FR2647689A1 - Dispositif de fixation de l'extremite arriere d'une chaussure sur une planche de glisse sur neige - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de fixation de l'extrémité arrière d'une chaussure 2 sur une planche de glisse sur neige 1. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comporte un levier d'appui postérieur 11 articulé sur la plaque d'appui 4, à l'arrière de celle-ci, des moyens 13 pour solliciter élastiquement le levier d'appui postérieur 11 vers sa position d'enclenchement, des moyens 21, 22 pour appliquer élastiquement la mâchoire de retenue verticale 16 contre la face antérieure verticale 11cdu levier d'appui postérieur 11, et des moyens de guidage 9, 11c, 12g, 15 autorisant un mouvement vertical, d'amplitude limitée, de la mâchoire de retenue verticale 12 et pour permettre un basculement de la mâchoire 12 vers l'arrière après un certain déplacement de cette mâchoire vers le haut.

Description

La présente invention concerne un dispositif de fixation de l'extrémité arrière d'une chaussure sur une planche de glisse sur neige telle que planche de surf, ski alpin, ski de fond ou monoski.

On connaît déjà de tels dispositifs de fixation qui comportent une plaque d'appui pour le talon de la chaussure, laquelle est fixée à la planche de glisse, et des moyens de retenue verticale de l'arrière de la chaussure sur cette plaque d'appui, lesquels assurent le maintien de la chaussure en sécurité du fait qu'ils permettent un déclenchement vertical lors d'une chute avant du skieur. Ces moyens de retenue comportent généralement une mâchoire mobile pivotant autour d'un axe horizontal et transversal. Cette mâchoire présente une partie en saillie vers l'avant et qui est destinée à venir se placer, en position d'enclenchement, juste au-dessus du bord supérieur et postérieur du talon de la chaussure, afin d'assurer la retenue verticale de celle-ci. Un tel dispositif de fixation arrière, appelé encore quelques fois "talonnière", comporte également des moyens élastiques qui sollicitent la mâchoire de retenue verticale vers l'avant et vers le bas, c'est-à-dire vers sa position d'enclenchement.

Les moyens élastiques assurant le rappel de la mâchoire mobile en position d'enclenchement comprennent un ressort dont la dureté est réglable et qui permet à la mâchoire mobile d'échapper lorsque la sollicitation verticale exercée par le talon de la chaussure sur la mâchoire dépasse un seuil de déclenchement prédéterminé. Par ailleurs le dispositif de fixation arrière est également pourvu de moyens permettant d'assurer le déchaussage volontaire. Un tel dispositif de fixation arrière conforme à l'état antérieur de la technique est décrit, par exemple, dans le brevet AT-379753.

La présente invention concerne des perfectionnements apportés à un dispositif de fixation arrière de ce type dans le but d'en simplifier la construction et d'abaisser par conséquent son prix de revient, tout en assurant une parfaite sécurité en cas de chute avant du skieur et en permettant un déchaussagewaisé.

A cët effet ce dispositif de fixation de l'extrémité arrière d'une chaussure sur une planche de glisse sur neige, telle que planche de surf, ski alpin, ski de fond ou monoski, comportant une plaque d'appui fixée à la planche de glisse et sur laquelle peut venir s'appliquer le talon de la chaussure et des moyens de retenue verticale de l'arrière de la chaussure, lesquels comportent une mâchoire mobile pivotant autour d'un axe horizontal et transversal et présentant une partie en saillie vers l'avant se plaçant, en position d'enclenchement, juste au-dessus du bord supérieur et postérieur du talon de la chaussure, afin d'assurer la retenue verticale de celle-ci, et des moyens élastiques sollicitant la mâchoire de retenue verticale vers l'avant et vers le bas, c'est-à-dire vers sa position d'enclenchement, est caractérisé en ce qu'il comporte un levier d'appui postérieur articulé sur la plaque d'appui, à l'arrière de celle-ci, autour d'un axe horizontal et transversal inférieur, ce levier d'appui postérieur comprenant une branche postérieure, c'est-à-dire située en arrière de son axe d'articulation, laquelle s'étend vers le haut et présente une face antérieure qui est verticale en position d'enclenchement, des moyens pour solliciter élastiquement le levier d'appui postérieur vers sa position d'enclenchement des moyens pour appliquer élastiquement la mâchoire de retenue verticale contre la face antérieure verticale du levier d'appui postérieur, des moyens de guidage autorisant un mouvement vertical, d'amplitude limitée, de la mâchoire de retenue verticale par rapport à la branche supérieure du levier d'appui postérieur et pour permettre un basculement de la mâchoire vers l'arrière après un certain déplacement de cette mâchoire vers le haut, afin de permettre le déclenchement vertical, et des moyens de rappel élastique de la mâchoire de retenue verticale dans sa position extrême inférieure dans laquelle elle est en appui contre la face antérieure de la branche supérieure du levier d'appui.

On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel
La figure 1 est une vue en plan d'un dispositif de fixation de l'extrémité arrière d'une chaussure sur une planche de glisse sur neige, en position d'enclenchement.

La figure 2 est une vue en coupe verticale et longitudinale faite suivant la ligne II-II de la figure 1.

La figure 3 est une vue en coupe verticale et longitudinale du dispositif pendant l'opération de chaussage.

La figure 4 est une vue en coupe verticale et longitudinale du dispositif pendant un déclenchement vertical.

La figure 5 est une vue en coupe verticale et transversale faite suivant la ligne V-V de la figure 1.

La figure 6 est une vue en coupe verticale et longitudinale d'une variante d'exécution.

Le dispositif de fixation suivant l'invention, qui est désigné dans son ensemble par la référenCe 1 sur le dessin, est destiné à maintenir l'extrémité arrière d'une chaussure 2, représentée en trait mixte, sur une planche de glisse sur neige 3 qui peut être une planche de surf, un ski alpin, un ski de fond ou un monoski. Le dispositif de fixation 1 comprend une plaque d'appui horizontale 4 sur laquelle porte le talon de la chaussure 2, lorsque celle-ci est immobilisée sur la planche 3. Cette plaque d'appui 4 est fixée à la planche 3, dans une position angulaire réglable autour d'un axe vertical z z', au moyen de vis 5 traversant des lumières arquées 6 ménagées dans la plaque d'appui 4 et qui sont vissées dans la planche 3 ou dans un support intermédiaire.

-Les lumières arquées sont symétriques par rapport à l'axe vertical zz' sur lequel elles sont centrées. La plaque d'appui 4 porte, à l'arrière, des moyens 7 de retenue verticale du talon de la chaussure et, dans sa partie médiane, des moyens 8 de retenue latérale de ce talon. Toutefois ces moyens 8 de retenue latérale du talon sont facultatifs et on pourrait assurer un maintien latéral de la chaussure par une mâchoire de retenue verticale enveloppante, c'est-à-dire qui revient sur les côtés de la semelle.

Les moyens de retenue. verticale 7 sont articulés, à leur partie inférieure, autour d'un axe horizontal et transversal 9 qui s'étend, à l'arrière de la plaque d'appui 4, entre deux ailes latérales postérieures 4a,4b de la plaque d'appui 4. Ces ailes 4a,4b font saillie vers l'arrière à partir du bord postérieur de la plaque d'appui 4 et elles délimitent entre elles un évidement central en forme de U ouvert vers l'arrière. Les deux ailes 4a,4b font ainsi partie d'une chape supportant l'axe d'articulation 9.

Les moyens de retenue vertical 7 comportent deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre et par rapport à la plaque d'appui 4, à savoir un élément postérieur 11 et un élément antérieur 12.

L'élément postérieur 11 est constitué par un levier articulé sans jeu autour de l'axe 9 et comportant deux branches situées de part et d'autre de l'axe d'articulation 9 à savoir une branche antérieure et inférieure lla et une branche postérieure llb s'étendant vers le haut. Le levier 11 est sollicité élastiquement vers sa position d'enclenchement représentée sur la figure 2, c'est-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, par exemple au moyen d'un ressort de compression 13 s'étendant entre la branche antérieure et inférieure lla du levier 11 et une butée 14 prévue à la partie supérieure et postérieure de la plaque d'appui 4. En position d'enclenchement, la branche supérieure llb du levier 11, qui est sollicitée vers l'avant, est maintenue en position verticale, sa face antérieure llc étant alors verticale et Sa face postérieure lld étant inclinée de bas en haut et d'avant en arrière.

Le second élément 12 des moyens de retenue verticale 7 forme une mâchoire qui est constituée par une pièce creuse à section horizontale en forme de U ouvert vers l'arrière et coiffant la branche supérieure llb du levier 11. Cette mâchoire 12 comprend une paroi transversale antérieure 12a, s'étendant vers le haut et qui est sensiblement verticale en position d'enclenchement. Cette paroi transversale antérieure 12a dont la face antérieure est située en avant du plan vertical et transversal passant par l'axe d'articulation 9, est prolongée vers l'arrière par deux parois latérales verticales 12b et 12c, et, à sa partie'inférieure, par une saillie centrale horizontale 12d. L'axe d'articulation 9 traverse une ou des lumières verticales 15 qui sont formées dans la partie inférieure de la mâchoire 12, de manière à permettre un débattement vertical limité de la mâchoire 12 par rapport au levier 11 qui lui sert d'appui. La mâchoire 12 présente par ailleurs, à sa partie supérieure, une dent de retenue verticale 16 qui s'étend horizontalement vers l'avant à partira de la paroi transversale antérieure 12a de la mâchoire N. Cette dent de retenue verticale 16 est destinée à venir se placer juste au-dessus du bord supérieur et postérieur du talon de la chaussure afin d'assurer la retenue verticale de celle-ci. Au-dessus de cette dent 16 s'étend une rampe de chaussage 17 qui est inclinée de bas en haut et d'avant en arrière. A sa partie supérieure la mâchoire 12 forme une seule pièce avec une languette de déchaussage 18, s'étendant vers l'arrière au-dessus de la branche postérieure llb du levier 11 et qui a de préférence une surface supérieure striée à stries horizontales et transversales, pour faciliter sa manoeuvre. La languette de déchaussage 18 fait suite à la rampe de chaussage 17 dans un plan horizontal. La surface inférieure de la languette de déchaussage 18 présente la forme d'un dièdre d'angle obtus a ouvert vers le bas, d'arête transversale et qui est constitué par deux faces inclinées 18a,18b, la face antérieure 18a étant inclinée de bas en haut et d'avant en arrière tandis que la face postérieure 18b est inclinée de haut en bas et d'avant en arrière. En position d'enclenchement les faces inférieures 18a et 18b de la languette de déchaussage 18 sont appliquées respectivement sur des faces supérieures inclinées île et 11f de la branche supérieure et postérieure llb du levier 11 qui ont respectivement les mêmes largeurs que celles des faces 18a et 18b et qui constituent un dièdre de même angle obtus a ouvert vers le bas.

Dans la branche verticale postérieure llb du levier 11 est ménagé un logement vertical 19 contenant un ressort de compression 21 qui prend appui, à son extrémité supérieure, sur l'extrémité supérieure du logement 19 et, à son extrémité inférieure, sur une vis de tarage 22 qui est vissée dans un trou taraudé prévu dans la saillie postérieure et inférieure 12d de la mâchoire 12. La vis 22 permet de régler le taux de compression du ressort 21 et par conséquent la "dureté" du dispositif de fixation. Le ressort de compression 21 tend à repousser vers le bas la saillie inférieure et postérieure 12d portant la vis de tarage 22 et par conséquent il sollicite la mâchoire 12 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe d'articulation 9. La paroi transversale verticale 12a de la mâchoire 12 est donc appliquée en permanence, sous pression, contre la face antérieure verticale lic de la branche verticale postérieure llb du levier 11. Comme on peut le voir sur la figure 2, la face postérieure de la paroi transversale antérieure 12a de la mâchoire 12 est entaillée, dans sa partie centrale, d'un évidement fqrmant un dièdre d'arête horizontale et transversale, d'angle obtus b ouvert vers l'arrière. Cet angle obtus b est égal à celui du dièdre formé par la face verticale antérieure lic et la face antérieure et supérieure inclinée île du levier 11. Le dièdre d'angle obtus b qui est formé dans la face postérieure de la paroi 12a, est délimité par une face postérieure et inférieure 12e qui est inclinée de bas en haut et d'arrière en avant et par une face postérieure et supérieure 1 t qui est inclinée de bas en haut et d'avant en arrière. Cette face inclinée supérieure 12f est elle-même reliée à la face inférieure inclinée 18a par une face d'appui verticale 12g, de faible hauteur, qui est plaquée contre la face antérieure lic du levier 11. Ainsi en position d'enclenchement la partie supérieure de la branche postérieure llb du levier 11, définie par les faces llc,lle,llf, s'encastre étroitement dans le creux défLni par les faces correspondantes 12g,18a,18b de la
4f.

mâchoire 12 et de la languette de déchaussage 18, comme il apparaît sur la figure 2.

La figure 3 illustre la façon dont les moyens de retenue verticale 7 basculent dans leur ensemble lors du chaussage. Dans ce cas, lorsque le skieur abaisse sa chaussure vers la plaque d'appui 4, l'arrière du talon glisse de haut en bas sur la rampe de chaussage 17. Du fait de la forme inclinée de cette rampe, le talon fait alors basculer vers l'arrière, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre, la mâchoire 12 et le levier 11 qui est entraîné dans ce mouvement par la mâchoire 12 en appui contre lui. Ce mouvement de basculement s'effectue à l'encontre du ressort de rappel 13 qui se trouve alors comprimé, contre la butée supérieure 14, par la branche antérieure et inférieure lia du levier 11. Une fois que le bord supérieur et postérieur du talon se trouve être passé en dessous de la dent de retenue verticale 16, la mâchoire 12 est alors libérée et le ressort 13, en se détendant, provoque un basculement du levier 11 et par conséquent de la mâchoire 12 vers l'avant c'est-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. La dent 16 vient alors se placer au-dessus du bord supérieur et postérieur du talon comme il est représenté sur la figure 2, ce qui assure l'enclenchement du dispositif de fixation.

Si, pendant la pratique du surf ou du ski, le talon de la chaussure tend à se soulever, sous l'effet d'une sollicitation verticale F, comme il est représenté sur la figure 4, le bord supérieur et postérieur du talon de la chaussure entraîne d'abord avec lui, dans ce mouvement vertical, la dent 16 qui est en appui sur lui et par conséquent l'ensemble de la mâchoire antérieure 12. Cette mâchoire 12 est donc déplacée verticalement vers le haut par rapport au levier d'appui 11, ce mouvement étant rendu possible grâce aux lumières 15 prévues à la partie inférieure de la mâchoire 12 et qui sont traversées par l'axe d'articulation 9. Au début de son mouvement vertical vers le haut, la mâchoire 12 reste en position verticale tant que sa face postérieure et supérieure verticale 129 reste en appui contre la face antérieure verticale lic du levier d'appui 11.

Lorsque l'extrémité inférieure de la lumière verticale 15 vient en contact avec l'axe 9, en arrêtant alors le mouvement de la mâchoire 12 vers le haut, la face verticale 129 de la mâchoire 12 se trouve alors située au-dessus de la face supérieure et antérieure inclinée île du levier 11. La mâchoire 12 est ainsi libérée vers l'arrière et elle peut à ce moment basculer dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe 9, pour atteindre, sous l'action de l'effort vertical
F s'exerçant sous la dent 16, la position de déclenchement représentée sur la figure 4. Dans cette position la face postérieure et inférieure 12e de la mâchoire 12 est appliquée contre la face antérieure verticale lic du levier 11 et la face postérieure et supérieure 12e de la mâchoire 12 se trouve contre la face supérieure île du levier 11, du fait de l'égalité des angles b des deux dièdres 12e,12f et llc,lle.

Le mouvement vertical de la mâchoire 12, lors d'un déclenchement dans le sens vertical, s'effectue à l'encontre du ressort de compression 21 qui se trouve être comprimé, dans son logement 19, par la vis de tarage 22 qui accompagne, dans son mouvement vers le haut, la saillie postérieure 12d de la mâchoire 12 dans laquelle elle est vissée. Aussitôt que la chaussure Fa échappé ' aux moyens de retenue verticale 7 le ressort 21t se détend et repousse. vers le bas la saillie postérieure et inférieure 12d de la mâchoire 12 si bien que la mâchoire reprend sa position d'enclenchement représentée sur la figure 2.

Les moyens de retenue verticale 7 se prêtent particulièrement bien à un déchaussage volontaire. I1 suffit en effet que le skieur fasse basculer vers l'arrière ces moyens 7, par exemple en appuyant vers l'arrière et vers le bas, par l'extrémité d'un bâton de ski ou directement par action de sa main, sur la languette de déchaussage 18 et plus particulièrement sur sa surface supérieure striée. Ceci a pour effet de faire basculer l'ensemble de la mâchoire antérieure 12 et du levier d'appui postérieur 11 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe 9, à l'encontre de l'action du ressort de rappel 13. De ce fait la dent de retenue verticale 16 vers l'arrière pour assurer ainsi la libération de la chaussure. Le retour en position d'enclenchement s'effectue sous l'action du ressort de rappel 13 qui fait basculer l'ensemble des moyens de retenue verticale 7 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe 9.

Les moyens de retenue latérale 8 comprennent, ainsi qu'il apparaît plus particulièrement sur la figure 5, une platine horizontale 23 s'étendant transversalement sous le talon de la chaussure et qui est terminée, à . ses deux extrémités, par des saillies 23a et 23b qui s'étendent vers le haut et qui assurent la retenue du talon entre elles, en étant en contact avec sa surface latérale. Cette platine d'appui 23 est montée mobile transversalement dans une rainure transversale supérieure 24 formée dans la plaque d'appui 4. La platine mobile 23 est prolongée vers le bas, dans sa partie centrale, par une saillie 25 et elle est maintenue en position centrale au moyen de deux ressorts de compression antagonistes 26,27. Ces ressorts 26,27 sont disposés transversalement dans des logements transversaux respectifs 28,29 qui sont ménagés dans la partie inférieure de la plaque d'appui 4 et ils s'étendent entre la saillie inférieure centrale 25 et les fonds 31,32 délimitant les logements 28,29 vers l'extérieur.

La face inférieure de la platine mobile 23 est conformée de manière que cette platine 23 soit maintenue horizontale, lorsqu'elle se trouve en position centrale, et qu'elle puisse basculer dans un sens ou dans l'autre, après avoir été déplacée latéralement d'une distance prédéterminée dans le cas d'un déclenchement latéral. A cet effet la platine mobile 23 présente dans sa face inférieure, de chaque côté du plan vertical et longitudinal de symétrie P et de la saillie centrale 25, un évidement 33 présentant, en section transversale, la forme d'un dièdre ouvert vers le bas et délimité par deux faces inclinées 34 et 35. La face inférieure interne 34, c'est-à-dire celle qui est proche du plan de symétrie P, est inclinée, par rapport à l'horizontale, de bas en haut et de l'intérieur vers l'extérieCr, tandis que l'autre face inférieure externe 35 est davantage inclinée par rapport à l'horizontale que la précédente mais de haut en bas et de l'intérieur vers l'extérieur. Alla'face inclinée externe 35 fait suite, vers l'extérieur, une face d'appui horizontale 36 qui s'étend jusqu'à la face latérale de la platine 23 et qui repose sur la face horizontale supérieure 37 de la partie externe inférieure de la plaque d'appui 4 qui est délimitée par la rainure transversale 24 et les logements 28,29. En position dXénclenchement ou de repos, comme il est représenté en trait plein sur la figure 5, la platine mobile 23 est maintenue, sous l'action des deux ressorts transversaux antagonistes 26,27, en position centrale horizontale et elle est appliquée, par ses deux faces horizontales inférieures 36, sur les faces horizontales supérieures 37 de la partie inférieure de la plaque d'appui 4. Si, sous l'effet d'une sollicitation latérale, le talon de la chaussure, qui est immobilisé sur la platine mobile 23 entre les deux saillies 23a,23b, entraîne la platine mobile 23 vers l'extérieur, d'un côté ou de l'autre par rapport à la plaque d'appui 4, la face d'appui inférieure horizontale 36 de la platine 23 glisse sur la face horizontale supérieure 37 jusqu'à ce qu'elle échappe à cette dernière face, si bien que la platine mobile 23 bascule alors, d'un côté ou de l'autre, par exemple, vers la droite, comme il est représenté par la position illustrée en tirets sur la figure 5. Dans cette position basculée qui provoque la libération latérale de la chaussure, la partie supérieure latérale de la partie inférieure de la plaque d'appui 4 s'engage dans l'évidement 33 de la platine 23, la face inclinée interne 34 de cet évidement 33 venant alors en appui sur la face supérieure horizontale 37 de la plaque d'appui 4 et l'autre face inclinée interne 35 venant s'appliquer contre la face latérale inclinée 4c de la plaque d'appui 4. Une fois la chaussure libérée, c'est-à-dire après la cessation de la sollicitation, le ressort précédemment comprimé, parmi les deux ressorts 26,27, se détend et il repousse alors la saillie 25 vers sa position centrale, afin de replacer la platine mobile 23 dans sa position horizontale d'enclenchement comme il est représenté sur la figure 5.

Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 6 la face antérieure de la paroi transversale antérieure 12a de la mâchoire 12 est située en arrière du plan vertical et transversal passant par l'axe d'articulation 9 si bien que l'extrémité antérieure de la dent de retenue verticale 16 s'étendant vers l'avant est située sensiblement dans ce plan.

De ce fait lorsque le talon de la chaussure tend à se soulever, il exerce, sous la dent 16, un effort vertical F dont le point d'application sous la dent 16 est situé en arrière du plan vertical et transversal passant par l'axe d'articulation 9. De ce fait cet effort vertical F engendre un moment qui tend à faire pivoter la mâchoire 12 en direction de la chaussure.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif de fixation de l'extrémité arrière d'une chaussure (2) sur une planche de glisse sur neige (1), telle que planche de surf, ski alpin, ski de fond ou monoski, comportant une plaque d'appui (4) fixée à la planche de glisse (1) et sus laquelle peut venir s'appliquer le talon de la chaussure (2) et des moyens (7) de retenue verticale de l'arrière de la chaussure, lesquels comportent une mâchoire mobile (12) pivotant autour d'un axe horizontal et transversal (9) et présentant une partie (16) en saillie vers l'avant se plaçant, en position d'enclenchement, juste au-dessus du bord supérieur et postérieur du talon de la chaussure, afin d'assurer la retenue verticale de celle-ci, et des moyens élastiques sollicitant la mâchoire de retenue verticale (12) vers l'avant et vers le bas, c'est-à-dire vers sa position d'enclenchement, caractérisé en ce qu'il comporte un levier d'appui postérieur (11) articulé sur la plaque d'appui (4), à l'arrière de celle-ci, autour d'un axe horizontal et transversal inférieur (9), ce levier d'appui postérieur (11) comprenant une branche postérieure (llb), c'est-à-dire située en arrière de son axe d'articulation (9), laquelle s'étend vers le haut et présente une face antérieure (lac) qui est verticale en position d'enclenchement, des moyens (13) pour solliciter élastiquement le levier d'appui postérieur (11) vers sa position d'enclenchement, des moyens (21,22) pour appliquer élastiquement la machoire de retenue verticale (16) contre la face antérieure verticale (llc) du levier d'appui postérieur (11), des moyens de guidage (9,llc,12g,15) autorisant un mouvement vertical, d'amplitude limitée, de la mâchoire de retenue verticale (12) par rapport à la branche supérieure (llb) du levier d'appui postérieur (11) et pour permettre un basculement de la mâchoire (12) vers l'arrière après un certain déplacement de cette mâchoire vers le haut, afin de permettre le déclenchement vertical, et des moyens (21,22) de rappel élastique de la mâchoire de retenue verticale (12) dans sa position extrême inférieure dans laquelle elle est en appui contre la face antérieure (llc) de la branche supérieure (llb) du levier d'appui (11).

2.- Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé en ce que la mâchoire de retenue verticale (12) et le levier d'appui postérieur (11) sont articulés autour d'un seul et même axe transversal (9) qui s'étend à travers au moins une lumière verticale (15) prévue dans la partie inférieure de la mâchoire de retenue verticale (12).

3.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens sollicitant élastiquement le levier d'appui postérieur (11) vers sa position d'enclenchement comprennent un ressort de compression (13) s'étendant entre une branche antérieure et inférieure (pila) du levier d'appui (11) et une butée (14) prévue à la partie supérieure et postérieure de la plaque d'appui (4).

4.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens (21,22) appliquant élastiquement la mâchoire de retenue verticale (16) contre la face antérieure verticale (lac) du levier d'appui (11) assurent également le rappel élastique de la mâchoire (12) dans sa position extrême inférieure et ils comprennent un ressort de compression (21) disposé dans ùn logement vertical (19) formé dans la branche verticale postérieure (llb) du levier d'appui (11) et qui prend appui, à son extrémité supérieure, sur l'extrémité supérieure du logement (19) et, à son extrémité inférieure, sur une vis de tarage (22) qui est vissée dans un trou taraudé prévue une saillie postérieure et inférieure (12d) de la mâchoire (12).

5.- Dispositif suivant la revendication 4 caractérisé en ce qCuè la mâchoire (12) comprend une paroi transversale antérieure (12a), s'étendant vers le haut et qui est sensiblement verticale en position d'enclenchement, cette paroi antérieure (12a) étant prolongée vers l'arrière, à sa partie inférieure, par la saillie centrale (12d) et présentant, à sa partie supérieure, une dent de retenue verticale (16) qui s'étend horizontalement vers l'avant et audessus de laquelle est formée une rampe de chaussage (17) qui est inclinée de bas en haut et d'avant en arrière.

6.- Dispositif suivant la revendication 5 caractérisé en ce que la face antérieure de la paroi transversale antérieure (12a) de la mâchoire (12) et par conséquent la dent de retenue verticale (16) sont situées en avant du plan vertical et transversal passant par l'axe d'articulation (9).

7.- Dispositif suivant la revendication 5 caractérisé en ce que la face antérieure de la paroi antérieure (12a) de la mâchoire (12) est située en arrière du plan vertical et transversal passant par l'axe d'articulation (9) et l'extrémité antérieure de la dent de retenue verticale (16) s'étendant vers l'avant est située sensiblement dans ce plan.

8.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 7 caractérisé .en ce qu'à sa partie supérieure la mâchoire (12) forme une seule pièce avec une languette de déchaussage (18), s'étendant vers l'arrière audessus de la branche postérieure (llb) du levier (11), en faisant suite à la rampe de chaussage (17) dans un plan horizontal.

9.- Dispositif suivant la revendication 8 caractérisé en ce que la surface inférieure de la languette de déchaussage (18) présente la forme d'un dièdre d'angle obtus (a) ouvert vers le bas, d'arête transversale et qui est constitué par deux faces inclinées (18a,18b), la face antérieure (18a) du dièdre étant inclinée de bas en haut et d'avant en arrière tandis que la face postérieure (18b) est inclinée de haut en bas et d'avant en arrière, de telle façon qu'en position d'enclenchement les faces inférieures (18a,18b) de la languette de déchaussage (18) soient appliquées respectivement sur des faces supérieures inclinées (lle,llf) de la branche supérieure et postérieure (llb) du levier (11) qui ont respectivement les mêmes largeurs que celles des faces (18a,18b) et qui constituent un dièdre de même angle obtus (a) ouvert vers le bas.

10.- Dispositif suivant la revendication 9 caractérisé en ce que la face postérieure de la paroi transversale antérieure (12a) de la mâchoire (12) est entaillée, dans sa partie centrale, d'un évidement formant un dièdre d'arête horizontale et transversale, d'angle obtus (b) ouvert vers l'arrière, égal à celui du dièdre formé par la face verticale antérieure (llc) et la face antérieure et supérieure inclinée (lue) du levier (11), le dièdre d'angle obtus (b) qui est formé dans la face postérieure de la paroi (12a) de la mâchoire (12) étant délimité par une face postérieure et inférieure (12e) qui est inclinée de bas en haut et d'arrière en avant et par une face postérieure et supérieure (12f) qui est inclinée de bas en haut et d'avant en arrière et qui est elle-même reliée à la face inférieure inclinée (18a) de la languette de déchaussage (18) par une face d'appui verticale (12g), de faible hauteur, qui est plaquée contre la face antérieure (lac) du levier (11), Si bien qu'en position d'enclenchement la partie supérieure de la branche postérieure

4L, (lob) du levier (11), définie par les faces (llc,lle,llf), s'encastre étroitement dans le creux défini par les faces correspondantes (12g,18a,18b) de la mâchoire (12) et de la languette de déchaussage (18).

11.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 10 caractérisé en ce que la mâchoire (12) est constituée par une pièce creuse à section horizontale en forme de U ouvert vers l'arrière et coiffant la branche supérieure (llb) du levier (11), la paroi transversale antérieure (12a) de la mâchoire (12) étant prolongée vers l'arrière par deux parois latérales verticales (12b,12c), et, à sa partie inférieure, par la saillie centrale horizontale (12d).

12.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (8) de retenue latérale du talon lesquels sont disposés dans la partie médiane de la plaque d'appui (4).

13.- Dispositif suivant la revendication 12 caractérisé en ce que les moyens de retenue latérale (8) comprennent une platine horizontale (23) s'étendant transversalement sous le talon de la chaussure et qui est terminée, à ses deux extrémités, par des saillies (23a,23b) qui s'étendent vers le haut et qui assurent la retenue du talon entre elles, en étant en contact avec sa surface latérale, cette platine d'appui (23) est montée mobile transversalement dans une rainure transversale supérieure (24) formée dans la plaque d'appui (4), la platine mobile (23) est prolongée vers' le bas, dans sa partie centrale, par une saillie (25) et elle est maintenue en position centrale au moyen de deux ressorts de compression antagonistes (26,27) qui sont disposés transversalement dans des logements transversaux respectifs (28,29) ménagés dans la partie inférieure de la plaque d'appui (4) et qui s'étendent entre la saillie inférieure centrale (25) et les fonds (31,32) délimitant les logements (28,29) vers l'extérieur.

14.- Dispositif suivant la revendication 13 caractérisé en ce que la face inférieure de la platine mobile (23) est conformée de manière que cette platine (23) soit maintenue horizontale, lorsqu'elle se trouve en position centrale, et ou'elle puisse basculer dans un sens ou dans l'autre, après avoir été déplacée latéralement d'une distance prédéterminée dans le cas d'un déclenchement latéral.

15.- Dispositif suivant la revendication 14 caractérisé en ce que la platine mobile (23) présente dans sa face inférieure, de chaque côté du plan vertical et longitudinal de symétrie (P) et de la saillie centrale (25), un évidement (33) présentant, en section transversale, la forme d'un dièdre ouvert vers le bas et délimité par de & x faces inclinées (34,35), la face inférieure interne (34), c'est-à-dire celle qui est proche du plan de symétrie (P), est inclinée, par rapport à l'horizontale, de bas en haut et de l'intérieur vers l'extérieur, tandis que l'autre face inférieure externe (35) est inclinée de haut en bas et ie l'intérieur vers l'extérieur, à la face inclinée externe (35) fait suite, vers l'extérieur, une face d'appui horizontale (36) qui s'étend jusqu'à la face latérale de la platine (23) et qui repose sur la face horizontale supérieure (37) de la partie externe inférieure de la plaque d'appui (4) qui est délimitée par la rainure transversale (24) et les logements (28,29).