FR2622964A1 - Procede et dispositif de mise en oeuvre d'un systeme de defense de zone contre la penetration de vehicules - Google Patents

Procede et dispositif de mise en oeuvre d'un systeme de defense de zone contre la penetration de vehicules Download PDF

Info

Publication number
FR2622964A1
FR2622964A1 FR8715389A FR8715389A FR2622964A1 FR 2622964 A1 FR2622964 A1 FR 2622964A1 FR 8715389 A FR8715389 A FR 8715389A FR 8715389 A FR8715389 A FR 8715389A FR 2622964 A1 FR2622964 A1 FR 2622964A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
vehicle
area
calculated
validated
vehicles
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR8715389A
Other languages
English (en)
Other versions
FR2622964B1 (fr
Inventor
Richard Durand
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Direction General pour lArmement DGA
Original Assignee
Direction General pour lArmement DGA
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Direction General pour lArmement DGA filed Critical Direction General pour lArmement DGA
Priority to FR8715389A priority Critical patent/FR2622964B1/fr
Publication of FR2622964A1 publication Critical patent/FR2622964A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR2622964B1 publication Critical patent/FR2622964B1/fr
Anticipated expiration legal-status Critical
Expired - Fee Related legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F42AMMUNITION; BLASTING
    • F42CAMMUNITION FUZES; ARMING OR SAFETY MEANS THEREFOR
    • F42C11/00Electric fuzes
    • F42C11/001Electric circuits for fuzes characterised by the ammunition class or type
    • F42C11/002Smart ammunition fuzes, i.e. having an integrated scanning, guiding and firing system
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F41WEAPONS
    • F41FAPPARATUS FOR LAUNCHING PROJECTILES OR MISSILES FROM BARRELS, e.g. CANNONS; LAUNCHERS FOR ROCKETS OR TORPEDOES; HARPOON GUNS
    • F41F1/00Launching apparatus for projecting projectiles or missiles from barrels, e.g. cannons; Harpoon guns
    • F41F1/08Multibarrel guns, e.g. twin guns
    • F41F1/085Multibarrel guns, e.g. twin guns with oscillating barrels; with barrels having variable relative orientation
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F41WEAPONS
    • F41HARMOUR; ARMOURED TURRETS; ARMOURED OR ARMED VEHICLES; MEANS OF ATTACK OR DEFENCE, e.g. CAMOUFLAGE, IN GENERAL
    • F41H11/00Defence installations; Defence devices
    • F41H11/02Anti-aircraft or anti-guided missile or anti-torpedo defence installations or systems
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F42AMMUNITION; BLASTING
    • F42BEXPLOSIVE CHARGES, e.g. FOR BLASTING, FIREWORKS, AMMUNITION
    • F42B23/00Land mines ; Land torpedoes
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F42AMMUNITION; BLASTING
    • F42CAMMUNITION FUZES; ARMING OR SAFETY MEANS THEREFOR
    • F42C11/00Electric fuzes
    • F42C11/001Electric circuits for fuzes characterised by the ammunition class or type
    • F42C11/007Electric circuits for fuzes characterised by the ammunition class or type for land mines

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • General Engineering & Computer Science (AREA)
  • Aviation & Aerospace Engineering (AREA)
  • Radar, Positioning & Navigation (AREA)
  • Remote Sensing (AREA)
  • Radar Systems Or Details Thereof (AREA)

Abstract

L'invention concerne un procédé permettant de défendre une zone contre la pénétration de véhicules, ainsi qu'un dispositif permettant de mettre en oeuvre ce procédé. Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que : - on définit les caractéristiques dimensionnelles et la quantité minimale de véhicules cibles à détruire ainsi que les dimensions de la zone à protéger; - on provoque le lancement de têtes militaires, aptes à se déployer au dessus de la zone à protéger et à détecter chacune de façon autonome un véhicule cible, le lancement intervenant à un instant tel qu'un nombre minimal de véhicules cibles soit présent dans la zone lorsque le déploiement est achevé. Application à la protection contre les engins blindés.

Description

La présente invention concerne un procédé permettant de défendre une zone de terrain contre la pénétration de véhicules, et en particulier de véhicules blindés.
L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Différents procédés et dispositifs ont été imaginés pour remplir une telle fonction.
Le procédé le plus simple consiste à disposer un certain nombre de mines dans la zone à défendre, chaque mine étant totalement autonome du point de vue de la détection de sa cible. Le principal inconvénient d'un tel dispositif est le temps important qu'il requiert pour être mis en place. De plus l'installation de mines nécessite un minimum de camouflage de ces dernières ce qui augmente encore le temps de mise en place.
Pour pallier ces inconvénients, le brevet FR2571842 propose un dispositif comportant des charges vulnérantes disposées en bordure d'un passage et dont la mise à feu est provoquée par la rupture d'un piège à fil. Outre le manque de discrétion d'un tel dispositif, obligatoirement disposé à proximité immédiate de sa cible (quelques mètres), l'installation d'un fil piège ne permet pas une importante économie du point de vue du temps de mise en place, et est totalement inadaptée à la protection de zones de dimensions importantes pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de mètres de longueur.
D'autres dispositifs, adaptés à la défense de zones de dimensions importantes, ont été mis au point. On regardera en particulier les demandes FR2518734 et FR2518737 qui proposent de mettre en place à proximité de la zone à défendre un ou plusieurs modules de lancement comportant un ou plusieurs tubes lanceurs de têtes militaires. Ces modules se trouvent, dès leur installation sur le terrain, en état de veille et sont activés par la détection d'un véhicule, l'envoi des têtes militaires étant commandé lorsque le véhicule détecté se troue dans une certaine zone.
L'efficacité de tels dispositifs est obtenue, dans un cas par l'utilisation d'un très grand nombre de têtes militaires conduisant ainsi à un effet de saturation de zone, dans l'autre cas par l'envoi au dessus de la zone de têtes militaires capables de détecter leur cible et de s'orienter pour pouvoir l'agresser.
De tels dispositifs nécessitent soit un grand nombre de têtes militaires, et sont de ce fait encombrants et coûteux, soit un petit nombre de têtes militaires dont la mise au point complexe pénalise le coût. De plus, quelle que soit la solution retenue, le dispositif ne garantit pas la destruction d'un nombre minimum de cibles, sa mise en service étant provoquée par la présence d'un seul véhicule, même isolé.
C'est le but de l'invention que de proposer un procédé permettant de défendre une zone contre la pénétration de véhicules, et assurant une efficacité vulnérante minimale.
Ainsi le procédé selon l'invention propose d'attendre qu'un certain nombre de véhicules cibles soient présents dans la zone pour lancer les têtes militaires, ce nombre sera directement lié à l'efficacité de celles-ci et au nombre de véhicules à détruire souhaité.
C'est un autre but de l'invention que de proposer un procédé capable de se remettre automatiquement en état de veille si le nombre de véhicules cibles détecté est insuffisant pour permettre de détruire le nombre souhaité lors de la mise en place.
L'invention décrit enfin un dispositif permettant de mettre en oeuvre un tel procédé. Et en particulier un dispositif modulaire permettant de s'adapter à toutes formes et dimensions de zones.
L'invention a donc pour objet un procédé permettant de défendre une zone contre la pénétration de véhicules, procédé caractérisé en ce que:
-on définit au préalable les caractéristiques de poids ou de dimensions ainsi que la quantité minimale de véhicules à détruire, dits véhicules cibles, ayant lesdites caractéristiques
-on définit également les caractéristiques dimensionnelles de la zone à protéger
-on provoque le lancement de têtes militaires, aptes à se déployer au dessus de la zone à protéger et à détecter chacune de façon autonome un véhicule cible afin de l'agresser, ce lancement intervenant à un instant, dit instant de déclenchement, tel que un nombre minimal de véhicules cibles, dit nombre de référence, soit présent dans la zone lorsque le déploiement est achevé, ce nombre de référence étant fonction de la quantité minimale de véhicules souhaitée et de l'efficacité des têtes militaires.
De façon préférentielle
-on mesure en un endroit, voisin ou touchant la zone, la vitesse d'un véhicule cible donné, l'instant de déclenchement étant alors tel que, lorsque le déploiement est achevé, ledit véhicule se trouve au voisinage de la sortie de la zone et est encore vulnérable
-on évalue, à partir de cette mesure, le nombre de véhicules cibles devant se trouver dans la zone à l'instant de déclenchement pour que le nombre de référence soit obtenu à la fin du déploiement, ce nombre est appelé nombre calculé
-on compte le nombre réel de véhicules cibles pénétrant dans la zone à la suite dudit véhicule, le lancement des têtes militaires n'étant autorisé que si, à l'instant de déclenchement, le nombre réel est supérieur ou égal au nombre calculé.
Plus précisément
-on mesure en un endroit voisin ou touchant la zone, la vitesse du premier véhicule cible détecté et on en déduit un premier instant de déclenchement et un premier nombre calculé
-on mesure les vitesses de tous les autres véhicules cibles pénétrant dans la zone ainsi que les intervalles de temps inter-véhicules séparant le passage de deux véhicules consécutifs et on associe à chacun d'eux un instant de déclenchement, correspondant à son arrivée au voisinage de la sortie de la zone dans une position encore vulnérable, ainsi qu'un nombre calculé
-si au premier instant de déclenchement le nombre réel de véhicules cibles est inférieur au premier nombre calculé, on abandonne cette première valeur de l'instant de déclenchement et ce premier nombre calculé, et on prend en compte les valeurs correspondantes de ces deux paramètres qui étaient associées au deuxième véhicule cible ayant pénétré dans la zone, le déclenchement n'intervenant alors que si le nouveau nombre réel de véhicules présents dans la zone après abandon du premier véhicule est supérieur ou égal au nouveau nombre calculé, les valeurs ainsi prise en compte de l'instant de déclenchement et du nombre calculé sont dites validées.
Et de façon générale, lorsqu a un instant de déclenchement validé, associé à un véhicule de rang i donné, le nombre réel de véhicules cibles est inférieur au nombre calculé validé correspondant à ce véhicule de rang i, on valide alors l'instant de déclenchement et le nombre calculé qui sont associés au véhicule de rang i+1.
De façon préférentielle, tout nombre calculé, associé å un véhicule, est égal au nombre de référence diminué d'un coefficient d'anticipation, et ces derniers coefficients associés à chaque véhicule cible sont corrigés à chaque pénétration d'un nouveau véhicule cible dans la zone.
Selon un procédé préférentiel, pour une colonne de véhicules cibles traversant la zone et telle que l'instant de déclenchement validé soit associé au véhicule de rang i, c'est à dire telle que le véhicule de rang i soit considéré comme véhicule de tête
-on calcule pour chaque véhicule de rang j pénétrant dans la zone un intervalle de temps moyen validé, défini comme la moyenne arithmétique des intervalles de temps inter-véhicules mesurés à partir du véhicule de rang i
-on calcule le coefficient d'anticipation validé comme étant la partie entière 'du rapport entre le temps de déploiement des têtes militaires et l'intervalle de temps moyen et on en déduit le nombre calculé validé associé au véhicule de rang i au moment de l'entrée du véhicule de rang j
-on calcule de même les intervalles moyens, les coefficients d'anticipation et les nombres calculés associés aux véhicules compris entre le véhicule de rang i et le véhicule de rang j.
Selon une variante de ce procédé
-on calcule et associe à chaque véhicule de rang i un intervalle de temps, dit intervalle maximum, défini comme devant séparer chaque véhicule cible lorsque le véhicule de rang i s'apprête à sortir de la zone et que le nombre de référence de véhicules, régulièrement espacés est présent dans la zone
-on compare la valeur de l'intervalle maximum alidé associé au véhicule dont l'instant de déclenchement est validé avec la valeur validée de l'intervalle moyen
-si cette dernière est supérieure à l'intervalle maximum validé, on valide alors les valeurs de l'instant de déclenchement, de l'intervalle moyen et du nombre. calculé qui sont associées au véhicule de rang i+l.
Selon une autre variante
-on évalue constamment un intervalle de temps, dit intervalle complémentaire, égal au temps encore disponible avant l'instant de déclenchement validé
-on compare cet intervalle complémentaire avec la valeur de l'intervalle moyen validé correspondant au véhicule de rang i
-si l'intervalle complémentaire est inférieur ou égal à l'intervalle moyen validé, on autorise la comparaison entre le nombre réel et le nombre calculé validé, sinon on attend un autre véhicule cible
-si le nombre réel est alors inférieur au nombre calculé, on valide alors les valeurs de l'instant de déclenchement, de l'intervalle moyen et du nombre calculé associées au véhicule de rang i+l.
Un dispositif permettant de mettre en oeuvre un tel procédé est caractérisé en ce qu'il comporte au moins un détecteur associé à au moins un module de lancement de têtes militaires ainsi qu'un calculateur recevant les informations concernant les véhicules fournies par le ou les détecteurs et provoquant le lancement des têtes militaires à un instant de déclenchement.
Ce dispositif comportera préférentiellement deux positions de fonctionnement:
-une position de veille, dans laquelle seuls les détecteurs sont actifs
-une position de travail, dans laquelle le calculateur élabore les instants de déclenchement et les nombres calculés, cette position étant adoptée à la détection d'un premier véhicule cible. Avantageusement le passage d'une position de fonctionnement à l'autre et/ou la mise en place des caractéristiques concernant les véhicules cibles pourront être commandés à distance.
Avantageusement le passage en position de veille interviendra automatiquement, si à un instant de déclenchement validé, et associé à un véhicule cible de rang i, le nombre réel est inférieur au nombre calculé correspondant audit véhicule et si aucun autre véhicule cible n'est présent dans la zone.
Selon un mode particulier de réalisation, le dispositif comporte au moins deux paires détecteur-module de lancement, chaque paire permettant de défendre une sous-zone, la réunion des différentes sous-zones constituant la zone défendue par le dispositif.
Dans ce cas le dispositif pourra comporter au moins deux sous-zones dites en série, c'est à dire adjacentes et la sortie de l'une correspondant à l'entrée de l'autre, ou bien comporter au moins deux sous-zones dites en parallèle, c'est à dire adjacentes et leurs entrées étant sensiblement dans le même plan.
Dans le cas de l'existence de sous-zones séries, le calculateur reçoit les informations provenant de chaque sous-zone série et les utilise pour corriger les valeurs des instants de déclenchement et des nombres calculés définis à partir de la première sous-zone pénétrée.
Dans le cas de l'existence de sous-zones parallèles, le déploiement est autorisé si à un instant de déclenchement, les ensembles des nombres réels et des nombres calculés relatifs à X sous-zones parallèles sont reliés par une application bijective telle que il existe X relations d'inégalité entre les nombres réels et les nombres calculés, inégalités du type: nombre réel dans une sous-zone supérieur ou égal au nombre calculé dans une autre sous-zone, les différentes inégalités possibles étant obtenues par permutation d'un des ensembles de nombres.
D'autres avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un mode particulier de réalisation d'un dispositif faisant-application du procédé selon l'invention, description faite en regard des dessins annesés dans lesquels:
-la figure 1 représente schématiquement l'organisation d'un dispositif de défense de zone selon l'invention.
-la figure 2 est une vue en élévation et en coupe d'un module lanceur utilisé par le dispositif.
-la figure 3 est une vue de la précédente selon la direction Z de la figure 2.
-la figure 4 est un diagramme schématisant l'architecture du module de commande du dispositif.
-la figure 5 est un bloc diagramme explicitant le procédé selon l'invention.
-les figures 6 et 7 sont des blocs diagrammes partiels explicitant des variantes du procédé selon l'invention.
-les figures 8 et 9 représentent schématiquement deux variantes de réalisation permettant de protéger des zones de surface importante.
En se reportant à la figure 1, un dispositif de défense de zone 2 selon l'invention est disposé à quelque distance, (une cinquantaine de mètres environ), d'une zone de terrain 1 sensiblement rectangulaire, ce dispositif est constitué par un détecteur 3 du type à infra-rouge, relié par un moyen de liaison 6 (ici un- cable) à un module de lancement 4 comportant plusieurs tubes lanceurs 5 et un module de commande 7.
Le détecteur matérialise ainsi l'entrée de la zone 1 et fournira au module de commande des informations sur les véhicules pénétrant dans la zone.
Ces différents éléments seront choisis selon des critères précis:
-le détecteur, de préférence de type passif afin de limiter sa consommation d'énergie ainsi que les risques de détection, sera capable de fournir un signal permettant de discriminer les dimensions du véhicule pénétrant dans la zone. On pourra choisir, comme dans l'exemple représenté, un détecteur infra-rouge, fonctionnant dans la bande des 8 à 11 pm, de tels détecteurs sont efficaces pour des distances de 0 à 100 mètres et sont donc particulièrement adaptés ici. Le détecteur comporte deux cellules 8 voisines de quelques dizaines de mm dont les champs optiques 9 (de l'ordre de quelques degrés), sont parallèles dans le plan horizontal.
La disposition de ces deux cellules permet, d'une part de mesurer la vitesse d'un véhicule pénétrant dans la zone, (cela par la mesure du temps séparant la détection de celui-ci par chaque champ), et d'autre part de discriminer les véhicules en fonction de leur taille par la mesure de la durée d'apparition dans un champ (la longueur d'un véhicule étant le produit de cette durée d'apparition dans un champ par la vitesse mesurée).
Un autre type de détecteur pourrait être adopté, par exemple un détecteur acoustique directif du type géophone déjà décrit dans le brevet FR2518737, ou bien un système radar, thermique ou encore sismique.
Les informations provenant du détecteur seront exploitées par le module de commande qui ne prendra en compte que les véhicules d'une certaine dimension. (la valeur de cette dimension étant programmée lors de la mise en place du dispositif).
-le module de lancement comportera des tubes aptes à lancer au dessus de la zone contrôlée des têtes militaires, non représentées ici, par exemple du type de celles décrites dans les brevets FR2518737, FR2204294 ou FR2478297 et dont les caractéristiques communes sont d'être capables de détecter une cible au cours de leur chute et de l'agresser.
Ainsi elles comporteront un dispositif de sécurité et d'armement, un ralentisseur de chute, un détecteur par exemple infrarouge, et une charge formée. La charge propulsive mise en place dans les tubes lanceur sera choisie de façon à permettre un envoi des tête à une distance et une hauteur assurant leur déploiement au dessus de la zone à une altitude optimale.
Les tubes lanceurs auront une orientation réglable comme cela sera explicité plus loin.
On voit ainsi un premier avantage de l'invention qui est d'effectuer une discrimination au niveau des véhicules pénétrant dans la zone; le lancement des têtes militaires ne sera provoqué que dans le but d'agresser un certain type de cible, par exemple des véhicules blindés, les véhicules légers, les piétons ou les animaux laissant alors le dispositif inactif ce qui est un important facteur de sécurité d'emploi et un avantage tactique appréciable.
De plus les caractéristiques des détecteurs et du module de lancement permettent de les placer à une cinquantaine de mètres de la zone à protéger ce qui accroît considérablement les possibilités naturelles de camouflage et par conséquent améliore encore l'indétectabilité visuelle du dispositif.
Les figures 2 et 3 représentent schématiquement le module de lancement.
Celui-ci comporte ici quatre tubes lanceurs 5, solidaires deux à deux, et articulés relativement à un bâti 16 par des rotules 10 solidaires de leur partie inférieure. Au niveau de leur partie supérieure, chaque paire de tubes est maintenue par deux cadres 12,13 orthogonaux (voir figure 3), aptes à coulisser chacun dans des rainures solidaires du bâti. Les cadres portent des trous 14 pouvant venir en coïncidence et recevoir un pion 15, qui immobilise ainsi un cadre par rapport à l'autre. On voit donc qu'il est possible de donner différentes positions relatives aux deux cadres et de les immobiliser dans ces positions, le résultat obtenu est un certain nombre d'orientations possibles pour les paires de tubes relativement au bâti, ce qui permet, à la mise en place du dispositif, de tenir compte des caractéristiques topologiques de la zone à défendre.
Pour une zone donnée, l'orientation assurant l'efficacité maximale pour les têtes militaires est une orientation provoquant la chute des têtes à la verticale de points régulièrement répartis sur la surface intérieure de la zone.
A titre d'exemple, pour quatre têtes militaires, les points 17 par rapport auxquels doit être fait le pointage initial des quatre tubes, seront définis par un quadrillage de la zone rectangulaire au moyen de deux lignes parallèles à la longueur et deux lignes parallèles à la largeur de celle-ci (voir figure 1).
Le dispositif selon l'invention est donc capable de s'adapter aux contraintes du terrain, conservant toujours la même efficacité vulnérante installé en plaine ou en zone accidentée.
La figure 4 schématise l'architecture du module de commande 7, ainsi que son environnement immédiat. Ce dernier est solidaire ou non du module de lancement 4, et comprend un calculateur 18, une alimentation électrique 19, une mémoire morte 21 (dont la fonction sera précisée plus loin) et un élément de programmation 20.
Le module de commande 7 reçoit des informations en provenance du détecteur 3 et envoie un signal de mise à feu à un initiateur électrique 22 dont l'allumage provoque le lancement des têtes militaires.
Le calculateur, qui n'est pas décrit plus en détail, comporte un microprocesseur ainsi qu'un certain nombre d'éléments logiques et de mémoires réactivables. I1 est en particulier capable de calculer les vitesses des véhicules pénétrant dans la zone à partir des informations transmises par le détecteur 3 comme cela a été décrit précédemment, et il peut également discriminer le type de véhicule en fonction des paramètres dimensionnels prévus lors de la pose du dispositif, paramètres qui ont été mis en place manuellement par l'intermédiaire de l'élément de programmation 20.
L'alimentation électrique 19, comporte une batterie de piles amorçables au lithium ce qui permettra des stockages de longue durée, et elle sera activée ou désactivée par le calculateur en fonction de certaines informations comme cela va être expliqué maintenant.
Le calculateur est conçu de façon à permettre d'assurer le fonctionnement décrit par le bloc diagramme de la figure 5. Ce bloc diagramme permet également de mettre en évidence le procédé de défense de zone selon l'invention.
Le principe de base de celui-ci est d'assurer une efficacité maximale aux têtes militaires, et pour cela de ne déclencher leur lancement que lorsque un minimum de véhicules du type souhaité se trouve présent dans la zone.
Chaque case du bloc diagramme correspond à une ou plusieurs actions. Les cases en forme de losange correspondent à des tests.
La mise en place du dispositif impose le réglage de l'orientation des tubes lanceurs comme cela a été décrit précédemment, puis la mise en place dans le module de commande, par l'intermédiaire du boîtier de programmation, d'un certain nombre de paramètres. Cette mise en place correspond à la case A du diagramme. Les paramètres introduits sont: les dimensions de la zone à protéger, les caractéristiques des véhicules à détruire (longueur minimum ou bruit minimum selon le type de détecteur), la quantité souhaitée de véhicules possédant de telles caractéristiques (véhicules cibles) à détruire. Tous ces paramètres sont mémorisés et pris en compte par la suite par le calculateur.
Les calculs d'efficacité des têtes militaires, effectués lors de la conception,- ont permis de définir des abaques, qui seront associées au module de lancement, et qui permettront-de fournir, pour des dimensions de zone données, le nombre de véhicules, (appelé par la suite nombre de référence), devant être présents dans la zone lorsque le déploiement des têtes militaires est achevé pour garantir la destruction de la quantité minimum souhaitée au moment de la mise en place. Ces abaques sont stockées dans la mémoire morte 21.
Le calculateur est capable de lire la quantité minimale souhaitée et d'en déduire le nombre de référence.
Le dispositif abandonné alors sur le terrain est en état de veille, seuls les détecteurs sont en service.
L'apparition d'un véhicule quelconque (test B) va provoquer le passage du dispositif en position de travail (étape C), et simultanément le test D de conformité de ce véhicule avec les caractéristiques dimensionnelles du véhicule cible, ce test implique, comme décrit précédemment, une mesure de la vitesse, la valeur ainsi mesurée sera également mémorisée.La non conformité entraîne le retour en position de veille, la conformité provoque l'accomplissement simultané des trois actions: E départ de l'horloge, F incrémentation d'un compteur comptabilisant le nombre réel Nr de véhicules cibles, G calcul de différentes valeurs associées au véhicule (i est un indice correspondant au rang du véhicule cible dans une colonne) et stockage dans une mémoire adressable des résultats::
-un temps Tdi appel lé temps de déclenchement
-un nombre Nci appellé nombre calculé
Le temps de déclenchement Tdi est tel que, si on provoque le lancement des têtes militaires à l'issue de ce temps à partir de l'instant initial défini par le départ de l'horloge, (le lancement intervenant alors à un instant appellé instant de déclenchement), alors, lorsque le déploiement des têtes militaires sera achevé, le véhicule repéré et progressant à une vitesse moyenne égale à celle mesurée se trouvera au voisinage de la sortie de la zone et sera encore vulnérable. Le calcul de cette valeur Tdi fait donc intervenir à la fois la valeur de la vitesse mesurée (Vi), la longueur de la zone (L) et le temps nécessaire au déploiement des têtes militaires (Tdep).
Le dispositif utilisant un tel procédé est donc capable d'anticiper son déclenchement, afin que les têtes soient capables d'agresser le véhicule avant qu'il n'ait quitté la zone, et cela quelle que soit la vitesse de celui-ci.
Le nombre Nci est égal au nombre de véhicules cibles devant se trouver dans la zone à l'instant de déclenchement pour que le nombre de référence soit obtenu à la fin du déploiement des têtes. Le calcul de ce nombre fait donc intervenir la valeur du nombre de référence, qui était fonction des paramètres mis en place au départ, ainsi que celle de l'espacement des véhicules, et celle du temps de déploiement des têtes. Ce nombre pourra être choisi égal au nombre de référence, dans le cas de véhicules cibles très lents et ne parcourant donc qu'une distance réduite pendant le temps nécessaire au déploiement. Il pourra encore être égal au nombre de référence diminué d'un coefficient d'anticipation, constant ou non, mais de façon préferentielle, il sera fonction des intervalles de temps inter-véhicules et du temps necessaire au déploiement des têtes militaires.Le procédé selon l'invention permet d'associer à chaque véhicule un coefficient d'anticipation et donc également un nombre calculé, comme cela sera expliqué plus loin.
Un deuxième test D intervient ensuite afin de vérifier la présence d'un autre véhicule cible pénétrant dans la zone.
Chaque fois qu'un véhicule cible est détecté par le test
D, le compteur donnant la valeur de Nr est incrémenté et les calculs de Tdi et de Nci sont effectués ainsi que la mise dans la mémoire adressable des résultats. Cette mémoire stockera ainsi, successivement et dans leur ordre de calcul, toutes les valeurs de ces deux paramètres correspondant aux différents véhicules cibles détectés. Les seules valeurs prises en compte pour les tests étant les valeurs dites "validées" de ces paramètres, ce sont au départ les premières valeurs enregistrées mises en place dans la mémoire et correspondant au premier véhicule, puis par la suite si l'abandon du premier véhicule intervient (comme cela sera expliqué plus loin), les valeurs les plus anciennes se trouvant dans la mémoire. Le qualificatif de "validées" permettra de les distinguer des valeurs associées aux autres véhicules.On parlera ainsi de nombre calculé validé, et de temps de déclenchement validé.
En même temps que le calcul, un test H de comparaison entre le nombre calculé validé et le nombre réel est effectué. Si le nombre réel est inférieur au nombre calculé validé, le dispositif attend un autre véhicule cible. Si le nombre réel est supérieur ou égal au nombre calculé validé, l'efficacité minimale est assurée pour les têtes militaires et leur lancement peut être commandé å l'issue du temps de déclenchement validé Tdi; un test à trois voies I est donc réalisé qui compare la valeur Tdi calculée avec la valeur d'horloge Th.Trois voies sont possibles:
voiel Th < Tdi; voie2 Th = Tdi; voie3 Th > Tdi
Si Th < Tdi, le système attend l'instant de déclenchement validé pour provoquer le lancement des têtes militaires (étape J), si Th = Tdi le lancement est provoqué, si Th >
Tdi, le premier véhicule détecté est sorti de la zone protégée avant que le nombre de véhicules cibles garantissant une efficacité minimale n'ait été atteint, on provoque alors (étape E), la décrémentation du compteur nombre réel, et le décalage de la mémoire adressable (effacement des valeurs validées de Tdi et de Nci et validation de celles correspondant au véhicule suivant dans l'ordre de passage: le véhicule de rang i+1); ce qui constitue l'étape L. Le dispositif attend alors un autre véhicule cible.
Si aucun autre véhicule cible n'est détecté, un autre test à trois voies I est effectué; si l'instant de déclenchement validé n'est pas encore atteint (Th < Tdi), le dispositif attend un autre véhicule cible.
Si l'instant de déclenchement validé est atteint ou dépassé: (Th > Tdi), c'est à dire si le véhicule détecté et validé est sorti de la zone, un test M portant sur le nombre réel de véhicules cibles détectés est effectué.
Si le nombre réel Nr est égal à 1 (un véhicule isolé vient de sortir de la zone), l'étape N intervient c'est à dire remise à zéro des compteurs, de l'horloge, de la mémoire adressable et retour à l'état de veille du dispositif.
Si le nombre réel Nr est supérieur ou égal à 1, d'autres véhicules cibles sont encore présents dans la zone, on provoque alors les étapes E et L, c'est à dire la décrémentation du compteur et le décalage de la mémoire adressable, le dispositif étant encore en position de travail.
En résumé tout premier véhicule cible détecté fourni les valeurs validées de l'instant de déploiement et du nombre de véhicules à attendre pour autoriser le déploiement. Tout véhicule ultérieur de rang i fournit également ces éléments mais ils ne se trouvent validés que si les éléments associés au véhicule précédent de rang i-1 ont été validées et si les tests alors effectués ont conduit à l'étape L.
On voit ainsi les avantages du procédé selon l'invention qui sont:
-d'assurer une efficacité minimale aux têtes militaires, en permettant au dispositif d'attendre qu'un certain nombre de véhicules cibles soient présents dans la zone défendue, et en étant capable d'anticiper le tir afin que le déploiement soit achevé lorsque les véhicules sont encore vulnérables et cela quelle que soit leur vitesse.
-d'éviter tout déploiement inutile en provoquant un retour à l'état de veille si le nombre de véhicules cibles détectés est insuffisant.
Ces avantages, ajoutés à la possibilité pour le dispositif de discriminer le type de véhicule cible, et à la faculté qu'ont les têtes militaires de trouver leur propre cible puis de l'agresser, font que le procédé selon l'invention, en proposant une répartition de l'intelligence au niveau de la surveillance de la zone et au niveau des têtes militaires, assure une efficacité sans équivalent dans l'état de la technique.
Le dispositif pourra inclure au niveau du boîtier de programmation 20 un système récepteur, radio ou optique, permettant une télécommande. Il sera alors possible de modifier à distance, et en fonction des nécessités du combat, les paramètres tels que la quantité minimale de véhicules à détruire ou le type de cible, voire même provoquer manuellement le lancement des têtes militaires ou la mise en état de veille.
Les principes généraux décrivant le procédé selon l'invention ayant été vus, on s'attachera maintenant à décrire plus en détail un mode particulier de détermination du coefficient d'anticipation et du nombre calculé Nci.
Considerons un véhicule de rang i validé, auquel sont donc associés un temps Tdi et un nombre Nci dont les valeurs respectives sont soumises aux tests H et I.
Le calculateur 18 va mesurer les intervalles de temps inter-véhicules UT(i-l,i) séparant le passage de deux véhicules consécutifs devant les détecteurs, puis il va évaluer pour chaque véhicule de rang j pénétrant dans la zone un intervalle de temps moyen 8Tm(i,j) qui sera dit "validé" car pris en compte dans les tests auxquels sera soumis le nombre calculé validé Nci, cet intervalle sera défini comme la moyenne arithmétique des intervalles de temps inter-véhicules mesurés à partir du véhicule de rang i (véhicule validé). On écrira 8Tm(i,j)=[6T(k-1,k)J/(j-i), k variant de i+l à j. Ce temps moyen validé associé au véhicule i est ainsi réévalué à chaque nouvelle entrée d'un -véhicule cible j dans la zone. Enfin le coefficient d'anticipation p(i,j) est calculé égal à la partie entière du rapport du temps de déploiement Tdep des têtes militaires à l'intervalle moyen validé : p(i,j)=IntTdep/GTm(i,j)l, et le nombre calculé validé Nc(i,j)=Nref-p(i,j).
Le mode de calcul précedent permettant d'évaluer le nombre calculé validé est appliqué également pour définir les nombres calculés associés aux autres véhicules cibles.
I1 suffit d'associer au véhicule de rang i+l un intervalle de temps moyen du type:
8Tm(i+l,j)=[z8T(k-l,k)3/(j-i-1), intervalle moyen qui sera encore réévalué à chaque entrée d'un nouveau véhicule cible dans la zone. Le nombre calculé associé au véhicule de rang i+1 sera alors égal à Nref-Int[Tdep/6Tm(i+l,j)].
On voit donc que, pour un ensemble de véhicules constituant une colonne, les différentes valeurs des intervalles moyens permettent d'avoir une vision de plus en plus précise de cette colonne, permettant en particulier de dégager un espacement moyen des véhicules ce qui assure une anticipation précise.
Dans le cas d'un véhicule isolé, ou du premier véhicule de la colonne, il est évidemment impossible de définir un intervalle moyen, on choisira conventionnellement d'affecter à Nc(1,l) la valeur de Nref pour que les tests soient possibles dès le premier véhicule.
Une variante du procédé selon l'invention mise en oeuvre dans le dispositif déjà décrit permet d'améliorer encore les facultés d'anticipation.
Cette variante est schématisée sur le diagrame partiel de la figure 6. Un test complémentaire P est intercalé entre l'étape G et le test H (tout le reste du diagramme étant conforme à celui de la figure 5). Dans ce cas l'étape G intègre un calcul supplémentaire:
On calcule et associe à chaque véhicule de rang i un intervalle de temps, dit intervalle maximum 8Timax, défini comme devant séparer chaque véhicule cible lorsque le véhicule de rang i s'apprête à sortir de la zone et que le nombre de référence Nref de véhicules cibles régulièrement éspacés est présent dans la zone. On calculera cette valeur à partir de la valeur de la vitesse Vi mesurée, du nombre de référence Nref, et de la longueur de la zone L, on aura 6Timax=L/[ (Nref-1)*ViJ.
La valeur de cet intervalle associée au véhicule dont le nombre calculé est validé sera dite également validée et sera celle utilisée dans le test P.
Ce test P compare l'intervalle maximum validé avec l'intervalle moyen validé. Si 8Tm(i,j) S 8Timax, le test H est effectué.. Dans le cas contraire (les deux premiers véhicules sont trop écartés) ont provoque les étapes E et L, c'est à dire décrémentation du compteur Nr (nombre réel), et validation de tous les paramètres (temps de déclenchement, intervalle moyen, nombre calculé, intervalle maximum) associés au véhicule de rang î+1.
Ainsi on peut ne pas tenir compte d'un véhicule cible trop nettement détaché des autres pour ne provoquer le déploiement des têtes que lorsque la colonne est engagée dans la zone.
Une autre variante du procédé permet d'améliorer également les performances d'anticipation.
Cette variante est schématisée sur le diagramme partiel de la figure 7.
Un test Q est intercalé entre l'étape G et le test H.
L'étape G intègre un nouveau calcul qui est simplement l'évaluation d'un intervalle de temps, dit intervalle complémentaire 8Tcomp, qui est égal au temps encore disponible avant l'instant de déclenchement validé.
Le test Q compare cet intervalle avec l'intervalle moyen validé GTm(i,j); si ssTcomp < ETm(i,j), on effectue le test
H, dans le cas contraire on attend un autre véhicule cible (test D); lorsque le test H est autorisé, un résultat négatif de ce test entraîne les étapes K et L, c'est à dire décrémentation du compteur et validation des paramètres associés au véhicule de rang i+1.
Ce test, effectué avant le test "nombre réel supérieur ou égal au nombre calculé"- permet d'avoir un contrôle complémentaire de la validité de l'anticipation proposée. En effet, le nombre calculé permet d'anticiper le nombre de véhicules devant être présents dans la zone, le coefficient d'anticipation étant p(i,j). Cette anticipation est basée sur une attente de p(i,j) véhicules cibles espacés les uns des autres de l'intervalle moyen validé ETm(i,j). Si l'anticipation est trop importante, (vitesse de véhicules importantes et espacement inter-véhicules réduit relativement au temps de déploiement), le déploiement risquerait, (avec la configuration du diagramme de la figure 5), d'être autorisé alors qu'il ne rentre plus de véhicules dans la zone et que le nombre calculé ne pourra pas être effectivement obtenu.Ainsi ce test permet de profiter de tout le temps disponible avant l'instant de déclenchement pour vérifier que les véhicules cibles continuent à pénétrer dans la zone avec l'intervalle inter-véhicules moyen évalué, la mesure de l'intervalle moyen pouvant alors se poursuivre et conduire à une meilleure évaluation du nombre calculé.
A titre d'exemple numérique, un dispositif selon l'invention comportant quatre tubes lanceurs, est disposé de façon à défendre une zone identique à celle représentée figure 1. Cette zone a une longueur L=200 mètres et une largeur de 100 mètres. Les tubes sont orientés de façon à ce que les têtes militaires tombent à la verticale des points 1 comme cela a été déjà décrit.
On souhaite que le dispositif détruise au moins 3 chars, ce qui impose par exemple ici la présence d'un nombre de référence Nref égal à 6 chars dans la zone lorsque le déploiement est achevé (efficacité des têtes militaires de 50%). Le temps de déploiement Tdep est de 8 secondes. Un premier véhicule du type souhaité est détecté, sa vitesse mesurée 1 est de 10 mètres/seconde. Le premier temps de déclenchement Tdl = (L/Rt1)-Tdep sera donc de 12 secondes.
L'intervalle maximum bTlmax sera égal à L/5tV1 c'est à dire à 4 secondes.
On voit donc que le déclenchement sera provoqué lorsque ce char aura parcouru une "zone réduite" de 120 mètres de long, le dispositif anticipant l'entrée de véhicules pendant les derniers 80 mètres du parcours du char de tête. On voit ainsi que pour des véhicules parcourant une faible distance pendant le temps de déploiement, la zone réduite aura sensiblement même longueur que la zone complète et que l'anticipation pourra ne porter que sur un seul char.
Un deuxième char pénètre dans la zone à l'issue d'un temps ST(1,2) égal à 7 secondes. Ce premier intervalle va donner la première valeur validée de l'intervalle moyen: ôTm(1,2)= 7 secondes et la valeur Nc(1,2)=5.
Un troisième char pénètre dans la zone avec ô'T(2,3)=3 secondes; on a alors bTm(1,3)=5 secondes et Nc(1,3)=5.
Dans le même temps, temps moyens et nombre calculé associés au deuxième chars sont respectivement égaux à:
ÔTm(2,3)=3 secondes et Suc(2,3)=4 ; la vitesse V2 a été mesurée égale à 10 m/s la zone réduite associée au deuxième char est identique à celle du premier char mais l'instant de déclenchement Td2 est maintenant égal à 12 secondes + 7 secondes Td2=19 secondes.
A l'issue du temps Td112 secondes, le nombre réel de chars detectés est égal à 3, le déploiement n'est donc pas commandé et les paramètres validés sont ceux correspondant au deuxième char détecté: bTm(2,3)=3 secondes et Ne(2,3)=4
Un quatrième char pénètre dans la zone avec 8T(3,4)=3 secondes, donc 6tu(2,4)=3 secondes et Nc(2,4)=4.
Mais Td2 étant égal à 19 secondes, à l'entrée du quatrième char il reste encore 8Tcomp=6secondes, le dispositif "a continuer à surveiller la zone pendant ces 6 secondes; un cinquième char pénètre avec 8T(4,6)=3 secondes, donc 6Tm(2,5)=3 secondes et Nu(2,5)=4. Le nombre réel (Nr=4) est égal au nombre calculé le déploiement peut être autorisé,
Un autre avantage du dispositif selon l'invention est la possibilité qu'il offre de protéger des zones de dimensions très variables. La figure 8 montre une zone constituée par deux sous-zone 23 et 24 de mêmes dimensions, disposées en série, c'est à dire qu'elles sont adjacentes et que la sortie de l'une (sous-zone 23), correspond à l'entrée de l'autre (sous-zone 24).Chaque sous-zone est protégée par un dispositif semblable à celui précédemment décrit, et comportant donc un détecteur 3 et un module de lancement 4.
Les modules de lancement seront totalement identiques, mais seul un module de commande sera opérationnel, recevra les informations provenant des deux détecteurs, et commandera le déploiement à l'instant calculé. Une telle disposition permet à l'aide de plusieurs dispositifs de défense de zone modulaires, de protéger des zones de grandes longueur, et en particulier des routes.Les instants de déclenchement et les nombres calculés seront déterminés comme précédemment à partir des informations provenant du premier détecteur défendant la zone, et les dimensions de zone programmées dans le module de commande seront celles de la zone totale; mais dans une telle configuration le nombre de référence sera calculé globalement pour l'ensemble de la zone comme étant une transformation fonctionnelle des nombres de références partiels relatifs à chaque sous zone (nombres partiels, en principe tous égaux si tous les modules de lancement, toutes les dimensions des sous zones et les nombres de véhicules à détruire dans chaque sous-zone sont identiques).
Les informations provenant du ou des détecteurs complémentaires seront utilisées pour corriger les valeurs des instants de déclenchement. En effet il devient possible ici de suivre vitesse et position du véhicule de tête, et donc, même pour une zone totale de grande longueur, de réévaluer la valeur du temps de déclenchement au moment du passage de ce véhicule dans la dernière sous zone dont les dimensions plus réduite que celles de l'ensemble garantissent une meilleure approximation.
La figure 9 montre une zone constituée par deux sous zones disposées en parallèle, c'est à dire qu'elles sont adjacentes et que leurs entrées sont sensiblement dans le même plan.
Comme dans le cas précédent les deux dispositifs de défense sont identiques, mais dans ce cas particulier les deux modules de commandes calculent et valident partiellement pour chaque sous zone les temps de déclenchement. Le déploiement de l'ensemble des têtes militaires sera provoqué au bout d'un temps de déclenchement, dit validé globalement, qui sera choisi le plus faible des deux temps validés dans chaque sous zone, les nombres calculés et validés pour chaque sous zone étant calculés par référence avec ce temps de déclenchement validé globalement.
Le traitement des informations sera dans ce cas sensiblement différent. La longueur totale de la zone est égale à celle de chaque sous zone, le premier véhicule cible détecté -provoquera la mise en position de travail du dispositif et l'évaluation des temps de déclenchement, du temps de déclenchement validé globalement et des nombres calculés successifs associés à ce dernier.
Le déploiement de l'ensemble des têtes militaires ne sera autorisé que si l'efficacité minimale demandée lors de la mise en place est assurée et cela sera vrai si, dans chaque sous zone, le nombre réel de véhicules détectés est supérieur ou égal au nombre calculé pour cette sous zone, ou bien si le nombre réel dans une sous zone est supérieur ou égal au nombre calculé dans l'autre sous zone et réciproquement.Ainsi pour ce cas particulier à deux sous zone 23, 24 il faudra que soient vérifiées, à l'instant de déclenchement globalement validé Td = Min (Td23,Td24), les inégalités:
(Nr23 > Suc23) et (nu24 ' Nc24) ou bien
(sur23 2 Nc24) et (Nr24 > Nc23)
En généralisant à un nombre X de sous zones parallèles, on pourra définir un ensemble ' de X nombres réels, un ensemble de X nombres calculés et un ensemble de X temps de déclenchement. Le temps de déclenchement pris en compte pour la zone totale sera le plus faible des X temps de déclenchement.Le déclenchement ne sera autorisé que si X relations d'inégalités entre les nombres réels et les nombres calculés sont vérifiées en même temps, l'ensemble de ces X relations d'inégalités constituant une application bijective entre l'ensemble des X nombres réels et l'ensemble des X nombres calculés (un calcul simple montre qu'il y a X! applications bijectives possibles, et pouvant donc autoriser le déclenchement).
On voit l'interêt d'une telle configuration pour protéger de larges zones de terrain.
Il est enfin possible de défendre une zone de dimensions importantes et de forme complexe en combinant des sous-zones parallèles avec des sous-zones séries. L'avantage présenté par l'invention étant de permettre d'obtenir un tel résultat par une combinaison apparemment simple de dispositifs de défense de zone élémentaires mais assurant un résultat global supérieur à celui de chaque dispositif pris isolement, un seul calculateur centralisant toutes les informations relatives aux sous-zones et commandant les différents déploiements.

Claims (18)

1 - Procédé utilisant'un système de défense de zone (1) contre la
-on provoque le lancement de têtes militaires, aptes à se déployer au dessus de la zone à protéger et à détecter chaeune de façon autonome un véhicule cible afin de l'agresser, ce lancement intervenant à un instant, dit instant de déclenchement, tel que un nombre minimal de véhicules cibles, dit nombre de référence Nref, soit présent dans la zone lorsque le déploiement est achevé, ce nombre de référence étant fonction de la quantité minimale de véhicules souhaitée et de l'efficacité des têtes militaires.
-on définit également les caractéristiques dimensionnelles de la zone å protéger (1)
-on définit au préalable les caractéristiques de poids ou de dimensions ainsi que la quantité minimale de véhicules à détruire, dits véhicules cibles, ayant lesdites caractéristiques
pXnétration de véhicules, caractérisé en ce que
2 - Procédé utilisant un système de défense de zone selon la revendication 1, caractérisé en ce que
-on mesure en un endroit, voisin ou touchant la zone (1), la vitesse d'un véhicule cible donné, l'instant de déclenchement étant alors tel que, lorsque le déploiement est achevé, ledit véhicule se trouve au voisinage de la sortie de la zone et est encore vulnérable
-on évalue, à partir de cette mesure, le nombre de véhicules cibles devant se trouver dans la zone à l'instant de déclenchement pour que le nombre de référence soit obtenu à la fin du déploiement, ce nombre est appelé nombre calculé
-on compte le nombre réel de véhicules cibles pénétrant dans la zone à la suite dudit véhicule, le lancement des têtes militaires n'étant autorisé que si, à l'instant de déclenchement, le nombre réel est supérieur ou égal au nombre calculé.
3 - Procédé utilisant un système de défense de zone selon la revendication 2, caractérisé en ce que
-on mesure en un endroit voisin ou touchant la zone, la vitesse du premier véhicule cible détecté et on en déduit un premier instant de déclenchement et un premier nombre calculé
-on mesure les vitesses de tous les autres véhicules cibles pénétrant dans la zone ainsi que les- intervalles de temps inter-véhicules séparant le passage de deux véhicules consécutifs et on associe à chacun d'eux un instant de déclenchement, correspondant à son arrivée au voisinage de la sortie de la zone dans une position encore vulnérable, ainsi qu'un nombre calculé
-si au premier instant de déclenchement le nombre réel de véhicules cibles est inférieur.au premier nombre calculé, on abandonne cette première valeur de l'instant de déclenchement et ce premier nombre calculé, et on prend en compte les valeurs correspondantes de ces deus paramètres qui étaient associées au deuxième véhicule cible ayant pénétré dans la zone, le déclenchement n'intervenant alors que si le nouveau nombre réel de véhicules présents dans la zone après abandon du premier véhicule est supérieur ou égal au nouveau nombre calculé, les valeurs ainsi prise en compte de l'instant de déclenchement et du nombre calculé sont dites validées.
4-Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que, lorsqu a un instant de déclenchement validé, associé à un véhicule de rang i donné, le nombre réel Nr de véhicules cibles est inférieur au nombre calculé Nci validé correspondant à ce véhicule de rang i, on valide alors l'instant de déclenchement et le nombre calculé Nc(i+1) qui sont associés au véhicule de rang i+l .
5-Procédé selon une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que tout nombre calculé associé à un véhicule est égal au nombre de référence Nref diminué d'un coefficient d'anticipation.
6-Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que les coefficients d'anticipation associés à chaque véhicule cible sont corrigés à chaque pénétration d'un nouveau véhicule cible dans la zone.
7-Procédé permettant de défendre une zone selon la revendication 6, caractérisé en ce que, pour une colonne de véhicules cibles traversant la zone et telle que l'instant de déclenchement validé soit associé au véhicule de rang i, c'est à dire telle que le véhicule de rang i soit considéré comme véhicule de tête
-on calcule pour chaque véhicule de rang j pénétrant dans la zone un intervalle de temps moyen validé 6Tm(i,j), défini comme la moyenne arithmétique des intervalles de temps 'inter-véhicules mesurés à partir du véhicule de rang i
-on calcule le coefficient d'anticipation validé comme étant la partie entière du rapport entre le temps de déploiement des têtes militaires et l'intervalle de temps moyen et on en déduit le nombre calculé validé associé au véhicule de rang i au moment de l'entrée du véhicule de rang j
-on calcule de même les intervalles moyens, les coefficients d'anticipation et les nombres calculés associés aux véhicules compris entre le véhicule de rang i et le véhicule de rang j.
8- Procédé selon une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que:
-on calcule et associe à chaque véhicule de rang i un intervalle de temps, dit intervalle maximum 8Timax, défini comme devant séparer chaque véhicule cible lorsque le véhicule de rang i s' apprête à sortir de la zone et que le nombre de référence Nref de véhicules, régulièrement espacés est présent dans la zone
-on compare la valeur de l'intervalle maximum validé associé au véhicule dont l'instant de déclenchement est validé avec la valeur validée de l'intervalle moyen
-si cette dernière est supérieure à l'intervalle maximum validé, on valide alors les valeurs de l'instant de déclenchement, de l'intervalle moyen et du nombre calculé qui sont associées au véhicule de rang i+l.
9-Procédé selon une des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que:
-on évalue constamment un intervalle de temps, dit intervalle complémentaire 6Tcomp, égal au temps encore disponible avant l'instant de déclenchement validé
-on compare cet intervalle complémentaire avec la valeur de l'intervalle moyen validé correspondant au véhicule de rang i
-si l'intervalle complémentaire est inférieur ou égal à l'intervalle moyen validé, on autorise la comparaison entre le nombre réel et le nombre calculé validé, sinon on attend un autre véhicule cible
-si le nombre réel est alors inférieur au nombre calculé, on valide alors les valeurs de l'instant de déclenchement, de l'intervalle moyen et du nombre calculé associées au véhicule de rang i+l.
10-Dispositif permettant de mettre en oeuvre le procédé selon les revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un détecteur (3) associé à au moins un module (4) de lancement de têtes militaires ainsi qu'un calculateur (18) recevant les informations concernant les véhicules fournies par le ou les détecteurs et provoquant le lancement des têtes militaires à un instant de déclenchement.
-une position de travail, dans laquelle le calculateur (18) élabore-les instants de déclenchement et les nombres calculés, cette position étant adoptée à la détection d'un premier véhicule cible.
-une position de veille, dans laquelle seuls les détecteurs sont actifs
11-Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte deux positions de fonctionnement:
12-Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que le passage d'une position de fonctionnement à l'autre et/ou la mise en place des caractéristiques concernant les véhicules cibles peuvent être commandés à distance.
13-Dispositif selon les revendications 11 ou 12, et permettant la mise en oeuvre du procédé selon les revendications 4 à 9, caractérisé en ce que le passage en position de veille intervient automatiquement si à un instant de déclenchement validé, et associé à un véhicule cible de rang i, le nombre réel est inférieur au nombre calculé correspondant audit véhicule et si aucun autre véhicule cible n'est présent dans la zone.
14-Dispositif selon les revendications 10 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux paires détecteur-module de lancement, chaque paire permettant de défendre une sous-zone (23,24), la réunion des différentes sous-zones constituant la zone (1) défendue par le dispositif.
15-Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que au moins deux sous-zones sont dites en série, c'est à dire qu'elles sont adjacentes et que la sortie de l'une correspond à l'entrée de l'autre.
16-Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que au moins deux sous-zones sont dites en parallèle, c'est à dire qu'elles sont adjacentes et que leurs entrées sont sensiblement dans le même plan.
17-Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que le calculateur (18) reçoit les informations provenant de chaque sous-zone série et les utilise pour corriger les valeurs des instants de déclenchement et des nombres calculés définis à partir de la première sous-zone pénétrée.
18-Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que le déploiement est autorisé si à un instant de déclenchement, les ensembles des nombres réels et des nombres calculés relatifs à X sous-zones parallèles sont reliés par une application bijective telle que il existe X relations d'inégalité entre les nombres réels et les nombres calculés, inégalités du type: nombre réeL dans une sous-zone supérieur ou égal au nombre calculé dans une autre sous-zone, les différentes inégalités possibles étant obtenues par permutation d'un des ensembles de nombres.
FR8715389A 1987-11-06 1987-11-06 Procede et dispositif de mise en oeuvre d'un systeme de defense de zone contre la penetration de vehicules Expired - Fee Related FR2622964B1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR8715389A FR2622964B1 (fr) 1987-11-06 1987-11-06 Procede et dispositif de mise en oeuvre d'un systeme de defense de zone contre la penetration de vehicules

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR8715389A FR2622964B1 (fr) 1987-11-06 1987-11-06 Procede et dispositif de mise en oeuvre d'un systeme de defense de zone contre la penetration de vehicules

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR2622964A1 true FR2622964A1 (fr) 1989-05-12
FR2622964B1 FR2622964B1 (fr) 1993-02-19

Family

ID=9356549

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR8715389A Expired - Fee Related FR2622964B1 (fr) 1987-11-06 1987-11-06 Procede et dispositif de mise en oeuvre d'un systeme de defense de zone contre la penetration de vehicules

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR2622964B1 (fr)

Cited By (8)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0380390A2 (fr) * 1989-01-27 1990-08-01 Societe D'etudes, De Realisations Et D'applications Techniques (S.E.R.A.T.) Allumeur de mine programmable autonome
EP0450118A1 (fr) * 1988-05-27 1991-10-09 David Cohen Fusée de proximité pour mine
FR2676536A1 (fr) * 1991-05-15 1992-11-20 Alsetex Systeme progressif de defense d'une zone contre les intrusions.
FR2722873A1 (fr) * 1994-07-22 1996-01-26 Diehl Gmbh & Co Systeme de protection d'une cible contre des missiles
WO2001046010A2 (fr) * 1999-12-20 2001-06-28 Metal Storm Limited Interdiction de zone
GB2380244A (en) * 2001-08-13 2003-04-02 Michael Joseph Zabrana Automated defence system
EP1467171A1 (fr) * 2003-04-08 2004-10-13 Serhiy Oleksandrovych Shumov Système de protection actif
US7637195B2 (en) 1999-11-03 2009-12-29 Metal Storm Limited Set defence means

Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US2450407A (en) * 1943-07-30 1948-10-05 Jr James E Bartgis Mine
US2456657A (en) * 1944-12-19 1948-12-21 Hale F Vagts Explosive land mine
US3913484A (en) * 1971-02-03 1975-10-21 Us Army Electronic counting fuze
FR1605558A (en) * 1968-09-18 1980-07-25 Small ground-to-ground missile - has multiple detector including IR, seismic or magnetic sensors for guidance in triple phase trajectory
US4254475A (en) * 1979-03-12 1981-03-03 Raytheon Company Microprocessor having dual frequency clock
FR2518734A1 (fr) * 1981-12-22 1983-06-24 France Etat Systeme de defense de zone a effet de saturation

Patent Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US2450407A (en) * 1943-07-30 1948-10-05 Jr James E Bartgis Mine
US2456657A (en) * 1944-12-19 1948-12-21 Hale F Vagts Explosive land mine
FR1605558A (en) * 1968-09-18 1980-07-25 Small ground-to-ground missile - has multiple detector including IR, seismic or magnetic sensors for guidance in triple phase trajectory
US3913484A (en) * 1971-02-03 1975-10-21 Us Army Electronic counting fuze
US4254475A (en) * 1979-03-12 1981-03-03 Raytheon Company Microprocessor having dual frequency clock
FR2518734A1 (fr) * 1981-12-22 1983-06-24 France Etat Systeme de defense de zone a effet de saturation

Cited By (11)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0450118A1 (fr) * 1988-05-27 1991-10-09 David Cohen Fusée de proximité pour mine
EP0380390A2 (fr) * 1989-01-27 1990-08-01 Societe D'etudes, De Realisations Et D'applications Techniques (S.E.R.A.T.) Allumeur de mine programmable autonome
EP0380390A3 (fr) * 1989-01-27 1990-08-29 Societe D'etudes, De Realisations Et D'applications Techniques (S.E.R.A.T.) Allumeur de mine programmable autonome
FR2676536A1 (fr) * 1991-05-15 1992-11-20 Alsetex Systeme progressif de defense d'une zone contre les intrusions.
FR2722873A1 (fr) * 1994-07-22 1996-01-26 Diehl Gmbh & Co Systeme de protection d'une cible contre des missiles
US7637195B2 (en) 1999-11-03 2009-12-29 Metal Storm Limited Set defence means
WO2001046010A2 (fr) * 1999-12-20 2001-06-28 Metal Storm Limited Interdiction de zone
WO2001046010A3 (fr) * 1999-12-20 2001-12-06 Metal Storm Ltd Interdiction de zone
GB2380244A (en) * 2001-08-13 2003-04-02 Michael Joseph Zabrana Automated defence system
GB2380244B (en) * 2001-08-13 2006-02-15 Joseph Zabrana Michael Automated Sound Missile and Associated Defence System
EP1467171A1 (fr) * 2003-04-08 2004-10-13 Serhiy Oleksandrovych Shumov Système de protection actif

Also Published As

Publication number Publication date
FR2622964B1 (fr) 1993-02-19

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP0273787B1 (fr) Mine à tir indirect d&#39;attaque de véhicule blindé
FR2622964A1 (fr) Procede et dispositif de mise en oeuvre d&#39;un systeme de defense de zone contre la penetration de vehicules
FR2483067A1 (fr) Procede et dispositif destines a eviter des coups defectueux d&#39;appareils de tir automatiques
EP1852712B1 (fr) Dispositif de protection mettant en oeuvre un dispositif de détection et au moins un module de contrôle
FR2541444A1 (fr) Dispositif de detection a distance du type mine et systeme de tir comportant de tels dispositifs
FR2676536A1 (fr) Systeme progressif de defense d&#39;une zone contre les intrusions.
EP0454539B1 (fr) Système de commande de mise à feu avec retards programmables pour projectile comportant au moins une charge militaire
EP1096219B1 (fr) Procédé et système pour détecter une menace tirée sur un objet fixe ou mobile
FR2620814A1 (fr) Systeme de detecteurs
FR2726360A1 (fr) Procede d&#39;elaboration d&#39;un ordre d&#39;allumage automatique pour un piege antichar et allumeur pour la mise en oeuvre du procede
FR2665954A1 (fr) Procede de commande de mise a feu d&#39;une mine, et mine pourvue d&#39;un dispositif de declenchement fonctionnant selon ce procede.
FR2559069A1 (fr) Dispositif et procede de securite contre les incendies et les explosions pour le stockage des matieres combustibles ou explosives
FR2728676A1 (fr) Systeme de commande de mise a feu de charges pyrotechniques a action horizontale
EP0540395B1 (fr) Dispositif de détection passive d&#39;un tir d&#39;artillerie ou analogue
FR2518733A1 (fr) Systeme de defense de zone a plate-forme d&#39;observation
FR2860065A1 (fr) Systeme de protection d&#39;une cible
FR2518737A1 (fr) Systeme de defense de zone a grenade gyroplanante
WO2013144502A1 (fr) Procede d&#39;acquisition des coordonnees d&#39;un point de declenchement d&#39;un projectile et conduite de tir mettant en œuvre un tel procede
FR2805642A1 (fr) Dispositif de protection d&#39;une zone de terrain contre les menaces ennemies
EP1882204B1 (fr) Tete optique pour detecteur de depart de missiles ou autre equipement de veille
FR2678060A1 (fr) Procede et dispositif de mise a feu selective d&#39;arme a action horizontale.
FR2612288A1 (fr) Munition de survol a charge basculante
FR2936046A1 (fr) Dispositif de defense d&#39;une plate-forme.
FR3005359A1 (fr) Procede et dispositif de protection des aeronefs basse altitude vis-a-vis des missiles sol/air
EP0380390A2 (fr) Allumeur de mine programmable autonome

Legal Events

Date Code Title Description
TP Transmission of property
ST Notification of lapse