FR2604010A2

FR2604010A2 - Monnayeur, notamment pour chariots de supermarches

Info

Publication number: FR2604010A2
Application number: FR8612836A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1984-12-27
Filing date: 1986-09-15
Publication date: 1988-03-18
Anticipated expiration: 2006-09-15
Also published as: FR2604010B2

Abstract

Monnayeur, notamment pour chariots ou analogues, selon la revendication 1 du brevet principal, comprenant un boîtier, un tiroir 2 monté coulissant à l'intérieur du boîtier 1, et une clé pouvant être extraite et réintroduite dans le boîtier. Selon l'addition le tiroir porte à sa partie supérieure deux ailes 23 coopérant avec des lames de ressort 4 montées pivotantes autour d'axes 6 fixés dans le boîtier, les lames 4 étant écartées par un ressort de rappel 7 pour bloquer le tiroir 2 lorsqu'aucune pièce n'est introduite et le débloquer par introduction d'une pièce légale. Application : augmentation de la fiabilité de fonctionnement. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

MONNAYEUR, NOTAMMENT POUR CHARIOTS DE SUPERMARCHES
La présente addition a pour objet un monnayeur, notamment pour chariots de supermarchés du type décrit dans le brevet principal nO 84 19869.

Le brevet principal concerne un dispositif de liaison amovible de chariots ou analogues, comprenant un boîtier monnayeur solidaire du chariot pouvant libérer une clé par introduction d'une pièce de monnaie, la pièce de monnaie étant restituée par réintroduction de ladite clé. Selon la revendication 1 du brevet principal, à l'intérieur du boîtier est monté coulissant un tiroir pouvant recevoir une pièce de monnaie, ce tiroir étant armé par un ressort de rappel et portant à sa partie inférieure une came et un talon, la came venant par coulissement du tiroir au contact d'un organe de déblocage de la clé, alors que le talon vient au contact d'un téton de blocage escamotable lié au boîtier pour limiter le mouvement du tiroir et empêcher l'usage d'une fausse clé.

Dans le brevet principal, la clé comporte une surface avant formant came en forme de lame. Cette lame est relativement fragile et dangereuse. Un premier objet de la présente addition est la modification de la forme de la clé afin de la rendre plus fiable.

Par ailleurs, dans le dispositif objet du brevet principal, le déblocage du tiroir (c'est-à-dire la possibilité de pénétrer à l'intérieur du boltier) est assuré par le contact de la partie supérieure de la pièce avec un ressort à lame. Il en résulte que la clé peut être dégagée, même avec des pièces illégales, et notamment avec des pièces ne présentant pas l'épaisseur requise.

Un second objet de la présente addition est d'assurer un meilleur contrôle des pièces permettant de débloquer la clé.

Selon la présente invention, le monnayeur du type décrit dans le brevet principal comprenant un boîtier dans lequel est monté coulissant un tiroir, le boîtier incluant un logement pour une clé, est caractérisé en ce que le tiroir porte à sa partie supérieure deux ailes coopérant avec des lames de ressort montées pivotantes autour d'axes fixés dans le boîtier, les lames étant écartées par un ressort de rappel pour bloquer le tiroir lorsqu'aucune pièce n'est introduite et le débloquer par introduction d'une pièce légale.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente addition apparaîtront au cours de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, donné uniquement à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins qui représentent - la figure.1, une vue par transparence d'un monnayeur selon l'addition - la figure 2, une coupe du monnayeur selon la ligne A-A de la
figure 1, une pièce étant introduite dans le monnayeur - la figure 3, une vue par-dessus, analogue à la figure 2,
aucune pièce n'étant introduite dans le monnayeur.

Comme cela apparaît sur la figure 1, le boîtier 1, réalisé par moulage d'une matière plastique, présente à sa partie inférieure une échancrure 14 permettant de fixer le monnayeur sur la poignée d'un chariot tel qu'un chariot de supermarché par exemple. A l'intérieur du boîtier 1 sont prévues différentes nervures (non référencées) qui ont pour but de servir de glissière aux différents organes mobiles et d'assurer la rigidité du boîtier.

Sur la figure 1, le monnayeur est représenté en position de service, c'est-à-dire que le tiroir 2 occupe sa position la plus intérieure dans lie boîtier. La clé 3 a été dégagée du même boîtier. Sur la clé 3, et à la partie inférieure du boîtier 1, sont montés librement deux anneaux 30 avantageusement réunis par une chaîne ou tout lien flexible difficile à couper (non représenté).

Le tiroir 2 est monté coulissant à l'intérieur du boîtier 1.

Il présente un talon de butée 21, un logement 22 pour l'introduction d'une pièce, deux ailes verticales 23 et un nez 24 formant dans sa partie avant une encoche 25. A sa partie inférieure, le tiroir présente un logement 26 dont le but sera expliqué par la suite.

Les ailes 23 moulées sur le tiroir ont une fonction de blocage. Elles coopèrent avec deux lames de ressort 4 dont la forme apparaît plus clairement sur les figures 2 et 3. Les lames 4 présentent dans leur partie centrale un crevé 5, ce qui permet de les monter pivotantes autour de deux axes 6 verticaux lorsque le boîtier est dans la position représentée sur la figure. La partie avant des lames 4 est ecartée en permanence par un ressort de rappel 7 en épingle à cheveux.

Lorsqu'aucune pièce n'est introduite dans le monnayeur (cas représenté sur la figure 3), les bords repliés 8 des lames 4 viennent porter contre les faces avant 27 des ailes 23. Il en résulte que le tiroir 2 ne peut progresser vers l'avant. En effet, les lames 4 sont fixes par rapport au boîtier et les extrémités 8 sur la surface 27 s'opposent à toute progression.

Par contre, comme représenté sur la figure 2, l'introduction d'une pièce de monnaie M dans le logement 22 se traduit par l'écartement des parties arrières 9 des lames 4, cet écartement produisant, par rotation autour des axes 6, le rapprochement des extrémités avant des lames 4. Comme représenté sur la figure 2, les ailes 23 peuvent passer à ce moment autour des extrémités 8 et le tiroir peut progresser vers l'intérieur du boîtier 1. Lors de l'introduction de la clé, le tiroir revient vers l'arrière, comme cela sera indiqué ci-desous, et le verrouillage, par les extrémités 8 du tiroir 2, redevient effectif automatiquement.

L'ouverture des deux lames 4 par passage de la pièce M permet un contrôle d'épaisseur de la pièce de monnaie, étant entendu que si l'épaisseur n'est pas suffisante, le tiroir reste bloqué par les ailes supérieures 23.

Le tiroir se prolonge à sa partie avant par un nez 24 dont la partie avant forme une encoche 25, le nez 24 présentant un pan coupé 28 formant came. Autour du nez 24,- est monté un ressort de rappel 29. La came 28 est destinée à coopérer avec un verrou 10 mobile en translation verticale à l'intérieur du boîtier, le verrou 10 étant armé en permanence vers le bas par un ressort 11. Le verrou 10 présente à sa partie inférieure une surface 12 de manière à ce que cette extrémité inférieure puisse s'insérer dans une gorge 32 formée dans la clé 3.

L'encoche 25 constitue une sécurité de verrouillage du retrait du tiroir 2 tant que la clé 3 n'a pas été à nouveau introduite dans le logement 13. Ainsi la pièce 10 constitue un premier verrouillage de la position du tiroir à l'intérieur du boîtier 1. Le verrou 10 est représenté en position basse sur la figure, position qu'il occupe lorsque la clé est retirée du monnayeur. Un second verrouillage est réalisé par coopération d'une pièce mobile 16 armée par un ressort de rappel 17, la pièce 16 étant également mobile en translation verticale.

Lorsque la clé est extraite du monnayeur, la pièce 16 est poussée vers le haut par le ressort 17, de sorte que son extrémité 18 pénètre à l'intérieur de la rainure 26. Il existe ainsi un double blocage du retrait du tiroir. A l'intérieur de la pièce 16 pénètre une tige 19 armée par un ressort 20. La tige 19 bloque la pièce 16 en position haute tant que la clé n'a pas été introduite dans le boîtier.

Selon une caractéristique de l'addition, la clé 3 est à symétrie de révolution et comprend, de la gauche vers la droite, un nez 39, un chanfrein 34, une surface cylindrique 35, une rainure de blocage 36, une surface conique 32 et une tête 31 qui reste à l'extérieur du boîtier.

Le fonctionnement du monnayeur est le suivant. A l'origine, le tiroir 2 est en position extérieure de manière à permettre l'introduction d'une pièce dans la fente 22. La clé 3 est à l'intérieur du monnayeur, seule sa partie 31 dépassant du boîtier. L'introduction des pièces de monnaie M (figure 2) provoque l'écartement des ailes 9 des lames 4 ce qui se traduit par le rapprochement de leurs extrémités antérieures.

A ce moment, le tiroir 2 peut être poussé vers l'intérieur du boîtier 1. Ceci se traduit par la pénétration du nez 24 à l'intérieur du verrou 10 qui est en position haute, la face avant 12 portant sur la surface 32 de la clé 3, et par l'écrasement du ressort 29. Lors de l'extraction de la clé 3, le ressort 20 se détend, de sorte que la tige 19 pénètre à l'intérieur de la pièce 16 et la pièce 16 vient occuper sa position haute à l'intérieur du logement 26, sous l'action du ressort 17. Le verrou 10 occupe toujours sa position supérieure tant que la surface 12 porte sur la partie cylindrique 33 de la clé. Lorsque celle-ci est complètement extraite du boîtier 1, le verrou 10 tombe pour occuper la position représentée sur la figure 1. Le tiroir 2 est bloqué vers l'arrière par l'ergot 25 qui vient alors porter sur la face extérieure du verrou 10.

Après utilisation du chariot, et remise en place de celui-ci, la clé 3 est réintroduite dans le logement 13. Dans un premier temps, la surface 34 formant came soulève le verrou 10. Puis, la clé continue sa pénétration, de sorte que son nez 39 vienne porter contre l'extrémité de la tige 19 et repousse celle-ci en écrasant le ressort 20. Simultanément, la surface de came 34 abaisse la pièce 16, ce qui dégage l'extrémité supérieure 18 de celle-ci de la rainure 26, et libère complètement le tiroir qui peut alors être tiré vers l'extérieur, de manière à ce que la pièce de monnaie contenue dans le logement 22 redevienne accessible. La clé 3 est bloquée par coopération de la pièce 16 avec la gorge 36 de la clé. Si, avant introduction d'une pièce on tire sur la clé 3, le verrou 10 descend dans la gorge 36 et bloque le mouvement.

Il est ainsi possible d'obtenir un monnayeur parfaitement fiable et ne fonctionnant qu'avec des pièces exactement calibrées.

Il va de soi que de nombreuses variantes peuvent être introduites notamment par substitution de moyens techniquement équivalents sans pour autant sortir du cadre de l'addition.

Claims

REVENDICATIONS

1. Monnayeur, notamment pour chariots ou analogues, selon la

revendication 1 du brevet principal, comprenant un boîtier,

un tiroir (2) monté coulissant à l'intérieur du

boîtier (1), et une clé (3) pouvant être extraite et

réintroduite dans le boîtier, caractérisé en ce que le

tiroir porte à sa partie supérieure deux ailes (23)

coopérant avec des lames de ressort (4) montées pivotantes

autour d'axes (6) fixés dans le boîtier, les lames (4)

étant écartées par un ressort de rappel (7) pour bloquer le

tiroir (2) lorsqu'aucune pièce n'est introduite et le

débloquer par introduction d'une pièce légale.

2. Monnayeur selon la revendication 1, caractérisé en ce que

le tiroir présente un nez (24) muni d'une surface à pan

coupé (28) pénétrant à l'intérieur d'une pièce de

verrouillage (10) mobile en translation verticale et armée

par un ressort (11), la surface inférieure (12) de la

pièce (10) venant porter sur une surface (32) de la clé.

3. Monnayeur selon l'une des revendications 1 ou 2,

caractérisé en ce que le tiroir (21) comporte à sa partie

inférieure un logement (26) à l'intérieur duquel vient

s'engager l'extrémité supérieure d'une pièce (16) armée par

un ressort de rappel (17).

4. Monnayeur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé

en ce que la clé (3) est à symétrie de révolution.