FR2653814A1 - Verrou de surete a gorge verrouillable en cas de tentative d'effraction. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un verrou de sûreté. Ce verrou, d'un type comportant un cylindre (36) logé dans un cabochon (38) traversant son support (8) pour permettre un actionnement depuis l'extérieur (34) d'un local à protéger, dans lequel se situe le verrou, est muni intérieurement d'au moins un doigt (66, 115) établissant entre le pêne (20) et la gorge (53) une liaison par complémentarité de formes, s'opposant à un passage de la gorge (53) à une position de libération du pêne, en cas de tentative d'effraction par basculement du cabochon (38). Ainsi, même si l'on parvient à arracher ce dernier pour introduire des outils à l'intérieur du coffre (1) du verrou, il devient impossible de dégager rapidement le pêne (20) pour l'amener dans une position d'ouverture du verrou.

Description

La présente invention concerne un verrou de sûreté du type comportant
- un coffre présentant une paroi de fond propre à être accolée à un support tel qu'un battant de porte,
--un pêne monté à coulissement dans ledit coffre selon une direction longitudinale parallèle à ladite paroi de fond, entre au moins deux positions privilégiées mutuellement décalées longitudinalement d'un écartement longitudinal déterminé,
- une gorge montée à coulissement dans ledit coffre suivant une première direction transversale parallèle à ladite paroi de fond, entre une position de verrouillage du pêne occupant l'une quelconque desdites positions privilégiées et une position de libération du pêne,
- un cabochon placé en saillie vers l'extérieur du coffre sur ladite paroi de fond suivant une deuxième direction transversale perpendiculaire à ladite paroi de fond, ledit cabochon étant propre à traverser le support et présentant de façon solidaire une collerette perpendiculaire à ladite deuxième direction transversale et encastrée dans ladite paroi de fond,
- un cylindre de sûreté monté à la rotation, à l'intérieur dudit cabochon, autour d'un axe orienté suivant ladite deuxième direction transversale,
- des moyens de liaison cinématique entre le cylindre de sûreté, d'une part, la gorge et le pêne d'autre part, pour traduire une rotation du cylindre de sûreté autour dudit axe par un coulissement de la gorge de l'une à l'autre de ses positions respectivement de verrouillage et de libération du pêne et, lorsque la gorge occupe la position de libération, par un coulissement du pêne de l'une à l'autre de ses positions privilégiées.

Généralement, la gorge est sollicitée élastiquement de sa position de libération du pêne vers sa position de verrouillage du pêne et, dans cette dernière position, immobilise ce dernier dans l'une ou l'autre de ses positions privilégiées par emboîtement d'au moins une encoche que la gorge présente et qui est ouverte dans un sens de ladite première direction transversale allant de la position de libération du pêne vers la position de verrouillage du pêne, sur au moins un pilier que le pêne présente de façon solidaire et qui est orienté suivant ladite deuxième direction transversale.

Un tel verrou est traditionnellement fixé à son support tel qu'un battant de porte dans une position telle que seul soit exposé aux tentatives d'effraction le cabochon traversant ce support, et on limite les facilités d'effraction en accolant au support, à l'opposé du coffre, une contre-plaque entourant étroitement le cabochon.

Toutefois, il est possible, lors d'une tentative d'effraction, d'éliminer cette contre-plaque puis de détourer le support à l'aide d'un foret autour du cabochon pour enfiler sur ce dernier un tube que l'on manoeuvre ensuite dans tous les sens jusqu'à rupture de la liaison du cabochon avec la paroi de fond par Irintermédiaire de la collerette ; on peut alors extraire le cabochon et le cylindre qu'il contient, ce qui libère dans la paroi de fond un trou par lequel il est aisé d'engager un outil fin et long tel qu'un tournevis pour repousser la gorge de sa position de verrouillage du pêne jusqu'à sa position de libération de celui-ci, à l'encontre des moyens de rappel élastique, puis faire coulisser le pêne dans le coffre jusqu'à l'ouverture du verrou.

Le but de la présente invention est d'empêcher ce mode d'effraction et, à cet effet, le verrou de sûreté selon l'invention, du type indiqué en préambule, se caractérise en ce qu'il comporte à l'intérieur du coffre au moins un doigt orienté suivant ladite deuxième direction transversale et monté mobile suivant ladite deuxième direction transversale, par rapport à la gorge et au pêne, entre une première position comparativement proche de la paroi de fond et dans laquelle il autorise un coulissement de la gorge par rapport au pêne suivant ladite première direction transversale et une deuxième position comparativement éloignée de la paroi de fond et dans laquelle il établit entre le pêne, occupant l'une quelconque desdites positions privilégiées, et la gorge, occupant ladite position de verrouillage du pêne, une liaison par complémentarité de formes s'opposant à un coulissement de la gorge vers ladite position de libération du pêne, et en ce que ledit au moins doigt est placé en regard de la collerette du cabochon au moins lorsque la gorge occupe ladite position du verrouillage du pêne et que le pêne occupe au moins une position déterminée parmi lesdites positions privilégiées, de telle sorte qu'il occupe sa première position tant que ledit axe est orienté suivant ladite deuxième direction transversale et que la collerette est encastrée dans la paroi de fond et qu'il soit poussé jusqu'à sa deuxième position par la collerette lorsque, alors que la gorge occupe ladite position de verrouillage du pêne et que le pêne occupe l'une quelconque desdites positions privilégiées, le verrou de sûreté subit une tentative d'effraction par basculement et/ou enfoncement du cabochon par rapport au coffre, provoquant un décalage au moins localisé de la collerette vers la gorge et vers le pêne par rapport à ladite paroi de fond.

Un Homme du métier comprend aisément que lorsque, lors d'une tentative d'effraction, on manoeuvre le cabochon d'un verrou de sûreté selon l'invention au moyen d'un tube enfilé sur ce cabochon, la collerette accompagnant le cabochon au moins lors des premières manoeuvres vient pousser ledit au moins un doigt jusqu'à sa deuxième position et, ainsi, provoque un verrouillage de la gorge sur le pêne dans des conditions telles que, même si lton réussit ensuite à extraire le cabochon et le cylindre pour dégager un trou dans la paroi de fond, il devient pratiquement impossible de faire quitter rapidement à la gorge sa position de verrouillage du pêne, et par conséquent d'ouvrir rapidement le verrou
Naturellement, il est préférable que ladite liaison par complémentarité de formes entre la gorge et le pêne puisse s'établir quelle que soit celle desdites positions privilégiées qu'occupe ce dernier, afin que l'une quelconque de ces positions privilégiées puisse correspondre à la fermeture du verrou et qu'ainsi un même verrou selon l'invention puisse être monté sur un support dans n'importe quelle configuration de montage, comme la plupart des verrous de l'Art antérieur.

Un doigt unique convenablement disposé peut éventuellement suffire à cet égard.

Cependant, l'établissement, entre le pêne et la gorge occupant sa position de verrouillage de celui-ci dans l'une quelconque de ses positions privilégiées, d'une liaison par complémentarité de formes s'opposant à un coulissement de la gorge vers sa position de libération du pêne peut également résulter de ce que, conformément à un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, le verrou comporte ledit au moins un doigt en plusieurs exemplaires, répartis autour dudit axe, et placés en regard de la collerette du cabochon au moins lorsque la gorge occupe ladite position de verrouillage du pêne et que le pêne occupe lesdites positions privilégiées, respectivement ; dans ces conditions, il est en outre certain que, quelle que soit la façon dont le cabochon puisse être manoeuvré lors d'une tentative d'effraction, la liaison par complémentarité de formes s'établisse, d'ailleurs le plus souvent par l'intermédiaire de plusieurs exemplaires dudit au moins un doigt, ce qui renforce cette liaison.

Un verrou selon l'invention offre donc une sécurité accrue à l'encontre des tentatives d'effraction.

Cependant, la mise en oeuvre de l'invention ne nécessite que des moyens simples, peu coûteux, c'est-à-dire n'entraînant pas un surcroît important de coût du verrou tout en offrant toute fiabilité désirée.

Ainsi, un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention se caractérise en ce que le pêne présente deux faces longitudinales tournées respectivement vers ladite paroi de fond et à l'opposé de celle-ci, en référence à ladite deuxième direction transversale, en ce que la gorge présente deux parois longitudinales placées en contact respectivement avec l'une et l'autre desdites faces longitudinales du pêne, respectivement entre le pêne et la paroi de fond et à l'opposé de la paroi de fond par rapport au pêne, en ce qu'un premier pilier constituant ledit au moins un doigt est monté au coulissement suivant ladite deuxième direction transversale, entre des première et deuxième positions constituant lesdites première et deuxième positions dudit au moins un doigt, dans un premier logement du pêne débouchant dans lesdites faces longitudinales de celui-ci en regard desdites parois longitudinales de la gorge lorsque la gorge occupe ladite position de verrouillage du pêne, ledit premier logement étant placé en regard de la collerette du cabochon, suivant ladite deuxième direction transversale, dans ladite au moins une position déterminée du pêne, parmi lesdites positions privilégiées, en ce que ladite paroi longitudinale de la gorge située entre le pêne et la paroi de fond présente une découpe placée en regard dudit premier logement suivant ladite deuxième direction transversale lorsque le pêne occupe l'une quelconque desdites positions privilégiées et que la gorge occupe ladite position de verrouillage du pêne ou ladite position de libération du pêne, en ce que le premier pilier dans sa première position est placé en retrait par rapport à ladite face longitudinale du pêne tournée à l'opposé de la paroi de fond et en saillie par rapport à ladite face longitudinale du pêne tournée vers la paroi de fond ainsi que par rapport à la paroi longitudinale de la gorge située entre le pêne et la paroi de fond, via ladite découpe de celle-ci, en ce que ladite découpe comporte au moins deux encoches identiques mutuellement juxtaposées longitudinalement en étant mutuellement décalées dudit écartement longitudinal déterminé et en définissant entre elles une languette orientée suivant ladite première direction transversale, lesdites encoches étant sélectivement placées en regard dudit premier logement, suivant ladite deuxième direction transversale, lorsque le pêne occupe respectivement l'une ou l'autre desdites positions privilégiées et que la gorge occupe ladite position de verrouillage du pêne et présentant des formes telles qu'elles coiffent alors sélectivement le premier pilier occupant sa première position, dans un sens de ladite première direction transversale allant de la position de libération du pêne vers la position de verrouillage du pêne, en immobilisant alors le premier pilier longitudinalement notamment par appui longitudinal contre ladite languette, alors que lesdites encoches sont décalées par rapport audit premier logement, suivant ladite - première direction transversale, lorsque la gorge occupe ladite position de libération du pêne, en libérant alors longitudinalement le premier pilier occupant sa première position notamment vis-à-vis de ladite languette, en ce que ladite paroi longitudinale de la gorge située à l'opposé de la paroi de fond par rapport au pêne présente au moins un trou placé en regard, suivant ladite deuxième direction transversale, d'au moins celle desdites encoches qui coiffe le premier pilier, dans sa première position, lorsque le pêne occupe ladite au moins une position déterminée parmi lesdites positions privilégiées et que la gorge occupe ladite position de verrouillage, en ce que le premier pilier en deuxième position forme une saillie par rapport à ladite face longitudinale du pêne tournée à l'opposé de la paroi du fond, et en ce que ledit au moins un trou présente des moyens d'obturation provisoire s'opposant normalement au passage du premier pilier de sa première position à sa deuxième position notamment lorsque le pêne occupe l'une quelconque desdites positions privilégiées et que la gorge occupe ladite position du verrouillage du pêne, lesdits moyens d'obturation provisoire étant susceptibles d'être chassés dudit au moins un trou sous l'action d'une poussée dépassant une valeur déterminée, appliquée dans un sens de ladite deuxième direction transversale allant de la paroi de fond vers le pêne, par le premier pilier occupant sa première position et tendant à gagner sa deuxième position alors que le pêne occupe ladite au moins une position déterminée parmi lesdites positions privilégiées et que la gorge occupe ladite position de verrouillage du pêne pour laisser le premier pilier gagner sa deuxième position et, dans cette deuxième position, s'engager dans ledit au moins un trou pour établir ladite liaison par complémentarité de formes entre la gorge et le pêne.

Un Homme du métier comprend aisément que, en comparaison avec le cas d'un verrou de sûreté traditionnel, les seules différences à introduire lors de la fabrication d'un verrou selon l'invention selon ce mode préféré sont
- le montage coulissant, et non solidaire, du pilier dans le pêne,
- - - la prévision dudit au moins un trou et des moyens d'obturation provisoire de celui-ci dans la gorge,
ce qui n'entraîne que des opérations d'usinage et de montage simples et peu coûteuses, notamment lorsque les moyens d'obturation sont sertis dans ledit au moins un trou qui peut être commun aux différentes encoches ou être prévu en autant d'exemplaires que d'encoches, à raison d'un trou individuel en regard de chaque encoche suivant ladite deuxième direction transversale.

Naturellement, dans le cas d'une serrure de type par ailleurs connu, par exemple du type décrit dans la demande de brevet français N" 87 15637 du 12 Novembre 1987, et comportant N deuxièmes piliers identiques au premier pilier ainsi que N encoches supplémentaires identiques auxdites au moins deux encoches de telle sorte que, lorsque la gorge occupe ladite position de verrouillage du pêne, N + I encoches soient susceptibles de coiffer sélectivement les premier et deuxièmes piliers, où N est un nombre entier égal ou supérieur à 1, chaque pilier peut être monté comme on l'a décrit plus haut, au coulissement dans un logement du pêne suivant ladite deuxième direction transversale, entre une première position dans laquelle il laisse la gorge libre d'évoluer entre ses positions respectivement de verrouillage du pêne et de libération du pêne, et une deuxième position dans laquelle il établit une liaison par complémentarité de formes entre le pêne et la gorge, en s'engageant dans au moins un trou de cette dernière, c'est-à-dire en constituant un exemplaire dudit au moins un trou caractéristique de la présente invention ; on peut cependant également concevoir que seuls certains piliers soient ainsi montés au coulissement, les autres piliers étant montés solidaires du pêne, de façon traditionnelle, et disposés de façon à ne pas entraver l'action de la collerette sur les autres piliers en vue du passage de ces derniers de leur première position à leur deuxième position lors d'une tentative d'effraction.

Selon un autre mode de mise en oeuvre de la présente invention, lequel peut se substituer au mode de mise en oeuvre précédemment décrit ou, de préférence, se cumuler avec celui-ci, le verrou selon l'invention se caractérise en ce que le pêne présente une première face longitudinale tournée vers la paroi de fond en référence à ladite deuxième direction transversale et une deuxième face longitudinale perpendiculaire à ladite première direction transversale et tournée vers l'amont en référence à un sens de ladite première direction transversale allant de la position de verrouillage vers la position de libération, en ce que la gorge présente une paroi longitudinale placée en contact avec ladite première face longitudinale du pêne, entre le pêne et la paroi de fond, en ce que ladite paroi longitudinale de la gorge présente une zone normalement décalée vers la paroi de fond par rapport à ladite première face longitudinale, en regard de la collerette suivant ladite deuxième direction transversale lorsque la gorge occupe sa position de verrouillage du pêne, ladite zone étant déformable plastiquement vers ladite première face longitudinale du pêne, en ce que ladite zone porte ledit au moins un doigt de façon solidaire, dans une position décalée vers l'amont par rapport à ladite deuxième face longitudinale du pêne, à proximité immédiate de celle-ci, lorsque la gorge occupe sa position de verrouillage du pêne et en référence à un sens de ladite première direction transversale allant de la position de verrouillage du pêne vers la position de libération du pêne, et en ce que ledit au moins doigt forme une saillie par rapport à ladite zone dans ladite deuxième direction transversale, à l'opposé de la paroi de fond, d'une valeur telle qu'il soit placé en retrait par rapport à ladite première face longitudinale du pêne, en référence à ladite deuxième direction transversale, lorsque ladite zone est normalement décalée vers la paroi de fond par rapport à ladite première face longitudinale du pêne, ce qui correspond à ladite première position dudit au moins un doigt, et forme par rapport à ladite première face longitudinale du pêne une saillie en regard de ladite deuxième face longitudinale du pêne, en amont de celle-ci en référence à un sens de ladite première direction transversale allant de la position de verrouillage du pêne vers la position de libération du pêne, lorsque la gorge occupe sa position de verrouillage du pêne et que ladite zone est déformée vers ladite première face longitudinale du pêne, ce qui correspond à ladite deuxième position dudit au moins un doigt.

Un tel mode de mise en oeuvre de la présente invention n'implique également que des opérations supplémentaires simples et peu nombreuses lors de la fabrication du verrou, puisque ladite zone et ledit au moins un doigt de celle-ci peuvent être aisément réalisés par pliage d'une tôle constituant également la gorge ou rapportée de façon solidaire sur cette dernière.

Naturellement, quel que soit celui des modes de mise en oeuvre de la présente invention qui est adopté, le passage dudit au moins un doigt de sa première position à sa deuxième position nécessite que la collerette du cabochon accompagne les mouvements de basculement ou d'enfoncement de celui-ci au moins une fois, c'est-à-dire ne soit pas encastrée dans la paroi de fond du coffre suffisamment pour rester immobile lors des mouvements du cabochon ; la probabilité d'une telle éventualité est faible mais on préfère l'éviter en prévoyant, selon un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, que ladite paroi de fond présente entre le pêne et la collerette, au contact de cette dernière, un foncet présentant des moyens définissant une zone privilégiée de déformation autour de la collerette, par exemple sous forme d'un rainurage localisé autour de la collerette.

Ainsi, on est assuré de ce que tout basculement du cabochon ou tout enfoncement de celui-ci se traduit par un mouvement analogue de la collerette qui, par l'intermédiaire du foncet, provoque le passage dudit au moins un doigt de sa première position à sa deuxième position.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.

- -La figure 1 montre une vue de face d'un verrou selon l'invention, dans un sens repéré par une flèche I à la figure 2.

- La figure 2 montre une vue de ce verrou installé sur un battant vertical de porte, en coupe par des plans verticaux partiels repérés en II-II à la figure 1 ; le verrou est ici illustré en condition normale de fonctionnement, c'est-à-dire tel qu'il se présente en dehors de toute tentative d'effraction.

- La figure 3 montre une vue de ce verrou en coupe par un plan vertical perpendiculaire aux plans partiels précités, repéré en III-III à la figure 2.

- La figure 4 montre une vue de face du foncet de ce verrou, dans un sens repéré par une flèche IV à la figure 2.

- Les figures 5 et 6 montrent, en des vues analogues à celles de la figure 2, deux modes d'établissement d'une liaison par complémentarité de formes entre la gorge et le pêne à la suite d'un basculement du cabochon lors d'une tentative d'effraction.

Pour des raisons de simplicité, le verrou sera décrit en référence à la position qu'il occupe de façon illustrée sur un battant vertical de porte, mais il est bien entendu qu'un verrou selon l'invention pourrait être utilisé dans d'autres positions ; de ce fait, les notions d'orientation et de niveau apparaissant par la suite ne doivent pas être interprétées de façon restrictive, mais doivent être considérées comme des indications de positionnement relatif des différents constituants du verrou et des différentes parties de ces différents constituants.

De façon conventionnelle, le verrou selon l'invention illustré aux figures comporte un coffre 1, par exemple métallique et de forme parallélépipédique, comportant une paroi frontale, verticale 2, deux parois horizontales respectivement supérieure 3 et inférieure 4, et deux parois latérales verticales 5, 6, ces cinq parois étant sensiblement plates, sensiblement rectangulaires et perpendiculaires deux à deux ; les cinq parois 2, 3, 4, 5, 6 du coffre 1 sont avantageusement réalisées en une seule pièce et sont complétées par une paroi rapportée de fond 7 également sensiblement plate, sensiblement rectangulaire, verticale, parallèle à la paroi frontale 2 et accolée au battant de porte 8 par une face verticale 9 de celui-ci, en pratique tournée vers l'intérieur 10 d'un local à protéger ; la paroi de fond 7, formée de la libre superposition, à plat, de trois parois plates à raison d'une paroi extérieure 11, accolée au battant 8, d'une paroi intérieure 12 dite "foncet", tournée vers l'intérieur 13 du coffre 1, et d'une paroi intermédiaire 14 interposée entre les parois 11 et 12, est emboîtée entre les parois 3, 4, 5, 6 et raccordée périphériquement à ces dernières de façon solidaire mais amovible, par exemple par emboîtement mutuel comme on l'a illustré en 15 et vissage mutuel comme on lta illustré en 16.

Le coffre 1 est fixé au battant de porte 8 de la façon décrite dans la demande de brevet français N" 87 16643 du ler Décembre 1987, au moyen de vis telles que 100, 101 traversant de part en part la paroi frontale 2 et la paroi de fond 7 par des trous de celles-ci, suivant des axes perpendiculaires à ces parois 2 et 7, pour se visser soit directement dans le battant 8, soit, à travers celui-ci, dans une contre-plaque 102 accolée à une face verticale 35 du battant 8, parallèle à la face 9 de celui-ci et opposée à cette face 9 comme le montre la figure 2.

De façon également connue, les deux faces latérales 5, 6 sont percées centralement d'un trou respectif 17, 18 rectangulaire, allongé verticalement, les deux trous 17 et 18 étant identiques et placés en regard l'un de l'autre suivant un même alignement longitudinal 19, ici horizontal, de façon à recevoir un pêne 20 et à assurer le guidage de ce pêne 20, au coulissement par rapport au coffre 1, suivant une direction longitudinale définie par leur alignement 19 ; le pêne 20 présente la forme d'un parallélépipède rectangle massif, par exemple en métal, symétrique par rapport à un plan vertical 21 parallèle aux parois 2 et 7 du coffre 1 et constituant de ce fait pour ce dernier de même que pour le pêne 20 un plan longitudinal médian.

Dans le sens d'un éloignement par rapport à ce plan 21, le pêne 10 est délimité par deux faces verticales planes 22, 23, symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 11 et tournées respectivement vers la paroi frontale 2 et vers la paroi de fond 7, à l'intérieur du coffre 1 ; vers le haut et vers le bas, le pêne 20 est délimité par des faces également planes, respectivement supérieure 24 et inférieure 25, l'une et l'autre horizontales transversalement par rapport à la direction longitudinale 19, le pêne 10 est par ailleurs délimité par deux faces planes d'extrémité transversale, respectivement 26 du côté de la paroi latérale 5 du coffre 8 et 27 du côté de la paroi latérale 6 de ce coffre 1, lesquelles faces 26 et 27 sont verticales et perpendiculaires au plan 21 ; suivant la direction longitudinale 19, les faces 26 et 27 sont mutuellement écartées d'une distance supérieure à la distance séparant suivant cette direction les parois latérales 5 et 6 du coffre 1, si bien que le pêne 20 présente en porte-à-faux à l'extérieur du coffre 1, respectivement par rapport à la paroi latérale 5 et par rapport à la paroi latérale 6, deux zones d'extrémité respectivement 28 et 29 chacune de ces zones d'extrémité 28 et 29 peut, au choix, coopérer avec une gâche solidaire du battant de porte, de façon non représentée mais bien connue d'un Homme du métier.

De façon également connue d'un Homme du métier, les trous 17 et 18 des parois latérales 5 et 6 du coffre 1 présentent transversalement à la direction 19 des formes étroitement complémentaires de celles du pêne 20, pour assurer un guidage aussi précis que possible de celui-ci au coulissement suivant la direction 19 par rapport au coffre 1, pratiquement sans autre possibilité de déplacement relatif.

Un tel coulissement du pêne 20 peut être provoqué à volonté de l'intérieur 10 du local par action sur des moyens de manoeuvre d'un type connu en lui-même, par exemple réalisés sous la forme d'un cylindre de manoeuvre 30 monté à la rotation autour d'un axe horizontal 31, perpendiculaire au plan 21 et passant sensiblement au centre de la paroi frontale 2, dans une protubérance localisée 33 de cette paroi 2, pour actionner par l'intermédiaire d'un arbre coaxial 32 traversant la paroi frontale 2 une manivelle 45 de liaison cinématique avec le pêne, logée à l'intérieur du coffre 1 en regard de la face 22 du pêne 20.Un tel coulissement du pêne 20 peut également être provoqué à volonté de l'extérieur 34 du local, c'est-à-dire depuis la face 35 du battant 8, par action sur un cylindre de manoeuvre 36 monté à la rotation autour d'un axe normalement horizontal 37, perpendiculaire au plan 21 et situé à proximité immédiate de l'axe 31 comme il est illustré à la figure 2 ou confondu avec celui-ci de façon non illustrée, dans un cabochon 38 placé en saillie suivant l'axe 37 sur la paroi de fond 7 du coffre 1, vers l'extérieur de celui-ci, de façon à traverser de part en part le battant 8 par un trou coaxial 39 de celui-ci et la contre-plaque 102 par un trou coaxial 103 de celle-ci, suivant l'axe 37 ; le cabochon 38 traverse de part en part la paroi extérieure 11 de la paroi de fond 7, suivant l'axe 37, par un trou coaxial 40 et porte de façon solidaire, entre les parois extérieure 1 1 et intérieure 12 de la paroi de fond 7, une collerette annulaire extrême 41, plate et perpendiculaire à l'axe 37, placée en saillie par rapport au reste du cabochon 38 dans le sens d'un éloignement vis-à-vis de l'axe 37 et encastrée entre les parois 11 et 12, dans un trou coaxial 42 de la paroi intermédiaire 14 de façon à retenir normalement le cabochon 38 à l'encontre de tout mouvement accidentel de basculement par rapport à la paroi 7, se traduisant par une perte de perpendicularité de son axe 37 par rapport au plan 21, et/ou d'enfoncement ou d'extraction parallèlement à l'axe 37 par rapport à la paroi 7 ; à cet effet, la collerette 41 présente parallèlement à l'axe 37 une épaisseur sensiblement égale à celle de la paroi intermédiaire 14, c'est-à-dire à la distance séparant mutuellement les parois 11 et 12, et dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 37 une périphérie cylindrique circulaire non référencéde diamètre sensiblement égal à celui du trou 42, lui-même cylindrique circulaire, et sensiblement supérieur aux diamètres respectifs du trou 40, également cylindrique circulaire, de la paroi Il et d'un trou 43, partiellement cylindrique circulaire, aménagé dans la paroi 12 pour autoriser le passage d'un arbre coaxial 44 de liaison cinématique entre le cylindre 36 et une manivelle 46 de liaison cinématique avec le pêne, logée à l'intérieur du coffre 1 en regard de la face 23 du pêne 20.De façon connue, les manivelles 45 et 46 coopèrent avec le pêne 20 par l'intermédiaire de crémaillères respectives 48, 49, tournées vers le bas, d'une pièce 47 en forme d'étrier réalisé par exemple sous forme d'une tôle métallique pliée en U symétriquement par rapport au plan longitudinal médian 21, laquelle pièce 47 coiffe de façon solidaire une zone longitudinalement centrale du pêne 20, par la face longitudinale 24 et par des zones supérieures des faces longitudinales 22 et 23 de celui-ci, c est-à-dire par le haut, et se situe à l'intérieur du coffre 1 de façon espacée de l'ensemble des parois 2 à 7 de celui-ci ; fonctionnellement, cette pièce 47 doit être considérée comme formant partie intégrante du pêne 20 et des faces longitudinales planes 50, 51, 52 qu'elle présente respectivement vers la paroi frontale 2 du coffre 1, parallèlement à la face 22, vers la paroi de fond 7 du coffre 1, parallèlement à la face 23, et vers la paroi supérieure 3 du coffre 1, parallèlement à la face 24, doivent être considérées comme équivalant à des faces longitudinales du pêne 20 lui-même.

Le pêne 20 peut être ainsi amené, par coulissement suivant la direction 19 à l'intérieur du boîtier 1, dans au moins deux positions privilégiées mutuellement décalées d'un écartement longitudinal déterminé ; ces positions privilégiées sont dans l'exemple illustré au nombre de 3, dont l'une a été illustrée en trait plein et les autres schématisées par une figuration en trait mixte respectivement de la face d'extrémité transversale 26 et de la face d'extrémité transversale 27, à la figure 1 ; ces trois positions privilégiées sont décalées mutuellement d'un écartement longitudinal d, en fonction duquel les dimensions longitudinales de la pièce 47 sont choisies de telle sorte que cette dernière reste écartée des parois latérales 5 et 6 du coffre 1, à l'intérieur de celui-ci, dans toutes ces positions privilégiées, de façon connue en elle-même ; de façon également connue en elle-même, en outre, la différence entre les écartements longitudinaux relatifs des faces 27 et 27 du pêne 20, d'une part, et les parois latérales 5 et 6 du coffre 1, d'autre part, est telle que quelle que soit la position privilégiée ainsi occupée par le pêne 20, celui-ci forme par ses zones d'extrémité 28 et 29 une saillie longitudinale, certes de valeur différente suivant la position envisagée, à l'extérieur du coffre 1 par rapport aux parois latérales 5 et 6 de ce dernier.

A l'intérieur du coffre 1 est par ailleurs montée à coulissement vertical une gorge 53 qui, de façon connue, présente par exemple la forme d'une tôle métallique pliée en U, symétriquement par rapport au plan longitudinal médian 11, pour chevaucher la pièce 47 par les faces 50, 51, 52 de celle-ci, c'est-à-dire par le haut.

Plus précisément, la gorge 53 présente trois parois longitudinales à raison d'une âme horizontale rectangulaire 54 disposée au-dessus de la face 52 de la pièce 47 et de deux ailes 55 et 56 également planes mais verticales, qui se raccordent à cette âme 54, respectivement de part et d'autre du plan 11 et symétriquement l'une de l'autre par rapport à ce dernier, et sont disposées respectivement en regard de la face 50 de la pièce 47 et en regard de la face 51 de celle-ci, parallèlement à ces deux faces et en contact coulissant avec ces dernières ; les deux ailes 55 et 56, de forme générale rectangulaire comme l'âme 54, présentent vers le bas une découpe respective 58, 59 leur permettant de coopérer de façon connue avec les manivelles 45 et 46, respectivement, de telle sorte que la gorge 53 puisse occuper à l'intérieur du boîtier 1 une position basse de verrouillage du pêne 20 occupant l'une quelconque des positions privilégiées précitées, et une position haute de libération de ce pêne ; la gorge 53 est illustrée en trait plein dans sa position basse aux figures 2 et 3, ainsi qu'aux figures 5 et 6, alors que, à la figure 3, on a schématisé par un trait mixte 54' le niveau de son âme 54 lorsqu'elle occupe sa position haute ; le passage de l'une à l'autre de ces positions s'effectue par coulissement de la gorge 53 à l'intérieur du coffre 1 suivant une direction verticale 57, à l'exclusion de toute autre possibilité de mouvement de la gorge 53 par rapport au coffre 1 ; à cet effet, les ailes 55 et 56 de la gorge 53 s'étendent de même que l'âme 54 de la paroi latérale 5 du coffre 1 à la paroi latérale 6 de ce dernier et sont montées au coulissement vertical contre les parois 5 et 6, autour des trous 17 et 18 ; ces dispositions sont bien connues d'un Homme du métier qui prévoit également, à titre de sécurité, au moins un ressort vertical de compression 60 interposé entre la paroi supérieure 3 du coffre 1 et l'âme 54 de la gorge 53 pour solliciter cette dernière vers la position de verrouillage du pêne.

Pour assurer son verrouillage, vis-à-vis du coffre 1, dans l'une quelconque des positions privilégiées précitées, par coopération avec la gorge 53, le pêne 20 présente plusieurs piliers rigides formant une saillie en porte-à-faux par rapport à la face 23 du pêne et par rapport à la face correspondante 51 de la pièce 47, perpendiculairement au plan longitudinal médian 21 du coffre 1.

Plus précisément, trois piliers 65, 66, 67 sont prévus dans l'exemple illustré, chacun de ces piliers 65, 66, 67 étant délimité par une face périphérique extérieure 68, 69, 70 cylindrique de révolution autour d'un axe respectif 71, 72, 73 horizontal et perpendiculaire au plan 21 et, par ces faces, les trois piliers 65, 66, 67 sont reçus, avec possibilité de coulissement relatif coaxial, sans autre possibilité de déplacement relatif, dans des logements en forme de trous coaxiaux respectifs 61, 62, 63 aménagés complémentairement dans le pêne 20 et dans la pièce 47 ; les trois faces 68, 69, 70 de même que les trois trous 61, 62, 63 présentent le même diamètre D, inférieur à l'écartement d précité, mais les axes 71, 72, 73 sont disposés suivant un même plan horizontal 64 en respectant deux-à-deux un écartement relatif quant à lui égal à d si bien qu'entre deux piliers voisins existe un intervalle ; chaque pilier est en outre délimité perpendiculairement à son axe par des faces d'extrémité sensiblement planes, mutuellement écartées d'une distance telle que dans des conditions normales, c'est-à-dire en dehors d'une tentative d'effraction, l'une d'entre elles affleure la paroi intérieure 12 de la paroi de fond 7 du coffre 1, au contact coulissant de cette paroi 12, alors que l'autre affleure la face 50 de la pièce 47, au contact coulissant de l'aile 55 de la gorge 53 comme le montre la figure 2, ce qui assure la retenue de chaque pilier à l'encontre d'un coulissement coaxial dans son logement ; naturellement, les trois piliers sont disposés, à l'intérieur du coffre 1, de façon à rester écartés longitudinalement des parois latérales 5 et 6 de ce coffre quelle que soit celle des positions privilégiées définies plus haut qui est occupée par le pêne 20 ; avantageusement, l'axe de l'un des piliers, à savoir l'axe 72 du pilier 66, est situé à mi-distance des faces d'extrémités 26 et 27 du pêne 20 et les axes respectifs 71 et 73 des deux autres piliers 65 et 67 sont disposés respectivement de part et d'autre de cet axe 72, c'est-à-dire respectivement entre cet axe 72 et la face 26 et entre cet axe 72 et la face 27 mais d'autres dispositions pourraient également être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, l'Homme du métier choisissant la disposition la plus appropriée en fonction du nombre de piliers et du nombre de positions privilégiées susceptibles d'être occupées par le pêne 20.

Complémentairement, l'aile 56 de la gorge 53 est percée d'une découpe 74 permettant aux piliers 65, 66, 67 de traverser de part en part cette aile 56.

Comme le montre plus particulièrement la figure 3, la découpe 74 présente pour l'essentiel une forme oblongue suivant la direction longitudinale 19 et, plus précisément, présente une zone inférieure en forme de lumière approximativement rectangulaire, définie par un bord inférieur rectiligne 75, horizontal, par deux bords rectilignes d'extrémité 76, 77 verticaux, et par quatre tronçons rectilignes de bord supérieur 78, 79, 80, 81, horizontaux, mutuellement alignés mais mutuellement disjoints ; ces tronçons de bord supérieur 78, 79, 80, 81 sont écartés verticalement du bord 75 d'une distance au moins égale au diamètre D des faces périphériques respectives 68, 69, 70 des piliers 65, 66, 67 et présentent suivant la direction longitudinale 19 des longueurs respectives sensiblement égales à la différence entre l'écartement d et ce diamètre D ; ils sont mutuellement écartés deux à deux, de même que vis-à-vis du bord 76 en ce qui concerne le tronçon 78 le plus proche de celui-ci et du bord 77 en ce qui concerne le tronçon 81 le plus proche de celui-ci, d'une distance sensiblement égale à D.

Entre le bord extrême 76 et le tronçon 78, entre les tronçons 78 et 79, entre les tronçons 79 et 80, entre les tronçons 80 et 81 et entre le tronçon 81 et le bord 77, respectivement, la découpe 74 se prolonge vers le haut par cinq encoches verticales 82, 83, 84, 85, 86 définissant entre elles, deux à deux, quatre languettes verticales 87, 88, 89, 90 dont chacune est ainsi délimitée vers le bas par l'un, respectif, des tronçons de bord supérieur 78, 79, 80, 81 de la zone inférieure de la découpe 74.

Vers le haut, chacune des encoches 82, 83, 84, 85, 86 est délimitée par un bord, respectivement 91, 92, 93, 94, 95, hémi-circulaire d'axe perpendiculaire au plan longitudinal médian 21, désigné par la référence 96 en ce qui concerne l'encoche 92, par la référence 97 en ce qui concerne l'encoche 96, et se confondant respectivement avec l'axe 71, l'axe 72, l'axe 73 en ce qui concerne les encoches 88, 89, 90 dans la position du pêne 20 et de la gorge 53 illustrée aux figures 2 et 3 ; les axes des bords supérieures respectifs 91, 92, 93, 94, 95 des différentes encoches 82, 83, 84, 85, 86 sont situés suivant un même plan horizontal situé au-dessus des-tronçons 78, 79, 80, 81 de bord supérieur de la zone inférieure de la découpe 74, par exemple à une distance de ces tronçons correspondant à la moitié de D, et décalés deux à deux de l'écartement longitudinal d précité, et les diamètres respectifs des faces 91, 92, 93, 94, 95 des différentes encoches 82, 83, 84, 85, 86 sont sensiblement égaux entre eux et égaux au diamètre D des faces périphériques 68, 69, 70 des piliers 65, 66, 67, de telle sorte que les encoches puissent s'emboîter par le haut sur les piliers en épousant les faces périphériques de ces derniers au mieux ; vers le bas, en dessous du plan commun des axes des bords supérieurs 91, 92, 93, 94, 95 des différentes encoches 82, 83, 84, 85, 86, lequel plan est confondu avec le plan 64 dans la position illustrée aux figures 2 et 3, ces bords supérieurs hémi-circulaires se raccordent respectivement au bord extrême 76, aux tronçons de bord supérieur 78, 79, 80, 81 de la zone inférieure de la découpe 74, au bord extrême 77 par des bords rectilignes et verticaux qui, pour chaque encoche, sont mutuellement écartés longitudinalement de la distance D.

Moyennant les dispositions qui viennent d'être décrites, dans la position de la gorge 53 et du pêne 20 illustrée aux figures 2 et 3, les encoches 83, 84, 85 épousent respectivement, par leur bord supérieur hémi-circulaire 92, 93, 94, la moitié supérieure de la face périphérique 68 du pilier 65, la moitié supérieure de la face périphérique 69 du pilier 66 et la moitié supérieure de la face périphérique 70 du pilier 67 et les languettes 88 et 89 s'intercalent respectivement entre les faces périphériques respectives 68 et 69 des piliers 65 et 66 et entre les faces périphériques respectives 69 et 70 des piliers 66 et 67 ; le pêne 20 est ainsi fermement immobilisé à l'encontre de tout coulissement longitudinal par rapport au corps 1 si bien que la position de la gorge 53 illustrée aux figures 2 et 3 correspond à une position de verrouillage du pêne 20.

Si, à partir de cette position, on lève la gorge 53 en agissant sur l'un ou l'autre des cylindres 30 et 36 pour amener cette gorge 53 dans la position illustrée en trait mixte à la figure 3, par un mouvement vertical d'une amplitude correspondant à la somme de la moitié de D et de la distance séparant du plan commun des axes des bords supérieurs hémicirculaires 91, 92, 93, 94, 95 des encoches 82, 83, 84, 85, 86 les tronçons de bord supérieur 78, 79, 80, 81 de la zone inférieure de la découpe 74, soit de l'ordre de D dans l'exemple illustré, les trois piliers 65, 66, 67 sont totalement dégagés vis-à-vis des encoches 62, 63, 64 et des languettes 78, 79, 80, 81, et le pêne 20 peut coulisser longitudinalement vis-à-vis du coffre 1 et de la gorge 53, dans un sens comme dans l'autre ; la manivelle respectivement correspondante 45, 46 imprime précisément au pêne 20 un tel coulissement dans un sens ou dans l'autre en fonction du sens de rotation du cylindre 30 ou 36 dès lors que la gorge 53 est parvenue dans sa position haute de libération du pêne ; lorsque ce dernier est parvenu dans une autre des positions privilégiées précitées, la manivelle laisse redescendre la gorge 53 dans sa position de verrouillage et ainsi, en fonction du sens dans lequel le pêne 20 s'est déplacé par rapport à la position illustrée aux figures 2 et 3, les piliers 65, 66, 67 sont logés soit dans les encoches 82, 83, 84 respectivement, soit dans les encoches 84, 85, 86 respectivement avec dans chaque cas intercalation de l'une des languettes 87, 88, 89, 90 entre deux piliers 65, 66, 67 voisins, ce qui permet de retrouver l'effet d'immobilisation longitudinale du pêne 20 par rapport au coffre 1 décrit plus haut.

La disposition illustrée aux figures 2 et 3 constitue une disposition préférée, en termes d'efficacité d'immobilisation du pêne 20 et en termes d'économie de réalisation, quant au nombre des piliers naturellement, un nombre de piliers différent, inférieur ou supérieur à 3, pourrait également être adopté sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention et la modification des dispositions qui viennent d'être décrites en fonction d'un tel choix est du domaine des aptitudes normales d'un Homme du métier ; le nombre d'encoches et le nombre de languettes entre les encoches sont supérieurs respectivement de 2 et de 1 au nombre des piliers lorsque, comme c'est le cas dans l'exemple illustré, le pêne 20 est susceptible d'occuper trois positions privilégiées de verrouillage par la gorge 53 par rapport au coffre 1 ; ces nombres seraient respectivement supérieur de 1 et égal au nombre de piliers dans le cas d'un pêne 20 ne pouvant occuper que deux positions privilégiées de verrouillage par rapport au coffre 1 par la gorge 53 ; de façon générale, pour un même nombre de positions privilégiées de verrouillage du pêne par rapport au coffre au moyen de la gorge, l'ajout de N piliers au pilier unique constituant le minimum, où N est un nombre entier au moins égal à 1, se traduit par la présence de N encoches supplémentaires définissant elles-mêmes N languettes supplémentaires, le nombre N n'étant limité que par des considérations d'encombrement et de coût.

En vue de la mise en oeuvre de la présente invention, le plan commun 64 des axes respectifs 71, 72, 73 des trois piliers 65, 66, 67 est sécant de la collerette 41 du cabochon 38, au-dessus de l'axe 37 de ce dernier, de telle sorte que, quelle que soit celle desdites positions privilégiées que le pêne 20 occupe par rapport au coffre 1, l'un, au moins, des piliers 65, 66, 67 soit placé en regard de cette collerette 41, par l'intermédiaire de la paroi intérieure 12 de la paroi de fond 7, suivant l'axe respectif 71, 72, 73.

En outre, en regard de chaque encoche 82, 83, 84, 85, 86 respectivement, coaxialement au bord supérieur 91, 92, 93, 94, 95 de celle-ci, l'aile 55 de la gorge 53 présente un trou respectif tel que 104, 105, 106 (en ce qui concerne les encoches 82, 84, 86 respectivement, les trous identiques prévus en regard de chacune des encoches 83 et 85 n'étant pas visibles aux figures), présentant sensiblement le même diamètre D que les faces périphériques extérieures respectives 68, 69, 70 des piliers 65, 66, 67 de telle sorte que chacun de ces derniers puisse, par une translation à partir de la position décrite en référence à la figure 2, dans un sens de son axe allant de la paroi de fond 7 du coffre 1 vers la paroi frontale 2 de celui-ci, s'engager dans l'un, respectif, de ces trous dès lors que la gorge 53 occupe sa position privilégiée de verrouillage du pêne 20 par rapport au coffre 1, et assurer ainsi entre la gorge 53 et le pêne 20 une liaison solidaire par complémentarité de formes.

Toutefois, un tel engagement des piliers 65, 66, 67 dans les trous tels que 104, 105, 106 est empêché normalement, c'est-à-dire en dehors d'une tentative d'effraction par basculement ou enfoncement du cabochon 38 par rapport au coffre 1, par des pastilles telles que 107 serties respectivement dans chacun des trous tels que 104, 105, 106, de façon à obturer normalement ces derniers et, ainsi, à assurer que l'aile 55 de la gorge 53 présente normalement en regard de la face 50 de la pièce 47 ainsi qu'aux trois piliers 65, 66, 67 une face continue 108 autorisant le coulissement vertical de la gorge 53 en va-et-vient entre ses positions respectivement de verrouillage du pêne et de libération de celui-ci ; le sertissage de chaque pastille telle que 107 est cependant tel que, si l'un des piliers 65, 66, 67 vient à la solliciter en poussée, dans un sens de son axe allant de la paroi de fond 7 vers la paroi frontale 2, avec un effort dépassant un seuil prédéterminé, cette pastille telle que 107 soit éjectée vers la paroi frontale 2, convenablement espacée à cet effet de l'aile 55 de la gorge 53, et libère ainsi le trou correspondant de façon à autoriser l'engagement du pilier dans celui-ci, comme on l'a illustré à la figure 6 à propos du pilier 66 et du trou 105.

Un tel phénomène peut se produire lorsque, lors d'une tentative d'effraction depuis l'extérieur 34 du local protégé, on cherche par une poussée appliquée au cabochon 38, parallèlement à son axe 37, à arracher les vis de fixation du coffre 1 sur le support 8. Un tel phénomène peut également se produire lorsque, comme on l'a illustré à la figure 6, la tentative d'effraction s'effectue par arrachement de la contre-plaque 102, puis détourage du matériau constitutif du battant 8 autour du cabochon 38, c'est-à-dire agrandissement du trou 39, emboîtement coaxial d'un tube 109 sur le cabochon 38 ainsi dégagé et basculement de ce cabochon 38 vers le haut, si l'on se réfère au niveau de la face 35 du battant 8, par effet de levier ; alors, l'axe 37 du cabochon 38 gagne une orientation indiquée en 37', décalée angulairement par rapport à son orientation initiale horizontale et perpendiculaire au plan 21, et, dans la mesure où la collerette 41 prend appui sur la paroi extérieure 11 de la paroi de fond 7 elle-même en appui sur la face 9 du battant 8, en dessous du cabochon 38, et tend à conserver sa forme et son orientation par rapport à l'axe du cabochon 38, cette collerette 41 accomplit dans ses zones supérieures, placées en regard de l'un au moins des piliers 65, 66, 67, un mouvement vers l'intérieur du coffre 1, lequel mouvement provoque une déformation de la paroi intérieure 12 puis, par l'intermédiaire de celle-ci, un déplacement de l'un au moins des piliers, par exemple le pilier 66, de façon à chasser la pastille d'obturation provisoire telle que 107 du trou tel que 105 alors placé en regard de ce pilier 66, la gorge 53 étant supposée occuper sa position de verrouillage du pêne 20, puis la pénétration du pilier tel que 66 dans le trou tel que 105 ainsi dégagé et la solidarisation mutuelle de la gorge 53 et du pêne 20 par complémentarité de formes ; si, ensuite, le cabochon 38 vient à être arraché, par exemple par déformation ou rupture de la collerette 41, ce qui permet de dégager au moins partiellement les trous 40, 42 et 44, il est de ce fait néanmoins pratiquement impossible, au moyen d'outils engagés par le trou 39 agrandi et les trous 40, 41, 43 ainsi dégagés, de déverrouiller rapidement le pêne 20 et de lui faire gagner une position telle que le verrou soit ouvert.

Dans une variante non représentée, les trous tels que 104, 105, 106, prévus à raison d'un trou individuel associé à chaque encoche 82, 83, 84, 85, 86 respectivement, pourraient être remplacés par un trou unique placé en regard de l'ensemble des encoches 82, 83, 84, 85, 86, si l'on se réfère à une direction perpendiculaire au plan 21, et propre à recevoir pratiquement sans jeu vertical l'un quelconque des piliers 65, 66, 67 ou plusieurs d'entre eux dans le cas d'une telle tentative d'effraction ; comme les trous tels que 104, 105, 106, ce trou unique serait normalement obturé par des moyens d'obturation provisoire, par exemple réalisés sous forme d'une plaquette sertie, propres à être chassés lorsque l'un quelconque des piliers 65, 66, 67 leur applique perpendiculairement au plan 21 une poussée dépassant une valeur prédéterminée, dans un sens allant de la paroi de fond 7 vers la paroi frontale 2.

Selon un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, la déformation de la paroi intérieure 12 de la paroi de fond 7 dans le cas d'une telle tentative d'effraction est facilitée par l'aménagement de moyens définissant une zone privilégiée de déformation autour de sa zone placée directement en regard de la collerette 41 ; de tels moyens ont été illustrés à la figure 4 sous la forme de quatre rainures 110 en forme de ligne brisée, aménagées autour de la trace, schématisée en trait mixte, de la collerette 41 sur la paroi 12, selon des orientations respectives tangentes à un cercle non représenté, centré sur l'axe 37 considéré comme l'axe du trou 43 ; naturellement, d'autres dispositions pourraient également être prévues à cet effet sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.

On remarque que les rainures 110 se répartissent aussi bien en dessous de l'axe 37 qu'au-dessus de celui-ci, c'est-à-dire ne sont pas limitées à un niveau proche de celui où se situe le plan commun 64 des axes respectifs 71, 72, 73 des piliers 65, 66, 67.

En effet, selon le mode préféré de mise en oeuvre de l'invention qui a été illustré, les piliers 65, 66, 67 ne constituent pas les seuls éléments susceptibles de former en cas de tentative d'effraction des doigts de verrouillage mutuel de la gorge 53 et du pêne 20 par complémentarité de formes, et de tels moyens sont également prévus en regard d'une zone inférieure de la collerette 42, pour établir un tel verrouillage mutuel notamment lorsque la tentative d'effraction précitée entraîne le basculement du cabochon 38, sous l'action du tube 109, vers le bas au niveau de la face 35 du battant 8 et le passage de l'axe 37 du cabochon 38 à une orientation 37" décalée angulairement par rapport à son orientation initiale horizontale et perpendiculaire au plan 21, comme on l'a schématisé à la figure 5 ; on remarquera que, généralement, la tentative d'effraction pratiquée au moyen d'un tube 109 emboîté sur le cabochon 38 s'effectue par application d'un mouvement de basculement en va-et-vient au cabochon 38, ce qui permet d'assurer le verrouillage mutuel de la gorge 53 et du pêne 20 non seulement par les piliers 65, 66, 67, mais également par les autres moyens précités, qui vont être décrits à présent.

A cet effet, entre les parois 5 et 6 du coffre 1, respectivement, et la découpe 59, située sensiblement à mi-distance entre ces parois 5 et 6, l'aile 56 présente deux pans 111, 112 qui, au moins dans la position de la gorge 53 correspondant au verrouillage du pêne 20 par celle-ci comme le montrent les figures 2 et 3, prolongent directement, verticalement, l'aile 56 à un niveau inférieur à celui de la pièce 47 de telle sorte que, comme le montre la figure 2, ces pans 111, 112 soient placés en regard d'une zone inférieure de la face 23 du pêne 20, et décalés vers la paroi de fond 7 par rapport à cette face 23, d'une distance correspondant à la distance séparant mutuellement la face 51 de la pièce 47 et la face 23 du pêne 20, de façon à pouvoir coulisser normalement comme le reste de l'aile 56 contre la face 51 de la pièce 47.

Par chacun de ces pans 111 et 112, la gorge 53 porte de façon solidaire, éventuellement par réalisation en une seule pièce de façon non illustrée ou encore par assemblage solidaire d'une pièce rapportée respective 113, 114, par exemple réalisée sous forme d'une tôle métallique pliée en équerre, comme on l'a illustré, un doigt respectif 115, 116 formant par rapport aux pans respectifs 111, 112 une saillie vers la face frontale 2 du coffre 1, perpendiculairement au plan longitudinal médian 21 de celui-ci, sur une distance telle que les doigts 115, 116 affleurent normalement un prolongement géométrique plan de la face 23 du pêne 20 à un niveau situé en dessous de celui de la face inférieure 25 du pêne 20 lorsque la gorge 53 occupe sa position de verrouillage de celui-ci, afin de ne pas s'opposer normalement à l'évolution de la gorge 53 entre ses positions respectivement de verrouillage et de libération du pêne 20 ; le niveau des doigts 115 et 116 se situe néanmoins suffisamment près du niveau de la face inférieure 25 du pêne 20 lorsque la gorge 53 occupe sa position de verrouillage de ce dernier pour que, lors d'un mouvement de la gorge 53 vers sa position de libération du pêne 20, les doigts 115, 116 atteignent le niveau de la face inférieure 25 du pêne 20 avant le dégagement des piliers 65, 66, 67 vis-à-vis des encoches 82, 83, 84, 85, 86 et languettes 87, 88, 89, 90 de la gorge 53 ; en d'autres termes, et si l'on se réfère aux caractéristiques dimensionnelles indiquées plus haut, les doigts 115, 116 doivent se trouver à une distance de la face inférieure 25 du pêne 20 inférieure au diamètre D lorsque la gorge 53 occupe sa position de verrouillage du pêne 20.

Tout risque d'interférence intempestive des doigts 115 et 116 avec le pêne 20 est évité par la présence de deux butées 118 aménagées par pliage des pièces 113 et 114 perpendiculairement au plan 21, ces butées 117, 118 formant vers le plan 21, par rapport à la pièce respectivement correspondante 113, 114 et par rapport aux pans respectivement correspondants 111, 112 une saillie identique à celle des doigts 115 et 116 mais étant situées à un niveau supérieur à celui de ces derniers de telle sorte que, quelle que soit celle des positions que la gorge 53 occupe entre sa position de verrouillage du pêne 20 et sa position de libération de celui-ci, ces butées 117, 118 affleurent la face 23 du pêne 20, à l'intérieur de la découpe 59 de l'aile 56 de la gorge 53, entre les pans 111 et 112 de cette dernière ; de préférence, comme il est illustré, le niveau des butées 117, 118 est tel qu'elles chevauchent une arête 119 de jonction entre les faces 23 et 25 du pêne 20 lorsque la gorge 53 occupe sa position de verrouillage de celui-ci.

Dans ces conditions, les doigts 115 et 116 ne peuvent s'opposer au libre coulissement de la gorge 53 entre ses positions de verrouillage du pêne et de libération de celui-ci si les pièces 113,114 ou les pans 111,112 ne sont pas déformés vers le plan 21, c'est-à-dire vers le pêne 20, ce qui correspond aux conditions normales de fonctionnement du verrou.

Cependant, si par une tentative d'effraction se traduisant par un basculement du cabochon 38 vers le bas, au niveau de la face 35 du battant de porte 8, comme on l'a illustré à la figure 5, la collerette 41 du cabochon 38 prenant appui sur la face 9 du battant 8 par l'intermédiaire de la paroi extérieure 11 de la paroi de fond 7 au-dessus de l'axe 37 bascule vers l'intérieur du coffre 1 dans une zone inférieure, et dès lors que les doigts 115 et 116 sont disposés de telle sorte qu'ils soient placés en regard de cette zone inférieure de la collerette 42 lorsque la gorge 53 occupe sa position de verrouillage du pêne 2, les pans 111, 112 et/ou les pièces rapportées 113, 114 sollicités vers le plan 21 par l'intermédiaire de la paroi intérieure 12 de la paroi de fond 7 s'infléchissent vers le plan 21 en se déformant plastiquement, ce qui amène les butées 117 et 118 à se déformer au contact de l'arête 119 du pêne 20, en s'engageant partiellement sous la face inférieure 25 de celui-ci, et les doigts 115 et 116 à se placer directement en regard de cette face 25, sous cette dernière, ce qui assure une solidarisation mutuelle de la gorge 53 et du pêne 20 par complémentarité de formes, à l'encontre d'un passage de la gorge 53 à sa position de libération du pêne ; de ce fait, même si l'on parvient ensuite à arracher le cabochon 38 et le cylindre 36, c'est-à-dire à dégager par les trous 40, 41, 43 un passage permettant d'introduire des outils à l'intérieur du coffre 1, il est pratiquement impossible de dégager à nouveau rapidement la gorge 53 et le pêne 20 pour amener celui-ci à une position correspondant à une position d'ouverture du verrou.

Naturellement, le mode de mise en oeuvre de l'invention qui vient d'être décrit ne constitue qu'un exemple non limitatif, par rapport auquel on pourra prévoir de nombreuses variantes sans pour autant sortir du cadre de la présente invention.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Verrou de sûreté du type comportant

- un coffre (1) présentant une paroi de fond (7) propre à être accolée à un support (8) tel qu'un battant de porte,

n- pêne (20) monté à coulissement dans ledit coffre (1) selon une direction longitudinale (19) parallèle à ladite paroi de fond (7), entre au moins deux positions privilégiées mutuellement décalées longitudinalement d'un écartement longitudinal déterminé (d),

- une gorge (53) montée à coulissement dans ledit coffre (1) suivant une première direction transversale (57) parallèle à ladite paroi de fond (7), entre une position de verrouillage du pêne (20) occupant l'une quelconque desdites positions privilégiées et une position de libération du pêne (20),

- un cabochon (38) placé en saillie vers l'extérieur du coffre (1) sur ladite paroi de fond (7) suivant une deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) perpendiculaire à ladite paroi de fond (7), ledit cabochon (38) étant propre à traverser le support (8) et présentant de façon solidaire une collerette (41) perpendiculaire à ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) et encastrée dans ladite paroi de fond (7),

- un cylindre de sûreté (36) monté à la rotation, à l'intérieur dudit cabochon (38), autour d'un axe (37) orienté suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97),

- des moyens (44, 46) de liaison cinématique entre le cylindre de sûreté (36), d'une part, la gorge (53) et le pêne (20) d'autre part, pour traduire une rotation du cylindre de sûreté (36) autour dudit axe (37) par un coulissement de la gorge (53) de l'une à l'autre de ses positions respectivement de verrouillage et de libération du pêne (20) et, lorsque la gorge (53) occupe la position de libération, par un coulissement du pêne (20) de l'une à l'autre de ses positions privilégiées,

caractérisé en ce qu'il comporte à l'intérieur du coffre (1) au moins un doigt (65, 66, 67, 115, 116) orienté suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) et monté mobile suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), par rapport à la gorge (53) et au pêne (20), entre une première position comparativement proche de la paroi de fond (7) et dans laquelle il autorise un coulissement de la gorge (53) par rapport au pêne (20) suivant ladite première direction transversale (57) et une deuxième position comparativement éloignée de la paroi de fond (7) et dans laquelle il établit entre le pêne (20), occupant l'une quelconque desdites positions privilégiées, et la gorge (53), occupant ladite position de verrouillage du pêne (20), une liaison par complémentarité de formes s'opposant à un coulissement de la gorge (53) vers ladite position de libération du pêne (20), et en ce que ledit au moins un doigt (65, 66, 67, 115, 116) est placé en regard de la collerette (41) du cabochon (38) au moins lorsque la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (22) et que le pêne (20) occupe au moins une position déterminée parmi lesdites positions privilégiées, de telle sorte qu'il occupe sa première position tant que ledit axe (37) est orienté suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) et que la collerette (41) est encastrée dans la paroi de fond (7) et qu'il soit poussé jusqu'à sa deuxième position par la collerette (41) lorsque, alors que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20) et que le pêne (20) occupe l'une quelconque desdites positions privilégiées, le verrou de sûreté subit une tentative d'effraction par basculement et/ou enfoncement du cabochon (38) par rapport au coffre (1), provoquant un décalage au moins localisé de la collerette (41) vers la gorge (53) et vers le pêne (20) par rapport à ladite paroi de fond (7).

2. Verrou selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte ledit au moins un doigt (65, 66, 67, 115, 116) en plusieurs exemplaires, répartis autour dudit axe (37) et placés en regard de la collerette (41) du cabochon (38) au moins lorsque la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20) et que le pêne (20) occupe lesdites positions privilégiées, respectivement.

3. Verrou selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le pêne (20) présente deux faces longitudinales (51, 50) tournées respectivement vers ladite paroi de fond (7) et à l'opposé de celle-ci, en référence à ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), en ce que la gorge (53) présente deux parois longitudinales (56, 55) placées en contact respectivement avec l'une et l'autre desdites faces longitudinales (51, 50) du pêne (20), respectivement entre le pêne (20) et la paroi de fond (7) et à l'opposé de la paroi de fond (7) par rapport au pêne (20), en ce qu'un premier pilier (65, 66, 67) constituant ledit au moins un doigt est monté au coulissement suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), entre des première et deuxième positions constituant lesdites première et deuxième positions dudit au moins un doigt, dans un premier logement (61, 62, 63) du pêne (20) débouchant dans lesdites faces longitudinales (51, 50) de celui-ci en regard desdites parois longitudinales (56, 55) de la gorge (53) lorsque la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20), ledit premier logement (61, 62, 63) étant placé en regard de la collerette (4) du cabochon (38), suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), dans ladite au moins une position déterminée du pêne, parmi lesdites positions privilégiées, en ce que ladite paroi longitudinale (56) de la gorge (53) située entre le pêne (20) et la paroi de fond (7) présente une découpe (74) placée en regard dudit premier logement (61, 62, 63) suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) lorsque le pêne (20) occupe l'une quelconque desdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20) ou ladite position de libération du pêne (20), en ce que le premier pilier (65, 66, 67) dans sa première position est placé en retrait par rapport à ladite face longitu dinale (50) du pêne (40) tournée à l'opposé de la paroi de fond (7) et en saillie par rapport à ladite face longitudinale du pêne (51) tournée vers la paroi de fond (7) ainsi que par rapport à la paroi longitudinale (56) de la gorge (53) située entre le pêne (20) et la paroi de fond (7), via ladite découpe (74) de celle-ci, en ce que ladite découpe (74) comporte au moins deux encoches identiques (82 à 86) mutuellement juxtaposées longitudinalement en étant mutuellement décalées dudit écartement longitudinal déterminé (d) et en définissant entre elles une languette (87 à 90) orientée suivant ladite première direction transversale (57), lesdites encoches (82 à 86) étant sélectivement placées en regard dudit premier logement (61, 62, 63), suivant ladite deuxième orientation transversale (37), lorsque le pêne (20) occupe respectivement l'une ou l'autre desdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20) et présentant des formes telles qu'elles coiffent alors sélectivement le premier pilier (65, 66, 67) occupant sa première position, dans un sens de ladite première direction transversale (57) allant de la position de libération du pêne (20) vers la position de verrouillage du pêne (20), en immobilisant alors le premier pilier longitudinalement notamment par appui longitudinal contre ladite languette (87 à 90), alors que lesdites encoches (82 à 86) sont décalées par rapport audit premier logement (61, 62, 63), suivant ladite première direction transversale (57), lorsque la gorge (53) occupe ladite position de libération du pêne (20), en libérant alors longitudinalement le premier pilier (65, 66, 67) occupant sa première position notamment vis-à-vis de ladite languette (87 à 90), en ce que ladite paroi longitudinale (55) de la gorge (53) située à l'opposé de la paroi de fond (7) par rapport au pêne (20) présente au moins un trou (104, 105, 106) placé en regard, suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), d'au moins celle desdites encoches (82 à 86) qui coiffe le premier pilier (65, 66, 67), dans sa première position, lorsque le pêne occupe ladite au moins une position déterminée parmi lesdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20), en ce que le premier pilier (65, 66, 67) en deuxième position forme une saillie par rapport à ladite face longitudinale (50) du pêne (20) tournée à l'opposé de la paroi de fond (7), et en ce que ledit au moins un trou (104, 105, 106) présente des moyens d'obturation provisoire (107) s'opposant normalement au passage du premier pilier (65, 66, 67) de sa première position à sa deuxième position notamment lorsque le pêne (20) occupe l'une quelconque desdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position du verrouillage du pêne (20), lesdits moyens d'obturation provisoire (107) étant susceptibles d'être chassés dudit au moins un trou (104, 105, 106) sous l'action d'une poussée dépassant une valeur déterminée, appliquée dans un sens de ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) allant de la paroi de fond (7) vers le pêne (20), par le premier pilier (65, 66, 67) occupant sa première position et tendant à gagner sa deuxième position alors que le pêne (20) occupe ladite au moins une position déterminée parmi lesdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20) pour laisser le premier pilier (65, 66, 67) gagner sa deuxième position et, dans cette deuxième position, s'engager dans ledit au moins un trou (104, 105, 106) pour établir à ladite liaison par complémentarité de formes entre la gorge (53) et le pêne (20).

4. Verrou selon les revendications 2 et 3 en combinaison, caractérisé en ce que N deuxièmes piliers (65, 66, 67) identiques au premier pilier et constituant N exemplaires supplémentaires dudit au moins un doigt, où N est un nombre entier au moins égal à 1, sont montés au coulissement suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), entre des première et deuxième positions respectives constituant lesdites première et deuxième positions desdits exemplaires supplémentaires, dans N deuxièmes logements (61, 62, 63) respectifs du pêne (20) débouchant dans lesdites faces longitudinales (51, 50) de celui-ci en regard desdits parois longitudinales (56, 55) de la gorge (53) lorsque la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20), en ce que lesdits deuxièmes logements (61, 62, 63) sont placés en regard de la collerette C41r du cabochon (38), suivant ladite deuxième direction transversale (37), au moins dans des positions respectives déterminées du pêne (20), parmi lesdites positions privilégiées, en ce que lesdits deuxièmes logements (65, 66, 67) sont identiques audit premier logement et s'étendent parallèlement à celui-ci, lesdits premier et deuxième logements (61, 62, 63) étant mutuellement juxtaposés longitudinalement en étant mutuellement décalés dudit écartement longitudinal déterminé (d), en ce que ladite découpe (74) est également placée en regard desdits deuxièmes logements (61, 62, 63) suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) lorsque le pêne (20) occupe l'une quelconque desdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20) ou ladite position de libération du pêne (20), en ce que chaque deuxième pilier (65, 66, 67) dans sa première position est placé en retrait par rapport à ladite face longitudinale (50) du pêne (20) tournée à l'opposé de la paroi de fond (7) et en saillie par rapport à ladite face longitudinale du pêne (51) tournée vers la paroi de fond (7) ainsi que par rapport à la paroi longitudinale (55) de la gorge (53) située entre le pêne (20) et la paroi de fond (7), via ladite découpe (74) de celle-ci, en ce que ladite découpe (74) comporte N encoches supplémentaires (82 à 86) identiques auxdites au moins deux encoches, lesdites au moins deux encoches et lesdites encoches supplémentaires (82 à 86) étant mutuellement juxtaposées longitudinalement en étant mutuellement décalées dudit écartement longitudinal déterminé d et en définissant entre elles, deux à deux, N languettes supplémentaires (87 à 90) identiques à ladite languette et orientées suivant ladite première direction transversale (57), lesdites au moins deux encoches et lesdites encoches supplémentaires (82 à 86) étant sélectivement placées en regard desdits premier et deuxième logements (61, 62, 63), suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), lorsque le pêne (20) occupe respectivement l'une ou l'autre desdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20) et présentant des formes telles que

N + 1 encoches (82 à 86) coiffent alors sélectivement les premier et deuxième piliers (65, 66, 67) occupant leur première position, dans un sens de ladite première direction transversale (57) allant de la position de libération du pêne (20) vers la position de verrouillage du pêne (20), en immobilisant alors les premier et deuxième piliers (65, 66, 67) longitudinalement, notamment par appui longitudinal contre lesdites languettes (87 à 90), alors que lesdites encoches (82 à 86) sont décalées par rapport auxdits premier et deuxième logements (61, 62, 63), suivant ladite première direction transversale (57), lorsque la gorge (53) occupe ladite position de libération du pêne (20), en libérant alors longitudinalement les premier et deuxième piliers (65, 66, 67) occupant leur première position notamment vis-à-vis desdites languettes (87 à 90), en ce que ledit au moins un trou (104, 105, 106) est placé en regard, suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), d'au moins celles desdites deux encoches et desdites encoches supplémentaires (82 à 86) qui coiffent les premier et deuxième piliers (65, 66, 67) dans leur première position lorsque le pêne (20) occupe lesdites positions déterminées parmi lesdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20), en ce que les deuxièmes piliers (65, 66, 67) en deuxième position forment une saillie par rapport à ladite face longitudinale (50) du pêne (20) tournée à l'opposé de la paroi de fond (7), et en ce que ledit au moins un trou (104, 105, 106) présente des moyens (107) d'obturation provisoire s'opposant normalement au passage des deuxièmes piliers (65, 66, 67) de leur première position à leur deuxième position notamment lorsque le pêne (20) occupe l'une quelconque desdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20), lesdits moyens d'obturation provisoire (107) étant susceptibles d'être chassés dudit au moins un trou (104, 105, 106) sous l'action d'une poussée dépassant une valeur déterminée, appliquée dans un sens de ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) allant de la paroi de fond (7) vers le pêne (20), par au moins l'un des premier et deuxième piliers (65, 66, 67) occupant sa première position et tendant à gagner sa deuxième position, alors que le pêne (20) occupe l'une quelconque desdites positions déterminées parmi lesdites positions privilégiées et que la gorge (53) occupe ladite position de verrouillage du pêne (20) pour laisser ledit au moins un des premier et deuxièmes piliers (65, 66, 67) gagner sa deuxième position et, dans cette deuxième position, s'engager dans ledit au moins un trou (104, 105, 106) pour établir ladite liaison par complémentarité de formes entre la gorge (53) et le pêne (20).

5. Verrou selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens d'obturation (107) sont sertis dans ledit au moins un trou (104, 105, 106).

6. Verrou selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte autant d'exemplaires dudit au moins un trou (104, 105, 106) que d'encoches (82 à 86), à raison d'un trou individuel (104, 105, 106) en regard de chaque encoche (82 à 86) suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97).

7. Verrou selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le pêne (20) présente une première face longitudinale (23, 51) tournée vers la paroi de fond (7) en référence à ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) et une deuxième face longitudinale (25) perpendiculaire à ladite première direction transversale (57) et tournée vers l'amont en référence à un sens de ladite première direction transversale (57) allant de la position de verrouillage du pêne (20) vers la position de libération du pêne (20), en ce que la gorge (53) présente une paroi longitudinale (56) placée en contact avec ladite première face longitudinale (23, 51) du pêne (20), entre le pêne (20) et la paroi de fond (7), en ce que ladite paroi longitudinale (56) de la gorge (53) présente une zone (111, ll2Ynormalement décalée vers la paroi de fond (7) par rapport à ladite première face longitudinale (23, 51), en regard de la collerette (41) suivant ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97) lorsque la gorge (52) occupe sa position de verrouillage du pêne (20), ladite zone (elle 112) étant déformable plastiquement vers ladite première face longitudinale du pêne (20), en ce que ladite zone (111, 112) porte ledit au moins un doigt (115, 116) de façon solidaire, dans une position décalée vers l'amont par rapport à ladite deuxième face longitudinale (25) du pêne (20), à proximité immédiate de celle-ci, lorsque la gorge (53) occupe sa position de verrouillage du pêne (20) et en référence à un sens de ladite première direction transversale (57) allant de la position de verrouillage du pêne (20) vers la position de libération du pêne (20), et en ce que ledit au moins un doigt (115, 116) forme une saillie par rapport à ladite zone (111, 112) dans ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), à l'opposé de la paroi de fond (7), d'une valeur telle quTil soit placé en retrait par rapport à ladite première face longitudinale (23) du pêne (20), en référence à ladite deuxième direction transversale (31, 37, 71, 72, 73, 96, 97), lorsque ladite zone (111, 112) est normalement décalée vers la paroi de fond (7) par rapport à ladite première face longitudinale (23) du pêne (20), ce qui correspond à ladite première position dudit au moins un doigt (115,

116), et forme par rapport à ladite première face longitudinale (23) du pêne (20) une saillie en regard de ladite deuxième face longitudinale (25) du pêne (20), en amont de celle-ci en référence à un sens de ladite première direction transversale (57) allant de la position de verrouillage du pêne (20) vers la position de libération du pêne (20), lorsque la gorge (53) occupe sa position de verrouillage du pêne (20) et que ladite zone (111, 112) est déformée vers ladite première face longitudinale (23) du pêne (20), ce qui correspond à ladite deuxième position dudit au moins un doigt (115, 116).

-8,-Verrou selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ladite paroi de fond (7) présente entre le pêne (20) et la collerette (41), au contact de cette dernière, un foncet (12) présentant des moyens (110) définissant une zone privilégiée de déformation autour de la collerette (41).

9. Verrou selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens (110) définissant une zone privilégiée de déformation consistent en un rainurage (110) localisé autour de la collerette (41).