FR2632342A1 - Systeme de protection du verrouillage d'une porte a plusieurs verrous avec gaches a fonctions logiques munies d'interrupteurs relies a une centrale electronique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de protection périmétrique d'une porte à points de fermeture indépendants, avec quelques variantes. Aucun clavier, aucun dispositif de commande spécial ni système télécommandé ne sont utilisés. Un ensemble d'interrupteurs 1,2,3,6; 1',2',3',6', commandant des circuits électriques appropriés, sont situés dans les gâches. Leur états logiques, exclusivement déterminés par le mouvement du pêne, n'étant pas atteints simultanément pour 1 et 2 ou 1' et 2' et l'intervention de 6 ou 6' permettent à l'utilisateur de choisir un ordre et un code de fermeture entraînant un ordre et un code d'ouverture. L'ouverture de l'un des interrupteurs 4, 5, 4', 5', situés aussi dans les gâches, permet de donner l'alarme en cas de contraintes mécaniques au niveau de la porte et de l'huisserie. 3 et 3' commandent la temporisation entrée et sortie. L'alarme peut être donnée par voie filaire ou par dispositifs à ondes.

Description

La présente invention concerne les dispositifs de protection pé- rimètrique d'une porte relatifs aux cas où il est famt usage de "passes" fausses clés, "parapluies", etc... en vue de ltouverture de verrous et serrures è clés, et aux cas où il est fait usage de contraintes mécaniques au niveau de la porte et de son dormant.

Dans les dispositifs courAmment utilisés, il y a indépendance entre les éléments de protection passive (verrous, serrures) et les éléments de protection active (détecteurs, contacts). Ces derniers éléments sont souvent disposés de manière peu discrète sur la porte et sur son dormant. Ils sont d'un réglage délicat, cratgnent l'humidité, et la condensation à l'intérieur d'une habitation peut %tre å l'origine de disfonctionnements. Le manque de sensibilité les rend inutiles, et s'ils sont trop sensibles, ils engendrent des alarmes intempestives en cas de vent violent, orage... ce qui ne les rend pas pleinement crédibles.

On utilise aussi des systèmes à claviers extérieurs encastrés dans un mur, mais pouvant toujours titre endommagés. Il existe aussi des claviers muraux que l'utilisateur peut emporter avec lui en quittant son domicile et remettre en place lors de son retour. Les contraintes imposées sont alors asses lourdes, en particulier si les usagers de l'habitation n'ont pas le méme emploi du temps. D'autres systèmes comportent des télécommandes portatives, il en faut alors plusieurs pour une mQme famille.

Ces systèmes permettent de mettre hors circuit la centrale électronique et rendent possible l'ouverture de la porte sans déclencher l'alarme, après satisfaction de certaines conditions que l'utilisateur met en oeuvre.

Que les dispositifs employés soient filaires ou à ondes, pour ce qui est du vol sans contraintes mécaniques au niveau de la porte et de l'huisserie, l'alarme se déclenche le plus souvent soit au moment de l'ouvertu- re de la porte, soit un peu après, ce qui dans ce cas permet une intrusion systématique du malfaiteur dans l'habitation avec les conséquences qu'elle peut entratncr.

Ces dispositifs ne permettent donc pas en général de donner l'alarme alors que la porte reste encore sous le centrale d'au moins un point de fermeture. De plus, tous les systèmes de commande utilisés en vue de quelque opération que ce soit et situés à l'extérieur de l'habi- tation ou directement accessibles depuis l'extérieur à l'usager et au malfaiteur, sont beaucoup plus vulnérables que les systèmes de commande placés à l'intérieur et donc inaccessibles àirectement depuis l'exté- rieur.

Le dispositif selon l'invention permet de surseoir à ces inconvénients. En particulier, aucun système spécial ae commande n'est nécessalre.

Il est caractérisé par l'action du pêne de chaque verrou et éven- tuellement celui de la serrure, sur un ensemble d'interrupteurs situés dans les gâches et reliés i des circuits appropriés.

La porte sera supposée comporter, sur l'ensemble des points de fermeture, deux points concernés par le dispositif, par exemple deux verrous. Nais on pourra aussi impliquer la serrure et étendre le dispositif à un nombre quelconque de points de fermeture indépendants les uns des autres.

Il est souhaitable que la gâche de chaque verrou soit fermée sur cinq faces, seule subsiste l'ouverture permettant le passage du pane. Il est commode, pour le réglage des divers éléments, de rendre la gtche visitable par une face, celle qui est verticale et parallèle au plan de la porte et sur laquelle viendront s'appuyer les têtes des vie de fixation.

Six interrupteurs se trouvent fixés à l'intérieur de la gache de chaque verrou. Trois d'entre eux, F,H,I, sont solidaires d'une plaquette fixée au fond de la gâche, sur le plan vertical, en face de l'ouverture permettant la pénétration du pane, de façon à subir la pression de la, section droite de ce dernier lorsqu'il pénètre normalementa' l'intérieur de la gâche. Deux autres interrupteurs, K et L, sont fixés sur les parois verticales de la gâche adjacentes au plan vertical de fixation des trois interrupteurs précédents.K est fixé sur l'une des faces, L sur la face opposée de telle sorte que le pane, situé entre les deux, ne puisse toucher, lors de son mouvement de translation à l'intérieur de la gtche, ni l'une, ni autre des extrémités des boutons de ces interrupteurs situés à mi-distance de la hauteur du pane. Les extrémités de ces boutons sont légèrement en retrait, par rapport aux plans verticaux parallèles à la face visitable de la gâche et contenant les arases verticales autorisant le passage du pêne à l'intérieur de la gauche. Enfin, un dernier interrupteur T dont le bouton de commande est en forme de biseau, est fixé sur la cloison de la gtche portant l'ouverture pour la pénétration du pane.

Il est disposé de telle façon que lorsque le pêne commence à pénétrer dans la g che, il agisse sur cet interrupteur en le fermant . I1 reste fermé jusqu'à ce que le pêne soit entièrement sorti de la gâche.

La mame disposition d'interrupteurs se retrouve dans le deuxiè- me verrou.

Les interrupteurs F,K,L du premier verrou et leurs homologues F',K',L1 du second verrou sont du type npousse-coupe", c'est à dire qu'ils sont normalement fermés quand aucune action ne s'exerce sur leur bouton de commande et s'ouvrent si une action continue s'exerce sur ce dernier. L'interrupteur H du premier verrou et son homologue ' du second verrou sont du type usuel. Le contact ou la rupture de contact sont établis après une pression temporaire sur le bouton de commande. L'interrupteur I du premier verrou, son homologue I' du second, l'interrupteur
T du premier verrou et 2' son homologue du second sont du type "poussoir"
Le contact électrique est établi Si la pression exercée sur le bouton de ce type d'interrupteur est permanente.

F est associé en série avec , F' est associé en série avec Et
I est placé en série avec I', K est en série avec L, ' est en série avec L.

Par exemple T qui se trouve dans le premier verrou sera monté en dérivation aux bornes de H' qui se trouve dans le deuxième verrou. T' ne sera pas utilisé alors.

Les extrémités  et B de l'association ( F, ) sont respectivement reliées à deux points M et N entre lesquels se trouvent en série,K, L, ', L', un- générateur G et une résistance R. Ces points M et N sont eux - mimes reliés à une première zone fermée non temporisée de la centrale électronique pour les dispositifs filaires, ou à un système émetteur d'ondes pour les dispositifs sans fils. I1 existe une tension de gar de U entre ces deux points* en fonctionnement normal. De la mtme façon, les extrémités A' et B' de l'association ( F', T, H' ) sont reliées aux mêmes points M et N.

Dans une version filaire les extrémités C et D de l'association ( I, I' ) - dont chaque interrug eur sera fermé lors du deuxième demitour de clé, en vue du verrouillage complet-des deux verrous sont reliés à deux points P et Q de la centrale constituant une sone fermée temporisée.

Dans une version filaire avec variante, on pourra rendre le dispositif antirécidive en reliant les points ' et B' non pas aux points N et N,mais à deux points distincts ' et N', reliés à une deuxième zone
fermée non temporisée de la centrale. Entre ces points se trouvent mon tés en série, K', L', un autre générateur identique à G et une autre résistance R. Les points M' et N' sont alors reliés aux points P' et Q' de la centrale. Dans ce cas, l'alarme pourra titre éventuellement donnée une deuxième fois lors d'une nouvelle tentative d'effraction séparée de la première par un temps quelconque.

Pour ce qui concerne l'ensemble ( I, I' ), on pourra, soit conserver un jeu de fils partant des extrémités C et D et reliés aux points
P et Q de la centrale, soit supprimer ce jeu de fils et monter en dérivation entre X et N, donc en dérivation entre les bornes du système met teur d'ondes E, l'interrupteur I, l'interrupteur I, et une résistance ', ces trois derniers éléments étant montés en série entre eux, les extrémités de cette association étant respectivement reliées à M et N. Ce point sera examiné à la fin de la description.

La porte est d'abord supposée ouverte, les points de fermeture concernés par le dispositif sont déverrouillés. Dans ce cas, les états logiques des interrupteurs sont les suivants: "1" ( état logique d'un interrupteur fermé ) pour F, K, L, F, K', L'. our H et E il faut avoir "O" ( état logique d'un interrupteur ouvert ) sans guoi l'alarme est immédiatement déclenchée. Les états logiques de I, I', T et T' sont aussi égaux à non
Le verrouillage va commencer. Les résultats étant valables que le système envisagé soit antirécidive ou non, c'est ce dernier cas qui sera envisagé. L'usager est à I'extérieur de l'habitatiM.

wi le verrou du "haut' est fermé le premier, le pêne de ce verrou va commander F, H, I, et T. Comme T est en dérivation avec B' et que
F' est fermé, la tension de garde U entre les points M et N tombe à zéro car l'ensemble ( F', T, ' ) se comporte comme un court- circuit pour le aiptle d'extrémltes X et N. Le * erateur G est protégé par la résistance R. L'alarme est alors immédiatement donnée, soit par voie filaire soit par interruption d'émission d'ondes au niveau de l'émetteur. L'interrupteur T impose donc un ordre pour la fermeture des verrous, ainsi d'ailleurs que pour l'ouverture comme il sera établi plus loin.

Il faut donc commencer par fermer le verrou du "bas".

Si on utilise T' au lieu de T, en montant T' en dérivation aux bornes de H, il faudra naturellement opérer dans l'ordre inverse.

Le modèle selon l'invention est caractérisé par le fait que lorsque le premier demi- tour de clé a été donné, en vue du verrouillage, F' soit ouvert alors que H', qui n'est pas encore affecté par le mouvement du pane, reste ouvert ( état logique "O" ). Pendant le deuxième demitour de clé, ' reste ouvert alors que B' se ferme ( état logique "1" ).

Il en sera pareillement lors de la fermeture du verrou du 1haut" pour
F et H. L'utilisateur, pourra, s'il le désire, avant de passer à la fermeture définitive du verrou du "bas" et s'éloigner de la porte, changer l'état logique de H'. Il lui suffit, une fois ce point complètement verrouillé par deux demi- tours de clé avant, de donner un demi-tour de clé en arrière, puis un demi-tour de clé en avant pour que l'état logique de cet interrupteur passe de "1" à "0" sans rien changer à l'état logique de F' qui vaut toujours "O". La mtme démarche pourra titre utilisée en ce qui concerne l'interrupteur E du verrou du "haut", réalisant ainsi un véritable codage choisi par l'utilisateur.
Il s'agit maintenant pour l'utilisateur, ou le malfaiteur muni de fausses clés, "passes", etc... d'opérer le déverrouillage.

Si la fermeture de chaque verrou a été "nOrmale" (deux demi-tours de clé avant, états logiques "1" pour H et H') l'utilisateur doit observer l'ordre d'ouverture inverse de-l'ordre de fermeture. Hais le dispositif selon l'invention lui impose aussi de respecter un code pour la manoeuvre des clés permettant le mouvement du panel
En effet, il devra d'abord ramener à "O" l'état logique de H du verrou du "haut" en donnant un demi- tour de clé arrière, puis un demitour de clé avant (polnt de fermeture alors complètement verrouillé) et enfin deux demi- tours de clé arrière pour atteindre le déverrouillage complet. Ensuite, en ce qui concerne le verrou du "bas", supposé lui aussi fermé "normalement" (état logique égal à "1" pour F') il faudra opérer pareillement pour son déverrouillage.

Qusnt au voleur, s'il ne connaît pas la logique du dispositif, il déclenchera systématiquement l'alarme alors que la porte restera verrouillée sur un point au moins.

S'il connatt parfaitement la logique du dispositif selon l'invention, le malfaiteur déclenchera l'alarme quatre fois sur cinq avant l'ou- verture de la porte, et trois fois sur cinq, cette dernière restera verrouillée sur un point au moins.

Si la serrure est intégrée dans le dispositif, sa riche comprenant alors les mimes interrupteurs que ceux contenus dans la g che des verrous, avec par exemple T' du verrou du "bas" monté en dérivation avec l'interrupteur H" homologue de H et B', neuf ibis sur dix l'alarme sera donnée avant l'ouverture de la porte, et huit fois sur dix , cette dernière restera verrouillée sur au moins un point de fermeture, en sup- - posant toujours le voleur pleinement au courant du dispositif.

L'utilisation de fausses clés, "passesn, "parapluies" etc...

ainsi que les effets du crochetage s'avéreront donc le plus souvent inutiles.

I1 est à remarquer que mgme dans le cas où le malfaiteur "tombe" sur le code d'ouverture des verrous ( ou éventuellement de la serrure dès le premier demi-tour de clé arrière, l'un des interrupteurs I ou I' s'ouvre et il lui faut alors déverrouiller les autres points de fermeture dans un délai très bref, car le système de temporisation commandé par ces interrupteurs se met en marche en fonction de la position du pène dans chaque gâche et non à partir du moment où la porte commence à s'ouvrir. De plus, si le personnage est dérangé dans sa besogne après le déverrouillage d'un premier point concerné par le dispositif, il lui sera impossible de reprendre sa tAche un peu plus tard, car l'alarme sera donnée très peu après le début de la tentative de vol.La situation est rendue encore plus difficile pour le voleur Si les verrous ont des clés dif-, férentes. Quel que soit le type de tentative d'effraction, le développement des transmetteurs téléphoniques rend encore plus ardue la tache des malfaiteurR,àvpartir du moment où l'alarme est déclenchée conjointement au message envoyé par ces transmetteurs.

Pour ce qui est de la tentative de vol avec contraintes mécaniques ( pied de biche, démonte-pneus, etc... ) au niveau de la porte et de son dormant, une fois cette dernière fermée et verrouillée, le ptne de chaque verrou va permettre l'ouverture de l'un au moins des quatre interrupteurs "pousse-coupe" K, L, g', L', montés en série. Les actions mécaniques sur la porte et sur son dormant ont pour effet d'entratner une rotation du pène autour de l'une ou l'autre des arttes verticales de l'ouverture permettant son passage. L'ouverture du circuit comprenant ces interrupteurs placés en série amène la tension de garde U b zéro,suivie d'une alarme immédiate.

Dans une version moins esthétique, les interrupteurs du type F, H, I, F', H', 1', T, T', peuvent dtre disposés sur la porte, par exemple en face de la section droite du pêne opposée à celle qui s'engage dans la gâche. Le mouvement de translation du pene continue à commander ces interrupteurs. Nais en procédant de la sorte, F et F' seront remplacés par des interrupteurs "poussoirs", V et V' qui s'ouvrent juste avant la fin du premier demi-tour de clé en vue du verrouillage.

Les interrupteurs H et H' sont toujours du type usuel. Les verrous étant supposés fermés par deux demi-tours de clé, lors d'un demi-tour de clé arrière, en vue du déverrouillage, H s'ouvre ou se ferme alors que V reste ouvert, ' s'ouvre ou se ferme alors que V' reste ouvert. Lors du deuxième demi-tour de clé arrière suivant le précédent, V et V' se fer mnt. Avant le verrouillage, les états logiques de H et ' sont égaux à
sans cette version, I et I' seront remplacés par des interrupteurs
Z et Z' du type "pousse-coupe" se fermant dès le premier demi-tour de clé en vue du verrouillage ou juste un peu après.Les interrupteurs T et T1 disposés aussi sur la porte seront remplacés parades interrupteurs X et ' du type "pousse-coupe"* qui, commandés par le mouvement du pane, restent ouverts en l'absence de verrouillage.

Quel que soit le dispositif envisagé, toutes les jonctions filaires visibles pourront être situées dans une mame gaine.

Le dessin annexé planche 1/3 représente une vue en perspective du dispositif intérieur à chaque gauche.

Le dessin annexé planche 2 / 3 représente, en coupe, un montage de la aescription.

(1) et (1') représentent F et F', (2) et (2') représentent H et H', (3)
et (3'Y représentent I et I', (4) et (4') représentent K et t', (5j et
(5') représentent L et L', (6 > et (6') représentent respectivement T et
T', (7) représente le pane, (8) le passage qui lui est réservé, (9) re
présente la gâche.

Les boutons des interrupteurs (i) et (2) n'ont pas ici la mame
longueur, de telle sorte que lorsque le premier oemi-tour de clé a eté
donne, (i) s'ouvre alors que (2) se terme seulement lors du deuxième
demi-tour de clé en vue du verrouillage. La même remarque concerne aus
si les boutons de (1') et (2')
Les circuits électriques ont été représentés à l'état éclaté pour
la clarté du dessin. De ce fait, les jonctions filaires se trouvant nor
malement à l'intérieur des gâches figurent à l'extérieur. Le générateur
G et la résistance R peuvent être situés à l'intérieur de la centrale.

Si on utilise un émetteur d'ondes E entre H et N, alors les jonctions
filaires M " et NQ" arrivant à la centrale sont supprimées.

Les abréviations suivantes sont utilisées dans la table de véri
té qui suit s
PNV pour porte non verrouillée; FVlt pour fermeture "normale" du verrou du haut par un tour complet de clé avant; FV2t pour fermeture "normale" du verrou du "bas", un tour de clé avant aussi; OVlt pour ouverture wnor- male" nu verrou du "haut" par un tour complet ae clé arrière; OV2t pour ouverture "normale" du verrou du "bas" par un tour de clé arrière; 0V12t et OV22t pour les ouvertures de chaque verrou par deux tours de clé, c'est à-dire un demi-tour ae clé arrière, puis un demi-tour de clé avant, et enfin deux demi-tours ae clé arribre.Par demi-tour de clé avant ou arrière on entend demi-tour pendant lequel le pêne est effectivement entraîné et par tour complet, deux de ces demi-tours.

FxH représente l'état logique de l'association (F,). Si cet état vaut "1" l'alarme se déclenche.

TxH' représente l'état logique de l'association (T,H').

TxF'xH' représente itétat logique de l'ensemble (T,F',H'). Si cet état logique vaut wl" l'alarme se déclenche.

S est l'état logique du signal qui entratne l'alarme.

On supposera comme dans la description, fermer "normalement" le verrou du "bas", puis "normalement" aussi le verrou du "haut". Après la ligne FVlt, on procède à l'ouverture. Toutes les possibilités sont évoquées, et chaque fois qu'on en envisage une nouvelle, on revient k l'état logique des interrupteurs définis par les lignes FV2t et FVlt

<tb> <SEP> 7 <SEP> H <SEP> FxH <SEP> T <SEP> F' <SEP> E' <SEP> TxH' <SEP> TxF'xH' <SEP> S
<tb> PNV <SEP> 1 <SEP> O <SEP> 0- <SEP> O <SEP> 1 <SEP> O <SEP> O <SEP> O- <SEP> 0
<tb> FV2t <SEP> 1 <SEP> O <SEP> O <SEP> O <SEP> O <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> O <SEP> O
<tb> FVlt <SEP> O <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP>
<tb> OY2t <SEP> O <SEP> 1 <SEP> O <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> Ovit <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> o <SEP> o <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> o <SEP> o <SEP>
<tb> OV22t <SEP> O <SEP> 1 <SEP> O <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> O <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> OV12t <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> OV12t <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> OV22t <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP>
<tb>
I1 va de soi, qu'avant de s'éloigner de la porte, l'utilisateur pourra laisser à sa guise H et H' dans n'importe quel état logique, "i" comme il vient d'être envisagé, mais aussi "0" pour l'un et "1" pour l'autre, ou "0" pour chacun d'eux.

Les règles de fermeture et d'ouverture sont simples pour l'usager auteur du code.

Aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur de l'habitation,- quand celle-ci est sous protection permanente:
Fermer d'abord le verrou du "bas" ne contenant pas T si cet interrupteur est utilisé, en portant H à l'état logique choisi. Fermer ensuite l'autre verrou en portant Ht à l'état logique choisi. Ces états logiques sont obtenus par manoeuvre des clés de chaque verrou.

Ouvrir en premier le dernier verrou fermé, en respectant le code qui découle du code de fermeture, puis l'autre verrou en respectant également le code qui découle de son code de fermeture.

Lorsque l'usager-est à l'intérieur de la maison, des témoins lumineux sur la centrale ou sur l'émetteur d'ondes, permettent de connat- tre à chaque instant l'état logique de l'ensemble ( H, H' ). Avant d'ouvrir la porte et éventuellement sortir, il faut rendre les états logiques de H et H' égaux à "O". On pourra encore éventuellement munir chaque gil- che d'un interrupteur usuel, fixé sur la plaquette où se trouvent déjà
F, H, I, et F', H', I' Cet interrupteur, placé dans un circuit indépendant de tous les autres, commandera par exemple l'éclairage d'une diode électroluminescente, et sera, lors de l'installation, dans le meme état logique "O" que H et ', de telle sorte qu'à tout moment, chacun de ces deux nouveaux interrupteurs soit dans le meme état logique que H et H'.

La diode, placée sur la gåche, ou ailleurs, rappellera de plus à l'usager qu'il doit remettre en marche la centrale s'il l'a arrêtée lors de son séjour à l'intérieur, et rendre égaux à "O" les états logiques de H et H' lorsque les points de fermeture sont déverrouillés.

Le dessin annexé planche 3 / 3 représente un dispositif dans lequel on a supprimé tous les fils arrivant à la centrale et concernant la zone temporisée normalement fermée. L'émetteur est sous tension en permanence, mais à l'ouverture de I ou I', cette tension varie car la branche qui renferme R', I et I' n'est plus alors parcourue par aucun courant.

La puissance d'émission se trouve alors augmentée, et au bout d'un certain temps l'alarme se déclenchX Sw l'usager n'intervient pas au niveau de la centrale électronique.

Le dispositif selon l'invention peut entre utilisé pour la protection périmètrique des portes, anciennes ou neuves, à un ou deux vantaux. I1 peut être suffisant pour la protection de toute une habitation en immeuble, la porte d'entrée constituant dans la majorité des cas, le point de passage obligé pour les malfaiteurs.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1) Système de protection d'une porte comportant au moins deux verrous caractérisé en ce que chaque gâche comprend six interrupteurs, certains (4,5 ou 4',5') de type "pousse-coupe" sensibles à l'effraction, d'autres (1, 2, 3, 6 ou 1', 2', 3', 6') respectivement de type "pousse- coupe", usuel et poussoirs, sensibles à la position du pente, dont les états logiques sont commandés par le mouvement de translation et la position du pêne, ou par action entre le pene et les boutons de (4, 5, 4', 5') et qui sont reliés à une centrale électronique.

2) Gâche utilisée dans le système de protection conforme à la revendication 1 caractérisée en ce que trois interrupteurs (1, 2, 3 ou 1', 2', 31) respectivement de tpe "pousse-coupe", usuel et poussoir sont solidaires d'une plaquette, deux (4, 5 ou 4', 5') de type "pouosc-coupe" en paroi verticale et un (6 ou 6') de type poussoir sur la face d'entrée.

3) Gâche selon la revendication 2 caractérisée en ce que, entre deux points A et B, pour la gâche du verrou du "haut", l'interrupteur "pousse-coupe" (1) et l'interrupteur de type usuel (2), dont les états logiques ne sont pas atteints simultanément, sont montés en série, et pour la gâche de l'autre verrou, entre deux points A' et B',l'interrupteur "pousse-coupe" (1') et l'interrupteur usuel (2'), également montés en série et dont les états logiques ne sont pas atteints simultanément, tels que les points A et A', reliés entre eux d'une part, B et B' reliés entre eux d'autre part, sont respectivement reliés à deux point Il et tZ ( A relié à Il et 3 à I! ) eux mêmes reliés soit à une zone normalement fermée non temporisée de la centrale électronique, soit à un émetteur d'ondes et entre lesquels se trouvent aussi, montés en série, les interrupteurs "pousse-coupe" (4) et (5) du verrou du "haut", les interrupteurs "pousse-coupe" (4') et (5') du verrou du "bas", le générateur G et la résistance R.

4) Gâche selon l'une quelconque des revendications précédentescaractérisée en ce que l'interrupteur poussoir (6) du verrou du "haut" est monté en dérivation entre les bornes de l'interrupteur usuel (2') du verrou du "bas" ou en ce que l'interrupteur poussoir (6') du verrou du "bas" est monté en dérivation entre les bornes de l'interrupteur usuel (2) du verrou du "haut".

5) Gâche selon l'une quelconoue des revendications précédentes et e- raetérisoe en ce que les interrupteurs poussoirs(3) du verrou du "haut" et (3') du verrou du "bas" sont placés en série, les extrémités C et D de cette association étant reliées aux points P et Q de la centrale rlee- tronique entre lesquels se trouve une zone fermée temporisée.

6) Gâche selon la revendication 5 et caractérisée en ce que les jonctions filaires ( C, P ), ( D, Q ) sont supprimées et remplacées par une branche comportant en dérivation aux bornes de l'émetteur d'ondes E, une résistance R' en série avec les interrupteurs poussoirs (3) et (3').

7) Gâche selon les revendications 1, 2, 3, 4 et 5 et caractérisée en ce que les points A' et B', pour la gâche du verrou du "bas", sont reliés respectivement à deux points If' et N', distincts de FI et N ét entre lesquels

se trouvent montés en série les interrupteurs "pousse-coupe" (4') et (5') un autre générateur identique à G et une résistance identique à R, les points M' et 3' étant reliés à une zone normalement fermée non temporise de la centrale électronique distincte de la zone reliée aux points 1.1 et N.