FR2634536A1 - Raccord rapide de pompe a une valve de pneumatique avec un embout a bague saillante - Google Patents

Abstract

Le raccord rapide 2 comporte une douille 20 dans laquelle coulisse un piston 3. Un ressort hélicodal 29 est inséré dans la douille 20 entre un bouchon annulaire postérieur 24 et un épaulement antérieur 33 du piston 3. La douille 20 est conformée à son extrémité en fourche 21, qui passe autour d'un corps 10 de valve 1 tandis que l'écrou annulaire 12 est reçu dans un logement annulaire 21a, l'embout 11 s'étendant axialement. Le piston 3 est traversé par un canal 34 qui se termine vers l'avant par un joint 32, appliqué contre la tranche d'extrémité de l'embout 1. Un tuyau 4 relie le raccord 2 à une pompe non représentée. Cette disposition assure un alignement précis du raccord et de la valve, et une bonne étanchéité du joint.

Description

"Raccord rapide de pompe à une valve de pneumatique
avec un embout à bague saillante"
L'invention se rapporte à un raccord rapide destiné à connecter une pompe, équipée d un tuyau souple terminé par un capuchon garni d'un joint, à une valve de pneumatique avec un embout terminal fixé sur un corps tubulaire par un écrou annulaire en saillie radiale sur le corps, ce raccord comprenant une fourche apte à passer autour du corps et offrir à l écrou tubulaire un siège, et reliée au capuchon par un moyen à ressort qui sollicite le capuchon vers la fourche avec un centrage réciproque du capuchon et du siège.

Le type de valve dont il s agit, dit couramment valve "Dunlop" ~ , comprend un corps tubulaire, fileté extérieurement., qui se termine, à l extrémité qui se raccorde au pneumatique, par.un champignon en élastomère qui forme joint étanche avec le pneumatique, et dans lequel est logé un organe qui forme clapet. A ltextrémité opposée du corps de valve est inséré un embout, maintenu en place par une bague ou écrou annulaire moleté, qui se visse sur le filetage du corps et forme alors saillie radiale sur ce corps. L embout est fileté extérieurement pour recevoir un chapeau de sécurité. A l'origine les capuchons de raccord de pompe étaient filetés pour se visser sur l'embout et former joint étanche entre pompe et valve.

Pour gagner du temps pour le gonflage des pneumatiques, on a proposé des raccords dits raccords rapides pour lesquels l'étanchéité du.joint s'obtient par la seule mise en place du capuchon sur l'embout de valve ; cela est particulièrement souhaitable lorsque la pompe est puissante et encombrante, et n'est pas susceptible de tourner avec le tuyau lors du vissage et du dévissage du capuchon sur l'embout.

On trouve dans le commerce des raccords rapides pour valves avec un embout à bague saillante du type décrit ci-dessus, qui sont constitués d'une pince à ressort avec deux branches articulées sur un axe, présentant des mâchoires plates sollicitées en appui mutuel par un ressort d'un côté de l'axe, et des oreilles de l'autre côté de l'axe, pour permettre d'écarter les mâchoires. Un capuchon, garni d'un joint, est attaché à une des mâchoires en regard de l'autre, et se raccorde vers l'extérieur à un tuyau de pompe, tandis que l'autre mâchoire est façonnée en fourche, avec une fente de largeur intermédiaire entre les diamètres de corps de valve et de l'écrou annulaire ; une dépression annulaire entoure l'extrémité de la fente, et forme siège pour l'écrou annulaire.Pour mettre en place le raccord, on écarte les mâchoires en pressant les oreilles, on engage la fourche autour du corps sur l'écrou annulaire, on coiffe l'embout de valve par le capuchon, et on relâche les oreilles pour que le ressort de pince appuie le joint du capuchon sur la tranche d'extrémité de l'embout
Dans un premier mode de réalisation connu, le capuchon est monté rigidement sur la mâchoire de pince, et la dépression formant siège pour l'écrou annulaire est centrée sur l'axe du capuchon lorsque l'écartement des mâchoires correspond à celui qui existe lorsque le raccord est engagé sur la valve.

Dans un second mode de réalisation connu, le capuchon est monté à rotule dans la mâchoire de pince, pour prendre une orientation où le joint repose à plat sur la tranche terminale de l'embout.

Ces raccords rapides à pince présentent toutefois un défaut qui provient du mouvement de rotation des mâchoires de pince autour de l'axe d'articulation des branches : la coaxialité du capuchon et de la valve est approximative, avec pour conséquence un aplomb incertain d'appui du joint de capuchon sur la tranche d'extrémité de l'embout de valve.

Avec le type de raccord où le capuchon est. fixé à la branche, les tolérances de fabrication, tant de la valve que de la pince, se répercutent sur la précision d'alignement du capuchon et de la valve en position d'utilisation, et l'affaissement du joint ou des déformations de la pince viennent aggraver les défauts d'alignement. Avec le type de raccord où le capuchon est monté à rotule sur la mâchoire de pince, la liberté d'orientation -donnée au capuchon pour permettre un appui convenable du joint sur 1 'embout de valve, rend en fait possible le désalignement du capuchon par rapport à la valve, en raison notamment de tractions latérales sur le tuyau de liaison à la pompe.

Pour pallier ces défauts, l'invention propose un raccord rapide destiné à connecter une pompe, équipée d'un tuyau souple terminé par un capuchon garni d'un joint, à une valve de pneumatique avec un embout terminal fixé sur un corps tubulaire par un écrou annulaire en saillie radiale sur le corps, ce raccord comprenant une fourche apte à passer autour du corps et offrir à l'écrou annulaire un siège, et reliée au capuchon par un moyen à ressort qui sollicite le capuchon vers la fourche avec un centrage réciproque du capuchon et du siège, caractérisé en ce que la fourche est disposée centrée à l'extrémité antérieure d'une douille tubulaire où coulisse coaxialement un piston terminé vers la fourche par le capuchon, le moyen de ressort étant un ressort hélicoïdal disposé entre piston et extrémité postérieure de la douille.

Le coulissement coaxial du piston dans la douille assure avec certitude que, quelle que soit la position relative du piston dans la douille, l'axe du capuchon et de son joint coïncide avec l'axe du siège dans la fourche, qui détermine l'alignement de l'axe de la douille avec celui de la valve, dès lors que l'écrou annulaire repose sur son siège.

En disposition préférée, la fourche est. formée dans une paroi de bout antérieur de la douille, à l'extrémité d'une lanterne constituée par un tronçon de paroi latérale de la douille, évidée par une échancrure transversale qui suit sensiblement un plan diamétral.

L'expression "lanterne" est employée ici d'une part en raison d'une ressemblance de forme, et d'autre part, parce que l'échancrure dans la paroi latérale dégage, sur 180- environ, la visibilité de la portée du capuchon sur l'embout de valve.

De préférence, la fourche est réalisée dans cette paroi de bout avec un logement annulaire propre à accueillir l'écrou annulaire de valve du côté de l'intérieur de lanterne, et une fraisure radiale apte à laisser passer le corps de valve et dirigée perpendiculairement au plan diamétral suivi par l'échancrure transversale, en partant de celle-ci.

Selon une disposition préférée, le ressort hélicoïdal est logé dans la douille entre un épaulement. antérieur du piston et un bouchon postérieur annulaire de la douille, le bouchon comportant un ajutage postérieur axial qui traverse le bouchon annulaire pour se raccorder au tuyau.

Dans une disposition particulière, la douille comporte, à distance en arrière de la fourche, un diaphragme antérieur formant butée avant pour le piston, le capuchon faisant saillie à travers le diaphragme vers la fourche.

Dans une autre disposition, l'épaulement antérieur du piston comporte un chien en saillie radiale au-delà de la surface latérale de la douille, et coulissant dans une lumière longitudinale de cette douille, en rétractant le piston à l'encontre du ressort. L'invention, notamment grâce à cette disposition, permet la mise en place du raccord sur la valve avec une seule main, la douille étant tenue au creux de la paume, tandis que le pouce fait reculer le chien pour permettre d'enfiler la fourche sur le corps de valve.

Des caractéristiques secondaires et des avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels
la figure 1 est une coupe longitudinale d'un raccord rapide selon l'invention
la figure 2 est une vue en élévation du raccord de la figure i
la figure 3 est une coupe transversale suivant le plan 111-111 de la figure 2
la figure 4 est une vue latérale du raccord des figures 1 et 2
la figure 5 est une élévation d'une variante de raccord rapide selon l'invention
la figure 6 est une vue suivant la flèche VT de la figure 5
la figure 7 est une vue latérale, partiellement coupée, du raccord de la figure 5.

Selon la forme de réalisation choisie et représentée aux figures 1 à 4, le raccord rapide est prévu pour mettre en liaison un tuyau souple de pompe 4 à une valve de pneumatique 1 dans son ensemble, qui comporte un corps tubulaire fileté 10, un embout également fileté 11, de diamètre plus faible que le corps 10, et une bague moletée ou écrou annulaire 12 qui est vissé sur le corps 10 et d'où dépasse axialement l'embout 11. La structure intérieure de la valve 1 ne sera pas précisée ici, cette structure étant étrangère à la présente invention, qui ne s'intéresse qu'à la forme extérieure de cette valve, et notamment à la bague 12 dont le diamètre est supérieur à celui du corps et qui fait en conséquence saillie radiale.

Le raccord rapide 2 dans son ensemble sera, pour faciliter la description, orienté avec une extrémité avant dirigée vers la valve (et ici représentée vers le haut de la figure), tandis que le tuyau 4 de liaison à la pompe part de l'arrière du raccord. Le raccord 2 comprend une douille 20, généralement tubulaire, qui présente une paroi transversale antérieure 21, conformée en fourche avec une fraisure radiale 21h (perpendiculaire au plan de figure sur les figures 1 et 2 et parallèle à ce plan dans la figure 4) dont la largeur est suffisante pour laisser passer le corps de valve 10, mais trop étroite pour laisser passer l'écrou annulaire 12.

La fourche 12 colporte, réalisé dans sa face arrière, un logement annulaire 21a, centré sur l'axe de la douille, qui forme siège pour l'écrou annulaire 12, qui peut s'y engager partiellement.

Entre la paroi antérieure 21 de la douille 20, et un diaphragme intermédiaire 23 qui fait saillie intérieure dans la douille 20, celle-ci est évidée en lanterne, avec un alésage axial, et une échancrure 22 qui coupe la paroi latérale de la douille suivant un plan diamétral (parallèle au plan des figures 1 et 2, et perpendiculaire au plan de figure 4).

En arrière du diaphragme 23 est disposé un piston 3 dans son ensemble, avec un corps cylindrique 30 d'où fait saillie radialement un épaulement antérieur 33, qui peut venir en butée sur le diaphragme 23 de la douille 20. Dans la partie postérieure de la douille 20, fermée par un bouchon annulaire 24, se trouve un ressort hélicoïdal 29, qui prend appui, vers l'arrière, sur le bouchon annulaire postérieur 24, et vers l'avant, sur l'épaulement 33 du piston 3. Le piston 3 est guidé, dans une course axiale, par son épaulement 33 dans la paroi de douille 20, et par son corps cylindrique 30 dans l'alésage du bouchon annulaire 24.

Au-delà du bouchon annulaire 24, le piston se termine par un ajutage axial 35, sur lequel s'enfonce le tuyau 4, muni d'une frette d'extrémité 41.

Le piston 3 est traversé axialement, de part en part, par un canal central 34. A l'avant de l'épaulement antérieur 33 du piston 3, celui-ci se prolonge par un nez 31, qui forme capuchon où se loge un joint torique 32. Le canal 34 s'évase, au-delà du joint 32, dans une forme tronconique qui constitue entrée pour l'embout Il de valve 1.

Pour engager le raccord rapide 2 sur la valve 1, on effectue une traction sur la douille 20 vers l'avant, tout en maintenant le tuyau 4, ce qui a pour effet de comprimer le ressort 29, et de rétracter le capuchon 31. On peut alors faire passer la fourche 21 autour du corps de valve 10, puis, en ramenant la douille 20 vers l'arrière, faire reposer l'écrou annulaire Il dans son logement 21g. En laissant revenir le piston 3 vers l'avant sous l'action du ressort 29, on assure le repos du joint 32 sur la tranche d'extrémité de l'embout 11 ; on-remarquera que l'entrée usinée dans le capuchon 31 assure un alignement presque rigoureux des axes du piston et du corps de valve 10.

L'étanchéité entre le joint 32 et l'embout 11 est donc assurée, même si, avant de relâcher le piston, l'orientation du raccord 2 par rapport à la valve 1 était imparfaite.

Par ailleurs, l'échancrure 22 de lanterne est suffisamment généreuse pour que l'approche du capuchon 31 sur l'embout 11 reste bien visible.

Dans la variante de réalisation représentée aux figures 5 à 7, les éléments correspondant à ceux des figures 1 à 4 porteront des références augmentées de 100.

On a ainsi une douille 120 qui se termine en partie antérieure par une fourche 121, avec une fraisure radiale 121b et un logement annulaire 121a pour l'écrou annulaire moleté 12 de la valve 1. En arrière de la fourche 121, une échancrure 122 définit une lanterne où pénètre le capuchon 131 du piston 103. Un ressort hélicoïdal 129 est pris entre un épaulement antérieur du piston 103 et un bouchon annulaire postérieur 124 de la douille 120.

Cependant la douille 120 présente un alésage continu avec la lanterne, ajourée par l'échancrure 122, et le capuchon présente le même diamètre que l'épaulement 133, pour assurer le guidage antérieur du piston 103 dans la douille 120. Le guidage postérieur est assuré par le coulissement du corps cylindrique 130 du piston 103 dans le bouchon annulaire postérieur 124. L'avance du piston 103 sous la sollicitation du ressort 129, est limitée, quand le raccord 102 n'est pas assujetti sur une valve 1, par la butée du collier frette 141 en bout du tuyau 104, sur le fond 125 d'un logement pratiqué dans la face postérieure du bouchon annulaire 124.

L'épaulement 133 du piston 103 est muni d'un chien 133a (ainsi dénommé par ressemblance avec un chien de fusil) qui fait saillie à l'extérieur de la douille 120 en passant dans une lumière longitudinale 126 ménagée dans la paroi latérale de la douille 120, lumière qui débouche dans la lanterne ajourée par l'échancrure 122.

Pour engager le raccord 102 sur la valve 1, la douille 120 est saisie dans le creux de la paume, et le pouce appuie sur le flanc antérieur incliné du chien 133ê, pour faire reculer le piston 103 en comprimant le ressort 129.

Là encore l'alignement de la valve 1 et de l'axe du piston portant le joint 132 est pratiquement rigoureux.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits, mais en embrasse toutes les variantes d'exécution, dans le cadre des revendications.

Claims (6)

REVENDX CATJONS

1. Raccord rapide (2, 102) destiné à connecter une pompe, équipée d'un tuyau souple (4, 104) terminé par un capuchon (31, 131) garni d'un joint (32, 132), à une valve de pneumatique (1) avec un embout terminal (11) fixé sur un corps tubulaire (10) par un écrou annulaire (12) en saillie radiale sur le corps (10), ce raccord (2, 102) comprenant une fourche (21, 121) apte à passer autour du corps (10) et offrir à l'écrou annulaire (12) un siège (21a, 121ê), et reliée au capuchon (31, 131) par un moyen à ressort (29, 129) qui sollicite le capuchon vers la fourche (21, 121) avec un centrage réciproque du capuchon (31, 131) et du siège (21g, 121a), caractérisé en ce que la fourche (21, 121) est disposée centrée à l'extrémité antérieure d'une douille tubulaire (20, 120) où coulisse coaxialement un piston (3 103) terminé vers la fourche (21, 121) par le capuchon (31, 131), le moyen de ressort (29, 129) étant un ressort hélicoïdal disposé entre piston (3, 103) et extrémité postérieure (24, 124) de la douille.

2. Raccord selon la revendication 1, caractérisé en ce que la fourche (21, 121) est formée dans une paroi de bout antérieur de la douille (20, 20), à l'extrémité d'une lanterne constituée par un tronçon de paroi latérale de la douille, évidée par une échancrure (22, 122) transversale qui suit sensiblement un plan diamétral.

3. Raccord selon la revendication 2, caractérisé en ce que la fourche (21, 121) est réalisée dans la paroi de bout avec un logement annulaire (21i, 121â) apte à accueillir l'écrou annulaire (12) de valve du côté de l'intérieur de la lanterne, et une fraisure (21k, 121k) radiale apte à laisser passer le corps de valve (10) et dirigée perpendiculairement au plan diamétral suivi par l'échancrure (22, 122) transversale, en partant de celle-ci.

4. Raccord selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le ressort hélicoïdal (29, 129) est logé dans la douille (20, 120) entre un épaulement antérieur (33, 133) du piston et un bouchon (24, 124) postérieur annulaire de la douille, le piston comportant un ajutage postérieur axial (35) qui traverse le bouchon annulaire (24, 124) pour se raccorder au tuyau (4, 104).

5. Raccord selon la revendication 4, caractérisé en ce que la douille (20) comporte, à distance en arrière de la fourche (21), un diaphragme antérieur (23) formant butée avant du piston (3), le capuchon (31) faisant saillie à travers le diaphragme (23) vers la fourche (21).

6. Raccord selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'épaulement. antérieur (133) du piston (103) comporte un chien (133a) en saillie radiale au-delà de la surface latérale de la douille (20) et coulissant dans une lumière longitudinale (126) de cette douille, en rétractant le piston (103) à l'encontre du ressort (129).