FR2656357A1 - Procede de fabrication de blocs de construction. - Google Patents

Abstract

Le procédé de fabrication concerne des blocs de construction sensiblement prallélépipédiques, emboîtables les uns sur les autres et comprenant à cette fin des éléments d'emboîtement mâles et femelles disposés sur les faces respectivement supérieure et inférieure de chaque bloc, procédé du type selon lequel on forme dans un moule un matériau durcissable, notamment par prise hydraulique. Il est caractérisé en ce qu'ayant formé des blocs 220 soit un par un, soit par groupes d'au moins deux, on les démoule avant durcissement complet, on les place sur une aire P où ils reposent par des reliefs 233 et 234 de leur face inférieure et l'on interpose une cale 260 entre ladite aire P et une partie de leur face inférieure située entre lesdits reliefs 233 et 234 afin d'empêcher l'affaissement du bloc 220 en cours de durcissement sur l'aire P. Selon un mode de réalisation particulier, on rend au moins une cale 260 solidaire de la face inférieure de chaque bloc 220 afin que celui-ci repose sur l'aire P à la fois par ses reliefs d'emboîtement 233 et 234 et par ladite cale 260.

Description

PROCEDE DE FABRICATION DE BLOCS DE CONSTRUCTION
II y a longtemps déjà que l'on réalise des ouvrages, et en particulier des constructions de locaux, au moyen de blocs fabriqués par moulage d'un matériau tel que du béton, du ciment ou analogue.

Un démoulage immédiat pose de difficiles problèmes de stockage car si les blocs ne sont pas absolument rigides ils se déforment en cours de séchage et constituent des matériaux de construction de médiocre qualité.

En particulier, on ne peut pas obtenir des blocs ayant des formes et des dimensions suffisamment constantes et précises pour construire des ouvrages par emboîtement et auto-blocage à sec des blocs.

On est, au contraire, obligé de les lier entre eux par un ciment ou autre liant qui permet de rattraper les irrégularités et de fixer les blocs entre eux.

Cette méthode de construction est donc fonction du procédé de fabrication des blocs, lesquels ont des formes et des dimensions qui dépendent à leur tour de la méthode de construction.

En effet, à quoi bon prévoir des éIéments maIes et femelles d'emboîtement si les blocs ne sont pas emboîtés mais "collés" par du ciment ? On choisit alors les formes les plus simples qui reconstituent les briques et pierres de taille traditionnelles sans appareillage : les blocs sont de simples parallélépipèdes, souvent traversés d'évidements.

Quand les blocs présentent des éléments mâIes et femelles d'emboîtement, ils doivent avoir acquis une dureté suffisante avant d'être extraits des moules pour qu'ils ne se déforment pas. Ils sont donc stockés dans les moules eux-mêmes, jusqu'à ce qu'ils soient parvenus à une rigidité suffisante, par séchage au moins partiel, le béton acquérant sa cohésion et sa dureté par le phénomène bien connu de la prise hydraulique.

La présente invention concerne un problème qui n'est pas réglé par les dispositions que l'on vient de rappeler.

Ce problème est celui de la réalisation simple d'ouvrages, dans des conditions matérielles parfois difficiles et en utilisant une main d'oeuvre non qualifiée.

Cette situation défavorable est celle de la construction en général dans les pays du tiers monde, où il est nécessaire de parvenir à des prix de revient très bas et à des procédés simples, tout en parvenant à un niveau de qualité correct.

La présente invention permet d'atteindre cet objectif en combinant quatre caractéristiques - démoulage immédiat des blocs, - emboîtement à sec des blocs, - manipulations aisée des blocs, - ouvrages de très bonne finition.

A cette fin, I'invention a pour objet un procédé de fabrication de blocs de construction sensiblement parallélépipédiques, emboîtables les uns sur les autres et comprenant à cette fin des éléments d'emboîtement mâles et femelles disposés sur les faces respectivement supérieure et inférieure de chaque bloc, procédé du type selon lequel on forme dans un moule un matériau durcissable, notamment par prise hydraulique, caractérisé en ce qu'ayant formé des blocs soit un par un, soit par groupes d'au moins deux, on les démoule avant durcissement complet, on les place sur une aire où ils reposent par des reliefs de leur face inférieure et l'on interpose une cale entre ladite aire et une partie de leur face inférieure située entre lesdits reliefs afin d'empêcher l'affaissement du bloc en cours de durcissement sur l'aire.

Selon d'autres caractéristiques de ce procédé - on dispose sur I'aire des cales indépendantes des blocs et sur
lesquelles ils doivent reposer par la partie de leur face inférieure
située entre des reliefs d'emboîtement; - on rend au moins une cale solidaire de la face inférieure de chaque
bloc afin que celui-ci repose sur l'aire à la fois par ses reliefs
d'emboîtement et par ladite/lesdites cale(s); - la/chaque cale solidaire de la face inférieure de chaque bloc est
obtenue par moulage, en même temps que le bloc proprement dit.

L'invention a également pour objet un bloc obtenu par le procédé ci-dessus, caractérisé en ce qu'il présente sur sa face inférieure des reliefs d'emboîtement disposés latéralement et déterminant un creux central.

Selon d'autres caractéristiques de ce bloc - il présente au moins une cale située entre les reliefs d'emboîtement
disposés latéralement; - il présente au moins un évidement débouchant sur ses faces supérieure
et inférieure, une cale étant prévue sur au moins une cloison
transversale de la face inférieure déterminant ledit évidement; - il présente sur sa face supérieure au moins un relief central
d'emboîtement qui détermine des marges latérales; - il présente un logement ménagé dans le relief central, à la verticale
de chaque cale de la face inférieure et destiné à recevoir une cale
d'un autre bloc; - il présente au moins un évidement débouchant sur ses faces supérieure
et inférieure, un logement étant prévu sur chaque cloison transversale
de la face supérieure à l'aplomb duquel une cale est prévue.

L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La figure 1 est une vue schématique en coupe d'un moule destiné à I'obtention d'un bloc de construction conforme à l'invention pour la mise en oeuvre d'un premier mode de réalisation du procédé selon l'invention.

Les figures 2 et 3 représentent schématiquement respectivement en vue extérieure et en coupe transversale un bloc de construction obtenu avec le moule de la figure 1.

La figure 4 est une vue schématique en coupe d'un moule destiné à I'obtention d'un bloc de construction conforme à I'invention pour la mise en oeuvre d'un deuxième mode de réalisation du procédé selon l'invention.

Les figures 5 et 6 représentent schématiquement respectivement en vue extérieure et en coupe transversale un bloc de construction obtenu avec le moule de la figure 4.

La figure 7 représente schématiquement en coupe transversale deux blocs de construction identiques à celui des figures 2 et 3 et superposés, l'un d'eux étant posé sur une longrine de base.

La figure 8 représente schématiquement en coupe transversale deux blocs de construction identiques à celui des figures 5 et 6 et superposés, l'un d'eux étant posé sur une longrine de base.

La figure 9 est une vue schématique en plan d'un bloc de construction identique à celui des figures 5 et 6.

La figure 10 est une vue schématique en plan de plusieurs blocs de construction identiques à celui de la figure 9 et assemblés pour constituer une partie d'un mur.

La figure 11 est une vue schématique en élévation de plusieurs blocs de construction identiques à celui de la figure 9 et assemblés pour constituer une partie d'un mur, avec coupe partielle selon la ligne
XI - XI de la figure 10.

En se reportant à la figure 1, on voit un moule 100 ayant un corps 101 et un couvercle 102. Ils déterminent ensemble une cavité 103 qui présente dans le corps 101 deux canaux longitudinaux 104 et 105 dont une face verticale est située dans le prolongement des parois du corps 101 et l'autre 106-107 est inclinée, ces canaux 104 et 105 délimitant un relief central 108.

Dans le couvercle 102, est ménagé un creux central 109 dont les bords 110 et 111 sont inclinés et se raccordent, ici, au plan de joint.

Des cloisons transversales 112 et des cloisons longitudinales 113 et 114 sectionnent la cavité 103 et déterminent des faces de compartiments de remplissage afin de former les différentes parties du bloc.

Après remplissage des compartiments du moule 100 avec un matériau tel que du béton, puis débullage, vibration et autres traitements connus en soi, on retire la pièce obtenue qui constitue un bloc de construction 120 représenté sur les figures 2 et 3.

Le bloc 120 a la forme générale d'un parallélépipède et présente donc six faces : une face supérieure 121, une face inférieure 122, deux grandes faces 123 et 124 et deux faces d'extrémité, ou "abouts" 125 et 126 (seule la face 125 est visible sur la figure 2).

La face supérieure 121 présente un relief longitudinal central 127 à bords extérieurs 128 et 129 un peu inclinés et qui se raccordent à deux zones longitudinales horizontales 130 et 131.

La face inférieure 122 présente un creux longitudinal central 132 situé entre deux reliefs longitudinaux 133 et 134.

Les grandes faces 123 et 124 ont un aspect de dernière finition qui n'exigent aucun revêtement supplémentaire : papier peint, peinture, enduit ou autre couche d'unification : côté extérieur, on peut prévoir un béton architectonique et côté intérieur on peut prévoir un aspect lisse et blanc par exemple. On peut aussi prévoir le même aspect pour les deux grandes faces 123 et 124 afin de permettre la réversibilité du bloc car, alors, il devient indifférent de disposer vers l'intérieur la grande face 123 ou la grande face 124 et vers l'extérieur la grande face 124 ou la grande face 123.

Les faces d'extrémité ou "abouts" 125 et 126 possèdent des reliefs mâles verticaux 135 - 136 et des creux femelles verticaux 137 138 alternés et destinés à s'interpénétrer d'un bloc à I'autre, lors de la juxtaposition de deux blocs identiques.

Selon l'invention, on extrait les blocs 120 du moule 100 très peu de temps après leur moulage et, en tous cas, avant qu'ils soient complètement secs et avant que le matériau dont ils sont faits soit entièrement pris pour leur donner une cohésion stable et définitive.

Cette manière de procéder permet évidemment de gagner du temps mais permet aussi, d'une part, de disposer d'un petit nombre de moules puisque chaque moule peut servir à répétition pour créer un grand nombre de blocs et, d'autre part, de réaliser un production importante sur une faible surface de travail puisque l'on supprime un long préstockage.

Mais, étant donné que la face inférieure 122 présente un creux longitudinal 132, le bloc 120 pourrait se déformer quand on le pose sur un plan d'attente.

C'est pourquoi, selon un premier mode de réalisation de l'invention, on prévoit sur un plan d'attente P une cale fixe 140 qui est destinée à soutenir le bloc au moins dans sa partie médiane pour éviter l'affaissement du creux 132.

Quand on donne à la cale 140 les dimensions du creux 132 pour qu'elle le remplisse tout entier, on reconstitue en somme, le relief 127 de la face supérieure 121.

La cale 140 peut être très longue pour recevoir une pluralité de blocs 120 placés les uns à la suite des autres, longitudinalement, leur manipulation se faisant, par exemple, au moyen de chariots à fourches d'écartement réglable pour saisir les blocs 120 par pincement selon deux faces verticales, plus particulièrement les abouts 125 et 126.

Ainsi que cela est connu en soi, le bloc 120 peut être traversé d'au moins un évidement vertical. S'il n'y a qu'un seul évidement, toutes les faces extérieures du bloc sont créées par les faces du moule 100 et toutes les faces intérieures de l'évidement sont créées par les cloisons 112, 113 et 114. S'il y a au moins deux évidements, toutes les faces extérieures du bloc sont encore créées par les faces du moule 100 alors que des cloisons 112, 113 et 114 peuvent être prévues non seulement pour les faces intérieures des évidements mais aussi pour des parois s'étendant d'une face intérieure à une autre.

Sur la figure 3, on voit une partie transversale 139 qui peut aussi bien être la face intérieure d'une paroi d'extrémité ayant, donc, aussi une face extérieure, qu'une face d'une paroi transversale intérieure cloisonnant un évidement.

Les figures 4 à 6 illustrent un autre mode de réalisation de l'invention.

Le procédé consiste encore à démouler les blocs aussitôt après leur formation dans un moule mais, ici, on prévoit des cales solidaires de chaque bloc et non plus indépendantes, c'est-à-dire associées à un plan d'attente.

Les mêmes éléments que ceux des figures 1 à 3 portent les mêmes références, mais de l'ordre de la deuxième centaine au lieu de la première centaine.

La différence essentielle entre les deux modes de réalisation provient de la présence dans le fond du moule 200 d'un canal longitudinal 250 placé à égale distance des deux canaux 204 et 205 et déterminant, ainsi, deux reliefs 206 et 206a au lieu d'un seul relief 106, comme dans le cas de la figure 1.

Le couvercle 202 présente un relief longitudinal 251 placé à égale distance des bords 210 et 211.

Après moulage, la pièce obtenue est un bloc de construction du type représenté sur les figures 5 et 6.

Sa face inférieure 222 présente au moins une cale 260 de même hauteur que celle des reliefs longitudinaux 233 et 234, ce qui permet de poser les blocs 220 non encore durcis sur un plan d'attente quelconque
P, sans prendre de précautions spéciales, et tout particulièrement sans prévoir de cale fixe (140 sur la figure 2) qui est nécessaire avec le mode de réalisation des figures 2 et 3.

Lorsque le bloc 220 présente un ou plusieurs évidements, il y a une cale 260 pour chaque paroi transversale pour s'opposer efficacement à l'affaissement du bloc 220.

Sur leur face supérieure 221, les blocs 220 présentent un logement 261 à la verticale de chaque cale 260, ce logement étant formé dans le moule 200 par le relief longitudinal 251.

Plutôt que de poser les blocs 120 ou 220 sur un plan d'attente P, on peut les superposer dès leur extraction du moule 100 ou 200 à condition que le rythme de moulage ne soit pas plus rapide que le rythme de montage et que le matériau moulé atteigne vite un degré de rigidité suffisant.

Sur la figure 7, on voit deux blocs 120 posés l'un sur l'autre.

Les blocs 120 inférieurs sont posés sur une longrine 141 en tout matériau connu ayant une assise correcte sur un sol nivelé au moins à l'endroit de cette longrine, et présentant au moins en partie haute un relief 142 de section égale au creux 132 des blocs 120. Le relief 142 a des flancs obliques 143 et 144 pour recevoir les bords internes des reliefs 133 et 134, flancs qui se raccordent à des zones longitudinales 145 et 146 au-dessus desquelles doivent se trouver les faces inférieures des reliefs 133 et 134. Eventuellement, ces faces peuvent être en contact avec les zones 145 et 146, comme cela est représenté, mais il suffit que les blocs reposent sur le relief 142 par leur creux 132.

Ainsi, on peut poser sur la longrine 141 des blocs 120 qui seront parfaitement alignés et maintenus pendant le temps nécessaire à la prise complète du matériau, à leur durcissement et à leur solidification.

Sur les blocs 120 posés sur la longrine 141, on peut placer, plus ou moins vite leur démoulage, d'autres blocs 120 non complètement secs car le creux 132 de leur face inférieure 122 coiffe parfaitement le relief 127 de la face supérieure 121.

Cet emboîtement se repète pour tous les blocs 120 et la construction tout entière se fait rapidement, économiquement et aisément.

Les blocs 120 étant réversibles horizontalement, les grandes faces 123 et 124 peuvent indifféremment se trouver sur le côté intérieur ou sur le côté extérieur de la construction, ainsi qu'on l'a évoqué sur la figure 7.

La figure 8 représente un montage identique à celui de la figure 7 mais avec des blocs 220. Les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références, mais de l'ordre de la deuxième centaine au lieu de la première centaine.

Les blocs 220 inférieurs sont posés sur une longrine 241 ayant la même structure que celle de la figure 7, exception faite d'un canal médian 247 qui détermine deux reliefs supérieurs 242 et 242a.

Les blocs 220 inférieurs reposent sur la longrine 241 par toutes les parties de leur face inférieure 222 et peuvent acquérir leur dureté définitive tout en étant déjà mis en place, chaque cale 260 étant insérée dans le canal médian 247.

Les blocs 220 autres que ceux posés sur la longrine 241 sont superposés en étant parfaitement immobilisés et soutenus, le creux 232 de leur face inférieure 222 se plaçant très exactement par emboîtement sur le relief 227 de la face supérieure 221 des blocs 220 de rang inférieur.

Tous les blocs 120 ou 220 de même rang sont juxtaposés pour que les reliefs 135-136, 235-236 et les creux 137-138, 237-238 s'interpénètrent.

Il ressort de cette description que les blocs sont autoverrouillés à la fois par leurs faces supérieure et inférieures, et par leurs abouts 125-126, 225-226.

La figure 9 montre un bloc 220 en plan qui présente deux évidements 262 et 263 séparés par une cloison transversale médiane 264 et déterminant des cloisons transversales d'extrémité 265 et 266 ainsi que deux cloisons longitudinales 267 et 268. Les éléments d'emboîtement sont situés à l'extérieur des cloisons transversales d'extrémité 265 et 266.

Les évidements 262 et 263 sont importants pour alléger le bloc sans lui retirer de résistance. I1 paraîtrait donc logique de prévoir un seul évidement s'étendant d'une cloison transvbersale d'extrémité à l'autre.

Mais la cloison médiane 264 est utile pour deux raisons d'abord, elle agit comme une entretoise entre les deux cloisons longitudinales 267 et 268 et contribue ainsi au maintien du matériau en cours de séchage, et ensuite elle constitue un appui aux cloisons transversales d'extrémité 265 et 266 lors de la superposition des blocs 220 car, ainsi que cela est connue en soi, la superposition se fait à joints contrariés, comme cela se voit clairement sur la figure 11.

Comme on l'a déjà évoqué plus haut, on prévoit une cale 260 pour chaque cloison transversale 264, 265 et 266. Par conséquent, on prévoit un logement pour chacune de ces cales et l'on voit sur les figures 9 et 10 que la cloison médiane 264 présente un logement 26 la, que la cloison d'extrémité 265 présente un logement 261b et que la cloison d'extrémité 266 présente un logement 261c.

Sur la figure 10, on voit que les évidements 262 et 263 permettent de voir certaines parties des blocs 220 de rang inférieur et, notamment, les cloisons 265 et une fraction de leur logement 261b.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1- Procédé de fabrication de blocs de construction (120-220) sensiblement parallélépipédiques, emboîtables les uns sur les autres et comprenant à cette fin des éléments d'emboîtement mâles (127, 227227a) et femelles (132, 232-232a) disposés sur les faces respectivement supérieure (121, 221) et inférieure (122, 222) de chaque bloc (120, 220), procédé du type selon lequel on forme dans un moule (100, 200) un matériau durcissable, notamment par prise hydraulique, caractérisé en ce qu'ayant formé des blocs (120, 220) soit un par un, soit par groupes d'au moins deux, on les démoule avant durcissement complet, on les place sur une aire (P, 127-130-131, 227-227a-230-231) où ils reposent par des reliefs (133-134, 233-234) de leur face inférieure (122, 222) et l'on interpose une cale (140, 260) entre ladite aire (127-227-227a) et une partie (132,

232-232a) de leur face inférieure (122, 222) située entre lesdits reliefs (133-134, 233-234) afin d'empêcher I'affaissement du bloc (120, 220) en cours de durcissement sur l'aire (127-227-227a).

2- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on dispose sur l'aire (P) des cales (140) indépendantes des blocs (120) et sur lesquelles ils doivent reposer par la partie (132) de leur face inférieure (122) située entre des reliefs d'emboîtement (133 et 134).

3- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on rend au moins une cale (260) solidaire de la face inférieure (222) de chaque bloc (220) afin que celui-ci repose sur l'aire (P, 227227a-230- 231) à la fois par ses reliefs d'emboîtement (233 et 234) et par ladite/lesdites cale(s) (260).

4- Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la/chaque cale (260) solidaire de la face inférieure (222) de chaque bloc (220) est obtenue par moulage, en même temps que le bloc (220) proprement dit.

5- Bloc obtenu par le procédé de l'une quelconque des revendications 1 à 4 ci-dessus, caractérisé en ce qu'il présente sur sa face inférieure (122, 222) des reliefs d'emboîtement (133 et 134, 233 et 234) disposés latéralement et déterminant un creux central (132, 232- 232a).

6- Bloc selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il présente au moins une cale (260) située entre les reliefs d'emboîtement (233 et 234) disposés latéralement.

7- Bloc selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il présente au moins un évidement (262-263) débouchant sur ses faces supérieure (221) et inférieure (222), une cale (260) étant prévue sur au moins une cloison transversale (264-265-266) de la face inférieure (222) bordant ledit évidement (262-263).

8- Bloc selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il présente sur sa face supérieure (121, 221) au moins un relief central d'emboîtement (127, 227-227a) qui détermine des marges latérales (130 et 131, 230 et 231).

9- Bloc selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il présente un logement (261) ménagé dans le relief central (227), à la verticale de chaque cale (260) de la face inférieure (222) et destiné à recevoir une cale (260) d'un autre bloc (220).

10- Bloc selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il présente au moins un évidement (262-263) débouchant sur ses faces supérieure (221) et inférieure (222), un logement (261) étant prévu sur chaque cloison transversale (264, 265 et 266) de la face supérieure (221) à l'aplomb duquel une cale (260) est prévue.