FR2618336A1 - Sterilisateur d'objets metalliques notamment a usage medical unique - Google Patents

Abstract

Procédé de stérilisation thermique d'objets métalliques à usage médical unique notamment de scalpels, bistouris ou aiguilles hypodermiques, par l'effet d'un courant électrique, caractérisé en ce que la partie active métallique de l'objet est élevée en température et portée progressivement au rouge et cette partie métallique est à cet effet reliée par ses deux extrémités aux plots 2, 3 sous tension d'un courant électrique convenable et apte à porter l'ensemble de cette partie métallique en une seule opération et par la seule résistance ohmique, à une température correspondant au rouge sans excéder cette température, quel que soit le temps d'exposition et au moins un des plots, constituant le plot frontal 2, est monté déplaçable contre l'action d'un ressort de rappel, sous la poussée exercée par l'extrémité de la partie métallique 5, en permettant ainsi d'adapter l'écartement entre les plots 2, 3, aux différentes longueurs des objets traités.

Description

La présente invention concerne un appareil permettant la stérilisation d'objets métalliques notamment à usage médical unique
L'invention est essentiellement applicable, et trouvera ur.

terrain d'élection particulier dans la possibilité d'assurer la stérilisation et la neutralisation des aiguilles hypoder- miaules et d'hémodialyse, de scalpels, de bistouris, etc..., à usage médical unique en vue de prevenir toute contami- nation par piqûre ou blessure acciàentelle du fait de ces Objets
On sait qu'à l'heure actuelle, des ouantités considérables d'aiguilles hypodermicues a usage unique sont utilisées par les corps médicaux du monde entier.

Ces aiguilles usage unique sont comme leur nom l'indique destinées être jetées après usage, et constituer donc dès leur utilisation un danger permanent d'infection, er. paroi culier si elles ont été utilisées sur des sujets atteints de maladie contagieuse.

Normalement les aiguilles stériles è l'origine sont coiffées ayant utilisation d'un capuchon en plastique conçu de telle manière que l'extrémité de la seringue (à laquelle l'aiguille est destinée) puisse être fixée sur l'aiguille sans qu'il soit nécessaire de la toucher, le capuchon étant retire ensuite.

Une fois la piqûre effectuée le capuchon de protection doit être replacé sur l'aiguille et l'ensemble seringue + aicu-lle est jeté, souvent dans des sacs en papier destinés a étre in- cinérés.

Cette méthode d'elimination des aiguilles et seringues souffre cependant d'inconvénients majeurs directement liés à la man@- pulation des aiguilles une fois retirées du corps au malade.

A. il faut des la piqure effectuée remettre le capuchon plastique sur l'aiguille utilisée, c'est a dire enfoncer une aiguille très pcintue et pouvant étre contaminée dans ltou- verture du capuchon d'un diamètre de 5 mm environ avec le danger ae piqure, donc de contamination que représente pour le médecin ou l'infirmière la moindre inattention.

B- Une fois l'aiguille jetée, avec ou sans sa seringue, il peut arriver que le capuchon mal enfoncé se détache de l'aiguille dont la pointe acérée risque de percer le sac poubelle et de contaminer le personnel de manutention.

C- I1 peut également arriver que par négligence distraction ou interruption en cours d'opération, on ait omis de replacer le capuchon sur l'aiguille aui présent-e alors un danger de contamination immédiat et permanent.

D- 11 arrive également que certains toxicomanes cherchent à récupérer les aiguilles usagées sans s'inquiéter du risque encouru.

On connaît par la demande de brevet européen n 84 100644 un procédé et un dispositif dans lecuel les aiguilles notamment pour injection hypodermique sont détruites par l'effet c'un arc électrique et cet effet les aiguilles sont amenées au contact ou à proximité de deux électrodes reliées à une source de courant, notamment le courant alternatif du secteur, et les aiguilles provoquent par un effet d'arc leur propre destruction, le métal étant porté la température de fusion cependant ce dispostif connu utilisant le courant électrique présente des inconvénients ; notamment il est nécessaire, pour obtenir un effet d'arc électrique, aboutissant à une tempéra- ture de fusion de l'aiguille, que le passage du courant scit limité a une portion réduite de l'aiguille ; il il est donc nécessaire d'opérer par étapes successives, et après qu'une portion de l'aiguille ait été détruite par fusion, l'opérateur
doit amener une portion ultérieure au contact des électrodes ce
façon provoquer la destruction de cette section ultérieure.

Dans ces conditions la manoeuvre des aiguIlles jusqu'à la
destruction complète, se revèle délicate et complexe et rebute
le personnel médical ; de plus l'électrIcité nécessaire pour
la production d'un arc électrique exige le raccordement direct
de l'appareil sur le réseau ce qui ne permet pas une réalisa-
tion sous forme d'un boitier indépendant et autonome enfin
la production d'arc c'est a' dire d'une source d'étincelles,
de lumière et de chaleur intense peut Impressionner le person
nel non spécialisé, outre que les projections de métal en fusion
sont difficilement controlées.

Il existe donc un bescin pour un procédé ou dispositif permet
tant d'éliminer immédiatement et radicalement tout danger de contamination présente par une aiguille utilisée, et ce
l'endroit même o la piqûre a lieu.

il convient cet effet de distinguer 2 lieux bien distincts
ou une piqûre peut avoir lieu.

1- Le meaecin ou l'infirmière se trouvent a' poste fixe et
reçoivent les patients pour effectuer soit des piqûres scit
des prélèvements,
2- Dans de nombreux cas le malade est immobilisé sur son lit
d'hopital ou de clinique, ou à son domicile et c'est le méde-
cin ou l'infirmière qui se rendent è son chevet pour effectuer
-la piqûre ou le prélèvement, ou bien pour poser et retirer
l'aiguille d'hémodialyse.

La présente invention résout ces difficultés et permet la
stérilisation sur le lieu d'utilisation de l'aiguille qui
vient de servir
Ainsi l'invention concerne un appareil permettant la
stérilisation à haute température de l'aiguille qui vient de servir par la main même qui vient d'effectuer la piqûre sans risque de contact avec l'aiguille.

De préférence l'appareil objet de l'invention est mobile permettant la stérilisation des aiguilles aussi bien à un poste fixe que par déplacement aisé sur notamment le chariot de l'infirmière se rendant de lit en lit dans son hopital.

Plus particulièrement l'appareil objet de l'invention est suffisamment léger pour pouvoir être facilement transporté notamment dans le cas de piqûres ou prélèvements à domicile.

Et plus spécialement l'appareil objet de l'invention destiné à stériliser des aiguilles hypodermiques en acier en les portant à haute température est mobile et transportable et utilise comme source d'énergie une batterie de poids réduit. L'avantage de l'utIlIsation d'une batterie est qu'elle permet d'éliminer tout risaue d'étincelles ce oui n'est pas le cas lors de l'utilisation directe sur le courant habituel qui est un courant alternatIf.

cet effet l'invention concerne en premier lieu un procédé de stérilisation thermique d'objets métalliques à usage médical notamment de scalpels, bistouris ou aiguilles hypodermiques, par l'effet d'un courant électrique, caractérisé en ce que la partie active métalliaue de l'objet est élevée en température et portée progressivement au rouge et cette partie métallique est à cet effet reliée par ses deux extrémités aux plots
sous tension d'un courant électrique convenable et apte porter l'ensemble de cette partie métallique en une seule opération et par la seule résistance ohmique, à une température correspondant au rougie sans excéder cette température, quel que soit le temps d'exposition.

En outre l'invention concerne un dispositif pour la mise e oeuvre du procédé ci-dessus, du type comportant une source de courant électrique aboutissant aux plots sous tension, caractérisé en ce que au moins un des plots, constituant le plot frontal , est monté déplaçable contre l'action d'un ressort de rappel, sous la poussée exercée par l'extrémité de la partie métallique , en permettant ainsi d'adapter l'écartement entre les plots aux différentes longueurs des objets traites, de façon à ce vue le courant parcoure la partie métallique de l'objet traité dans toute sa longueur, l'élévation de température affectant ainsi une secle fois et l'ensernble de ladite partie métallique sur toute sa longueur.

Selon une autre caractéristique la batterie est d'une capacité suffisante pour permettre la stérilisation sans recharge des aiguilles d'une journée de travail soit environ 10G aiguilles.

Selon une autre caractéristique l'appareil comporte un dispo- situé de chargement de la batterie permettant son utilisation pendant la période de charge étant notamment muni c un indica- teur de charge.

Selon une particularité plus avantageuse l'appareil stérilise les aiguilles à haute température en les portant au rouge sur toute leur longueur grâce au contact aux 2 extrémités de l'aiguille avec 2 plots reliés aux poles + et - de la batter e.

Et plus spécialement les 2 plots seront mobiles pour accommoder les différentes longueurs d'aiguilles hypodermiques pouvant être utilisées ainsi que les aiguilles d'hémodialyse.

Et de préférence l'appareil est équipe d'une fenêtre permettant à l'opérateur de voir l'aiguille portee au rouge de manière à intervenir en cours de manoeuvre par une légère rotation de la seringue entre ses doigts en cas de mauvais contact.

Et selon une autre particularité après avoir été portée au rouge l'aiguille est séparée de sa seringue par une traction de l'cpe- rateur sur celle ci, l'aiguille stérilisée à pointe émoussée par le contact avec le plot tombant dans le récipient de l'appareil prévu à cet effet, la seringue séparée de son aiguille et rendue inoffensive étant jetée sans risque.

Selon une caractéristique ie récipient des aiguilles sçérili- sées fait partie du corps de l'appareil et est également muni d'une fenêtre sur sa face de déchargement permettant ce se rendre compte du niveau des aiguilles usagées dans l'appareil.

Et selon une particularité plus avantageuse l'ouverture pra- tiquée dans la face latérale ae l'appareil et décrite plus loin permet l'introduction en vue de la stérilisation de tous les types d'aiguilles notamment celles montées sur une serincue ayant servie à la piqure, celles tenues entre les doigts et ayant servies aux prélèvements dans les laboratoires par exemple, les aiguilles c'hémodialyse, lames ae bistouris et autres.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortirons de la description qui suit, donnée en se référant aux figures jointes, dans lesquelles la description et les bures ne sont e aucune manière limitative et ne sont données qu'à titre d'exemples.

Les figures jointes aident à l'illustration de cette invention
La figure 1 montre une illustration du stérilisateur d'objets métalliques notamment à usage unique, objet de l'invention.

La figure 2 montre une vue schématique en perspective du prin- cipe de fonctionnement de l'invention.

La figure 3 montre une vue en coupe longitudinale ae l'appareil
La figure 3A montre une vue en plan de l'appareil.

La figure 4 montre une vue en coupe transversale de l'appareil.

La figure 4A. montre une vue en élévation frontale de l'appareil selon la face d'introduction des objets à stériliser
La figure 5 montre les phases successives de la mise e oeuvre de l'appareil lors ae la stérilisation d'une aiguille, vues en en coupe horizontale.

La figure 5A montre en regard de la précédente les mêmes pnases avec le positionnement de l'aiguille et de la seringue par rapport à la fenêtre d'introduction.

Les ficures 6 et 6A montrent les mêmes phases pour une aiguille d'hémodialyse.

Les figures 7 et 7A montrent encore les memes phases dans le cas de la stérilisation d'un bistouri.

La figure 1 montre une illustration du stérilisateur d'objets métalliques notamment usage unique objet de l'invention.

Un boîtier (1) supporte 2 plots mobiles pivotants (2) et (3) alimentes par une batterie (4) de 4/10 v et permettant de sté- riliser une aiguille (5) montée sur une seringue (6) en portant au rouge sa partie métallique par sa mise en contact success--- vement avec les plots (2) et (3).

Comme illustré dans les figures 5,6 et 7 les aiguilles (7) tenues à la main lors des prélèvements, les aiguilles d'hémodialyse (E;, ou les bistouris (36) sont stérilisés selon le même principe.

Le boltier est alimenté par le secteur 110 ou 220 v par l'intermédiaire d'un fil et d'une prise (9) montés sur un enrouleur
(10) alimentant un transformateur-abaisseur (11) de 4/10 v chargeant la batterie (4) à travers un redresseur (12).

Ainsi qu'il sera décrit plus en détail dans les fiaures sui- vantes l'introduction par enfoncement à travers l'ouverture
(13) pratiquée dans la paroi latérale (25) des aiguilles immédiatement après avoir été utilisées, et par la main même ayant fait la piqûre ou le prélèvement met la pointe de l'ai guille tout d'abord en contact avec le plot '2) et ensuite par translation horizontale dans la partie rétrécie (13A) de l'ouverture (13) avec le plot (3).

Les plots (2) et (3) sont disposés ae telle manière à entrer en contact avec la partie métallique de l'aiguille et à ses deux extrémités réalisant ainsi un court-circuit aux bornes de la batterie oui porte au rouge la partie métallique, émousse la pointe et stérilise l'aiguille.

Pour permettre le contact avec des aiguilles de longueurs dif- férentes ainsi qu'un contact consécutif avec d'abord le plot (2), les deux Dlots sont mobiles et pivotants.

Le plot (2) est rappelé vers l'avant en position ae repos par ie ressort (17) et le plot (3) par le ressort
(18). En position de repos les plots viennent reposer sur leurs butées respectives (voir figure 2).

La manoeuvre est suivie par l'opérateur à travers la fenêtre
(20) située à la partie supérieure du boitier et permettant ie cas échéant d'assurer le contact par légère rotation de l'aiguille entre ses doigts.

L'aiguille une fois portée au rouge est séparée du corps de la seringue par légère traction sur la seringue, la partie rétré- cie (13k) de l'ouverture retenant l'aiguille qui est projetée vers le fonc du récipient (14) faisant partie intégrante du boltier.

Ce récipient s'ouvre et se vide par une partie mobile (15) de la paroi laterale (25) du boîtier montée sur charnière et munie d'une fenêtre (16) permettant de se rendre compte du niveau des aiguilles usagées étant maintenu en position ae fermeture par la tirette pivotante (31).

A la partie supérieure du boltier-se trouve le bloc support (19, amovible sur lequel sont montés l'ensemble du corps (32) du plot frontal (2) comprenant son ressort (17) son axe (22) et de sa butée (23) l'ensemble du corps (33) du plot latéral (3) comprenant son ressort (18) son axe (24) et sa butée (25) la fenêtre (2).

Sur le boitier sont également montés de préférence à la partie supérieure l'interrupteur disjoncteur (34) entre l'alimentation secteur et le transformateur abaisseur (11), et l'indicateur de charge (21) montrant l'état de charge de la batterie.

La figure 2 montrant une vue schématique en perspective du fonctionnement de l'invention représente un fil et sa prise de cou- rant (9) pour courant secteur alternatif 110/220 v montée sur un enrouleur (10).

L'enrouleur (10) est relié à un transformateur absisseur (11) par l'intermédiaire d'un interrupteur-disjoncteur (34).

Le transformateur (11) est un abaisseur de tenson de 110/220 à 4/10 v relié à un redresseur (12) chargeur de ia batterie (4).

L'indicateur de charge (21) contrôle le niveau de charge ce batterie (4).

La batterie (4) est reliée à 2 plots mobiles (2) et (3) le @lot
(2) étant relié au pole positif + de la batterie (4) et ie pic=
(3)au pôle négatif - de cette batterie.

Le plot mobile (2) est constitué par une plaque mobile autour d'un axe (22)rappelée vers l'avant par un ressort (17) jusqu'à sa position de repos (2) sur la butée (23). Cette position est la plus rapprochée de l'ouverture (13) (voir figure 3) pratiquée dans la face latérale (25) de l'appareil et conçue de manière à permettre l'introduction de tous les types d'aiguilles après piaure.

Le plot mobile (3) constitué par une tige mobile autour d'un axe (24) est pousse vers l'avant par un ressort (18) jusqu'à sa position de repos (3) sur la butée (25) les axes (22) et
(24) étant à angle droit l'un par rapport à l'autre, le dépla- cement des extrémités des plots (2) et (3) s'effectue sur deux trajectoires également à ancle droit l'une par rapport à l'autre.

Les positions (2) et (3) des plots correspondent à des positions de repos avant introduction de l'aiguille usagée dans l'appareil.

L'introduction des aiguilles sur leur seringue, ou tenues entre les doigts pour les aiguilles de prélèvements ou d'hémodialyse, QU les bistouris se fait manuellement en 2 stases.

Le premier stase est constitué par un enfoncement progressIf de l'aiguille (5) sur sa seringue (6) dans l'ouverture (13) conçue ce manière à permettre seulement l'entrée complète de l'aiguille et de son embout, ie corps ae la seringue (ou les doigts) venant buter sur la paroi (25) aiguille et seringue se trouvant alors en position (5A-6A).

Durant ce stade le trajet de l'aiguille est suivi à travers fenêtre (20) située à la partie supérieure ae l'appareil et l'aiguille vient d'abord toucher le plot (2) en position de repos au point de contact (26).

Cette position (2) du plot est conçue pour permettre le contact avec les aiguilles les plus courtes du marché.

Plus l'aiguille est longue, plus elle repousse le plot (2) et comme montre sur la figure 2, lors de la position finale en (5A-6A) par exemple, le point de contact se situera en (27).

Le deuxième stade est constitué d'un mouvement de translation horizontal.

La partie du goulot de la seringue située entre la seringue et l'embout de l'aiguille coulissant alors dans la partie rétrécie (13A) de l'ouverture (13) jusqu'au bout de l'ouverture, aiguille et seringue se trouvant alors en position (5B-6B) et la pointe de l'aiguille se trouvant alors en position (26; sur le plot (2).

Alors que durant toute la période d'introduction ae l'aiguille la pointe est en contact avec uniquement le plot * (2), après environ 10 mm de translation dans la partie (13A) l'extrémité de l'aiguille située près de l'embout vient en contact (29) avec le plot - (3) établissant ainsi le circuit entre les deux plots. L'aiguille est portée au rouge sans bruit ni étincelles la montée en température jusqu'au rouge étant de l'ordre de 2 seconaes pour les aiguilles les plus longues et suivie vi- suellement par la fenêtre (20) (figure 1 et figure 3).

Pendant la durée de la translation dans la partie rétrécie (13A) de l'ouverture et jusqu'à l'extrémité de cette ouverture en position (5B-6B) le plot (3)reçoit le contact (29) de l'aiguille à la partie la plus éloignée de la pointe par le ressort (18), le déplacement de l'aiguille et de sa seringue jusqu'au bout de la partie rétrécie (13A) déplaçant ie plot (3) usqu'à la position extrème (3A).

Une fois portée au rouge, du fait de la partie rétrécie (13A) de l'ouverture, une légère traction sur le corps de la seringue a pour effet de détacher l'aiguille de la seringue l'aiguille étant projetée en position (30) au fond du récipient à aiguilles usagées (14) par l'effet combiné des deux plots mobiles (2) et (3) poussés vers leurs positions de repos par l'action de leurs ressorts de rappel respectifs (17) et (18).

Le déroulement des 2 stades successifs d'enfoncement et de translation sont Illustrés sur les figures 5, 6 et 7.

Sur la figure 5, les positions A,B,C,D et E, correspondent à l'enfoncement progressif d'une aiguille sur sa serincue, l'illustration représentant le cas de l'utilisation ce l'aiguille la plus longue repoussant au maximum le plot (2).

Les positions F et G correspondent au stade de translation, la position H montrant la seringue détachée de l'aiguille stéri- lisée et les 2 plots (2) et (3) revenus à leur position de repos comme en A.

La figure 5 montre également pour chacune des positions A G- la position du diamètre de la seringue devant l'ouverture (13) et (13A).

La figure 6 montre le même déroulement des stades d'enfoncement et de translation dans le cas d'utilisation c'aiguilles d'hémo- dialyse qui sont plus courtes, la séparation de l'aiguille ae son tube e fi de translation après avoir été portée au rouge, étant réalisée a l'aide c une paire de ciseaux, reliée or une chainette au corps du boîtier.

La figure 7 montre les mêmes stades d'enfoncement et de translation réduits a 4 dans le cas de l'utilisation d'un bistouri à usage unique.

Comme montré sur la figure un bistouri à usage unique se compose généralement d'un manche en matière plastique (35) sur lecuel est sertie une lame de bistouri (36) l'ouverture(37) dans la lame étant sertie par pression sur une protubérence de dimensions similaires du manche en plastique.

Le stade (a) correspond à la position du bistouri après usage maintenu par son manche avant introduction dans l'ouverture (13)
Le stade (b) montre le bistouri introduit par l'ouverture (13) mais occupant du fait de sa forme plate et de la largeur de lame qui est supérieure à celle du manche non seulement l'ou- verture (13) mis également la partie rétrécie (13B) ainsi cue la partie plate élargie (13A). La lame du bistouri vient toucher le plot (2) en position la plus rapprochée au point (26,.

Le stade (c) correspond à l'enfoncement maximum du bistouri ou repousse le plot (2) le point de contact avec ce plot étant alors le point (28).

Durant la période d'enfoncement (b) et (c) la lame vient buter sur la butée (31) prévue pour les aiguilles d'hémodlalyse ce qui a pour effet de repousser cette lame légèrement pendant la période d'enfoncement la mettant ainsi en contact simultané avec le plot (2) au point (26) et ultérieurement (27) et avec le plot (3) au point (29)-.

Le contact pendant et jusqu'à la fin de la période d'enfoncement avec les 2 plots porte la lame au rouge, émousse la pointe et le fil de la lame par frottement sur le plot mobile (3).

L'échauffement de la lame (36) a pour cet de faire fondre partie plastique (37) sur laquelle la lame est sertie avec comme résultat que la lame (36) se détache de son manche (35) tombe au fond du récipient (14) neutralisée comme les aiguilles.

le manche étant jeté sans plus aucun risque. (d)
La figure 3 est une vue en coupe montrant les 2 positions du plot (2) au repos et en position (2A) complètement repousse par l'aiguille la plus longue ainsi que les points de contact de l'aiguille en (28) avec le plot (2)- et en (29) avec le plot (3).

La figure montre également la butée (31) servant uniquement de butée aux ailettes des aiguilles d'hémodialyse pour stopper l'enfoncement de ces aiguilles et permettre le contact avec le plot (2) par enfoncement et avec le plot (3) par translation.

La figure 3 montre également la vue de la partie supérieure boiter et notamment le bloc support des plots mobiles et la fenêtre présentant du point de vue entretien l'avantage de pouvoir être retiré aisement et d'une seule piece.(l9).

La figure 4 montre la face latérale (25) du bottier qui est la face d'introduction des objets métalliques, ainsi que la face de déchargement des objets usagés- et stérilisés.

A la partie supérieure de cette face figure l'ouverture d'entrée
(13) prolongée à sa droite d'une partie rétrécie (13A) permettant de retirer par traction après utilisation les aiguilles (5) montées sur leur seringue (6) et prolongée à sa gauche par une partie encore plus rétrécie (13B) permettant l'introduction de la partie gauche de l'ailette des aiguilles d'hêmodialyse (8).

Dans le cas de l'introduction des aiguilles seules non montées sur une seringue mais dont l'embout plastique est tenu entre les doigts de l'opérateur comme dans le cas de prélèvements de laboratoire l'opération est la même mais l'aiguille une fois chauffée au rouge est ramenée vers l'ouverture (13) pour être poussée vers l'intérieur du bottier l'embout en plastique ne subissant pas d'échauffement.

La figure 4 montre également une coupe du support (33) du plot (3) montrant la position de repos (3) obtenue par l'action du ressort (18) poussant le plot (3) pivotant sur son axe (24) vers la butée (25).

La partie inférieure de cette face constitue l'ouverture de déchargement (15) des objets stérilisés équipée de sa fenêtre
(16) et de sa tirette d'ouverture (34).

Claims (12)

REVENDICATIONS

1- Procédé ae stérIlisatIon thermique d'objets métalllcues à usage médical unique notamment de scalpels, bistouris ou c;- guilles hypodermiques, par l'effet d'un courant électrique, caractérisé en ce que la partie active métallique ae l'objet est élevée en température et portée progressivement au rouge et cette partie métallique est à cet effet reliée par ses deux extrémités aux plots (2), (3) sous tension d'un courant électrique convenable et apte à porter l'ensemble de cette partie métallique en une seule opération et par la seule résistance ohmique, à une température correspondant au rouge sans excéder cette température, quel que scit le temps d'exposition.

2- Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1 ci-cessus, du type comportant une source ce courant électrique aboutissant aux plots (2', (3) sous tension, caractérise e ce que au moins u ces plots, constituant 'e plot frontal (2), est monté déplaçable contre l'action d'un ressort de rappel, sous la poussée exercée par l'extrémité de la partie métallique (5), en permettant ainsi d'adapter l'écartement entre les plots (2), (3), aux différentes longueurs des objets traités, de façon à -ce que le courant parcoure la partie métallique de l'objet traité dans toute sa longueur, l'élévation de température affectant ainsi e une seule fois l'ensemble de ladite partie métallique sur toute sa longueur.

3- Dispositif selon la revendication 2 ci-dessus, caractérise en ce que la source d'alimentation électrique est constituée d'une batterie (4) reliée à un transformateur (11) et à un redresseur de tension (12), lui-meme connectable par un cordon à une source d'alimentation du secteur, en permettant ainsi de recharger périodiquement la batterie, celle-ci étant prevue apte à débiter un courant convenable pour porter l'er- semble de la- partie métallique à une température correspondant au rouge sans dépasser cette dernière.

4- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un boîtier contenant intérieurement la batterie (4), le transformateur (11), le redresseur (12) et des circuits intérieurs aboutissant aux plots sous tension (2), (3), lesdits plots étant disposés dans une chambre de stérilisation surplombant un récipient collecteur (14) apte à recevoir ladite partie métallique en fin de stérilisation, ledit récipient communiquant avec l'extérieur pour permettre l'évacuation des objets traités.

5- Dispositif selon l'une-des revendications 2 à 4 ci-dessus, caractérisé en ce que le plot frontal (2) ou plot mobile est constitué d'une plaquette articulée selon un bord et monté mobile angulairement, l'axe d'articulation étant disposé perpendiculairement à l'axe d'introduction de ladite partie métallique et à cet effet le dispositif est contenu dans un boitier comportant un orifice d'introduction traversant la paroi dudit boitier, ledit orifice étant situé sensiblement face au-dit plot frontal mobile.

6- Dispositif selon l'une des revendications 2 à 5 ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comporte un second plot ou plot latéral situé à proximité immédiate dudit orifice et ce dernier a la forme sur au moins une partie de sa surface, d'une fente permettant la translation latérale de l'objet traité entre sa position d'introduction et une position décalée, -pour permettre à l'objet, dans la position décalée en fin de translation, de rencontrer, par son extrémité opposée à l'extrémité libre, ledit plot latéral, après que l'extrémité libre ait été amenée au contact du plot mobile frontal (2).

7- Dispositif selon la revendication 6 ci-dessus, caractérisé en ce que le plot latéral (3) est lui-même monté mobile contre l'action d'un ressort et il est déplaçable sous la poussée de l'objet dans son mouvement de translation latéral.

8- Dispositif selon l'une des revendications 6 ou 7 ci-dessus et adapté à la stérilisation d'aiguilles hypòdermiques, caractérisé en ce qu'il comporte une fente d'introduction de l'aiguille cette fente étant constituée, de façon connue en soi, par un oeilleton comportant une partie sensiblement circulaire pour l'introduction de l'aiguille jusque et y compris l'embout conique en matière plastique de cette dernière, l'orifice d'introduction comportant une fente de translation latérale, l'embout en matière plastique de l'aiguille restant alors prisonnier derrière ladite fente et permettant, par traction exercée sur la seringue, la séparation automatique de l'aiguille du corps de la seringue, l'aiguille restant à l'intérieur du dispositif.

9- Dispositif selon l'une des revendications 2 à 8 ci-dessus, caractérisé en ce que au moins un des plots formé d'un élément mobile est constitué d'un élément en métal élastiquement déformable permettant ainsi d'une part la fonction de conducteur électrique et d'autre part la fonction de ressort de rappel.

10- Dispositif selon l'une des revendications 2 à 9 ci-dessus, caractérisé en ce que les deux plots' (2) et (3) sont montés solidaires d'un support (19) constituant ainsi un bloc amovible permettant un entretien aisé et un remplacement de cet ensemble.

11- Dispositif selon l'une des revendications 2 à 10 ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comporte un boitier muni d'une ouverture remplie d'un matériau transparent formant fenêtre (20) et débouchant sur la chambre de stérilisation comportant les deux plots (2) et (3), cette fenêtre permettant de suivre l'introduction des objets dans le dispositif et de vérifiér leur montée en température jusqu'au rouge.

12- Dispositif selon l'une des revendications 2 à 11 ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comporte un interrupteur disjoncteur permettant d'éviter le remplacement de fusible.