle porte présente un certain poids, la présente addition prévoit aussi un moyen permettant, malgré ce poids, un réglage facile, précis et sans effort de la position de la chape le long du mât pour amener le moyen de préhension dans la position appropriée pour son engagement dans les organes de prise équipant le fût. A cet effet, la chape est reliée par un lien souple à un système d'équilibrage qui est disposé à l'intérieur du mât et qui fournit une force ascensionnelle légèrement supérieure au poids de l'ensemble formé par la chape et le système de préhension qui lui est lié.

Pour bien faire comprendre le diable selon la présente addition, on en décrira ci-après, à titre d'exemples sans caractère limitatif, des formes de réalisation préférées en référence au dessin schématique annexé dans lequel
la figure 1 est une vue en élévation d'un diable selon la présente addition en position de prise d'un fût métallique disposé horizontalement sur le sol, afin d'assurer le relevage du fût
la figure 2 est une vue en élévation du diable de la figure 1 après relevage du fût en position verticale
la figure 3 est une vue en élévation d'un diable selon la présente addition, équipé pour la prise de fûts en matière plastique
la figure 4 est, à plus grande échelle, et en coupe verticale, une vue partielle correspondant à la figure 3 et montrant le système de compensation du poids de la chape et des organes de préhension qui lui sont associés ; et
la figure 5 est une vue de détail montrant plus particulièrement la potence de suspension articulée à débattement limité et la pince de préhension des fûts plastiques à encoches.

En référence aux figures 1 et 2 on a représenté une forme de réalisation de diable selon la présente addition comportant, comme décrit en détails au brevet principal, un mât 1 terminé à son extrémité supérieure par un guidon 2 et portant à sa base un berceau arqué 3. On a repésenté en 4 les roues dont l'essieu 4' est porté par le berceau 3, en 5 la roulette arrière et en 6 le système de suspension lié à celle-ci.

Sur le mât 1 est fixée en position réglable, à l'aide du levier 7, la chape 8 qui porte le système de prise en suspension du fût métallique 9, ce système comprenant une mâchoire supérieure 10 formant crochet et une mâchoire inférieure 11.

Selon la présente addition, pour créer un effet de couple aidant au relevage du fût 9 au moyen du diable (afin de passer de la position horizontale du fût représentée à la figure 1 à la position verticale de la figure 2), on prévoit un bras 12 télescopique de longueur réglable dont l'extrémité supérieure est articulée à la partie haute du mât 1. Le diable étant mis en position contre le fût 9 couché horizontalement, comme représenté à la figure 1, on déploit alors le bras 12 de façon que son extrémité libre vienne engager la face interne du bord périphérique 13 du fût en un emplacement diamétralement opposé à celui engagé par la mâchoire supérieure 10. On comprend que l'effet de couple (matérialisé par les flèches C à la figure 1) créé par l'action du bras 12 assure une parfaite coopération du diable et du fût pendant le relevage, facilitant grandement ce dernier.A la figure 2 on a représenté en trait plein le bras 12 en position de repos, maintenu contre le mât 1 par un ressort 12', et en trait pointillé le bras 12 dans sa position d'utilisation.

Comme on l'a schématisé aux figures 1 et 2, le guidon 2 est en montage télescopique à l'intérieur du mât 1 ce qui permet, par sortie du guidon dans sa position en pointillé de la figure 1, de pouvoir éloigner le guidon 2 du fût 9 ce qui assure une multiplication de la force de relevage exercée par l'utilisateur. On remarquera que le guidon 2 porte un étrier de prise complémentaire 14, disposé du côté du fût, qui (dans la position de la figure 1) facilite l'action à appliquer au mât 1 pour le relevage et, en position inclinée de roulage, permet de manoeuvrer le diable sans avoir à se pencher.

En référence maintenant aux figures 3 à 5 on a représenté le chariot selon la présente addition équipé pour la prise de fûts en matière plastique. Comme on le sait les fûts 15 en matière plastique présentent, pour leur préhension, une barrette horizontale 16 orientée selon un diamètre supérieur du fût et/ou, vers leur partie supérieure, des encoches 17 diamétralement opposées.

Pour la prise de ces fûts plastiques une potence 18 est articulée à une extrémité sur la chape 8 et supporte à son extrémité libre un anneau d'accrochage 19 monté pour pouvoir tourner et pivoter librement. A l'anneau d'accrochage 19 est suspendu, par un câble 20, un crochet 21 destiné à venir engager la barrette centrale 16 du fût 15 pour assurer la prise en suspension du fût lors du basculement du mât 1. La potence 18 est également équipée, pour la prise des fûts 15 par leurs encoches 17, d'un système de préhension en forme de pince du type général décrit dans le brevet français nO 85.00628 (publié sous le NO 2 576 007) du même déposant.Ce systèmme comprend un tube carré 22 à l'intérieur duquel sont montés en coulissement libre deux éléments tubulaires opposés 23 dont l'extrémité libre 24 en équerre porte une mâchoire 25 en forme de crochet conçue pour s'adapter dans l'encoche 17 du fût 15. Une sangle 26 est fixée à chaque extrémité à une chape 27 solidaire d'un élément 23, passe dans des guides 28 portés par le tube 22 au voisinage de sa partie centrale et est suspendue en son centre à l'anneau de levage 19. On comprend alors que, la position de la chape 8 le long du mât 1 ayant été réglée pour que les mâchoires 25 viennent se loger dans les encoches opposées 17 d'un fût 15 en attente, le basculement du diable aura pour effet, par l'intermédiaire de la potence 18, d'appliquer une traction sur la sangle 26 assurant le serrage automatique des mâchoires 25 et la prise en suspension du fût 15 par le diable.

Avantageusement selon la présente addition, et comme on le voit plus particulièrement à la figure 5, chaque élément 23 est en montage élastique à l'intérieur du tube 22 de façon, lorsqu'aucune traction n'est appliquée à la sangle 26, à être rappelé en position partiellement sorti du tube 22 afin que les mâchoires 25 viennent automatiquement dans une position écartée des encoches 17. A cet effet chaque tube 23 porte intérieurement une tringle de guidage 29 sur laquelle est disposé un ressort de compression 30 dont une extrémité s'appuie sur la partie en équerre 24 et dont l'autre extrémité engage une pièce de butée 31 faisant saillie intérieurement à partir du tube 22.On comprend ainsi que, en position de serrage des mâchoires 25 (position en trait plein de la figure 5) les ressorts 30 se trouvent comprimés et que, lorsque le fût 15 est déposé en appui sur un support en supprimant alors la traction appliquée à la sangle 26, les ressorts 30 se détendent et amènent automatiquement les mâchoires 25 dans une position écartée (position en trait pointillé de la figure 5) qui rend facile le dégagement de la pince. On comprend bien sûr que les ressorts 30 ont une pression tarée relativement faible afin que par gravité la pince, par son poids, reste en appui sur le fût au moment du relevage de la potence 18 en permettant ainsi la rétraction facile des mâchoires 25 dans les encoches 17 avec effet de prise et dégagement automatiques.

Comme représenté aux figures 3 à 5, la potence 18 est équipée d'un dispositif permettant de lui appliquer un mouvement limité de pivotement vers le bas de façon, après transport d'un fût, à pouvoir dégager facilement de ce fût les moyens de prise (crochet 21 ou mâchoires 25) suspendus à la potence sans avoir à déplacer la chape 8 le long du mât 1 et donc sans avoir à dérégler la position de cette chape. Cela est particulièrement avantageux lorsqu'on a à transporter une succession de fûts de mêmes dimensions, en procurant alors un gain de temps appréciable. A cet effet, la potence 18 est articulée sur la chape 8 au moyen d'un axe 32 et porte à sa partie supérieure une chape 33 dans laquelle peut tourner un axe 34 solidaire d'une part d'un levier de manoeuvre 35 et, d'autre part, de la partie centrale d'une biellette coudée 36.L'une des extrémités de la biellette 36 est articulée, par un axe 37, à l'extrémité libre d'une pièce 38 en forme de chape fixée par son autre extrémité à la chape 8 au moyen d'un axe 39.

Lors du fonctionnement normal de l'appareil (position en trait plein de la figure 5) la potence 18 se trouve dans sa position haute et l'extrémité libre de la biellette 36 est logée à l'intérieur de la chape formée par la pièce 38. Dans cette position, l'axe 34 se trouve au-dessus de l'alignement des axes 37 et 39 de la pièce 38, de sorte que le dispositif se trouve verrouillé dans cette position. Lorsque le fût est en appui sur son support après transport il suffit, pour dégager les mâchoires 25 et/ou le crochet 21, d'agir sur le levier de manoeuvre 35 pour le faire pivoter dans le sens anti-horaire. Cet actionnement entraîne la rotation de la biellette coudée 36 autour de l'axe 37 dans le sens anti-horaire en provoquant l'abaissement de la potence 38 et donc le dégagement du système de préhension suspendu à celle-ci.Lors de cette rotation de la biellette coudée 36, son extrémité libre vient buter contre la potence 18 (position en trait pointillé de la figure figure 5) en limitant automatiquement le mouvement de descente de celle-ci. La potence 18 restant en position basse, on peut alors amener le diable contre un autre fût à saisir de mêmes dimensions, puis faire pivoter le levier 35 en sens inverse jusqu'à la position verrouillée du système, pour que le dispositif de préhension se trouve automatiquement en position appropriée par rapport au fût pour assurer la prise en suspension de celui-ci lors du basculement du diable.

Comme représenté en particulier à la figure 4, un dispositif est prévu pour pouvoir déplacer sans effort, le long du mât 1, la chape 8 et les systèmes de préhension qu'elle porte de façon à assurer un réglage précis et facile de la position de cette chape selon la hauteur du fût à saisir. A cet effet à l'axe 39, solidaire de la chape 8, est fixée une extrémité d'une sangle 40 qui s'engage à l'intérieur du mât 1 en passant sur un galet fou 41 porté par le mât et coopère avec un ressort 42 fixé au mât par un axe 43 et conçu pour appliquer à la sangle une force de compensation légèrement supérieure au poids de la chape 8 et du dispositif de préhension qu'elle porte.Dans l'exemple représenté, la sangle 40 est montée en mouflage démultiplié en ayant son extrémité fixée en 44 à la paroi interne du mât 1 sensiblement à la même hauteur que le galet 41 et en supportant un galet 45 à la chape duquel est accrochée l'extrémité libre du ressort 42.

Une telle disposition, avec un ressort 42 ayant une force légèrement supérieure au double du poids de la chape 8 et du dispositif de préhension associé, assure l'équilibrage de la chape 8 sur une course double de celle du ressort 42.

On comprend que, pour le réglage de la chape 8 dans la position amenant de façon précise son dispositif de préhension associé en regard des organes à saisir du fût, aucun effort n'est à appliquer à la chape 8 grâce à la légère force ascensionnelle résultante à laquelle celle-ci se trouve soumise. On comprendra que l'utilisation du ressort 42 n'a été décrite qu'à titre d'exemple et qu'on pourrait utiliser tout autre moyen d'équilibrage équivalent, par exemple un vérin à gaz ou un contrepoids.

Comme on l'a représenté plus particulièrement à la figure 3, on prévoit d'articuler sur l'essieu 4' du diable une pédale 47 formant levier qui, au repos, est appliquée contre le mât 1 par un ressort de rappel 48 et qui, sous l'action du pied de l'utilisateur, prend appui sur la prolongation 46 en forme d'étrier solidaire du berceau 3 (cette prolongation 46 est désignée par le chiffre 21 dans le brevet principal). Ainsi, pour faciliter le basculement du fût lorsque l'utilisateur est de faible poids, celui-ci peut porter le poids de son corps sur la pédale 47 (sens de la flèche A de la figure 3) en même temps qu'il applique avec les mains une traction sur le guidon 2 (flèche B de la figure 3).

On comprendra que la description ci-avant n'a été donnée qu'à simple titre d'exemple, sans caractère limitatif, et que des adjonctions ou des modifications constructives pourraient y être apportées sans sortir du cadre de la présente addition. Notamment, le dispositif de préhension à pince auto-serreuse peut être prévu avec des mâchoires verticales munies de pointes en saillie pour assurer la prise de caisses en bois ou en carton.

Claims (11)

REVENDICATIONS.

1. Chariot du type diable pour la prise et le transport de fûts selon la revendication 1 du brevet principal, caractérisé par un bras de longueur réglable (12) articulé à une extrémité sur le mât (1) du chariot et dont l'autre extrémité prend appui sur l'intérieur du relief vertical (13) présenté par la circonférence supérieure du fût (9) en un point diamétralement opposé à celui engagé par les mâchoires (10, 11) de préhension du fût (9), pour créer un effet de couple facilitant le relevage au moyen du chariot d'un fût (9) couché en position horizontale, un ressort (12') pouvant être associé au bras (12) pour rappeler celui-ci dans une position de repos contre le mât (1).

2. Chariot selon la revendication 1 ci-avant, caractérisé en ce que le guidon (2) équipant le chariot est monté télescopiquement à l'intérieur du mât (1) de façon, pour le relevage d'un fût (9) horizontal, à pouvoir augmenter la distance entre le guidon (2) et le fût ' (9) contre lequel est placé le chariot en multipliant la force de relevage appliquée à ce guidon (2).

3. Chariot du type diable selon la revendication 1 du brevet principal ou l'une quelconque des revendications 1 et 2 ci-avant, caractérisé par un étrier de prise (14) fixé au guidon (2) du côté du fût (9).

4. Chariot du type diable selon la revendication 1 du brevet principal ou l'une quelconque des revendications 1 à 3 ci-avant, caractérisé par une potence (18) portée par ladite chape (8) et à laquelle est suspendu au moins un dispositif (21 ; 22,23,25) de préhension de fûts (15) en matière plastique.

5. Chariot selon la revendication 4 ci-avant, caractérisé en ce que ledit dispositif de préhension comprend un crochet (21) suspendu à la potence (18) et conçu pour coopérer avec une barrette horizontale (16) disposée centralement à la face supérieure du fût (15) en matière plastique.

6. Chariot selon la revendication 4 ci-avant, caractérisé en ce que ledit dispositif de préhension comprend deux mâchoires (23,24,25) en coulissement opposé dans un tube et destinées à engager des encoches (17) diamétralement opposées sur le fût (15) en matière plastique, un lien souple (26) dont une extrémité est fixée à chaque mâchoire (23, 24, 25) et dont la partie centrale est suspendue à la potence (18) assure le serrage automatique desdites mâchoires alors que des moyens élastiques (30) tels que des ressorts coopèrent avec ces mâchoires pour assurer automatiquement leur retour en position écartée lorsqu'aucune traction n'est appliquée audit lien souple (26).

7. Chariot selon l'une quelconque des revendications 4 à 6 ci-avant, caractérisé en ce que la potence (18) est en montage articulé sur la chape (8), des moyens (35,36,38) étant prévus pour assurer à la potence (18), lorsque celle-ci n' est pas soumise à une charge, un pivotement limité vers le bas pour permettre de dégager du fût (15) le dispositif de préhension (21 22,23,25) qui lui est suspendu sans modifier le réglage de position de la chape (8).

8. Chariot selon la revendication 1 du brevet principal ou l'une quelconque des revendications 1 à 7 ci-avant, caractérisé par un moyen (42) associé à ladite chape (8) pour équilibrer le poids de l'ensemble constitué par celui-ci et par les organes de préhension qu'elle porte.

9. Chariot selon la revendication 8 ci-dessus, caractérisé en ce que ledit moyen d'équilibrage comprend un organe élastique (42) fixé à l'intérieur du mât (1) et coopérant avec un lien souple (40) dont l'extrémité est fixée à ladite chape (8) à l'extérieur du mât (1).

10. Chariot selon la revendication 1 du brevet principal ou l'une quelconque des revendications 1 à 9 ci-dessus, caractérisé par une pédale escamotable (47) articulée à l'extrémité inférieure du chariot et destinée à venir en appui sur un prolongement (46) du berceau (3) du chariot par action du pied de l'utilisateur pour permettre, par action conjuguée du poids de l'utilisateur sur ladite pédale (47) et des mains de l'utilisateur sur le guidon (2), d'obtenir facilement le basculement du chariot et du fût (9, 15) qui lui est lié.

11. Chariot selon la revendication 6 ci-avant, caractérisé en ce que les mâchoires du dispositif de préhension formant pince auto-serreuse présentent une partie verticale munie de pointes en saillie pour assurer la prise de caisses en bois ou en carton.