FR2644352A1 - Dispositif antirecul pour ski de fond - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif antirecul pour ski de fond du type à écailles mobiles 6-10 montées dans un logement 4 formé dans le ski 1, toutes ces écailles 6-10 étant accouplées les unes aux autres, en étant réparties à distance les unes des autres dans le sens longitudinal. Ce dispositif est caractérisé en ce que les écailles 6-10, articulées autour d'axes horizontaux et transversaux respectifs 6a-10a, sont toujours en appui les unes contre les autres, à leurs parties inférieures, de manière à former un barrage continu étanche s'opposant au passage de la neige vers l'intérieur du ski 1.

Description

La présente invention concerne un dispositif ante recul pour ski de fond.

Lors de la progression d'un skieur de fond en trace directe, le skieur prend appui alternativement sur chacun de ses skis et il donne une impulsion vers l'avant, en prenant appui sur l'un des ski, afin de faire glisser vers l'avant l'autre ski. Lors de cette pratique du pas alternatif, il est nécessaire que le ski sur lequel le skieur prend appui ne puisse pas reculer pour que l'impulsion vers l'avant ait son intensité maximale.

On connaît déjà divers dispositifs empêchant le recul d'un ski de fond, tout en autorisant son mouvement de glissement vers l'avant avec le minimum de frottement. On peut utiliser à cet effet un fart dont on enduit la semelle du ski et qui assure l'accrochage de cette semelle sur la neige, lorsqu'une poussée vers l'arrière s'exerce sur le ski, tout en réduisant au minimum le frottement dû au glissement du ski vers l'avant. Le fart est généralement le moyen antirecul le plus couramment utilisé mais il présente l'inconvénient que son emploi est délicat et peu commode : en effet l'opération de fartage, qui doit être effectuée avant chaque départ pour le ski, prend un certain temps, elle est délicate à réaliser car le fart doit être réparti judicieusement et par ailleurs le fart doit être changé lorsque la qualité de la neige varie.

C'est pour cette raison que l'on a conçu d'autres dispositifs antirecul à organes d'ancrage mécaniques. On connaît à ce jour des skis de fond du type dit à "écailles" dont les semelles sont conformées de manière à présenter, au moins dans la zone du patin du ski, c'est-à-dire où s'exerce la pression du pied du skieur, une succession d'écailles réparties, comme des "écailles de poisson", sur au moins une partie de la largeur et la longueur du ski et qui sont légèrement en saillie par rapport au plan de la semelle. Les écailles sont disposées dans des plans inclinés de haut en bas et d'avant en arrière de manière à constituer, à leurs extrémités postérieures, des faces d'accrochage sensiblement perpendiculaires à la semelle du ski.Les skis à écailles assurent ainsi un bon ancrage du ski dans la neige, lors de l'impulsion vers l'avant, mais ils présentent un inconvénient majeur à savoir que les écailles en saillie sous la semelle augmentent considérablement le frottement de cette semelle sur la neige lors du glissement vers l'avant.

Pour remédier à cet inconvénient on a également envisagé d'équiper un ski de fond avec une écaille mobile, autocommandée, montée soit sur un côté du ski soit au milieu de la semelle. La solution à une seule écaille ne s'est pas révélée satisfaisante car elle exige, pour pouvoir obtenir une résistance suffisante à la poussée exercée vers l'arrière, l'emploi d'une écaille de grande dimension difficile à loger sur le ski.Pour cette raison on a préféré utiliser, comme dispositif antirecul, plusieurs écailles montées mobiles dans un logement formé dans la semelle du ski, toutes ces écailles étant accouplées les unes aux autres, en etant réparties à distance les unes des autres dans le sens longitudinal, et pouvant occuper une première position d'ancrage dans la neige dans laquelle toutes les écailles font saillie vers le bas sous la semelle du ski, et une seconde position escamotée dans laquelle toutes les écailles sont effacées dans leur logement.

Dans ce dispositif du fait que les écailles sont situées à distance les unes- des autres il existe entre elles des interstices entre lesquels la neige peut s'engager. Cette neige peut alors empêcher le fonctionnement du dispositif antirecul en empêchant les écailles de pivoter librement.

La présente invention vise à remédier à cet inconvénient en procurant un dispositif ante recul du type à écailles mobiles de conception particulièrement simple et permettant de maintenir une étanchéité permanente entre les écailles pendant leurs mouvements relatifs.

A cet effet ce dispositif antirecul pour ski de fond du type à écailles mobiles montées dans un logement formé dans le ski, toutes ces écailles étant accouplées les unes aux autres, en étant réparties à distance les unes des autres dans le sens longitudinal et pouvant occuper, lorsque le ski est soumis à une poussée vers l'arrière, une première position d'ancrage dans la neige, dans laquelle les écailles font saillie vers le bas sous la semelle du ski, ou, lorsque le ski glisse vers l'avant, une seconde position escamotée dans laquelle les écailles sont effacées dans leur logement, est caractérisé en ce que les écailles, articulées autour d'axes horizontaux et transversaux respectifs, sont toujours en appui les unes contre les autres, à leurs parties inférieures, de manière à former un barrage continu étanche s'opposant au passage de la neige vers l'intérieur du ski.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention,en référence au dessin annexé sur lequel
La figure 1 est une vue en coupe verticale et longitudinale partielle d'un ski de fond équipé d'un dispositif antirecul à écailles mobiles suivant l'invention, en position escamotée pendant le glissement du ski vers 1 'avant.

La figure 2 est une vue en coupe verticale et longitudinale semblable à celle de la figure 1 et montrant les écailles du dispositif antirecul en position d'ancrage dans la neige.

La figure 3 est une vue de dessous du dispositif anti recul.

La figure 4 est une vue en coupe verticale et longitudinale, à plus grande échelle, de deux écailles en position escamotée.

Sur les figures 1 à 3 est représenté partiellement un ski de fond I qui, pendant la pratique du ski, glisse, de la droite vers la gauche dans le sens des flèches f, sur une couche de neige 2, par l'intermédiaire de sa semelle 3. Dans le ski 1 est formé un logement longitudinal 4,-débouchant dans le plan de la semelle 3 et contenant un dispositif ante recul 5 suivant l'invention. Ce dispositif antirecul 5 comprend cinq écailles mobiles 6,7,8,9,10, mais ce nombre n'est pas limitatif
Chacune des écailles 6-10 est constituée par une plaquette de forme appropriée pour pouvoir constituer un organe d'ancrage se plantant dans la neige afin d'éviter le recul du ski lorsqu'une poussée vers l'arrière est exercée sur celui-ci, comme il est représenté par la flèche F sur la figure 2.Les écailles 6-10 sont logées dans un boîtier parallélépipédique 11, allongé dans le sens longitudinal, et qui est emboîté étroitement dans le logement parallélépipédique 4 de même dimension qui est formé dans le ski 1. Le boîtier parallélépipêdique 11, qui est avantageusement réalisé en matière plastique moulée, est constitué de deux moitiés 12,13 qui sont identiques et symétriques l'une de l'autre par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie P du boîtier 11. Les deux parties 12,13 du boîtier 11 comprennent des faces verticales et longitudinales 12a,13a, par lesquelles elles sont accolées et ces faces 12a,13a sont creusées sur la plus grande partie de leur longueur, de manière à définir entre elles un logement 14 contenant les écailles 6-10 et qui est ouvert en haut et en bas.Ce logement 14 est délimité latéralement par deux parois verticales et longitudinales 12b,13b qui résultent des deux évidements formés dans les faces verticales et longitudinale accolées 12a,13a des deux parties 12,13. Par ailleurs les deux parties 12,13 du boîtier 11 comprennent respectivement des faces inférieures et antérieures 12c,13c (situées à gauche sur les figures) et des faces inférieures et postérieures 12d,13d (situées à droite sur les figures), ces faces inférieures délimitant les extrémités longitudinales de l'ouverture inférieure du logement 14.

Les écailles 6,7,8,9,10 sont articulées, à l'intérieur du boîtier 11, autour d'axes horizontaux et transversaux respectifs 6a,7a,8a,9a,10a lesquels sont engagés, à leurs extrémités, dans les parois longitudinales et latérales 12b,13b des parties 12,13 du boîtier. Les écailles 6-10 ont chacune sensiblement la forme d'un parallèlogramme et en position escamotée, comme il est représenté sur la figure 1, les écailles 6-10 sont en contact les unes avec les autres, par leurs faces frontales antérieures et postérieures qui sont alors paralléles et adjacentes, en étant inclinées de haut en bas et d'arrière en avant, : par exemple la face frontale antérieure 7b de l'écaille 7 est accolée à la face frontale postérieure 8c de l'écaille 8 située immédiatement en avant de la précédente.Par ailleurs, dans cette position escamotée, les faces inférieures 6d,7d,8d,9d,10d-des écailles respectives 6,7,8,9,10 sont toutes horizontale et elles se raccordent les unes aux autres, d'une manière continue dans le plan horizontal contenant les faces horizontales inférieures 12c,12d,13cr13d, des deux parties 12,13 du boîtier 11 ou dans un plan horizontal situé légèrement au-dessus. Les faces supérieures des écailles 6-10, peuvent s'étendre elles aussi horizontalement, en position escamotée, en étant à fleur avec la face supérieure du boîtier 11, comme il est représenté sur le dessin, ou bien encore elles peuvent avoir n'importe quelle forme s'arrêtant un peu en-dessous du plan horizontal contenant la face supérieure du boîtier 11.

Comme on peut le voir sur les figures 1 et 2, les axes d'articulation 6a-10a des écailles respectives 6-10 sont décalés vers l'avant, en direction des faces frontales antérieures des écailles 6-10, en étant situés à une même distance de ces faces frontales. Par ailleurs leur hauteur par rapport au plan horizontal de la face inférieure de la semelle 3 va en croissant à partir de l'axe d'articulation 6a de la dernière écaille 6 jusqu'à l'axe d'articulation 10a de la première écaille 10. Egalement, comme on peut mieux le voir sur figure 4, les perpendiculaires 70 et 80 au plan commun contenant les faces frontales en contact 7b,8c de l'écaille postérieure 7 et de l'écaille antérieure 8, qui passent par les axes d'articulation respectifs 7a,8a de ces écailles 7,8 sont parallèles l'une à l'autre, et à une distance d l'une de l'autre, et elles recoupent respectivement le plan commun précité en des points d'intersection 71 et 81. Le point d'intersection 71 de la perpendiculaire 70 passant par l'axe 7a de l'écaille postérieure 7 est plus proche du plan horizontal de la face inférieure de la semelle 3 que l'autre point d'intersection 81 de la perpendiculaire 80 passant par l'axe 8a de l'écaille antérieure 8.

Dans cette forme d'exécution non limitative toutes les écailles 6-10 sont rappelées élastiquement dans leur position escamotée, représentée sur la figure 1, au moyen d'un ressort de compression 15 qui est contenu partiellement dans un logement 16 formé par moitié dans chacune des deux parties 12,13 du boîtier 11, à l'avant de ce boîtier, et qui prend appui sur la face frontale antérieure 10b de la première écaille 10 de manière à solliciter cette écaille vers l'arrière c'est-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son axe d'articulation 10a.A cet effet la première écaille 10 a une forme différente de celle des autres écailles 6-9 car pour permettre l'appui du ressort 15 sa face frontale antérieure 10b est inclinée de haut en bas et d'arrière en avant si bien que la première écaille 10 a une forme trapézoïdale, son axe articulation 10a étant situé dans son angle supérieur et antérieur. Du fait que les écailles 610 sont en contact les unes avec les autres, la sollicitation de la première écaille 10 par le ressort 15 est transmise successivement à toutes les autres écailles qui sont ainsi sollicitées respectivement, elles aussi, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de leurs axes d'articulation respectifs 9a,8a,7a,6a.

Le mouvement de rotation de chacune des écailles 6-10, entre sa position escamotée (figure 1) et sa position d'ancrage dans la neige (figure 2), peut être limité par la forme donnée aux écailles 6-10 elles-même ou en prévoyant des butées appropriées sur les faces internes des parois longitudinales 12b13b des deux parties 12,13 du boîtier 11, ces butées coopérant avec des éléments correspondants prévus sur les faces laterales des écailles 6-10. Par exemple chaque écaille peut présenter, sur l'une au moins de ses faces latérales, une partie en saillie, ainsi qu'il est représenté par la partie en saillie 9e sur la figure 2, laquelle peut venir en contact avec l'une ou l'autre des deux faces d'une butée 17 en forme de dièdre, angle obtus ouvert vers le haut, venant de moulage sur la face interne de la paroi longitudinale 13b.

La dernière écaille 6, c'est-à-dire celle qui est située à l'arrière de la succession d'écailles, est conformée d'une manière un peu differente des autres écailles. En effet sa face inférieure 6d présente en plus, à l'arrière, une dent 18 en saillie vers le bas et qui est seule engagée dans la neige dans la position escamotée représentée sur la figure 1.

Cette dernière écaille 6 joue le rôle d'écaille de commande pour provoquer la rotation de toutes les autres écailles 7-10 lorsque le ski 1 est soumis à une poussée vers l'arrière ainsi qu'il est illustré par la flèche F sur la figure 2. En position escamotée les écailles 6-10 occupent la position représentée sur la figure 1, position dans laquelle leurs faces frontales sont accolées et leurs faces inférieures sont horizontales et coplanaires et elles se raccordent d'une manière continue. Lorsque le skieur exerce une poussée F vers l'arrière sur le ski 1, il en résulte un léger déplacement de ce ski vers l'arrière et du fait que la dent 18 est engagée en permanence dans la neige 2, cette dent 18 retient l'écaille de commande 6 en la forçant à tourner autour de son axe d'articulation 6a, dans le sens des aiguilles d'une montre.

Par suite de ce mouvement de rotation l'arête antérieure et inférieure de l'écaille 6 glisse le long de la face frontale postérieure de l'écaille immédiatement précédente 7 et ceci provoque à son tour la rotation, également dans le sens des aiguilles d'une montre, de l'écaille précédente 7, autour de son axe d'articulation respectif 7a. Ce mouvement de rotation est transmis ainsi de suite à toutes les écailles qui pivotent simultanément autour de leurs axes d'articulation respectifs, jusqu'à ce qu'elles atteignent la position d'ancrage dans la neige représentée sur la figure 2. Au cours de ce mouvement de rotation chaque écaille postérieure repousse l'écaille située immédiatement en avant d'elle par son arête inférieure et antérieure, en assurant ainsi en permanence l'étanchéité, c'est-à-dire l'isolation du logement interne 14 du boîtier 11 à l'égard de la neige 2. A la fin de ce mouvement de rotation des écailles 6-10, les écailles occupent la position d'ancrage dans la neige représentée sur la figure 2. Dans cette position toutes les écailles 6-10 sont plantées dans la neige par leurs arêtes inférieures et postérieures et le ressort de rappel 15 se trouve être comprimé dans son logement 16 par la première écaille 10.

Lorsque la poussée vers l'arrière cesse et que le skieur relance son ski vers l'avant, le ressort 15 se détend et repousse vers l'arrière la première écaille 10. Celle-ci pivote alors dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son axe 10a et ce mouvement est transmis successivement aux autres écailles qui pivotent toutes dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, autour de leurs axes respectifs 6a-9a, jusqu a ce qu'elles reviennent dans la position escamotée représentée sur la figure I.

Pour rendre le boîtier 11 totalement étanche à l'égard de la neige, il est prévu, en arrière de la dernière écaille ou écaille de commande 6, un élément d'étanchéité 19 articulé autour d'un axe horizontal et transversal 20. Cet élément d'étanchéité 19 présente une face inférieure 19a courbe, à section en forme d'arc de cercle centré sur l'axe d'articulation 20 et qui peut glisser au contact d'une surface de même forme qui délimite le logement 14 vers l'arrière et vers le bas. La surface inférieure 19a de l'élément d'étanchéité 19 se termine par une arête antérieure 19b qui est en appui contre la face frontale postérieure de l'écaille de commande 6, en assurant continuellement l'étanchéité à cet endroit.Par ailleurs l'écaille de commande 6 porte, dans sa partie supérieure et postérieure, au-dessus de son axe d'articulation 6a, un galet 21, monté à rotation autour d'un axe horizontal et transversal 22 et qui est en appui contre la partie supérieure de la face frontale antérieure 19c de l'élément d'étanchéité 19. De ce fait, lorsque l'écaille de commande 6 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, autour de son axe 6a, lors de son passage en position d'ancrage dans la neige, le galet 21 repousse vers l'arrière la partie supérieure de la face frontale antérieure 19c de l'élément d'étanchéité 19 et il provoque par conséquent un pivotement de cet élément 19 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe 20. De ce fait l'arete antérieure 19b de la face inférieure 19a de l'élément 19 accompagne la face frontale postérieure de l'écaille de commande 6, avec laquelle elle est en contact, pendant son mouvement vers l'avant, en assurant ainsi la continuité de l'étanchéité.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif antirecul pour ski de fond du type à écailles mobiles (6-10) montées dans un logement (4) formé dans le ski (1), toutes ces écailles (6-10) étant accouplées les unes aux autres, en étant réparties à distance les unes des autres dans le sens longitudinal et pouvant occuper, lorsque le ski est soumis à une poussée vers l'arrière, une première position d'ancrage dans la neige, dans laquelle les écailles (6-1Q) font saillie vers le bas sous la semelle (3) du ski, ou, lorsque le ski glisse vers l'avant, une seconde position escamotée dans laquelle les écailles (6-9) sont effacées dans leur logement, caractérisé en ce que les écailles (6-10), articulées autour d'axes horizontaux et transversaux respectifs (6a-lOa), sont toujours en appui les unes contre les autres, à leurs parties inférieures, de manière à former un barrage continu étanche s'opposant au passage de la neige vers l'intérieur du ski (1).

2.- Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les écailles (6-10) sont conformées de manière à présenter des faces inférieures respectives (6d-10d) qui, en position escamotée, sont horizontales et coplanaires et se raccordent les unes aux autres, d'une manière continue, en formant une surface inférieure continue située dans le plan de la face inférieure de ia semelle du ski ou un peu au-dessus de celui-ci.

3.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2 caractérisé en ce que les écailles (610) ont chacune la forme générale d'un parallélogramme dont les faces frontales sont, en position escamotée, parallèles entre elles et inclinées de haut en bas et d'avant en carrière, et leurs axes (6a-9a) sont décalés'vers l'avant en étant plus proches de leurs faces frontales antérieures que de leurs faces frontales postérieures.

4.- Dispositif suivant la revendication 3 caractérisé en ce que la première écaille (10), c'est-à-dire celle qui est située en tête de la succession des écailles, a une forme sensiblement trapézoïdale et elle présente une face frontale antérieure (lOb) qui est inclinée de haut en bas et d'arrière en avant, en position escamotée, et sur cette face frontale prend appui un ressort de rappel (15) repoussant toutes les écailles (6-10) vers l'arrière.

5.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que la hauteur des axes d'articulation (6a-10a) des écailles respectives (6-10) par rapport au plan de la face inférieure de la semelle (3) va en croissant progressivement de l'arrière vers l'avant.

6.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les perpendiculaires (70,80) au plan commun contenant les faces frontales en contact (7b,8c) d'une écaille postérieure (7) et d'une écaille antérieure (8), qui passent par les axes d'articulation respectifs (7a,8a) de ces écailles (7,8) sont parallèles l'une à l'autre, et à une distance (d) l'une de l'autre, et elles recoupent respectivement le plan commun précité en des points (71,81), le point d'intersection (71) de la perpendiculaire (70) passant par l'axe (7a) de l'écaille postérieure (7) étant plus proche du plan horizontal de la face inférieure de la semelle 3 que l'autre point d'intersection (81) de la perpendiculaire (80) passant par l'axe (8a) de l'écaille antérieure (8).

7.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les écailles (6-10) sont logées dans un boîtier parallélépipédique (11), allongé dans le sens longitudinal, et qui est emboîté étroitement dans le logement parallélépipédique (4) de même dimension qui est formé dans le ski (1), ce boîtier parallélépipèdique (11) est constitué de deux moitiés (12,13) qui sont identiques et symétriques 1'une de l'autre par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie (P) du boîtier (11), les deux parties (12,13) du boîtier (11) comprennent des faces verticales et longitudinales (12a,13a), par lesquelles elles sont accolées et ces faces (12a,13a) sont creusées sur la plus grande partie de leur longueur, de manière à définir entre elles un logement (14) contenant les écailles (6-10) et qui est ouvert en haut et en bas.

8.- Dispositif suivant la revendication 7 caractérisé en ce que les écailles (6,7,8,9,10) sont articulées, à l'intérieur du boîtier (11), autour d'axes horizontaux et transversaux respectifs (6a,7a,8a,9a,10a) qui sont engagés, à leurs extrémités, dans les parois longitudinales et latérales (12b,13b) des deux parties (12,13) du boîtier.

9.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 7 et 8 caractérisé en ce qu'il comprend un ressort de compression (15) qui est contenu partiellement dans un logement (16) formé par moitié dans chacune des deux parties (12,13) du boîtier (11), à l'avant de ce boîtier, et qui prend appui sur la face frontale antérieure (lob) de la première écaille (10) de manière à solliciter vers l'arrière cette écaille (10) ainsi que les autres écailles (6-9).

10.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 7 à 9 caractérisé en ce qu'il comprend des butées (17) sur les faces internes des parois longitudinales (12b,13b) des deux parties (12,13) du boîtier (11), ces butées coopérant avec des éléments correspondants prévus sur les faces latérales des écailles (6-10) pour limiter le débattement angulaire des écailles.

11.- Dispositif suivant la revendication 10 caractérisé en ce que chaque écaille (6-10) présente, sur l'une au moins de ses faces latérales, une partie en saillie (9e) laquelle peut venir en contact avec l'une ou l'autre des deux faces d'une butée (17) en forme de dièdre, d'angle obtus ouvert vers le haut, venant de moulage sur la face interne de la paroi longitudinale (13b).

12.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la dernière écaille (6), c'est-à-dire celle qui est située à l'arrière de la succession d'écailles, comprend une face inférieure (6d) qui présente en plus, à l'arrière, une dent (18) en saillie vers le bas et qui est seule engagée dans la neige dans la position escamotée, cette dernière écaille (6) jouant le rôle d'écaille de commande pour provoquer la rotation de toutes les autres écailles (7-10) lorsque le ski (1) est soumis à une poussée vers l'arrière.

13.- Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 7 à 12 caractérisé en ce qu'il comprend, en arrière de la dernière écaille ou écaille de commande (6), un élément d'étanchéité (19) articulé autour d'un axe horizontal et transversal (20), cet élément d'étanchéité (19) présentant une face inférieure (19a) courbe, à section en forme d'arc de cercle centré sur son axe d'articulation (20) et qui peut glisser au contact d'une surface de même forme qui délimite le logement (14) du boîtier (11) vers l'arrière et vers le bas, la surface inférieure (19a) de l'élément d'étanchéité (19) se termine par une arête antérieure (19b) qui est en appui contre la face frontale postérieure de l'écaille de commande (6) et par ailleurs l'écaille de commande (6) porte, dans sa partie supérieure et postérieure, au-dessus de son axe d'articulation (6a), un galet (21) qui est en appui contre la partie supérieure de la face frontale antérieure (19c) de l'élément d'étanchéité (19).