FR2581428A1 - Collier de serrage - Google Patents

Abstract

CE COLLIER DE SERRAGE "A GOUPILLE" COMPORTE UNE BANDE DE SERRAGE 1 DESTINEE A ENTOURER UN TUYAU OU ANALOGUE ET RELIEE PAR UNE EXTREMITE A UNE PIECE DU COLLIER, TANDIS QUE SON AUTRE EXTREMITE VIENT EN PRISE AVEC UNE GOUPILLE 3 OU UN AXE MONTE A ROTATION SUR OU DANS CETTE PIECE. LADITE PIECE EST FORMEE PAR UNE CHAPE 2 MUNIE D'UNE EMBASE 4 ET D'AILES 5 DANS LESQUELLES LA GOUPILLE 3 EST TOURILLONNEE. L'EMBASE PRESENTE UNE FENETRE 6 MENAGEE PAR DECOUPAGE, DANS LAQUELLE S'ETEND UNE LANGUETTE 7 FORMANT FREIN ORIENTEE OBLIQUEMENT VERS LA GOUPILLE 3 ET PRENANT APPUI SUR ELLE OU SUR LA BANDE DEJA ENROULEE SUR ELLE PAR SON EXTREMITE LIBRE, LA BANDE 1B PASSANT SOUS CETTE LANGUETTE. LA LANGUETTE A UNE LARGEUR INFERIEURE A CELLE DE LA BANDE POUR PROVOQUER UNE DEFORMATION DE SON PROFIL TRANSVERSAL LORS DU SERRAGE, EN AUGMENTANT L'EFFET DE BLOCAGE. LA GOUPILLE 3 EST SUFFISAMMENT ECARTEE DE LA PERIPHERIE DU TUYAU POUR EVITER TOUTE GENE POUR LA DOUILLE DE VISSEUSE.

Description

Collier de serrage.

La présente invention se rapporte aux colliers de serrage, du type communément utilisé pour serrer un tuyau, un conduit, une tubulure ou analogue; par exemple en matière plastique, en caoutchouc, etc., autour d'un embout, d'un tube ou organe similaire, généralement rigide, de manière à assurer un raccordement établissant une communication pour un fluide.

Elle concerne plus particulièrement les colliers de serrage du type dit à goupille", comportant une bande dont une extrémité est reliée ou accrochée, par exemple par un repli de la bande, à une pièce qui sert au montage à rotation d'une goupille ou d'un axe généralement fendu dans lequel l'autre extrémité de la bande du collier est engagée, la rotation de cette goupille ou de cet axe provoquant ainsi, par traction et enroulement de la partie terminale de la bande autour de lui, le serrage du collier autour du tuyau ou analogue.

Dans les colliers de ce type, il est bien entendu nécessaire de réaliser un blocage de la bande du collier en position serrée, afin d'éviter son retour en arrière quand l'effort de serrage cesse d'être exercé. Ce blocage a été réalisé, dans un collier connu de la technique antérieure, qui a reçu une large diffusion sur le plan industriel et qui a donné jusqu'ici satisfaction, sous l'effet de la surépaisseur de métal résultant de l'enroulement progressif de la bande du collier autour de la goupille ou de l'axe.Toutefois, afin d'obtenir à la fois un blocage satisfaisant et une continuité de serrage sur toute la circonférence du tuyau ou analogue, il était nécessaire, dans ce collier connu, de prévoir deux spires de bande autour du tuyau ou analogue, la seconde spire recouvrant la première, formée par la partie de la bande attelée à la pièce supportant la goupille, et venant en prise par son extrémité libre avec cette goupille pour le serrage, cette seconde spire de bande passe alors entre ladite goupille et la partie de bande attelée à la pièce précitée en se déformant, et l'effet de blocage est ainsi réalisé sur une portion de bande suffisante.

Bien que ce collier connu ait donné satisfaction comme indiqué précédemment, il exige pour sa fabrication une longueur de bande notable, du fait de la nécessité de prévoir deux spires de bande autour du tuyau à serrer. En outre, sa conception interdit l'automatisation des opérations d'assemblage et de préformage du collier, qui sont des opérations longues et coûteuses.

Un but de l'invention est d'apporter des perfectionnements au collier connu de ce type et de créer un collier permettant de réaliser une économie importante de longueur de bande, tout en fournissant un blocage adéquat, et pouvant également être assemblé et préformé de façon automatique.

Dans le collier connu mentionné précédemment, la pièce à laquelle l'extrémité de bande est attelée et qui supporte la goupille ou l'axe a, d'une façon générale, une forme en étrier, ménageant une barrette transversale d'attelage de l'extrémité de bande par repli de celle-ci et deux portées latérales de tourillonnement de la goupille, entre lesquelles la bande du collier passe pour sa coopération avec cette goupille.

Lors du serrage du collier, cette pièce vient, sous l'effet des efforts exercés, se placer sensiblement à plat contre le tuyau dont le serrage est assuré au moyen du collier, ce qui rapproche la goupille de la périphérie dudit tuyau. Il en résulte une gêne lors du serrage, en ce sens que la douille de la visseuse vient alors frotter contre le tuyau, ce qui la freine, et que l'engagement de cette douille sur la goupille provoque un basculement du collier qui a alors tendance à se placer obliquement par rapport au tuyau.

Un autre but de l'invention est d'apporter au collier connu des perfectionnements remédiant également à cet inconvénient.

Suivant l'invention, le collier de serrage du type à goupille", qui comporte une bande de serrage destinée à entourer un tuyau ou analogue et reliée par une extrémité à une pièce du collier, tandis que son autre extrémité vient en prise avec une goupille ou un axe monté à rotation sur ou dans cette pièce, est caractérisé en ce que ladite pièce comporte une partie formant frein, solidaire de cette pièce et destinée à s'engager par coincement par son extrémité libre, lors du serrage, entre la partie terminale de la bande s'enroulant autour de la goupille et cette goupille ou la partie de bande déjà enroulée sur elle.

On a constaté en effet que la présence d'une telle partie sur la pièce à laquelle une extrémité de la bande du collier est attelée et qui supporte à rotation la goupille ou l'axe permet, par l'engagement de son extrémité libre entre la partie terminale de la bande s'enroulant autour de la goupille et la périphérie de cette goupille ou la portion de bande déjà enroulée sur elle, de réaliser par coincement un blocage de la bande du collier, qui s'oppose à son retour en arrière sous l'effet de la traction réactive exercée par la bande après serrage.

Suivant une particularité de l'invention, cette partie formant frein est constituée par une languette solidaire de la pièce précitée et qui peut être formée par exemple par découpage.

Suivant un mode de réalisation paraissant avantageux, cette languette a une largeur inférieure à la largeur de la bande du collier. Ainsi, sous l'effet des efforts exercés lors du serrage et du fait que l'extrémité libre de la languette est soutenue par la goupille ou la partie de bande enroulée sur celle-ci, la bande du collier est, dans sa partie terminale précitée, venant s'enrouler sur la goupille, déformée dans sa zone centrale longitudinale, en créant une sorte de gouttière par repoussage du métal de la bande par la languette formant frein. Cette déformation du profil transversal de la bande s'oppose à un retour en arrière de cette bande, étant donné que la partie de la bande entourant le tuyau est plane et que la partie ainsi déformée ne peut plus s'engager entre la pièce précitée du collier et le tuyau.La déformation ainsi créée dans la bande du collier par la languette participe donc a' l'effet de blocage du collier après serrage.

Suivant une autre particularité, la pièce précitée du collier, servant à l'attelage d'une extrémité de la bande et au montage à rotation de la goupille, est avantageusement constituée par une chape munie d'une embase reposant normalement, en position d'utilisation, contre le tuyau à serrer et de deux ailes parallèles redressées en principe perpendiculairement à cette embase et dans lesquelles la goupille est tourillonnée. Une fenêtre est, de préférence, ménagée par découpage dans la partie centrale de l'embase de-la chape. D'une part, ceci permet le passage de l'extrémité de bande attelée à la chape, qui est alors repliée autour de cette embase après engagement à. travers cette fenêtre. D'autre part, la partie ainsi découpée de l'embase sert à ménager la languette formant frein du collier suivant l'invention.Comme indiqué précédemment, cette languette a de préférence une largeur inférieure à celle de la bande du collier, ce qui peut être obtenu aisément par l'opération de découpe mentionnée. La languette ainsi ménagée dans la fenêtre de l'embase est redressée de façon telle que son extrémité libre soit engagée comme indiqué ci-avant entre la partie terminale de la bande du collier, qui passe sous l'embase de la chape, puis à travers la fenêtre formée par découpe et sous la languette, et la goupille ou la partie de bande déjà enroulée sur cette goupille.

L'extrémité libre de la languette a, de préférence, une forme arrondie ou analogue, afin de favoriser l'effet de coincement obtenu.

Suivant une autre particularité encore, la goupille est montée de préférence à rotation dans les ailes de la chape dans une position suffisamment écartée de la périphérie du tuyau à serrer pour éviter tout contact pouvant être gênant entre la douille de la visseuse et la périphérie du tuyau, de sorte qu'on évite ainsi la gêne rencontrée lors du vissage avec le collier connu et toute mise en position oblique du collier sous l'effet de levier pouvant s'exercer de ce fait lors du serrage en place du collier.

La description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé, donné à titre non limitatif, permettra de mieux comprendre l'invention.

La figure I est une vue de profil d'un collier de serrage Sà goupille" suivant l'invention, avec coupe de la chape pour montrer le mode d'action de la languette formant frein.

La figure 2 est une vue analogue prise en regardant depuis le côté gauche sur la figure 1.

Le collier de serrage représenté comprend de la façon usuelle une bande 1 qui est destinée à être serrée autour d'un tuyau ou analogue (non représenté) adapté sur un embout, un tube, etc. en vue de leur raccordement.

Comme montré sur le dessin, le collier suivant l'invention comprend également une chape désignée dans son ensemble par la référence 2, qui sert au montage à rotation d'une goupille ou d'un axe 3 de type en soi connu sur les colliers de ce genre. Cette goupille est munie de façon usuelle d'une fente pour la réception de l'extrémité correspondante de la bande du collier et d'une tête polygonale sur laquelle la douille de la visseuse est normalement engagée, tout ceci étant parfaitement connu par la technique antérieure.

Suivant l'invention, la chape 2 du collier comprend une embase 4 ayant une forme légèrement incurvée pour épouser la forme de la périphérie du tuyau autour duquel le collier est adapté et deux ailes parallèles 5 dressées en principe perpendiculairement à cette embase 4 et dans lesquelles la goupille 3 est montée à rotation comme représenté.

L'embase 4 de la chape comporte ici une fenêtre 6 ménagée par découpage. Il en résulte d'un côté la formation d'une barrette autour de laquelle la partie terminale 1A de la bande est attelée par repliage comme montré sur la fiugre 1. On notera que, dans le cas présent, la bande du collier est munie d'un double décrochement et est engagée à travers la fenêtre 6 depuis ltextérieur, l'extrémité de cette bande en condition repliée étant ainsi serrée entre le tuyau et la partie de bande indiquée en i1A, ce qui assure une parfaite rétention, évitant tout échappement.

L'opération de découpage de la fenêtre 6 est, suivant l'invention, réalisée de manière à ménager dans l'embase de la chape une languette 7 qui s'étend depuis la partie restante de l'embase opposée à la barrette précitée d'accrochage de la bande. Comme visible sur la figure 2, cette languette 7 a une largeur inférieure à la largeur de la bande 1 du collier et elle présente, dans le cas considéré, une extrémité libre de forme arrondie.

Lors de la fabrication, la languette 7 est redressée en direction de la goupille jusque dans une position oblique, sensiblement comme visible sur la figure 1.

Le mode d'utilisation du collier faisant l'objet de l'invention est le suivant:
Lors de l'assemblage des éléments du collier, l'extrémité de la bande du collier opposée à la partie terminale 1A est engagée dans la fente de la goupille 3 d'une manière en soi connue, la partie de bande 1B passant dans le cas présent sous la partie restante de l'embase 4 et sous la languette redressée 7 comme montré sur la figure 1.

Après adaptation du collier autour du tuyau à serrer, on fait tourner la goupille 3 dans le sens horaire en regardant la figure 1, par exemple à l'aide d'une visseuse, d'une manière en soi classique.

Lors de cette rotation, une traction est exercée sur la bande 1 du collier pour la serrer autour du tuyau, du fait de l'enroulement autour de la goupille de la partie terminale de la bande en prise avec la fente de cette goupille. Comme visible sur la figure 1, l'extrémité libre de la languette 7 est ainsi coincée entre la partie de bande IB et la goupille 3 ou la partie terminale de la bande s'enroulant autour de cette goupille, en agissant à la manière d'un frein par coincement.

Par ailleurs, sous l'effet de l'effort exercé et du fait de la largeur réduite de la languette 7 et de l'appui de son extrémité contre la goupille 3 ou la bande enroulée sur elle, la partie de bande IB ayant traversé la fenêtre de l'embase 4 de la chape subit une déformation dans sa partie longitudinale médiane, en prenant par repoussage un profil transversal en gouttière. Il résulte de cette déformation transversale un effet de blocage supplémentaire, étant donné que cette partie de bande ne peut plus alors revenir en arrière pour passer sous l'embase 4 et entre cette embase et le tuyau, l'espace ménagé à cet endroit correspondant seulement à l'épaisseur de la bande à plat.

Ainsi, la présence de la languette 7 agit comme frein pour le blocage de la bande du collier en condition serrée par son coincement entre la partie terminale de la bande et la goupille ou la bande enroulée autour d'elle, et la largeur réduite de la languette a pour effet de déformer transversalement la bande du collier dans cette partie, en s'opposant à son retour en arrière.

Comme cela apparaît sur le dessin, l'utilisation d'une chape 2 pour le montage de la goupille 3 permet également de positionner cette goupille à l'écart de la périphérie du tuyau à serrer, de sorte que la douille de visseuse n'est plus gênée par le tuyau, et qu'on évite son blocage et également toute obliquité du collier résultant de l'effet de levier qui peut se produire lors de l'engagement de la douille de visseuse sur la goupille avec le collier connu.

Des modifications peuvent être apportées au mode de réalisation décrit, dans le domaine des équivalences techniques, sans s'écarter de l'invention.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Collier de serrage du type "à goupille", comportant une bande de serrage destinée à entourer un tuyau ou analogue et reliée par une extrémité à une pièce du collier, tandis que son autre extrémité vient en prise avec une goupille ou un axe monté à rotation sur ou dans cette pièce, caractérisé en ce que ladite pièce (2) comporte une partie formant frein (7), solidaire de cette pièce et destinée à s'engager par coincement par son extrémité libre, lors du serrage, entre la partie terminale de la bande (1) s'enroulant autour de la goupille (3) et cette goupille ou la partie de bande déjà enroulée sur elle.

2. Collier de serrage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que cette partie formant frein est constituée par une languette (7) solidaire de la pièce (2).

3. Collier de serrage suivant la revendication 2, caractérisé en ce que cette languette (7) a une largeur inférieure à la largeur de la bande (1) du collier, de manière à provoquer une déformation du profil transversal de cette bande sous l'effet de l'effort exercé lors du serrage, en réalisant un blocage supplémentaire de la bande du collier.

4. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce du collier servant à l'attelage d'une extrémité de la bande (1) et au montage à rotation de la goupille (3) est constituée par une chape (2).

5. Collier de serrage suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la chape comporte (2) une embase (4) prenant appui sur le tuyau et deux ailes parallèles (5) redressées perpendiculairement à cette embase et dans lesquelles la goupille (3) est tourillonnée.

6. Collier de serrage suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu'une fenêtre (6) est ménagée par découpage dans la partie centrale de la chape (2), en réservant d'un côté une barrette d'accrochage de la bande et de l'autre côté une partie depuis laquelle s'étend la languette formant frein (7).

7. Collier de serrage suivant la revendication 6, caractérisé en ce que cette languette (7) est redressée obliquement vers la goupille (3) du collier et a une largeur inférieure à la largeur de la bande (i) de ce collier, son extrémité libre pouvant venir s'appuyer sur cette goupille ou sur la bande déjà enroulée sur elle.

6. Collier de serrage suivant la revendication 7, caractérisé en ce que l'extrémité libre de la languette (7) a une forme arrondie ou analogue.

9. Collier de serrage suivant l'une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que la goupille (3) est montée dans les ailes (5) de la chape (2) dans une position suffisamment écartée de son embase (4) pour éviter tout contact gênant de la douille de visseuse avec le tuyau lors du serrage en place du collier.