FR2575655A1 - Utilisation d'un interferon a faibles doses notamment pour regler l'appetit et l'efficacite de l'utilisation des aliments - Google Patents

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Abstract

UTILISATION D'UN INTERFERON BIOLOGIQUEMENT ACTIF COMME INGREDIENT ACTIF DANS LA PREPARATION D'UNE COMPOSITION DESTINEE A AUGMENTER L'EFFICACITE DE L'UTILISATION DES ALIMENTS CHEZ DES VERTEBRES A SANG CHAUD PAR ADMINISTRATION A UNE DOSE D'INTERFERON NON SUPERIEURE A ENVIRON 11UIKG DE POIDS CORPOREL PAR JOUR.

Description

UTILISATION D'UN INIEINNNDN A FAIBLES DOSES NOTAMMENT POUR
REGLER L'APPETIT ET L'EFFICACITE DE L'UTILISATION DES ALIMENTS
La présente invention concerne d'une manière générale un nouveau procédé d'utilisation de l'interféron a faibles doses pour régler l'appétit et l'efficacité d'utilisation des aliments chez des vertébrés à sang chaud. Cette invention concerne également l'utilisation nouvelle de l'interféron à faibles doses pour prévenir et traiter le complexe de maladies respiratoires des bovins.
"Interféron" est un terme générique comprenant un groupe de glycoprotéines et de protéines des vertébrés qui sont connues pour avoir diverses activités biologiques, telles que des activités anti-virales, anti-prolifératives et immunomodulàtrices dans l'espèce animale dont proviennent ces substances. La définition suivante de l'interféron a été acceptée par un comité international réuni pour mettre au point un système de nomenclature méthodique des interférons : "pour être qualifié d'interféron, un facteur doit être une protéine qui exerce une activité anti-virale non spécifique d'un virus, au moins dans des cellules homologues, par des processus métaboliques cellulaires mettant en jeu la synthèse å la fois de RNA et de protéine". Journal of
Interferon Research, 1, p. vi (1980).
Depuis les premières descriptions de l'interféron par Isaacs et Lindeman (voir, Proc. Rov. Soc. London (Ser. B), Vol. 147, p. 258 et suivantes (1957) et le brevet des E.U.A. n 3 699 222), l'interféron a fait l'objet de recherches poussées dans le monde entier. Les publications abondent concernant la synthèse de l'interféron , M. Wilkinson et A.G. Morris, Interferon and the Immune System 1 : Induction of Interferon by
Stimulation of the Immune System, Interferons : From Molecular Biology to Clinical Application, Eds
D.C. Burke et A.G. Morris, Cambridge Univ. Press, 1983, p. 149-179 ; P.I. Marcus, Chapitre 10, Interferon
In,duction by Virus, Interferons and Their Applications,
Eds : P.E. Came et W.A.Carter, Springer Editeur, (Handbook of Experimental Pharmacology V. 71) 1984, p.205-232 ; ses caractérisations moléculaires proposées;
P.B. Sehgal, How Many Human Interferons Are There ?
Interferon 1982, Ed: I. Gresser, Academic Press, 1982, p. 1-22 ; J. Collins, Structure and Expression of the
Human Interferon Genes, Interferons : From Molecular
Biology to Clinical Application, Eds : D.C. Burke et
A.G. Morris, Cambridge Univ. Press, 1983, p. 35-65
K.C. Zoon et R. Wetzel, Chapitre 5, Comparative
Structures of Mammalian Interferons, la : Interferons and Their Applications, Eds : P.E. Came et W.A. Carter,
Springer Editeur, (Handbook of Experimental Pharmacology
V. 71) 1984, p. 79-100 ; ses applications cliniques
M. Krim, Chaitre 1, Interferons and Their Applications
Past, Present, and Future, Interferons and Their
Applications, Eds : P.E.Came et W.A. Carter, Springer éditeur, (Handbook of Experimental Pharmacology V. 71) 1984 t S.B. Greenberg et M.W. Harmon, Chapitre 21,
Clinical Use of Interferons : Localized Applications in
Viral Diseases, Ibid. p. 433-453 ; et les mécanismes proposés pour ses activités antitumorale, antivirale, et sur le système immunitaire. G.M. Scott, The Antiviral
Effects of Interferon, From Molecular Biology to
Clinical Application, Eds : D.C. Burke et A. G. Norris,
Cambridge Univ. Press, 1983, p. 2798-311 t M. McMahon et
I.M. Kerr, The Biochemistry 9f the Antiviral State,
Ibid. p. 89-108 t J.S. Malpas, The Antitumor Effects of
Interferon, Ibid. p. 313-327 t J.Taylor-Papadimitrion,
The Effects of Interferon on the Growth and Function of
Normal and Malignant Cells, Ibid. p. 109-147.
En raison de l'intensité et des origines disparates des recherches concernant l'interféron, ses caractéristiques et utilisations, il existe une absence pratique d'uniformité dans des sujets tels que la classification des types d'interférons. Il existe également de nombreuses théories, parfois contradictoires, concernant le mode d'action de l'interféron dans la production effets cliniques Le bref résumé qui suit de l'état actuel des connaissances concernant l'interféron~aidera a la compréhension de la présente invention.
Bien qu'initialement isolé de cellules d'origine aviaire (cellules allantoidiennes de poussin), la production d'interféron a été observée dans des cellules de toutes les classes de vertébrés, parmi lesquels les mammifères, les amphibiens et les reptiles. La production d'interférons par les cellules des vertébrés est rarement spontanée, mais elle est souvent "induite" par traitement des cellules (in vivo ou in vitro) par diverses substances telles que des virus, des acides nucléiques (ceux d'origine virale aussi bien que les polynucléotides synthétiques), -des lipopolysaccharides, et divers antigènes et mitogènes.
Les interférons ont généralement été nommés d'après l'espèce de cellules animales produisant la substance (par exemple humaines, murines ou bovines), le type de cellules mises en jeu (par exemple leucocytes, lymphoblastoides, fibroblastes) et occasionnellement le type de matières inductrices responsables d la production d'interférons (par exemple virus, anticorps).
L'interféron a été classé de manière vague par certains chercheurs suivant le mode d'induction, en type I ou type II, la première classe comprenant l'interféron induit par les virus et les acides nucléiques, et la dernière classe comprenant la matière produite sous forme de lymphokine par induction par les antigènes et les mitogènes.Plus récemment, le comité international établissant un système de nomenclature méthodique pour 1'interféron a classé l'interféron en types sur la base de spécificité antigénique. Dans cette nouvelle classification, les désignations alpha ((i), beta (ss) et gamma (y) ont été utilisées pour correspondre aux désignations antérieures d'interférons de leucocytes, defibroblastes, et de type II (Inwvtun) , respectivement.
Les interférons alpha et beta sont habituellement stables aux acides et correspondent i ce que l'on a appelé les interférons du type I , les interférons gamma sont habituellement détruits par les acides et correspondent i ce qu'on a appelé les interférons du type II. Les recommandations de nomenclature du comité international ne s'appliquent qu'aux interférons humain et murin. Journal of Interferon Research, i p. vi (1980).
La détermination de structures moléculaires précises pour l'interféron a été pendant un certain temps hors d'atteinte des capacités de la technique.
Dans les années qui ont suivi la première caractérisation de l'interféron comme protéinique compte tenu de son inactivation par la trypsine, les essais entrepris pour le purifier et le caractériser d'une manière particulière ont été rendus vains par son activité spécifiques élevée ainsi que par son apparente hétérogénéité. A l'heure actuelle, une certaine précision dans la détermination de la structrure moléculaire a été obtenue pour l'interféron. Voir P.B. Sehgal, ci-dessus ; J. Collins, ci-dessus , et
K.C. Zoon et R. Wetzel, ci-dessus.
Dans ses premières applications, l'interféron a été utilisé exclusivement comme agent antiviral, et les applications thérapeutiques cliniques qui ont rencontré le plus de succès jusqu'S présent ont été dans le traitement des maladies virales ou apparentées. I1 est devenu clair, cependant, que l'interféron exogène est parfois capable de provoquer une régression ou une rémission de diverses maladies métastatiques. On trouvera une revue des essais cliniques actuels sur l'interféron en tant qu'agent thérapeutique antiviral et antiprolifératif jusqu'au début de 1983 dans The Biology of the Interferon System 1983, Proceedings of the Second
International TNO Meeting on the Biology of the
Interferon System, Rotterdam, Pays-Bas, 18-22 Avril 1983 et Antiviral Research, Mars 1983, Special Abstract
Issue, Elsevier/North-Holland Biomedical Press,
Pays-Bas.
L'agent clinique de choix a été dans ce travail l'interféron de leucocyte humain, "produit en masse" par des procédés comportant la collecte et la purification de grandes quantités de leucocytes de la couche leucocytaire de l'homme, l'induction par un virus et l'isolement des milieux de culture. Le besoin d'interféron de source humaine est évidemment en accord avec la conclusion i laquelle on a abouti depuis longtemps que 1'interféron est spécifique de l'espèce", c'est-å-dire qu'il n'est biologiquement actif, in vivo, que dans les espèces homologues aux cellules sources.
Dans le travail décrit ci-dessus, l'interféron a été administré par voie parentérale, c'est-å-dire par voies intramusculaire et intradermique, certaines applications locales et intranasales couronnées de succès ayant été signalées. I1 a rarement été administré par voie intraveineuse, en raison d'effets défavorables notables pouvant être attribués à des "contaminants" dans des isolats bruts et même hautement purifiés.
L'invention de la demanderesse décrite dans le brevet des E.U.A. nO 4 462 985 et dans la demande de brevet internationale PCT nO PCT/US 81/01103 déposée le 18 août 1981, publiée le 4 mars 1982, dont le contenu est incorporé au présent mémoire i titre de référence, concerne l'utilisation d'interféron provenant d'une espèce hétérologue, et met en jeu également l'administration orale d'interféron. Avant ces divulgations, on n'a pas signalé d'administration orale de l'interféron courronnée d'un succès thérapeutique.
Cela est en accord avec la croyance largement répandue que l'interféron ne résisterait pas à l'exposition à un environnement digestif tel que celui qui se rencontre chez les mammifères.
En plus de l'utilisation en thérapie antivirale et antitumorale, l'interféron a été signalé assez récemment comme présentant des effets immuno-modulants, de nature A la fois immuno-potentialisante et immuno-suppressive.
B. Lebleu et J. Content, Mechanisms of Interferon
Action : Biochemical and Genetic Approaches, Interferon 1982, Ed: I. Gresser, Academic Press, 1982, p. 47-94 N. Noore, Interferon and the Immune System, 2 : Effect of IFN on the Immune System, Interferons : From Molecular Biology to Clinical Application, Eds : D.C.
Burke et A.G. Morris, Cambridge Univ. Press, 1983, p. 181-209 ; H. Smith-Johannsen, Y-T Hou, X-T Liu, et
Y-H Tan, Chapitre 6, Regulatory Control of Interferon
Synthesis and Action, Interferons and Their
Applications, Eds : P.E. Came et W.A. Carter, Springer
Editeur, (Handbook of Experimental Pharmacology V. 71) 1984, p. 101-135 ; J.L. Raylor, J.L. Sabram et S.E.
Grossberg, Chapitre 9, The cellular Effects of
Interferon, Ibid. p. 169-204 t J.M. Zarling, Effect of
Interferon and Its Inducers on Leukocytes and Their
Immunologic Functions, Ibid. P. 403-431 t R. Ravel, The
Interferon System in Man : Nature of the Interferon
Molecules and Node of Action, Antiviral Drugs and
Interferon: The Molecular Basics of Their Activity, Ed
Y. Becker, Martinus Nijhoff Pub., 1984, p. 357-433.
En outre, des activités biologiques "nouvelles" pour l'interféron exogène et endogène sontreaulierement decouvertes. K. Berg, N. Hokland, et I. Heron, Biological
Activities of Pure HuIFN-Alpha Species, Interferon,
Properties, Mode of Faction, Production, Clinical
Application, Eds: K. Munk et H. Kirchner, (Beitrage zur
Onkologie V. 11) p. 118-126 , S. Pestka et coll., The
Specific Molecular Activities of Interferons Differe for
Antiviral, Antiproliferative and Natural Killer Cell
Activities, The Biology of the Interferon System, 1983,
Eds : E. DeMaeyer et H. Schellekens, p. 535-549 ; P.K.
Weck et P.E. Cane, Chapitre 16, Comparative Biologic
Activities of Human Interferons, Interferons and Their
Applications, Eds: P.E. Came et W.A. Carter, Springer
Editeur, (Handbook of Experimental Pharmacology V.71) 1984, p. 339-355.
Avant l'invention décrite et revendiquée dans la demande de brevet des E.U.A. nO 448 951 déposée le 13 décembre 1982, dont le contenu est incorporé au présent mémoire a titre de référence, on n'a pas signalé la capacité de l'interféron de réguler l'appétit et l'efficacité de l'utilisation des aliments de vertébrés à sang chaud. Cette demande de brevet révèle que l'interferon possède une telle activité.
Une maladie virale qui n'a pas été maitrisée, par l'interféron ou d'autres moyens, est le complexe des maladies respiratoires bovines (BRDC). Le BRDC est un terme couvrant toutes sortes de choses, décrivant une infection aiguë, contagieuse du bétail, caractérisée par l'inflammation des passages respiratoires superieurs et de la tracé. Le BRDC conduit à la pneumonie avec des signes cliniques de dyspnée, d'anorexie, de fièvre, de dépression, d'écoulement nasal muco-purulent et d'écoulement oculaire muco-purulent, qui conduisent tous à une morbidité et à une mortalité élevées. Le BRDC est une cause majeure de perte par maladie dans le bétail bovin.La perte économique causée aux éleveurs de bétail par le traitement, la perte de poids, la mort d'animaux et l'élimination d'ani-*ux du troupeau est estimée annuellement à 333 000 000 de dollars (National
Cattlemen's Associations, 1980).
Lorsque la symptomatologie du BRDC est observée dans le bétail après le transport dans des feedlots ou des pâturages, elle est communément nommée "grippe des bovins". Lors de leur transport au feedlot, les veaux sont soumis aux contraintes résistant de techniques de gestion intensives, du transport sans nourriture ni eau et de l'action de divers agents infectieux. A leur arrivée au feddlot, le traitement expose les veaux aux contraintes supplémentaires que constitue le sevrage, la castration, l'écornage, le marquage au fer, l'étiquetage å l'oreille, l'élimination des vers, la vaccination et l'épouillage. Dans de nombreux cas, les veaux sont stressés en outre par des changements de régime et des facteurs résultant de l'environnement.
Les agents infectieux auxquels les veaux entrant dans le système de la vente sont exposés comprennent des virus (rhinotrachéite bovine infectieuse (IBR), parainfluenza type 3, diarrhée virale bovine, virus respiratoire syncytial, adénovirus, entêrovirus, rhinovirus, parvovirus et reovirus), bactéries (Pasteurela hemolytica, Pasteurella Multocida, et Hemophilus somnus), mycoplasma (M. disar,
M. bovirhinis, M. bovis, et M. arsinini), et Chlamydia.
Ltherpèsvirus, le virus IBR, est un des agents infectieux les plus communément isolés par les laboratoires de diagnotics vétérinaires dans le cas du
BRDC. Bien qu'il existe certains vaccins commerciaux pour le IBR, ils n'ont pas été complètement satisfaisants dans le passé, en partie parce que l'immunisation des veaux stressés par l'expédition peut exacerber les signes cliniques de la maladie. De même, certains veaux ne développeront pas d'anticorps après la vaccination, ce qui les laisse sensibles à l'infection.
En outre, de nombreux vaccins du commerce sont conçus pour ne fournir une protection que 14 jours après la vaccination suivant l'essai d'immunogénicité de 1'US
Department of Agriculture. En raison des imperfections des traitements de vaccination utilisés dans le passé, et des pertes économiques énormes mises en jeu, il existe un besoin de procédés améliorés pour prévenir et traiter la maladie respiratoire des bovins.
I1 existe également un besoin de procédés améliorés pour régler l'appétit et l'efficacité de l'utilisation de l'alimentation chez les vertébrés à sang chaud. Dans toute la recherche antérieure connue sur l'interféron, que son but ait été de déterminer l'activité antivirale, antiproliférative ou régulatrice de l'appétit, les doses d'interféron utilisées ont généralement été élevées. La demanderesse a fait à présent la découverte suprenante que des doses beaucoup plus faibles peuvent produire des effets supérieurs.
Les procédés conformes a la présente invention utilisent de faibles doses d'interféron pour obtenir certains effets biologiques avantageux chez les vertébrés i sang chaud. Un procédé conforme à l'invention qui peut augmenter l'efficacité de l'utilisation de la nourriture chez les vertébrés à sang chaud, consiste a administrer à un vertébré à sang chaud un interféron biologiquement actif i une dose non supérieure à environ 11 unités internationales (IU)/kg de poids du corps par jour. Le procédé actuellement préféré est d'administrer l'interféron alpha humain par voie orale i une dose comprise entre 0,22 et 3,3 UI/kg de poids corporel par jour.Un traitement pendant 3 jours consécutifs est le schéma posologique préféré, bien que des schémas différents puissent être utilisés.
Les procédés conformes à la présente invention peuvent aussi prévenir et traiter le complexe des maladies respiratoires des bovins. En administrant un interféron biologiquement actif au bétail à une dose non supérieure A environ 11 UI/kg de poids corporel par jour l'apétit et les symptômes liés a l'utilisation d'alimentation, ainsi que d'autres symptômes de BRDC peuvent être améliorés. Ces procédés permettent le traitement efficace du bétail stressé par le transport, y compris le bétail souffrant de rhinotrachéite bovine infectieuse.
La présente invention parvient à ses effets avec des doses d'interféron qui sont beaucoup plus faibles que celles connues pour avoir été utilisées antérieurement. Outre une activité biologique favorable, l'utilisation de doses plus faibles rend naturellement ces procédés moins onéreux. Les procédés conformes à la présente invention sont applicables à des espèces animales telles que les espèces bovine, porcine, caprine, ovine, aviaire, féline, canine et équine, ainsi qu'a l'espèce humaine.
L'interféron administré peut être d'une espèce hétérologue ou homologue. ("Espèce hétérologue" signifie que l'interféron, a été obtenu à partir de cellules d'une espèce autre que celle à laquelle il est administré).
La dose optimale d'interféron varie un peu d'une espèce A l'autre, et probablement d'un animal à l'autre.
Ainsi, des effets similaires a ce produit par une dose quotidienne donnée administrée pendant un nombre donné de jours peuvent être obtenus en administrant une dose légèrement inférieure pendant un nombre de jours légèrement supérieur, ou une dose légèrement supérieure pendant un nombre de jours légèrement inférieur. Dans le mgme ordre d'idée, si un animal a une infection qui l'amène à secréter naturellement un peu d'interféron, la dose à administrer peut être réduite légèrement pour obtenir les mimes effets biologiques.
La demande de brevet des E.U.A. nO a48.951 de la demanderesse, déposée le 13 décembre 1982, révèle que 1 'appé- tit de vertébrés à sang chaud peut etre réglé par un procédé consistant à administrer au vertébré à sang chaud une fraction biologiquement active d'interféron dans une quantité efficace pour moduler l'absorption d'aliments par le vertébré ou l'efficacité d'utilisation des aliments. La demande de brevet révèle que l'on peut utiliser un interfé- ron provenant de n'importe quelle source cellulaire, de mgme qu'un interféron obtenu par génétique.L'interféron de fibroblaste trouvé dans les cellules de l'espèce bovine est décrit comme étant un interféron approprié, et l'administration orale comme étant la voie de traitement préférée. La description ci-après montre comment de tels effets peuvent etre obtenus en utilisant de faibles doses d'interféron.
Les procédés de la présente invention peuvent utiliser des interférons produits par des procédés connus par les spécialistes. Un procédé particulier approprié pour la préparation d'un interféron est décrit ci-dessous.
L'invention a également pour objet
- l'utilisation d'un interféron biologiquement actif comme ingrédient actif dans la préparation d'une composition destinée à augmenter l'efficacité de l'utilisation des aliments chez des vertébrés à sang chaud par administration à une dose d'interféron non supérieure à environ 11 UI/kg de poids corporel par jour
- l'utilisation d'un interféron biologiquement actif comme ingrédient actif dans la préparation d'une composition destinée à prévenir et à traiter le complexe de maladies respiratoires bovines par administration à une dose d'interféron non supérieure à environ 11 UI/kg de poids corporel par jour ;;
- l'utilisation d'un interféron biologiquement actif dans la préparation d'une composition destinée à traiter des bovins stressés, par le transport par administration à une dose d'interféron non supérieure à 11 UI/kg de poids corporel par jour
- l'utilisation d'un interféron dans la préparation d'une composition destinée à la prévention et au traitement de la rhinotrachéite bovine infectieuse par administration par voie orale à une dose d'environ 0,22 à 3,3 UI/kg de poids corporel par jour.
L'invention a également pour objet une composition alimentaire ou pharmaceutique contenant un interféron comme ingrédient actif, caractérisée pdr le fait que ladite composition est une composition adaptée pour l'administration par voie orale.
EXEMPLE 1
L'interféron alpha humain peut çtre préparé par le mode opératoire suivant, communément désigné sous le nom de mode opératoire de Cantell. L'opération commence avec des paquets de leucocytes humains obtenus dans ce cas du Guylf
Coast Regional Blood Center, Houston, Texas. Les couches leucocytaires de ces paquets sont rassemblées dans des flacons de centrifugeuse, puis dilués avec du chlorure d'ammonium à 0,83%. Le mélange est mis à incuber pendant 15 minutes avec agitation intermittente, puis il est centrifugé pendant 20 minutes à 2000 tours/minute. Le liquide surnageant est jeté, et les culots de cellules sont remis en suspension avec un volume minimal de solution saline tamponnée au phosphate stérile (PBS). Le mélange est alors dilué avec du chlorure d'ammonium et centrifugé.Le liquide surnageant est à nouveau jeté, et les culots cellulaires restants sont remis en suspension avec un volume minimal d'un milieu de culture tissulaire te-l que le milieu essentiel minimal (MEM), fourni par KC Biological. La concentration cellulaire est déterminée avec un compteur Coulter.
L'induction de l'interféron s'effectue dans des flacons de verre ou de plastique. Le milieu d'induction contient du MEM, de l'Hepes 75 mM (fourni par Calbioehem), de la Tricine 75 mM (fournie par Sigma Chemical Co.), du sérum humain agamma (18 mg/ml) et du sulfate de gentamycine (de M.A. Bioproducts ; 50 mcg/ml). Les cellules sont ajoutées à des récipients d'induction à une concentration finale d'environ 5 à 10 millions de cellules par millilitre.
Le récipient d'induction est mis à incuber dans un bainmarie à 370C, et de l'interféron alpha est ajouté comme amorce.
Au bout de deux heures, on ajoute au mélange d'induction du virus Sendai. Ce virus provoque la production d'interféron alpha par les leucocytes dans le liquide surnageant. Au bout d'un temps d'incubation de 12-18 heures, le mélange d'induction est centrifugé. Les cellules sont jetées, et le liquide surnageant est alors purifié.
L'interféron est refroidi à lO0C ou moins dans un bain de glace. On ajoute du thiocyanate de potassium 5M pour obtenir une concentration finale de 0,5 M. On agite cette solution pendant 15 minutes, puis on abaisse son pH å 3,3 en ajoutant de l'acide chlorhydrique. On centrifuge alors le mélange a 2800 tours/minute pendant 30 minutes, puis on jette le liquide surnageant.
On remet alors les culots de centrifugation en suspension dans de I'éthanol i 95 %, et on les agite pendant 15 minutes. On centrifuge cette suspension à 2800 tours/minute pendant 20 minutes et on jette les culots de centrifugation. On ajuste alors le pH du liquide surnageant i 5,8 avec de l'hydroxyde de sodium.
On agite le mélange pendant 10 minutes, puis on le centrifuge A 2800 tours/minutes pendant 20 minutes. On jette les culots de centrifugation. Le pH du liquide surnageant est alors ajusté i 8 avec de l'hydroxyde de sodium. Cette solution est agitée pendant 10 minutes, puis on centrifuge å 2800 tours/minute pendant 20 minutes. On jette le liquide surnageant, et on remet les culots de centrifugation en suspension avec du thiocyanate de potassium 0,5 M dans un tampon phosphate de sodium 0,1 M. On agite cette suspension à 40C.
On centrifuge ensuite la suspension à 2800 tours/ minute pendant 20 minutes, et on jette les culots de centrifugation. On ajuste le pH du liquide surnageant à 5,3 avec de l'acide chlorhydrique. Après avoir agité pendant 10 minutes et centrifugé, en ajuste le pH du liquide surnageant à 2,8 avec de l'acide chlorhydrique, puis on agite a nouveau pendant 20 minutes. On centrifuge ce mélange à 2800 tours/minute, et le culot de centrifugation obtenu est de l'interféron alpha humain purifié.
Le culot de centrifugation est remis en suspension avec du thiocyanate de potassium 0,5 M dans du tampon phosphate de sodium 0,1 M ayant un pH de 8,0. On le dialyse ensuite contre du PBS i 40C, en chageant deux fois le PBS. On centrifuge alors ce mélange et on jette le précipité. L'alpha interféron purifié restant est stérilisé par filtration i travers un filtre de 0,2 microns
Un interféron alpha humain est produit conformément a ce mode opératoire par les Immuno Modulators Laboratories, Inc., Stafford, Texas, et il est vendu sous la marque Agriferon±C.
On dispose d'autres procédés connus des spécialistes pour préparer des interférons, tels que l'interféron alpha humain et 1'interféron gamma humain.
Par exemple, les brevets des E.U.A. nO 4 376 821 et 4 460 685 décrivent des procédés de préparation de l'interféron gamma humain. Un procédé de préparation d'interféron de fibroblaste de bovin est décrit dans la demande de brevet- antérieure de la demanderesse précitée.
EXEMPLE 2
Cette expérience montre des voies d'administration et des doses efficaces de l'interféron alpha humaine comme aide a la prévention et/ou au traitement de
I'infection par le virus IBR chez le bétail. Trente six veaux de 9 a 12 mois, pesant 198 i 310 kg, ont été fournis par la Texas Agricultural Experiment Station,
Amarillo, Texas. Les veaux ont été divisés en trois groupes de poids et placés au hasard dans des groupes de traitement. Les traitements par l'interféron alpha humain ont été administrés par voie orale (OS), intranasale (IN) ou intraveineuse (IV). Le Tableau 1 montre le nombre de veaux pour chaque voie d'administration et les doses.
TABLEAU 1
Nombre de veaux traités par diverses voies
d'administration et diverses doses d'interféron
Posologie Voies (UI/ka} OS IN Iv
885,9 - 3
879,1 3 -
432,5 - - 3
91,2 3
89,7 - 3
43,0 - - 3
9,1 4
8,2 3 4,7 - - 3
o 2 2 4
Des veaux témoins ont reçu du MEM comme placebo.
L'interféron a été administré quotidiennent pendant 3 jours consécutifs en partant du moment de l'inoculation par un virus IBR virulant (souche Cooper), fourni par le
National Animal Disease Laboratory, Ames, Iowa. La dose provocatrice de ce virus est de 106,6 TcID50 par veau.
Les veaux étaient séronégatifs au virus IBR au moment de la provocation par le virus.
Des inoculations par le virus IBR ont été effectuées par voie intranasale au moyen d'une seringue A la dose de 2 ml par narine. Le poids du corps et les températures rectales ont été enregistrées périodiquement, et du sang pour les dosages d'interférons sériques et d'anticorps sériques a été recueilli pour chaque veau. Des prélèvements narinaires ont été effectués pour l'isolation du virus, et des tampons narinaires ont été utilisés pour obtenir des échantillons de sécrétions nasales pour les dosages d'interféron.
Les résultats des essais sont donnés ci-dessous.
Le Tableau 2 donne les températures rectales des veaux au bout de divers temps après l'inoculation ; le Tableau 3 montre le titre en virus IBR dans les sécrétions nasales des veaux ; le Tableau 4 montre le titre de l'interféron dans les sécrétions nasales des veaux ; le
Tableau 5 donne les titres en anticorps sériques pour le virus IBR ; le Tableau 6 donne la consommation d'aliments des veaux (mesurée en utilisant des systèmes de repérage provenant d'UIS Inc, Cookeville, Tennessee); le Tableau 7 donne les performances des veaux, et le
Tableau 8 donne la mortalité et les performances. TABLEAU 2
Températures rectales ( C)
Veaux Posologie Jours après l'inoculation de virus IBR
Voie traités (UI/kg) 0 2 3 5 6 7 9 14
IN 3 885,9 39,33 39,11 39,27 40,5 40,83 40,67 39,94 39,05
IN 3 89,68 38,94 40,05 41,28 40,5 40,89 40,22 40,22 39,33
IN 4 9,07 39,66 40,33 40,78 40,67 40,67 40,28 40,22 39,11
OS 3 874,5 39,28 39,33 40,89 41,11 40,17 40,56 40,11 38,89
OS 3 91,22 39,11 39,83 40,22 40,72 41,00 40,28 39,61 38,67
OS 3 8,16 39,38 40,11 40,28 40,72 41,28 40,28 39,67 38,55
OS-IN* 4 0,0 39,22 40,0 40,44 40,14 40,56 40,11 39,33 38,89
IV 3 432,6 39,33 39,61 41,11 41,00 39,27 40,22 40,17 38,94
IV 3 43,04 39,33 40,22 40,0 40,70 40,78 40,44 40,05 38,22
IV 3 4,67 39,22 40,05 40,66 41,16 41,05 40,61 40,17 39,55
IV 3 0,0 39,05 39,94 40,72 41,22 41,22 40,83 40,33 39,05 * Un placebo a été administré par voie orale à 2 veaux et par voie intranasale à 2 veaux.
TABLEAU 3
Titre moyen géométrique du virus IBR
dans les sécrétions nasales
Veaux Posologie Jours après l'inoculation de virus IBR
Voie traités (UI/kg) 0 2 3 5 9 14
IN 3 885,9 0 2 996 000 2,125 300 1 990 300 1 142 0
IN 3 59,68 0 244 900 201 700 575 300 4 191 0
IN 4 9,07 0 357 500 358 300 813 900 1 123 0
OS 3 874,5 0 1,129 200 889 600 660 400 39 300 0
OS 3 91,22 0 1,153 800 405 900 279 500 1 940 0
OS 3 8,16 0 163 900 342 100 1 406 800 2 844 0
OS-IN* 4 0,0 0 535 722 414 925 1 305 884 276 0
IV 3 432,6 0 338 800 756 000 526 100 2 303 0
IV 3 43,04 0 1 248 000 607 300 1 788 400 4 066 0
IV 3 4,67 0 560 800 726 800 853 400 26.000 0
IV 4 0,0 0 1 172 872 834 018 485 911 2 759 0 * Un placebo a été administré par voie orale à 2 veaux et par voie intranasale à 2 veaux.
TABLEAU 4
Titre moyen géométrique de l'interféron
dans les sécrétions nasales
Veaux Posologie Jours après l'inoculation du virus
Voie traités (UI/kg) 0 2 3 5 9 14
IN 3 885,9 O 605 2 378 1 241 0 0
IN 3 89,68 0 236 550 1 030 26 0
IN 4 9,07 0 541 767 1 012 0 0
OS 3 874,5 0 318 2 540 627 43 0
OS 3 91,22 0 270 1 370 3 003 0 0
OS 3 8,16 0 652 466 876 O 0
OS-IN* 4 0,0 O 786 1 011 481 0 0
IV 3 432,6 0 157 1,481 959 0 0
IV 3 43,04 0 695 3,842 727 0 0
Iv 3 4,67 0 429 1,542 548 0 0
-IV 4 0,0 0 251 3,559 707 24 0 * Un placebo a été administré par voie orale à 2 veaux
et par voie intranasale à 2 veaux
TABLEAU 5
Titre moyen géométrique en anticorps sériques
pour le virus IBR après provocation
Veaux Posologie Jours après inoculation du virus IBR
Voie traités (UI/kg) 0 14 27
IN 3 885,9 < 4 10,1 80,6
IN 3 89,68 < 4 50,8 101,6
IN 4 9,07 < 4 16s0 90,3
os 3 879,5 < 4 12,7 64,0
OS 3 91,2 < 4 6,3 101,6
OS 3 8,2 < 4 6,3 161,3
OS-IN* 4 0,0 < 4 19,0 107,6
IV 3 432,6 < 4 12Z7 128,0
IV 3 43,04 < 4 64,0 64,0
IV 3 4,67 < 4 32,0 64,0
IV 4 0,0 < 4 16,0 152,2 * Un placebo a été administré par voie orale à 2 veaux
et par voie intranasale à 2 veaux.
TABLEAU 6
Consommation d'aliments (consommation quotidienne en pourcentage du poids du corps)
Veaux Posologie Jours après l'inoculation du virus IBR
Voie traités (UI/kg) Avant** 0 2 3 5 6 7 9 11 13
IN 3 885,9 3,56 2,96 2,85 1,51 0,92 0,81 0,82 2,67 2,41 3,52
IN 3 89,68 3,28 2,59 1,30 0,45 0,89 0,74 1,29 1,55 2,62 3,34
IN 4 9,07 3,49 2,92 1,75 1,66 1,29 1,65 1,89 2,38 3,23 3,78
OS 3 879,5 3,38 2,97 3,19 1,39 0,18 0,04 0,34 0,56 1,46 2,52
OS 3 91,2 3,29 3,99 2,21 1,60 1,55 0,88 1,90 2,90 3,26 3,55
OS 3 8,2 3,13 3,31 2,71 1,37 1,39 1,70 2,00 3,17 2,81 3,58
OS-IN* 4 0,0 3,23 3,19 2,56 1,00 1,26 1,64 1,76 2,73 4,08 4,82
IV 3 432,6 3,10 3,43 1,75 0,89 0,82 0,48 0,80 1,88 2,64 2,15
IV 3 43,04 2,75 2,47 1,90 1,02 0,60 0,40 0,72 1,78 2,08 2,82
IV 3 4,67 3,13 3,44 2,40 0,96 0,69 0,42 0,18 0,99 1,53 2,13
IV 4 0,0 3,26 3,03 1,93 1,08 0,74 0,85 0,84 1,52 1,97 2,95 * Un placebo a été administré par voie orale à 2 veaux et par voie intranasale à 2 veaux.
** Consommation (avant l'expérience) en pourcentage du poids du corps.
TABLEAU 7
Variation de poids au bout de 14 jours
Veaux Posologie Gain à 14 jours
Voie traités (UI/kg) (kg)
IN 3 885,9 - 2,4
IN 3 89,68 - 13,3
IN 4 9,07 - 0,82
os 3 879,5 - 25,4
os 3 91,2 - 7,07
OS 3 8,2 + 2,58
OS-IN* 4 0,0 - 2,72
IV 3 432,6 - 16,5
IV 3 43,04 - 26,6
IV 3 4,67 - 16,2
IV 4 0,0 - 18,7 * Un placebo a été administré par voie orale à 2 veaux
et par voie intranasale a 2 veaux.
TABLEAU 8
Mortalité et variation de poids au bout de 27 jours
Veaux Posologie Nombre Gain
de veaux quotidien
Voie traités (UI/kg) morts (kg) (27 jours)
IN 3 885,9 O 0,13
IN 3 89,68 0 0,15
IN 4 9,07 D 0,32
OS 3 879,5 1 0,33
OS 3 91,2 0 0,1
OS 3 8,2 0 0,79
OS-IN* 4 0,0 0 0,24
IV 3 432,6 1 0,54
IV 3 43,04 1 0,33
IV 3 4,67 1 0,56
IV 4 0,0 0 - 0,21 * Un placebo a été administré par voie orale a 2 veaux
et par voie intranasale 2 veaux.
Les veaux ont présenté un début de fièvre au-dessus de 400C au troisième jour après l'inoculation, et sont revenus i la température normale au 14ème jour, ce qui indique une infection virale nrovoauée réussie. A la dose la plus élevée d'interféron, lorsqu'elle est administrée par voie orale ou intranasale, le début de la fièvre est retardé d'un jour.
On a observé une augmentation du titre moyen géométrique du virus IBR concomittant à cette élévation de température, comme le montre le Tableau 3. Lorsque l'interféron était administré par voie intranasale à la dose la plus élevée, une augmentation significative du titre moyen géométrique se produisait le 3ème jour par comparaison avec les autres doses intranasales.
Cependant, lorsque l'interféron etait administré par voie orale, la dose la plus élevée était significativement différente au 9ème jour par, comparaison avec les autres doses orales. Ceci peut démontrer une dose excessive d'interféron conduisant à une augmentation de l'excrétion de virus. L'excrétion maxima de virus IBR s'est produite plus tard dans le groupe de dose orale le plus bas. Les trois groupes traités par voie orale ont excrété davantage de virus que les témoins au 9ème jour, mais seul le groupe de dose orale le plus élevé était significativement plus élevé que les témoins. Le maximum d'excrétion du virus
IBR s'est produit au 5ème jour dans les groupes à doses intranasales intermédiaires et faibles, mais le second jour dans le groupe de dose intranasale le plus élevé.
Davantage de virus a été excrété dans le groupe de dose orale le plus élevé. Tant par les voies orale qu'intranasale, les doses les plus faibles ont conduit à une excrétion plus faible de virus IBR le second et le troisème jours, mais à une excrétion supérieure au cours des derniers stades de l'infection. L'observation de veaux ayant reçu la dose intranasale indique que la plus grande partie de la dose administrée était avalée et qu'une partie était expulsée du passage nasal, de telle sorte que la voie intranasale parait être un procédé inefficace.
Au quatorzième jour après l'inoculation, l'anticorps contre le virus IBR a été détecté chez tous les veaux. L'anticorps contre le virus IBR n'a pas été retardé par aucune dose ou voie d'administration de 1' interféron.
Les veaux ayant reçu de l'interféron alpha humain à la dose orale la plus élevée consommaient une quantité d'aliments significativement inférieurs en pourcentage du poids corporel, les cinquième, sixième et neuvième jours, que les autres groupes de dose orale.
L'absorption d'aliments significativement réduite pour la dose orale la plus élevée, qui n'était accompagnée d'aucune différence entre la dose orale la plus faible et les témoins, indique que des doses élevées d'interféron pourraient être moins souhaitables pour la régulation de l'appétit que des doses faibles.
Bien que tous les autres groupes aient perdu du poids, les veaux ayant reçu la dose orale la plus faible prenaient du poids au cours de la période du quatorzième jour de l'infection virale. Le groupe ayant reçu la dose orale la plus élevée montrait une perte de poids significativement plus élevée au quatorzième jour que le groupe ayant reçu la dose orale la plus faible ou que les témoins. Bien que quatre des veaux soient morts de pneumonie bacterienne, aucune pathologie n'a été observée pouvant être attribuée i l'administration de 1' interféron.
En résumé, l'administration par voie orale d'interféron alhpha humain å la dose la plus faible (39,6 UI/kg) paraissait être la voie et la dose les plus avantageuses. Une quantité supérieure d'interféron ne paraissait pas meilleure qu'une quantité inférieure.
EXEMPLE 3
Cette expérience montre les doses orales efficaces d'-interferon pour obtenir un effet antiviral contre un virus IBR virulent dans un modèle d'infection Drovoauee.
Quarante veaux de 9 a 12 mois, pesant 195 à 340 kg, ont été fournis par la Texas Agricultural Experiment
Station. Les veaux ont été divisés en cinq groupes de poids égaux de 8 veaux chacun, et chaque groupe a ,été assigné au hasard aux traitements. Les groupes de traitements ont reçu environ 0, 0,022, 0,22, 2,2 ou 22 unités d'interféron alpha humain par kg de poids corporel. Le groupe de traitement 0 a reçu du MEM comme placebo.
En commençant deux jours avant la provocation par le virus IBR virulent, on a administré aux veaux des doses quotidiennes uniques d'interféron (ou de placebo) pendant 3 jours, la dose finale étant administrée le jour de l'inoculation. Les inoculations de virus IBR ont été effectuées au moyen d'une seringue a une dose de 2 ml par narine (1066TCID50 par veau). Tous les veaux compris dans l'étude étaient séronégatifs au virus IBR au moment de l'inoculation. Sept veaux ont été éliminés de l'étude car deux d'entre eux avaient développé un anticorps contre le virus IBR le jour de l'inoculation, et cinq n'avaient pas consommé d'aliments dans les dispositifs de mesure de la consommation des aliments.
Le Tableau 9 montre le nombre de veaux ayant reçu chaque niveau de dose d'interféron ; le Tableau 10 montre les titres en virus IBR dans les sécrétions nasales des veaux ; et le Tableau 11 donne un résumé des résulats. Le rapport alimentation/gain du Tableau 11 représente des kilos d'aliments consommés divisés par des kilos de gain pendant les 11 premiers jours.
TABLEAU 9
Posologie de I'interféron
Nombre Unités de HuIFN-A
Groupe de veaux par kg du poids du corps
A 6 0
B 8 0,01
C 8 0,08-0,12
D 7 0,94-1,3
E 4 8,70-13,00
TABLEAU 10
Titre moyen géométrique (GMT) du virus IBR
dans les sécrétions nasales
(Unités formant des plaques)
Nbre de Traitement Jours après l'inoculation du virus IBR
Groupe veaux (UI/kg) 0 3 7 11 14
A 6 0 0 193 000 86 000 1,3 0
B 8 0,022 0 342 000 142 000 .3,2 0
C 8 0,176-0,26 0 22 000 218 000 7ss7 0
D 7 2,07-2,86 0 26 000 29 000 1,5 0
E 4 19,2-28,6 0 95 000 146 000 1,2 0
TABLEAU 11
Résumé des résultats
Traitement (UI/kg)
Variable 0 0,01 0,08-0,12 0,94-1,30 8,7-13,00
Durée de la fievre > 40 C (jours) 5,0 3,9 3,9 3,0 4,2
Fièvre maximum moyenne ( C) 41,17 41,00 40,89 40,72 41,44
Perte de poids maximum au cours de l'infection (kg) 17,5 20,3 20,4 10,8 23,6
Gain quotidien moyen à 11 jours (kg) - 0,18 0,63 0,50 1,0 0,091
Gain quotidien moyen à 31 jours (kg) 0,72 0,72 0,68 0,95 0,72
GMT du virus IBR (x 1 000)
3eme jour 193,0 342,0 22,0 26,0 95,0
7dme jour 86,0 142,0 218,0 29,0 146,0
Rapport Alimentation/ gain pour les 11 premiers jours -négatif 10,28 négatif 6,88 79,89
Les veaux ayant reçu environ 2,2 unités par kg de poids du corps (Groupe D) avaient la fièvre la plus courte et la fièvre maxima la plus basse de tous les groupes. Les doses d'interféron les plus élevées étaient significativement nuisibles, comme le montre une fièvre plus élevée et un gain plus faible.La protection antivirale de la dose du groupe D, 2,7 a 2,86 unités par kg, ressort clairement du Tableau 10. Trois jours après l'inoculation du virus, les veaux du groupe D excrétaient une quantité de virus IBR significativement iinférieure aux témoins (26 000 unités formant des plaques (PFU) contre 193 000 PFU). Sept jours après l'inoculation du virus, les veaux du groupe D excrétaient toujours moins de virus (29 000 PFU contre 86 000 PFU), bien que la différence n'ai pas été significative. Aucun veau n'excrétait de virus au quatorzième jour après l'inoculation.
La plupart des veaux de tous les groupes perdaient du poids après provocation par le virus IBR, puis regagnaient du poids pendant toute la durée de l'étude.
Les veaux du groupe D avaient la perte de poids la plus faible au cours de l'infection et le gain de poids le plus élevé a la fin de l'étude, comme le montre le
Tableau 11. La dose d'interféron était en corrélation négative significative avec la perte de poids qui se produisait après l'administration d'interféron et l'inoculation de virus pours les groupes A à D.
Ceci confirme les observations de l'Exemple 2 et rend plus clair encore le fait que la dose la plus efficace d'interferon alpha humain est une dose orale extrêmement faible. La dose d'environ 2,2 UI/kg de poids corporel a conduit a une diminution de l'excrétion du virus, a la fièvre la plus courte, à la perte de poids la plus faible, à la fièvre maxima la plus basse, au gain de poids quotidien moyen le plus élevé et à la meilleure conversion de l'alimentation.
EXEMPLE 4
Cet essai montre la possibilité et l'avantage économique de l'administration d'interféron alpha humain à des veaux à l'engrais subissant une infection virale mélangée dans un modèle de transport avec fièvre des bovins. Les veaux ont été manipulés dans des conditions aussi proches que possible de celles d'un système de vente réel. Quarante veaux ont été achetés à un acheteur du Tennessee d'une manière similaire a celle adoptée par un opérateur de feedlot et ont été transportés par camion à Amarillon, Texas (1900 km) en 24 heures, sans accès a la nourriture ou à l'eau. Les veaux avaient de 9 à 12 mois, ils pesaient 184 à 247 kg et avaient été achetés ê diverses ventes en enchères dans le sud-est des Etats-Unis par l'acheteur.
Les veaux ont été répartis en trois groupes de traitement, étiquetés à l'oreille pour l'identification et assignés au hasard aux groupes de traitement. Dix veaux ont reçu une dose orale de 2,2 A 3,3 unités/kg 10 veaux ont reçu deux doses orales avec la même posologie les jours suivants ; et 20 veaux ont servi de témoins non traités. La dernière dose d'interféron a étré administrée 2 jours avant l'expédition.
A l'arrivée au feedlot d'AmariLlo, les veaux ont été pesés et les températures rectales ont été enregistrées. Les veaux ont alors reçu de la nourriture et de l'eau. Le jour suivant, ils ont été traités, repesés et les températures ont été enregistrées. Le traitement consistait une une élimination des vers, en une bactérine clostridiale pendant 4 jours, en un épouillage avec un insecticide externe, en une injection de vitamines A et D et en une prise de sang pour la sérologie.
Un excès naturel de fièvre des bovins s'est
produit, et trois veaux sont morts de pneumonie : un
témoin et deux qui avaient reçu une dose d'interféron.
Trente sept jours après le traitement, les 10
veaux ayant reçu deux doses d'interféron avant
l'expédition avaient un gain de poids significativement
plus élevé que les veaux témoins. Les veaux ayant reçu
une dose gagnaient davantage de poids que les témoins,
mais pas autant que les veaux ayant reçu deux doses. De
même les veaux ayant reçu de 1'interféron transformaient
la nourriture en gain de poids plus efficacement que les
témoins. Les avantages du traitement sont résumés dans
le Tableau 12.
TABLEAU li
Avantages de l'HuIFN-A sur des veaux a l'engrais
stressés par l'expédition
Nombre Nombre Dose Nombre Poids de Gain mayen Rapport
de de quoti- ayant traitement sur alimen
veaux jours dienne survécu (kg) 37 jours tation/ (UI/ka) (kg) gain
20 0 0 19 438,2 22,0 16,6
10 1 2,2-3,3 8 430,8 41,8 6,0
10 2 2,2-3,3 10 443,8 50,9 5,9
EXEMPLE 5
Quarante veaux & l'engrais ont été répartis au hasard dans quatre groupes de traitement de dix veaux chacun. Tous les veaux étaient séronégatifs au virus
IBR. Les veaux ont reçu un placebo ou de l'interféron (alpha humain) par voie orale, à trois doses différentes (0,11, 1,1 ou 11 UI/kg de poids corporel). Une dose d'interféron ou de placebo a été administrée le jour précédent, le jour suivant et le jour même de l'inoculation de virus IBR. Chaque veau a reçu 103 unités formant des plaques (PFU) de virus IBR/narine.
Les Tableaux 13 i 18 montrent les résultats de cet essai.
TABLEAU 13
Nombre de veaux dontla température est d'au moins 40 C
Groupe de Jours après le virus IBR traitement -1 0 1 2 2-4 5 6 7 8 9 10 14 18 19 23 25 Total
Témoin 1 1 0 2 1 0 1 1 2 0 0 3 4 1 2 0 18 0,11 UI/kg 1 1 1 1 0 2 3 4 4 3 4 2 2 0 2 0 29 1,1 UI/kg 0 0 0 1 0 2 5 7 6 3 1 0 0 0 0 0 25 11 UI/kg 1 1 1 1 1 3 2 6 4 1 0 1 2 0 2 0 25
TABLEAU 14
Gains quotidiens moyens
14 jours après l'inoculation
Groupe de Gains quotidiens à partir du jour traitement - 3 - 1 O
Témoin 0,17 0,61 0,58
0,11 UI/kg - 0,11 0,48 0,40
1,1 UI/kg 0,65 1,36 1,24
11 UI/kg - 0,036- 0,77 0,70
TABLEAU 15
Consommation d'aliments et gain
14 jours apres l'inoculation
Gain Consommation
quotidien quotidienne Alimen
Groupe de moyen moyenne tation/
traitement (kg/jour) (kg/jour) gain
Témoin 0,58 7,30 12,5
0,11 UI/kg .0,40 6,94 17,2
1,1 UI/kg 1,24 6,67 5,4
11 UI/kg 0,70 6,80 9,6
TABLEAU 16
Consommation d'aliments et gain pendant 27 jours
après inuculation
Gain Consommation
quotidien quotidienne Alimen
Groupe de Gain moyen moyenne estimée tation/ traitement (kg) (kg/jour) (kg/jour) gain
Témoin 227 0,84 7,44 8,9 0,11 UI/kg 242 0,90 6,89 7,7 1,1 UI/kg 287 1,065 6,76 6,4 11 UI/kg 266 0,95 6,76 7,1
TABLEAU 17
Titres moyens géométriques du sérum (log base 2)
en anticorps pour le virus IBR
Groupe de Jours aprèsl'inoculation
traitement 0 14 25
Témoin 0 1,9 29,8
0,11 UI/kg 0 3,7 27,9
1,1 UI/kg 0 8,8 24,3
11 UI/kg 0 4,6 21,1
TABLEAU 18
Titres moyens géométriques du virus IBR (unités formant des plaques) dans les sécrétions nasales
Groupe de Jours après l'inoculation
traitement 0 3 7 10 14
Témoin 0 2 204 6,310 12,078
0,11 UI/kg 0 21 3,396 174 582 298
1,1 UI/kg 0 221 20,749 20,184 7
11 UI/kg 0 71 4,130 43,451 332
Les températures rectales du bétail ne différaient pas significativement parmi les quatre groupes de traitement après l'inoculation du virus IBR. Cependant, comme le montre le Tableau 13, davantage de veaux ayant reçu la dose de 1,1 UI/kg avaient une fièvre d'au moins 4O0C dans les 5 à 9 jours suivant la période d'inoculation.
Les Tableaux 14 et 15 montrent que les veaux ayant reçu la dose de 1,1 UI/kg gagnaient significativement plus que les témoins au cours des 14 premiers jours et présentaient une conversion de l'alimentation améliorée.
Les résultats du gain et du rapport de l'alimentation au gain à 27 jours étaient en faveur des trois groupes traités par rapport aux témoins, mais non significativement, comme le montre le Tableau 16.
Des anticorps contre le virus IBR étaient produits dans tous les groupes, et le Tableau 17 montre que la production était significativement plus rapide dans le groupe traité par 1,1 UI/kg. L'excrétion nasale du virus
IBR se produisait également plutôt dans le groupe de traitement par 1,lUI/kg comme le montre le Tableau 18.
Une quantité significativement supérieure de virus était excrétée par le groupe à 1,1 UI/kg par comparaison avec les témoins à trois jours (221 PFU contre 2 PFU) et à sept jours (20 749 PFU contre 204 PFU) après l'inoculation du virus. A 14 jours, cependant, les témoins excrétaient davantage de virus que n'importe quel groupe traité par l'interféron (12 078 PFU contre 298 ou 7 ou 132 PFU). Ces résultats indiquent que l'infection virale initiale peut avoir été intensifiée et raccourcie chez les veaux traités par l'interféron, conduisant à une récupération plus rapide et à de meilleures performances.
En résumé, l'interféron alpha humain administré par voie orale à la dose de 1,1 UI/kg de poids corporel, stimule de manière significative le développement des anticorps, améliore le gain de poids 14 jours après l'inoculation de virus IBR, et augmente l'excrétion de virus IBR au bout de 3 et 7 jours, mais réduit -l'excrétion de virus 14 jours après l'inoculation. Cette dose améliore l'efficacité de l'utilisation des aliments au cours des 14 premiers jours.

Claims (6)

REVENDICATIONS
1. Utilisation d'un interféron biologiquement actif comme ingrédient actif dans la préparation d'une composition destinée à augmenter l'efficacité de l'utilisation des aliments chez des vertébrés à sang chaud par administration à une dose d'interféron non supérieure à environ 11 UI/kg de poids corporel par jour.
2. - Utilisation d'un interféron biologiquement actif comme ingrédient actif dans la préparation d'une composition destinée à prévenir et à traiter le complexe de maladies respiratoires bovines par administration à une dose d'interféron non supérieure à environ 11 UI/kg de poids corporel par jour.
3. Utilisation d'un interféron biologiquement actif dans la préparation d'une composition destinée à traiter des bovins stressés par le transport, par administration à une dose d'interféron non supérieure à 11 UI/kg de poids corporel par jour.
4. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que ladite composition est une composition pour la voie orale.
5. Utilisation selon l'une quelconque des revendica tions prdcddentes, caractérisée par le fait que l'interfé- ron est de l'interféron alpha humain.
6. Utilisation d'un interféron dans la préparation d'une composition destinée à la prévention et au traitement de la rhinotrachéite bovine infectieuse, par administration par voie orale à une dose d'environ 0,22 à 3,3 UI/kg de poids corporel par jour.
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