FR2635548A1

FR2635548A1 - Entrevous isolant revetu d'une couche de beton de bois ou autres materiaux

Info

Publication number: FR2635548A1
Application number: FR8810233A
Authority: FR
Original assignee: LECLAINCHE PROSPER
Current assignee: LECLAINCHE PROSPER
Priority date: 1988-07-26
Filing date: 1988-07-26
Publication date: 1990-02-23
Anticipated expiration: 1994-07-26
Also published as: FR2635548B3

Abstract

Entrevous dont les faces latérales 5, 6, 7 et 5', 6', 7' ont une forme telle que, quand on le juxtapose avec un entrevous identique, les faces latérales adjacentes des deux entrevous servent de coffrage pour y couler une poutrelle. La face inférieure 4 du bloc de polystyrène expansé 1 comporte des rainures 8, 9 de section transversale relativement grande dans lesquelles pénètre le béton de bois ou un autre matériau similaire de la couche 2 formant dans lesdites rainures 8, 9 des barreaux raidisseurs.

Description

La présente invention concerne un entrevous thermiquement isolant revetu d'une couche de béton de bois ou d'un autre matériau similaire résistant au feu.

Les entrevous dont la face inférieure est revêtue d'une couche isolante à combustion lente sont connus. Pendant longtemps, on a donné à ces entrevous une forme adéquate pour les poser sur des poutrelles armées préalablement mises en place. A titre d'exemple, les documents FR-A-2 505 390 et FR-A-2 507 229 décrivent des entrevous de ce type. Ces entrevous sont généralement assez courts et reposent sur les épaulements des poutrelles, reposant elles-mêmes, par leurs extrémités, sur les murs extérieurs ou les murs de refend.

I1 s'est révélé à l'usage qu'en réalisant la dalle au-dessus de ces entrevous, ceux-ci étaient parfois soumis à des charges telles que le polystyrène se tassait en certains endroits, si bien que le plafond n'était plus plan.

On connais également un entrevous formé d'un bloc de polystyrène dont les faces latérales permettent la juxtaposition avec des entrevous identiques voisins et qui présent, sur sa face supérieure une rainure ouverte vers le haut, dans laquelle on pose une poutrelle avec ses armatures. Un entrevous de ce type est décrit dans le document FR-A-2 595 393. En pratique, la longueur de cet entrevous, avec sa poutrelle, doit être égale à la distance entre deux murs de soutien ou de refend. I1 en résulte qu'ils doivent être réalisés sur mesure, donc relativement chers, ils sont lourds et peuvent nécessiter des véhicules importants pour leur transport ou leur pose.

On connaît également des entrevous ou hourdis en béton isolant léger qui forment des plaques reposant, par leurs extrémités, sur les murs et dont les bords latéraux ont une forme telle que, juxtaposés, ils servent de coffrage pour y couler des poutrelles en béton armé. A titre d'exemple, de tels éléments sont décrits dans le document
FR-A-2 461 784. Malheureusement ces éléments en béton, même léger, sont encore trop lourds.

Un objet de l'invention consiste à prévoir des entrevous à base de polystyrène expansé ou d'un matériau similaire revêtus d'une couche protectrice résistant au feu, isolante ou non, dure et opaque, coulée ou fixée, qui ne souffrent pas des inconvénients des trois types d'entrevous mentionnés ci-dessus, et qui soient légers, donc faciles à transporter et à poser, et moins chers. En particulier, un autre objet de l'invention consiste à prévoir un entrevous qui peut être mis à longueur au moment de la pose.

Suivant une caractéristique de l'invention, il est prévu un entrevous thermiquement isolant constitué d'un bloc de polystyrène expansé ou de matériau similaire, revêtu d'une couche de béton de bois ou d'un autre matériau similaire et dont les faces latérales ont une forme telle que, quand on le juxtapose avec un entrevous identique, les faces latérales adjacentes des deux entrevous servent de coffrage pour y couler une poutrelle, une dalle étant éventuellement coulée séparément ou simultanément, la face inférieure du bloc de polystyrène expansé comportant des rainures de section transversale relativement grande dans lesquelles pénètre le béton de bois formant dans lesdites rainures des barreaux raidisseurs.

Suivant une autre caractéristique, les rainures ont une section transversale dont la partie ouverte est plus petite que la plus grande largeur de la rainure.

Suivant une autre caractéristique, la section de la rainure est quasi-circulaire, l'ouverture étant plus faible que le diamètre du cercle de la section.

Suivant une autre caractéristique, un fer rond est introduit dans la partie centrale de la rainure avant le coulage du béton de bois ou d'un autre matériau similaire.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une vue en perspective d'un entrevous suivant l'invention,
la Fig. 2 est une vue en coupe transversale de l'entrevous de la Fig. 1, et
la Fig. 3 est une vue en perspective d'un assemblage d'entrevous illustrant la construction d'un plafond, suivant l'invention.

L'entrevous montré aux Figs. 1 et 2 comprend un bloc I en polystyrène expansé et une couche de béton de bois 2.

Le bloc 1 a une face supérieure horizontale 3, une face inférieure horizontale 4, deux faces frontales et deux faces latéra les symétriques comportant l'une une partie verticales 5, suivie d'une partie horizontale 6 dirigée vers l'extérieur, suivie elle-même d'une partie verticale 7 descendant jusqu'à la face inférieure 2, et l'autre trois parties 5', 6' et 7', symétriques des parties 5, 6 et 7. Quand on place deux tels entrevous côte à côte, les parties 4, 5 et 6 de l'un et les partie 4', 5' et 6' de l'autre forment les parois d'un coffrage dans lequel on peut poser une armature et y couler du béton afin d'y former une poutrelle.

Dans la face inférieure 4 du bloc 1 de polystyrène expansé, sont creusées deux rainures 8 et 9 s'ouvrant vers le bas et de section quasi-circulaire, de diamètre plus important que la largeur de l'ouverture de manière à former la partie femelle d'une mortaise.

Sous la face inférieure 4 du bloc 1, est coulée ou fixée une couche de béton de bois 2 qui lors du coulage pénètre dans les rainures 8 et 9. Ainsi, se forment dans les rainures 8 et 9 des barreaux résistants de béton de bois qui servent de raidisseurs longitudinaux pour l'ensemble de l'entrevous.

Avant de couler le béton de bois, formant la couche 2, sur la face 4 du bloc 1, on peut placer dans les rainures 8 et 9 des barres métalliques afin d'armer les barreaux raidisseurs qui y seront formés. Bien évidemment, on peut donner aux rainures 8 et 9 des formes différentes de la forme circulaire à la condition que les rainures créent des parties femelles de mortaise pour la couche de béton de bois 2. On pourrait également avoir plus de deux rainures dans la face 4, mais il semble préférable d'en avoir plus d'une, car la largeur courant d'un entrevous est de l'ordre de 60 cm. On peut aussi prévoir de placer plus d'une barre dans chaque rainure avant de couler le béton de bois.

A titre d'exemple, un entrevous suivant l'invention peut avoir les dimensions suivantes: largeur totale, 60 cm; longueur totale, 173,5 cm; hauteur totale, de l'ordre de 12 cm; diamètre des rainures 8 et 9, 5 cm; largeur de l'ourverture des rainures au niveau de la face 4, 4,5 cm; largeur des parties horizontale 6 et 6', 6 cm. Toutes ces dimensions ne sont données qu'à titre d'exemple et peuvent varier en plus ou en moins.

Dans les parties verticales 5 et 5', on peut également prévoir de petites rainures 10 ouvertes horizontalement. Enfin, les arêtes entre la face supérieure 3 et les parties verticales 5 et 5' sont, de préférence, chanfreinées.

La Fig. 2 montre encore qu'un fil métallique 11 est prévu d'une manière classique sous la face 4, avec ses extrémités fixées, lors du coulage de la poutrelle, sur le dessus des parties 7 et 7', la partie intermédiaire du fil étant noyée dans la couche de béton de bois, pour retenir la couche protectrice et l'empêcher de tomber en cas d'incendie prolongé.

La Fig. 3 montre comment les entrevous de l'invention peuvent être utilisés entre deux murs dont la distance est égale à 340 cm ou légèrement plus courte. On monte entre les deux murs 12 et 13, un appui provisoire formé d'une planche 14 reposant sur des poteaux 15.

Entre la planche 14 et le haut de chaque mur 12 et 13, on place bout à bout des séries de deux entrevous suivant l'invention. Chaque série d'entrevous est posée contre la série suivante de manière à ce qu'entre les face 5', 6' et 7' de l'une et les parties 5, 6 et 7 de l'autre, on forme une gouttière droite 16 dans laquelle on pose une armature 17, dont la longueur est légèrement supérieure à la distance entre les deux murs. On coule ensuite dans les gouttières ainsi réalisées et armées, le béton formant les poutrelles, puis la dalle. Bien entendu, les extrémités des armatures 17 sont au cours de la coulée du béton associées au chainage des murs.

I1 apparaît que les entrevous suivant l'invention sont de dimensions pratiques, assez courts pour être transportés dans de simples camionnettes. Le maçon peut facilement scier un ou plusieurs éléments pour tenir compte de la distance réelle entre les deux murs soutenant un plafond.

Claims

REVENDICATIONS

1) Entrevous constitué d'un bloc de polystyrène expansé (1) ou d'un autre matériau similaire, revêtu d'une couche protectrice, isolante ou non, (2) en béton de bois ou en un autre matériau similaire, et dont les faces latérales (5, 6, 7 et 5', 6', 7') ont une forme telle que, quand on le juxtapose avec un entrevous identique, les faces latérales adjacentes des deux entrevous servent de coffrage pour y couler une poutrelle, caractérisé en ce que la face inférieure (4) du bloc de polystyrène expansé (1) comporte des rainures (8, 9) de section tranversale relativement grande dans lesquelles pénètre le béton de bois ou un autre matériau similaire de la couche (2) formant dans lesdites rainures (8, 9) des barreaux raidisseurs.

2) Entrevous suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les rainures (8, 9) ont une section transversale dont la partie ouverte est plus petite que la plus grande largeur de la rainure.

3) Entrevous suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la section transversale des rainures est quasi-circulaire, l'ouverture étant plus faible que le diamètre du cercle de ladite section transversale.

4) Entrevous suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que un fer rond est introduit dans la partie centrale des rainures (8, 9) avant le coulage du béton de bois ou d'un autre matériau similaire.