FR2619235A1 - Dispositif de reconnaissance de la valeur de pieces de monnaie - Google Patents

Abstract

Un premier enroulement 1, auquel un oscillateur 3 délivre une tension primaire P, et un deuxième enroulement 2, couplé audit premier enroulement 1, sont disposés de part et d'autre d'un trajet 11 suivi par la pièce 15 dont la valeur est à reconnaître. Un circuit 5 de mesure de l'amplitude A de la tension apparaissant aux bornes du deuxième enroulement 2 et un circuit 6 de mesure de la phase PH de cette tension, sont reliés à des circuits de traitement 7, 8 qui délivrent un signal VP de reconnaissance de la valeur de la pièce 15 lorsque les variations de ladite amplitude A et de ladite phase PH sont respectivement conformes à un gabarit d'amplitude et à un gabarit de phase caractéristiques de la valeur de la pièce 15.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de reconnaissance d'au moins une des valeurs possibles d'une pièce de monnaie, comprenant des moyens de guidage de ladite pièce selon un trajet, des moyens électromagnetiques disposés à proximité dudit trajet, et des moyens électroniques, reliés aux moyens électromagnétiques, pour délivrer un signal de reconnaissance de ladite valeur.

Un tel dispositif est par exemple utilisé dans les appareils encaissant ou restituant des sommes d'argent sous forme de pièces de monnaie, et en particulier dans les appareils publics de téléphone, ou "publiphones",
Dans ces appareils, l'usager introduit ses pièces de monnaie dans une fente, à partir de laquelle celles-ci sont guidées vers un receptacle par les moyens de guidage du dispositif de reconnaissance, qui reconnatt leur valeur au passage.Un circuit de calcul, par exemple à microprocesseur, reçoit les signaux de reconnaissance correspondant aux pièces successivement introduites et calcule le-montant de la somme introduite pour gérer en conséquence l'appa reil Naturellement, un tel dispositif de reconnaissance est également utilisé, dans le cas où l'appareil rend la monnaie, pour la restitution de pièces de monnaie à l'usager.

On connaît déjà un appareil du type défini ci-dessus, dans lequel les moyens électromagnétiques comprennent un enroulement disposé au voisinage d'une partie du trajet et les moyens électroniques un oecillateur comportant, dans sa boucle de réaction, un circuit oscillant comprenant la self de l'enroulement. En l'absence de pièce, l'o. scillateur oscille à une certaine fréquence. Lorsque la pièce, guidée le long du trajet, passe à proximité de l'enroulement, il se produit, par couplage, une modification de la valeur de la fréquence des oscillations. La mesure de cette variation de fréquence permet alors de reconnaitre la valeur de la pièce.

Toutefois, un tel' dispositif souffre du fait qu'il existe une dispersion des variations de fréquence produites par différentes pièces de même valeur, dispersion qui rend le réglage du dispositif délicat. En effet, si le dispositif est réglé pour reconnaltre à coup sur la valeur d'une pièce, il risque de reconnaltre, à tort, cette valeur pour beaucoup de pièces fausses, ou ayant en réalité une autre valeur.

Par contre, si le dispositif est réglé pour éviter de re connattre à tort le plus grand nombre possible de pièces fausses, par exemple, il risque de ne pas reconnaitre non plus de nombreuses pièces ayant en réalité la bonne valeur.

Il faut donc, avec ce dispositif connu, régler les critères de reconnaissance de façon à réaliser un compromis entre un faible taux de "fausses reconnaissances" de pièces fausses ou n'ayant pas la bonne valeur et un faible taux de "non-reconnaissances" de pièces ayant la bonne valeur.

La présente invention vise à pallier cet inconvénient en procurant un dispositif du type défini ci-dessus, facile à régler pour obtenir b la fois un faible taux de "fausses reconnaissances" et un faible taux de "non-reconnaissances".

A cet effet, elle a pour objet un dispositif du type défini ci-dessus, caractérisé par le fait que - les dits moyens électromagnétiques comprennent un premier et un deuxième enroulements couplés entre eux et disposés de part et d'autre dudit trajet, et, - les dits moyens électroniques comprennent - des moyens pour appliquer une tension périodique primaire, d'amplitude déterminée, audit premier enroulement et donc pour créer, par couplage, une tension secondaire dans ledit deuxième enroulement, - des moyens de mesure de l'amplitude de la tension se condaire, - des moyens de mesure de la phase de la tension secondaire par rapport à la tension primaire, et, - des moyens de traitement, reliés aux dits moyens de mesure de l'amplitude et de la phase, agencés pour délivrer ledit signal de reconnaissance lorsque les variations de l'amplitude et de la phase, lors du passage de ladite pièce, le long du dit trajet, sont respectivement conformes à un gabarit d'amplitude et à un gabarit de phase, gabarits caractéristiques de ladite valeur possible de ladite pièce.

Dans le dispositif de l'invention, la variation d'amplitude la tension secondaire dépend principalement de la perméabilité magnétique du matériau dans lequel est réalisé la pièce de monnaie, de son épaisseur et, dans une moindre mesure, de son diamètre. Par contre, la variation de phase de la tension secondaire dépend principalement de la conductivité électrique du matériau de la pièce, de son diamètre, et aussi du motif frappé sur la pièce. En effet, la demanderesse a observé que la phase de la tension secondaire est liée aux courants de Foucault qui apparaissent dans la pièce. Cependant, à cause du phénomène bien connu de I'homme demétier sous le nom effet de peau", ces courants de Foucault restent localisés au voisinage de la surface de la pièce, à l'intérieur d'une couche de faible épaisseur.Ceci explique le fait que le motif frappé sur la pièce, qui est à l'origine de déformations de la surface et donc d'irrégularités dans la couche qui est le siège des courants de Foucault, a une influence sur la variation de phase de la tension secondaire. Ceci explique également le fait que, par contre, l'épaisseur de la pièce n'a qu'une très faible influence sur cette variation de phase.

Ainsi, dans le dipositif de l'invention, du fait que les différents paramètres qui sont susceptibles de caractériser la pièce interviennent de façon pratiquement séparée dans les variations d'amplitude et de phase de la tension secondaire, il y a très peu de chances que deux pièces de valeurs différentes donnent lieu à des variations comparables, à la fois sur I'amplitud et sur la phase de la tension secondaire.Par exemple,/ces deux pièces sont réalisées dans des matériaux dont la perméabilité magnétique est voisine, ceci peut être à l'origine d'une similitude dans les variations d'amplitude de la tension secondaire,
de surtout si,gles diamètres des pièces sont voisins l'un de l'autre.Cette ambiguité peut néanmoins être levée, dans le dispositif de l'invention, grâce à la variation de phase, car il y a peu de chance pour que les conductivités, les motifs frappés et les diamètres des deux pièces soient assez voisins pour donner lieu à des variations de phases comparables.

Avantageusement, il est prévu - des moyens de détection d'au moins un instant de passage de ladite pièce en un point déterminé dudit trajet, et - lesdits moyens de traitement sont reliés auxdits moyens de détection, et ils sont agencés pour - mémoriser les valeurs desdites variations d'amplitude et de phase audit instant, - comparer chacune desdites valeurs mémorisées à deux valeurs extrèmes d'une plage définie par chacun desdits gabarits pour ledit instant, et, - délivrer ledit signal de reconnaissance lorsque lesdites valeurs mémorisées sont toutes comprises à l'intérieur desdites plages.

Le dispositif ainsi réalisé est de conception simple et peut néanmoins être sûr, lorsque, par exemple, sont prévues plusieurs mémorisations et comparaisons successives pour une suite d'instants représentant un échantillonnage temporel de l'intervalle de temps pendant lequel la pièce influence le couplage entre les deux enroulements. En effet, il est clair que l'évolution temporelle des variations d'amplitude et de phase de la tension secondaire, au cours du passage de la pièce, dépendent fortement de sa forme et qu'un échantillonnage temporel de ces évolutions introduit un nouVeau facteur de discrimination.

Avantageusement encore, lesdits moyens de détection comprennent des moyens pour détecter l'instant où ladite amplitude et ladite phase passent chacune par un extremum.

Le dispositif ainsi réalisé a un faible taux de'pannes, dans la mesure où les moyens pour détecter l'instant de l'extremum sont des moyens électroniques qui ne mettent en oeuvre aucun capteur mécanique ou optique détectant le passage de la pièce en un point déterminé du trajet. En effet, comme cela est connu, les appareils automatiques comme les publiphones sont en général placés dans un environnement difficile, susceptible de provoquer un mauvais fonctionnement des capteurs mécaniques, et un encrassement des capteurs optiques.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante de deux formes de réalisation du dispositif de l'invention, faites en se référant aux dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 représente un schéma par blocs du dispositif de l'invention, - la figure 2 représente, de façon plus détaillée, le circuit de mesure d'amplitude du dispositif de la figure 1, - la figure 3 représente, de façon plus détaillée, le circuit de mesure de phase du dispositif de la figure 1, - la figure 4 représente une variante du dispositif de la figure 1, - la figure 5 représente un-diagramme temporel des variations d'amplitude et de phase, ainsi que les gabarits correspondants, de la tension secondaire dans le dispositif de la figure 1, et, - la figure 6 représente un diagramme temporel des variations d'amplitude et de phase, ainsi que les gabarits correspondants, de la tension secondaire dans le dispositif de la figure 4.

En se référant à la figure 1, un dispositif de reconnais sance d'au moins une des valeurs possibles d'une pièce de monnaie est maintenant décrit.

Un tel dispositif est par exemple utilisé dans un publiphone, pour vérifier ou reconnaitre la valeur des pièces de monnaie qu'un usager introduit successivement dans lap- pareil pour régler le prix de la communication téléphonique qu'il désire établir, ou qu'il a déjà établi et quil désire prolonger.

Afin de simplifier l'exposé qui va suivre, il sera supposé que le dispositif est agencé pour reconnaître seulement une des valeurs possibles des pièces de monnaie susceptibles d'être introduites par l'usager. Par exemple, pour une utilisation en France, le dispositif reconnaitra seulement les pièces de un Franc, et rejettera toutes les pièces de valeur différente, et, naturellement, les pièces fausses. Un tel dispositif sera utilisé tel quel sur un publiphone n'acceptant que les pièces de un Franc. Il est clair alors, que pour un publiphone acceptant les pièces de un, deux, cinq et dix Francs, et pourvu à cet effet de quatre fentes d'introduction des pièces, c'est à dire une par valeur acceptée, il faudra prévoir quatre dispositifs du type décrit.

Cependant, et comme céla apparaltra mieux dans la suite, une modification du dispositif lui permettant de reconnat- tre plusieurs des valeurs possibles d'une pièce de monnaie quelconque est à la portée de l'homme de métier. Un tel dispositif est alors utilisable sur les publiphones ou autres appareils automatiques qui, pourvus d'une unique fente d'introduction des pièces, acceptent les pièces de un, deux, cinq et dix Francs par exemple, et en reconnaissent la valeur.

Le dispositif de l'invention comprend, entre la fente d'introduction et le réceptacle à pièces du publiphone, une glissière de guidage des pièces selon un certain trajet.

Sur la figure 1, la fente d'introduction et le réceptacle ne sont pas représentés dans un souci de simplicité, et le trajet Il est schématisé par deux traits pointillés.

Comme cela est connu et sous l'action par exemple de la pesanteur, chaque pièce 15 est entrainée le long du trajet 11 dans le sens de la flèche 16.

De part et d'autre du trajet Il sont disposés un premier enroulement 1 et un deuxième enroulement 2, suffisamment proches l'un de l'autre et agencés de façon connue pour être couplés par couplage électromagnétique.

Un oscillateur 3 délivre une tension P, ici sinusoïdale, au premier enroulement 1. Cette tension, appelée tension primaire, est de fréquence ici égale à 15,6 kHz, et d'amplitude fixe. Comme les deux enroulements 1 et 2 sont couplés, il apparat une tension secondaire aux bornes du deuxième enroulement 2.

Un amplificateur 4 amplifie la tension secondaire et délivre en sortie une tension S.

Un circuit 5 de mesure de l'amplitude de la tension secondaire est pourvu ici d'une entrée analogique à laquelle est appliquée la tension S, d'une sortie numérique délivrant un signal A, et d'une entrée de commande binaire, recevant un signal CA.

Un circuit 6 de mesure de la phase de la tension secondaire re est pourvu ici de deux entrées analogiques auxquels sont appliquées les tensions P et S, respectivement, d'une sortie numérique délivrant un signal PH et d'une entrée de commande, binaire, recevant un signal CPH.

Un circuit de traitement électronique 8, ici à microproces seur, est pourvu de deux entrées numériques recevant les signaux A et PH respectivement, et d'une sortie, ici binaire, délivrant un signal Tov
Un circuit de traitement électronique 7, ici à microprocesseur, est pourvu de deux entrées numériques recevant les signaux A et PH respectivement, d'une entrée binaire recevant le signal To, de deux sorties binaires délivrant les signaux CA et CPH, respectivement, et d'une sortie numérique délivrant un signal VP de reconnaissance de la valeur de la pièce 15.

Avant de décrire, de façon plus détaillée, la structure de chacun des biocs qui viennent d'être énumérés, décrivons-en le fonctionnement.

En l'absence de pièce,.du fait du couplage entre les en roulements 1 et 2, la tension secondaire est d'amplitude fixe, et de phase déterminée par rapport à la tension primaire P. I1 en va de même de la tension S. Les signaux
A et PH sont donc constants.

Lorsque la pièce 15 se déplace le long du trajet 11, il se produit un changement dans le couplage qui se traduit par les variations temporelles représentées sur la figure 5.

Le signal A de mesure de l'amplitude passe par un minimum à l'instant to, qui représente l'instant où la pièce 15 est dans la position centrale où elle affecte le plus le couplage entre les enroulements 1 et 2. Le signal PH de mesure de la phase, supposée nulle en l'absence de pièce, passe, lui, par un maximum à l'instant t .

Le circuit de traitement 8 est agencé pour détecter l'instant to, et commander alors le passage au niveau haut du signal binaire To, normalement au niveau bas, pendant un bref intervalle de temps.

Le circuit de traitement 7 est agencé pour mémoriser les valeurs bAo et APHo des variations d'amplitude et de phase, respectivement, audit instant to détecté par le circuit de traitement 8.

Le circuit de traitement 7 compare alors la valeur Ao aux valeurs extrêmes Amo et A MO d'une plage d'amplitudes caractéristique de la valeur de la pièce 15, et, en même temps, la valeur PH aux valeurs extrêmes PHmo et PH
o mo MO d'une plage de phases caractéristique de la valeur de la pièce 15.

Si, comme cela est représenté sur la figure 5, les valeurs
Amo et AMO sont toutes deux comprises à l'intérieur des plages précédentes, le circuit de traitement 7 délivre le signal VP indiquant qu'il a reconnu la pièce.

Ainsi, on peut dire que les valeurs extrêmes Amo, A0,
PHmo et PMo définissent un gabarit d'amplitude 20 et un gabarit de phase 21, auxquels doivent être respectivement conformes les variations d'amplitude et de phase de la tension secondaire.

Comme l'homme de métier l'aura compris, les valeurs Amo, AMO, PHmo et PH MO définissant les gabarits sont établis de manière statistique, en faisant passer un grand nombre de pièces de un Franc, et aussi un grand nombre de pièces d 'une autre valeur, de pièces étrangères ou de fausses pièces qui sont le plus souvent utilisées à la place des pièces de un Franc. Comme cela a déjà été signalé, dans le dispositif de l'invention, il est facile de déterminer des gabarits pour obtenir en même temps un faible taux de fausses reconnaissances et un faible taux de non-reconnaissances.

Les circuits 5, 6, 7 et 8 du dispositif de la figure 1 sont maintenant décrits de façon plus détaillée.

Le circuit 5 comprend, en référence à la figure 2, un détecteur d'enveloppe 51, auquel est appliquée la tension
S, suivi d'un convertisseur analogique-numérique 52, délivrant le signal numérique A. L'entrée de commande de conversion reçoit le signal CA, qui commande des converti sions suffisamment rapprochées dans le temps pour que le signal A reproduise convenablement les variations d'amplitude de la tension S, c'est-à-dire de la tension secondaire.

Le circuit 6 comprend, en référence à la figure 3, deux circuits de mise en forme 61 et 62, auxquels sont appliquées les tensions Pet S respectivementi et qui délivrent des signaux rectangulaires de mEme fréquence et de même phase relative que les tensions P et S. Ces signaux de sortie des circuits de mise en forme 61 et 62 sont appliqués aux deux entrées d'un circuit OU exclusif 63. Une horloge 64, ici à 4 MHz, est reliée à une première entrée d'un circuit ET 65, dont la deuxième entrée est reliée à la sortie du circuit OU exclusif 63. La sortie du circuit
ET 65 est reliée à l'entrée d'un compteur 66 dont la sortie numérique délivre le signal PH. L'entrée de remise à zéro du compteur 66 reçoit le signal CPH.Le fonctionnement du circuit 6 est le suivant : la tension en sortie du circuit
OU exclusif 63 est au niveau haut pendant un temps qui représente le déphasage de la tension S par rapport à la tension P. Ce temps est mesuré par le compteur 66 qui compte le nombre d'impulsions de l'horloge 64 pendant que le signal de sortie du circuit OU exclusif 63 est au niveau haut.

Les circuits de traitement 7 ainsi que le circuit de traitement 8 sont des circuits à microprocesseur dont la conception est à la portée de l'homme de métier, à partir de la description qui a été donnée des fonctions qu'ils doivent réaliser. En particulier, pour la clarté de l'exposé, ces deux circuits ont été présentés comme étant séparés, mais, dans la pratique, ils pourront être regroupés, un unique microprocesseur, par exemple du type 84C41 de la
Société PHILIPS assurant les fonctions des circuits de traitement 7 et 8.

La figure 4 présente une variante de réalisation du dispositif de la figure 1, dans laquelle les circuits identiques portent les mêmes références et ne seront donc pas davantage décrits. Comme cela est représenté sur la figure 4, il est prévu, dans cette variante du dispositif, en plus de l'ensemble des circuits qui ont été décrits, un détecteur de proximité 9, ici de type optique, pour détecter l'instant de passage du bord 151 de la pièce 15 devant sa partie sensible, disposée en un point déterminé du trajet 11.

Le détecteur de proximité 9 délivre un signal binaire T1, au niveau haut pendant un bref intervalle de temps, au moment du passage, devant sa partie sensible, du bord 15, à une première entrée d'un circuit OU 10, qui reçoit sur sa deuxième entrée le signal T en sortie du circuit 8. La
o sortie du circuit OU 10 délivre un signal T à l'entrée binaire du circuit de traitement 7 qui recevait le signal
T dans le dispositif de la figure 1.

o
Le détecteur de proximité 9 est disposé pour que l'instant t1 de passage, devant sa partie sensible, du bord 151 de la pièce 15 soit différent de l'instant to où l'amplituåe o et la phase passent chacune par un extremum, et ici postérieur à cet instant t .

o
Le dispositif de la figure 4 fonctionne de façon analogue à celui du dispositif de la figure 1, mais le circuit de traitement 7 mémorise non seulement les valeurs A0 et hPHo déjà définies, mais aussi les valeurs hA1 et APH1, qui représentent les variations d'amplitude et de phase à l'instant t1, comme le montre la figure 6.

Ensuite, le circuit de traitement 7 compare, comme précédemment, EAo et hPHo aux valeurs extrèmes Amo, A MO' PHmo et PHMOî mais aussi A1 et PH1 à des valeurs extrêmes Ami,
AMi, PHmi et PHMi de plages correspondantes, comme le montre la figure 6.

Enfin, lorsque les quatre valeurs Ao, PHo, A1 et PH sont comprises à l'intérieur desdites plages, le circuit de traitement 7 délivre le signal de reconnaissance VP.

Comme on l'aura compris, le dispositif de la figure 4, qui met en oeuvre les gabarits 20' et 21' définis chacun par quatre valeurs, au lieu des gabarits 20 et 21 définis chacun par deux valeurs seulement, est plus sélectif que le dispositif de la figure 1 :aturellement, il est possible de prévoir d'autres détecteurs de proximité, tels que le détecteur 9, le long du trajet il, afin de détecter une série d'instants successifs comme les instants t et t1 où la pièce 15 passe en un point déterminé de ce trajet il et donc pour obtenir, à l'aide des gabarits correspondants, un dispositif tout à fait sélectif, si cela s'avère nécessaire.

Naturellement, dans le cas où la glissière définissant le trajet Il est agencée de manière telle que l'on puisse prévoir les différents instants de passage de la pièce 15 aux points déterminés du trajet Il à partir de la connaissance de son instant d'introduction dans la fente, il suffira de détecter cet instant d'introduction, et d'échantillonner convenablement, ensuite, les signaux A et PH, sans qu'il soit nécessaire de disposer un ou plusieurs détecteurs de proximité tels que le détecteur 9.

Il est à noter que dans le cas où l'on utilise un ou plusieurs détecteurs de proximité, le dispositif de l'invention, par exemple celui de la figure 4 peut continuer à fonctionner, même en cas de panne du détecteur 9, en uti lisant le mode de fonctionnement du dispositif de la figure 1. Ceci est particulièrement avantageux pour l'utilisation du dispositif de l'invention sur des publiphones disposés en environnement difficile, où des capteurs de proximité1 en général de type optique, peuvent être amenés à s'encrasser et à devenir inopérants. Ceci peut évidemment être détecté par le microprocesseur du circuit 7, qui revient alors au mode de fonctionnement où il compare seulement les extrema des variations d'amplitude et de phase aux valeurs extremes des plages des gabarits.

Naturellement, la présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation qui vient d'être décrite. Ainsi, et à titre d'exemple, le circuit 6 de mesure de phase pourrait être remplacé par tout circuit assurant la même fonction, par exemple un multiplicateur analogique suivi d'un filtre, lui même suivi d'un convertisseur analogique-numérique.

De même, il est évident que le dispositif de l'invention ne s'applique pas uniquement à la reconnaissance de la valeur de pièces de monnaie, mais aussi à la reconnaissance de la valeur de jetons ou objets équivalents, ou encore à la reconnaissance de la catégorie d'un objet susceptible d'appartenir, selon sa forme et la nature du matériau dans lequel il est réalisé, à une catégorie déterminée parmi plusieurs catégories possibles et connues à l'avance.

Enfin, dans le cas qui a été décrit d'un dispositif agencé pour reconnartre une seule valeur de pièce, par exemple la valeur "un Franc", il est suffisant que le signal VP soit un signal binaire, passant par exemple au niveau haut pour indiquer qu'une pièce a été reconnue. Par-contre, lorsque le dispositif est agencé pour reconnaStre plusieurs valeurs de pièces, le signal VP soit entre, évidemment, un signal numérique indiquant, à chaque fois qu'une pièce a été reconnue, la valeur de cette pièce.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif de reconnaissance d'au moins une des valeurs possibles d'une pièce de monnaie, comprenant des moyens de guidage de ladite pièce selon un trajet, des moyens électromagnétiques disposés à proximité dudit trajet, et des moyens électroniques, reliés aux moyens électromagnétiques, pour délivrer un signal de reconnaissance de ladite valeur, caractérisé par le fait que - les dits moyens électromagnétiques comprennent un premier (1) et un deuxième (2) enroulements couplés entre eux et disposés de part et d'autre dudit trajet (11), et, - les dits moyens électroniques comprennent - des moyens (3) pour appliquer une tension périodique primaire d'amplitude déterminée, audit premier enroulement (1) et donc pour créer, par couplage, une tension secondaire dans ledit deuxième enroulement (2) - des moyens (4, 5) de mesure de l'amplitude (A) de la tension secondaire, - des moyens (4, 6) de mesure de la phase (PH) de la tension secondaire par rapport à la tension primaire, et, - des moyens de traitement (7), reliés aux dits moyens (4, 5, 6) de mesure de l'amplitude (A) et de la phase (PH), agencés pour délivrer ledit signal de reconnaissance (VP) lorsque les variations de l'amplitude (A) et de la phase (PH), lors du passage de ladite pièce (15) le long du dit trajet (11), sont respectivement conformes à un gabarit d'amplitude (20 ; 20') et à un gabarit de phase (21 ; 2), gabarits caractéristiques de ladite valeur possible de ladite pièce (15).

2.- Dispositif selon la revendication 1, dans lequel il est prévu - des moyens de détection (8 ; 8-10) d'au moins un instant (to ; to, t1) de passage de ladite pièce (15) en un- point déterminé dudit trajet (11), et - les dits moyens de traitement (7) sont reliés auxdits moyens de détection (8 ; 8-10), et ils sont agencés pour - mémoriser les valeurs (Ao, PHo ; Ao, PH , A1, PH1) desdites variations d'amplitude et de phase audit instant (t ; t , tl) - comparer chacune desdites valeurs mémorisées à deux valeurs extrêmes (Amo, A MO, PHmo, PHMO ;Amo, AMO, PHmo, PHMO, Am1, AM1, PHm1, PHM1) d'une plage définie par chacun desdits gabarits (20, 21 ; 20', 21') pour ledit instant (to; to, t1), et, - délivrer ledit signal de reconnaissance (VP) lorsque les dites valeurs mémorisées sont toutes comprises à l'intérieur desdites plages.

3.- Dispositif selon la revendication 2, dans lequel les dits moyens de détection (8 ; 8-10) comprennent des moyens (8) pour détecter l'instant (to) où ladite amplitude (A) et ladite phase (PH) passent chacune par un extremum.

4.- Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 3, dans lequel lesdits moyens de détection (8-10) comprennent au moins un détecteur de proximité (9) pour détecter un instant (to) de passage d'un bord (151) de la pièce (15) en un point déterminé dudit trajet (11).