FR2655845A1 - Patte de fixation pour la partie male d'une rotule de prothese de hanche. - Google Patents

Abstract

La présente invention a pour objet une patte 1 de fixation pour la partie mâle d'une rotule de prothèse fémorale apte à être fixée dans le canal médullaire 2 d'un fémur 3. La patte comporte au moins une queue 4 et une tête de fixation 5 définissant un axe de fixation 11, la queue comportant deux première 7 et deuxième 8 parties consécutives, la première partie étant limitée par un côté intérieur concave 12 et un côté extérieur convexe 13 en deux pans coupés 15, 16 formant un angle 14 de 160 degrés, la deuxième partie 8 définissant un axe de direction 9 d'introduction dans le canal médullaire.

Description

Patte de fixation pour
la partie mâle d'une rotule de prothèse de hanche
La présente invention concerne les pattes de fixation pour les rotules de prothèses du type fémoral, plus précisément pour la partie mâle de ces rotules.

Il est déjà connu un certain nombre de réalisatlons de pattes de fixation pour soutenir la partie mâle d'une rotule de prothèse du type fémoral, c'est-à-dire de pattes destinées à etre disposées par enfichage dans le canal médullaire du fémur. Les réalisations actuelles de ces pattes comportent une queue terminée par une tête de fixation sur laquelle est généralement disposée, par un emboîtement du type conique, la partie mâle d'une rotule essentiellement constituée d'une portion de sphère. Les problèmes qui se posent pour la fixation d'une telle patte dans un fémur sont la solidité et la durée de la fixation car il est bien évident que l'on ne peut pas intervenir souvent pour la consolider, mais aussi l'adaptation de la patte au fémur et son positionnement dans l'os.

La présente invention a pour but de réaliser une patte de fixation pour une rotule de prothèse du type fémoral apte à être aisément enfichée dans le canal médullaire d'un os long, d'une structure lui assurant une coopération rigide avec le fémur et une fixation fiable pendant un temps relativement long.

Plus précisément, la présente invention a pour objet une patte de fixation pour la partie mâle d'une rotule de prothèse fémorale apte à être fixée dans le canal médullaire d'un fémur, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une queue et une tête de fixation solidaire d'une extrémité de ladite queue, la tête de fixation étant apte à coopérer avec la partie mâle de la rotule et définissant un axe de fixation, ladite queue comportant deux première et deuxième parties consécutives, ladite première partie étant limitée par un côté intérieur sensiblement concave et par un c8té extérieur sensiblement convexe en forme d'angle obtus d'une valeur sensiblement égale à 160 degrés et donc délimité par deux pans coupés, ladite deuxième partie étant sensiblement conique et définissant un axe de direction d'introduction dans ledit canal médullaire, ladite tête de fixation comportant une embase solidaire de la première extrémité de la première partie opposée à la seconde extrémité correspondant à la section de jonction de la première partie avec la deuxième partie, la section de l'embase étant légèrement inférieure à celle de la première extrémité de la première partie, ces deux sections ayant une portion de leur contour commune définissant la continuité entre embase et la première partie de la queue en l'extrémité du c & é intérieur sensiblement concave située au niveau de la première extrémité de cette dite première partie, l'axe de fixation de ladite tête étant sécant avec l'axe de direction d'introduction en un point sensiblement situé dans ladite section de jonction des dites première et deuxième parties de ladite queue, ces deux dites parties comportant des stries en combinaison avec au moins une rainure longitudinale en creux réalisée sur ladite deuxième partie.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparattront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lesquels
La figure 1 représente, dans une vue de coté, un mode de réalisation d'une patte selon l'invention,
La figure 2 représente, vue en bout du côté de la tête de fixation, la patte selon la figure 1, et
La figure 3 représente la patte en accord avec les figures I et 2, dans une vue en coupe référencée III-III sur la figure 1.

Les trois figures représentent une patte de fixation 1 pour la partie mâle d'une rotule de prothèse fémorale, destinée à être enfichée dans le canal médullaire 2 d'un fémur 3 représenté en traits interrompus sur la figure 3.

Cette patte 1 comporte essentiellement deux éléments, un premier élément constituant une queue 4 apte à être enfichée dans le canal médullaire 2, et le second constituant une tête de fixation 5 solidaire d'une extrémité 6 de la queue 4, cette tête 5 étant destinée à coopérer avec la partie mâle d'une rotule, par exemple une portion de sphère connue en elle-meme, et définissant un axe de fixation 11.

La queue 4 est essentiellement constituée par une pièce oblongue comportant deux parties consécutives, une première partie 7 et une seconde partie 8 sensiblement rectiligne suivant un axe de direction d'introduction 9 dans le canal médullaire, ces deux parties se rejoignant suivant une section de jonction 10. Pour ce faire, la première partie 7 de la queue 4 est limitée par un côté intérieur 12 sensiblement concave et par un côté opposé extérieur 13 sensiblement convexe en forme d'angle obtus 14 d'une valeur sensiblement égale à 160 degrés et donc délimité par deux pans coupés 15, 16 pour réduire l'encombrement de cette prothèse.

Par ailleurs, l'axe de fixation 11 fait un angle physiologiquement défini avec l'axe de direction d'introduction 9 dans le canal médullaire et ces deux axes sont sécants en un point situé sensiblement dans la section de jonction 10 des première 7 et deuxième 8 parties de la queue.

Pour améliorer la fiabilité de l'implantation de la prothèse dans le canal médullaire du fémur, la tête de fixation 5 comporte une embase 20 solidaire de la première extrémité 21 de la première partie 7 de la queue, opposée à la seconde extrémité 22 de cette première partie correspondant à la section de jonction 10, de façon que, comme cela apparat sur les figures 1 et 2, la section 23 de cette embase 20 soit inférieure à celle 24 de la première extrémité 21 de la première partie 7 de la queue, bien que débordant en 41 et 42 de part et d'autre de cette section 24, afin de produire une butée à l'enfoncement de la patte dans le canal médullaire 2.

Cependant, ces deux sections 23 et 24 ont une portion de leur contour commune, celle qui correspond au segment 25 sensiblement curviligne, définissant la continuité entre l'embase 20 et l'extrémité 26 du coté intérieur concave de la première partie 7 de la queue située au niveau de la première extrémité 21 de cette première partie.

L'embase 20 est ainsi une continuité de la queue au niveau du côté intérieur concave 12 de la première partie 7, ce qui permet de réaliser une meilleure introduction et une meilleure assise de la patte dans l'os du fémur tout en utilisant, si besoin, une partie restante de la tête du fémur. En effet, il est alors possible de lier avec du ciment la partie haute de la queue avec la partie d'os spongieux de la tête du fémur conservée, et de mieux répartir ainsi les efforts auxquels est soumise la tête du fémur d'une jambe.

La patte décrite ci-dessus présente en outre les caractéristiques structurelles suivantes, qui permettent une bonne fixation dans le canal 2. La première partie 7 de la queue 4 est délimitée par deux faces opposées 43, 44 situées sensiblement dans deux plans non parallèles définissant ainsi, du côté extérieur 13, un bord plus épais que celui défini sur le côté intérieur 12. De cette façon, on réalise, côté extérieur de la patte, une surface portante adaptée pour obtenir une meilleure répartition des efforts latéraux s'exerçant, notamment, au cours des mouvements de marche de la personne portant une telle prothèse.

La deuxième partie de queue 8 est délimitée par deux autres faces 45, 46 sensiblement parallèles séparées d'une distance sensiblement égale à l'épaisseur du bord le moins épais de la première partie de la queue, c'est-à-dire celui du côté intérieur 12 de cette première partie. Ces deux faces sont réunies par deux bords 47, 48 sensiblement cylindriques.

De plus, les deux faces 43 et 44 délimitant la première partie de la queue, les deux faces 45 et 46 délimitant la deuxième partie et les bords intérieurs et extérieurs sont couverts de stries 38 longitudinales se combinant a au moins deux rainures 36, 37 réalisées sur les faces 45 et 46 suivant la direction de l'axe d'introduction 9, et pouvant se prolonger légèrement sur les faces 43 et 44 de la première partie de la queue. Ces stries et rainures permettent d'augmenter notablement la surface de contact entre la patte et le ciment utilisé pour fixer cette patte dans le canal médullaire 2 du fémur 3, et donc d'optimiser les conditions de la fixation de la prothèse.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Patte de fixation pour la partie mâle d'une rotule de prothèse fémorale apte à etre fixée dans le canal médullaire (2) d'un fémur (3), caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une queue (4) et une tête de fixation (5) solidaire d'une extrémité de ladite queue, la tête de fixation étant apte à coopérer avec la partie mâle de la rotule et définissant un axe de fixation (11), ladite queue comportant deux première (7) et deuxième (8) parties consécutives, ladite première partie (7) étant limitée par un côté intérieur (12) sensiblement concave et par un côté extérieur (13) sensiblement convexe en forme d'angle obtus (14) d'une valeur sensiblement égale à 160 degrés et donc délimité par deux pans coupés (15,16), ladite deuxième partie (8) étant sensiblement conique et définissant un axe de direction d'introduction (9) dans ledit canal médullaire, ladite tête de fixation comportant une embase (20) solidaire de la première extrémité (21) de la première partie opposée à sa seconde extrémité (22) correspondant à la section de jonction (10) de la première partie avec la deuxième partie, la section (23) de l'embase étant légèrement inférieure à celle (24) de la première extrémité de la première partie, ces deux sections ayant une portion de leur contour commune (25) définissant la continuité entre l'embase et la première partie de la queue en l'extrémité du coté intérieur sensiblement concave (12) située au niveau de la première extrémité de cette dite première partie, l'axe de fixation (11) de ladite tête étant sécant avec l'axe de direction d'introduction (9) en un point sensiblement situé dans ladite section de jonction (10) desdites première et deuxième parties de ladite queue, ces deux dites parties comportant des stries (38) en combinaison avec au moins une rainure longitudinale (36,37) en creux réalisée sur ladite deuxième partie.

2. Patte selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la section (23) de ladite tête de fixation déborde (41,42) de part et d'autre de la section (24) de la première extrémité de la première partie de la queue pour définir une butée à l'enfoncement de la patte dans le canal médullaire (2).

3. Patte selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que la première partie (7) de ladite queue (4) est délimitée par deux faces opposées (43,44) non parallèles pour définir, sur le côté extérieur (13), un bord plus épais que celui défini sur le coté intérieur (12).

4. Patte selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la deuxième partie est délimitée par deux faces (45,46) sensiblement parallèles séparées d'une distance sensiblement égale à l'épaisseur du bord le moins épais de la première partie de la queue.

5. Patte selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les deux faces (45,46) de la seconde partie (8) comportent chacune au moins une rainure (36,37) ayant une direction sensiblement parallèle à l'axe d'introduction (9).