FR2609378A1 - Chaussure et fixation de ski de fond - Google Patents

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FR2609378A1
FR2609378A1 FR8700214A FR8700214A FR2609378A1 FR 2609378 A1 FR2609378 A1 FR 2609378A1 FR 8700214 A FR8700214 A FR 8700214A FR 8700214 A FR8700214 A FR 8700214A FR 2609378 A1 FR2609378 A1 FR 2609378A1
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    • A63C9/20Non-self-releasing bindings with special sole edge holders instead of toe-straps
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    • A43BCHARACTERISTIC FEATURES OF FOOTWEAR; PARTS OF FOOTWEAR
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    • A43B5/04Ski or like boots
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    • A43B5/0411Ski or like boots for cross-country
    • A43B5/0413Adaptations for soles or accessories associated with soles for cross-country bindings

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN ENSEMBLE COMPORTANT UNE CHAUSSURE ET UNE FIXATION DE SKI DE FOND. LA FIXATION 3 COMPORTE UN ETRIER 16 DESTINE A COOPERER AVEC UNE ZONE ANTERIEURE 27 DE LA CHAUSSURE 2; LA CHAUSSURE 2 ET LE SKI 1 PRESENTENT L'UN VERS L'AUTRE DES MOYENS HOMOLOGUES 43, 50 DE GUIDAGE DE LA CHAUSSURE 2 VERS UNE POSITION DE REPOS A PLAT SUR LE SKI 1 ET D'ARTICULATION MUTUELLE AMOVIBLE DE LA CHAUSSURE 2 ET DU SKI 1, ET LA ZONE D'EXTREMITE ANTERIEURE 27 DE LA CHAUSSURE 2 PRESENTE UNE RAMPE ANTERIEURE 37 PROVOQUANT L'EFFACEMENT PROGRESSIF DE L'ETRIER 16 LORS D'UN RAPPROCHEMENT MUTUEL GUIDE DE LA CHAUSSURE 2 ET DU SKI 1, POUR AUTORISER ENSUITE UN RETOUR ELASTIQUE DE L'ETRIER 16 LUI PERMETTANT DE RETENIR LA ZONE D'EXTREMITE ANTERIEURE 27 DE LA CHAUSSURE 2 DANS UNE RELATION D'ARTICULATION PAR RAPPORT AU SKI 1. DIVERSES FIXATIONS DEVIENNENT AINSI CHAUSSABLES AUTOMATIQUEMENT, C'EST-A-DIRE SANS QUE L'ON AIT A INTERVENIR MANUELLEMENT POUR EFFACER L'ETRIER.

Description

La présente invention concerne un ensemble caoportant
une chaussure et une fixation de ski de fond.
Dans ses demandes de brevet français N 86 15944 et
N' 86 15945 du 17 Novembre 1986, la Demanderesse a décrit de tels en-
sembles dans lesquels la fixation est destinée à coopérer avec une zone antérieure de la chaussure et comnporte à cet effet un étrier articulé
sur le ski autour d'un premier axe et sollicité ëlastiquement à la ro-
tation autour dudit axe dans un sens déterminé, la chaussure et la
fixation étant susceptibles d'occuper notamment une position dans la-
quelle la chaussure repose à plat sur un ski et dans laquelle: - la zone antérieure de la chaussure est en appui
vers le ski par engagement d'au moins un tourillon de la zone anté-
rieure de la chaussure dans au moins une encoche homologue de l'étrier ou du ski, ladite encoche étant ouverte dans le sens d'un éloignement par rapport au ski et située du mxme côté que ledit premier axe par rapport à la zone antérieure de la chaussure, ou par engagement d'au moins une encoche de la zone antérieure de la chaussure sur au moins
un tourillon homologue de l'étrier ou du ski, ladite encoche étant ou-
verte vers le ski et située du mrême côté que ledit axe par rapport à la zone antérieure de la chaussure, pour définir une articulation
provisoire de la chaussure et de l'étrier ou du ski autour d'un deu-
xième axe parallèle au premier axe ou confondu avec celui-ci, - la zone antérieure de la chaussure et l'étrier sont en contact mutuel à l'opposé desdits axes respectivement par une face tournée dans le sens d'un éloignement par rapport audit deuxième
axe et par des moyens d'appui tournés vers ledit deuxième axe et pre-
nant appui sur ladite face vers ledit deuxième axe et dans ledit sens déterminé en étant susceptibles de dégager ladite face par rotation
de l'etrier en sens inverse dudit sens déterminé.
La sollicitation élastique de l'étrier à la
rotation dans le sens déterminé autour de son axe d'arti-
culation sur le ski assure à la fois la retenue de l'étrier,
par rapport à la chaussure, dans une position dans laquel-
le l'étrier retient cette chaussure par rapport au ski, et la fourniture d'un couple de rappel élastique de la chaussure vers la position précitée, dans laquelle elle repose à plat sur le ski, lors des mouvements d'extension
du pied pendant la pratique du ski de fond.
Les deux demandes de brevet précitées en-
seignent en outre un mode de chaussage selon lequel on
utilise un bâton de ski pour faire basculer l'étrier en sens inverse du-
dit sens dêternine de façon ' autoriser l'enacuement rủtuel du-
dit tourillon et de ladite encoche par un mouvement de rapprochement relatif du pied et du ski, avant de libérer l'étrier de l'action du bâton de ski pour laisser l'étrier venir de lui-même, du fait de la sollicitation élastique qu'il subit, s'appuyer par les moyens d'appui sur ladite
face de la zone antérieure de la chaussure.
Un tel mode de chaussage donne technique-
ment satisfaction, mais il présente l'inconvénient d'être contraignant pour le skieur, qui doit avoir recours à son
bâton pour faire basculer l'étrier à l'encontre de la sol-
licitation élastique qu'il subit.
Le but de la présente invention est de re-
médier à cet inconvénient, en autorisant un chaussage
sans intervention manuelle.
A cet effet, la présente invention propose un ensemble chaussure-fixation de ski de fond du même type
que les deux demandes de brevet précitées, en outre carac-
térisé en ce qu'il comporte sous la chaussure, vers le ski, et sur le ski, vers la chaussure, des moyens homologues de guidage de la chaussure vers une position de repos à plat
sur le ski et d'engagement mutuel de ladite encoche et du-
dit tourillon par un mouvement de rapprochement relatif de la chaussure et du ski suivant une direction approxinativement perpencicu- laire audit deuxième axe et en oe que la zone d'extrnite antérieure
de la chaussure présente une rampe antérieure, entre la-
dite face et ledit tourillon ou ladite encoche de la zone antérieure de la chaussure, ladite rampe étant susceptible
d'entrer en contact avec lesdits moyens d'appui pour re-
pousser progressivement l'étrier en sens inverse dudit
sens déterminé, au fur et à mesure dudit mouvement de rap-
prochement relatif, et autoriser la rotation de l'étrier
dans ledit sens déterminé pour provoquer le contact mu-
tuel des moyens d'appui et de ladite face de la zone anté-
rieure de la chaussure lorsque la chaussure occupe une
position de repos à plat sur le ski et d'engagement mu-
tuel de ladite encoche et dudit tourillon.
Ainsi, un simple mouvement de rapprochement
relatif de la chaussure et du ski suivant une direction appro-
xirativertent perpe-xdiculaire audit cdeuxièLie axe, c'est-à-dire géneralement
un sinple mouver-ent de descente verticale ou approximative-
ment verticale du pied vers le ski reposant lui-même à plat sur un sol horizontal ou approximativement horizontal, suffit à provoquer successivement un basculement de l'étrier propre à permettre l'engagement mutuel du tourillon et de l'encoche portés de façon homologue par la chaussure et par l'étrier ou le ski, puis cet engagement mutuel, pour
autoriser enfin le retour de l'étrier dans ledit sens dé-
terminé, sous l'action de la sollicitation élastique,
jusqu'à ce qu'un contact de retenue de la chaussure s'éta-
blisse entre ladite face de la zone antérieure de celle-
ci et les moyens d'appui prévus sur l'étrier.
Il en résulte une grande simplicité de chaussage, puisqu'un mouvement naturel du pied suffit à chausser le ski. Le chaussage est encore plus facile si,
conformément à un mode de mise en oeuvre de l'in-
vention, ladite rampe présente une forme telle qu'elle
entre en contact avec lesdits moyens d'appui après établis-
sement d'une relation de guidage entre lesdits moyens ho-
mologues de guidage, lors dudit mouvement de rapprochement relatif. Ainsi, la sollicitation élastique subie par l'étrier et résistant au basculement de celui-ci ne risque pas d'entraver le chaussage puisqu'elle n'apparait qu'après qu'une relation de guidage soit établie entre la chaussure
et le ski.
La mise en oeuvre de la présente invention ne se traduit pas pour autant par une cor;.rlexité accrue
de l'ensemble chaussure-fixation-ski de fond, puis-
que la rampe de la zone antérieure de la chaussure peut avantageusement résulter d'un moulage en monobloc avec la
semelle de cette dernière, en une matière plastique ap-
propriée, et que les moyens homologues de guidage peuvent avantageusement comporter, respectivement sur le ski et
sous la chaussure, en arrière dudit premier axe, une rane paral-
lèle cet axe, tournee vers celui-ci et s'éloigqnant progressivement de celui-ci dans ses zones respectivement
de plus en plus éloignées du ski, et une contre-rampe ho-
mologue; avantageusement, comme la rampe antérieure de la chaussure, la contre-rampe peut être définie par un flanc d'une rainure d'adhérence de la semelle de cette dernière, si bien que la mise en oeuvre de l'invention ne
se traduit par aucun coût supplémentaire dans la réalisa-
tion de la chaussure, et se traduit par un coût supplémen-
taire minime dans la réalisation de la fixation ou du ski, avec lequel la rampe peut éventuellement être réalisée en
une seule pièce.
Dans un cas particulier, dans lequel ladite encoche et ledit tourillon sont portés de façon solidaire respectivement par le ski et par la zone antérieure de la
chaussure, on peut également prévoir que les moyens homo-
logues de guidage comportent d'une part ledit tourillon et d'autre part une rampe solidaire du ski, immédiatement en
arrière de ladite encoche, tournée vers l'avant et s'éloi-
gnant progressivement de ladite encoche dans ses zones respectivement de plus en plus éloignées du ski; dans un tel cas également, le coût supplémentaire entraîné par la
mise en oeuvre de l'invention est minime.
D'autres caractéristiques et avantages de
l'invention ressortiront de la description ci-dessous, re-
lative à plusieurs modes de mise en oeuvre non limitatifs, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante
de cette description.
- Les figures 1, 3, 5, 7, 9, respective-
ment, illustrent cinq modes de mise en oeuvre de l'inven-
tion, alors que le ski est chaussé et que la chaussure,
retenue par la fixation, repose à plat sur le ski.
- Les figures 2, 4, 6, 8, 10 illustrent
respectivement les mêmes modes de mise en oeuvre de l'in-
vention, pendant une phase du chaussage.
De façon générale, les différents modes de mise en oeuvre de l'invention qui ont été illustrés sur ces figures s'apparentent aux modes de réalisation décrits
dans les demandes de brevet français précitées de la De-
manderesse; toutefois, la présente invention pourrait également trouver son application dans d'autres types de
fixations pour ski de fond.
Sur l'ensemble de ces figures, on a illus-
tré un ski longitudinal 1 par rapport auquel une chaussu-
re 2 (figures 1 et 2), 102 (figures 3 et 4), 202 (figures et 6), 302 (figures 7 et 8), 402 (figures 9 et 10) est
ou peut être articulée autour d'un axe transversal, c'est-
à-dire perpendiculaire à un plan longitudinal médian du
ski, au moyen d'une fixation 3 (figures 1 et 2), 103 (fi-
gures 3 et 4), 203 (figures 5 et 6), 303 (figures 7 et 8),
403 (figures 9 et 10).
Par convention, dans la suite de la descrip-
tion, on supposera que le ski 1 repose à plat sur un sol horizontal et l'on se référera à une telle position, de même que l'on se référera à un sens longitudinal normal de déplacement du ski, d'arrière en avant; naturellement, les indications de niveau et d'orientation qui apparaitront par la suite n'impliquent aucune limitation quant à la position dans laquelle une fixation selon l'invention
peut être utilisée et ne doivent être considérées que com-
me des indications de positionnement relatif des diffé-
rents éléments décrits; toutefois, le ski occupera géné-
ralement une telle position, au moins approximativement, lors du chaussage auquel s'intéresse plus particulièrement
la présente invention.
Le ski 1 illustré à titre d'exemple non li-
mitatif est d'un type comportant une nervure longitudinale
supérieure 5 s'étendant sur la majeure partie de la lon-
gueur du ski et formant partie intégrante de celui-ci, entre deux bandes longitudinales 6 de face supérieure qui,
dans une zone localisée à proximité immédiate de la fixa-
tion 3, 103, 203, 303, 403, peuvent être considérées comme planes et coplanaires; complémentairement, la chaussure 2, 102, 202, 302, 402 présente une semelle 10, 110, 210, 310, 410 creusée d'une rainure longitudinale continue 11, 111, 211, 311, 411 susceptible d'épouser la nervure 5 pour permettre à la chaussure 2, 102, 202, 302, 402 d'occuper notamment une position illustrée aux figures 1, 3, 5, 7, 9, respectivement, dans laquelle la semelle repose à plat
sur les bandes 6 de face supérieure du ski 1, respective-
ment de part et d'autre de la nervure 7; une telle con-
ception est connue en elle-même, et on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en adoptant une autre conception, la nervure 5 pouvant être par exemple réduite
à un bossage localisé à proximité immédiate de la fixa-
tion 5, 105, 205, 305, 405, et par exemple rapportée sur le ski avec pour seule fonction assurer le montage de
cette fixation sur ce ski.
A cet effet, la nervure 5 ou le bossage lo-
calisé remplaçant cette nervure 5 présente, au moins de façon localisée au niveau de la fixation 3, 103, 203, 303, 403, deux faces de flanc 7 parallèles au plan longitudinal médian du ski et symétriques l'une de l'autre par rapport
à ce plan, lesquelles faces de flanc 7 sont raccordées mu-
tuellement vers le haut par une face supérieure 8, par
exemple plane et perpendiculaire au plan longitudinal mé-
dian du ski, alors que ces faces de flanc 7 se raccordent vers le bas respectivement aux bandes de face supérieure 6
du ski.
Comme il est décrit dans l'une ou l'autre des demandes de brevet français précitées, auxquelles on
se référera à ce sujet et dont la description doit être
considérée comme intégrée à la présente description à
propos de la conception des fixations 3, 103, 203, 303, 403, suivant un axe 9 transversal, c'est-à-dire perpendiculaire
au plan longitudinal médian du ski, la nervure 5 est tra-
versée de part en part d'un alésage intégralement situé entre les bandes de face supérieure 6 du ski 1 et la face supérieure 8 de la nervure 5 de celui-ci, et cet alésage reçoit coaxialement une tige 12 formant une saillie par rapport à l'une et l'autre des faces de flanc 7 de la nervure 5 et présentant, au-dessus de l'ure et l'autre des bandes de face supérieure 6 du ski 1,un tronçon
extrême respectif 13 délimrité par une face pé-
riphérique extérieure 14 cylindrique de révolution autour de l'axe 9; chaque tronçon extrême 13 de la tige 12 est ainsi situé entre la face de flanc correspondante 7 de la nervure 5 et une extrémité respective 15 de la tige 12;
les extrémités 15 de la tige 12 sont placées symétrique-
ment l'une de l'autre par rapport au plan longitudinal mé-
dian du ski.
Par ses extrémités 15, la tige 12 porte un étrier 16, 116, 216, 316, 416, en forme de U, comportant notamment deux branches rectilignes 17, 117, 217, 317, 417
perpendiculaires à l'axe 9, mutuellement parallèles et sy-
métriques l'une de l'autre par rapport au plan longitudi-
nal médian du ski 1, et une entretoise 18, 118, 218, 318, 418 raccordant mutuellement les deux branches 17, 117, 217, 317, 417 parallèlement à l'axe 9, & une certaine distance de celui-ci t plus précisément, les branches 17, 117, 217, 317, 417 de l'étrier 16, 116, 216, 316, 416 se raccordent aux extrémités 15 de la tige 12 par l'une de leurs extrémités, alors qu'elles se raccordent & l'entretoise 18, 118, 218, 318, 418 à l'autre de leurs extrémités; en outre, dans le cas des modes de réalisation illustrés aux figures 1 et 2, 3 et 4, 7 et 8, 9 et 10 respectivement, les deux branches 17, 117, 217, 317, 417 de l'étrier 16, 116, 316,
416 sont raccordées mutuellement, entre leurs deux extré-
mités, c'est-à-dire entre la tige 12 et l'entretoise 18, 118, 318, 418, par une traverse rectiligne 19, 119, 319,
419 parallèle à l'axe 9.
Des moyens de l'un quelcon-
que des types décrits par les demandes de brevet français
précitées, ou d'un autre type, sont prévus pour sollici-
ter élastiquement l'étrier 16, 116, 216, 316, 416 vers
une position, illustrée en trait mixte à la figure 1 à pro-
pos de l'étrier 16, dans laquelle les deux branches 17,
117, 217, 317, 417 de l'étrier sont dressées approximati-
vement perpendiculairement au ski de telle sorte que, si l'on suppose que le ski repose à plat sur un sol horizontal, l'entretoise 18, 118, 218, 318, 418 et l'éventuelle traverse 19, 119, 319, 419 soient placées à l'aplomb de l'axe 9, au-dessus de ce dernier; ces moyens sont en outre tels qu'ils autorisent à partir de cette position de repos occupée naturellement par l'étrier 16, 116, 216, 316, 416 lorsqu'aucun obstacle ne s'y oppose, un basculement de l'étrier par rotation autour de l'axe 9, par rapport au ski 1, dans un sens 20
allant vers l'avant pour les zones de l'étrier situescu-
dessus de l'axe 9, avec rappel elastique dans le sens
inverse 21, vers la position de repos.
A et effet, on peut soit prtvoir une intécra-
tion des moyens de sollicitation élastique dans la nervu- re 5 ou dans le bossage localisé la remplaçant, pour agir par l'intermédiaire de la tige 9 avec les extrémités 15
de laquelle l'étrier 16, 116, 216, 316, 416 est alors so-
lidarisé, comme on l'a décrit dans la demande de brevet français N 86 15945 de la Demanderesse, soit remplacer tout ou partie des branches de l'étrier ainsi que la tige 12 par un double ressort en épingle comme on l'a également décrit dans cette demande de brevet précédente, soit encore prévoir des moyens de sollicitation élastique extérieurs à la nervure 5 ou au bossage localisé la remplaçant, comme
on l'a décrit dans la demande de brevet français précé-
dente N 86 15944, soit encore prévoir d'autres moyens.
A titre d'illustration schématique de moyens de sollicitation élastique de l'étrier 16, 116, 216, 316, 416, on a représenté aux figures 1, 3, 5, 7, 9 un ressort hélicoïdal 22 disposé en avant de l'étrier 16, 116, 216, 316, 416, suivant une orientation moyenne 23 ascendante vers l'arrière de telle sorte que le ressort 22 prenne appui par une extrémité postérieure 24 sur l'étrier 16, 116, 216, 316, à un niveau supérieur à celui de l'axe 9,
et par une extrémité antérieure 25 sur une butée 26 por-
tée de façon solidaire par la nervure 5 du ski ou par le bossage localisé remplaçant cette nervure, sur la face
supérieure 8.
On va à présent décrire les spécificités
de chacun des modes de mise en oeuvre de l'invention il-
lustrés respectivement aux figures 1 et 2, 3 et 4, 5 et 6,
7 et 8, 9 et 10.
On se référera en premier lieu aux figures 1 et 2 o l'on voit que la chaussure 2 coopère avec la tige 12 et avec l'étrier 16 par une zone d'extrémité an- térieure en pratique constituée par une saillie antérieure 27 propre à s'appuyer sur les tronçons extrêmes 13 de la tige 12 pour assurer un guidage de la chaussure 2 à la
rotation autour de l'axe 9 par rapport au ski 1, et pro-
pre également à se loger à l'intérieur de l'étrier 16, sous la traverse 19 de celui-ci, de telle sorte qu'un tel appui soit maintenu tant que l'on ne désire pas déchausser
le ski.
La saillie 27 est précisément illustrée dans un tel état de coopération avec la tige 12 et avec l'étrier 16 à la figure 1, qui montre en outre la chaussure 2 reposant à plat sur les bandes de face supérieure 6 du ski 1, de part et d'autre de la nervure 5 que la rainure
11 de la semelle 10 de la chaussure 2 épouse.
Si l'on se réfère plus particulièrement à
la figure 1, et comme on l'a décrit dans la demande de bre-
vet français N 86 15945 à laquelle on se reportera pour plus ample information à ce sujet, la saillie 27 est pour l'essentiel située audessus de la nervure 5 ou du bossage localisé la remplaçant, et engagée à l'intérieur de l'étrier 16, entre la traverse 19 de ce dernier, ses branches 17 et la face supérieure 8 de la nervure 5 ou du bossage localisé la remplaçant; vers l'avant et vers le
bas, la saillie 27 se subdivise en deux pattes 28 symétri-
ques l'une de l'autre par rapport au plan longitudinal
médian du ski 1 et s'intercalant respectivement entre cha-
cune des faces de flanc 7 de la nervure 5 et la branche
17 correspondante de l'étrier 16 pour s'appuyer respecti-
vement sur l'un et l'autre des tronçons extrêmes 15 de
la tige 12; à cet effet, comme il ressort plus particu-
lièrement de la figure 2, les deux pattes 28 présentent
vers le bas des faces de chant 29 définies par des généra-
trices rectilignes perpendiculaires au plan longitudinal médian du ski 1, c'est-à-dire parallèles à un axe 30 qui se confond avec l'axe 9 dans la position illustrée à la figure 1; chacune des faces de chant 29 est creusée d'un
évidement respectif 31, traversant de part en part la pat-
te 28 correspondante suivant la direction de l'axe 30, et chacun des évidements 31 est délimité vers le haut par une face concave 32 hémicylindrique de révolution autour
de l'axe 30 avec un diamètre sensiblement identique à ce-
lui de la face 14 du tronçon correspondant 13 de la tige 12 de telle sorte que, lorsque la chaussure 2 occupe sa position illustrée à la figure 1, chaque face 32 épouse la face 14 de l'un des tronçons 13 sur la totalité de la
moitié de cette face 14 située au-dessus d'un plan hori-
zontal 33 passant par les axes 9 et 30 alors c'nfondus;
en dessous du plan 33, supposé lié à la chaussure 2, cha-
cune des faces hémicylindriques 32 se prolonge vers le bas,
en arrière de l'axe 30, par une face 34 plane et perpendi-
culaire au plan 33, pour se raccorder vers le bas à une face inférieure 35 de semelle, propre à reposer sur la
bande de face supérieure 6 du ski 1 dans la position illus-
trée à la figure 1; en avant de l'axe 30, la face hémi-
cylindrique 32 se raccorde à une face plane 36 située ap-
proximativement suivant le plan 33; vers l'avant, chaque face 36 se raccorde elle-même à une face antérieure 37 de la patte 28 correspondante, laquelle face 37 est plane, perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski 1, et
ascendante vers l'avant tout en conservant une orienta-
tion proche de la verticale dans la position illustrée à la figure 1; les faces antérieures 37 des pattes 28
jouent un r8le lors du chaussage, conformément à la pré-
sente invention, comme il apparaîtra plus loin; entre les pattes 28, la saillie antérieure 27 de la chaussure 2 est également délimitée par une face antérieure plane 38,
perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski et as-
cendante vers l'avant dans la position illustrée à la fi-
gure 1, avec toutefois une inclinaison plus prononcée que celle des faces antérieures 37 des pattes 28 par rapport à la verticale, de façon à ne pas entraver un mouvement
de rotation de la chaussure 2 autour de l'axe 9 par rap-
port au ski 1 dans le sens 20, sur environ 80 , par rap-
port à la position illustrée à la figure 1, afin d'auto-
riser l'extension du pied pendant la pratique du ski de fond; cette face 38 est quant à elle dénuée de rôle lors
du chaussage.
Vers le haut, les faces antérieures respec-
tives 37 des pattes 28 de la saillie 27 de la chaussure 2, de même que la face 38 de cette saillie 27 et des faces 39 délimitant la saillie 27 dans le sens d'un éloignement par rapport au plan longitudinal médian du ski, lesquelles faces 39 sont par exemple planes, mutuellement parallèles,
symétriques l'une de l'autre par rapport au plan longitu-
dinal médian du ski et mutuellement espacées d'une distan-
ce au plus égale à l'écartement mutuel entre les branches 17 de l'étrier 16, se raccordent à une face supérieure 40 de la saillie 27; cette face 40 est par exemple plane,
parallèle à l'axe 30 et, dans la position illustrée à la fi-
gure 1, ascendante vers l'arrière de façon à présenter une extrémité antérieure 41 dont l'écartement vis-à-vis des axes confondus 9 et 30 est inférieur à l'espacement de la traverse 19 par rapport à l'axe 3, et une extrémité posté- rieure 42 dont l'éloignement vis-à-vis des axes confondus 9 et 33 est supérieur à l'écartement de la traverse 19 par rapport à l'axe 3; dans la position illustrée à la figure 1, cette extrémité postérieure 42 de la face supérieure 40 de la saillie 27 est située en avant de l'aplomb de l'axe
9 si bien que, dans cette position, l'étrier 16 venant bu-
ter par la traverse 19 contre la face 40, dans le sens 21, sous l'action du ressort 22 est incliné dans le sens par rapport à sa position de repos illustrée en trait mixte et accompagne tous les mouvements de pivotement de la chaussure 2 autour de l'axe 9 par rapport au ski
1, comme il a été expliqué dans la demande de brevet fran-
cais N 86 15945; toutefois, il est possible d'appliquer à l'entretoise 18, au moyen du bâton de ski, une poussée dans le sens 20 se traduisant par un dégagement de la face
supérieure 40 de la saillie 27 de la chaussure par la tra-
verse 19 de l'étrier 16, ce qui autorise alors le déchaus-
sage par simple levage vertical de la chaussure 2 par rap-
port au ski 1 supposé horizontal.
Conformément à la présente invention, et
contrairement à ce qui a été décrit dans la demande de bre-
vet français N 86 15945, le chaussage ne nécessite par contre pas que l'on utilise un bâton de ski pour dégager
l'accès au tronçon extrême 13 de la tige 12, pour les évi-
dements 31 des pattes 28 de la saillie antérieure 27 de la
*chaussure 2.
En effet, sur chacune des bandes de face
supérieure 6 de la nervure 5 du ski 1 est prévu un bossa-
ge respectif 43, localisé à proximité de l'axe 9 mais en arrière de celuici, et plus généralement en arrière de l'étrier 16, et ce bossage 43 présente vers l'avant une
face fornant rarmpe 44 par exer.le plane, perFendaiculaire au plan lor.ci-
tudinal médian du ski 1, et ascendante vers l'arrière à partir d'une arête 45 de liaison de cette face 44 avec la bande de face supérieure 6 du ski 1; la face 44 présente
une pente telle qu'elle soit tangente à un cylindre vir-
tuel 46 d'axe 9 au niveau de l'arête 45 comme il est illus-
tré, ou encore au niveau d'un prolongement coplanaire vir-
tuel 47 de la face 44 en dessous de la bande de face su-
périeure 6 du ski 1, de façon non illustrée.
Se raccordant vers le bas à la bande de face supérieure 6 du ski 1, le long de l'arête 45, la face 44
du bossage 43 se raccorde vers le haut à une face 48 con-
vexe, définie par des génératrices perpendiculaires au
plan longitudinal médian du ski 1 et présentant par exem-
ple la forme d'une partie de cylindre de révolution autour d'un axe perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski, et cette face 48 se raccorde elle-même vers l'arrière à une face 49 par exemple plane, perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski et plus précisément verticale
dans la position illustrée à la figure 1.
Avantageusement, deux bossages 43 sont ain-
si prévus, dans un même alignement perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski 1, respectivement sur l'une et
l'autre des bandes de face supérieure 6 de celui-ci.
Pour recevoir ces bossages 43 dans la po-
sition illustrée à la figure 1, la semelle 10 de la chaus-
sure 2 présente, dans un même alignement transversal par
rapport au plan longitudinal médian du ski 1 et respec-
tivement de part et d'autre de la rainure 11 de réception de la nervure 5, deux évidements 50 débouchant dans la face et constituant par ailleurs des rainures d'un crantace d'adhérence de la semelle au sol en vue de la marche. Chacun des évidements 50 présente une forme propre à épouser la face 44 du bossage 33, en laissant par ailleurs un jeu vis-à-vis des faces 48 et 49, lorsque
la face 35 de la semelle 10 repose sur les bandes de fa-
ce supérieure 6 du ski 1 respectivement de part et d'au-
tre de la nervure 5 et que les axes 9 et 30 coincident; à cet effet, chaque évidement 50 est délimité par l'avant par une taoe tor'anritcontre-rar.e 51, plane,parallele a l'axe 3U et présentant par rapport & la faoe 35 ce la semelle 10 une obliquite identique à celle que la face 44 du bossage 43 présente par rapport à la bande de face supérieure 6 du ski 1; vers le bas, la face 51 se raccorde à la face 35 le long d'une arête rectiligne 52 parallèle à l'axe 30 alors que vers le haut, à une distance de l'arête 52 supérieure à la distance séparant de l'arête 45 le raccordement mutuel des faces 44 et 48 du bossage 43, la face 51 se raccorde à une face 53 en forme de partie de cylindre de révolution autour d'un axe parallèle à l'axe 30, avec un diamètre supérieur à celui de la face 48; vers l'arrière, la face
53 se raccorde elle-même à une face 54 plane, perpendicu-
laire à la face 35; ainsi, dans la position illustrée à la figure 1, les faces 44 et 51 sont en contact mutuel à plat, les arêtes 45 et 52 coincident mais un jeu continu subsiste entre les faces 48 et 49, d'une part, 53 et 54, d'autre part; compte tenu du positionnement des faces
44 et 51, appliquées l'une contre l'autre dans cette po-
sition, par rapport aux axes 9 et 30 alors confondus, la rotation conjointe de la chaussure 2 et de l'étrier 16 dans le sens 20 puis en retour dans le sens 21 n'est pas
entravée par la coopération du bossage 43 et des évide-
ments 50. Par contre, cette coopération autorise un chaussage automatique, comme il va être décrit à présent,
notamment en référence à la figure 2.
On supposera que dans un état initial, le
ski 1 repose à plat sur un sol horizontal, et la chaussu-
re 2 est totalement indépendante du ski; l'étrier 16 occupe alors sa position de repos illustrée en trait mixte
à la figure 1, sous l'action du ressort 22.
Le skieur amène alors la chaussure 2 dans une position approximativement horizontale, au-dessus du
ski 1, en plaçant aussi précisément que possible la rai-
nure 11 de la semelle 10 à l'aplomb de la nervure 5 et en plaçant l'axe 30 en arrière de l'aplomb de l'axe 9,aussi
prés que possible de cet aploar et éventuellenent royennant un contact en-
tre les faces antérieures 37 des pattes 25 de la saillie 27 et la traverse
19, en arriere de celle-ci; ce contact peut le cas echeant s'ac-
compagner d'une légère poussée appliquée vers l'avant à la traverse 19 au moyen de la saillie antérieure 27 de la
chaussure 2, sans risque de provoquer un glissement lonai-
tudinal du ski 1 sur le sol, dans la mesure o, générale-
ment, les moyens de sollicitation élastique tels que le ressort 22 opposent peu de résistance au basculement de l'étrier 16 dans le sens 20 lorsque cet étrier 16 occupe
sa position de repos.
Grâce à un dimensionnement et à un posi-
tionnement relatifs appropriés de la saillie 27 et des évidements 50 de la chaussure 2, ainsi que de l'étrier 16 et des bossages 43 du ski 1, chacun des évidements 50 présente alors c l'aplomb d'une zone de la face 44 d'un bossage 43 immédiatement adjacente à la face 48 de ce bossage une zone de sa face 51 directement adjacente à l'arête 52 de
liaison avec la face inférieure 35 de la semelle 10.
Si, alors, le skieur descend la chaussure 2 approximativement verticalement vers le ski 1, comme on l'a schématisé par une flèche 55 à la figure 2, lesdites zones des faces 51 et 44 viennent en contact mutuel puis coulissent l'une sur l'autre en infléchissant vers l'avant le mouvement de descente de la chaussure 2 sur le ski, comme on l'a schématisé par une flèche 56 à la figure 2, et/ou en provoquant un alisseinent du ski vers l'arrière sur le sol, comme on l'a schématisé par une flèche 57,
au fur et à mesure que se poursuit le mouvement de des-
cente de la chaussure 2 vers le ski; simultanément, les faces antérieures 37 des pattes 28 glissent contre la traverse 19 de l'étrier 16 et, compte tenu à la fois de leur inclinaison propre et des inclinaisons conjointes des faces 44 des bossages 43 et'des faces 51 des évidements , provoquent un basculement de plus en plus accentué de l'étrier 16 dans le sens 20 par rapport au ski 1; en d'autres termes, les faces antérieures 37 des pattes 28
constituent des rampes dont le franchissement par la tra-
verse 19 de l'étrier 16 lors de la descente de la chaus-
sure 2 vers le ski 1 provoque une mise en contrainte
de plus en plus accentuée des moyens de sollicitation élas-
tique de l'étrier 16 dans le sens 21, schématisée sous
la forme d'un ressort hélicoïdal 22 dans l'exemple illustré.
Lorsque, au cours de ce mouvement de des-
cente guidéede la chaussure 2 vers le ski 1, la face 35
de la semelle 10 parvient à proximité immédiate de cha-
que bande de face supérieure 6 du ski 1, de part et d'au-
tre de la nervure 5, le raccordement entre les faces 31
et 36 de chaque patte 28 vient au contact de la face pé-
riphérique extérieure 14 du tronçon 13 de la tige 12 si-
tuée du même c6té de la nervure 5, de préférence en avant de l'aplomb de l'axe 9 si bien que, de façon naturelle, la poursuite du mouvement de descente de la chaussure jusqu'à ce que la face 35 de la semelle 10 parvienne en appui, à plat, contre les bandes de face supérieure 6 du ski 1 provoque l'emboîtement de chacun des évidements 31
sur un troncon respectif 13 de la tige 12, avec coinciden-
ce des axes 30 et 9; un positionnement et un dimensionne-
ment, à cet effet, des évidements 31 et 50, de la tige
12 et des bossages 43 est du domaine des aptitudes nor-
males d'un Homme du métier.
En outre, dès que, au fur et à mesure du mouvement de descente de la chaussure 2 vers le ski 1,
la traverse 19 parvient à l'extrémité supérieure des fa-
ces antérieures 37 des pattes 28, c'est-à-dire à l'extré-
mité antérieure 41 de la face supérieure 40 de la saillie antérieure 27 de la chaussure 2, l'étrier 16 se trouve
libéré vis-à-vis d'une rotation dans le sens 21 sous l'ac-
tion des moyens de sollicitation élastique et, moyen-
nant un coulissement progressif de la traverse 19 sur la face 40, gagne sa position illustrée en trait plein à la figure 1, à savoir une position dans laquelle il s'appuie vers l'arrière et vers le bas sur la face 40 de la saillie 27 pour retenir cette dernière en appui coaxial sur la
tige 12 par les évidements 31 des pattes 28.
Alors, comme on l'a expliqué dans la deman-
de de brevet français N 86 15945, l'étrier 16 et la chaussure 2 peuvent se comporter comme un tout solidaire
$ vis-à-vis d'une rotation autour des axes 30 et 9 confon-
dus, par rapport au ski 1, et le déchaussage peut être pratiqué par application volontaire, à l'entretoise 18,
d'une poussée dans le sens 20 au moyen d'un bSton de ski.
On se réfèrera à présent aux figures 3 et
4, o l'on a illustré un mode de mise en oeuvre de l'in-
vention applicable au cas o, au lieu de s'articuler sur le ski 1 autour de l'axe 9 d'articulation de l'étrier 16 sur ce dernier comme il est illustré aux figures 1 et 2, la chaussure 102 s'articule sur le ski 1 autour d'un axe 158 décalé par rapport à l'axe 9 d'articulation de l'étrier 116 par rapport au ski 1 par l'intermédiaire de la tige 12, et plus précisément disposé parallèlement à cet axe 9, par exeiple a un niveau supérieur au niveau e cet axe 9; plus précisément, dans l'exemple non limitatif illustré, l'axe 158 est cispose aproximativerent à l'aDlcrb de l'axe 9, au-dessus de la face supérieure 8 de la nervure 5 ou du bossage localisé
la remplaçant.
Pour définir cet axe 158, la nervure 5 por-
te de façon solidaire, par sa face 8 et en saillie sur cette dernière, deux chaises 159 symétriques l'une de l'autre par rapport au plan longitudinal médian du ski, respectivement à proximité de l'une et l'autre des faces
de flanc 7 de la nervure 5 ou du bossage localisé la rem-
plaçant.
Comme il est décrit dans la demande de-
brevet français N"87 00213 déposée le même jour que la présente demande, chacune des chaises 159 est notamment délimitée par un chant 160 défini par des génératrices parallèles à l'axe 158; suivant cet axe, chacun des chants est creusé d'une gorge 161 qui, comme on le voit plus particulièrement à la figure 4, est ouverte vers le haut
et délimitée vers le bas par une face 162 hémicylindri-
que de révolution autour de l'axe 158; en avant et en
arrière de l'axe 158, la face hémicylindrique 162 se rac-
corde vers le haut à des faces planes 163, 164 mutuelle-
ment parallèles, au moins approximativement perpendiculai-
res au sens 6, et se prolongeant vers le haut jusqu'au chant 160 de la chaise 159 considérée; immédiatement en avant de la gorge 161, ce chant160 est par exemple plan et horizontal si l'on se réfère à la position illustrée aux figures alors qu'immédiatement en arrière de la gorge 161, c'est-à-dire immédiatement à la partie supérieure de
la face 164 de celle-ci, le chant 160 présente une zonefor-
miant rampe 165 ascendante vers l'arrière; cette zone 165 est par exemple plane, perpendiculaire au plan longitudinal médian
du ski 1; elle est destinée à se substituer à la coopéra-
tion entre des bossages 43 et des évidements 50, décrite en référence aux figures 1 et 2, pour assurer un guidage
relatif de la chaussure et du ski lors du chaussage, com-
me il apparaîtra plus loin; on remarquera que, cependant, une telle coopération entre des bossages du ski et des évidements de la semelle de la chaussure pourrait être également choisie lorsque, comme c'est le cas du mode de réalisation illustré aux figures 3 et 4, la chaussure est destinée à s'articuler directement sur le ski autour d'un
axe distinct de l'axe d'articulation de l'étrier sur oe ski.
Pour coopérer avec la traverse 119 de l'étrier 116 et s'articuler autour de l'axe 158 sur le ski 1, la semelle 110 de la chaussure 102 présente une
saillie antérieure 127 qui, pour des raisons de simplici-
té, va être décrite en référence à la position de la chaussure illustrée à la figure 3, ainsi qu'en référence
à la figure 4.
Il ressort de la figure 3 que la saillie 127 est située intégralement audessus de la nervure 5 ou du bossage localisé la remplaçant et engagée à l'intérieur de l'étrier 116, entre la traverse 119 de ce dernier, ses branches 117 et la face supérieure 8 de la nervure 5 ou
du bossage localisé la remplaçant.
A cet effet, la saillie 127 est délimitée,
dans le sens d'un éloignement par rapport au plan longitu-
dinal médian du ski si l'on suppose la chaussure 102 re-
liée à celui-ci par la fixation 103, par exemple dans la
position illustrée à la figure 3, par deux faces latéra-
les 139 planes, parallèles au plan longitudinal médian du ski 1, symétriques l'une de l'autre par rapport à ce
plan et mutuellement espacées d'une distance sensible-
ment égale à la distance séparant les chaises 159 perpen-
diculairement à ce plan de telle sorte que la saillie
127 puisse s'intercaler entre les chaises 159, avec con-
tact mutuel glissant.
Vers le bas et vers l'avant, respective-
ment, la saillie 127 est délimitée par une face de chant 137 dont la forme est telle qu'elle n'entrave pas les mouvements de pivotement conjoints de la chaussure 102 et de la fixation 103, par rapport au ski 1, lors de la pratique du ski de fond; par exemple, vers le bas, la face 137 se raccorde par une zone convexe à une face (non référencée) délimitant la rainure 11 de la semelle vers le haut alors que, vers l'avant, cette face 137
présente une forme plane,perpendiculaire au plan longitu-
dinal médian du ski et ascendante vers l'avant si l'on se
réfère à la position illustrée à la figure 3, pour cons-
tituer lors du chaussage une rampe coopérant avec la tra-
verse 119 de l'étrier 116 de la même façon que les faces antérieures 37 des pattes 28 de la saillie 27 coopèrent
lors du chaussage avec la traverse 19 de l'étrier 16.
Vers le haut, la saillie 127 est délimitée par une face supérieure 140 à laquelle la face de chant 137 de même que les faces latérales 139 se raccordent vers le haut; la face supérieure 140 est perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski et par exemple, comme il est illustré, plane bien qu'une autre forme puisse être également choisie, en accord avec les enseignements de la demande de brevet français N 87 00213 précitée, déposée le même jour que la présente demande; la face supérieure de la saillie 127 présente un état de surface propre à favoriser un glissement de la traverse 119 de l'étrier 116 sur elle et, dans la position illustrée à la figure 3, présente une orientation ascendante vers l'arrière, en tout point analogue à celle de la face 40 de la saillie 27
dans la position illustrée à la figure 1 de façon à pré-
senter une extrémité antérieure 141 dont l'espacement vis-
à-vis de l'axe 9 est inférieur à l'espacement de la tra-
verse 119 par rapport à cet axe, et une extrémité posté-
rieure 142 dont l'éloignement vis-à-vis de l'axe 9 est quant à lui supérieur à l'écartement de la traverse 119
par rapport à cet axe; un écartement de la face supé-
rieure 140 de la saillie 127, vis-à-vis de l'axe 9, su-
périeur à l'écartement séparant la traverse 119 de cet axe 9 est atteint entre l'extrémité antérieure 141 de la
face supérieure 140 et une zone de cette face située di-
rectement à l'aplomb de l'axe 9 dans la position illustrée à la figure 3; ainsi, dans cette position, l'étrier 116 ne peut atteindre la position dite "de repos" décrite plus haut car la traverse 119 s'appuie sur la face 140 de la saillie 127 entre l'extrémité antérieure 141 de cette face 140 et l'aplomb de l'axe 9, en communiquant à l'étrier 116 une légère inclinaison vers l'avant, à partir de l'axe
9, par rapport à sa position de repos.
En outre, suivant un axe 130 confondu avec l'axe 158 dans la position illustrée à la figure 3, la
saillie 127 porte de façon solidaire, par exemple par em-
prisonnement dans la matière la constituant, une tige 166 présentant des zones en porte-à-faux respectivement par rapport aux deux faces latérales 139 de la saiLlie 127, d'une distance au plus égale à l'épaisseur des chaises 34
et 35, mesurée suivant l'axe 158; ces zones en porte-à-
faux présentent des faces périphériques respectives 167 cylindriques de révolution autour de l'axe 130 avec un diamètre sensiblement identique à celui des faces de fond hémi-cylindriques 162 des gorges 161 des chaises 159 de telle sorte que, par appui des zones en porte-à-faux de la tige 166 sur les faces de fond 162 des gorges 161, s'établisse un contact de guidage de la saillie 127 à la
rotation, autour des axes 130 et 158 confondus, par rap-
port aux chaises 159, c'est-à-dire par rapport au ski 1;
un tel contact s'établit notamment dans la position illus-
trée aux figures 1 et 3, dans laquelle la traverse 119 prend en outre appui sur la face supérieure 140 de la saillie 127. Moyennant les dispositions qui viennent d'être décrites, le fonctionnement de la fixation est le suivant.
On suppose que, initialement, le ski 1 re-
pose à plat sur une surface approximativement horizontale
et est déchaussé, si bien que l'étrier 116 occupe sa po-
sition dite "de repos" (non représentée) dans laquelle la
traverse 119 est située à l'aplomb de l'axe 9, sous l'ac-
tion des moyens de sollicitation élastique schématisés
sous la forme du ressort 22.
Alors, pour chausser le ski, l'utilisateur place sa chaussure 102 horizontalement, à l'aplomb du ski 1, en plaçant la rainure 111 à l'aplomb de la nervure 5, en plaçant les zones en porte-à-faux de la tige 166 à l'aplomb des zones extrêmes supérieures des rampes 165, et en plaçant éventuellement la face 137 de la saillie 127 au contact de la traverse 119, le cas échéant en commençant à appliquer à cette dernière une poussée vers l'avant; il suffit alors à l'utilisateur de laisser descendre librement la chaussure 2 vers le ski, verticalement,comme on l'a schématisé par une flèche 55 à la figure 4 et dès qu'un contact s'établit entre ces zones en porte-à-faux de la tige 166 et les rampes 165 des chaises 159, ces rampes assurent un guidage des zones en porte-à- faux de la tige 166 vers l'intérieur des gorges 161; au fur et à mesure de la descente de la chaussure 102 vers le ski 1, les rampes 165 impriment à
l'ensemble de la chaussure 102 une composante de mouve-
ment vers l'avant par rapport au ski 1, comme on l'a sché-
matisé par une flbche oblique 56 b la figure 4,et/ou un mouvement du ski 1 vers l'arrière, comme on l'a schématisé par une flèche 57 b la figure 4, si bien que la face 137 de la saillie 127 repousse progressivement vers l'avant la traverse 119, en faisant basculer l'étrier 116 dans le sens 20 jusqu'à ce que la traverse 119 échappe à l'action
de cette face 137 en parvenant à la liaison de cette der-
nière avec la face supérieure 140 de la saillie 127, im-
médiatement avant la chute des zones en porte-à-faux de la tige 166 dans les gorges 161 des chaises 159; lorsque les zones en porte-à-faux de la tige 166 parviennent en appui coaxial à l'intérieur de ces gorges 161, l'ensemble formé par la chaussure 102, le ski 1 et la fixation 103 occupe la position illustrée à la figure 3; lors de la pratique du ski comme au déchaussage, le fonctionnement de cette variante de réalisation de la fixation 103 est en tout point analogue à ce qui a été décrit en référence aux figures 1 et 2, si l'on excepte que la chaussure et l'étrier pivotent autour d'axes distincts par rapport au ski, et que les mouvements d'extension du pied au cours
de la pratique du ski de fond se traduisent par un coulis-
sement de la traverse 119 sur la face 140 de la saillie
127, comme il est expliqué dans la demande de brevet fran-
çais N 87 00213 déposée le même jour que la présente de-
mande.
Naturellement, lorsque la chaussure s'ar-
ticule sur le ski autour d'un axe distinct de l'axe d'ar-
ticulation de l'étrier sur ce ski, on peut également as-
surer le guidage mutuel de la chaussure et du ski lors du chaussage en ayant recours à des bossages du ski, tels que les bossages 43, et à des évidements de la semelle de la chaussure, tels que les évidements 150, comme il a été décrit en référence aux figures 1 et 2, et ceci que l'articulation de la chaussure sur le ski soit définie par coopération de gorges portées par le ski, telles que
les gorges 161, et de tourillons portés par une zone an-
térieure de la chaussure, telles que les zones en porte-
à-faux de la tige 166, ou par coopération d'un tourillon porté suivant l'axe 158 par le ski 1 et d'une encoche
présentée vers l'avant et vers le bas par la zone anté-
rieure de la chaussure, corre il est décrit dans la demande de k-revet fran-
cais précitée, déposee le mrae jour que la Frésente deranoe et dort la
description doit être considérée cormoe intégrée à la présente description.
Le mode de réalisation de la fixation se-
lon l'invention 203 qui est illustré aux figures 5 et 6 présente de grandes analogies avec celui qui est illustré aux figures 3 et 4 et qui vient d'être décrit, si bien
que l'on retrouve à l'identique, ou moyennant les modifi-
cations qui vont être décrites à présent, sous les mêmes références incrémentées de 100, les éléments décrits en
référence aux figures 3 et 4.
Une différence essentielle entre la fixa-
tion 203 et la fixation 103 réside dans le fait que le maintien de la saillie antérieure 227 de la chaussure 202 en appui articulé, de façon amovible, autour de l'axe 258 dans les gorges 261 des chants 260 des chaises 259 du ski
1, lorsque ce dernier est chaussé, ne résulte pas-de l'ap-
pui d'une traverse équivalant à la traverse 119, absente
dans le cas de ce mode de réalisation, sur la face supérieu-
re 240 de la saillie antérieure 227 de la chaussure 202;
cette face 240 présente 4ans le cas de ce moCe de réa-
lisation une forme indifférente dès lors qu'elle est pro-
pre à viter tout contact avec l'entretoise 218 de l'étrier 216. Dans le cas de ce mode de réalisation, cha- cune des-branches telles que 217 de l'étrier 216 est creusée, vers l'arrière, d'une encoche respective telle que 268 suffisanmment évasée vers l'arrière et vers le bas pour dégager totalement un prolongement coaxial virtuel des gorges 261 des chants 260 des chaises 259 dans la position de l'étrier 216 illustrée & la figure 5 ainsi que
dans toute position de cet étrier 217 décalée angulaire-
ment, dans le sens 20, par rapport à cette position; vers le haut, chaque encoche 268 est délimitée par une face 269 ascendante vers l'arrière dans la position illustrée à la figure 5, c'est-à-dire tournée vers le bas et vers l'arrière; dans cet exemple de réalisation, la face 269, perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski, est
plane mais elle pourrait également présenter d'autres for-
mes, choisies en fonction d'une évolution que l'on désire donner au couple de rappel appliqué à la chaussure 202 en fonction de la position angulaire de cette dernière, autour de l'axe 268, par rapport au ski 1 comme l'explique la demande de brevet français N 87 00213, déposée le
même jour que la présente demande.
En effet, chaque face 269 est destinée à constituer une rampe d'appui coulissant, vers l'arrière et vers le bas, de la branche respectivement correspondante 117 de l'étrier 116 sur une barrette 266 intégrée à la saillie antérieure 227 de la chaussure 202 comme on l'a
dit à propos de la tige 166, que cette barrette 266 remplace.
Plus précisément, la barrette 266, recti-
ligne, est noyée partiellement dans la saillie antérieure 227 de la chaussure 202 suivant une orientation telle qu'elle soit perpendiculaire au plan longitudinal médian du ski lorsque ce dernier est chaussé, et forme par rap- port aux deux faces latérales 239 de la saillie antérieure
227 de la chaussure 202 une saillie sur une distance supé-
rieure à l'épaisseur de chacune des chaises 259, mesurée parallèlement à l'axe 258,de façon à former une saillie par rapport à chacune de ces chaises 259 dans le sens d'un éloignement par rapport au plan longitudinal médian du ski, et à s'engager ainsi dans les encoches 268 des
branches 217 de l'étrier 216.
La plaquette 266 présente un plan moyen 267 disposé verticalement lorsque la chaussure repose à plat sur le ski comme on l'a illustré à la figure 5, et elle
est délimitée respectivement vers l'avant et vers l'arriè-
re par des faces planesl268,1269 parallèles au plan 267 par rapport auquel elles sont placées symétriquement l'une
de l'autre; vers le bas et vers le haut, si l'on se ré-
fère à la position illustrée à la figure 5, la plaquette
266 est délimitée par des faces hémicylindriques, respec-
tivement 270 et 271, dont la première 270 est de révolution autour d'un axe 230 qui se confond avec l'axe commun 258 des gorges 261 des chants 260 des chaises 259, pour jouer le rôle d'un tourillon engagé dans ces gorges et assurant le guidage de la chaussure 202 à la rotation autour de l'axe 258 par rapport au ski 1 lorsque ce dernier est chaussé, comme on l'a dit des zones en porte-à-faux de la tige 166; la deuxième 271 de ces faces hémicylindriques
est quant à elle de révolution autour d'un axe 272 paral-
lèle à l'axe 230 et disposé au-dessus de ce dernier dans
la position illustrée à la figure 5; les faces supérieu-
res 269 des encoches 268 des branches 217 de l'étrier 216 sont en appui coulissant, vers le bas, sur la face 271 de la barrette 266 lorsque le ski est chaussé. L'Homme du métier comprend aisément que la coopération entre la face supérieure hémicylindrique 271 de la barrette 266 et chacune des faces formant rampe 269
est en tout point analogue à la coopération entre la tra-
verse 119 de l'étrier 116 et la face supérieure 140 de la
saillie antérieure 127 de la chaussure 102.
Pour assurer le guidage de la chaussure 202 à la rotation autour de l'axe 258 par rapport au ski 1, chaque encoche 261 est ouverte non seulement vers le haut, mais également vers l'avant comme il ressort notamment de la figure 6 o l'on remarque que, si l'on retrouve une face plane et verticale 264 correspondant à la face 164 et délimitant la gorge 261 vers l'arrière, cette gorge 261 est par ailleurs délimitée par une face de fond 262 qui correspond à la face 162 à cette exception près que son développement angulaire, en référence à l'axe '58, est limité à 90 ; vers l'avant, cette face 262 se raccorde directement à une zone horizontale supérieure du chant 260 de la chaise 259; l'appui de chaque surface formant rampe 269 sur la face 271 de la plaquette 266 assure le
maintien de la plaquette 266 en appui par sa face 270 con-
tre la face de fond 262 de chaque gorge 261; naturelle-
ment, la face 270 de la barrette 266 présente sensiblement le même diamètre que les faces de fond 262 des gorges 261
des chants 260 des chaises 259.
On observe que l'on retrouve dans le cas de ce mode de réalisation une rampe 265 correspondant en
tout point à la rampe 65 et, comme cette dernière, ascen-
dante vers l'arrière à partir de la face arrière 264 de chaque gorge 261; naturellement, chaque rampe 265 pourrait être remplacée, dans sa fonction de guidage de la chaussure lors du chaussage, par un bossage en tout point comparable
au bossage 43 décrit en référence aux figures 1 et 2.
Dans le cas de ce mode de réalisation, le
chaussage s'effectue de la façon suivante.
Initialement, on suppose que le ski 1 repose à plat sur un sol horizontal; en l'absence d'obstacle s'y
opposant, l'étrier 216 est dressé à la verticale sous l'ac-
tion des moyens de sollicitation élastique schématisés
sous la forme du ressort 22; dans cette position, de pré-
férence, les faces supérieures 269 des encoches 268 pré-
sentent un bord arrière extrême 273, formant une arête
convexe, à l'aplomb d'une zone postérieure des faces for-
* mant rampe 265 des chants 260 des chaises 259.
Pour pratiquer le chaussage, l'utilisateur amène la chaussure 202 audessus du ski, en plaçant la rainure 211 de la chaussure à l'aplomb de la nervure 5 du ski, en plaçant la face 271 de la plaquette 266 à l'aplomb d'une zone d'extrémité postérieure de chaque rampe 265, respectivement de part et d'autre de la saillie antérieure
227 de la chaussure 202, et en Placant éventuellex;ent la face1268 de cet-
te plaquette, également respectivement de part et d'autre de la saillie 227, au contact de l'arête 273 en appliquant le cas échéant à cette dernière une poussée vers l'avant, amorçant un basculement de l'étrier 216 dans le sens 20; une descente verticale de la chaussure 202 vers le ski 1, comme on l'a schématisé par une flèche 55 à la figure 6, provoque alors l'entrée en contact de la face 270 de la
barrette 266 avec les rampes 265 puis, après que ce con-
tact se soit établit, le franchissement de ces rampes 265 par la barrette266 jusqu'à ce que cette dernière repose par sa face 270 contre les faces de fond 264 des encoches 268; au cours de ce mouvement, qui s'accompagne d'une composante de mouvement de la chaussure 202 vers l'avant par rapport au ski, comme on l'a schématisé par une flèche 56, et/ou d'un mouvement de recul du ski comme on l'a schématisé par une flèche 57, la barrette 266 provoque progressivement, en s'appuyant par sa face1268 contre les arêtes 273, un basculement de plus en plus important de
l'étrier 216 dans le sens 20 mais, dès lors que la chaussu-
re 202 descendue suffisamment, par rapport au ski 1, pour que les arêtes 273 s'appliquent non plus contre la face
1268 mais contre la face 271 de la barrette 266 puis échap-
pent à cette face 271, l'étrier gagne sa position illustrée à la figure 5, par un pivotement en retour dans le sens
21 sous l'action des moyens de sollicitation élastique.
Le fonctionnement d'une telle fixation lors de la pratique du ski de fond ou lors du déchaussage est en tout point analogue au mode de fonctionnement de la
fixation 103 décrite en référence aux figures 3 et 4.
On se référera à présent au mode de réalisa-
tion illustré aux figures 7 et 8, qui se distingue es-
sentiellement des modes de réalisation précédemment décrits par le fait que la chaussure 302 s'articule sur le ski 1 par l'intermédiaire de l'étrier 316, en s'articulant de façon amovible sur ce dernier autour d'un axe 274 décalé
par rapport à l'axe 9, et plus précisément situé parallèle-
ment à ce dernier, à un niveau intermédiaire entre les niveaux respectifs de l'axe 9 et de la traverse 319 de
l'étrier 316, au-dessus de la face supérieure 8 de la ner-
vure 5 ou du bossage localisé la remplaçant, et à l'aplomb de l'axe 9 dans la position de l'étrier 317 illustrée à
la figure 7.
Comme la chaussure 2, la chaussure 302 pré-
sente vers l'avant une saillie antérieure 327 réalisée
d'une pièce avec la semelle 310, laquelle saillie anté-
rieure 327 sert à la liaison amovible de la chaussure 302
avec l'étrier 316.
A cet effet, la saillie 327 est délimitée,
dans le sens d'un éloignement par rapport au plan longitu-
dinal médian du ski si l'on suppose la chaussure 302 re-
liée à celui-ci par la fixation 303, par exemple dans la position illustrée à la figure 7, par deux faces latérales 239 planes, parallèles au plan longitudinal médian du ski 1, symétriques l'une de l'autre par rapport à ce plan et mutuellement espacées d'une distance sensiblement égale à la distance séparant les branches 317 de l'étrier 316 de telle sorte que, notamment dans la position illustrée à la figure 7, la saillie 327 puisse s'intercaler entre les
branches 317, avec contact mutuel glissant.
Vers l'avant, la saillie 327 est délimitée
par une face antérieure de chant 337 dont la forme est tel-
le qu'elle n'entrave pas les mouvements de pivotement con-
joints de la chaussure 302 et de la fixation 303 autour de l'axe 9, par rapport au ski 1, lors de la pratique du ski de fond; vers le bas, la face 337 se raccorde par une zone convexe à une face (non référencée) délimitant
la rainure 311 de la semelle 310 vers le haut; par ail-
leurs, la face 337 présente une forme par exemple plane, ascendante vers l'avant dans la position illustrée à la figure 7, pour pouvoir coopérer avec la traverse 319, lors du chaussage,à la façon d'une rampe provoquant un basculement progressif de l'étrier 316 dans le sens 20. Vers le haut, la face 337 de la saillie 327 se raccorde à une face supérieure 340 de la saillie 327, en tout point comparable à la face 40, quant à son mode
de coopération avec la traverse 319 et quant à son posi-
tionnement, à cet effet, par rapport à l'axe 374 d'arti-
culation de la saillie 327 sur les branches 317 de l'étrier 316.
Par rapport à l'axe 374, la face 340 s'éloi-
gne progressivement d'une zone d'extrémité antérieure 341 de liaison avec la face antérieure 337 jusqu'à une zone
d'extrémité postérieure 342 de raccordement avec la chaus-
sure 302, d'une valeur inférieure à l'écartement de la tra-
verse 319 par rapport à l'axe 374 à une valeur supérieure à cet écartement, laquelle valeur est atteinte entre la zone 341 et une zone située directement à l'aplomb de l'axe
374, au-dessus de celui-ci, lorsque la chaussure 302 re-
pose à plat sur le ski comme on l'a illustré à la figure 7 et coopère avec la fixation 303; alors, la traverse
319 que l'étrier 316, sollicité par les moyens de solli-
citation élastique, tend à ramener à l'aplomb de l'axe 9 est située en avant de l'aplomb vertical commun des axes 9
et 374.
Sur les branches 317 de l'étrier 316, l'axe 374 est défini par deux encoches 375, ouvertes dans un sens 376 ascendant vers l'arrière si l'on se réfère à la
position illustrée à la figure 7.
Chacune des encoches 375 est délimitée par des génératrices parallèles à l'axe 374 qui définissent, entre cet axe 374 et l'axe 9, pour chaque encoche 375, une zone 377 hémicylindrique de révolution autour de l'axe 374, de façon non illustrée, ou en forme de secteur de cy-
lindre de révolution autour de l'axe 374 avec un dévelop-
pement angulaire inférieur à 180 mais néanmoins proche de 180 comme il est illustré, alors que, dans le sens d'un éloignement vers le haut par rapport aux axes 9 et 374, chaque encoche 375 s'élargit progressivement dans le sens 375, jusqu'à son débouché en arrière des branches 317
de l'étrier 316.
Complémentairement, suivant un axe 378 con-
fondu avec l'axe 376 dans la position illustrée à la figu-
re 7, la saillie 327 porte de façon solidaire, par exemple par emprisonnement dans la matière la constituant, une tige 379 présentant des zones extrêmes en porte-à-faux par rapport aux deux faces latérales 339 de la saillie 327, lesquelles zones en porte-à-faux constituent des tourillons
présentant des faces périphériques respectives 380 cylin-
driques de révolution autour de l'axe 378 avec un diamètre sensiblement identique à celui des zones de fond 377 des
encoches 375 de telle sorte que, par appui des zones ex-
trêmes de la tige 379 sur les zones de fond 377 des encoches 375, vers l'axe 9, s'établisse un contact de guidage de la saillie 327 à la rotation autour de l'axe 374 par rapport aux branches 317 de l'étrier 316; un tel contact s'établit notamment dans la position illustrée à la figure 7, dans laquelle la traverse 319 prend en outre appui sur la face 340 de la saillie 327 entre la zone 341 de celle-ci et
l'aplomb des axes 9 et 374.
Pour assurer un guidage mutuel de la chaus-
sure 302 et du ski 1 lors du chaussage, le ski 1 porte de façon solidaire, en saillie vers le haut sur chacune de ses bandes de face supérieure 6, des bossages 343 en tout point analoguesaux bossages 43 décrits en référence aux
figures 1 et 2 et présentant, notamment, une face anté-
rieure 344 ascendante vers l'arrière à partir de la ban-
de de face supérieure 6 associée avec une pente définie, par rapport à l'axe 9, de la même façon que la pente de la face 44; complémentairement, la semelle 310 de la chaussure présente, dans ses zones situées respectivement de part et d'autre de la rainure 311 de réception de la nervure 5 du ski 1, deux évidements 350, en tout point comparablesaux évidements 50 et présentant notamment une face antérieure 351 tournée vers l'arrière et présentant une obliquité telle que cette face 351 s'applique à plat
contre la face 344 d'un bossage 343 associé dans la posi-
tion illustrée à la figure 7, un jeu 355 en tout point comparable au jeu 55 subsistant par ailleurs entre chaque
encoche 350 et le bossage 343 associé.
On conçoit aisément que, lors du chaussage, l'accomplissement des mouvements relatifs de la chaussure
302 et du ski 1 décritsà propos de la chaussure 2 provo-
que, entre les faces 344 et 351 d'une part, entre la face
337 et la traverse 319 d'autre part, une coopération iden-
tique à celle qui a été décrite à propos des faces 44 et 51 d'une part, de la face 37 et de la traverse 19 d'autre part pour provoquer successivement le basculement de l'étrier 316 dans le sens 20 et l'engagement des zones en porte-à-faux de la tige 379 dans les encoches 375 des branches 317 de l'étrier 316, grâce à un dimensionnement approprié, du domaine des aptitudes normales d'un Homme du métier; cette coopération se poursuit jusqu'à ce que la traverse 319 vienne au contact du raccordement de la
face antérieure 337 de la saillie 327 avec la face supé-
rieure 340 de celle-ci, ce qui à la fois autorise un re- tour de l'étrier 317 dans le sens 21 sous l'action des moyens de sollicitation élastique et une application de la tige 379, par les faces 380 de ces zones en porte-à-faux hors de la saillie 327 de la chaussure 302, contre les faces de fond 377 des encoches 375; la chaussure 302 et l'étrier 316 se comportent alors comme un tout solidaire vis-à-vis d'une rotation autour de l'axe 9 par rapport au ski 1, comme on l'a décrit dans le brevet français N 86 15945, et le déchaussage peut se pratiquer également de la façon
décrite dans cette demande de brevet antérieure.
Le mode de réalisation des figures 9 et 10 se distingue exclusivement du mode de réalisation des figures 7 et 8 par le fait que les encoches portées par les branches de l'étrier et la tige formant des tourillons
portée par la saillie antérieure de la chaussure sont rem-
placés respectivement par un tourillon solidaire des bran-
ches de l'étrier et par une encoche portée par la saillie de la chaussure, comme le décrit la demande de brevet
francais N 86 15945 du 17 Novembre 1986.
De ce fait, on retrouve aux figures 9 et
, à l'identique et sous les mêmes références incrémen-
tées de 100, les éléments décrits en référence aux figures 7 et 8, à l'exception des encoches 375 et de la tige 379 définissant les tourillons par ses zones d'extrémité; on retrouve cependant l'axe 474 d'articulation de la saillie antérieure 427 de la chaussure 402 sur les branches 417 de l'étrier 416, dans la position déjà décrite par rapport à l'axe 9 d'articulation des branches 417 sur le
ski 1 et par rapport à la traverse 419 reliant rigide-
ment, parallèlement à l'axe 9, les deux branches 417 de l'étrier 416. Dans le cas de ce mode de réalisation, les
deux branches 416 sont également reliées de façon solidai-
re, suivant l'axe 474 parallèle à l'axe 9, par une tige 480 formant tourillon, laquelle présente une face périphérique
cylindrique de révolution autour de l'axe 474; complémen-
tairement, la face antérieure 437 de la saillie 427 de
la chaussure se raccorde à la face supérieure (non réfé-
rencée) de la rainure 411 de la semelle 410 de la chaussure
402, par une encoche 482 ouverte dans le sens d'un éloi-
gnement par rapport à la face 340 et par rapport à la tra-
verse 419 lorsque ces dernières coopèrent comme il est
illustré à la figure 9.
Le fonctionnement de la fixation 403 est en tout point analogue à celui de la fixation 303 décrite en référence aux figures 7 et 9, notamment en ce qui concerne le chaussage automatique guidé par coopération de bossages 443 du ski avec des évidements 450 de la semelle 411 de
la chaussure 402.
Naturellement, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en prévoyant d'autres variantes
de mise en oeuvre, liées par exemple au choix d'autre ty-
pe de fixation de ski de fond.

Claims (5)

REVENDICATIONS
1. Ensemble comportant une chaussure de ski de fond et une fixation de ski de fond destinée à coopérer avec une zone antérieure (27, 127, 227, 327, 427) de la chaussure (2, 102, 202, 302, 402) et comportant à cet effet un étrier (16, 116, 216, 316, 416) articulé sur le ski (1) autour d'un premier axe (9) et sollicité élastiquement à la rotation autour dudit axe (9) dans un sens déterminé (21), la chaussure (2, 102, 202, 302, 402) et la fixation
(3, 103, 203, 303, 403) étant susceptibles d'occuper notam-
ment une position dans laquelle la chaussure (2, 102, 202, 302, 402) repose à plat sur un ski (1) et dans laquelle: - la zone antérieure (27, 127, 227, 327, 427) de la chaussure (2, 102, 202, 302, 402) est en appui vers le ski (1) par engagement d'au moins un tourillon (166, 266, 379) de la zone antérieure (127, 227, 327) de la
chaussure (102, 202, 302) dans au moins une encoche homolo-
gue (161, 261, 375) de l'étrier (316) ou du ski (1), ladite encoche (161, 261, 375) étant ouverte dans le sens d'un éloignement par rapport au ski (1) et située du même côté que ledit premier axe (9) par rapport à la zone antérieure
(127, 227, 327) de la chaussure (102, 202, 302), ou par en-
gagement d'au moins une encoche (31, 482) de la zone anté-
rieure (27, 427) de la chaussure (2, 402) sur au moins un tourillon (12, 480) homologue de l'étrier (16, 416) ou du ski (1), ladite encoche (31, 482) étant ouverte vers le ski (1) et située du même côté que ledit premier axe (9) par rapport à la zone antérieure (27, 127) de la chaussure (2, 402), pour définir une articulation provisoire de la chaussure (2, 102, 202, 302, 402) et de l'étrier (17, 317, 417) ou du ski (1) autour d'un deuxième axe (9, 158, 258, 374,474) parallèle au premier axe (9) ou confondu avec celui-ci, - la zone antérieure (27, 127, 227, 327, 427) de la chaussure (2, 102, 202, 303, 402) et l'étrier (16, 116, 216, 316, 416) sont en contact mutuel à l'opposé desdits axes respectivement par une face (40, 140, 271,
340, 440) tournée dans le sens d'un éloignement par rap-
port audit deuxième axe (9) et par des moyens d'appui (19, 119, 269, 319, 419) tournés vers ledit deuxième axe (9) et prenant appui sur ladite face (40, 140, 271, 340, 440) vers ledit deuxième axe (9) et dans ledit sens déterminé (21) en étant susceptibles de dégager ladite face (40, 140, 271, 340, 440) par rotation de l'étrier (16, 116, 216, 316, 416) en sens (20) inverse dudit sens déterminé (21), caractérisé en ce qu'il comporte sous la chaussure (2, 102, 202, 302, 402), vers le ski (1), et sur le ski (1), vers la chaussure (2, 102, 202, 302, 402), des moyens homologues (43, 50, 165, 166, 265, 266, 343, 350, 443, 450) de guidage de la chaussure (2, 102, 202, 302, 402) vers une position de repos à plat sur le ski (1) et d'engagement mutuel de ladite encoche (31, 161, 261, 375, 482) et dudit tourillon (12, 166, 266, 379, 482) par un mouvement de rapprochement relatif de la chaussure (2, 102,
202, 302, 402) et du ski (1) suivant une direction approxi-
mativement perpendiculaire audit premier axe (9, 158, 258, 374, 474) et en ce que la zone d'extrémité antérieure (27, 127, 227, 327, 427) de la chaussure (2, 102, 202, 302, 403)
présente une rampe antérieure (37, 137, 268, 337, 437), en-
tre ladite face (40, 140, 271, 340, 440) et ledit tourillon
(166, 266, 379) ou ladite encoche (31, 482) de la zone an-
térieure (27, 127, 227, 327, 427) de la chaussure (2, 102, 202, 302, 402), ladite rampe (37, 137, 268, 337, 437) étant
susceptible d'entrer en contact avec lesdits moyens d'ap-
pui (19, 119, 269, 319, 419) pour repousser progressive-
ment l'étrier (16, 116, 216, 316, 416) en sens inverse (20) dudit sens déterminé (21), au fur et à mesure dudit mouvement de rapprochement relatif, et autoriser la rotation de l'étrier (16, 116, 216, 316, 416) dans ledit sens déterminé (21) pour provoquer le contact mutuel des moyens d'appui (19, 119, 269, 319, 419) et de ladite face (40, 140, 271, 340, 440) de la zone antérieure (27, 127, 227, 327, 427) de la chaussure (2, 102, 202, 302, 402) lorsque la chaussure (2, 102, 202, 302, 402) occupe une position de repos à plat sur le ski (1) et d'engagement mutuel de ladite encoche (31, 161, 261, 375, 482) et dudit
tourillon (12, 166, 266, 379, 482).
2. Ensemble selon la revendication 1, ca-
ractérisé en ce que ladite rampe antérieure (37, 137, 268, 337, 437) présente une forme telle qu'elle entre en contact avec lesdits moyens d'appui (19, 119, 269, 319, 419) après établissement d'une relation de guidage entre lesdits moyens homologues de guidage (43, 40, 165, 166, 265, 266, 343,
350, 443, 450), lors dudit mouvement de rapprochement rela-
tif.
3. Ensemble selon l'une quelconque des re-
vendications 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens homo-
logues de guidage (43, 40, 343, 350, 443, 450) comportent, respectivement sur le ski (1) et sous la chaussure (2, 302, 402), en arrière dudit premier axe (9), une rampe (44, 244, 344) parallèle à cet axe (9), tournée vers celui-ci et s'éloignant progressivement de celui-ci dans ses zones respectivement de plus en plus éloignées du ski (1), et
une contre-rampe homologue (51, 351, 451).
4. Ensemble selon la revendication 3, ca-
ractérisé en ce que la contre-rampe (51, 351, 451) est définie par un flanc d'une rainure d'adhérence de la
chaussure (2, 302, 402).
5. Ensemble selon l'une quelconque des re-
vendications 1 et 2, ladite encoche (161, 261) et ledit
tourillon (166, 266) étant portés de façon solidaire res-
pectivement par le ski (1) et par la zone antérieure (127, 227) de la chaussure (102, 202), caractérisé en ce que les
moyens homologues de guidage (165, 166, 265, 266) compor-
tent d'une part ledit tourillon (166, 266) et d'autre part une rampe (165, 265) solidaire du ski (1), immédiatement en arrière de ladite encoche (161, 261), tournée vers l'avant et s'éloignant progressivement de ladite encoche (161, 261) dans des zones respectivement de plus en plus
éloignées du ski (1).
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