FR2641660A1 - Appareil electronique de supervision et de controle d'une installation audiovisuelle et installation audiovisuelle equipee d'un tel appareil - Google Patents

Abstract

Cet appareil en particulier pour installation ou groupe d'enregistrement vidéo comprenant un enregistreur vidéo, auquel est associé un microprocesseur, et au moins un écran de télévision, sert à maintenir non modifié le fonctionnement de cette installation pendant des périodes de temps fixées à l'avance. Suivant l'invention, il comprend un microprocesseur 31 pourvu de mémoires de données et de programmes 33, 34 ayant des entrées respectives reliées au microprocesseur de l'enregistreur vidéo, en vue de relever et contrôler des paramètres de fonctionnement de ce dernier, ainsi qu'à l'écran de télévision en vue de relever la présence d'au moins des signaux vidéo, une horloge 32 alimentée électriquement d'une manière indépendante et reliée au microprocesseur 31 en vue de fournir une référence de temps d'après laquelle réguler la mise en marche et à l'arrêt de l'installation et un modem 50 en liaison bidirectionnelle avec le microprocesseur 31 en vue de transmettre, sur une ligne téléphonique 49, des données et des messages numériques provenant et à destination d'une unité 48 de traitement de données à distance.

Description

La présente invention concerne un appareil électronique de supervision et de contrôle d'une installation audiovisuelle, plus particulièrement d'un groupe d'enregistrement vidéo comprenant un enregistreur vidéo, auquel est associé un microprocesseur, et au moins un écran de télévision, cet appareil servant à maintenir non modifié le fonctionnement de cette installation pendant des périodes de temps fixées à l'avance.

Le champ d'application de la présente invention concerne plus particulibrement, mais non exclusivement, les systèmes de reproduction d'images vidéo installés dans des centres qu'il est convenu d'appeler de
Distribution Moderne, c'est-à-dire des supermarchés, des hypermarchés, des grands magasins et analogues, et la description qui suit est faite en se référant b un tel domaine d'application, dans le seul but de simplifier sa présentation.

Ainsi qu'il est connu, l'usage s'est établi dans les chaînes de supermarchés de mettre en place des installations audiovisuelles comprenant au moins un groupe d'enregistrement vidéo auquel est associé un téléviseur. De telles installations sont en général destinées à la reproduction d'images vidéo contenant des messages à caractère promotionnel ou ayant pour but d'attirer l'attention du consommateur au moyen de documents audiovisuels d'information, ou qui rendent plus agréable le séjour dans le lieu ot s'effectuent les achats.

Pour de telles installations audiovisuelles, il se présente la nécessité qu'elles remplissent leur fonction avec une grande fiabilité et cela est rendu possible par la qualité élevée des appareils actuellement offerts sur le marché.

En effet, on trouve actuellement disponibles des téléviseurs et des enregistreurs vidéo, équipés oe microprocesseurs associés de contrôle, qui offrent des prestations élevées en termes de qualité et de fidélité dans la reproduction des images et des sons.

Toutefois, de tels appareils ont normalement une autonomie opérationnelle qui dépend sensiblement de la durée des cassettes d'enregistrement vidéo, qu'on doit périodiquement réenrouler et faire repartir, ou qu'on doit remplacer, afin de garantir une continuité de vision et d'écoute au cours de toute la journée de vente, si ce n'est d'une semaine entière.

D'autres inconvénients proviennent du fait que le bruit de fond d'un supermarché est très variable au cours de la journée et que cela entraine la nécessité d'adapter le volume des émissions audio à l'amplitude d'un tel bruit de fond. Toutefois, les installations audiovisuelles réalisées conformément à la technique connue ne sont pas en mesure de s'adapter automatiquement aux conditions ensironnantes modifiées, indiquées ci-dessus, mais requièrent au contraire toujours une intervention de la part d'une personne qui y est préposée.

Un autre inconvénient sérieux est représenté par la possibilité de mauvais fonctionnements et de pannes qui interrompent la continuité de service de l'installation et requièrent l'intervention d'un technicien spécialisé. I1 peut falloir beaucoup de temps pour diagnostiquer de telles pannes et les réparer et elles comportent une interruption du message en cours d'une durée inacceptable pour qui désire obtenir, au moyen de ces installations audiovisuelles, un retour publicitaire élevé.

Le problème technique qui est à la base de la présente invention consiste à imaginer et fournir un appareil électronique ayant des caracté- ristiques structurelles et fonctionnelles lui permettant un contrôle et une supervision du fonctionnement de l'installation audiovisuelle en vue de réduire au minimum les interventions de la part des personnes spécialisées préposées, en garantissant en même temps une continuité de service et un fonctionnement non modifié de l'installation pendant des périodes de temps fixées à l'avance.

Ce problème est résolu grâce à un appareil du type indiqué précédemment et qui comprend
- un microprocesseur pourvu de mémoires de données et de programmes ayant des entrées respectives reliées au microprocesseur de l'enregistreur vidéo, en vue de relever et contrôler des paramètres de fonctionnement de ce dernier, ainsi qu'à l'écran de télévision en vue de relever la présence de signaux vidéo,
- une horloge alimentée électriquement d'une manière indépendante et reliée au microprocesseur en vue de fournir une référence de temps d'après laquelle réguler la mise en marche et à l'arrêt de l'installation et
- un modem en liaison bidirectionnelle avec le microprocesseur en vue de transmettre, sur une ligne téléphonique, des données et des messages numériques provenant et à destination d'une unité de traitement de données à distance.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif et en regard des dessins annexés sur lesquels
la fig. 1 représente une vue schématique d'une installation audiovisuelle dont fait partie l'appareil conforme à l'invention et
la fig. 2 représente une vue schématique de cet appareil conforme b l'invention.

En se reportant aux figures ci-dessus, la référence 1 désigne dans son ensemble et de manière schématique une installation audiovisuelle mise en place dans un centre de la Grande Distribution, par exemple un supermarché.

Cette installation 1 comprend un enregistreur vidéo 2, pourvu d'un microprocesseur 3 intégré, et au moins un téléviseur 4 lui-même pourvu d'un microprocesseur 6.

Aussi bien cet enregistreur vidéo 2 que ce téléviseur 4 sont alimentés électriquement, d'une manière qui est classique en soi, par une source d'alimentation en 22u volts et par l'intermédiaire de câbles conducteurs 5 respectifs.

L'enregistreur vidéo 2 est pourvu d'un récepteur 7 de signaux à rayons infrarouges provenant d'une télécommande qui n'est pas représentée dans la mesure où elle est classique. Ce récepteur comporte une sortie 8 reliée à l'entrée 9 d'un circuit lu de contrôle d'un afficheur 11 de cet enregistreur vidéo 2. Ce circuit 10 est relié d'une manière bidirectionnelle au microprocesseur 3 par l'intermédiaire de ce qu'il est convenu d'appeler un bus 12 de contrôle.

L'enregistreur vidéo 2 comprend en outre une prise 13 dite SCART normalisée sur laquelle sont prélevés les signaux audio et vidéo destinés au téléviseur 4. Plus précisément, les références 14 et 15 désignent les sorties audio respectives pour les canaux stéréophoniques droit et gauche, tandis que la référence 16 désigne la sortie du signal vidéo et la référence 17 la borne de masse.

En ce qui concerne par contre le téléviseur 4, celui-ci comprend à son tour un récepteur 18 de signaux à rayons infrarouges provenant d'une télécommande correspondante qui n'est pas représentée dans la mesure ou elle est classique.

Ce récepteur lb comporte une sortie 19 reliée directement à une entrée 51 du microprocesseur 6.

Le téléviseur 4 comprend lui aussi une prise 20 dite SCART normalisée, destinée å recevoir les signaux audio et vidéo de l'enregistreur vidéo 2. A cet égard, les références 21 et 22 désignent les entées respectives des canaux audio droit et gauche, tandis que la référence 23 désigne l'entrée des signaux vidéo et 24, une borne de masse.

Le téléviseur 4 comprend un écran de télévision 25 sur le bâti duquel se trouve une carte 26 d'alimentation (carte T.R.C.) recevant les signaux vidéo.

Ce téléviseur est en outre pourvu d'un dispositif d'émission audio-stéréo 7ü présentant des entrées 71 et 72 reliées aux entrées 21 et 22 du téléviseur. Ce dispositif 70 présente en outre des sorties 73 et 74 reliées à des sorties audio respectives 27 et 28 du téléviseur 4 qui sont destinées à des haut-parleurs auxiliaires non représentés.

D'une manière avantageuse, conformément à l'invention, il est prévu un appareil électronique 30 de supervision et de contrôle de l'installation 1. Cet appareil 3U, contenu dans un boîtier protecteur 29, est destiné en particulier à garantir le fonctionnement ininterrompu de l'installation 1 pendant des périodes de temps fixées à l'avance qui sont cadencées par une horloge 32 à quartz.

D'une manière plus particulière, cet appareil 30 comprend un microprocesseur 31 pourvu de mémoires de données 33 et de programmes 34. Ce microprocesseur et ses mémoires sont portés et alimentés par une carte 35 reliée à la sortie d'un transformateur d'alimentation 36 dont l'entrée est reliée au réseau d'alimentation électrique en 220 volts. Le microprocesseur et ses mémoires sont reliés entre eux d'une manière classique par l'intermédiaire de ce que l'on appelle des bus de liaison qui sont prévus sur la carte 35.

Les programmes sont localisés dans la mémoire 34 du type EPROM, qui a une capacité de 32 kilobytes, tandis que d'autres programmes et données sont contenus dans la mémoire 33 du type RAM statique qui a elle-même une capacité de 32 kilobytes.

D'une manière avantageuse, il est prévu, pour cette mémoire 33, une alimentation indépendante par l'intermédiaire d'une batterie 37 rechargeable en batterie tampon et ayant une autonomie fixée à l'avance.

Pour l'appareil 3ù, il est prévu un interrupteur général de mise en marche 59, un interrupteur 6U susceptible de placer l'appareil dans un état d'attente (stand-by) et un bouton-poussoir 61 de remise à zéro.

L'horloge 32 est en outre montée sur la carte 35, en étant reliée au microprocesseur 31, mais elle est structurellement indépendante de celui-ci et est reliée à la batterie 37 afin d'être alimentée d'une manière autonome par rapport à ce microprocesseur 31.

I1 est prévu, faisant partie de la carte 35, un connecteur 38 à cuvette par l'intermédiaire duquel le microprocesseur 31 est relié en entrée au microprocesseur 3 de l'enregistreur vidéo 2 et à la carte 26 de l'écran 25. Plus particulièrement, il est prévu pour l'enregistreur vidéo 2 une liaison hexapolaire avec un connecteur 39 prévu à cet effet sur l'enre gistreur vidéo. Quatre conducteurs indiqués par la référence 40 sont reliés, à travers ce connecteur 39, au bus de contrôle 12, tandis qu'un conducteur 41 est relié à l'entrée 9 du circuit 10.

Une liaison 42 à la masse relie par ailleurs le blindage qui enveloppe les conducteurs 40 et 41.

En ce qui concerne par contre la liaison avec l'écran 25, il est prévu sur le téléviseur 4 un connecteur pentapolaire 44 à travers lequel trois conducteurs 45 sortant de la carte 26 sont branchés sur le connecteur 38.

A la sortie de la carte 26, les trois conducteur 45 sont reliés à l'entrée d'un adapteur-concentrateur qui, à travers une série de portes logiques, concentre sur une sortie unique un signal destiné à indiquer la présence au moins de signaux vidéo, même sur un seul de ces conducteurs 45.

La sortie de l'adaptateur est directement reliée à une patte d'entrée du connecteur 38, en laissant par conséquent libres sur ce connecteur les deux autres pattes prévues pour d'autres liaisons avec d'autres adaptateurs de même structure.

Un conducteur 43 relie directement le microprocesseur 31 à l'entrée 51 du microprocesseur 6, tandis qu'un autre conducteur 46 de liaison à la masse du téléviseur 4 relie par ailleurs le blindage des câbles 43 et 45.

Bien entendu, il viendra de manière évidente à l'esprit d'un spécialiste en la matière la possibilité de relier d'autres téléviseurs 4, avec les écrans 25 associés, au connecteur 3tel, d'une manière telle que l'appareil 30 puisse exécuter un contrôle sur ces multiples téléviseurs.

Les sorties audio 27 et 2d du téléviseur 4 sont par ailleurs reliées eu connecteur 38, en entrée sur le microprocesseur 31.

L'appareil 30 comprend une carte modem. 50 en liaison bidirectionnelle avec le microprocesseur 31 par l'intermédiaire d'une première porte de communication 80 du type RS232, en vue de transmettre, sur une ligne téléphonique 49, des données et des messages numériques en provenance et à destination d'une unité 48 de traitement de données à distance.

Le microprocesseur 31 comprend une seconde porte de communication 81 du type RS232, faisant partie d'un second connecteur 58 à cuvette afin de relier localement l'appareil 30 par exemple à un ordinateur extb rieur, en vue d'un relevé de diagnostic, ou bien en vue de piloter un poste périphérique, par exemple une vidéo, à l'aide d'informations et de données d'utilité générale.

La sortie vidéo 16 de l'enregistreur vidéo est reliée directe ment à l'entrée 23 du téléviseur.

L'appareil 3U comporte un micro d'ambiance 56 relié au microprocesseur 31 par l'intermédiaire d'un convertisseur analogique/numérique 57 en vue de relever le bruit de fond du milieu environnant.

I1 est en outre prévu, pour régler le volume des sorties audio 27 et 28 du téléviseur, un convertisseur numérique/analogique 47 associé au microprocesseur 31 et présentant des entrées respectives 52 et 53 reliées aux sorties audio 14 et 15 correspondantes de l'enregistreur vidéo, ainsi que des sorties respectives 54 et 55 reliées aux entrées audio 21 et 22 correspondantes du téléviseur.

On va maintenant décrire le fonctionnement de l'appareil 30 conforme à l'invention en se reportant à un état initial dans lequel, à la mise en marche de l'appareil, il est contenu, dans la mémoire de données 33, des données correspondant à un calendrier de mise en marche et de mise à l'arrêt de l'installation audivisuelle 1.

Le microprocesseur 31 procède à une lecture continue de l'horloge 32 en comparant le signal électrique prélevé sur celle-ci au calendrier de la mémoire 33. A l'heure fixée à l'avance, le microprocesseur 31 émet une impulsion de mise en marche identique à celle des télécommandes respectives associées à l'enregistreur vidéo 2 et au téléviseur 4.

En passant par le conducteur 41, cette impulsion est appliquée sur l'entrée 9 du circuit 1U, en activant ainsi l'enregistreur vidéo 2 et en l'autorisant à reproduire la vidéocassette qui y est contenue. D'une manière analogue, cette impulsion est appliquée, par l'intermédiaire du conducteur 43, sur l'entrée 51 du microprocesseur 6 du téléviseur 4, en autorisant ainsi ce dernier à recevoir les signaux audio-vidéo de l'enregistreur vidéo 2.

Par l'intermédiaire des conducteurs 40, le microprocesseur 31 est en mesure d'intercepter et déchiffrer les informations présentes sur le bus de communication 12 situé entre le microprocesseur 3 et le circuit de contrôle 10 de l'enregistreur vidéo 2. En procédant à une lecture continue sur ce bus 12, on vérifie le déroulement effectif de la bande, au moins la présence de la vidéocassette, le type de la fonction exécutée par l'enregistreur vidéo, ainsi que d'éventuels messages de diagnostic de mauvais fonctionnement propres è l'enregistreur vidéo.

Dans le cas oU une personne préposée aurait tenté de modifier arbitrairement la fonction en cours, le microprocesseur 31, relevant la modification d'état, réimpartirait à l'enregistreur vidéo 2 la commande prévue du programme convenable de travail se trouvant dans la mémoire 34.

Le microprocesseur 31 est programmé pour appliquer des signaux de commande à l'enregistreur vidéo un nombre préfixe de fois dans le cas ou il s'avérerait que de tels signaux de commande n'obtiennent pas l'effet pré-établi. Après une séquence préfixée de tentatives, le microprocesseur 31 activerait automatiquement la carte modem SU, en envoyant à l'unité centrale de traitement 48, par l'intermédiaire de la ligne téléphonique 49, des signaux communiquant l'anomalie existant dans le fonctionnement.

Le numéro de téléphone de la communication téléphonique est contenu dans la mémoire de données et peut être éventuellement modifié par l'unité 48 elle-méme.

I1 existe par ailleurs dans cette mémoire de données une donnée en heures et minutes correspondant à la durée des vidéocassettes à reproduire.

Si on veut procéder à un échange des vidéocassettes avec d'autres de durée différente, il est nécessaire que l'unité centrale 48 communique, par l'intermédiaire de la ligne téléphonique 49, la nouvelle durée de la vidéocassette. Cette donnée est mémorisée dans un emplacement de mémoire, dit 'ibuffer", faisant partie de la mémoire 33 et elle va remplacer la précédente uniquement lorsque s'est produit l'échange de la vidéocassette.

Pour procéder à cet échange, une personne préposée doit placer l'appareil 30 dans un état d'attente au moyen de l'interrupteur 6ü et procéder simplement à la substitution. L'appareil relève automatiquement la présence de la nouvelle cassette, en modifiant dans la mémoire la donnée précédente de durée et en lui substituant la nouvelle donnée correspondant è celle-ci.

Une fois l'interrupteur 60 revenu à l'étant initial, l'appareil fait se réenrouler la vidéocassette, en reprenant le cycle normal de programme.

Quand la cassette est complètement réenroulée, le microprocesseur 31 applique la commande de reproduction (Play) à l'enregistreur vidéo par l'intermédiaire du microprocesseur 3, et, à partir de cet instant, commence b compter la durée de reproduction.

Une fois la reproduction terminée, une commande de réenroulement est appliquée à l'enregistreur vidéo, et ainsi de suite sur la base du calendrier contenu dans la mémoire.

D'une manière avantageuse, le micro 36 fournit le niveau instantané du bruit ambiant du local dans lequel est placée l'installation audiovisuelle 1. Au moyen du convertisseur analogique-numérique 57, l'appareil 3U est en mesure de relever une série d'échantillons de valeur instantanée du bruit ambiant.

Le niveau instantané de bruit se trouve analysé mathématiquement par le microprocesseur 31 et, au moment où il n'est pas relevé d'émission de signaux audio aux sorties 14 et 15 de l'enregistreur vidéo, les échantillons sont mémorisés de manière séquentielle dans un emplacement de mémoire, dit "buffer" circulaire, faisant partie de la mémoire 33.

En calculant automatiquement, à des intervalles préfixés, une moyenne mathématique de ces échantillons, il se produit une mise à jour, par l'intermédiaire du convertisseur numérique/analogique 47, de la valeur d'atténuation du niveau audio-stéréo des sorties 14 et 15 de la prise 13 de l'enregistreur vidéo 2.

Après chaque mise à jour, le microprocesseur 31 procède à une renié à zéro du "buffer" circulaire afin de permettre la mémorisation de nouveaux échantillons du bruit ambiant.

Au moment où il est relevé une émission de signaux audio de la part de l'enregistreur vidéo, la mémorisation des échantillons de bruit ambiant se trouve suspendue jusqu'au premier silence audio de l'installation, afin d'éviter que l'émission sonore de l'installation elle-même ne vienne s'ajouter au bruit de fond en donnant naissance à une série d'incréments du niveau audio.

En ce qui concerne par contre le contrôle de l'émission effective d'images vidéo de la part au téléviseur 4, un tel contrôle se trouve exécuté par l'appareil 3U en vérifiant la présence des signaux vidéo avant qu'ils n'entrent dans les couleurs finales qui alimentent l'écran 25.

Les conducteurs 45 servent à relever l'importance des signaux provenant de la carte 26 de l'écran. S'il est relevé une absence de tels signaux pendant un temps fixé à l'avance, au cours de la periode d'activation de l'installation, l'anomalie est notifiée, par l'intermédiaire de la carte modem 50, à l'unité centrale de traitement 48.

Diune manière analogue à ce qui se produit pour les signaux vidéo, l'appareil 3U est en mesure de relever l'importance des signaux audio-stéréo aux sorties 27 et 28 du téléviseur 4.

Dans ce cas également, en l'absence de tels signaux pendant un temps fixé à l'avance, au cours de la période d'activation du système, l'anomalie est notifiée à l'unité centrale 48 par l'intermédiaire de la carte modem 50.

La liaison téléphonique avec l'unité centrale confère aussi à l'appareil l'avantage de pouvoir échanger et recevoir des informations de l'unité centrale. En particulier, par l'intermédiaire de cette liaison, il est possible de faire varier les données contenues dans la mémoire et relatives par exemple à la composition du calendrier hebdomadaire, à la durée de la vidéocassette, à la désactivation ou activation instantanée de l'installation entière, aux facteurs de multiplication qui contribuent à déterminer l'importance de la régulation du volume audio, ainsi qu'à une série d'autres paramètres.

Par conséquent, au moyen de la liaison téléphonique précitée, on peut exploiter toutes les fonctions normales de l'appareil électronique et de l'installation audiovisuelle entière. En outre, d'une manière avantageuse, la liaison téléphonique avec l'unité centrale permet soit la vérification en temps réel de toute l'installation, soit la centralisation du contrôle des divers constituants de cette installation.

Il est en outre possible, au moyen de la ligne téléphonique, de mettre en place une version différente du programme de gestion, ce qui permet par conséquent de faire varier, suivant le besoin, la capacité opérationnelle de l'appareil de contrôle. I1 est par exemple possible d'appliquer sur l'enregistreur vidéo, au moyen de l'appareil conforme à l'invention, des commandes différentes de celles décrites ci-dessus.En particulier, il est possible d'appliquer sur l'enregistreur vidéo, en variante à la fonction déjà citée de reproduction, une commande d'enregistrement qui autorise cet enregistreur vidéo à enregistrer, en continu ou aussi seulement à des horaires préétablis, des signaux audio-visuels provenant par exemple d'une caméra vidéo, éventuellement reliée de manière classique à l'entrée de l'enregistreur vidéo qui y est affectée, ou d'une transmission télévisée reçue par les airs par l'intermédiaire d'une antenne, celle-ci étant aussi reliée d'une manière classique à l'entrée de l'enregistreur vidéo qui y est affectée.

D'une manière analogue, en ce qui concerne aussi le téléviseur, il existe la possibilité de lui appliquer des commandes différentes, dans le but par exemple de l'autoriser, à des horaires préétablis, à recevoir d'autres sources éventuelles de signaux audiovisuels, d'une manière alternative par rapport à l'enregistreur vidéo précité.

Il est ainsi possible, au moyen de l'appareil conforme à l'invention, de diversifier l'utilisation d'une installation audiovisuelle, en l'adaptant dans le mode le plus approprié aux nécessités de circonstance.

L'appareil électronique décrit ci-dessus présente en outre l'avantage de pouvoir, par l'intermédiaire de la seconde porte de communication RS232 et du second connecteur associé, exploiter et tirer partie d'unités périphériques éventuelles telles que par exemple un dispositif de visualisation de données en mesure de fournir en temps réel des informations et des données d'utilité générale provenant de l'unité centrale par téléphone.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   - un modem (50) en liaison bidirectionnelle avec le microprocesseur (31) en vue de transmettre, sur une ligne téléphonique (49), des données et des messages numériques provenant et à destination d'une unité (48) de traitement de données à distance.

   - une horloge (32) alimentée électriquement d'une manière inde- pendante et reliée au microprocesseur (31) en vue de fournir une référence de temps d'après laquelle réguler la mise en marche et à l'arrêt de l'installation et

   - un microprocesseur (31) pourvu de mémoires de données et de programmes ayant des entrées respectives reliées au microprocesseur (3) de l'enregistreur vidéo (2), en vue de relever et contrôler des paramètres de fonctionnement de ce dernier, ainsi qu'à l'écran de télévision (25) en vue de relever la présence de signaux vidéo,

   1. Appareil électronique de supervision et de contrôle d'une installation audiovisuelle, plus particulièrement d'un groupe d'enregistrement vidéo comprenant un enregistreur vidéo (2), auquel est associé un microprocesseur (3), et au moins un écran de télévision (25), cet appareil servant à maintenir non modifié le fonctionnement de cette installation pendent des périodes de temps fixées à l'avance, caractérisé en ce qu'il comprend ::
2. 2. Appareil électronique de supervision et de contrôle d'une installation audiovisuelle, plus particulièrement d'un groupe d'enregistrement vidéo comprenant un enregistreur vidéo (2), auquel est associé un microprocesseur (3), et au moins un écran de télévision (25), cet appareil servant à maintenir non modifié le fonctionnement de cette installation pendant des périodes de temps fixées à l'avance, caractérisé en ce qu'il comprend ::

   - un microprocesseur (31) pourvu de mémoires de données et de programmes ayant des entrées respectives reliées au microprocesseur (3) de l'enregistreur vidéo (2), en vue de relever et contrôler des paramètres de fonctionnement de ce dernier, ainsi qu'à l'écran de télévision (25) en vue de relever la présence de signaux vidéo et audio,

   - une horloge (32) alimentée électriquement d'une manière indépendante et reliée au microprocesseur (31) en vue de fournir une référence de temps d'après laquelle réguler la mise en marche et à l'arrêt de l'installation et

   - un modem (50) en liaison bidirectionnelle avec le microprocesseur (31) en vue de trensmettre, sur une ligne téléphonique (49), des données et des messages numériques provenant et à destination d'une unité (46) de traitement de données à distance.
3. 3. Appareil suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le microprocesseur (31) est relié à l'écran de télévision (25) grâce à l'interposition d'une carte (26) d'alimentation de cet écran.
4. 4. Appareil suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend un micro d'ambiance (56) relié au microprocesseur (31) par l'intermédiaire d'un convertisseur analogique/numérique (57) en vue de relever le bruit de fond du milieu ambiant, ainsi qu'un convertisseur numérique/analogique (47) associé au microprocesseur (31) et présentant des entrées respectives (52 et 53), reliées à des sorties audio correspondantes (14, 15) de l'enregistreur vidéo (2), et des sorties respectives (54, 55) reliées à des entrées correspondantes (21, 22) du dispositif d'émission audio en vue de régler le volume des sorties audio du dispositif.
5. 5. Appareil suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une batterie d'alimentation (37), rechargeable et structurellement indépendante, reliée de façon à alimenter l'horlogue (32) et lesmémoires de données (33, 34).
6. 6. Appareil suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le microprocesseur (31) comprend une première porte de communication (80) reliée au modem (50).
7. 7. Appareil suivant la revendication 6, caractérisé en ce que le microprocesseur (31) comprend une seconde porte de communication (81) reliée à un second connecteur (58).
8. 8. Appareil suivant la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend un adaptateur-concentrateur possédant des entrées reliées à des sorties correspondantes de la carte d'alimentation (26) de l'écran (25) et possédant une sortie unique reliée au microprocesseur en vue de relever la présence au moins des signaux vidéo sur chacune desdites sorties.
9. 9. Installation audiovisuelle, plus particulièrement groupe d'enregistrement vidéo comprenant un enregistreur vidéo (2), auquel est associé un microprocesseur (3), et au moins un écran de télévision (25), caractérisée en ce qu'elle comprend un appareil électronique de supervision et de contrôle suivant une ou plusieurs des revendications précédentes. -