FR2577420A1 - Article absorbant a usage hygienique - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN ARTICLE ABSORBANT A USAGE HYGIENIQUE COMPRENANT UNE COUCHE ABSORBANTE 3, UNE FEUILLE ANTI-FUITES 2 ET UNE FEUILLE DE SURFACE 11. LA FEUILLE DE SURFACE OU LA FEUILLE ANTI-FUITES COMPREND UN AGREGAT POREUX DE FIBRES 1 QUI A ETE SOLIDARISE PAR LA FUSION DES FIBRES ET LEUR FIXATION SUR LA COUCHE ABSORBANTE, LA FEUILLE DE SURFACE OU LA FEUILLE ANTI-FUITES. APPLICATION : ARTICLES D'HYGIENE, NOTAMMENT SERVIETTES HYGIENIQUES ET COUCHE A JETER APRES USAGE.

Description

La présente invention concerne un article absorba&.t tel qu'une serviette

hygiénique, une oouche a jeter a[r;.s usage ou une couche en papIer. L'article de l'inve;ttion est perfectionDé rquant à l'impression qu i. offre au toucher S pendant l'usage, le puvoJ.r d'absorption, les propriétés

anti-fuites, la perméabilité h la vapeur et lPhydrophobie.

Aux dessins annexés donnés uniquement b titre d'uxem--

pie Ld figre 1 est une vue en coUpe transversale laté'

0 Trale d'un emeple da:rtiole absorbant selon la présente in-

ventr3,n avant utilisation; la figur7 Z est une vue à pLus grande éehelle de la partie B de la fig9. 1

la figure 3 est uac vue en coupe transversala laté.c-

3.e de l'article pendant son utilisat.on; la figure 4 est une vue en perspective d'un exemple ie serviette Dygiénique c'asique; la figure 5 est une vue d'une-coupe transverFale fai.te suivant la.ligne A-A de la figure 4r 2(I lL ?:ignre 6 est une vue en coupe transvezsaie!at r.ie de cs:te serviete pendant soD utilisation; la:figure 7 est une vue en perspective d'un mannequ.n mobil, de mi-corps de fenice; la figure 8 est. ne vue montrant un spec.ner, d'essai fixé au mPanneguin; la figure 9 est une vue en plan d'un exe ipi. de la matière étanche conforme à la présente invention, la figure 10 est une vue d'une coupe transversale faite suivant la ligne X-X' de la figure 9;

les figures 11A et 1IB sont des vues en coupe trans-

versale d'un autre excemple de la matière étanhcbe confcrme à la présente invention;

Les figures 12 et 13 sont des vues en coupe transver-

sale simI.j.ifiées d'exemples de l'article ahsorbant de la présentc lnvexntion utilisé comme serviettes hygiéniques;

les figures 14 et 15 sont des vues en coupe trans-

versale simplifiées de l'article absorbant de la présente

257742Z

invention utilisé comme couches à jeter après usage; la figure 16 est une vue en plan d'un exemple de l'article absorbant de la présente invention; la figure 17 est une vue d'une coupe transversale faite suivant la ligne X-X' de la figure 16;

la figure 18 est une vue en coupe transversale laté-

rale montrant le mécanisme d'empêchement des fuites laté-

rales;

Les figures 19 à 25 sont des vues en coupe transver-

sale simplifiées d'autres exemples de l'article absorbant de la présente invention;

Les figures 26A et 26B montrent un exemple de serviet-

te hygiénique classique et donnent respectivement une vue en coupe transversale latérale de cette serviette telle qu'elle est avant utilisation et un schéma de modèle en coupe transversale latérale représentant l'apparition d'une

fuite latérale en supposant la serviette en cours d'utili-

sation; -

les figures 27A et 27B montrent un exemple de serviette

hygiénique classique munie d'une matière de surface perfec-

tionnée et donnent respectivement un schéma de modèle en coupe transversale latérale illustrant la caractéristique d'absorption de cette serviettede la même façon que sur la figure 26B, et un schéma de modèle en coupe transversale

latérale illustrant l'apparition de fuites latérales pro-

voquées par un écoulement de sang renvoyé de la couche absorbante sur la surface de l'étoffe non tissée; les figures 28A, 28B, 28C, 28D et 29 montrent des

modes de réalisation de l'invention dans lesquels l'agré-

gats de fibres sont solidaires avec la matière la plus inférieure; et la figure 30 représente l'état d'une serviette usée 1 et comprend (fig. 30A) une vue latérale de celle-ci et

(30B) une vue en plan de celle-ci.

La structure fondamentale d'un article absorbant classique tel qu'une serviette hygiénique ouiune couche en papier se compose, comme le montrent les figures 4 et 5 des dessins annexes, d'une couche absorbante 3 constituée de pulpe semblable à du coton, de papier absorbant, d'un polymère absorbant l'eau, etc.; d'une matière anti-fuites ou étanche 2 constituée d'une feuille stratifiée réalisée avec une pellicule de polyéthylène et un papier étanche à l'eau, d'une pellicule de polyéthylène non stratifiée, etc.; d'une matière superficielle 4 en forme de feuille, qui recouvre sa surface; et d'une bande anti-glissement (bande de fixation) pour assurer son maintien en cours

d'utilisation.

On peut faire état de diverses caractéristiques de comportement qui sont requises particulièrement d'un tel article. Parmi celles-ci, les plus importantes sont u bon pouvoir d'absorption, -qui est essentiel, et une bonne étanchéité. Ces caractéristiques sont évidemment fortemen influencées par les propriétés de la matière superficiell

constituant la surface de l'article absorbant. En consé-

quence, des études ont été effectuées dans le but d'amé-

liorer le pouvoir d'absorption de la matière superficiell c'est-à-dire pour augmenter la vitesse d'absorption afin d'empêcher les pertes ou les fuites hors de l'article absorbant résultant d'un écoulement sur sa surface. Diver;

aboutissements de ces études ont été rapportées.

Un exemple en est la mise au point d'un adhésif du type à liaison thermique utilisant une fibre fondant à chaud comme matière adhésive de remplacement pour un lianî chimique couramment utilisé, notamment un liant acrylique

dont l'emploi provoque une réduction de la vitesse d'ab-

sorption. Ce type d'adhésif est actuellement largement

utilisé.

Pour ce qui est de la fibre à utiliser, hormis la Rayonne dont on s'est couramment servi jusqu'à présent, l'utilisation de fibres hydrophobes telles que des fibres de polypropyiène, polyéthylène/polypropylène conjugué, de polyester, de polyamide et de polyacrylonitrile, est

l'objet de recherches.

Une tendance relativement récente implique la mise au point de procédés pour préparer une étoffe non tissée selon ce que l'on nomme un système de liaison au filé dans leque] une matière en feuille est formée par liaison de filaments,

et un système de soufflage à l'état fondu, en tant qu'ap-

plication du système susmentionné, par lequel il est pos-

sible de former une fibre extrêmement fine, et leur utili-

sation reconnue dans le domaine des matières absorbantes.

L'utilisation de polymères hautement absorbants tels

que les polymères greffés du type acrylique et du type ami-

don a été effectivement pratiquée dans le but d'améliorer

la capacité d'absorption de la couche absorbante pour empê-

cher les fuites dues à une insuffisance de capacité d'ab-

sorption. Il en résulte une amélioration de la capacité d'absorption de la couche absorbante elle-même, et on pense que l'éventualité d'apparition de fuites dues à une capacité

d'absorption insuffisante est supprimée dans une large me-

sure. Cependant, ceci montre que les dispositions prises à

l'encontre des fuites sur le côté de la matière superficiel-

le, y compris la façon de guider le sang menstruel ou l'urinE

vers la couche absorbante, deviennent les plus importantes.

Compte tenu de ce qui précède, on portera une nou-

velle fois attention à la matière superficielle tout en gardant sa configuration à l'esprit. Dans les structures

classiques, la matière superficielle est une matière préa-

lablement conformée en feuille, que l'on soumet à urestra-

tification, une insertion et une fixation pour obtenir une

matière absorbante conforme à la technique antérieure.

A la suite de l'examen des situations réelles d'absorption o sont placés des articles absorbants, on a

constaté que des fuites apparaissent même dans, par exem-

ple, une serviette hygiénique comprenant une matière su-

perficielle ayant une grande vitesse d'absorption, telle

que mesurée avec la seule matière superficielle par elle-

même, et une couche absorbante disposant d'une capacité

d'absorption suffisante.

L'analyse détaillée effectuée par la demanderesse sur la cause de cet état de chose a révélé qu'il se produit un phénomène selon lequel la couche absorbante est amenée

à prendrq une forme de fourche (par plissement de la cou-

che absorbante) du fait que l'état déformé, qui résulte du mouvement de la fourche au cours de la marche lors de son utilisation, est maintenu pendant plusieurs heures. D'autre

part, le comportement de la matière superficielle ne con-

corde pas avec celui de la couche absorbante. Par suite, un espace X se forme entre la matière superficielle 4 et la couche absorbante 3, comme le montre la figure 6, malgré

qu'il soit intrinsèquement nécessaire que la matière su-

perficielle et la couche absorbante adoptent une configura-

tion o elles sont stratifiées mutuellement en contiguïté.

Il s'ensuit que le sang menstruel excrété sur la matière superficielle 4 ne peut pas être efficacement guidé vers la couche absorbante 3 et reste sur la matière superficielle 4. Etant donné que le poids au mètre carré de la matière superficielle 4 est d'environ 20 g/m2 et qu'elle a de ce fait une faible capacité d'absorption par elle-même, elle ne peut absorber ni retenir le sang. Par conséquent, le sang s'écoule (se répand) dans diverses directions sur la matière superficielle 4, comme indiqué en Y sur la figure 6, ce qui aboutit à l'apparition de fuites. Par conséquent, il est important, quant aux dispositions à prendre pour éviter les fuites, de toujours maintenir solidaire la couche absorbante 3 et la matière superficielle 4, même à l'encontre d'un mouvement de la fourche sous une forme complexe. Dans le cas d'une matière superficielle épaisse (par exemple d'un type dont la face d'envers est d'une

nature faiblement liante) efficace comme moyen pour évi-

ter un caractère gluant (rejet d'un liquide une fois qu'il a été absorbé par la surface) pendant son utilisation, ce qu'il faut également éviter dans une matière absorbante, il est nécessaire de prévoir en plus la fixation de la couche absorbante et de la matière superficielle. Un moyen envisageable à cet effet consiste à fixer la surface active d'une matière superficielle sur une couche absorbante, par calandrage à chaud ou par utilisation d'un

adhésif. Cependant, comme il est impossible d'empêcher to-

talement la formation de matières solidifiées à partir d'une masse fondue à chaud ou d'un adhésif, il en résulte une impression tactile désagréable lors de son utilisation. En outre, comme il n'est pas possible d'assurer une surface de fixation suffisante pour ne pas contrarier le rôle de la surface absorbante, le comportement concordant susmentionné,

vis-à-vis d'un mouvement sous forme complexe, n'existe pas.

Ainsi, les moyens susmentionnés ne peuvent offrir aucune

solution radicale.

Lorsque la quantité de sang menstruel est faible, le

choix de la matière superficielle doit seulement être ef-

fectué en tenant compte du toucher plutôt que du pouvoir d'absorption. En particulier, un petit diamètre de fibres

et un faible poids par unité de surface sont favorables.

Cependant, une étoffe non tissée ayant de telles propriétés présente une faible résistance et un allongement important même sous faible charge, ce qui conduit à une façonnabilité particulièrement mauvaise par une machine à former les serviettes. Ainsi, une telle étoffe non tissée ne peut être

utilisée et ne l'est pas en pratique.

Comme décrit ci-dessus, selon la technique classique, on ne peut prendre de dispositions efficaces contre les

fuites en tenant compte du mouvement pendant l'utilisation.

Pour ce qui est des couches en papier, on a constaté le

même phénomène.

Comme décrit dans le brevet japonais publié n 39 134/1984 et le brevet japonais mis à l'inspection publique n 147 695/1979, il existe des techniques pour inhiber la diffusion des produits d'excrétion à travers la couche absorbante, la matière superficielle perméable aux liquides, ou les deux. Cependant, ces techniques sont

inefficaces dans le cas des fuites latérales dues à la dif-

fusion des produits d'excrétion à l'intérieur de la matière superficielle. Le modèle d'utilité japonais mis à l'inspection publique n 75 317/1980 décrit une technique consistant à recouvrir une partie de la matière superficielle avec u] feuille imperméable à l'eau. Dans ce cas, cependant, lors qu'un article absorbant est en service, l'eau engendrée par la transpiration de la peau ou autre reste dans la feuille imperméable à l'eau et, par suite, non seulement donne à l'utilisateur une impression de renfermé ou de gêl mais également lui fait craindre de subir une affection telle qu'une éruption ou une inflammation, ce qui pose un

nouveau problème.

La présente invention a pour but d'empêcher qu'un article absorbant provoque des fuites latérales ou des suintements. Les fuites latérales d'un article absorbant seron davantage illustrées en prenant l'exemple d'une serviette hygiénique. En général, comme le montre la figure 26A, une se viette hygiénique présente une structure comprenant une matière anti-fuites 2 recouvrant les faces latérales et

inférieure et une partie de la face supérieure d'une cou-

che absorbante 3, une matière superficielle 21 perméable aux liquides qui enveloppe la matière anti-fuites 2 et la couche absorbante 3, et une bande anti-glissement 14 fixé à la face inférieure. En service, la serviette hygiénique est placée au centre d'une forme en V, comme le montre la figure 26B. Dans une serviette du type à liant dans laque un adhésif acrylique classique sensible à la pression est

utilisé comme matière superficielle 21, les fuites laté-

rales se produisent donc souvent par l'écoulement de sang menstruel 25 sur la surface supérieure de la matière supe ficielle 21, dans le sens allant de la position 25a à la position 25b, comme le montre la figure 26B, car sa vites d'absorption est faible. Cependant, on a récemment mis au point une matière superficielle présentant une grande

vitesse d'absorption et une faible mouillabilité super-

ficielle, par exemple par utilisation d'une fibre de poly oléfine. Il en est résulté que le sang menstruel 25 s'écoule à peine sur la surface de la matière superficielle 21, comme le montre la figure 26B, et qu'il est bien absorbé dans la couche absorbante de la manière représentée sur la figure 27A. Cependant, si la couche absorbante 3 présente une faible capacité pour le sang menstruel ou si la vitesse de diffusion du sang menstruel est faible, le sang menstruel 25 qui se trouve tout autour juste sous la

matière superficielle 21 est refoulé au-dessus de la sur-

face comme le montre la figure 27B. Ainsi, la matière su-

perficielle 21 doit réabsorber le sang menstruel refoulé.

Le sang menstruel 25a qui est réabsorbé dans la matière superficielle se diffuse en diverses directions dans les espaces compris entre les fibres constitutives de la matièrE superficielle 21, ce qui provoque des fuites ou suintements

latéraux.

En outre, la serviette portée ne garde pas une for-

me plate, de sorte que de nombreux plis se forment dans les

régions de bord des grands côtés, ce qui conduit naturel-

lement à la formation de rainures 26, comme le montrent les figures 28A et 28B. Une fois que les rainures 26 se sont

formées, la serviette ne revient pas à sa forme plate ini-

tiale. Les rainures 26 tendent à se marquer davantage car la serviette est pliée au niveau des rainures 26 selon une forme de fourche. Par conséquent, le sang menstruel est à même de s'échapper le long des rainures 26, ce qui donne

une autre cause de fuites latérales.

Ces causes sont communes à la serviette hygiénique et à une couche à jeter après usage, bien que le sang menstruel diffère par nature de l'urine et des matières fécales inconsistantes et que la forme de fourche, et par suite la pression en service, soient différentes selon que

l'utilisateur est une femme ou un enfant.

Les articles absorbants classiques tels que les serviettes hygiéniques et les couches à jeter après usage comportent une matière anti-fuites disposée sous une couche absorbante afin d'empêcher les produits d'excrétion tels que le sangmenstruel ou l'urine de fuir ou de suinter hors

de l'article absorbant.

Les matières anti-fuites (ou étanches) courantes qui ont été utilisées comprennent des papiers stratifiés composés d'un papier hydrophobe tel qu'un papier encollé au mouillé, une étoffe de Rayonne non tissée liée par fila- ge au mouillé, ou une étoffe non tissée liée par un liant à sec, et d'une pellicule de résine thermoplastique telle

que du polydthylène, un polyéthylène modifié, ou un copoly-

mère éthylène-acétate de vinyle, stratifiée sur ledit papier

hydrophobe; et, dans certains cas, il s'agit d'une des pel-

licules susmentionnées utilisée seule. Il a été récemment proposé d'utiliser une matière anti-fuites constituée d'une pellicule poreuse préparée en étirant un mélange d'une résine

de polyoléfine avec une charge et un caoutchouc liquide.

Lorsqu'un article absorbant est porté, la quantité de produit d'excrétion, par exemple du sang menstruel ou de l'urine, absorbée par l'article absorbant diminue rarement mais au contraire peut éventuellement augmenter jusqu'à ce

qu'il soit remplacé. En particulier, lorsque le papier stra-

tifié ou la pellicule seule mentionnés ci-dessus sont utili-

sés comme matière anti-fuites, les produits d'excrétion ne peuvent s'échapper par évaporation de la face inférieure de l'article absorbant du fait que la matière anti-fuites est disposée sous la couche absorbante. Même si les produits d'excrétion peuvent s'évaporer un peu par la face active de l'article absorbant, on ne peut guère tabler en pratique sur l'effet d'évaporation. Par conséquent, même si les produits d'excrétion absorbés dans l'article absorbant s'évaporent avec l'aide de la température corporelle, ils restent en quasi-totalité à l'intérieur du système. Ainsi, l'utilisateur a souvent une impression de renfermé et d'inconfort. En outre, des affections telles qu'une éruption ou une inflammation sont parfois provoquées par le manque

d'aération d'un tel article en cours d'utilisation. En gé-

néral, les conditions requises d'une matière anti-fuites confortable comprennent une perméabilité à la vapeur de 0,5 g/100 cm2.h ou plus dans le cas d'une serviette, ou de 1 g/100 cm2.h ou plus dans le cas d'une couche, et une capacité d'étanchéité de 70 g/cm2 ou plus dans le cas d'une serviette, ou de 100 g/cm2 ou plus dans le cas d'une couche (les méthodes de mesure concernées seront décrites ci-après). La cause de la sensation déplaisante dans le cas de la matière anti-fuites susmentionnée est en particulier

un manque de perméabilité à la vapeur.

Lorsque la matière anti-fuites utilisée est la pel-

licule poreuse préparée par étirage d'un mélange de résine de polyoléfine avec une charge et un caoutchouc liquide, la sensation désagréable qu'éprouvent les utilisateurs peut être réduite et des affections telles qu'éruption ou inflammation se produisent rarement. Cependant, il a été évoqué à ce propos des problèmes difficiles se posant dans la fabrication de la pellicule, tels que la nécessité d'un haut degré de contrôle de précision dans la fabrication et

un prix de revient élevé.

Lorsque la matière anti-fuites utilisée est la pel-

licule seule ou la pellicule poreuse, son insertion n'est pas aisée au cours de la fabrication d'articles absorbants car la pellicule seule n'a pas de tenue ou raideur et des plis longitudinaux sont susceptibles de se former et de rester tels quels dans le produit quand une tension lui est appliquée. En outre, une impression de gêne est remarquée à l'utilisation car elle produit un bruissement pendant l'usage.

Comme déjà indiqué précédemment, la présente inven-

tion se propose principalement d'éviter à un article absor-

bant d'être sujet à des fuites ou suintements latéraux.

Dans un article d'hygiène selon l'invention, qui comprend une couche absorbante, une feuille anti-fuites et une feuille de surface, la feuille de surface ou la feuille anti-fuites comprend un agrégat de fibres poreux. L'agrégat de fibres a été solidarisé par la fusion des fibres et leur fixation sur la couche absorbante, la feuille de surface

ou la feuille anti-fuites.

Un article d'hygiène selon l'invention comprend également une couche absorbante, une feuille anti-fuites et une feuille de surface, l'une au moins des deux feuilles

comportant un agrégat poreux de fibres hydrophobes solida-

risées sur elle ou sur la couche absorbante par fusion et fixation desdites fibres. Conformément à l'invention, on propose les formes dg réalisation pratique préférées suivantes. (1) L'agrégat de

fibres a été solidarisé à la surface de la couche absor-

bante. L'agrégat de fibres peut servir de feuille de surfa(

En variante, une autre feuille de surface peut être utili-

sée en plus de la couche absorbante sur laquelle a été sol: darisé l'agrégat de fibres. (2) L'agrégat de fibres a été solidarisé à une matière poreuse pour constituer la feuillq étanche située au-dessous de la couche absorbante. (3)L'ag: gat de fibres a été solidarisé à une feuille de surface perméable aux liquides pour constituer la feuille de surfai (4) L'agrégat de fibres a été solidarisé avec la matière la plus inférieure telle qu'une feuille de surface sur le

côté arrière.

La Demanderesse a mis au point la présente invention à la suite de recherches poussées visant à remédier aux

inconvénients des articles absorbants classiques, c'est-à-

dire pour développer un article absorbant ayant un excel-

lent pouvoir d'absorption, une caractéristique anti-fuite

particulièrement bonne et donnant une très bonne impres-

sion tactile pendant son utilisation.

Plus particulièrement, la présente invention concer ne un article absorbant, caractérisé en ce qu'une couche absorbante est solidarisée avec un agrégat fibreux qui constitue la surface dudit article absorbant et présente

des espaces entre les fibres, la solidarisation étant ef-

fectuée par soudage des fibres en une région o ledit agrégat fibreux est en contact avec ladite couche absorban L'article absorbant de la présente invention sera maintenant décrit en détail en référence aux dessins annexe La Fig. 1 est une vue en coupe transversale d'un exemple de l'article absorbant de la présente invention. La figure 2 est une vue à plus grande échelle de la partie B

de la figure 1.

Dans la présente invention, un agrégat fibreux 1 est solidarisé à une couche absorbante 3 par soudage des fibres en un emplacement 5 o ils sont tous deux en contact mutuel. La référence numérique 2 désigne une feuille de

matière étanche. Etant donné que la fixation n'est pas réa-

lisée par fusion thermique ni au moyen d'un liant chimique tel qu'un adhésif, comme cela a été le cas jusqu'à présent,

le pouvoir d'asorption et le toucher ne sont pas altérés.

On peut envisager divers procédés pour solidariser l'agré-

gat fibreux avec la surface de la couche absorbante, et

notamment un procédé consistant à éjecter une résine thermo-

fusible(hot-melt) à l'état fondu à travers des orifices minuscules et un procédé consistant à préparer une solution dans un solvant d'une résine soluble dans ce solvant et à injecter cette solution par l'ajutage d'un atomiseur à haute pression. On peut mettre en oeuvre l'un ou l'autre de ces procédés pourvu que la solidarisation de l'agrégat fibreux puisse être réalisée. Dans le procédé par fusion, une résine est fondue au- dessus de son point de fusion et la résine fondue est éjectée avec de l'air à 200-400 C à travers un ajutage comportant plusieurs petits orifices de

à 500 gm, généralement de 200 um, sur la couche ab-

sorbante. Le système éjecté est étiré pour prendre la for-

me de matières fines. Dans le procédé au solvant, une ré-

sine est dissoute dans un solvant et atomisée selon une technique d'atomisation avec ou sans air telle qu'employée couramment, puis un séchage est effectué. On peut utiliser n'importe quel solvant dans ce cas, pourvu qu'il puisse dissoudre la résine. Cependant, le tétrahydrofuranne, le toluène et le diméthylformamide sont avantageux du point

de vue de la maniabilité.

On peut fondamentalement utiliser des substances polymère susceptibles d'être éjectées à travers des orifices fins par l'un quelconque de divers procédés à titre de matière de fibres à partir de laquelle doit être formé l'agrégat fibreux que nécessite la présente invention. Ces substances

comprennent le polyéthylène, le polypropylène, des copoly-

mères éthylène-acétate de vinyle (EVA), des polyesters, des polyuréthannes, le polybutadiène, et leurs produits de modification. On peut choisir la matière en fonction de l'application envisagée et des performances voulues. La

matière n'est pas limitée à un composant unique.

Pour ce qui est de la formation de l'agrégat fibreux, celui-ci n'est pas limité à une seule couche et il peut se composer de plusieurs couches selon les performances, le

toucher, etc., que l'on désire.

Le diamètre de fibres, la densité et le poids de

l'agrégat à former ne sont pas particulièrement limites.

Cependant, le diamètre de fibres est de préférence de 1 à

40 Nm, mieux encore de 3 à 20 Am. Un petit diamètre de fi-

bres au niveau de la surface la plus externe (de la couche

elle-même dans le cas d'une seule couche) est particulière-

ment efficace pour améliorer le toucher. Une basse densité

de fibres (grands espaces entre fibres dans l'agrégat for-

mé) est favorable pour améliorer le pouvoir d'absorption

vis-à-vis d'une matière très visqueuse.

Il n'est pas exclus, si on le désire, d'utiliser un agent tensio-actif, une matière colorante et de procéder

à un emboutissage, selon les besoins.

Il n'y a pas non plus de limitations concernant la

matière de départ et la configuration de la couche ab-

sorbante, la matière étanche, etc., de l'article absorbant.

Dans l'article absorbant formé par solidarisation de l'agrégat fibreux servant de matière superficielle avec

la surface de la couche absorbante de la manière susmention-

née, il ne se produit pas de séparation de la matière su-

perficielle et de la couche absorbante pendant son utili-

sation, contrairement à ce qui se passe avec l'article absorbant classique comme décrit ci-dessus. Etant donné que l'agrégat fibreux 1 est toujours disposé sur la surface de la couche absorbante sans que soit affecté le rôle de l'agrégat qui est de guider efficacement le sang menstruel vers l'absorbant, comme le montre la figure 3, les fuites

en cours d'utilisation, en particulier pendant des mouve-

ments vifs, peuvent être notablement évitées.

Forme de réalisation 2 La présente invention a été mise au point en vue de fournir un article absorbant qui remédie aux défauts des articles absorbants classiques et qui soit avantageux pour les utilisateurs. En particulier, elle concerne un article absorbant dans lequel est utiliséeune matière étanche ne nécessitant pas une technique de fabrication tellement poussée et faisant montre d'imperméabilité aux produits

d'excrétion de perméabilité à la vapeur.

Plus particulièrement, l'article absorbant de la présente invention comprend une couche absorbante et une matière anti-fuites disposée sous la couche absorbante, la matière anti-fuites étant préparée à partir d'une matière

de base poreuse et d'un agrégat fibreux de fibres hydro-

phobes présentant des espaces entre fibres, qui sont soli-

darisés ensemble par soudage des fibres dans une région o l'agrégat fibreux est en contact avec la matière de base poreuse. Des formes de réalisation de l'article absorbant de

la présente invention vont maintenant être décrites en ré-

férence aux dessins.

La figure 9 est une vue en plan d'un exemple de ma-

tière anti-fuites à utiliser dans l'article absorbant de la présente invention. La figure 10 est une vue d'une coupe

transversale faite suivant la ligne X-X' de la figure 9.

La matière anti-fuites ou étanche 2 est formée par solida-

risation d'une matière de base poreuse 15 et d'un agrégat fibreux 1 en fibres hydrophobes. Comme représenté à plus

grande échelle sur la figure 9 afin de faciliter la com-

préhension, l'agrégat fibreux 1 présente des espaces entre fibres adjacentes. Par conséquent, le passage des produits d'excrétion est empêché par la nature hydrophobe des fibres

et l'effet d'étanchéité de la matière de base poreuse, tan-

dis que la vapeur peut traverser les espaces entre fibres

et les pores de la matière de base poreuse.

Il est souhaitable que la matière de base poreuse à utiliser dans la présente invention ait par elle-même un certaine résistance mécanique. Des exemples particuliers en sont du papier, des pellicules poreuses, des étoffes

tricotées, des étoffes tissées et des étoffes non tissées.

Il n'est pas nécessaire que la matière de base poreuse soit constituée d'un seul matériau, et elle peut contenir une charge telle que du carbonate de calcium. Un traitemen d'hydrophobisation d'au moins la surface de la matière de

base poreuse avec un agent d'encollage, ou analogue, pro-

cure un effet accru. En particulier, l'étanchéité est avantageusement de 30 g/m2 ou plus, tandis que la perméabi lité à la vapeur est avantageusement de 1 g1100 cm2.h ou

plus.

L'agrégat fibreux est avantageusement constitué de

fibres hydrophobes. Il est souhaitable que les fibres pré-

sentent une thermoplasticité et une solubilité dans les sol-

vants telles qu'elles puissent convenir à la solidarisatic comme décrit ci-après. Des exemples particuliers de fibres comprennent celles de polyéthylène, polypropylèrie, polyest Nylon, caoutchoucs éthylènepropylène, polyuréthannes, polybutadiène, styrène à haute résistance aux chocs, vinylidène, polychlorure de vinyle ou acétate. La grosseur des fibres, qui influe sur la dimension des espaces formés entre fibres adjacentes, est avantageusement de 1 à 40 dm, de préférence de 3 à 20 Am. Le poids par unité de surface de l'agrégat fibreux est de 3 à 50 g/m2, de préférence de à 30 g/m2, étant donné qu'il n'a pas besoin de se tenir de lui-même et qu'une trop grande dimension de cet agrégat

peut affecter la perméabilité à la vapeur.

Le procédé par fusion et le procédé au solvant sont les procédés préférés de solidarisation de la matière de base poreuse avec l'agrégat fibreux. Dans le procédé

par fusion, une résine thermofusible est fondue par chauf-

fage à une température supérieure à son point de fusion, puis éjectée sur la matière de base poreuse à travers un ajutage à petite ouverture pour se solidifier sous forme

fibreuse sur la matière de base poreuse en vue de sa solida-

risation avec cette matière. Dans le procédé au solvant, une

* résine est dissoute dans un solvant et atomiséesur la ma-

tière de base poreuse à l'aide d'air, comme cela est habi- tuel, ou sans air, puis un séchage est effectué pour chasser

le solvant. Selon l'un ou l'autre de ces procédés, la matiè-

re de base poreuse et l'agrégat fibreux sont solidarises sur pratiquement toute la surface. On peut utiliser n'importe quel solvant, pourvu qu'il puisse dissoudre la matière des fibres de l'agrégat fibreux. Cependant, pour des raisons de disponibilité et de maniabilité, la tétrahydrofuranne (THF), le diméthylformamide (DMF), le toluène, l'acétone, l'hexane,

l'acétate d'éthyle, etc., sont recommandables.

Les procédés de solidarisation de la matière de base poreuse avec l'agrégat fibreux peuvent éventuellement comprendre un procédé utilisant un adhésif et un procédé utilisant l'emboutissage par voie thermique. Cependant, étant donné que ces procédés ne peuvent fournir des espaces entre fibres, ils ne sont pas adaptés à la production de la

matière anti-fuites à utiliser dans la présente invention.

Cependant, l'utilisation combinée de l'un de ces procédés avec le procédé par fusion ou le procédé au solvant n'est

pas exclue. Plus précisément, une partie de la solidarisa-

tion peut être réalisée par liaison avec un adhésif 17 comme le montre la figure 11A, ou bien des parties-18 soudées à chaud peuvent être localement formées par emboutis sage thermique comme le montre la figure 11B. Dans ce cas

cependant, il est souhaitable que les parties o sont ap-

pliqués l'adhésif ou l'emboutissage thermique comptent pour 40 % ou moins si l'on accorde de l'importance aux

espaces entre fibres et au toucher.

Les figures 12 à 15 montrent diverses formes de

réalisation de l'article absorbant de la présente inven-

tion. La figure 12 montre un exemple de l'article absorbant

de la présente invention utilisé comme serviette hygiénique.

Dans cet exemple, une matière anti-fuites 2 est disposée

sous une couche absorbante 3, et toutes deux sont recou-

vertes d'une matière superficielle 11 perméable aux liqui-

des, par exemple une étoffe non tissée. Un adhésif sensi-

ble à la pression 14 est disposé au niveau le plus infé-

rieur pour que la serviette soit commode à porter. Dans ce cas, la matière anti-fuites 2 recouvre les faces latérales

et également une partie de la face supérieure de l'absor-

bant. Cependant, cela n'est pas toujours nécessaire. Il suffit que seule la face inférieure de la matière absorbante soit recouverte. La figure 13 montre à peu près la même vue que la figure 12. L'agrégat fibreux 1 est cependant disposé du côté de la couche absorbante 3 sur la figure 12, tandis qu'il est disposé du côté dela matière superficielle 11il sur la figure 13. La figure 14 montre une autre forme de

réalisation de l'article absorbant de la présente invention.

Une matière anti-fuites 2 est diposée sous une couche absorbante 3 et une matière superficielle 11, perméable aux liquides, ne recouvre pas la matière anti-fuites 2. Ceci s'ap plique principalement au cas o l'article absorbant est utilisé comme couche à jeter après usage. Cependant, il peut évidemment être utilisé comme une serviette hygiénique ayant la même structure. La figure 15 montre à peu près

la même vue que la figure 14. L'agrégat fibreux 1 est ce-

pendant disposé au niveau le plus inférieur sur la figure 14, tandis que l'agrégat fibreux 1 est en contact avec la

couche absorbante 3 sur la figure 15.

Etant donné qu'une feuille constituée d'une matière

de base poreuse solidarisée avec un agrégat fibreux pré-

sentant des espaces entre fibres est utilisée comme matière

anti-fuites dans l'article absorbant conforme à la pré-

sente invention, la vapeur qui se dégage des produits d'excrétion humains traverse les espaces entre fibres et les pores de la matière de base poreuse pour s'échapper hors du système, bien que les produits d'excrétion absorbés eux-mêmes ne puissent traverser la matière anti- fuites pour suinter hors du système. Ainsi, l'article absorbant

ne donne pas de sensation de renfermé pendant son utili-

sation et il procure une excellente impression tactile en service. En particulier, lorsqu'une résine élastique telle

que le Nylon, le caoutchouc éthylène-propylène, le poly-

uréthanne ou le 1,2-polybutadiène est utilisée dans l'agré-

gat fibreux, le cofficient de frottement de l'agrégat fi- breux est élevé, ce qui conduit à une réduction remarquable

du glissement entre la couche absorbante et la matière anti-

fuites ou entre les matières anti-fuites. On peut ainsi reconnaître un effet supplémentaire en ce qui concerne à la

fois le maintien de la forme et l'empêchement des fuites.

Forme de réalisation 3 L'invention a été mise au point en vue de résoudre les problèmes susmentionnés. En particulier, l'article absorbant de la présente invention comprend une couche

absorbante et une matière superficielle perméable aux li-

quides disposée sur la face supérieure de la couche absor-

bante, ladite matière étant disposée au moins sur la face supérieure des deux parties de bord de la couche absorbante et étant solidarisée avec un agrégat fibreux de fibres hydrophobes, présentant des espaces entre fibres, par soudage des fibres dans une région o l'agrégat fibreux

est en contact avec la matière superficielle.

L'article absorbant de la présente invention sera

maintenant décrit plus en détail en référence aux dessins.

Les figures 16 et 17 montrent un exemple de l'arti-

cle absorbant de la présente invention, s'appliquant à une serviette hygiénique. Cette structure peut évidemment s'appliquer à une couche à jeter après usage. Une couche absorbante 3 est recouverte, sur sa face inférieure et ses deux faces latérales ainsi que sur les deux régions de

bord de sa face supérieure, par une matière anti-fuites 2.

L'ensemble est recouvert par une matière superficielle 21.

Une bande anti-glissement 14 est disposée au niveau le plus inférieur. Un agrégat fibreux 1 constitué de fibres

hydrophobes est disposé sur la matière superficielle per-

méable aux liquides 21, dans les deux régions de bord au-dessus de la couche absorbante 3. L'agrégat fibreux est solidarisé par soudage avec la matière superficielle 21. L'agrégat fibreux 1 présente de nombreux espaces entre

fibres comme on le voit sur la figure 16.

La matière superficielle perméable aux liquides qui est susceptible d'être utilisée dans la présente in- Vention n'est pas particulièrement déterminée. Cependant, une étoffe non tissée est préférable du point de vue de la disponibilité. La matière constituant l'étoffe non tissée peut être soit une matière hydrophile telle que la Rayonne soit une matière hydrophobe telle qu'une polyoléfine. Le procédé de préparation de l'étoffe non tissée n'est pas limité, et il peut s'agir par exemple d'un quelconque pro cédé choisi parmi le procédé au mouillé, le procédé à sec,

le procédé de liaison au filé et le procédé par piquage.

Les fibres constituant l'agrégat fibreux doivent être de nature hydrophobe et il est souhaitable qu'elles soient thermoplastiques et solubles dans les solvants, de

sorte qu'elles puissent convenir au procédé de solidarisa-

tion qui sera décrit ci-après. On peut utiliser une grande diversité de matières comprenant des matières des types oléfine, uréthanne, ester, amide, acétate de vinyle et

acrylique. Des exemples particuliers comprennent le poly-

éthylène, le polypropylène, le Nylon, des copolymères

éthylène-acétate de vinyle, des polyuréthannes, le poly-

butadiène, le styrène à haute résistance au choc, le vinylidène, des caoutchoucs éthylène-propylène et l'acétat ces matières étant utilisables puisqu'elles peuvent être éjectées à travers un ajutage pour former un agrégat fibrE

Entre autres, le polyéthylène, le polypropylène, les poly-

esters et les copolymères éthylène-acétate de vinyle sont recommandables des points de vue du coût et de l'aptitude au façonnage, tandis que le polyuréthanne élastique, le polybutadiène et les caoutchoucs éthylènepropylène sont recommandables pour obtenir peu de plissement. La grosseur

des fibres est de préférence faible car elle a de l'in-

fluence sur la dimension des espaces formes entre fibres adjacentes, laquelle est avantageusement petite.Ainsi, en accordant plus d'importance au toucher, cette grosseur est de préférence de 1 à 40 gm, et mieux encore de 3 à 20 Nm en considérant de plus l'aptitude au façonnage. Il n'est pas exclus d'utiliser dans les fibres un agent de traitement d'hydrophobisation, un agent d'opacification, un pigment, etc. L'effet d'empêchement des fuites latérales est

d'autant plus accentué que le taux d'application de l'agré-

gat fibreux devant être solidarisé à la matière de surface

perméable aux liquides est plus grand. Ainsi, ce taux d'ap-

plication est de préférence de 5 à 50 g/m2. Bien qu'en principe la largeur de l'agrégat fibreux ne soit pas limitéE

il est souhaitable qu'elle soit de 5 mm ou plus pour assu-

rer le meilleur effet. La largeur de l'agrégat fibreux à chaque région de bord est avantageusement égale au tiers

de celle de la serviette hygiénique afin d'assigner clai-

rement les régions recevant le sang menstruel.

Le procédé par fusion et le procédé au solvant sont

les procédés préférés pour solidariser la matière super-

ficielle perméable aux liquides avec l'agrégat fibreux.

Dans le procédé par fusion, une résine thermofusible est fondue par chauffage à une température supérieure à son

point de fusion, puis elle est éjectée sur la matière su-

perficielle perméable aux liquides à travers un ajutage à petite ouverture pour se solidifier sous forme fibreuse sur la matière superficielle perméable aux liquides en vue de sa solidarisation avec cette matière. Dans le procédé au solvant, une résine est dissoute dans un solvant et atomisée sur u n e matière superficielle perméable aux liquides à l'aide d'air, comme cela est habituel, ou sans air, puis un séchage est effectué pour chasser le solvant. Par l'un ou l'autre de ces procédés, la matière superficielle perméable aux liquides et l'agrégat fibreux sont solidarises entre eux. On peut utiliser n'importe quel solvant, pourvu qu'il puisse dissoudre la matière des fibre: constituant l'agrégat fibreux. Cependant, des points

de vue de la disponibilité et de la maniabilité, le tétra-

hydrofuranne (THF), le diméthylformamide (DMF), le toluène,

l'acétone, l'hexane, l'acétate d'éthyle, etc., sont recom-

mandables. Les procédés de solidarisation de la matière super-

ficielle perméable aux liquides avec l'agrégat fibreux peu-

vent éventuellement comprendre un procédé utilisant un adhé-

sif et un procédé utilisant l'emboutissage par voie thermi-

que. Cependant, étant donné que ces procédés ne peuvent fournir d'espaces entre fibres, ils ne sont pas adaptés à la présente invention. Néanmoins, l'utilisation combinée de l'un de ces procédés avec le procédé par fusion ou le procédé au solvant n'est pas exclue. Dans ce cas, cependant,

il est souhaitable que les parties o sont appliques l'adhé-

sif ou l'emboutissage thermique comptent pour 40 % ou moins si l'on accordede l'importance aux espaces entre fibres et

au toucher.

La figure 19 montre une autre forme de réalisation.

Cette forme de réalisation est à peu près la même que celle de la figure 17, mais elle en diffère en ce que l'agrégat fibreux 1 est disposé également sur les faces latérales de la serviette hygiénique. La forme de réalisation de la figure 19 est plus efficace pour l'empêchement des fuites latérales. Les figures 20 et 21 montrent d'autres formes de réalisation et correspondent respectivement aux figures 17 et 19. L'agrégat fibreux 1 est également disposé sur une région médiane de la face suDérieure de la matière superficielle perméable aux liquides 21. L'agrégat fibreux disposé sur cette région médiane est satisfaisant si ce n'est qu'il confère une nature hydrophobe à la matière superficielle perméable aux liquides 21. S'il est trop

épais, il oppose défavorablement un obstacle à la pénétra-

tion des liquides. Ainsi, son taux d'application est de

préférence de 3 à 5 g/m2.

La figure 22 montre un exemple de l'article absor-

bant de la présente invention, s'appliquant principalement à une couche à jeter après usage. Cette structure peut évidemment être appliquée à une serviette hygiénique. Dans cette structure, une matière anti-fuites 2, plus large que la face inférieure d'une couche absorbante 3, est disposée sur la face inférieure de la couche absorbante 3, et une

matière superficielle 21 perméable aux liquides est dispo-

sée de façon à recouvrir la couche absorbante 3 et la ma-

tière anti-fuites 2. Si nécessaire, une bande de fixation

ou une bande anti-glissement peut être jointe.

Les figures 23, 24 et 25 montrent des formes de

réalisation correspondant respectivement à celles des fi-

gures 19, 20 et 21. Sur les figures 23 et 25, l'agrégat

fibreux 1 est disposé sur la matière superficielle perméa-

ble aux liquides 21 également au-dessus de la matière anti-fuites 2. L'agrégat fibreux présent à cet endroit peut

être supprimé.

La structure de l'article absorbant de la présente invention est telle que décrite ci-dessus. En conséquence, même quand des produits d'excrétion, tels que du sang menstruel ou de l'urine, une fois absorbés dans la couche absorbante, sont réabsorbés par la matière superficielle 21 comme le montre la figure 18, les produits d'excrétion ne s'en échappent pas car la diffusion de ces produits dans la matière superficielle est faible à cause de l'agrégat fibreux 1 qui est soudé à la matière superficielle 21, et parce que l'agrégat fibreux 1 est hydrophobe. De cette manière, on parvient à un puissant effet d'empêchement des

fuites latérales. De plus, étant donné que l'agrégat fi-

breux présente des espaces entre fibres, il possède des propriétés d'étanchéité aux produits d'excrétion et,

néanmoins, sa perméabilité à l'air n'est pas compromise.

Ainsi, l'article absorbant peut être confortable à l'uti-

lisation puisqu'il ne provoque pas de mauvaise aération

lorsqu'il est utilisé.

Dans le cas ou l'agrégat fibreux est élastique, il ne se forme presque pas de plis en cours d'utilisation dans les régions des longs côtés comme le montrent les fig res 30A et 30B. Sous cet aspect également, l'article absor

bant est très efficace pour l'empêchement des fuites laté-

rales.

FORME DE REALISATION 4

L'invention comprend en outre un mode de réalisation dans lequel les agrégats de fibres ont été solidarisés ave, la couche la plus inférieure, c'est-a-dire sur le côté qui ne vient pas au contact de la peau d'un utilisateur. Cet a: ticle est efficace pour éviter son glissement et est facili à appliquer à une partie désirée par l'utilisateur. Il ne glisse pas hors d'un sous-vêtement en raison de la surface irrégulière du côté arrière. Il offre par conséquent une

sensation d'adaptation étroite et douce à un utilisateur.

L'article résoud les problèmes de la technique antérieure en ce qui concerne un ruban adhésif. Il en résulte que l'a:

ticle de la forme de réalisation 4 évite les fuites du li-

quide absorbé.

Les Fig. 28A, 28B, 28C, 28D et 29 montrent cet artic La Fig. 28A montre un article dont les agrégats de fibres

sont solidarisés sur la surface la plus inférieure, c'est-.

dire sur la feuille de surface 4 placée du côté arrière.

La Fig. 28B montre un article dans lequel les agré-

gats de fibres sont disposés sur toute la surface excepté

une partie qui vient en contact avec la peau d'un utilisa-

teur, y compris les deux surfaces latérales. La Fig. 28C

montre un autre mode de réalisation dans lequel les agréga-

de fibres 1 ont été fortement solidarisés par fusion des fibres sur les parties 18. La Fig. 28D montre un mode de réalisation comprenant en outre un ruban adhésif 14. La Fig. 29 représente un mode de réalisation dans lequel une

feuille de surface 4 ne s'étend pas vers une feuille anti-

fuites 2 et les agrégats de fibres 1 recouvrent la feuille anti-fuite. Ceci est approprié pour une couche à jeter apri usage et également utile pour une serviette hydiénique et

d'autres applications.

Les exemples non limitatifs suivants illustrent l'ar-

ticle de la présente invention.

Le Tableau 1 indique les agrégats fibreux devant être utilisés dans les exemples conformes à la présente invention ainsi que les feuilles non stratifiées obtenues à partir d'étoffes non tissées dans les mêmes conditions mais sans être solidarisées à la surface de la couche absorbante et devant être utilisées dans les Exemples Comparatifs. Le Tableau 2 indique les matières superficielles obtenues selon des procédés courants et devant être utilisées dans

les Exemples Comparatifs.

Tableau 1

Code Dar od a ECodn aaie Système de forma- Diaètre Poids d Feuille *1 E n tillosnetion desfir fibres () desunité drface (g/m non stratifiée t il ion _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ fibres_(1an) surface (g/ 2 _ _ _ _ _ _ _ _ I A l1

8 16 10

C 22

D polyéthylbne 1l D'

E.14 20 *

r 22 y' G type par IS G' N.............. ___ _____ fusionà chaud 23 H

I.12 I'

J polyester 19 20 J'

K 23

L 1015

N 15 15

o polyuréthanne type au solvant 16 18 o'

P au moyen de THF 21P.

Q(tétrahydrofuranne) 16 35

R 22 R'

s polypopylène '"type par fusion 14 20 s T cop) ynwre ethylene-acetate de vinyla chaud 17 20 T' u type au solvant 9 20u V po1ybutadiIne avec THF 12 v' # plutdn type par fusion 14 W. X __ _ _ __ _ _ _ __ _ _ _ a chaud 20 35x Remarque) *1: Les feuilles non stratifiées, formées sur un papier de décollement dans les mêmes conditions mais sans formation d'un agrégat fibreux à la surface d'une

couche absorbante, sont indiquées par un signe prime joint aux codes échan-

tillon correspondants.

Tableau 2

Echan- Diametre [Poids par tion Fibre (I Fibre Système de moyen de unité de tillonre ( I)(II) préparation fibres surface __ _ __N'_ _ _ __ _ _ __ _ _ __ (pmn) (g/m2) 1 |-rayonne 20 18 liant a sec 2 rayonne rayonne 17 35

3 18

rayonne ES 19

4 35

16 18

liaison thermique 6 polypropylène ES à sec 22 18

7 I 22 35

8 |ES t j a 22 1 20 9 rayonne liaison au filé 19 27 humide polyester liaison au filé 12 l 11 i.______________ ______ ____________________I 1230 12 13 le polyéthylènesoflg 13 au fondu 13 0_ 12 Iolyéthylène_ soufflage 18 13po1yethy1ne -au fondu 30 À ?

Exemple 1

Application: Serviette Hygiénique de Type Normal On utilise comme structure de base un stratifié d'une couche absorbante composé de pulpe analogue au coton (2,5 g) 4 feuilles de papier absorbant (2 g) et un polymère absorban

l'eau, et d'une matière anti-fuites constituée de papier im-

perméable sur lequel sont stratifiés 8 lande polyethylène.

On prépare les articles conformes à la présente inven-

tion en formant un agrégat fibreux du côté de la surface

active d'une structure telle que décrite ci-dessus.

On prépare les articles des Exemples Comparatifs en re

couvrant une structure telle que décrite ci-dessus avec cha-

cune des diverses matières superficielles en forme de feuill On fixe une bande anti-glissement à chaque surface

non active.

On évalue selon les méthodes suivantes le taux de fui-

tes, l'état de séparation et le toucher de chaque échantillc d'essai ainsi préparé. Les résultats figurent sur le Tableai

(Méthodes d'Essai).

Sur un mannequin mobile de mi-corps de femme 6 tel quE le montre la figure 7, on place un spécimen d'essai 8 de la façon représentée sur la figure 8. Une heure et deux heures après avoir mis le mannequin en mouvement, on injecte 5 g à chaque fois de sang artificiel dans le spécimen par un tube

7 d'égouttement de sang artificiel pour effectuer une injec-

tion totale de 10 g. L'ouverture des jambes en sens avant et arrière (direction D - D' de la marche), et l'ouverture et

fermeture des jambes (direction C - C') sont répétées pen-

dant 3 heures en tout. Ensuite, on détermine la présence ou l'absence de fuites pour chaque spécimen d'essai 8. On détei mine en même temps l'état de séparation entre la matière -superficielle et la couche absorbante. On effectue l'essai

avec 5 spécimens de chaque échantillon.

Pour ce qui est du toucher du côte de la surface actif on effectue un essai d'impression tactile avec 5 femmes pou]

obtenir une évaluation moyenne globale. L'échelle d'évalua-

tion est de 5 points pour un très bon toucher, 4 points poui un bon toucher, 3 points pour un toucher ordinaire, 2 points pour un mauvais toucher et un point pour un très mauvais toucher. On calcule une note moyenne des évaluations des

cinq femmes.

Tableau 3

1 *2 Code Taux Distance *2 Echan- de de séparation Toucher tillon f u i tes (mrr)

B 1/5 0 2 42

D 1/5 O % 1 4,6

E 0/5 O0 4,2

F 1/5 O % 1 3 6

J 0/5 0 1 14

I Presente 1/5 0 1 44 invention

P 0/5 O 4,0

S 0/5 0 4,4

|T 0 /5 0 4 2

U 0/5 0 % 1 4 8

V 1/5 0 1 476

1 3/5 2 14 3,8

3 3/5 3 " 11 3,8

3/5 3 8 472

6 4/5 4 - 12 4,0

8 3/5 2.5 3,2

9 4/5 3 13 218

Exemple t1, Comparatif 10 3/5 2 " 6 4 4 Comparatif I

12 4/5 2 15 4,4

E' 3/5 2 8 i 4,2

J' 4/5 4 12 4,2

O' 2/5 3 6 4,4

T' 3/5 4 ' 10 4,4

V' 3/5 2 7 4,4!

*1 - Irdiq par le rapport du nombre de spécimens qui fuient au nombre de

specimens mis à 1 'essai.

*2- indiqué conmme l'intervalle de la valeur minimale à la valeur maximale pour

cinq specimens mis à l'essai.

Méthode de mesure: mesuré sur des coupes transversales obtenues en coupant dans des régions o les séparations paraissent visuellement grande et

petite respectivement.

Il ressort du Tableau 3 que les articles absorbants conformes à la présente invention manifestent d'excellents

effets anti-fuite comparativement à ceux des Exemples Com-

paratifs. Ces effets se manifestent sans influence sensible du type de matière de base (résine), du type d'agrégat fi- breux, du diamètre moyen de fibres et du poids par unité

de surface.

Ceci suggère à quel point la solidarisation de la matiè-

re superficielle et de la couche absorbante contribue à l'effet antifuite. Les échantillons présentant une distance de séparation de 2 mm ou plus comprennent les feuilles E', J', O', T' et V' formées dans les mêmes conditions que dans la présente invention, et ils ont tous respectivement des taux de fuites élevés. Ceci suggère assurément l'utilité de

la présente invention par comparaison avec les articles ab-

sorbants classiques recouverts d'une matière superficielle

en feuille.

Entre autres, l'échantillon U, ayant un petit diamètre

de fibres de 9?un, a obtenu une note élevée pour le toucher. Ceux qui obtiennent des notes élevées s'avèrent globalement

supérieurs, même par comparaison à ceux des Exemples Compa-

ratifs. Il est ainsi confirmé qu'ils présentent des touchers

satisfaisants, comparables à ceux d'autres matières superfi-

cielles qui ont été élaborées en accordant aussi une atten-

tion particulière aux qualités de toucher, comme cela est de

pratique courante.

*Exemple 2

Application: Serviette Hygiénique pour Usage Prolongé On utilise comme structure de base un stratifié d'une couche absorbante composé de pulpe analogue au coton (4 g),

de quatre feuilles de papier absorbant (2 g) et d'un poly-

mère absorbant (0,5 g), et d'une matière anti-fuite constituée de papier imperméable sur lequel sont stratifiés 8 mde

polyethylène. --

On prépare des spécimens d'essai de la mame manière

qu'à l'Exemple 1.

On procède à l'essai à peu près de la même manière qu'à l'Exemple 1, excepté pour les conditions d'égouttement du sang artificiel qui sont fixées de telle sorte que 5 g à chaque fois de sang artificiel s'écoulent goutte à goutte quatre fois à intervalles d'une heure pour aboutir à un

total de 20 g.

Les résultats figurent sur le Tableau 4.

Les résultats suggèrent que les articles absorbants conformes à la présente invention manifestent un excellent

effet anti-fuite, tout comme à l'Exemple 1.

Comme décrit à l'Exemple 1, il est également confirme que le pouvoir d'absorption n'est pas influencé lorsqu'on fabrique un témoin selon un mode opératoire consistant à utiliser deux types de résine ou à faire varier le diamètre des fibres dans le sens de l'épaisseur de l'agrégat fibreuw

afin d'améliorer le toucher du côté de la surface active.

Tab]eau 4 Code Distance de Echantillon Taux de fuites séparation (mm)

G 2/5 0 1

H 1/5 0 1

Q 1/5 0 1

R 2/5 0 1

W 0/5 0O

X 1/5 O

Présente A/F 1/5 0 O 1 Invention' A/F 1/5 0 C/F i 1/5 O

C/I 2/5.0 1

A/K 1/5 0 1

L/P 2/5 0 " 1

M/P 2/5 0 % 1

2 4/5 3 " 10

4 4/5 4 % 9

7 3/5 3 11

11 3/5 3 ' 10

13 4/5 4 14

Exemple G' 4/5 i 3 14 Comparatif G / E' i 4/5 3 12

Q' 4/5 5 "10

R' 3/5 3 16

W' 3/5. 3 8

-- X' 3/5' 3 11

*1 - A/F indique qu'un agrégat fibreux a tout d'abord été solidarisé sur la couche absorbante dans les mêmes conditions qu'en F, et qu'un agrégat fibreux a encore été solidarisé par dessus dans les memes conditions qu'en A (la couche de surface du côté de la surface

active est désiqnée par A).

Exemple 3

Application: Couche en Papier Des couches en papier sont constituées d'une couche absorbante composée de pulpe analogue au coton (30 g), d'un papier absorbant (5 g), d'un polymère absorbant l'eau (3 g),

d'une feuille d'appui et d'une bande de fixation, comme ma-

tières constituantes de base.-On prépare des spécimens d'essai. On procède à l'essai en service réel en utilisant cinq spécimens de chaque échantillon. On détermine le taux de fuites et le maintien de la forme de la matière superficielle

et de la couche absorbante après utilisation.

Les résultats figurent au Tableau 5.

Comme il ressort de ce tableau, l'efficacité de la solidarisation, conforme à la présente invention, de la matière superficielle avec la couche absorbante est confirmée pour les couchesen papier de cet exemple utilisées comme articles absorbants soumis à un mouvement complexe, tout

comme pour les serviettes hygiéniques des Exemples 1 et 2.

Tableau 5

Code Taux Distance de Déformation Echan- de séparation de la matière tillon Fuites (mm) superficielle G 2/5 0 _3 faible PéetQ |2/5 0 O e3 pratiquement nulle invention invention W 1/5 O de0 2 pratiquement nulle A/K 2/5 O es 2 pratiquement nulle N/T |2/5 O 02 pratiquement nulle 2 4/5 5 Y 20 importante Exemple 4 4/5 5 - 15 importante Comparatif 7 3/5 7. 10 importante 11 4/5 4 -. 18 importante L'article de l'invention va être encore illustré sous

l'aspect de la forme de réalisation 2.

On effectue selon les méthodes suivantes les mesures de l'effet antifuite et de la perméabilité à la vapeur afin

de confirmer les effets obtenus par la présente invention.

(1) Effet Anti-Fuite: On place sur un spécimen (matière anti-fuite) 2 g de

pulpe, 1,2 g d'un papier absorbant, 0,3 g d'un polymère ab-

sorbant les liquides et 0,5 g d'une matière superficielle pour former un modèle de serviette. On fait tomber goutte à goutte sur le modèle 20 g de sang de cheval défibriné qui y est absorbé. On applique une charge sur le modèle. On fait passer la charge de 5q/cm2 à 150q/cm2 cour déterminer le Doids sous

lequel apparaît pour la première fois une fuite ou un suin-

tement. Pour effectuer la détermination, on maintient chaque condition donnée pendant 3 minutes. S'il n'apparaît ni fuite

ni suintement, on augmente séquentiellement la charge.

(2)Perméabilité à la Vapeur: On mesure la perméabilité pendant la première heure

(g/100 cm.h) conformément à la norme JIS Z-0208.

Exemple 4 (Procédé par Fusion) On fait fondre chacune des diverses résines thermofu-

sibles indiquées sur le Tableau 6 à une température supé-

rieure à son point de fusion, et on les éjecte avec de l'aii chaud à 300 C par un ajutage de 0,3 mm de diamètre sur une matière de base poreuse préalablement chauffée telle qu'indi

quée sur le Tableau 6 pour provoquer leur solidarisation.

On réalise ainsi des matières anti-fuite. On règle le diamèt des fibres en faisant varier la quantité d'air chaud et la pression d'éjection. On règle le taux d'application (poids par unité de surface) de l'agrégat fibreux en faisant variei

la durée d'éjection.

Les résultats des mesures de l'effet anti-fuite et de

la perméabilité à la vapeur figurent sur le Tableau 6.

Tableau 6

Procdiâ Diaàtrb Poide d'tqptr Effet Pi' i Dtiere de bute apxbe Fn humf1gbl Lilde moyen de fibreux par antl-fulte à la vapeur liaison fibres unité de turface *1 ( pu) (g/ce2) (ic2) (lloo2.h] hplapier encollé I Il 10 110 2,0 mtires de d4prt polydthylnte A 12 25 130 1,J travaitleie mai M 4 12 50 >150 1,2 pulpe No il 20 140 1,0 Sizepins E *2. o,î % il 30 150 1,6

22 50 120 1.9

polyester A 11 20 130 210 polyester A il 20 130 1,9 Nylon A 12 20 130 2%1 pofysàtI ylAne- A _ 13 20 120 1,9 Papier encollé il polypropylane a lot 12 20 130 1,9 _titres de départi 20 12 2O 130 1,89 travaillées du cajîllii 30 12 20 130 1,q polyethyllne AC 10 14 30 1 la pulpe MW* 2 0 14 30 140 1,7 RFSitxe M 5 ', 1,07 _ 40 14 30 140 1,6 sulfate d'lueidnttm, 2, 07 0 20! 18 30 130 1,4 poNypropyln C20Z 18 30 130 1I7 polyJ:yYlo. - 20! 19 30 130 1,5 Pellicule poeeue polyéthylène C 20' 16 20 120 1,8 pellicule de polyethyluspolypropylone C 20X 16 20 120 ditaitre de p:r 2 envirn 0,3 n polyester C 20 16 20 120 1,I traesila'e 20u

*1 Procédé de liaison:A: [p'agréqat fibreux est lui-même solidarisé à la matière de base poreuse.

B: L'agrégat fibreux est solidarisé à la matière de base poreuse revêtue d'un adhésif (acrligue) en une proportion prédétrminée

par exemple: "B 20% " signifie que e a surface sont revetus d'adhesif.

C: L'agrégat fibreux solidarisé avec la matière de base poreuse est par-

tiellément soumis à un emboutissage thérmique pour effectuer une solidarisation au fondu.

par exemple: "C 10 %"signifie que 10% de la surface a subi le gaufrage thermique.

oz *2 - Agent d'encollage à la colophane fabriqué par Arakawa Kagaku Koqyo K.K. 1u *3 - Agent d'encollage à la colophane fabriqué par Hamano Industry O Ltd 1 Ci Exemple 5 (Procédé au Solvant) On dissout chacune des diverses résines indiquées sur le Tableau 7 dans THF ou DMF en une quantité égale à 9 fois le poids de la.résine pour préparer une solution à 10 % en poids de la résine dans THF ou DMF. On éjecte la solution avec de l'air comprimé sur des matières de base poreuses telles qu'indiquées sur le Tableau 7 en utilisant un pistolet

atomiseur, et on sèche pour obtenir des matières anti-fuites.

On règle le diamètre des fibres en faisant varier la quantité

d'air et la pression d'éjection. On règle le poids de l'agré-

gat fibreux par unité de surface en faisant varier la durée d'élection. Les résultats des mesures de l'effet anti-fuite

et de la perméabilité à la vapeur figurent sur le Tableau 7.

Tableau 7

Procédé Diamètre Poids d'agrgat Effet Pet rabilite moyen dq fibreux par ant i- a la vapeir Matière de base poreuse Reaine Solvant de fibre u par at a lavaeu iai s'on fibres unité de surface f ui t (pm) (gin2) (g/cm) [g/]00 o2.h] ,Papier et1éIpolyuréthanne THF A 8 5 90 1,9

9 10 100 1,9

12 15 120 2,1

13 20 120 2,0

12 30 130 1,9

17 30 120 2,0

21 30 120 2,0

polybutadiène TUF A 12 10 120 2,1

12 20 130 1,9

12 ' 50 > 150 Ir8 ré.ss Itr haute 11?DMF A 14 15 120 2,1 resis ance auçhor vinylidene DMF A 10 15 120 2,0 ch lorure depolyvinyle DMF A 13 15 130 1,9 Papier encollé polybutadiène THF A 11 30 120 1,8 B 5% il 30 130 1, 8

B 10 17 30 130 1,9

B 20 17 30 120 1,8

C 10% 16 30 120 1,9

C 20 17 30 120 l18 Pellicule poreuse polyuréthane THF B 5% 13 20 120 2,0

C 5% 14 20 130 2,0

polybutadiène THUF A 13 30 140 2,0

B 20% 14 30 140 1,9

C 20% 13 30 130 1,9

Lt ',4 Exemple Comparatif 1 On exécute les mêmes modes opératoires qu'à l'Exemple 6 en se servant de matières de base poreuses qui ne sont solidarisées à aucun agrégat fibreux, et de matières de base non poreuses. Les résultats figurent sur le Tableau 8.

Tableau 8

Poids d'agrégat Effet Perméabilité Matière de base Remarques fibreux par anti- à la vapeur unité de surface fuite (g/n2) (g/cm2) [g/10O n2.h] matières de départ travaillées au mnuillé pulpe NIP Papier encollé I Sizepine E*, 1,01. 30 40 2,2

sulfate d'aluminium, 2,07.

matières de départ travaillées au mouillé pulpe NWP Papiet encollé II RF size KR-45**,l,0 %. 30 50 2,1

sulfate d'aluminium, 2,0/.

pellicule de polyéthylène Pellicule poreuse dianitre dle pores: environ 0, 3 mm 25 10 2,1

porosité: 2,0 %.

stratifié de papiererbUell/81rn de polyéthylène 37 > 150 0 Papier imperméable stratifié avec un polymère stratifié de papier stratifié d e papier erl-It/10 in cie polyéthylène39 > 150 O Pellicule de polyéthylène pellicule de 8}n non stratifié- 25 > 150 0

* agent d'ecnollap a la colophane fabriqué par Arakawa Kagaku Kogyo K.K.

** agent d'ermloLae à la colophane fabriqué par Hamano Industry Co., Ltd. o L'article de l'invention va maintenant être illustré

ci-après sous l'aspect de la forme de réalisation 3.

On effectue selon les méthodes suivantes les mesures des propriétés antifuite et de la capacité de diffusion des liquides afin de confirmer les effets obtenus par la

présente invention.

Capacité de Diffusion (application de la Méthode d'Essai de Klemm) On découpe des spécimens portant chacun des agrégats fibreux solidarisés dans diverses conditions, chacun en une

largeur de 15 cm de façon à former réellement une serviette.

On plonge dans du sang de cheval défibriné une partie de chaque serviette correspondant au centre dans le sens de la largeur, pour déterminer après 10 minutes la distance d'imprégnation du côté de la surface active (du côté de

l'agrégat fibreux).

Le résultat est d'autant meilleur que la distance d'im-

prégnation est plus petite.

2/ Propriétés anti-fuite (1) On prépare à titre expérimental des serviettes d'essai telles que représentées sur les figures 17 à 25 en utilisant, comme matières essentielles, des matières de base d'échantillons dont les agrégats fibreux respectifs ont été solidarisés dans diverses conditions, 2 g de pulpe comme matière superficielle, 1,2 g de papier absorbant et 0,3 g d'un polymère absorbant les liquides. Ensuite, on fait prendre à chaque serviette une forme de V (90 ) proche de la forme qu'elle aurait en étant réellement portée comme le montre la figure 18. On injecte 10 cm3 de sang de cheval défibriné, en deux fois séparées à raison de 5 cm3/30 min à chaque fois, à partir de la région du sommet de la serviette d'essai sous une charge de 50 g/cm2, qui correspond à la charge réelle en service. On abandonne la serviette telle quelle. Après une heure, on observe son état quant aux fuites latérales qui se

produisent sur les côtés de l'article absorbant.

L'absence de fuites latérales constitue évidemment un

bon résultat.

On effectue l'essai en utilisant 10 spécimens de cha-

que échantillon d'essai. Les résultats sont exprimés par le nombre de spécimens qui présentent des fuites latérales sur

les dix spécimens. Par exemple, 2/10 signifie que deux spé-

cimens parmi les dix laissent apparaître des fuites. (2) Evaluation avec un Modèle Dynamique du Corps Humain Sur un mannequin mobile de mi-corps de femme 6 tel que représenté sur la figure 7, on place un spécimen d'essai 8, tel que préparé pour la mesure des Propriétés Anti-Fuite en (1) , de la manière représentée sur la figure 8. Une heure et deux heures après avoir mis le mannequin en mouvement, on

injecte 5 g à chaque fois d'un sang artificiel dans le spé-

cimen au moyen du tube d'égouttement 7 de sang artificiel pour effectuer une injection totale de 10 g. L'ouverture des jambes en sens avant et arrière (direction D - D' de la

marche), et l'ouverture et la fermeture des jambes (direc-

tion C - C'), sont répétées pendant 3 heures en tout.

Ensuite, on détermine la présence ou l'absence de fuites sur

chaque spécimen d'essai 8. L'essai est effectué avec 10 spé-

cimens de chaque échantillon d'essai. Les résultats sont ex-

primés par le nombre de spécimens qui présentent des fuites

latérales parmi les 10 spécimens.

Exemple 6 (Procédé par Fusion)

On fait fondre chacune des diverses résines thermofusi-

bles indiquées sur le Tableau 9 à une température supérieure à son point de fusion, et on les éjecte avec de l'air chaud à 300 C par un ajutage de 0,3 mm de diamètre sur une étoffe

non tissée préalablement chauffée pour provoquer leur soli-

darisation. On forme ainsi des matières superficielles. On -

règle le diamètre des fibres en faisant varier la quantité d'air chaud et la pression d'éjection. On règle le poids d'agrégat fibreux par unité de surface en faisant varier la durée d'éjection. Pour les structures correspondant aux figures 17 et 19 à 21 on utilise la même étoffe non tissée que celle du Na 6 de l'Exemple Comparatif 2 décrit ci-après, tandis que pour les structures correspondant aux figures 22

à 25 on utilise la même étoffe non tissée que celle du N0 2.

Les résultats d'évaluation figurent sur le Tableau 9.

Tableau 9

Poids d'agrégat Dtamètre àes Epaisseur fibreux par fibres de dans les Procéda Structureunité de surfacei 'agrégat deu régins de ca Résine de Les deuxRégions fibreux de bord Additif d(le thermofusible g lserviettei alyetyln. 17 20 - 9 0I5 ElfO blanc de titane,,3I.o 0/10 0/10 * 17 so - 13 0,7 c _ 0/10 0/10 17 50 - 28 0,5 C carbonate de calcium, 5%o 0/10 0/10 Fig. 19 20 - 9 0,6 B10 - O 0/10 0/10 Fig. 22 20 - 9 06 alii - O 0/10 0/10 riq. 2 3 20 - 9 0,5 BalO - O 0/10 0/10 polypropyline Fig. 20 30 3 7 OP5 C - O 0/t0 0/10 Fig. 21 40 3 18 0,9 C carbrmate de calcium, 1%0 0/10 0/10, Fig. 19 l0 - il 0P7 A20i - O 0/10 1/10! Fig. 24 20 5 14 0, aloBi - O 0/10 0/10 polyester Fig. 15 30 - 10 0P3 A10 - "1 0/10 0/10 j Nylon Fig. 2 5 50 5 14 09 AIO% - MJ 0/10 0/10 polybutadiane Fig. 22 20 - il 04 A40% - O 0/10 0/10o éthylène-acétatedevinyleFig. 23 20 - 18 0,5 30% jaune de titane, 1 %7% 0/10 0/10 _____ _____ ________'-17__ 5 o -_ __ 13__ __0,7__ c -_ _ _ _ _ _ _ __ oo/1o _o/ Remarque) *1:"A" indiq7e pour qu el prurcentage compte l'application d'adhésif. Par exemplOe, "Alo/ signifie ilie la solidarisation a été effectuée cie sorte qu'il y a9lO 7. de la surface o un adhésif a éte utilice en associaFion. De faç on analogue, "IIB1%" signifie qu'une liais on au fondu par e 1%tLSoe t0O1 &/lt-Oe nyrit et utilisue sur 10 % de la surface. "C" signifie que seul a été effectué le soudage a1]'07rm0t -f /rr/ lui-même. r n N Fig.) 20 54 0 w8 lOt - 0 / 10 /10 co Exemple 7 (Procédé au Solvant) On dissout chacune des diverses résines indiquées sur le Tableau 10 dans THF ou DMF en une quantité égale a 9 fois le poids de la résine pour préparer une solution à 10 % en poids de la résine dans THF ou DMF. On éjecte la solution

avec de l'air comprimé sur des étoffes non tissées en utili-

sant un pistolet atomiseur, et on sèche pour obtenir des matières superficielles. On règle le diamètre des fibres en

faisant varier la quantité d'air et la pression d'éjection.

On règle le poids d'agrégat fibreux par unité de surface en faisant varier la durée d'éjection. On se sert des mêmes

étoffes non tissées qu'à l'Exemple 9.

Les résultats d'évaluation figurent sur le Tableau 10.

Tableau 10

Poids d'agrégat Diamètre des Epaisseur fibrffl par fibres de dans les Structure unite de surface 1 'agrégatdex régions Proédé Capac i téantifuite Résine Solvant de Les deux Régions fibreux de bord de Additif de serviette reg ond médianes (mm) li.nwy di f fusi on _m2_ _) (m)m) polyurdthunne TUF Fig. 17 5 - 7 0ó1 C Agent terLniG-actif contnt o 0/ 11 du fluor 0,3% Fig. 19 o10 9 02 C 0/10 1/10 Fig. 22 20 - 10 0 2 C Agent tensio-actif contenant o o i 0/10 du fluor 073 Fig. 23 50 - 15 P4 C _% 0/10 0/10 Flg. 20 30 3 13 0P3 C _ 0/10 0/10 p,lybutdine TUF Fig. 17 30 - 9 0,4 C Pipient (bleu) 01 0 0/10 0/10l Fi. 1.9 20 - 02 m1% Aerosil 2 oU 0/10 0/10 Fig. 21 | 30 5 03 Ap10% 0 0/10 0/10 Fig. 24 30 5 11 Of2 C _ o 0/10 0/1(1 UL StyrM à hrt hexane Fig. 25 30 5 8 03 C _ 0/10 0/10 réSista a1 THF Fig. 17 20 - 13 0G C I 0/10 0/10 étlylèe-trwlo toluène Fig. 17 20 13 05 C. 0/10 0/10 13 OrSc }o.o {o,,oIfl Exemple Comparatif 2 On évalue de la même manière qu'à l'Exemple 9 diverses étoffes non tissées ne comportant pas d'agrégat fibreux

solidarisé sur elles.

Les résultats figurent sur le Tableau 11. Tab leau 1 l Fibres coestituant le substrat de matlère de surfacePoids Propriétés

_.total Capacité a ntp-fui te-

N Diametre Disoetrepar Mlité (le PrEmière fibre de fibres De.eiee fibre de fibres desurface dC]?u on (1) (2) N0 Diaitrae s ur f arepa.rfuIioé[de (jim) m (_ro) (,/m2) (.<) 1 rayornne( 14 _i23 F p 15S/ao6/10 2 r:)orne 16 27t5 1 /10 7/ah 3 rayonne 14 ES 16 20 f13 ' /1 6/10 4N rayonne 14 o lypnopyl ne le 19 au fil) rayonne '20 olytlylr* 12 22 1S 4/10 5/10 E5:polypropylne- 1l p s 16 ye 2/010 5/10 7 polypro pyln: 16polyester Il 20 pi :10 fu so 0 1yolythy1bne 11 _ 25 O 10/1010/10 N0 1, 4, 35 5étoffe non tissée du type à liant acrylique N9 2 étoffe 1(1( /r rayonne non tissée' liée au filé huemide, - j N 3, 6, 7: étoffe non tissée du type fondu à chaud sans liant N 8 étoffe non tisséte liée au filé ES: fibre de pnlvét\hylène-polypropylène conjugués polyester N' 7: polyyester à bas point de fusion Les N I, 3, 5, 6 et 8 mentionnés icI ont une structure (sans agrégat fibreux)

telle que représentée sur les figures 17 et 19 à 21.

Les N 2, 4 et 7 ont une structure (sans agrégat fibreux) telle que representée

sur les figures 22 à 25.

N U tI

Parmi les matières superficielles classiques, les ma-

tières superficielles en Rayonne, telles qu'indiquées sur le Tableau 11, sont hydrophiles par elles-mêmes et par suite

elles présentent de grandes capacités de diffusion (suinte-

ment dans une étoffe non tissée) et de mauvaises propriétés anti-fuites. Ainsi, des fuites latérales s'observent dans 5

à 7 des 10 spécimens.

Pour ce qui est des N 6 et 7, les pouvoirs de diffu-

sion sont faibles (en raison de l'utilisation de fibres hydrophobes) si bien qu'on obtient de bons résultats, et, à cause des effets de leurs pouvoirs de diffusion, on obtient les meilleurs résultats d'essai concernant les propriétés anti-fuites (1). Cependant, dans l'essai des propriétés anti-fuites (2), on trouve des fuites latérales sur 5 à 6 spécimens car le sang provenant de l'intérieur de l'article

absorbant est expulsé à travers la matière superficielle.

Pour ce qui est du N 8, le pouvoir de diffusion est favorable en raison d'une nature totalement hydrophobe, mais le- sang ne pénètre pas dans l'article absorbant à travers la matière superficielle et il s'écoule en totalité le long

de la surface.

En résumé, les matières superficielles classiques sont conçues pour présenter simultanément 1 des espaces entre fibres suffisants et D une mouillabilité suffisante en vue

d'une absorption rapide du sang menstruel.

Par conséquent, il n'est pas possible d'éviter la diffusion par les espaces entre les fibres de l'étoffe non tissée. Dès que le sang vient d'être expulsé de l'article absorbant par un changement de forme de l'aine (le cas le

plus sévère étant en particulier celui o l'on monte à bicy-

clette), l'expulsion du sang sur la surface se fait facile-

ment car la surface elle-même présente des espaces à travers

lesquels le sang s'infiltre vite. La répétition de ce proces-

sus entraîne des fuites latérales sur le côté de la forme

en V de la serviette portée, comme le montre la figure 27B.

Même si les régions des bords sont soumises à un trai-

tement d'hydrophobisation facilement imaginable, l'effet en

sera très faible à cause de l'importance des espaces.

Contrairement à ceux de l'Exemple Comparatif, les

articles absorbants de la présente invention s'avèrent possé-

der d'excellentes propriétés anti-fuites comme l'indiquent les Tableaux 9 et 10. Ces effets ne sont pas sérieusement influencés par la résine, la structure, le poids d'agrégat fibreux par unité de surface, le diamètre de fibres, l'épaisseur, le procédé

de liaison et les additifs.

En d'autres termes, on peut fondamentalement parvenir à un empêchement efficace des fuites latérales en formant, sur les deux régions de bord de la matière superficielle des parois (structures) anti-fuites présentant des espaces qui ne pouvaient jusqu'à présent être assez minuscules pour empêcher le sang d'être expulsé de l'article absorbant, et ce, en solidarisant un agrégat de fibres hydrophobes de 1 à 7À de diamètre à raison de 5 g/m2 du côté de la face active et au moins sur les deux régions de bord des côtés

latéraux (les côtés longs) de la couche supérieure.

En bref, selon la présente invention, on peut parvenir

pratiquement à empêcher les fuites latérales tout en conser-

vant la caractéristique d'une surface à grande vitesse d'absorption qui ne laisse pas le sang s'écouler sur elle,

ce qui a constitué un stade de développement.

L'utilisation d'un adhésif ou d'un soudage dans le procédé de liaison, de divers agents tensio-actifs comme

additifs, et d'un pigment ne pose aucun problème.

L'invention sera maintenant illustrée par rapport à

la forme de réalisation 4.

Exemple 8 (Procédé par Fusion) Chaque échantillon, présenté dans le Tableau 12, a été préparé de la même manière qu'indiqué à l'Exemple 4, sauf qu'au Tableau 12 une résine thermoplastique a été solidarisée avec la feuille la plus inférieure du côté qui n'entre pas au contact de la peau d'un utilisateur. Les résultats d'essai

sont donnés au Tableau 12.

iAL A U 1 2 chn *lJa,nrY Dr id t'iAcréqat de fibres... tuile 1 lia 3L 9 1 ffl Ig/afft 20 3 _ 3 K_ _H3 tuiloi.ll I.+ nluq LrM-rio]Lex è - r],hi-d ami (là) b'd h I S3# 20wd loN J 3 Smà lui 2 21 1 22/id 20 lm -e 0/t Fibr re rnom- _C 3 olesx, nn1véthy- 42 I 19S/d 20 N 3 m 2l Ile Jbonp-nó) lvornpy-, _ _ 4 lnt. 48U 2k/d 20 ff 6 m 4 1/10 FlhreE es I _ 0 15 # 318/Y d 0 _ 0 _ S 15 511/ai '-0. ms0..0/tO A

6 20 # 53/ _ _ 0/10

7 2 il wpolyerêthiI pk/a' 5- S3 a Ile _.Oi 'I B m / i l S m. 4. _ / a 2û1 19.p/lw3 S 4 S m 2/10 9:l # Lvi d 30p 4 _ 3 _ 21o 33 p1 bW Of i S' M 15/ld 40 5 lm 4 un 2/10 It PuhM 'mJsmrer p162Wd à - -0 m --0 0/10 re;aç or rnr xli:,_ 12 hff etf>t stprp 17 # a_a - 2 m '0 _ 0/10 13 film Ciklytkvl;51e CJ 22/il c M '0 _ 0- 0/ L 14 fibre ES IS # 2W/d a -m -_ 0._ 0/10 O

A - - -e utd"- -

i l rd1i ol 18 I 318/d a -_0 -_ 0/10 ___ as mri et/10éI& 16 B tilVtbthae I-M -O_. 0/10t

17A fibre de I:lvester* y -

_ _ _ _ _le ic 31# d/i - 2m am 0/Il

Notes t 1., LA réfèKence A signifie une structure repréaen-

tie & le F$gure 28A et 8 une structure représentée a la Figure 29 2. Procédé de fixatton a) l'agrégat fibreux lui-même est solidarisé avec la feuille la plus inférieure a 3. Une valeur indique le nombre d'échantillons dans

b) l'agrégat fibreux eat solidarisé avec la feuille lesquels une fuite a au lieu fourni 10 échantillons d'essai.

la plus inférieure revêtue d'un adhésif (acry- Une valeur de 2/10 indique qua 2 échantillons ont présente

lique) en une proportion prédéterminée par des fuites parmi 10 échantillons d'esaai.

exemple: (b301) signifie une zone de 30% revêtue d ' adhéaif. f c) l'agrégat fibreux est solidarisé avec la feuille la plus inférieure et est ensuite partiellement soumis à un emboutissage,thermique pour effectuer O l'intégration à l' état fondu par exemple: "c 20%" signifie une zone de 20%

emboutie thermiquement.

Exemple 9 (Procédé au Solvant) Chaque échantillon, présenté dans le Tableau 13, a été préparé de la même manière qu'indiqué à l'Exemple 5 de sorte

qu'une résine indiquée au Tableau 13 ne puisse être solida-

risée qu'avec la couche la plus inférieure du côté qui n'en-

tre pas en contact avec la peau d'un utilisateur.

Les résultats des essais sont donnés au Tableau 13.

TABLEAU 13

n- Ta.'stxnrtRu..cine oour laaclréqat de fibres'emd'int4 rxzicntioni I taux tillnde J 'e feui3 le la o1-.1_ _ qraticn2 qli.mt d fiite o.*1ti] lknJnf6rJure- di -o.*1 tiJnirFnr resine.&olvaMtmff(u) pids ffde st, er à*3 18 1 u 51/d 20 X 5 6 3/10 19. 16 # 26u/r c 16 % 2. 3 m 1/10 31 13g/b 23 2 M 2u 1/10

A fibre ES.- .

21 18 # 278/t 0 m 0 m0/10

_ a_ -

22 polyuréthane THF31 # 15u/r _ 0 o ' 0 _0/10 23 Fib:e de >.fter 21 - 31/. 1 m2 m1/10 n ier par tzoeî

àd fait de. miff et.

24efaitde let p 30g/rdb 20 X 2 M 3 m 1/10 2B rml wter filmde 1hml\yl.èe 19 28#/I 2 - 2. 0/10 26 18 u 25s/et -0 m-0. 1/10 a 27 fifte de pol1ester 14g/d -,0.-0 m 1/10 A

A. - - -_

28 21 u 30g/,, 20 N-0,-0 i 1/10 29 polybutadiLne THF22 #43g/di 40 X 1 I 2 I 1/10

__ ier pr mTm - -.

hmi%. fait de p., ehmd fait de pe 31 # 16gli a _ 0 0 0/10

B emc.

31 film de colefhy1V]e 29] 1g lgd m 0. 0/10 Ln 32 fibre ES nlvst Y 15 P 21-d 4 5. 2/10 A M.,te rfsi.-tA% DMF a 20 X._ o 33 fik hde ml1aterai 13 # 226/nf 3 m 4.. 2/10 257742e

Claims (4)

R EVENDICATIONS

1 - Article d'hydiène comprenant une couche absorbante (3), une feuille anti-fuites (2) et une feuille de surface (1, 11, 21), caractérisé en ce que l'une au moins des deux

feuilles comprend un agrégat poreux (1) de fibres hydropho-

bes qui a été solidarisé sur elle ou sur la couche absorbante

par fusion et fixation desdites fibres.

2 - Article d'hygiène selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que l'agrégat de fibres a été solidarisé à la

surface de la couche absorbante.

3 - Article d'hygiène selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que l'agrégat de fibres a été solidarisé à une matière poreuse pour former la feuille anti-luites disposée

au-dessous de la couche absorbante.

4 - Article d'hygiène selon la revendication 1, carac-

tërisé en ce que l'agrégat de fibres a été solidarisé à une feuille de surface perméable aux liquides pour former la

feuille de surface.

- Article d'hygiène selon la revendication 1, carac- térisé en ce que l'agrégat de fibres a été solidarisé à la feuille la plus inférieure, soit la feuille de surface perméable aux liquides, soit la feuille antifuites0 du

côté qui n'entre pas en contact avec la peau d'un utilisateur.