FR2577722A3 - Module de protection de lignes multifilaires contre les surtensions - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN MODULE DE PROTECTION DE LIGNES MULTIFILAIRES CONTRE LES SURTENSIONS. CE MODULE COMPREND UN BOITIER FORME D'UN RECEPTACLE 1 ET D'UNE PLAQUE PORTE-BORNES 6. LA PLAQUE PORTE-BORNES COMPORTE UNE PAIRE DE BORNES 7A-7B, 8A-8B POUR CHAQUE FIL ET UNE BORNE DE TERRE 9. LES PARAFOUDRES 14 ASSOCIES AUX FILS ONT LEUR PREMIERE ELECTRODE 15 SOUDEE SUR LES ETRIERS 10, 11, QUI RELIENT LES DEUX BORNES DE CHAQUE PAIRE DE BORNES, ET LEUR DEUXIEME ELECTRODE 16 SOUDEE SUR UNE BARETTE TRANSVERSALE 17, ELLE-MEME SOUDEE SUR LE PROLONGEMENT 12 DE LA BORNE DE TERRE 9. LE SOUS-ENSEMBLE ASSOCIE A LA PLAQUE PORTE-BORNES 6 EST DISPOSE A L'INTERIEUR DU RECEPTACLE 1, OU IL EST ENROBE DANS UNE MATIERE PLASTIQUE D'ENROBAGE. CE MODULE EST UTILISABLE POUR LA PROTECTION DES LIGNES TELEPHONIQUES.

Description

*1

MODULE DE PROTECTION DE LIGNES MULTIFILAIRES CONTRE LES

SURTENSIONS.

La présente invention concerne un module de pro-

tection de lignes multifilaires,et notamment bifilaires,contre les surtensions. On sait qu'il est souvent nécessaire de protéger une ligne électrique contre les surtensions, notamment dans la

-technique du téléphone et de l'informatique o il faut proté-

ger des composants électroniques onéreux. Pour ce faire, il est connu d'utiliser des parafoudres -- que i'on monte en dérivation sur le fil à protéger, chaque parafoudre comportant une -------- électrode électriquement reliée au fil et une -------- électrode électriquement reliée à la masse. S'il se produit sur le fil une surtension, ur arc s'étabi.it dans le parafoudre et le courant s'écoule à la terre. Certains de ces

parafoudres sont équipés d'un dispositif de mise en court-cir-

cuit qui se déclenche lorsque la quantité de courant qui s'é-

coule à la masse est trop importante: ces dispositifs de mi-

se en court-circuit mettent notamment en oeuvre des éléments fusibles. Un parafoudre de ce type a déjà été décrit dans la demande de brevet français 84-18981 déposée le 12 décembre 1984

par la société demanderesse. Un tel parafoudre comporte une en-

veloppe extérieure métallique cylindrique reliée à la terre et

une électrode axiale reliée au fil sur lequel on veut évi-

ter les surtensions; l'électrode axiale est retenue par rapport à l'en-

veloppe extérieure par un isolant étanche; le moyen de mise

en court-circuit estdisposé à l'extérieur de l'enveloppe ex-

térieure du parafoudre et à l'intérieur d'une coupelle métalli-

que liée à ladite enveloppe extérieure, ladite coupelle étant traversée par l'électrode axiale du parafoudre mais isolée

- de celle-ci et renfermant un élément fusible conducteur.

La réalisation d'un module de protection de lignes

multifilaires pose un problème de complexité uniquement en rai-

s)n des nombreux éléments qui interviennent dans la réalisation d'un tel module. Il suffit,à cet égard,de se reporter au brevet

americain 4.434.449 pour constater que le bottier d'un tel mc-

dule de protection contient un nombre de pièces suffisamment imrportant pour que sa réalisation soit complexe et onéreuse et que sa fiabilité soit douteuse notamment en raison de la présence de ressorts qui sont utilisés pour maintenir des contacts à l'intérieur du module de protection. La présente invention a pour but de proposer une structure de module de protection beaucoup plus simple en réalisant un sous-ensemble soudé, qui comprend le moyen

éclateur à mettre en oeuvre dans le module et la plaque porte-

bornes du module. Dans la structure du module selon l'inven-

tion, on peut utiliser indifféremment,comme moyens éclateurs, soit des parafoudres bipolaires associés chacun à un fil de la ligne à protéger, soit des parafoudres tripolaires

susceptibles d'assurer la protection de deux fils de ligne.

De tels parafoudres tripolaires peuvent éventuellement, comme les parafoudres bipolaires décrits dans la demande de brevet français numéro 84-18 981, comporter des moyens de mise en court-circuit

disposés à l'extérieur de l'enveloppe extérieure du para-

foudre et à l'intérieur d'une coupelle métallique liée à

ladite enveloppe extérieure.

La présente invention a, en conséquence, pour objet le produit industriel nouveau que constitue un module de protection de lignes multifilaires contre les surtensions comportant, dans un boîtier isolant, pour chacun des fils de la ligne, une entrée et une sortie entre lesquelles est branché l'un des pôles d'un moyen éclateur, dont un autre pôle est mis à la terre, le boitier comportant un nombre impair de bornes de connexion, dont une paire est affectée à chacun des fils de ligne, la dernière borne étant la borne de terre reliée au(x) p0le(s) de terre du moyen éclateur, caractérisé par le fait que le boltier isolant comporte un réceptacle ouvert sur une de ses faces, ladite face ouverte du réceptacle étant obturée par une plaque porte-bornes, qui s'assemble sur le réceptacle, les bornes d'entrée et de sortie d'un même fil étant reliées entre elles, du côté

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intérieur de la plaque porte-bornes, par un étrier, la borne de terre se prolongeant du côté intérieur de la plaque porte-bornes pour constituer un support sur lequel est (ou

sont) soudé(s) le (ou les) p8le(s) de terre du moyen écla-

teur, les autres p8les dudit moyen éclateur étant soudés sur les étriers, de sorte que la plaque porte-bornes et le

moyen éclateur constituent un sous-ensemble monobloc.

Dans un mode préféré de réalisation, la plaque porte-bornes s'encliquette sur le réceptacle; le bottier isolant est au moins partiellement rempli d'une matière plastique isolante d'enrobage, qui, d'une part, enrobe les éléments liés à la plaque porte-bornes et qui, d'autre part, assure l'étanchéité de liaison entre ladite plaque porte-bornes et le réceptacle; si le module est destiné à la protection d'une ligne bifilaire, les axes des bornes d'entrée et de sortie associés à chacun des deux fils de la ligne sont, avantageusement, dans des plans parallèles équidistants de la borne de terre; le moyen éclateur comporte au moins un moyen de mise en court-circuit, ladite mise en court-circuit étant déclenchée, à l'échauffement de l'enveloppe extérieure dudit moyen éclateur, par la fusion d'un élément fusible. On peut, avantageusement, prévoir que le moyen de mise en court-circuit soit disposé à l'extérieur de l'enveloppe extérieure du moyen éclateur et à l'intérieur d'une coupelle métallique liée à l'enveloppe

extérieure, ladite coupelle étant traversée par une élec--

trode mais isolée de celle-ci et renfermant un élément fusible conducteur, un joint étant disposé entre la coupelle et ladite électrode pour éviter toute pénétration de la

matière plastique d'enrobage dans la coupelle.

Dans une première variante de réalisation du module selon l'invention, le moyen éclateur est constitué de deux parafoudres bipolaires, pour chacun desquels une première électrode forme le pôle relié à un étrier et une deuxième électrode forme le pôle de terre; la liaison entre le sz-port et les deuxièmes électrodes des deux parafoudres est réalisée par une barrette transversale conductrice, qui est solidarisée par soudure à la fois avec les deuxièmes électrodes et avec le support; l'axe du support est disposé par rapport au plan P passant par l'axe de la barrette transversale et parallèle à l'axe du support, du côté o

ne se trouvent pas les deuxièmes électrodes.

Dans une deuxième variante de réalisation du module se'on l'invention, le moyen éclateur est constitué d'un

parafoudre tripolaire, dont la partie centrale de l'envelop-

pe extérieure forme le pôle de terre et dont chaque extré-

mité de l'enveloppe extérieure comporte une électrode soudée sur ur. étrier du module; le support est coudé à son extrémité, la partie centrale du parafoudre tripolaire étant un cylindre métallique et étant soudée sur la partie coudée du support;

l'une des électrodes du parafoudre est sensiblement recti-

ligne, alors que l'autre a la forme d'un U, dont une des

- branches est plus longue que l'autre.

Dans le module selon l'invention, le sous-ensemble soZidaire de la plaque porte-bornes est, comme indiqué ci-dessus, avantageusement enrobé dans une matière plastique isolante. Il est, en effet, extrêmement facile, lorsque l'on a réalisé le sous-ensemble mobobloc qui comprend tous les éléments électriques du module, de placer le réceptacle de façon que sa face ouverte soit tournée vers le haut, d'y verser une matière plastique isolante liquide, de mettre en place

sur la face ouverte du réceptacle la plaque porte-bornes en fai-

sarnt plonger les éléments, qui lui sont mécaniquement liés, dans la matière plastiîue liquide, puis de remuer quelque peu le réceptacle ainsi fermé pour que la matière plastique liquide d'enrobage vienne, d'une part, enrober tous les éléments du sous-ensemble monobloc et,

d'autre part,s'insérer dans les joints entre la plaque porte-

bornes et le réceptacle. Lorsque. la matière plastique d'enrobage s'est solidifiéepar refroidissement ou polymérisation, sa présence dans les joints entre la plaque porte-bornes et le réceptacle assure une étanchéité parfaite du bottier et sa présence autour de tous les composants du sous-ensemble monobloc assure une parfaite solidité des soudures et un fonctionnement fiable

du module de protection. Il est clair qu'il n'est pas nécessai-

re de remplir complètement le réceptacle de matière plastique

liquide; c'est la raison pour laquelle,après fermeture du ré-

ceptacle par mise en place de la plaque porte-bornes,il convient de quelque peu secouer le module pour assurer la répartition de la matière plastique à l'intérieur de tout le réceptacle;

on peut notamment tourner le réceptacle de façon que la matiè-

re plastique vienne en totalité au contact de la plaque porte-

bornes pour bien assurer l'étanchéité du module vis-à-vis de l'extérieur, cette position n'étant néanmoins pas maintenue très longtemps pour éviterque la matière plastique liquide ne

sorte par les zones de jonction existant entre la plaque porte-

bornes et le réceptacle. S'il est plus économique de n'utiliser qu'une quantité réduite de matière plastique liquide d'enrobage, rien n'empêche cependant d'envisager un remplissage complet du réceptacle, par exemple par une injection de matière plastique liquide à l'intérieur du réceptacle après mise en place de la

plaque porte-bornes.

On préfère que les parafoudres utilisés dans la réalisation du module de protection selon l'invention comportent

une mise en court-circuit déclenchée,à l'échauffement de l'en-

veloppe extérieuredu parafoudre, par la fusion d'un élément' fusible. En effet, dans ce cas, si la surtension sur un fil est maintenue pendant un temps prolongé, l'enveloppe extérieure du parafoudre s'échauffe ce qui amène la mise à la terre du fil correspondant. Cette façon de procéder permet d'éviter tout risque de détérioration des composants électroniques situés en aval du module de protection et de signaler l'existence d'une anomalie d'alimentation: en effet, la mise à la terre de l'un des fils de la ligne correspond à une panne d'alimentation du circuit,auquel est reliée la ligne protégée,

ce qui oblige, pour une remise en service normal, au rempla-

cement du module de protection de la ligne. Pour réaliser cette mise en court-circuit, on peut, avantageusement, utiliser, un parafoudre tel que celui qui a été décrit en détail dans la demande de brevet français numéro 84-18 981 déposée le 12 Décembre 1984, le contenu de cette

demande de brevet étant incorporé dans la présente des-

cription à titre de référence.

Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maintenant, à titre d'exemple purement

illustratif et non limitatif, deux modes de réalisation re-

crésentés sur le dessin annexé.

Sur ce dessin: - la figure 1 représente, en perspective éclatée, les éléments constitutifs d'un module de protection selon l'invention destiné à une ligne bifilaire et utilisant deux parafoudres bipolaires;

- la figure 2 représente, en perspective avec arra-

chement, le module de la figure 1 après mise en place de la plaque portebornes sur le réceptacle, en l'absence de matière plastique d'enrobage; la figure 3 représente, en plan avec arrachement, le module de la figure 2 après mise en place de la matière plastique d'enrobage;

- la figure 4 représente, en coupe axiale, le para-

foudre utilisé pour réaliser le module de protection des figures 1 à 3; la figure 5 représente, en perspective, les éléments

constitutifs d'un autre module de protection selon l'in-

vention destiné à une ligne bifilaire et utilisant un para-

foudre tripolaire;

- la figure 6 représente une vue en plan du sous-

ensemble monobloc constitué par la plaque porte-bornes et le parafoudre tripolaire utilisé pour la réalisation

du module de la figure 5.

En se référant aux figures 1 à 4, on voit que l'on a désigné par 1 le réceptacle du module de protection selon l'invention. Le réceptacle 1 a une forme parallélèpipédique et il présente une face ouverte 2 en vis-àvis de laquelle se trouve un fond 3. Sur le fond 3 est placé un pied de fixation 4 destiné au maintien en position du module dans les installations o il est utilisé. Le réceptacle 1 est

réalisé en une matière plastique électriquement isolante.

La face ouverte 2 est bordée de quatre pattes d'encliquetage.

Le module de protection selon l'invention comporte également une plaque porte-bornes désignée par 6 dans son ensemble. La plaque porte-bornes 6 comporte cinq bornes: les deux premières 7a, 7b constituent respectivement l'entrée et la sortie du premier fil relié au module de

protection; les deux suivantes 8a, 8b constituent respec-

tivement l'entrée et la sortie du deuxième fil relié aun::le de protection; la cinquiëne borne 9 est reliée à la terre. Les bornes 7;, 82 et 9 ont leurs axes parallèles; le plan défini par les axes 72 et 8b est perpendiculaire aux plans defins par les axes des bornes 7a, 7b,d'une part,et les axes des tornes 8a, 8b,d'autre part. Les bornes 7a, 7b, d'une part, et a, 8b, d'autre part sont reliées entre elles respectivement par deux étriers 10 et 11 réalisés en métal conducteur; les

étriers 10 et 11 font saillie sur la face de la plaque porte-

bornes 6 o ne se trouvent pas les bornes 7a, 7b, 8a, 8b et 9.

La face de la plaque porte-bornes, o se trouvent les étriers et 11,est dite"face intérieure"de la plaque porte-bornes

étarnt donné qu'elle est destinée à venir en vis-à-vis de l'in-

térieur du réceptacle 1. La borne 9 traverse de part en part la plaque porte-bornes 6 et fait saillie sur la face intérieure de ladite plaque porte-bornes pour constituer un support.12 en

forme de tige. La longueur du support 12 est légèrement infé-

rieure à la longueur du réceptacle 1 mesuré entre la face ou-

verte 2 et le fond 3. Il est clair que les bornes 7a, 7b et

l'étrier 10,de même que les bornes 8a, 8b et l'étrier 11,peu-

vent être réalisés parcintrage d'une même tige, la plaque porte-

bornes 6 étant surmoulée sur lesdites tiges coudées et sur la

borne de terre 9-12.

La plaque porte-bornes 6 est destinée à s'assem-

bler sur le réceptacle 1 par encliquetage. A cet effet, elle

compzrte sur sa bordure des cliquets 13 destinés à venir s'in-

trocduire dans les pattes d'encliquetage 5 du réceptacle 1, par simple déformation élastique desdites pattes au moment de la mise en place de la plaque porte-bornes 6 sur le réceptacle

1 pcur fermer la face ouverte 2.

La plaque porte-bornes 6 est assemblée avec deux parafoudres bipolaires 14; chaque parafoudre 14 comporte une

première électrode 15 destinée à être reliée au fil à proté-

ger et une deuxième électrode 16 destinée à être reliée à la masse. Les électrodes 15 sont soudées sur les zones de bordure

des étriers 10 et 11,qui se font vis-à-vis. Les axes des para-

foudres 14 sont parallèles entre eux et parallèles au plan

forré par les axes des bornes 7b, 8b. Les deuxièmes électro-

des 6 des deux parafoudres sont soudées sur une barette trans-

versale 17 dont l'axe est perpendiculaire à l'axe du support 12. Le niveau de soudure des électrodes 15 sur les étriers 10 et 1 a été choisi de façon que si l'on soude la barette trans- versale 17 au-dessous des électrodes 16, ladite barette vient en ccntact avec la génératrice supérieure du support 12,ce qui permet de la souder sur le support 12. On a donc ainsi réalisé un ensemble monobloc,qui comporte la plaque porte- bornes et les deux parafoudres 14; les deux électrodes 16 sont reliées à la

borne de masse 9; les deux électrodes 15 sont reliées respec-

tiverent aux deux fils de la ligne à surveiller par les bornes

7a, 7? d'une part,et 8a, 8b,d'autre part.

Lorsque le sous-ensemble monobloc,qui vient d'être décrit,a été réalisé, on positionne le réceptacle 1 de façon que sa face ouverte 2 soit tournée vers le haut, comme sur la figure 3, et on remplit ce réceptacle, pour environ un tiers de sa capacité, avec une matière thermoplastique électriquement isolante amenée au-dessus de son point de liquéfaction. On encliquète alors'la plaque porte-bornes 6 sur le réceptacle 1 pour obturer la face ouverte 2 du réceptacle. On retourne pendant quelques secondes le module ainsi constitué pour que la matière plastique d'enrobe ge 1E vienne remplir les joints entre la Dlaoue Dcrte-bornes 6 et la bordure corresDondante du réceDtacle 1, puis on revient

à la position initiale. Dans ce renversement, la matière plasti-

que d'enrobage est rentrée dans les joints de façon suffisante

pour qu'au refroidissement, en se solidifiant, elle assure par-

faitement l'étanchéité du module vis-à-vis de l'extérieur. De plus au cours de ce renversement, la matière plastique a enrobé tous les éléments situés à l'intérieur du réceptacle 1 et après solidification, la matière plastique d'enrobage consolide l'en

semble soudé que constitue le sous-ensemble monobloc.

Sur la figure 4,on a représenté en coupe le para-

foudre 14 utilisé pour constituer le module de protectionqui vient d'être décrit. Le parafoudre 14 comprend une enveloppe métallique extérieure 21 délimitant une enceinte 22 contenant

un gaz inerte sous pression réduite; ce gaz peut être de l'ar-

gon et la pression est très inférieure à la pression atmosphé-

rique. L'enveloppe 21 est constituée par un cylindre métallique

compcrtant un fond transversal 21a dans la zone centrale duquel-

se trzuve une tige extérieure 16, qui constitue la deuxième électrode du parafoudre. Une tige métallique15 est disposée

co-ax-alement à l'intérieur de l'enveloppe 21 et constitue la pre-

mière électrode du parafoudre. L'extrémité 23a de la tige 15, située à l'intérieur de l'enveloppe 21, a un diamètre un peu plus important que

le reste de la tige. Une perle de verre --------------------------------

isolante 24 est disposée entre la tige15 et l'enveloppe exté-

rieure 21 pour fermer l'extrémité ouverte de cette dernière.

Les moyens de mise en court-circuit extérieur du parafoudre

14 comprennent un élément fusible 25 en forme de rondelle dispo-

sé à -'intérieur d'une coupelle 27; la périphérie extérieure de

la rondelle 25 est en contact avec la surface interne de la cou-

pelle 27,qui assure le centrage de ladite rondelle. La coupelle

27 comprend une paroi cylindrique 27a entourant l'enveloppe ex-

térieure 21 contre laquelle elle est serrée de manière à établir un contact électrique; la coupelle 27 comporte, en outre, un fond transversal 27b muni d'une ouverture 28 pour le passage de la tige métallique 15. Le bord de cette ouverture 28 entoure la

tige 5 à une certaine distance radiale,de sorte que la coupe-

le 27 est normalement isolée électriquement de la tige 15. Un espace annulaire 29 est défini entre le fond transversal 27b de la coupelle 27 et la face en regard de la perle de verre 24: la

rondelle fusible 25 est disposée dans cet espace annulaire 29.

Comme on l'a vu, la première électrode 15 est nor--

malement isolée de la deuxième électrode 16 du parafoudre. Si une surtension apparaît sur le fil relié à l'électrode 15, il s'établit un arc entre la partie 23a de la première électrode et l'enveloppe extérieure 21,ce qui permet d'évacuer les charges à la terre. Si cet arc se maintient pendant un temps trop long, l'enveloppe extérieure 21 s'échauffe et la rondelle 25 fond à

l'intérieur de l'espace annulaire 29: il en résulte un court-

1 1 circuit entre les électrodes 15 et 16 du parafoudre 14 et donc une mise à la terre du fil relié à la première

électrode 15 dans le module de protection selon l'invention.

Dans le module de protection selon l'invention, étant donné que le sousensemble monobloc est destiné à être enrobé dans une matière plastique liquide, on évite que ladite matière plastique d'enrobage puisse rentrer dans la coupelle 27 en obturant l'espace annulaire, qui sépare la coupelle 27 de l'électrode 15, au moyen d'un joint annulaire

19, par exemple un joint torique.

Sur les figures 5 et 6, on a représenté un deuxième

mode de réalisation du module de protection selon l'inven-

ti-n. Dans ce mode de réalisation, on utilise comme moyen éclateur un parafoudre tripolaire 114 comportant un pôle de terre constitué par le cylindre métallique 116 qui forme la partie centrale de l'enveloppe extérieure du parafoudre et deux électrodes d'extrémité 115, disposées symétriquement par rapport au pôle de terre 116. Ce parafoudre 114 comporte, pour chacune des électrodes 115, un dispositif de mise en courtcircuit extérieure identique à celui qui a été décrit précédemment pour le parafoudre 14; ce dispositif de mise en court-circuit extérieure ne sera donc pas à nouveau décrit

en détail.

Dans le module selon-cette variante, la plupart des éléments sont identiques à ceux qui ont été précédemment décrits pour le module selon la première variante. On a donc utilisé, pour désigner les éléments de la deuxième variante, les chiffres de référence des éléments correspondants de la première variante augmentés de 100. Le réceptacle 101

utilisé dans cette deuxième variante est strictement iden-

ticue au réceptacle décrit pour la première variante; il présente une face ouverte 102 en vis-à-vis de laquelle se trzuve un fond 103; sur le fond 103 est placé un pied de fixation 104; la face ouverte 102 est bordée de quatre

partes d'encliquetage 105.-

Le module selon cette deuxième Variante comporte

une plaque porte-bornes 106 identique à la plaque porte-

bornes 6. La plaque porte-bornes 106 comporte cinq bornes: les deux premières 107a, 107b constituent respectivement l'entrée et la sortie du premier fil relié au module de protection; les deux suivantes 108a, 108b constituent respectivement l'entrée et la sortie du deuxième fil relié au module de protection; la cinquième borne 109 est reliée à la terre. Des étriers 110 et 111 relient respectivement, sur la face arrière de la plaque porte-bornes, les bornes 107a, 107b et les bornes 108a, 108b. La borne 109 traverse de part en part la plaque porte-bornes 106 et fait saillie

sur la face intérieure (ou arrière) de ladite plaque porte-

bornes pour constituer un support 112, qui a la forme d'une tige dont l'extrémité est coudée en équerre pour former la branche 112a. Le cylindre métallique 116,qui constitue la partie centrale du parafoudre tripolaire 114,est soudé sur la branche coudée 112a. L'axe du parafoudre 114 est sensiblement parallèle à l'axe du support 112, et il passe au voisinage de l'étrier 111. L'une des électrodes 115 du parafoudre 114 est sensiblement rectiligne; elle est soudée sur l'étrier 111. L'autre électrode 115 du parafoudre a la forme d'un U, dont l'une des branches est beaucoup plus longue que l'autre, l'extrémité de la grande branche du U étant soudée sur l'étrier 110. Le plan défini par les deux électrodes 115 est parallèle au plan défini par la branche coudée 112a et l'axe de la broche 109, ces deux plans étant perpendiculaires aux plans définis par les bornes 107a, 107b,

d'une part, et 108a, 108b, d'autre part.

Comme il a été indiqué pour la première variante, le sous-ensemble monobloc formé par la plaque porte-bornes 106 et le parafoudre tripolaire 114 est mis en place dans le réceptacle 101 après que l'on ait rempli ce réceptacle

pour environ un tiers de sa capacité avec une matière thermo-

plastique électriquement isolante amenée au-dessus de son

point de liquéfaction. Le module est alors fermé par encli-

quetage de la plaque porte-bornes 106 sur le réceptacle 101 et l'enrobage de matière plastique est obtenu comme il

a été indiqué en détail pour la première variante.

Les avantages présentés par le module selon cette deuxième variante sont les mêmes que ceux présentés par le

module de la première variante.

Il est bien entendu que les modes de réalisation ci-dessus décrits ne sont aucunement limitatifs et pourront donner lieu à toutes modifications désirables, sans sortir pour

cela du cadre de l'invention.

Claims (11)

Revendications

1 - Module de protection de lignes multifilaires contre les surtensions, comportant, dans un boîtier isolant, pour chacun des fils de la ligne, une entrée (7a, 8a; 107a, 108a) et une sortie (7b, 8b; 107b, 108b) entre lesquelles est branché l'un des pôles (15, 115) d'un moyen éclateur (14, 114), dont un autre pôle (16, 116) est mis à la terre, le bottier comportant un nombre impair de bornes de connexion, dont une paire (7a-7b, 8a-8b; C107a-107b, 108a-108b) est affectée à chacun des fils de ligne, la dernière borne (9, 109) étant la borne de terre reliée au(x) pôle(s) de terre (16, 116) du moyen éclateur, caractérisé par le fait que le boîtier isolant comporte un réceptacle (1, 101) ouvert sur une de ses faces (2, 102), ladite face ouverte (2, 102) du réceptacle (1, 101) étant obturée par une plaque porte-bornes (6, 106), qui s'assemble sur le réceptacle (1, 101),les bornes d'entrée (7a, 8a; 107a, 108a) et de sortie (7b, 8b; 107b, 108b) d'un même fil étant reliées entre elles, du côté intérieur de la plaque porte-bornes (6, 106), par un étrier (10, 11; 110, 111), la borne de terre (9, 109) se prolongeant du côté intérieur de la plaque porte-bornes (6, 106), pour constituer un support (12, 112) sur lequel est (ou sont) soudé(s) le (ou les) pôle(s) de terre (16, 116) du moyen éclateur (14, 114), les autres pôles (15, 115) dudit moyen éclateur (14, 114) étant soudés sur les étriers (10, 11; 110, 111) de sorte que la plaque porte-bornes (6, 106) et le moyen

éclateur (14, 114) constituent un sous-ensemble monobloc.

2 - Module selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la plaque porte-bornes (6, 106) s'encliquète

sur le réceptacle (1, 101).

3 - Module selon l'une des revendications 1 ou 2,

caractérisé par le fait que le boîtier isolant est au moins partieliement rempli d'une matière plastique isolante d'enrobage, qui, d'une part, enrobe les éléments liés à la plaque porte-bornes (6, 106) et qui, d'autre part, assure l'étanchéité de liaison entre ladite plaque porte- bornes

(6, 106) et le réceptacle (1, 101).

4 - Module selon l'une des revendications 1 à 3,

destiné à la protection d'une ligne bifilaire, caractérisé par le fait que les axes des bornes d'entrée (7a-8a; 107a-108a) et de sortie (7b-8b; 107b-108b) associées à chacun des deux fils de la ligne sont dans des plans

parallèles équidistants de la borne de terre (9, 109).

5 - Module selon l'une des revendications 1 à 4,

caractérisé par le fait que le moyen éclateur (14, 114) ccmporte au moins un moyen de mise en court-circuit,

ladite mise en court-circuit étant déclenchée, à l'échauf-

fement de l'enveloppe extérieure dudit moyen éclateur

(14, 114), par la fusion d'un élément fusible.

6 - Module selon les revendications 3 et 5 prises

simultanément, caractérisé par le fait que le moyen de

mise en court-circuit est disposé à l'extérieur de l'en-

veloppe extérieure du moyen éclateur (14) et à l'inté-

- rieur d'une coupelle métallique (27) liée à ladite enve-

loppe extérieure, ladite coupelle (27) étant traversée

par une électrode (15) mais isolée de celle-ci et renfer-

mant un élément fusible conducteur (25), un joint (19) étant disposé entre la coupelle (27) et ladite électrode (15) pour éviter toute pénétration de la matière plastique

d'enrobage dans la coupelle (27).

7 - Module selon l'une des revendications 1 à 6,

caractérisé par le fait que le moyen éclateur (14) est constitué de deux parafoudres bipolaires, pour chacun desquels une première électrode (15) forme le pôle relié à un étrier (10, 11) et une deuxième électrode (16) forme

le p5le de terre.

8 - Module selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la liaison entre le support (12) et les deuxièmes électrodes (16) est réalisée par une barrette transversale (17) conductrice, qui est solidarisée par soudure à la fois avec les deuxièmes électrodes (16)

et avec le support (12).

9 - Module selon la revendication 8, caractérisé Dpar le fait que l'axe du support (12) est disposé, par

rapport au plan P passant par l'axe de la barrette trans-

versale (17) et parallèle à l'axe du support (12), du

cité o ne se trouvent pas les deuxièmes électrodes (16).

- Module selon l'une des revendications 1 à 6,

caractérisé par le fait que le moyen éclateur (114) est constitué d'un parafoudre tripolaire, dont la partie centrale de l'enveloppe extérieure forme le p5le de terre (116)-et dont chaque extrémité de l'enveloppe extérieure

czmporte une électrode (115) soudée sur un étrier (110,111) du module.

11 - Module selon la revendication 10, caractérisé

par le fait que le support (112) est coudé à son extré-

mité, la partie centrale (116) du parafoudre tripolaire étant un cylindre métallique et étant soudée sur la partie

coudée du support (112).

12 - Module selon la revendication'11, caractérisé par le fait que l'une des électrodes (115) du parafoudre ('14) est sensiblement rectiligne, alors que l'autre a la forme d'un U, dont une des branches est plus longue que l'autre.