FR2580487A1

FR2580487A1 - Appareil pour la prise de l'empreinte d'un corps

Info

Publication number: FR2580487A1
Application number: FR8506278A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1985-04-17
Filing date: 1985-04-17
Publication date: 1986-10-24

Abstract

CET APPAREIL COMPREND UNE VITRE 4 APTE A RECEVOIR LE CORPS 7 DONT ON VEUT PRENDRE L'EMPREINTE 9, QUI EST PLACEE AU-DESSUS D'UN MIROIR 8 ET DANS L'EPAISSEUR DE LAQUELLE PASSE UN FAISCEAU LUMINEUX S'ETENDANT PARALLELEMENT A LA VITRE, L'EMPREINTE DU CORPS ETANT OBTENUE PAR LE CONTACT DES PARTIES D'APPUI DE CELUI-CI AVEC LA VITRE ET LA REFLEXION DES RAYONS LUMINEUX RASANT LA SURFACE DE LA VITRE QUI RESULTE DE CE CONTACT. SELON L'INVENTION, UN ELEMENT EN FEUILLE 6 ADHERE SUR LA VITRE 4 AUX ENDROITS CORRESPONDANTS AUX POINTS D'APPUI 11 DU CORPS ET PERMET AINSI DE CONSERVER L'EMPREINTE OBTENUE, MEME APRES LE RETRAIT DU CORPS. CET ELEMENT EN FORME DE FEUILLE 6 EST FORME DE PREFERENCE EN UNE FEUILLE EN CAOUTCHOUC SOUPLE TRANSLUCIDE PRESENTANT UNE FACE 6A TRES LISSE. APPLICATION A LA PRISE DE L'EMPREINTE DE PIEDS POUR LA REALISATION DE CHAUSSURES OU DE SEMELLES.

Description

Appareil pour la prise de l'empreinte d'un corps.

La présente invention a pour objet un appareil destiné à prendre l'empreinte d'un corps et notamment l'empreinte de pieds afin de réaliser des semelles ou chaussures de sport ou orthopédiques.

Un appareil de ce type déjà connu est formé d'une vitre qui est placée au-dessus d'un miroir et dans ltépaisseur de laquelle passe un faisceau lumineux s'étendant parallèlement à la vitre. Lorsqu'un objet est placé sur la vitre, les zones de celui-ci qui sont en contact direct avec la vitre captent les rayons lumineux rasant la surface de la vitre et les renvoient vers le miroir où ils sont à nouveau réfléchis. On obtient ainsi l'image lumineuse de la surface de contact réelle de l'objet sur la vitre.

Cet appareil permet donc d'obtenir de façon très simple l'empreinte par exemple d'un pied. Cependant cette empreinte disparaît dès que le pied est enlevé et il n'existe aucun moyen de la conserver. En outre, l'empreinte obtenue lorsque le pied est recouvert d'une chaussette n'est pas très nette, du fait que celle-ci adhère moins que le pied nu sur la vitre et que par conséquent les surfaces de contact sont moins nettes.

Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et notamment de prévoir un appareil du type précité permettant de conserver l'image de l'empreinte obtenue et d'améliorer celle-ci lorsque par exemple l'adhérence du corps dont on veut prendre l'empreinte est médiocre.

Ce but est atteint dans l'appareil selon l'invention, en ce qu'un élément en forme de feuille dont une face présente une grande faculté à adhérer sur une surface lisse, est interposé entre le corps, dont l'empreinte doit être prise, et la vitre de l'appareil, sa face fortement adhérente étant située du côté de la vitre.

De cette façon, l'élément en feuille adhère sur la vitre aux endroits correspondants aux points d'appui du corps dont on veut relever l'empreinte, et l'empreinte est conservée même après le retrait du corps en question.

Avantageusement l'élément en feuille et translucide de façon à laisser passer la lumière, ce qui permet d'utiliser une feuille couvrant toute la surface de la vitre tout en visualisant l'image lumineuse de l'empreinte à travers la feuille.

Cette feuille est formée de préférence par une feuille en caoutchouc souple ou similaire, présentant une face lisse avec un grain très fin formant la face adhérente de celle-ci. Cette face adhérente pourrait être également muni d'une multitude de microventouses réalisant l'adhérence.

Enfin selon une autre forme d'exécution préférée, la face de la feuille destinée à être appliquée contre la vitre est revêtue d'un film photosensible ou similaire apte à être impressionné seulement par les rayons lumineux interceptés par la partie du corps en appui sur la vitre.

Ce film peut être constitué par exemple par un film sensible seulement aux rayons ultraviolets ou infrarouges, le faisceau lumineux passant dans la vitre étant alors formé de tels rayons.

De toute façon l'appareil selon l'invention sera bien compris et d'autres caractéristiques seront mises en évidence à l'aide de la descrip tion qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif une forme de réalisation préférée de celui-ci
Figure 1 en est une vue en perspective,
Figure 2 en est une vue en coupe longitudinale.

Ainsi que le montre la figure 1, l'appareil selon l'invention est formé d'un boîtier parallélépipèdique (2) présentant une ouverture rectangulaire (3) à sa partie supérieure. Une vitre (4) est placée dans l'ouverture (3) du boîtier et deux sources de lumière (5) longitudinales sont montées sur deux côtés opposés de cette ouverture (3). Ainsi que le montre notamment la figure 2, chacune de ces sources de lumière (5) est formée par un tube fluorescent, s'étendant sur toute la longueur du côté de l'ouverture (3) considéré et d'un diamètre correspondant à l'épaisseur de la vitre (4) de façon que le faisceau lumineux (13) émis par chacune de ces sources (5) ne passe qu'à travers l'épaisseur de celle-ci et soit en quelque sorte "canalisé" par la vitre.

Une feuille souple (6) en matériau caoutchouc translucide est interposée entre l'objet (7) dont on veut prendre l'empreinte et la face supérieure (4a) de la vitre (4). Cette feuille souple (6) présente une face (6a) présentant des qualités d'adhérence particulièrement élevées, soit parce qu'elle est très lisse et présente un grain très fin, soit parce qu'elle est munie d'une multitude de microventouses (non représentées sur le dessin). Elle est placée par cette face (6a) contre la face supérieure (4a) de la vitre (4).

Un miroir (8) est monté dans le fond du boîtier de façon que sa surface réfléchissante (8a) soit tournée du côté de la face inférieure (4b) de la vitre (4).

Lorsque la feuille (6) est simplement posée sur la vitre (4) elle n'adhère pas à la face supérieure de celle-ci, du fait de son poids peu élevé et ne donne donc lieu à aucune empreinte, un film d'air (10) subsistant entre la face supérieure de la vitre (4) et cette feuille (6) (Cf figure 2).

Par contre, lorsque le corps (7) dont on veut prendre l'empreinte (en l'occurence un pied dans l'exemple du dessin) est placé sur la feuille de caoutchouc (6) comme montré sur la figure 2, il exerce sur celle-ci une certaine pression aux endroits (11) où il est en appui, de sorte que la feuille (6) adhère à la vitre (4) à ces endroits d'appui (11) en chassant l'air (10) prisonnier à cet endroit. Les rayons des faisceaux lumineux (13) rasant la face supérieure (4a) de la vitre sont alors "interceptés" au niveau de ces zones d'appui (11) et renvoyés sur le miroir (8), comme indiqué par le trajet du rayon lumineux (12) représenté sur la figure 2, le miroir (8) réfléchît à nouveau ces rayons lumineux pour donner une image lumineuse (9) de l'empreinte.

Lorsque le pied (7) est retiré, la feuille (6) conserve la même position du fait de sa grande adhérence et l'image lumineuse (9) de l'empreinte du pied (7) donnée par le miroir (8) peut être visualisée à travers la feuille (6) qui est translucide, comme montré à la figure 1, ce qui permet de prendre toutes les mesures nécessaires à la confection de la semelle ou de la chaussure orthopédique ou de sport, l'empreinte (9) restant visible tant que la feuille en caoutchouc (6) n'est pas retirée de la vitre (4).

La feuille en caoutchouc (6) pourrait être remplacée par une feuille revêtue d'un film photosensible ou similaire apte à être impressionné seulement par les rayons lumineux interceptés par la partie (11) du pied en appui sur la vitre (4). Ce film pourrait être un film sensible à seulement certaines radiations de longueurs d'onde déterminées comme par exemple les rayons ultra-violets ou infrarouges, qui constitueraient alors le faisceau lumineux passant dans l'épaisseur de la vitre. Une telle feuille permettrait alors d'obtenir une image photographique non effaçable de l'empreinte du pied.

Comme il va de soi, la présente invention ne se limite pas aux seules formes de réalisation indiquées ici à titre d'exemples non limitatifs mais en embrasse au contraire toutes les formes de réalisation similaires ou équivalentes.

C'est ainsi que par - exemple le film photosensible pourrait être remplacé par tout autre moyen photosensible équivalent.

Claims

REVENDICATIONS

1- Appareil pour la prise de l'empreinte d'un corps et notamment d'un pied, du type formé d'une vitre (4) apte à recevoir le corps (7) dont on veut prendre l'empreinte (9), qui est placée au-dessus d'un miroir (8) et dans l'épaisseur de laquelle passe un faisceau lumineux s'étendant parallèlement à la vitre, caractérisé en ce qu'un élément en forme de feuille (6) dont une face (6a) présente une grande faculté à adhérer sur une surface lisse (4a), est interposé entre le corps (7) dont l'empreinte doit être prise et la vitre (4) de l'appareil, sa face fortement adhérente (6a) étant située du côté de la vitre (4).

2- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément en feuille (6) est translucide.

3- Appareil selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la feuille (6) est formée de préférence par une feuille en caoutchouc souple ou similaire.

4- Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que la face (6a) de la feuille (6) présentant une grande aptitude à l'adhérence est formée par une surface très lisse.

5- Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que la face (6a) de la feuille (6) présentant une grande aptitude à l'adhérence est munie d'une multitude de microventouses.

6- Appareil selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la face (6a) de la feuille destinée à être appliquée contre la vitre (4) est revêtue d'un film photosensible ou similaire apte à être impressionné seulement par les rayons lumineux interceptés par la partie (11) du corps en appui sur la vitre.

7- Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le film est seulement sensible à des rayonnements d'une longueur d'onde déterminée et en ce que le faisceau lumineux (13) passant à travers la vitre est constitué de rayons présentant une telle longueur d'onde déterminée.