FR2632559A1 - - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une machine de taille de filets ou de taraudage munie d'un dispositif d'accouplement. Ce dispositif d'accouplement comprend une partie menante 16, une partie menée 24 et un élément d'accouplement 20 disposé entre elles. Des griffes 18, 22 de transmission de couple assurent l'entrée en prise entre les parties menante et menée et l'élément d'accouplement et, lorsqu'un couple de valeur prédéterminée est dépassé, elles peuvent glisser axialement pour se dégager les unes des autres. Domaine d'application : machines à tarauder, à fileter, etc.

Description

L'invention concerne un dispositif utilisé dans une machine à tailler des

filets de vis, comprenant une partie menante, une partie menée et un élément d'embrayage ou d'accouplement disposé entre elles avec des moyens de transmission de couple qui sont en prise mutuelle lorsqu'un couple est transmis entre les parties et qui, lorsqu'une valeur prédéterminee du couple est dépassée, s'écartent en glissant de la position de prise par un déplacement axial de l'élément intermédiaire contre la force de rappel d'un

ressort.

L'art antérieur comporte des agencements de ce type, par exemple conformes aux brevets des Etats-Unis d'Amérique N 3 032 156 et N 3 884 334 et, conformément à ces brevets, la transmission d'un couple est arrêtée lorsque l'outil de taille, par exemple un taraud, atteint le fond d'un trou, par exemple lors du taraudage de trous borgnes. L'objet principal de l'invention est de proposer un dispositif qui est simplifié et donc peu coûteux à fabriquer en comparaison avec les dispositifs

connus mentionnés précédemment.

Un autre objet est d'améliorer considérablement le fonctionnement afin de satisfaire les demandes toujours croissantes de vitesses de coupe plus élevées, tout en satisfaisant en même temps la nécessité de réduire de plus en plus les dimensions pour permettre une utilisation dans

des machines-outils automatiques.

Le dispositif conforme à l'invention comprend, de même que les dispositifs selon les brevets précités, un élément annulaire comportant un moyen d'accouplement qui transmet le couple à partir d'une partie menante, munie de moyens d'accouplements adaptés à l'élément annulaire, à une

partie menée, comportant similairement un moyen d'accouple-

ment adapté à l'élément annulaire. Les objets cités de l'invention sont réalisés par le fait que les moyens de transmission de couple sur l'élément annulaire sont avantageusement sous la forme de griffes ou de dents fixes en prise de la même manière avec les moyens de transmission

de couple situés sur les parties menante et menée.

Les griffes de l'élément annulaire peuvent être divisées radialement en deux segments concentriques qui peuvent être situés périphériquement dans la même position,

mais qui sont également déplacés mutuellement et angulaire-

ment. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels: - la figure 1 est une demi-coupe longitudinale

d'une machine à tailler des filets comportant un accouple-

ment de transmission de couple conforme à l'invention; - la figure 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la figure 1; - les figures 3a et 3b sont des coupes partielles à échelle agrandie de l'accouplement des figures 1 et 2, et illustrent les griffes en position de prise; - la figure 4 est une demi-coupe longitudinale d'une autre forme de réalisation de l'accouplement selon l'invention; - la figure 5 est une coupe longitudinale d'une autre forme de réalisation de l'accouplement selon l'invention; - la figure 6 est une coupe partielle à échelle agrandie d'un autre dispositif pour faire prendre appui au ressort d'accouplement contre l'élément annulaire; - la figure 7 est une coupe à échelle agrandie, analogue à la figure 3, montrant une forme de réalisation modifiée des dents (ou griffes) d'accouplement; et - la figure 8a est une vue en plan et la figure

8b une vue de côté d'un élément annulaire.

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La figure 1 est une demi-coupe longitudinale

d'une machine à tailler des filets ou à tarauder, com-

prenant une broche d'entraînement 10 se prolongeant par une partie 12 analogue à un manchon. Bien que cette figure soit orientée de façon que la broche 10 soit tournée vers le bas, des termes tels "haut" et "bas" dans le texte se réfèrent à la position de travail de la machine alors que la broche est tournée vers le haut. Un manchon 16 est fixé à l'intérieur de la pièce 12 en forme de manchon à l'aide de vis 14, l'extrémité de ce manchon qui fait saillie vers la pièce 12 analogue à un manchon comportant des griffes 18 disposées de façon à entrer en prise, au moyen d'un élément intermédiaire d'accouplement ou élément annulaire 20, avec des griffes 22 disposées sur la partie menée, comme décrit plus en détail ci-dessous. Un corps 24 de guidage est monté de façon à pouvoir tourner, mais à ne pas pouvoir se déplacer axialement dans le manchon 16, à l'aide de billes 16 se déplaçant dans des gorges du manchon 16 et du corps 24 de guidage. Un corps cylindrique coulissant 28 est monté dans le corps 24 de guidage et constitue avec ce dernier la partie menée de la machine à tailler des filets. Le corps 24 de guidage et le cylindre 28 peuvent être déplacés axialement l'un par rapport à l'autre de façon limitée, mais ils sont reliés entre eux de façon à ne pas pouvoir tourner à l'aide de billes 30 montées dans une gorge axiale extérieure 32 du corps 28 et dans une gorge axiale intérieure correspondante 34 du corps 24 de guidage. Le montage entre le corps 24 de guidage et le cylindre 28 est réalisé à l'aide d'un grand nombre de petites billes 36 disposées dans une cage 38 qui présente des ouvertures pour les billes 30. L'équilibrage du mouvement axial du corps 28 est obtenu du fait qu'il est suspendu dans un ressort hélicoidal 40 qui est disposé dans un alésage central du corps 28 et qui est fixé entre un support inférieur 42 et une goupille supérieure 44 qui est disposée dans un chapeau 46 monté sur le corps 24 de guidage. Un ressort 48, disposé entre le chapeau 46 et un anneau 41 de blocage, entoure le ressort 40 et exerce une force supérieure à celle de ce dernier. Le corps 28 est pourvu d'un alésage 50 à son extrémité libre, ainsi que d'un manchon coulissant 52 et de billes 54 d'encliquetage destinés à recevoir un support, non représenté, prévu pour un outil de taille de filets ou

taraud d'une manière connue de l'homme de l'art.

Lorsque la broche 10 d'entraînement tourne, un couple est transmis des griffes 18 situées sur le manchon 16 aux griffes 22 situées sur le corps 24 de guidage en passant par l'élément annulaire intermédiaire 20. Pendant cette transmission de couple, l'élément annulaire 20 est sollicité en prise avec les griffes 18, 22 par deux ressorts mutuellement concentriques 56, 58 de forces différentes, dont le ressort le plus puissant, à savoir le

ressort 56 dans le cas de la forme de réalisation il-

lustree, exerce une force sur l'élément annulaire 20 au moyen d'une plaque circulaire intermédiaire 60, d'une cage 62 à billes et de billes 64, afin de réduire le frottement entre les ressorts et l'élément annulaire 20. Le ressort 58, plus faible, glisse contre la lèvre intérieure de l'élément annulaire et, lorsque l'accouplement est relâché ou dégagé, il génère une faible force de frottement qui a pour effet de maintenir l'élément annulaire 20 exempt de charge jusqu'à ce que la rotation de la broche de la machine cesse et que le sens de rotation soit ensuite inversé, cette suite d'actions étant décrite plus en détail ci- après. Les extrémités des ressorts 56, 58 éloignées de l'élément annulaire 20 butent contre une vis 66 de réglage qui est vissée dans un trou taraudé afin que la force exercée par le ressort puisse être ajustée par rotation de la vis 66 pour la faire pénétrer dans le manchon 12 ou l'en faire sortir. La vis 66 est bloquée dans sa position de réglage à l'aide d'une autre vis 68 qui agit contre une rainure de la vis 66 de réglage et qui est vissée dans

cette dernière.

Lorsque le taraud atteint le fond d'un trou, par exemple lors du taraudage d'un trou borgne, la rotation du corps 28 est arrêtée de même, par consequent, que celle du corps 24 de guidage ayant les griffes 22. Un couple prédéterminé, établi à l'aide de la force F de ressort (figures 3a, 3b) provenant du ressort 56, 58, est dépassé et l'accouplement est relâché, ce qui sera à présent décrit en regard des figures 2, 3a et 3b. Sur la figure 3a, Y désigne la prise entre la griffe 18 située sir la partie menante 16 et la griffe 70 de l'élément annulaire 20, Z désigne la prise entre la griffe 70 de l'élément annulaire 20 et la griffe 22 de la partie menée 24, tandis que X désigne l'élévation sur la surface supérieure de la griffe 18 de la partie menante 16. Lorsque l'accouplement se dégage, la griffe 18 continue de se déplacer dans le sens du taraudage désigné par la flèche R, et exerce d'abord une pression vers le haut sur l'élément annulaire 20 sur la distance Z contre la force F de rappel de ressort, tandis que la griffe 70 de l'élément annulaire 20 est élevée le long de ia rampe formée sur la grille 22 de la partie menée ou du corps 24 de guidage et réalisée sous la forme d'une rampe de décharge, jusqu'à ce que la griffe 70 de l'élément annulaire ait atteint la position totalement déchargée

illustrée en traits tiretés vers la droite de la figure 3a.

Dans cette forme de réalisation, la partie menée bu le corps 24 de guidage de l'élément annulaire 20 sont arrêtés tandis que la partie menante ou le manchon 16 continue de tourner. Tant que ce dernier continue de tourner dans le sens R d'entraînement l'élément annulaire 20 est maintenu dans sa position haute de décharge par le frottement avec

glissement provenant du ressort 58 qui tourne en synchro-

nisme avec le manchon menant 16 dans cette forme de réalisation. L'accouplement entre de nouveau en prise sous l'action de la force F de ressort repoussant les griffes 70 de l'élément annulaire 20 vers le bas entre les griffes 18

et 22 du manchon 16 et du corps 24 de guidage, respective-

ment, lorsque la rotation cesse et qu'une rotation en sens inverse commence. Pour que ceci ait lieu et donc pour que l'accouplement soit a entrée en prise automatique, il faut que l'angle de montée sur la rampe de la griffe 24 du corps de guidage soit conçu de façon que la force de rappel du ressort soit capable d'elle-même de ramener en arrière en le faisant tourner l'élément annulaire 20 vers la position de départ. Un angle plus petit pour la rampe peut être accepté dans certaines formes de réalisation, mais la remise en prise de l'accouplement est alors assurée par résistance à la rotation opposée par le taraud dans le trou taraudé, et par la résistance de l'inertie des pièces arrêtées. La figure 3b illustre une autre forme de réalisation du dispositif représenté sur les figures 1 et 2, dans laquelle la rampe de décharge est disposée sur la partie menante. Les mêmes références numériques sont utilisées sur la figure 3b que-pour la forme de réalisation précédente, et le fonctionnement est le suivant: lorsque le couple préalablement établi est dépassé, l'élément annulaire 20 est poussé vers le haut contre la force de rappel F jusqu'à ce que la griffe 70 de l'élément annulaire atteigne l'angle H de la griffe 18 de la partie menante 16, cette griffe formant en même temps la rampe de décharge pour la griffe 70. La rotation de l'élément annulaire 20 est alors interrompue, mais seulement momentanément pendant le mouvement de montée le long de la rampe de la griffe 18 et, lorsque l'élément annulaire 20 s'est élevé suffisamment pour que sa griffe 70 puisse passer librement par-dessus la griffe 22 du corps mené 24 de guidage, l'élément annulaire 20 continue de tourner en synchronisme avec la partie menante ou le manchon 16 jsqu'à ce que ce dernier s'arrête. Lorsque la broche 10 de la machine cesse de tourner ou bien, en variante, si sa rotation est inversée, les griffes reviennent de l'état déchargé-à un nouvel état menant de la même manière que celle qui a été décrite en regard de la figure 3a. Dans la forme de réalisation illustrée sur la figure 3b, le ressort ou les ressorts 56, 58 d'accouplement sont convenablement disposés entre l'élément annulaire 20 et un écrou de réglage pour le ressort, lequel écrou est vissé sur la partie menée ou le corps 24 de guidage. L'écrou ou la vis de réglage peut également être placé sur la partie menante ou sur le manchon 16, mais il est alors approprié pour établir un léger frottement glissant entre la partie menée 24 et l'élément annulaire 20 afin de faciliter la remise en prise. Dans la forme de réalisation illustrée sur la figure 3b, la surface supérieure intérieure de la griffe 70 de l'élément annulaire travaille contre la griffe 22 du corps mené 24 de guidage et à un niveau inférieur à celui de sa surface supérieure extérieure qui travaille contre la griffe 18 de la partie menante 16. Dans' la forme de réalisation illustrée sur la figure 3a, cette relation est l'inverse, mais les formes de réalisation peuvent être interverties et conçues pour le meilleur fonctionnement et

la meilleure fabrication.

Sur la figure 4, la référence numérique 72 désigne un corps d'accouplement ayant, à son extrémité de gauche, un manchon 74 qui peut coulisser à l'intérieur du

corps 72. Le manchon 74 présente des gorges circonféren-

tielles 76 logeant des billes 78 d'encliquetage qui se déplacent contre une surface de came 80 située sur la surface cylindrique intérieure du corps 72 lorsque le manchon est déplacé axialement dans le corps. Dans la position illustrée, dans laquelle le manchon 74 est soumis à l'action de la force de rappel d'un ressort 82, les billes 78 d'encliquetage sont guidées par la surface de came 80 de manière qu'elles poussent, par une partie de

leur surface sphérique, contre l'intérieur du manchon 74.

La tige d'un taraud ou autre outil analogue à tailler des filets (non représenté) peut ainsi être retenue par frottement dans le manchon 74 pour tourner avec lui, par exemple a l'aide d'une griffe carrée ou analogue. Lorsque le manchon 74 est déplacé vers la droite par rapport au corps 72, les billes d'encliquetage peuvent se déplacer vers l'extérieur contre la surface de came 80 et le taraud

ou analogue est libéré du manchon.

Le corps 72 d'accouplement, qui est la partie menée de l'accouplement, est entouré d'un boîtier 84 d'accouplement qui est la partie menante et qui est monté axialement avec les billes 86 de façon à absorber la poussée axiale et à permettre une rotation libre par

rapport au corps 72. De même que dans la forme de réalisa-

tion illustrée sur les figures 1 a 3b, l'accouplement

comprend un élément annulaire 88 muni de griffes similaire-

ment en prise avec des griffes du corps mené 72 d'accouple.-

ment et du corps menant 84 d'accouplement. L'élément annulaire 88 est maintenu en prise avec les griffes des parties menée et menante à l'aide d'un ressort hélicoidal 90. Lorsqu'un couple prédéterminé a été dépassé, la partie menée 72 s'arrête, tandis que le corps menant 84 continue de tourner, les griffes de l'élément annulaire 82 se déplaçant vers le haut d'une manière décrite précédemment, sur une rampe, par exemple disposée sur la griffe de la partie menée 72, afin que la prise de l'embrayage par l'intermédiaire de l'élément annulaire 88 cesse. Tant que la partie 84 de boîtier continue de tourner, l'élément annulaire 88 est maintenu dans sa position déchargée, par le frottement à glissement provenant du ressort 90 qui tourne en synchronisme avec le boîtier 84. En variante, le ressort 90 s'arrête en même temps que l'élément annulaire 88 et, dans ce cas, le frottement entre le ressort et le boîtier 84 par l'intermédiaire d'une bague 94 de réglage, vissée sur le boîtier 84, constitue la force retenant l'élément annulaire 88 dans la position déchargée tant que le boîtier tourne dans le sens de taille de filets. Pour assurer une remise en prise lorsque la rotation cesse et que la rotation inverse commence, la forme de réalisation illustrée sur la figure 4 comporte, dans certains cas, une rondelle 92 insérée entre le ressort 90 et l'élément

annulaire 88, cette rondelle 92 portant par sa circon-

férence intérieure contre le manchon mené 72 avec un frottement de glissement. A l'inversion de sens, l'élément annulaire 88 est donc freiné par l'intermédiaire de la rondelle 92 qui établit un contact de frottement contre le manchon 72 de manière à assurer que l'élément annulaire se dégage en glissant de la rampe et revienne vers la position située entre les griffes du corps mené 72 et du boîtier menant 84. Le frottement de freinage provenant de moyens tels la rondelle illustrée -92, ou analogue, atteint cependant la valeur maximale lorsque le ressort 90 d'accouplement est sollicité par l'intermédiaire de

l'élément annulaire 88 entre les parties menante et menée.

Le ressort 90 est monté entre la rondelle 92 et la bague 94 de réglage, à l'aide de laquelle le ressort exerce sa force de rappel afin qu'il soit possible de faire varier le réglage du couple auquel se produit le dégagement de l'accouplement. - -La figure 5 illustre une autre forme de réalisation pour remettre en prise l'accouplement lors de l'inversion de sens. Ici aussi, on utilise les mêmes références numériques pour la forme de réalisation de la figure 4, bien que le manchon 74 ne soit pas représenté pour plus de clarté. Le corps 72 d'accouplement est représenté avec coupe partielle sur cette figure, qui montre aussi le boîtier menant 84 et le ressort 90 disposé entre l'élément annulaire et la bague 94. La surface d'engagement ou de prise de l'élément annulaire 88 contre le ressort 90 présente de petits évidements 96 qui forment un angle aigu vers le plan de rotation dans le sens de la remise en prise de l'élément annulaire, et un petit angle avec le plan de rotation dans le sens de dégagement ou de décharge de l'élément annulaire 88. Ceci est valable lorsque la rampe est située sur la partie menée 72 et que le ressort hélicoïdal 90 est enroulé dans le même sens que celui dans lequel a lieu l'action de taille des filets ou de taraudage. Lorsque la rampe est située sur la partie menante 84 et que l'élément annulaire 88 continue de tourner avec le boîtier menant 84 lors d'un dégagement ou d'un relâchement de l'accouplement, les angles des évidements et le sens d'enroulement du ressort sont à l'opposé. Dans cette forme de réalisation, le ressort 90 d'accouplement est un ressort hélicoidal tournant en synchronisme avec le boitier menant 84 et, lorsque la rotation de l'élément annulaire 88 est interrompue pendant le dégagement de l'accouplement, le bout extrême 98 du ressort 90, qui peut être meulé, mais qui peut également être coupé perpendiculairement, continue de se déplacer aisément au-dessus des évidements 96 tant que le boîtier 84

continue de tourner dans le sens de taille des filets.

L'autre extrémité 100 du ressort d'accouplement porte, comme décrit, contre la bague plate 94 de pré-réglage du couple. La surface de contact de la bague 94 présente des évidements 102 dont la surface est inclinée par rapport au plan de rotation dans le sens de taille des filets et dans le sens inverse. Le bout extérieur de l'extrémité 100 du ressort est convenablement et quelque peu coudé pour se loger dans les évidements 102. La résistance occasionnée dans ces évidements entre le ressort 90 et la vis 94 est donc plus grande que la résistance de glissement entre le

ressort 90 et l'élément annulaire 88 dans le sens menant.

La résistance dans le sens inverse est tout à fait, suffisante pour ramener l'élément annulaire 88 de la position déchargée ou dégagée vers la position menante par l'intermédiaire du ressort 90 et de sa prise positive à l'autre extrémité 98 contre les évidements 96 de l'élément annulaire 88. Cependant, la résistance n'est pas assez grande pour s'opposer au pré-réglage de la force d'entrée en prise par une rotation de la bague 94. L'agencement peut être inversé de manière que la bague. 94 présente les évidements d'entraînement positifs correspondant aux évidements 96 dans le sens de la remise en prise et que l'élément annulaire présente les évidements correspondant aux évidements 102 avec une pente dans les deux sens. Dans le premier agencement décrit, l'avantage est que la masse en rotation à arrêter pour dégager l'accouplement est moindre, en même temps que la quantité de chaleur générée par le frottement de glissement a un plus long chemin,à parcourir sur toute la longueur du fil du ressort 90. Le dégagement de l'accouplement he couvre qu'une fraction du cycle total de taille des filets. Du fait du long chemin conducteur de la chaleur, l'énergie thermique se disperse donc en douceur vers d'autres matières de la machine et vers l'atmosphère et n'est pas décelable sur la surface de

l'outil, o l'utilisateur saisit normalement cet outil.

L'effet décrit avec les différentes dentures ou les différents évidements 96, 102 peut également être réalisé avec une bonne action par l'intermédiaire de la finition de surface des pièces concernées, c'est-àdire l'élément annulaire 88, les surfaces de contact du ressort 90 et la surface de contact de la bague 94. Par exemple, si la surface de contact de l'élément annulaire est lisse et que les surfaces de contact du ressort contre l'élément annulaire 88 et la bague 94 sont rugueuses, de même que la surface de contact de la bague 94 avec le ressort 90, ce dernier glisse toujours contre l'élément annulaire 88 et les actions de décharge ou de dégagement s'effectuent de façon fiable. Le ressort 90 peut également être retourné, ce qui empêche l'apparition d'erreurs d'assemblage. La remise en prise ne dispose pas de marges importantes, mais celles-ci sont suffisantes dans une réalisation par

ailleurs convenable.

La figure 6 illustre une autre forme de réalisation d'un dispositif destiné à réduire le frottement entre le ressort d'accouplement et l'élément annulaire à un niveau souhaité, dans des cas o il est souhaitable de n'utiliser qu'un seul ressort puissant d'accouplement, par exemple dans un adaptateur peu volumineux conçu pour de

grandes dimensions de filets. Dans cette forme de réalisa-

tion, un ressort 104 d'accouplement, comportant une montée dans le sens de taille des filets, est disposé dans la partie 12 analogue à un manchon du même type que celui montré sur la figure 1. La forme de réalisation comprend aussi un élément annulaire 106 comportant un rebord axial

108 à sa périphérie intérieure. Le ressort 104 d'accouple-

ment exerce une pression contre une rondelle 110 relative-

ment mince, qui est dure mais élastique. Pour une faible précontrainte du ressort 104, la rondelle 110 n'est en contact qu'avec le rebord intérieur 108 de l'élément annulaire 106 et le frottement de glissement est seulement présent lorsque l'accouplement est dégagé. Lorsqu'une

sollicitation est appliquée au ressort 104 de l'accouple-

ment, la rondelle 110 prend une configuration légèrement conique et vient en contact avec un palier à billes 112 disposé entre le rebord 108 de l'élément annulaire 106 et la partie 12. Ceci s'oppose donc à une élévation du frottement de glissement et le palier à billes 112 absorbe toute autre élévation de la pression provenant du ressort 104. Dans une autre forme de réalisation similaire à celle de la figure 3b, la figure 7 illustre un exemple d'exécution des griffes qui convient particulièrement à de petits dispositifs de faible masse. Les références numériques des pièces sont identiques à celles utilisées sur les figures 3a et 3b. On voit sur cette figure qu'une partie menante ou un manchon 16 est destiné à tourner dans le sens R de taille des filets de manière que, par l'intermédiaire de la griffe 70 de l'élément annulaire 20, la griffe 18 du manchon 16 entraîne une partie menée ou un corps 24 de guidage au moyen de sa griffe 22. L'élément annulaire 20 comporte une partie ou des griffes menantes extérieures exécutant une fonction de relâchement de couple par rapport aux griffes 18 de la partie menante 16, ces griffes extérieures ayant des sommets arrondis pour une remise en prise mutuelle et automatique à l'aide du ressort d'accouplement. La remise en prise est indépendante de la résistance opposée par le taraud de taille des filets et l'inertie des parties qui ne tournent pas. L'élément annulaire 20 comporte également une partie de butée purement menante, assurant une butée positive dans les deux sens, menant et inverse, de taraudage. Etant donné que l'angle a est inférieur à l'angle A, le couple d'inversion est plus grand que le couple de taille des filets, ce qui

est un facteur de sécurité dans une opération automatique.

Dans le même temps, la relation angulaire peut être équilibrée pour établir une valeur convenable lorsque l'on souhaite disposer d'une certaine sécurité contre le bris de taraud, également à l'inversion, principalement lorsque le taraudage est effectué manuellement. Les deux parties de la griffe 70 de l'élément annulaire 20 peuvent également être déplacées mutuellement dans la direction circonférentielle si cela est souhaité. Une butée axiale, comme illustré en A, entre le dessous de l'élément annulaire 20 et un rebord (continu ou discontinu) situé sur la partie menée 24, établit un léger frottement de glissement entre les parties afin que les griffes viennent automatiquement en contact

aux surfaces menantes.

Les figures 8a et 8b illustrent respectivement une vue e- plan et une vue de côté d'un élément annulaire

comportant des griffes 70.

Comme illustré sur la figure 1, le ressort qui charge l'élément annulaire 20 pour établir une prise analogue avec les griffes des parties menante et menée comprend deux ressorts hélicoidaux concentriques 56, 58 dont l'un, 56, est plus fort que l'autre, 58. On voit sur la figure 1 que le ressort 56, qui est plus fort, est monté contre l'élément annulaire ou élément 20 d'accouplement à l'aide de paliers à billes 62, 64, tandis que le ressort 58, qui est plus faible, est monté directement contre l'élément 20. Le ressort plus faible 58 peut également être plus long que le ressort 56, ce qui a pour résultat que l'accouplement peut être chargé avec une faible force sur la gamme inférieure de capacité de la machine, qui devient ainsi très sensible à de petits tarauds pour lesquels le

risque de bris est le plus grand.

I1 va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (26)

REVENDICATIONS

1. Dispositif utilisé dans une machine à tailler des filets, comprenant une partie menante (16), une partie menée (24) et des éléments d'accouplement (20) disposés entre les parties menante-et menée, ainsi que des moyens (18, 22, 70) de transmission de couple qui sont en prise mutuelle lorsqu'un couple est transmis entre les parties, mais qui, lorsqu'une valeur prédéterminée du couple est dépassée, se dégagent en glissant de la position de prise par un déplacement axial de l'un des éléments contre la force d'un ressort (56, 58), caractérisé en ce que les moyens (70) de transmission de couple de l'élément d'accouplement entrent en prise de la même manière avec les moyens (18, 22) de transmission de couple à la fois de la

partie menante et de la-partie menée.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément mobile d'accouplement comprend un élément annulaire (20) portant des moyens (70) de transmission de couple qui entrent en prise avec les moyens (18, 22) de transmission de couple à la fois de la

partie menante et de la partie menée.

3. Dispositif selon la revendication' 2, caractérisé en ce qu'une rampe est associée à des griffes de transmission de couple de l'une des parties, la rampe étant à angle droit ou sous une légère inclinaison par rapport au plan de rotation, les griffes de transmission de couple de l'élément annulaire reposant sur ladite rampe de façon à être poussées vers le haut contre la force -de rappel du ressort pour être totalement ou partiellement dégagées des griffes de transmission de couple de l'autre partie.

4. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les griffes de

transmission de couple comprennent des dents fixes (70)

d'accouplement.

5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les griffes de l'élément annulaire présentent, sur leur dessus, une surface de butée ayant un angle d'inclinaison correspondant à l'angle d'inclinaison de la rampe afin de faciliter le passage sur la rampe pour être déchargées des griffes menantes ou revenir en prise

dans la position d'entrainement.

6. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 3 à 5, caractérisé en ce que la surface du

dessus des griffes de l'élément annulaire est divisée en au moins deux parties concentriques ayant des formes et des inclinaisons différentes par rapport au plan de rotation, afin de réaliser un transfert vers la position de décharge

et d'assurer aussi le retour vers la position d'entraîne-

ment.

7. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les griffes de

l'élément annulaire sont divisées radialement en deux

segments concentriques qui peuvent être circonférentielle-

ment dans la même position, mais qui peuvent également être

mutuellement déplacés angulairement.

8. Dispositif selon l'une des revendications 5

et 6, caractérisé en ce que la partie supérieure de l'une quelconque des griffes de l'élément annulaire travaillant contre les griffes de la partie menante ou menée est arrondie ou possède un plan formant un angle d'inclinaison avec le plan de rotation, ce qui élève l'élément sur la rampe pendant un dégagement lors d'un entraînement vers l'avant, et réalise une libération pour une remise en prise

lors d'un entraînement en sens inverse.

9. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 3 a 8, caractérisé en ce que les griffes

(18) de la partie menante ou menée ont des dessus légère-

ment arrondis ou une surface supérieure formant un angle avec le plan de rotation ce qui libère les griffes de l'élément annulaire dans le sens inverse et de remise en prise.

10. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 3 à 9, caractérisé en ce que l'étendue de la

rampe est limitée par une arête de butée ou d'autres moyens

de butée.

11. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le ressort

(90), qui peut être réglable pour établir différentes valeurs de rappel, est monté entre la partie menante et l'élément mobile d'accouplement si la rampe de décharge est disposée sur la partie menée ou bien, en variante, en ce que le ressort est monté entre la partie menée et l'élément mobile d'accouplement si la rampe de décharge est disposée

sur la partie menante.

12. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le ressort

(90, 104), qui peut être réglé pour établir différentes valeurs de rappel, est monté entre la partie menante et l'élément mobile d'accouplement si la rampe de décharge est disposée sur la partie menante ou bien, en variante, en ce que le ressort est monté entre la partie menée et l'élément mobile d'accouplement si la rampe de décharge est disposée

sur la partie menée.

13. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le mouvement

de l'élément mobile (88, 108) d'accouplement vers la position de décharge totale et de retour de cette position est assuré par les surfaces extrêmes du ressort utilisées en tant que butées contre l'élément mobile d'accouplement

pour générer le frottement nécessaire.

14. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le ressort

(90, 104) d'accouplement est un ressort hélicoidal.

15. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le ressort

d'accouplement présente une direction d'enroulement qui est la même que la direction de taille des filets si la rampe est située sur la partie menée et une direction d'enroule- ment opposée à la direction de la taille des filets si la

rampe est située sur la partie menante.

16. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le ressort

comprend au moins deux ressorts hélicoidaux concentriques

(56, 58) dont l'un est plus fort que l'autre.

17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que le ressort plus fort (56) est monté contre l'élément mobile (20) d'accouplement ou contre sa vis de réglage à l'aide de paliers à billes (62, 64), de paliers à rouleaux ou de paliers spéciaux de glissement,

tandis que le ressort plus faible (58) est monté directe-

ment contre l'élément mobile (20) d'accouplement.

18. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 12 à 17, caractérisé en ce que l'élément

mobile d'accouplement présente un ou plusieurs évidements (96) configurés de façon que l'extrémité (98) du ressort (90) s'engage dans l'un des évidements pour repositionner

ou remettre en prise l'accouplement.

19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que la bague (94) de réglage du ressort

présente des évidements (102) s'enclenchant avec l'ex-

trémité adjacente coudée (100) du ressort.

20. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'élément annulaire mobile présente des évidements dans lesquels s'engage l'extrémité adjacente

coudée du ressort.

21. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 16 à 20, caractérisé en ce que le ressort

plus faible et plus long que le ressort fort.

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22. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une butée

axiale (A) est disposée entre le fond de l'élément annulaire et un rebord continu ou interrompu de la partie menée ou menante.

23. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 22, caractérisé en ce que les griffes de

l'élément intermédiaire mobile d'accouplement comprennent une partie extérieure ou intérieure à crêtes effilées ou arrondies pour effectuer une fonction d'entrainement, mais également de dégagement de couple et de remise en prise

automatique de l'accouplement.

24. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 23, caractérisé en ce que l'élément

intermédiaire mobile d'accouplement se dégage des griffes de la partie menée et de la partie menante en réponse au couple agissant entre elles, le dispositif étant tel que les griffes desdites parties et de l'élément intermédiaire mobile d'accouplement ont des angles de contact coopérant mutuellement, qui forment une composante totale de force annulant la force du ressort lorsque la valeur de réglage

préalable de celui-ci est atteinte.

25. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que la vis de réglage du ressort présente

un ou plusieurs évidements ayant une configuration telle -

qu'une extrémité du ressort s'engage dans cet évidement ou

ces évidements pour la remise en prise de l'accouplement.

26. Dispositif selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie

menante comprend une broche (10) d'entraînement qui se prolonge par une partie (12)-analogue à un manchon dans laquelle est monté de façon amovible un manchon (16) portant les griffes de la partie d'entraînement sur son extrémité avant, comme considéré dans le sens d'avance du

dispositif de taille de filets.